La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#IntelligenceArtificielle
L’intelligence artificielle fera-t-elle émerger de nouvelles idées ? Les machines vont-elles finir par surpasser physiquement et intellectuellement les humains ? Grand épouvantail, le perfectionnement de l’intelligence artificielle est l’objet de nombreux fantasmes, renforcés dans l’opinion par les performances d’AlphaGo Zero et Todai, deux programmes d’intelligence artificielle respectivement capables de battre le champion du monde de jeu de Go et d’obtenir de meilleurs résultats que 80 % des candidats au concours d’entrée à l’université de Tokyo. L’intelligence artificielle va-t-elle désenchanter ou bien réenchanter le monde, et en particulier le champ des idées ? (@franceculture). Légende image : Des robots à la « Beijing International Consumer electronics Expo », à Pékin, le 07/08/17.• Crédits : Zhang Peng/LightRocket- Getty.
Serons-nous un jour remplacés par des intelligences artificielles ? En France, d’ici à 2025, trois millions d’emplois pourraient disparaître à cause des intelligences artificielles. C’est ce qu’avance une étude du cabinet Roland Berger publiée en 2014. Et les métiers engendrés en retour par l’essor du secteur robotique ne compenseront pas ces destructions d’emplois. Le plus préoccupant, c’est que les menaces de cette mutation ne se limitent pas aux métiers simples et répétitifs. Avec les progrès en matière de programmation, les robots sont capables de faire des tâches de plus en plus complexes. Les médecins, les hommes d’affaires, les avocats, même les artistes sont concernés. Jusqu’où peuvent aller les intelligences artificielles ? Quels sont les risques pour l’équilibre économique ? Cette vidéo est l’une de celles diffusées lors de nos conférences et ateliers O21/S’orienter au 21e siècle, organisés les 19 et 20 janvier à Lille, puis à Nantes, à Cenon (Bordeaux) et à Paris. (@LeMondefr). A lire aussi : Peut-on faire confiance à l’intelligence artificielle ? (@CNRS).
Qui est Jérôme Pesenti, le nouveau « frenchie » de Facebook ? Jérôme Pesenti le dit lui-même, il vient du monde académique. « J’ai fait une thèse de maths… Et à la fin de ma thèse, je me suis rendu compte qu’il n’y aurait que quatre ou cinq personnes à la lire », racontait-il en préambule d’une conférence en 2015. Désireux de donner « un peu plus d’impact » à son travail, il a franchi la barrière et monté sa propre start-up. Près de vingt ans plus tard, le scientifique vient d’être catapulté vice-président de la division Intelligence Artificielle (IA) de Facebook. Plutôt satisfaisant en terme « d’impact ». Jérôme Pesenti va superviser les opérations de R & D en matière d’IA au sein de la firme californienne. Plus précisément, il sera en charge de FAIR, le laboratoire d’intelligence artificielle du réseau social, et de AML, le projet tourné vers le machine learning. (@LesEchos).
Davos. L’intelligence artificielle déclenche une course aux compétences. Lors du Forum économique mondial de Davos (Suisse), la question de l’intelligence artificielle a été abordée. Pour les patrons présents, seule la formation peut éviter des pertes massives d’emploi. Le patron d’Adecco s’est pourtant dit « optimiste » quant aux possibilités qu’ouvre l’intelligence artificielle, qui va créer de nouveaux métiers. Le principal défi est de synchroniser l’arrivée de nouvelles technologies et les compétences dont vont avoir besoin les entreprises, a-t-il insisté.(@ouestfrance).
« Avant d’être le futur, l’intelligence artificielle est d’abord le présent ». « Les Français ont très bien compris les bénéfices qu’ils peuvent tirer de l’intelligence artificielle en termes de simplification de la vie quotidienne », affirme Julie Gaillot, codirectrice du pôle « Society » de l’institut CSA, en dévoilant les résultats du sondage réalisé pour Libération et France Inter en ouverture du deuxième débat de la soirée (1). Et pour cause : 94% des Français ont déjà entendu parler de ces technologies. Pour l’écrasante majorité d’entre eux (80%), le domaine est d’ailleurs une révolution, au même titre qu’internet. « L’IA est déjà dans nos vies », confirme Jean-Gabriel Ganascia, chercheur en intelligence artificielle et président du comité d’éthique du Cnrs. Elle l’est « ne serait-ce que parce que le web, que nous utilisons tous les jours, est le couplage des réseaux de télécommunication et de l’hypertexte, un modèle conçu avec des techniques d’intelligence artificielle », rappelle le scientifique. (@libe).
#Robotique
Nord : les pompiers testent Colossus, un robot-soldat du feu. Le futur collègue des pompiers du Nord, c’est peut-être ce robotnommé Colossus en démonstration cette semaine à Seclin. Un engin roulant de 500 kg piloté à distance par les sapeurs, capable d’approcher les zones incendiées où la température atteint parfois 600 à 800 degrés. Après 5 ans de recherche et 3 prototypes développés, ce robot est un petit bijou de technologie. Équipé d’une lance à eau, Colossus peut donc approcher et traiter des zones difficiles d’accès durant plusieurs heures, et ainsi éviter des drames comme celui de l’incendie d’Estrée-Blanche qui avait tué au début du mois deux adolescents, mais aussi deux pompiers volontaires. (@F3nord).
Fabio, le premier robot-employé d’un supermarché britannique s’est fait virer ! Le premier assistant robotique destiné à l’accueil des clients d’un supermarché d’Edimbourg a été « renvoyé » après seulement quelques jours de service. Comme pour un humain, sa période d’essai n’a pas été validée ! La raison ? Il effrayait les clients au lieu de les aider ! Si l’idée de départ était d’accueillir les clients avec un petit mot gentil tout en les guidant à travers le magasin, l’expérience s’est vite transformée en fiasco. En effet, entre indications erronées ou inutiles et distribution d’échantillons oppressante, voire effrayante, celui qui avait été surnommé « Fabio le Robot » n’aura pas su remplacer l’humain ! (@FrancetvInfo).
#Ville
Et si les centres-villes s’inspiraient des centres commerciaux ? Par Jean-Sylvain Camus, consultant indépendant en immobilier commercial. La fin de l’année 2017 a vu le resurgissent de la question des centres-villes commerçants, notamment dans les villes petites ou moyennes. Le débat a connu cette fois une ampleur inhabituelle, forçant le gouvernement à annoncer un plan d’action pour le début 2018. Ce débat sur la situation du commerce de centre-ville a rapidement tourné à la mise en accusation des centres commerciaux qui seraient la cause unique et dernière de la mort des commerçants indépendants. Au-delà de l’opposition entre petit et grand commerce, et puisqu’il y a urgence à sauver le centre-ville, ne vaudrait-il pas mieux pour ce dernier s’inspirer des méthodes de développement et de gestion propres aux centres commerciaux ? A lire la suite sur le site @LesEchos.
#Transport
Trois innovations françaises qui vont réinventer l’automobile : l’IA, l’hydrogène, les systèmes antipollution L’intelligence artificielle pour la voiture autonome, les moteurs à hydrogène pour la propreté et la performance, les équipements pour réduire les émissions de polluants : les paris des équipementiers. (@latribune).
#Television
Les 15-24 ans ne passent plus que la moitié de leur temps vidéo à regarder la télévision linéaire. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Media Lab et prospective. Si la durée d’écoute de la télévision reste importante, les nouveaux usages ne sont plus insignifiants selon le dernier bilan de Médiamétrie « L’année TV 2017 » : montée en puissance du replay (cf. notre billet sur le rapport d’Eurodata) grâce auquel 20% des Français regardent la TV sans avoir de téléviseurs, émergence de l’OTT qui a progressé de 40% en un an et de la SVOD qui séduit désormais 20% des Français. Les usages des jeunes quant à eux, continuent de se différencier de ceux de leurs ainés et ne passent plus que la moitié de leur temps vidéo à regarder la TV linéaire. Lire la suite sur le site @metamedia
#MediaSocial
Changement d’algorithme sur Facebook : moins de contenus « médias », plus de recettes publicitaires. Par Tom Felle, maître de conférences en journalisme à l’Université de Londres. « Chers amis, ce n’est pas nous, c’est vous. Le problème vient de vous. Vous avez cessé de partager tous les détails intimes de votre vie et nous ne pouvons plus vous monétiser comme nous le souhaitons. C’est pourquoi nous avons décidé de changer notre mode de relation. Nous voulons vous convaincre de partager plus, afin de vous montrer plus de publicités. » Ceci n’est évidemment pas une citation exacte de Mark Zuckerberg, mais une traduction approximative de ce que signifient vraiment ses derniers propos. Dans une déclaration publiée le 12 janvier, le fondateur de la société a en effet annoncé de nouveaux changements sur le fil d’actualités de sa plateforme, qui donnera désormais la priorité aux messages des amis et de la famille plutôt qu’au contenu posté par les organes de presse et les entreprises. Lire la suite sur le site @FR_Conversation.