05 Jan

Régions.news #312 – Edition du vendredi 5 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. Fresque réalisée par Saype pour l’inauguration de l’A16. Crédit photo : Saype. Guillaume Legros, alias Saype est street artiste belfortain. Il peint des fresques « hors formats » de plusieurs centaines de mètres sur l’herbe, à même le sol, dans des champs ou sur des pans de montagne. « J’avais envie de faire un truc nouveau, original. Je lisais beaucoup de revues sur l’écologie durant cette période. C’était aussi l’époque de l’avènement des drones. J’ai voulu apporter un visage nouveau et faire quelque chose entre le street art et le land art », explique Saype.

Régions.news vous présente ses meilleurs vœux pour 2018

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Ayen, village de village de Corrèze 750 habitants à 25 km de la gare de Brive-la-Gaillarde. En avril 2014, un service de covoiturage, Ecosyst’m, est mis en place par la collectivité pour répondre aux problèmes de transport. La rémunération des voyages se pratique en monnaie locale, la Y’ACA, qui peut être aussi utilisée dans 22 magasins partenaires. Aujourd’hui, Ecosyst’m compte quatre-vingt-dix covoitureurs et s’est élargi à sept autres collectivités limitrophes. Pour la Mairie, il s’agit de« mettre un peu d’intelligence sur le territoire » pour lutter contre l’isolement.

#MonnaieLocales

♦ Depuis le 1er décembre, Une monnaie locale, la Roue arlésienne, a fait son apparition dans une quarantaine de commerces de la ville d’Arles (Bouches-du-Rhône). Pour les initiateurs de la Roue, l’objectif est de promouvoir des échanges transparents et éthiques près de chez soi. Cette Monnaie Locale Complémentaire est légale et sécurisée et fonctionne comme des tickets restaurant. À lire aussi : Nice a désormais sa monnaie locale, le nissart qui vaut un euro.

#Cryptomonnaie

♦ Le site Oh, My Coins! répertorie toutes les personnes qui ont failli devenir (très) riches avec le Bitcoin. Ils racontent comment ils ont raté la fortune de peu à cause de mauvais choix. Quelques exemples : « En 2011 j’ai formaté mon disque dur et je m’en fichais d’avoir l’équivalent de 6 euros en Bitcoins. Aujourd’hui ils valent 389.263 dollars et j’aurais pu acheter mon appartement avec » ou « En 2009 un gars m’a proposé 1000 bitcoins pour payer son loyer, je lui ai dit de dégager avec sa monnaie magique d’Internet. Aujourd’hui il est plusieurs fois millionnaire ». Selon une étude de la société ChainAlysis, Quatre millions de bitcoins en circulation auraient été perdus pour toujours…♦ On dénombre actuellement plus de mille monnaies cryptées, certaines valant seulement quelques centimes d’euros. Alors que le Bitcoin est souvent comparé à l’or, puisqu’une quantité limitée de cette monnaie sera à terme en circulation, comme toute matière première, l’Ethereum est ainsi comparé à l’argent. Mais derrière ces deux mastodontes, une véritable guerre s’est enclenchée dans l’univers des cryptomonnaies pour s’imposer parmi les incontournables. Petit tour d’horizon sur le site de cnewsmatin.

image003Légende image. Sourire à Londres en décembre 2017. Photo @padam92. A lire une compilation des prévisions les plus loufoques de l’année 2018 publiée sur le blog d’Olivier Ezratty.

#Presse

♦ La presse en 2018 vue par Gaël Hürlimann, rédacteur en chef des contenus numériques du quotidien suisse Le Temps. Diversification des plateformes de publications et des narrations, partenariats, utilisation de la vidéo et du live, modèles économiques : que peut-on attendre en 2018 ? Entretien sur le site d’InaGlobal. Gaël Hürlimann estime qu’en 2018 « il y aura beaucoup plus de variétés dans les modèles économiques des médias en ligne, beaucoup plus de gens qui parieront sur une offre payante et qui du coup devront s’intéresser à autre chose qu’à l’audience de masse avec l’idée que c’est la pub qui va apporter de l’argent. L’offre sera moins standardisée. ». Il explique aussi : « Nous sommes en train de construire la vidéo comme un outil de plus à l’arsenal de nos journalistes et pas comme un pivot complet en se disant que tout doit se raconter sur ce mode-là parce que les jeunes ne consomment que de la vidéo (ce qui est complètement faux). » Il conclut que 2018 « sera une année de clarté, de recherche d’identité claire avec, nous l’espérons, un plus grand nombre de gens qui comprennent qu’ils paient pour du contenu ». Le 4 mars se tiendra en Suisse une votation qui portera sur le maintien de la redevance qui finance l’audiovisuel public. À lire aussi : Les médias sociaux en 2018 vus par Frédéric Cavazza, consultant dans les métiers de l’Internet depuis plus de 20 ans.

#IntelligenceArtificielle

♦ Le mot « algorithme » est souvent associé aux réseaux sociaux, à l’intelligence artificielle et plus largement à la déshumanisation de nos sociétés. Il peut induire un sentiment de crainte ou de défiance. Cela dit, un algorithme n’est jamais qu’une suite d’opérations logiques écrite par une personne. À travers quelques articles du site Conversation, nous apprenons comment fonctionnent ces outils qui s’incrustent dans nos vies, afin de réaliser leur potentiel, toujours plus puissant, mais aussi comment se protéger de leurs dérives.

#BestOf!

♦ Voici les dix billets Méta-Media que vous avez préféré lire et partager en 2017. Voici le titre de trois de ces articles : « Scénario catastrophe pour les médias d’informations : la faute à leurs dirigeants », « Noyés dans l’élite déconnectée, les journalistes doivent retrouver le lien avec la population » et « Les médias sont-ils voués à devenir des marques blanches, les agences de presse des GAFA ? »

#Media

♦ Ce qu’il faut retenir de 2017. Par Barbara Chazelle et Alexandra Yeh, France Télévisions, MédiaLab & Direction de l’Innovation. « Dans les médias, nous avons le sentiment que le numérique bouleverse à toute allure le secteur et paradoxalement, les tendances de fond sont identifiées depuis un moment déjà : mobile, vidéo, technologie de l’immersion, algorithmes et automatisation alimentent chaque jour la guerre de l’attention. Essayons néanmoins de faire le bilan avec 10 tendances qui ont non seulement marqué 2017 mais qu’il nous semble pertinent de surveiller de près en 2018 ». À lire la suite sur le site de @metamedia.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 5 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Internet

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Un Internet surpuissant grâce au graphène ? « Nous avons découvert un tout nouveau phénomène capable de rendre l’internet nettement plus rapide », tels sont les mots du physicien Ben Van Duppen de l’Université d’Anvers en Belgique. « Nous avions déjà observé que le graphène, le matériau le plus mince au monde, convient à merveille aux rayons laser. Nous avons donc essayé de manipuler les lasers utilisés dans les câbles internet. Grâce au graphène, il est possible de piloter le rayon laser à une vitesse jusqu’à dix mille fois supérieure à ce qui est possible avec les techniques traditionnelles », ajoute le physicien belge. Ce dernier s’est associé avec des pairs internationaux pour mener à bien des travaux de recherche au National Graphene Institute à Manchester, en Angleterre. Ils expliquent que des fragments extrêmement fins de graphène, à savoir d’environ un millième de la grosseur d’un cheveu humain, ont été découpés pour être utilisés avec deux lasers. ((@sciencepost_fr).

Fin de la neutralité du Web, fin d’Internet ? Une décision récente de la Federal Communication Commission (FCC), organisme américain chargé de la régulation du secteur des télécoms américain, équivalent de l’ARCEP français, ou du BEREC Européenchange le statut des fournisseurs d’accès internet américains. Cependant, ce changement ne peut arriver en Europe, de par l’adoption en 2015 du règlement sur l’Internet ouvert. Il serait cependant intéressant de réfléchir maintenant à la neutralité des services. Un fournisseur d’accès Internet (FAI en France, ISP pour Internet Service Provider aux USA) est un fournisseur de service à des abonnés. Il est considéré comme un offreur de services neutre, qui ne doit pas influencer l’usage que font les abonnés du réseau. Cela contraste avec les chaînes de télévision, qui ont le droit de gérer leurs flux comme elles l’entendent, et qui donc peuvent offrir des services de diffusion différenciés. Lire la suite sur le site de (@latribune).

#Logement

Airbnb obtient gain de cause face à un géant de l’immobilier. Succès judiciaire important pour Airbnb. Mardi 2 janvier, un tribunal de Los Angeles a classé sans suite une plainte déposée par Aimco, l’un des plus importants propriétaires fonciers aux États-Unis avec près de 50.000 logements. Celui-ci reprochait à la plate-forme de location de courte durée d’encourager des sous-locations interdites. Mais la juge en charge du dossier a estimé que la société californienne ne pouvait pas être poursuivie pour les actions de ses utilisateurs. « Airbnb promeut et profite de violations délibérées de nos contrats de location avec une indifférence totale pour nos résidents permanents »,  expliquait l’an passé, Terry Considine, le patron d’Aimco. Le bailleur assure que plusieurs milliers de ses appartements sont proposés sur le site. Il se plaint de touristes perdus frappant à la mauvaise porte, de nuisances sonores, de fêtes nocturnes et de personnes alcoolisées dans les parties communes. Il assure que des locataires à l’année ont décidé de quitter leur logement dans ses complexes haut de gamme. (Silicon 2.0).

Un projet Blockchain qui fournit aux sans-abri une identité numérique. La société de technologie Blockchain for Change a lancé sa propre application appelée Fummi pour permettre aux sans-abris d’être connectés aux services dont ils ont besoin et les aider à créer une identité numérique. Fummi est une application Android qui utilise ce qu’on appelle le SmartID. Les trois principales composantes du SmartID sont une carte d’identité numérique, un portefeuille numérique et un marché pour les fournisseurs de services et les bénéficiaires. Ainsi, environ 3 000 sans-abri à New York recevront un smartphone dans le cadre de cette initiative. Fummi est préinstallé sur chaque smartphone, qui sera fourni par l’entreprise Life Wireless. (@hellobizfrance).

#Sante

L’intelligence artificielle, une aide efficace au diagnostic du cancer ? L’association entre l’intelligence artificielle et le séquençage des génomes pourrait accélérer considérablement le développement de la médecine de précision, selon les chercheurs du New York Genome Center (NYGC), de The Rockefeller University et d’IBM. En utilisant les compétences d’IBM Watson, un programme informatique d’intelligence artificielle, pour examiner les données de séquençage du génome complet, les chercheurs ont pu analyser plus de variantes génomiques en moins de temps qu’avec d’autres méthodes. La plate-forme automatisée a mis dix minutes à fournir un rapport contenant des informations génomiques potentiellement utiles. La même tâche, effectuée par des médecins, aurait nécessité environ 160 heures. (@Sciences_Avenir).

#Commerce

Amazon confirme le succès de la livraison illimitée. Comme les colis envoyés aux clients, le message est bien reçu par les acteurs de l’e-commerce. L’abonnement annuel et le nombre de livraisons illimité constituent la formule gagnante d’Amazon et de ses concurrents. Le géant de Seattle a révélé le 2 janvier avoir expédié « plus de 5 milliards de produits en 2017 avec Prime ». Le chiffre recouvre à la fois les abonnements pour une livraison le même jour, à J + 1 et à J + 2. Le communiqué publié indique qu’il y a eu l’an passé plus de nouveaux abonnés à Prime que les années précédentes. Le PDG, Jeff Bezos, a évoqué « des dizaines de millions » de nouveaux souscripteurs. (@LesEchos).

#Presse

La presse en 2018 vue par Gaël Hürlimann, rédacteur en chef des contenus numériques du quotidien suisse Le Temps. Diversification des plateformes de publications et des narrations, partenariats, utilisation de la vidéo et du live, modèles économiques : que peut-on attendre en 2018 ? Entretien sur le site d’InaGlobal. Gaël Hürlimann estime qu’en 2018 « il y aura beaucoup plus de variétés dans les modèles économiques des médias en ligne, beaucoup plus de gens qui parieront sur une offre payante et qui du coup devront s’intéresser à autre chose qu’à l’audience de masse avec l’idée que c’est la pub qui va apporter de l’argent. L’offre sera moins standardisée. ». Il explique aussi : « Nous sommes en train de construire la vidéo comme un outil de plus à l’arsenal de nos journalistes et pas comme un pivot complet en se disant que tout doit se raconter sur ce mode-là parce que les jeunes ne consomment que de la vidéo (ce qui est complètement faux). » Il conclut que 2018 « sera une année de clarté, de recherche d’identité claire avec, nous l’espérons, un plus grand nombre de gens qui comprennent qu’ils paient pour du contenu ». Le 4 mars prochain se tiendra en Suisse une votation qui portera notamment sur le maintien ou non de la redevance qui finance l’audiovisuel public.

#MediaSocial

Les réseaux sociaux sont-ils les médias de demain? https://www.frenchweb.fr/les-reseaux-sociaux-sont-ils-les-medias-de-demain/269647 Selon une étude de Médiamétrie, les usages des Français en termes de consommation de l’information ont évolué et les contenus se sont diversifiés. Les nouveaux moyens d’information sont plus participatifs, favorisent les échanges et engagent d’avantage l’individu. Les Français ne vivent pas coupés du monde et s’informent quotidiennement. Ils participent aussi à la création de l’information, ils la commentent et la propagent à travers les réseaux sociaux. En effet, l’accès à l’information est un usage en perpétuelle évolution et ces réseaux sociaux tendent à devenir leur principale source d’information. (@frenchweb).

Les médias sociaux en 2018 vus par Frédéric Cavazza. Frédéric Cavazza travaille dans les métiers de l’internet depuis plus de 20 ans et propose des prestations de conseil, d’accompagnement, de formation et d’évangélisation. Vidéos verticales, live, modération, bots, partenariats entre médias et plateformes : que peut-on attendre en 2018 ? (@InaGlobal).

Les stories de Snapchat bientôt partout sur Internet ? Cela pourrait être une bouée de sauvetage pour Snapchat. Selon le média spécialisé  Cheddar, le réseau social réfléchirait à la possibilité d’intégrer sur n’importe quelle page Web les « stories » de ses utilisateurs, des images agglomérées et savamment agencées par les internautes. Pour le moment, les contenus générés par les internautes restent uniquement visibles dans l’application, une impasse numérique qui fait partie de l’ADN de Snapchat depuis sa création en 2011. Introduites dans l’application en octobre 2013, les stories ont rapidement gagné en popularité, le principe étant copié en 2016 par Facebook et les applications sous son contrôle comme Messenger et Instagram. (@LesEchos).

#Robotique

Peut-on faire confiance au jugement d’un robot ? Tiens, et si des robots prenaient la place de nos juges ? On entrerait dans un tribunal peuplé d’intelligences artificielles qui décideraient de notre futur. L’idée n’est pas très reluisante, mais elle en fait fantasmer plus d’un, surtout du côté des partisans de la justice prédictive -des algorithmes qui analysent les décisions rendues par les tribunaux dans le passé pour anticiper la solution d’un litige. Si une intelligence artificielle peut prévoir l’issue d’un procès, ne pourrait-elle pas piquer la place d’un magistrat ? Dit comme ça, on se dit « bonne idée », mais ce n’est pas si simple. (@20minutes).

04 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 4 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xLe mot « algorithme » est souvent associé aux réseaux sociaux, à l’intelligence artificielle et plus largement à la déshumanisation de nos sociétés. Il peut induire un sentiment de crainte ou de défiance. Cela dit, un algorithme n’est jamais qu’une suite d’opérations logiques écrite par une personne. À travers quelques articles du site Conversation, nous apprenons comment fonctionnent ces outils qui s’incrustent dans nos vies, afin de réaliser leur potentiel, toujours plus puissant, mais aussi comment se protéger de leurs dérives.

L’Intelligence artificielle change la vie ! Tribune de Jean-Gabriel Ganascia, chercheur en intelligence artificielle, président du comité d’éthique du CNRS. Qu’on l’applique aux espèces, aux organismes individuels ou à leurs existences sociales, le concept de vie recouvre des idées variées. Pourtant, partout, dans toutes les acceptions qu’il prend, l’intelligence artificielle prétend y apporter du nouveau. La société CALICO (CAlifornia LIfe COmpangy) aspire à identifier, grâce à l’intelligence artificielle, les gènes responsables des maladies et du vieillissement pour soigner mieux et augmenter la vie humaine. Lire la suite sur le site de @Libe. Retrouver Jean-Gabriel Ganascia, Cédric Villani, Enki Bilal, Isabelle Falque-Pierrotin (présidente de la Cnil), Pascal Demurger (directeur général du groupe Maif) ou Catherine Malabou (philosophe) le 24 février en soirée lors de notre forum à la Maison de la radio.

Avec l’intelligence artificielle, le recrutement va découvrir l’ère de la diversité. La diversité suscite la curiosité et l’intérêt des organisations qui commencent à comprendre tout le bien qu’elles pourraient en tirer. Les discours d’intentions la portent aux nues ; les éloges pleuvent comme un ciel de novembre. Mais dans les faits, quels sont les outils mis en place pour la promouvoir ? Et que fait-on, concrètement, sinon louer un principe qu’on ne parvient pas à appliquer ? Paradoxalement, c’est du côté de l’IA qu’il faut chercher de l’aide. Celle-là même qui effraie les gardiens du temple parce qu’elle appelle de nouvelles pratiques et de nouveaux modes de fonctionnement. L’idée ne va pas de soi, et pourtant l’IA peut être un formidable accélérateur de diversité, en particulier appliquée à l’embauche ; l’opportunité de remettre du sens, et de l’humain, dans le recrutement. (@LUsineDigitale).

2018, une année clé pour l’intelligence artificielle. Cette année, il sera encore plus difficile d’échapper aux intelligences artificielles que l’année dernière. Non pas parce qu’elles s’apprêtent à conquérir le monde comme dans un film de science-fiction, mais parce qu’elles sont un des thèmes principaux qui animeront l’actualité, avec une portée qui dépasse de loin de monde des nouvelles technologies. Le premier rendez-vous de l’année pour l’électronique grand public (Le Consumer Electronic Show, CES à Las Vegas) se tient la semaine du 8 janvier à Las Vegas. À n’en pas douter, l’intelligence artificielle (IA) sera un des principaux thèmes de débat. « L’utilisation d’IA dans des objets connectés marque l’avènement de solutions Intuitives. Cette fois nous entrons réellement dans l’ère de l’objet connecté immédiatement utilisable, sans avoir besoin d’apprentissage », souligne Jean-Laurent Poitou, responsable monde, en charge des technologies chez Accenture. (@FigaroTech).

La Chine se dote d’un nouveau centre dédié à l’intelligence artificielle. La Chine affiche désormais clairement ses ambitions internationales en matière d’intelligence artificielle. Et cela ne passera pas la construction à Pékin d’un site entièrement dédié, qui accueillera jusqu’à 400 entreprise pour un marché estimé à 50 milliards de yuans (6,38 milliards d’euros), a précisé l’agence de presse officielle Chine nouvelle. Le pays envisage en effet de devenir un leader mondial dans ce secteur d’ici 2025. Une façon de mettre les bouchées doubles sur fond de recrudescence des tensions avec les Etats-Unis concernant l’usage de ces technologies à des fins militaires. (@Sciences_Avenir).

#Algorithme

Au début du mois de décembre, le Conseil municipal de New York a adopté à l’unanimité un projet de loi visant à lutter contre la discrimination algorithmique. La première mesure de ce type dans le pays. Le projet de loi de responsabilité algorithmique doit déterminer comment les agences municipales utiliseront les algorithmes pour prendre des décisions affectant la vie des New-Yorkais sans discrimination.

#MediaSocial

Social media: the future is chinese ! [part 1] Depuis plusieurs années, la Chine mise énormément sur la digitalisation de son économie pour peser sur l’échiquier mondial et se défaire de son image d’usine du monde. Profitant de son immense marché intérieur, le pays fait quasi figure de laboratoire et d’avant-garde aux yeux du monde. Avec 731 millions d’internautes fin 2016 – l’équivalent de la population du continent européen ! –, la Chine représente la population connectée la plus importante du monde. Au total 53,2% des 1,37 milliard de Chinois sont connectés. En un an, la Chine a gagné 43 millions d’utilisateurs, soit presque autant que la population de l’Espagne.

Social Media: the future is chinese ! [part 2]. Entre m-commerce, commerce social et divertissement, la Chine nous montre la voie de l’avenir du commerce. Après avoir brossé un panorama de l’écosystème tech chinois, penchons-nous sur les pratiques social media en vogue qui, vues d’Occident, font de l’empire du Milieu un laboratoire en temps réel à l’avant-garde des usages. « Intégrer les usages des Millennials chinois, c’est intégrer les usages qui arriveront chez nous dans les cinq prochaines années », résume Fred Raillart, fondateur et CEO de Fred&Farid, agence présente en Chine.HUBInstitute).

#Ville

Les Smart Cities françaises se battent pour la première place ! Avec déjà vingt-cinq villes ayant fait le pari de la digitalisation et de l’éco-responsabilité, la France est bonne élève en matière de Smart City. Voici le Top 5 des agglomérations les plus « smart ». En tête du classement de NexityLabLyon fait office de pionnière avec des premiers tests de smart grids dès 2012. En seconde position, Nantes fait office de challenger pour ses efforts sur l’open data. En troisième position, Montpellier met également à la disposition de ses habitants un grand nombre de données via la solution « Intelligent Operations Center ». A la quatrième et cinquième places, on retrouve enfin Issy-les-Moulineaux et Lille. (@latelier).

Ayen, village de village de Corrèze 750 habitants à 25 km de la gare de Brive-la-Gaillarde. En avril 2014, un service de covoiturage, Ecosyst’m, est mis en place par la collectivité pour répondre aux problèmes de transport. La rémunération des voyages se pratique en monnaie locale, la Y’ACA, qui peut être aussi utilisée dans 22 magasins partenaires. Aujourd’hui, Ecosyst’m compte quatre-vingt-dix covoitureurs et s’est élargi à sept autres collectivités limitrophes. Pour la Mairie, il s’agit  de« mettre un peu d’intelligence sur le territoire » pour lutter contre l’isolement. (@LeMondefr).

#BestOf

Voici les dix billets Méta-Media que vous avez préféré lire et partager en 2017. Voici le titre de trois de ces articles : Scénario catastrophe pour les médias d’informations : la faute à leurs dirigeants, Noyés dans l’élite déconnectée, les journalistes doivent retrouver le lien avec la population et Les médias sont-ils voués à devenir des marques blanches, les agences de presse des GAFA ?

03 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 3 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#CryptoMonnaie

xCe qu’il faut savoir sur ripple, la nouvelle star des cryptomonnaies. Le cours du ripple a enregistré une croissance de 36 000 % en un an. Quand cette cryptomonnaie utilisée par les banques est-elle née ? A quoi sert-elle ? Comment fonctionne-t-elle ? Pourquoi connaît-elle un tel engouement ? Peut-elle être comparée aux autres cryptomonnaies ? Quelles sont ses limites ? Eléments de réponses à travers sept questions. (@LUsineDigitale).

Le site Oh, My Coins! répertorie tous ceux qui ont failli devenir (très) riches avec le Bitcoin. Ils racontent comment ils ont raté la fortune de peu à cause de mauvais choix. Quelques exemples : « En 2011 j’ai formaté mon disque dur et je m’en fichais d’avoir l’équivalent de 6 euros en Bitcoins. Aujourd’hui ils valent 389.263 dollars et j’aurais pu acheter mon appartement avec ». Ou encore « En 2009 un gars m’a proposé 1000 bitcoins pour payer son loyer, je lui ai dit de dégager avec sa monnaie magique d’Internet. Aujourd’hui il est plusieurs fois millionnaire ». Selon une étude réalisée par la société d’analyse ChainAlysis en novembre dernier, 4 millions de bitcoins en circulation auraient été perdus pour toujours… (@pressecitron).

On dénombre actuellement plus de mille monnaies cryptées, certaines valant seulement quelques centimes d’euros. Alors que le Bitcoin est souvent comparé à l’or, puisqu’une quantité limitée de cette monnaie sera à terme en circulation, comme toute matière première, l’Ethereum est ainsi comparé à l’argent. Mais derrière ces deux mastodontes, une véritable guerre s’est enclenchée dans l’univers des cryptomonnaies pour s’imposer parmi les incontournables. Petit tour d’horizon sur le site de cnewsmatin.

#MonnaieLocale

Depuis le 1er décembre, Une monnaie locale, la Roue arlésienne, a fait son apparition dans une quarantaine de commerces de la ville d’Arles (Bouches-du-Rhône). Pour les initiateurs de la Roue, l’objectif est de promouvoir des échanges transparents et éthiques près de chez soi. Cette Monnaie Locale Complémentaire est légale et sécurisée et fonctionne comme des tickets restaurant. À lire aussi : Nice a désormais sa monnaie locale, le nissart qui vaut un euro.

Nice a désormais sa monnaie locale, le nissart qui vaut un euro. Autant dire qu’il n’y a aucun avantage financier, la démarche marque un attachement désintéressé à l’identité niçoise. Le nissart est entré en circulation depuis le mercredi 13 décembre, pour une phase expérimentale. Pendant 4 jours, les consommateurs peuvent s’en procurer dans un seul bureau de change situé dans le Vieux-Nice. Pour l’instant, 19 commerces du centre-ville l’acceptent, ils ont signé la Charte du Nissart qui les engage notamment à soutenir le développement local.

Revue de liens : – Initiée en 2015 pour rebooster l’économie locale, la monnaie SoNantes est loin d’avoir eu le succès escompté. Elle va abandonner son système de crédit inter-entreprises et se concentrer sur la monnaie numérique, pourtant très peu utilisée ; – Le Méreau, monnaie locale du Gâtinais (Loiret) vient de fêter sa première année d’existence ; – La fève, la future Monnaie Locale Complémentaire sera utilisée dans l’aire toulonnaise. Son objectif ? Permettre les relations commerciales locales et ainsi la dynamisation du tissu économique ; – Lancée par l’association Pomoloc, la mige, monnaie locale complémentaire, se fait une place de plus en plus grande dans les porte-monnaie creusois.

#Blockchain

Blockchain Ethereum, de quoi parle-t-on ? Dans les premiers articles publiés par le site Siècle Digital, nous avons pu comprendre globalement ce qu’est une blockchain, à quoi sert le minage dans le fonctionnement de celle-ci ou encore quels sont les enjeux du consensus dans le processus de cette technologie. Ces différents articles traitaient principalement de la blockchain Bitcoin, la première finalement à avoir vu le jour mais certainement pas la seule à l’heure actuelle à faire parler d’elle. Nous allons donc maintenant passer un peu de temps à découvrir la blockchain Ethereum et ses subtilités.

#Ville

Pour être efficace, la ville doit être ouverte et participative. 2018 sera-t-elle l’année de la Smart City ? Ceux qui croient qu’une ville devient intelligente lorsqu’elle est bardée de capteurs qui permettent au gestionnaire de réaliser des économies sur l’énergie, de caméras qui permettent d’assurer la sécurité ou d’applications censées améliorés le quotidien des habitants, sans même les consulter, se trompent. « Pour se déployer pleinement et répondre à toutes ses promesses, une ville intelligente doit s’appuyer largement sur ses citoyens, fondement de la réussite d’une telle démarche », explique le think tank numérique, Réseau durable. Et donc, pour réussir à atteindre ses objectifs, « une smart city doit ambitionner d’être avant tout une ville durable et collaborative, les outils numériques et la connectivité ne sont que des outils pour cela, pas des fins en soi ». (@villeintelmag).

#Publicite

Plusieurs villes vont tester la publicité sur les trottoirs. Après les murs, les abris de bus et les couloirs du métro, la publicité va investir un nouvel espace public : le sol. Selon un décret publié dimanche au « Journal officiel » , les villes de Bordeaux, Lyon et Nantes sont autorisées à tester les marquages publicitaires biodégradables éphémères sur les trottoirs, et ce pour une durée d’un an et demi. (@LesEchos).

Plus de publicité sur les trottoirs de Bordeaux. La mairie met fin à cette pratique tolérée depuis quelques mois. L’association de résistance à l’agression publicitaire était vent debout contre cette nouvelle forme d’annonce. « Ce n’est pas mieux, ce n’est pas pire. C’est dans la même imposition dans notre espace public de cette publicité, qui est déjà présente partout, dans les médias, dans les transports, dans les rues de nos villes », explique Samia Bentounes, militante pour la Résistance à l’agression publicitaire. La Mairie a précisé : « la Ville de Bordeaux a, pour sa part, régulièrement opposé un refus à des demandes de ce type émanant d’annonceurs ou de commerçants considérant que cela constituait une pollution visuelle inutile. »

Il n’y aura pas de publicité à des fins commerciales sur les trottoirs de Nantes. Dans un communiqué , la ville considère que cette forme de publicité représente une « pollution visuelle inutile » qui peut nuire à la signalétique routière et touristique déjà en place mais elle met surtout en avant un choix politique. Accepter de la pub sur les trottoirs serait « en contradiction avec la volonté de Nantes de valoriser les atouts patrimoniaux et environnementaux de la ville »

02 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 2 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Monnaie

xRipple, la cryptomonnaie qui a fait mieux que le Bitcoin en 2017. La star des cryptomonnaies, le Bitcoin, a volé de record en record en 2017, faisant craindre l’éclatement d’une « bulle spéculative ». Mais c’est une monnaie virtuelle plus discrète, le Ripple, qui a enregistré les meilleures performances l’an dernier, d’après le site américain Quartz. La valeur de la devise virtuelle, aussi connue sous le nom de XRP, a augmenté d’environ 36.000 % en un an : alors qu’elle valait seulement 0,0064 dollars au 1er janvier 2017, elle vaut désormais 2,34 dollars. En comparaison, un Bitcoin vaut considérablement plus qu’un Ripple (la devise virtuelle est allée jusqu’à frôler les 20.000 dollars en décembre) mais sa valeur n’a progressé « que » d’environ 1.400 % en un an. (@LesEchos). Crédit photo : Shutterstock

Les grands défis du bitcoin (et ce qui pourrait faire éclater la bulle). Le (ou les) créateur du bitcoin connu sous le patronyme de Satoshi Nakamoto n’a pas fait mystère de son ambition en inventant le bitcoin. Le titre de son article introductif publié en 2008 est-on ne peut plus explicite. « Bitcoin : a peer-to-peer electronic cash system ». La devise a donc vocation à être un moyen de paiement sous-tendu par une technologie de transaction de pair à pair. Cette autre innovation, la blockchain, est au coeur de l’idéologie du bitcoin : se passer de toute autorité centrale, échapper à toute régulation. Force est de constater aujourd’hui, que le bitcoin est encore loin de tenir ses promesses. Malgré l’engouement du grand public pour la devise, le bitcoin n’est pas un moyen de paiement. Après une kyrielle de rapports, écrits par les meilleurs cabinets de consulting, peu d’institutions financières ont déployé massivement la blockchain , préférant encore l’expérimentation. (@lesechos)

Le cours du bitcoin décroche violemment. Mais qu’arrive-t-il au bitcoin ? Star des marchés début décembre, la cryptomonnaie voit son cours s’effondrer depuis plusieurs heures. Alors qu’il semblait en passe d’atteindre les 20 000 dollars pour un bitcoin lundi 18 décembre, il a en effet plongé à 13 000 dollars vendredi 22 décembre. Une violente chute, rappelant à quel point le cours de l’e-devise créée en 2009 est aussi volatil qu’instable : début 2017, il ne dépassait pas les 1 000 dollars. A première vue, ce retournement peut paraître déroutant, tant depuis quelques semaines, le bitcoin suscite l’enthousiasme (et les appétits) d’une partie de la planète finance. Lundi 18 décembre, le Chicago Mercantile Exchange (CME) a ainsi lancé des contrats à terme sur la cryptomonnaie, une semaine après le Chicago Board Options Exchange (CBOE), l’autre grande Bourse de Chicago. Une forme de reconnaissance et d’institutionnalisation pour le bitcoin, dont l’émission et les échanges échappent au contrôle des Etats et des banques centrales. (@LeMondefr). A lire aussi : Le cours du bitcoin chute à nouveau brutalement (@LesEchos).

Goldman Sachs, première banque à se lancer dans le trading de bitcoin. Ce n’est plus qu’une question de mois. La banque américaine Goldman Sachs, réputée pour son ingéniosité financière, est en train de mettre en place une équipe dédiée à l’achat et à la vente de cryptomonnaies, notamment le bitcoin, selon une information de Bloomberg. La banque dirigée par Lloyd Blankfein se donne six mois pour rendre l’équipe de traders officiellement opérationnelle, soit d’ici à juin 2018, même si son lancement pourrait intervenir un peu avant. « Nous explorons la meilleure façon de servir nos clients », a déclaré jeudi Michael DuVally, un porte-parole de la banque new-yorkaise. (@LesEchos).

Israël veut en interdire le commerce. Le gendarme israélien des marchés, la commission de contrôle des valeurs mobilières (ISA), a affirmé vouloir interdire le commerce de cryptomonnaies en Israël tant que les transactions impliquant ces monnaies ne sont pas réglementées. Le directeur de cette Autorité, Shmouel Hauser, a déclaré lundi que cette proposition sera discutée la semaine prochaine lors d’une réunion avec les responsables de la régulation du marché boursier. « Tant qu’il n’y aura pas de réglementation, nous ferons en sorte que les sociétés dont les échanges sont fondés principalement sur des monnaies virtuelles ne pourront pas négocier sur le marché boursier à Tel-Aviv », a-t-il dit. (@latribune). A lire aussi : Israël veut lancer un «Shekel numérique» sur le modèle du Bitcoin (@cnewsmatin)

L’Inde compare le bitcoin à une pyramide de Ponzi. L’Inde a prévenu à son tour vendredi des dangers des investissements en cryptomonnaies, dont la plus célèbre d’entre elles, le bitcoin, en les comparant au système de Ponzi. Malgré l’envolée des échanges et des cours, les cryptomonnaies » n’ont pas de valeur intrinsèque et ne sont soutenus par aucun type d’actifs », a indiqué le ministère indien des Finances dans un communiqué. « Il y a un risque réel et élevé d’une bulle de ce type d’investissements comme dans le système de Ponzi qui peut aboutir à un krach soudain et prolongé », a-t-il souligné, précisant que les consommateurs devaient être « extrêmement prudents ». A lire aussi : Le bitcoin rebondit après sa chute de la semaine passée  (@latribune).

Faut-il avoir peur des crypto-monnaies ? Le domaine monétaire n’échappe pas à la tourmente de la digitalisation. Les crypto-monnaies sont-elles juste un effet de mode autour d’un gadget ou bien une révolution préparant un monde nouveau ? Le Bitcoin et l’ensemble des crypto-monnaies apparues depuis quelques années nous forcent à nous interroger sur le rôle premier d’une monnaie. Interpellant le modèle traditionnel en voulant concurrencer les unités émises par les banques centrales nationales ou supra-nationales, elles se présentent comme des vecteurs d’échanges libérés des contraintes techniques et politiques. (@LesEchos).

#O21

Pour aider les 16-25 ans, leurs familles et les enseignants à se formuler les bonnes questions lors du choix des études supérieures, Le Monde organise la seconde saison d’« O21 / S’orienter au 21e siècle », avec cinq dates : après Nancy (vendredi 1er et samedi 2 décembre 2017, au centre Prouvé), rendez-vous à Lille (vendredi 19 et samedi 20 janvier 2018, à Lilliad), à Nantes vendredi 16 et samedi 17 février 2018, à la Cité des congrès), à Cenon, près de Bordeaux (vendredi 2 et samedi 3 mars 2018, au Rocher de Palmer) et à Paris (samedi 17 et dimanche 18 mars 2018, à la Cité des sciences et de l’industrie).

Le Monde a interrogé une quarantaine d’entrepreneurs et de penseurs du monde entier sur leur parcours, leur vision de l’avenir, et les enseignements à en tirer pour aider les jeunes à trouver leur voie. Lire le texte de Luc Julia, vice-président innovation de Samsung : « On vit en ce moment dans l’espoir extraordinaire de découvrir de nouvelles méthodes pour révolutionner les technologies. L’intelligence artificielle en est aujourd’hui au stade de la préhistoire : on est au niveau de la connaissance artificielle, et non pas de l’intelligence artificielle. » A lire les Douze témoignages (inspirants) de personnalités pour trouver sa voie (@LeMondefr).

#Transport

Quand Uber et Lyft congestionnent New York. A New York, les embouteillages ne cessent d’empirer : en 2017, la vitesse moyenne des véhicules dans Manhattan aux heures de pointe n’a pas dépassé les… 10 kilomètres heure. Et, comme le note le site du magazine « The Atlantic », ce temps passé dans les bouchons représente beaucoup d’argent : « Selon le cabinet d’analyse Inrix, les heures perdues et l’essence gaspillée ont enlevé près de 17 milliards de dollars à l’économie new-yorkaise en 2016 – soit presque autant que le PIB de l’Islande. » Si la hausse de la population (+4 % depuis 2010) explique en partie le phénomène, l’article pointe un autre responsable : les applications permettant de commander une voiture avec chauffeur, comme Uber ou Lyft . Un rapport de Bruce Schaller, ancien responsable du département des transports de New York City, met en lumière la responsabilité des VTC. « En utilisant des données […] de la ville, Schaller a étudié en détail les trajets effectués par les taxis et véhicules avec chauffeur dans le centre de Manhattan entre 2013 et 2017. » A lire aussi : La révolution annoncée de la mobilité urbaine. (@LesEchos).

#Iran

Manifestations en Iran: des restrictions visent les réseaux sociaux. La situation devient de plus en plus tendue. L’accès en Iran aux réseaux sociaux Telegram et Instagram sur les téléphones portables a été de nouveau restreint dimanche après-midi, après trois jours de manifestations anti-gouvernementales à travers le pays, ont rapporté plusieurs agences de presse iraniennes. « Les hauts responsables chargés de la sécurité ont décidé de bloquer provisoirement Telegram et Instagram », a affirmé le site de la télévision d’Etat citant une « source informée ». Les autorités accusent des groupes « contre-révolutionnaires » basés à l’étranger d’utiliser les réseaux sociaux, en particulier Telegram, pour appeler les gens à manifester et faire usage de cocktails Molotov et d’armes à feu. (@latribune).

01 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 1er janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

xLa plus grande centrale solaire flottante entre en service en Chine. Confrontée à des niveaux de pollution atmosphérique sans précédent, la Chine multiplie les projets destinés à lui permettre de rendre l’air un peu plus respirable. Alors que le pays a du mal à tourner la page du charbon, Pékin vient de mettre en service la plus grande centrale solaire électrique flottante du monde. Inaugurée au début de l’été, elle était jusqu’à maintenant en phase de test pour alimenter la seule ville de Huainan, dans la province de l’Anhui. Elle vient d’être officiellement mise en service le week-end dernier pour alimenter l’ensemble de la province, selon les médias, dont thepaper.cn (souvent présenté comme l’équivalent chinois de l’américain BuzzFeed) et les très officiels « Quotidien du peuple » et agence Chine Nouvelle. (@LesEchos). Légende image : La centrale flottante de la province de l’Anhui doit permettre d’économiser chaque année près de 53.000 tonnes de charbon et de réduire les émissions de dioxydes de carbone de près de 200.000 tonnes. Crédit photo : AFP – China OUT.

#Telephonie

La 5G passe une première étape décisive. ‘arrivée de la 5G ? C’est pour demain. Du moins en théorie puisque le 3GPP (l’organisme international chargé de définir les spécifications techniques des réseaux mobiles) a publié mercredi soir les toutes premières normes concernant ces réseaux du futur. Et ainsi ouvert la voie aux premiers déploiements d’envergure. Concrètement, l’industrie dispose désormais d’un standard pour les technologies radio à utiliser. Les antennes 5G, sensiblement différentes de celles utilisées pour la 4G, décupleront la vitesse de l’Internet mobile. (@LesEchos).

#Television

Le décrochage des jeunes va continuer en 2018, mais moins vite que prévu. Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. Des jeunes qui continuent à déserter la télé, mais moins vite que prévu : c’est le futur que prédit Deloitte au petit écran dans la dernière édition de son rapport Technology, Media and Telecommunications Predictions, qui porte sur les jeunes de 18 à 34 ans aux Etats-Unis, Canada et au Royaume-Uni. Un pari pas trop risqué au vu de l’évolution de leurs usages ces dernières années… (@metamedia).

#Finance

Levées de fonds : le plafond de verre européen de la French Tech. Les start-up de la French Tech n’ont jamais levé autant d’argent qu’en 2017. Pour la première fois, les sommes investies atteindront les 2 milliards d’euros. Actility, qui développe des réseaux à bas débit pour connecter l’Internet des objets, est la jeune pousse tricolore qui a bouclé le tour de table le plus important cette annéed’un montant de 70 millions d’euros. La plate-forme de rendez-vous médicaux en ligne Doctolib et la marketplace de bricolage-jardinage ManoMano ont, quant à elles, levé respectivement 61 et 60 millions d’euros. (@EchosExecutives).

#Internet

Citation de cette semaine est de l’historienne Sophie Wahnich, venue parler de la fin de la neutralité du net dans l’un des journaux de la rédaction de @FranceCulture : « Banaliser le mode capitaliste pour le net, c’est réduire d’une manière extrême un certain nombre de libertés publiques, et d’usages qui ont permis à des petites minorités de pouvoir s’exprimer, de monter en puissance. De pouvoir trouver-là des lieux alternatifs face au trust des médias. Il y a-là quelque chose d’extrêmement grave, qui n’est pas pris en charge par le monde politique supposé se préoccuper des libertés. »

#Gafa

Ce qui attend Google en 2018. Avec le départ du président exécutif Eric Schmidt , une page se tourne chez Alphabet, la maison mère de Google. Sous son impulsion, la firme de Mountain View s’est transformée. Ce qui ne veut pas dire que le géant californien ne fait pas aujourd’hui face à des défis d’une ampleur considérable. Revue de détails des enjeux 2018 du groupe sur le site de @LesEchos. A lire aussi : Eric Schmidt, le président d’Alphabet, la maison mère de Google, quitte ses fonctions  (@LeMondefr).

Apple et le soupçon de l’obsolescence programmée. En avouant avoir bridé la performance de certains de ses smartphones, Apple voit rejaillir les soupçons de pratique généralisée de l’obsolescence programmée. Même si la mise à jour incriminée était censée régler des problèmes de batterie, de nombreux consommateurs y ont vu une manœuvre de la firme à la pomme pour inciter les propriétaires à renouveler des équipements vieux d’à peine deux ou trois ans. L’accusation n’est pas nouvelle. En témoigne cette pétition en ligne lancée par l’association internationale de consommateurs SumOfUs, fin 2016, qui compte près de 340 000 signataires. « Apple sabote ses appareils avec des mises à jour qui ralentissent tous les iPhone et iPad à moins qu’ils ne soient du plus récent modèle, accusent les auteurs de la pétition. Ainsi, frustré de se retrouver avec un appareil aussi lent qu’un escargot, l’utilisateur n’a d’autre choix que d’en acheter un nouveau» (@LeMondefr).

#IntelligenceArtificielle

Hub France IA : la filière de l’intelligence artificielle n’attend pas l’État pour se mobiliser. C’est le grand retour de France IA, l’initiative lancée en janvier dernier par François Hollande et l’ancienne secrétaire d’État au Numérique et à l’Innovation, Axelle Lemaire, et par Thierry Mandon, ancien secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche. L’ancien conseiller Innovation et IA d’Axelle Lemaire, Nathanaël Ackerman, a officiellement lancé, mercredi 20 décembre, le Hub France IA, une association fédérant les acteurs de l’intelligence artificielle en France dont il est le directeur opérationnel. L’objectif du Hub est ni plus ni moins que de créer une « filière française de l’IA », composée de grands groupes, d’ETI, de PME, de startups, d’ONG, d’écoles et universités, d’instituts de recherche, d’associations et de pôles de compétitivité. « Il y a un sentiment d’urgence du monde économique et académique pour fédérer les forces françaises de l’IA. Il faut nous appuyer sur nos forces -tissu industriel, laboratoires, startups- pour rattraper ce qu’il nous manque -les données et leur cadre éthique- et s’affirmer comme un leader mondial. À terme, l’ambition est d’être à l’initiative ou de contribuer à une alliance européenne de l’IA », explique Nathanaël Ackerman. (@latribune).

#Travail

Cinq raisons pour lesquelles le travail ne disparaîtra pas en 2018. Les intelligences artificielles et les robots engendrent des craintes massives des Français pour leur emploi. Le Figaro liste cinq raisons pour lesquelles le monde du travail survivra à 2018. Et les années suivantes. Mon travail va-t-il être subtilisé par un robot? Mes tâches au quotidien vont-elles pouvoir être effectuées par des algorithmes d’ici quelques années? Depuis plusieurs mois, des chiffres et des études alarmistes ne cessent d’être relayées dans les médias et sur les réseaux sociaux. Exemple? L’idée selon laquelle d’ici 20 ans, 47% des emplois existants pourront être remplacés par des intelligences artificielles. Soit presque la moitié. Inquiétant? Peut-être. Selon une autre étude, 85% des métiers du futur – d’ici à 2030 – n’existent pas encore. Vertigineux? Très certainement ! (@Figaro_Economie).

#Taxe

L’Italie adopte une taxe numérique. C’est l’une des dernières mesures qu’adoptera le gouvernement italien avant les élections législatives du printemps prochain. Il a inscrit dans le prochain budget une taxe numérique qui s’appliquera aux entreprises actives dans le commerce des « produits numériques immatériels », comme de la publicité ou des liens commerciaux intégrés dans les pages Internet. Le commerce électronique ne sera pas concerné. Cette mesure entrera en vigueur le 1er janvier 2019 et le ministère des finances assure qu’il précisera d’ici avril prochain les services qui seront imposables.Le gouvernement attend quelque 190 millions d’euros par an de cette taxe à laquelle devront se soumettre les entreprises réalisant plus de 3.000 transactions numériques par an – ce qui devrait épargner les PME/PMI et les jeunes start-up. Le Sénat avait proposé initialement une imposition de 6 %, mais la commission budgétaire de la Chambre des députés l’a ramenée à 3 %. (@LesEchos).

#Art

Peut-on sérieusement investir via Internet ? Vous aimeriez investir dans de la peinture contemporaine, des photographies, des sculptures, des bijoux ou des montres de luxe, mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Vous pouvez désormais accéder 24 h sur 24 d’un clic d’ordinateur ou de smartphone à une large palette d’oeuvres d’art. « Internet a démocratisé l’accès des particuliers aux ventes aux enchères et décomplexé le néophyte qui n’osait pas pousser la porte d’une maison de vente », remarque Delphine Brochand, art wealth manager chez Fin’Art Consulting. Pour l’instant, vous accédez via les plates-formes d’art en ligne surtout à des oeuvres ou des objets de gamme intermédiaire. Selon le rapport 2017 Hiscox, 79 % des acheteurs d’art en ligne dans le monde dépensent moins de 5.000 dollars par oeuvre. Pour tout le réseau Christie’s, le panier moyen, en ligne uniquement, s’établit à 7.709 dollars [6.523 euros]. Alors que chez Christie’s Paris, il y est de 40.000 euros, pour les ventes classiques en salle. (@LesEchos).