23 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 23 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

Cinq des villes les plus éco-friendly du monde (@franceinfo).

#Ville

Comment faire place à la Ville de demain ? Par Philippe Mascaras, Président de Knoxbox. D’ici 2050, 70% de la population mondiale sera citadine. Si toutes les métropoles se posent aujourd’hui la question cruciale de l’espace, notre capitale, Paris, fait figure de cas d’école. A date, la réponse des collectivités s’articule principalement autour d’un élargissement de la zone urbaine qui permette à ses habitants de jouir des opportunités professionnelles et culturelles de la ville, tout en regagnant de la place, chez eux, dans la rue, comme sur leur lieu de travail. Un nouveau souffle certes nécessaire à leur qualité de vie, mais qui pourrait également être donné intra-muros, avec une meilleure optimisation des infrastructures existantes comme une meilleure incitation à de nouveaux réflexes désormais nécessaires à la Cité. Lire la suite sur le site de @bymaddyness. Envie d’en savoir plus sur la ville de demain ? Rendez-vous le 1er février 2018 au CENTQUATRE-Paris pour la Maddy Keynote 2018.

Ford, Google et Lyft esquissent une ville du futur qui ressemble à celle du passé. Au CES, le dirigeant de Sidewalk Labs Rit Aggarwala s’est évertué à prouver que sa vision de la ville n’est pas purement technologique. « La technologie n’est qu’un outil pour changer les vies de millions, voire de milliards de gens », a-t-il affirmé. D’ailleurs, les approches trop techno-centrées de la ville du futur ont toutes échouées, juge-t-il. « Il n’existe pas un modèle de smart city qui fonctionne ; on a essayé de construire la ville du futur depuis cent ans, et cela a échoué : elles se sont avérées trop centralisées, trop liées à des technologies rapidement obsolètes, trop impersonelles. Tous ces projets n’ont pas compris que la ville n’était pas un produit. Et la ville du futur ne ressemblera pas forcément à une vision du futur vue à la télévision, façon The Jetsons, Blade Runner, mais à plutôt à une ville du passé, du début du XXe siècle. Car la digitalisation va permettre aux villes de faire passer au second plan des équipements lourds, les machines et les véhicules qui encombrent les rues, pour remettre les gens au cœur de l’environnement urbain. Nos rues d’aujourd’hui sont bâties autour de la voiture, avec de nombreux équipements pour protéger les piétons. La véritable promesse du véhicule autonome, plus que la mobilité, est la recomposition des rues. La technologie doit être utilisée pour créer des espaces urbains plus pratiques, modulaires, personnels ». Sidewalk Labs va pouvoir mettre sa philosophie en pratique à Toronto, où une friche industrielle géante lui a été allouée comme terrain d’expérimentation. (@LUsineDigitale).

#Transport

Mobilité : Le court-voiturage de Karos plébiscité par les Franciliens. Faire des économies de transport, tisser des liens et réduire la pollution automobile, c’est l’argument des plateformes de co-voiturage, largement repris par les collectivités qui y voient également un moyen de réduire les flux de circulation. En Ile-de-France, s’ajoute une autre forme de partage : le « court-voiturage », dont la société Karos s’est fait une spécialité. C’est même devenu le premier opérateur parisien en ce qui concerne le covoiturage territorial. (@villeintelmag).

#Commerce

Carrefour : 2,8 milliards d’euros pour devenir omnicanal. Nouveaux concurrents, nouvelles attentes des clients et modification des comportements alimentaires… Le modèle de la grande distribution est chahuté par trois profondes mutations. « Ces chocs sont d’une magnitude exceptionnelle, d’autant plus pour Carrefour qui a tardé à en prendre la mesure et à les intégrer au sein de sa stratégie. Nous avons été plus attentifs à la relation fournisseur qu’au contrôle de notre offre. Le digital ne nous a pas permis de nous rapprocher de nos clients. Notre échec dans le drive en est un exemple ». Ce mardi 23 janvier 2018, lors de la présentation de sa très attendue feuille de route, Alexandre Bompard, le nouveau PDG du groupe Carrefour, s’est d’abord prêté à un exercice d’humilité en récapitulant les failles du géant de la distribution. Il a ensuite exposé, avec conviction, son plan d’attaque. Sans surprise, celui-ci s’articule autour de l’omnicanalité. « La mise en place d’un écosystème omnicanal est une condition indispensable à notre croissance future », a martelé le nouveau patron du distributeur. « Le client doit être dans un même univers, qu’il soit en ligne ou en magasin. C’est comme ça qu’il devient plus fidèle ». Cette ambition s’accompagne de moyens. Carrefour va investir 2,8 milliards d’euros d’ici 2022 dans le digital. « Cela représente 560 millions d’euros par an. C’est six fois plus qu’aujourd’hui », a souligné l’ancien patron de Fnac Darty. (@LUsineDigitale). A lire aussi : Les ambitions de Carrefour dans l’e-commerce (@Ecommercemag_fr).

#Sante

Une intelligence artificielle peut-elle prédire la mort ? En utilisant un algorithme d’intelligence artificielle (IA) pour prédire la mortalité, une équipe de recherche de l’université de Stanford espère améliorer le calendrier des soins palliatifs des patients atteinte de maladies incurables. Lors des tests, le système s’est révélé extrêmement précis, prédisant correctement les taux de mortalité dans 90% des cas. Mais si le système est capable de prédire quand un patient pourrait mourir, il ne peut toujours pas dire aux médecins comment il est arrivé à sa conclusion. Pronostiquer la mortalité est difficile. (@LCI).

#IntelligenceArtificielle

La Cobotique, analyse du rapport homme-machine dans les industries. La cobotique apparaît comme un néologisme associant les mots de robotique et de collaboration. Il s’agit ni plus ni moins que de la collaboration entre les hommes et suivant le cas des opérateurs avec les robots, autrement dit des machines programmées. La cobotique présente un intérêt important pour les nouvelles orientations économiques et politiques de la société soumise de plus en plus à un rythme de compétition dans le monde industriel. Si la cobotique à l’origine concernait principalement des laboratoires de recherche et de développement, elle commence progressivement à sortir de ces milieux pour être introduit dans le milieu industriel en assistant les opérateurs pour la réalisation de tâches de fabrication et de production. (@iatranshumanism).

Le secrétaire d’Etat au numérique Mounir Mahjoubi a reçu les journalistes de @20minutes pour passer en revue les questions éthiques que posent ces technologies de « simulation de l’intelligence », les espoirs et les craintes que leurs progrès récents ont fait naître. Il explique dans l’entretien : « Il faut créer les conditions de la confiance pour réaliser les objectifs que sont la croissance économique et l’accélération dans la recherche. Si on observe le code de certains algorithmes d’IA, surtout si c’est un dispositif apprenant, on ne peut effectivement pas les comprendre. Mais on peut analyser son impact. Le projet Transalgo d’Inria vise à créer des dispositifs technologiques d’évaluation de transparence et de loyauté des technologies. Elle injecte des informations au démarrage de ces algorithmes et analyse ce qui en sort. On en conclut les facteurs d’influence et les éventuels biais. On ne va pas forcément comprendre pourquoi mais on pourra mesurer les déviations par rapport aux objectifs qu’on avait donnés à la plateforme. »

Après Facebook, Google mise sur la France Facebook et Google ne sont pas arrivés les mains vides  par Emmanuel Macron. Les deux géants américains ont annoncé des investissements pour l’intelligence artificielle dans l’Hexagone. Google va ainsi ouvrir un centre de recherche fondamentale dédiée à l’intelligence artificielle à Paris, a promis lundi le PDG Sundar Pichai lors d’une rencontre bilatérale avec le président de la République. En partenariat avec la communauté académique française, ce centre « travaillera sur des domaines tels que la santé, l’Art ou encore de l’environnement », précise le communiqué de presse. « Ces chercheurs viendront s’ajouter aux 120 ingénieurs qui travaillent déjà dans notre centre de Recherche et Développement parisien. » (@latribune). .

Yann LeCun explique pourquoi Facebook mise sur la France en intelligence artificielle. Une décision qui ne date pas d’hier : Facebook avait déjà choisi la France il y a 2 ans et demi pour y implanter la branche européenne de sa division Facebook Artificial Intelligence Research (FAIR), crée fin 2012 et consacrée à la recherche fondamentale en intelligence artificielle (IA). La firme de Mark Zuckerberg a réitéré cet engagement en dévoilant un vaste plan d’investissement en France d’ici 2022, pour un montant de 10 millions d’euros. À la clé, des partenariats avec des organismes publics de recherche comme Inria (institut national de recherche en informatique et en automatique), des bourses de thèses pour les étudiants, mais aussi un fonds pour la collecte de données ouvertes et de nouveaux serveurs informatiques (10 au total), qui seront mis à disposition des chercheurs. Précisions et commentaires de Yann LeCun, directeur (français) de la recherche en IA chez FacebookAntoine Bordes, directeur du laboratoire de recherche parisien, et de François Sillion, PDG par intérim d’Inria. (@Sciences_Avenir).

#Presse

Snapchat, Facebook, Google… que font-ils au journalisme en France ? Les réseaux sociaux distribuent, hébergent et monétisent les contenus qui leurs sont confiés. Leur modèle économique repose sur la publicité, ce qui les pousse à attirer et conserver le plus longtemps possible l’attention des internautes… et à inciter les éditeurs de presse à se fondre dans leurs stratégies. Le rapport de la Columbia Journalism Review(CJR) fait le point sur les conséquences de l’intrusion des GAFA dans le journalisme et sur les enjeux que la nouvelle donne soulève. (@InaGlobal).