25 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 25 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transhumanisme

xLégende image. Zhong Zhong et Hua Hua dans une couveuse, à l’Académie des sciences chinois, à Shanghai (Chine), le 22 janvier 2018. Des chercheurs en Chine sont parvenus à faire naître pour la première fois des primates génétiquement identiques par la même technique de clonage utilisée il y a plus de vingt ans pour la célèbre brebis Dolly, premier mammifère cloné. Photo AFP. (@franceinfo).

#Ville

Ville du futur : un retour à la terre ultra high-tech. Cet article est publié dans le cadre de La Nuit des Idées, organisée par Universciences, le jeudi 25 janvier 2018 à la Cité des sciences et de l’industrie. Aujourd’hui le débat sur nos futurs est écartelé entre un mouvement écologico-radical, low-techs, « décroissant », et une idéologie du progrès high-tech. L’un est suspecté de nous renvoyer à l’âge de pierre et l’autre à réduire à terme l’homme à un nouvel esclavage. Ainsi, comme au XIXe siècle, s’affrontent un nouveau romantisme et une nouvelle rationalité. L’Atelier international expérimental pour la cité bionumérique et le Laboratoire expérimental de la Cité des sciences et de l’industrie, réunissent les avant-gardes scientifiques, techniques et créatives low-tech et high-tech. Ils les mettent en synergie pour proposer de nouveaux cadres de vie. Lire la suite sur le site @FR_Conversation.

Comment se réinvente ? Lumière sur la ville de demain. Chaque soir à la nuit tombée nos rues s’allument, presque aussi naturellement que le soleil se lève… Pourtant l’éclairage public est l’un des services collectifs les plus sensibles pour les municipalités, tant il influe sur l’image, l’attractivité, la sécurité et les économies de la cité. Moderniser en profondeur notre façon de nous éclairer, c’est mettre en lumière la ville du futur : à la fois intelligente, connectée et respectueuse de l’environnement. Une expertise maîtrisée par Derichebourg, qui invente au quotidien l’urbanisme de demain. (@europe1).

L’IoT pour prévenir les épisodes neigeux qui paralysent les métropoles ? Si la neige fait la joie des stations de ski, elle devient très vite un cauchemar pour les grandes métropoles, où elle est plutôt synonyme de voitures bloquées et de paralysie économique, comme l’attestent les derniers épisodes neigeux de décembre 2017, notamment à Lyon. Même si les villes ont à leur disposition un ensemble de dispositifs de maintien et de rétablissement des conditions de circulation (communément appelé « Viabilité Hivernale (1) »), cela n’est pas suffisant. Pour fonctionner, ces dispositifs se basent principalement sur des informations issues de modèles de surveillance météorologiques couplés à un ensemble de scénarios de prévisions. Des systèmes de modélisation et de prévision qui par nature ne sont pas assez localisés et n’exploitent pas suffisamment les données d’observation pour être utilisés de manière efficace. (@LesEchos).

#Travail

Télétravail: le « oui, mais » des salariés. La pratique du télétravail gagne du terrain et pourrait s’amplifier avec l’entrée en vigueur des ordonnances qui simplifient son recours. Aujourd’hui, environ 25% des salariés français pratiquent le télétravail, mais seulement 6% l’ont contractualisé avec leur employeur, selon une étude de Malakoff Médéric (assurance santé et prévoyance) parue le 23 janvier. Sur ces 25%, près de 6 sur 10 en sont très satisfaits. (@Lentreprise).

#IntelligenceArtificielle

Cette année, Microsoft va inaugurer une école sur l’Intelligence Artificielle dans son Campus d’Issy-les-Moulineaux une école Intelligence Artificielle. L’idée est d’accompagner « des publics éloignés de l’emploi vers des métiers d’avenir » et ce « avec une attention particulière à l’égard des femmes ». « Nous sommes convaincus que l’Intelligence Artificielle représente un potentiel d’emplois significatif », explique Carlo Purassanta. « Nous voulons former les nouveaux techniciens de l’IA, qui feront concrètement les technologies de demain ».

Une plateforme pour passer à l’action ensemble. On devrait en savoir plus dans les prochaines semaines sur la stratégie du gouvernement en matière d’intelligence artificielle avec la remise du rapport commandé sur le sujet par le Premier ministre au mathématicien et député Cédric Villani. Mais les entreprises, start-up, écoles, universités ou instituts de recherche ont commencé à s’organiser dans une instance commune, à l’image de ce qui existe dans d’autres pays européens comme la Suisse avec l’association Swiss Cognitive. Le « Hub France IA », une structure permanente lancée le 20 décembre fédérant les acteurs de l’intelligence artificielle, réunit une centaine de membres fondateurs. Cette association loi 1901 entend « passer à l’action » en rassemblant l’écosystème très éparpillé travaillant sur le domaine en France. (@libe).

2028, les robots font valser le CAC. Un système boursier totalement dominé par l’intelligence artificielle : «Libération» imagine une uchronie dans une économie automatisée. Fiction ? Aujourd’hui 60 % des transactions financières sont déjà du ressort de machines capables d’accomplir des milliers d’opérations en une seconde. Les «robo-advisors» des plus grandes banques centrales avaient pourtant été formels… De la voix suave et impersonnelle qui caractérise ces machines conseillères, leur avis se concluait par ces mots : «A moins de mettre en conformité leur politique économique, les quatre pays qui en ont décidé autrement prennent donc le risque de subir une grave crise financière.» Les mises en garde n’y auront donc rien changé. «La bande des quatre», comme on les nomme désormais, a décidé de passer outre pour mettre en œuvre une nouvelle politique économique. Et qu’importe si celle-ci a été jugée risquée pour le maintien de l’équilibre financier et commercial mondial par les neurones artificiels des robo-advisors de dernière génération. Lire la suite sur le site de @libe.

#Robotique

Que sait réellement faire Sophia, le robot dont l’intelligence est contestée ? « Des foutaises », « une escroquerie » : c’est en ces termes que Yann LeCun, responsable de la recherche en intelligence artificielle (IA) chez Facebook, a qualifié, début janvier, Sophia. Développé par l’entreprise Hanson Robotics, sise à Hongkong, c’est l’un des robots les plus médiatiques de ces dernières années : il écume les plateaux de télévision (comme celui, aux Etats-Unis, du célèbre Jimmy Fallon, en avril 2017) et s’invite dans les événements les plus prestigieux – il était au Consumer Electronic Show (CES), le grand Salon de l’électronique qui s’est tenu à Las Vegas (Nevada) du 9 au 12 janvier. Mais ce n’est pas tout : en octobre, Sophia s’est exprimée devant les Nations unies (ONU) et a même obtenu, dans la foulée, la citoyenneté saoudienne, provoquant une polémique au passage (@Pixelsfr).

#Cryptomonnaie

La SEC siffle la fin de la récré pour les valeurs « bitcoin ». Fini de rigoler pour les valeurs « bitcoin ». Après des mois de marketing agressif et de flambée sur les marchés, la Security and Exchange Commission (SEC) a décidé d’agir. Le gendarme boursier américain a rappelé à l’ordre, lundi, les sociétés cotées qui ont changé leur nom ou investi dans le secteur de la blockchain pour simplement booster leur valorisation. En quelques mois, des dizaines de petites capitalisations, souvent peu connues, se sont mises sur le créneau du bitcoin et ont annoncé des projets en pagaille pour surfer sur la vague des cryptomonnaies. Avec plus ou moins de succès. Mais dans la plupart des cas, le pari s’est révélé gagnant entre novembre et janvier. Si toutes n’ont pas gagné le jackpot, certaines sociétés ont touché les sommets, progressant de 200 %, 300 %, voire 700 %, comme la société Longfin Corp, qui a progressé de 756 % entre novembre et janvier. La start-up s’est offert un nirvana boursier en décembre en annonçant le rachat de Zibbu.com, une petite société spécialisée dans la blockchain. (@LesEchos).

BitConnect, la blockchain de Ponzi : enquête sur une escroquerie à l’heure des influenceurs. BitConnect était une obscure plateforme qui promettait l’impossible : une rente fixe grâce aux crypto-monnaies. Aujourd’hui, la chaîne de Ponzi du système BitConnect se dévoile, laissant des gagnants, et de nombreux perdants. « Il ne me reste plus rien. J’ai mis tout ce que j’avais dessus, car je leur faisais confiance. Littéralement, toutes les économies de ma famille sont en BCC parce qu’un ami m’a dit que le risque en valait la peine. Êtes-vous en train de me dire que j’ai tout perdu ? 80 000 $ ont disparu ? Je suis tellement en colère. Ma femme ne sait rien encore, elle arrive à la maison bientôt. Qu’est-ce que je suis censé lui dire ? » (@Numerama).