29 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 29 janvier 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

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Comment Hongkong se transforme en ville-éponge. La cité portuaire est l’une des plus menacées par le réchauffement climatique. Mais elle a adopté une série de mesures innovantes pour se protéger des inondations et de la montée des eaux. Pour contrer les effets de la hausse des températures, Hongkong a en revanche encore du chemin à accomplir. «La plupart des nouveaux bâtiments sont composés de ciment et complètement dépourvus d’isolation, note Paul Harris. Ils possèdent en outre de larges surfaces vitrées.» Ils se transforment donc rapidement en prisons de verre surchauffées. (@letemps). A lire aussi : La Chine a lancé en 2014 un projet de « villes-éponges» pour faire face aux inondations  avec le lancement du programme « Sponge Cities »: ou comment repenser l’intégration des pluies à la gestion globale de l’eau   (@LeHuffPost).

Une maison « Formidable » capable de résister aux inondations Réalisée par le cabinet d’architecte anglais Baca Architects, la plus grande maison amphibie d’Europe se situe sur la rive nord de la Tamise, dans une zone désignée inondable, dans le Buckinghamshire en Angleterre. La volonté des architectes : être en harmonie avec l’environnement. Pari réussi avec la maison « Formosa » (« formidable » en français) qui peut s’élever jusqu’à 2,7 mètres au-dessus du sol pour faire face à la montée des eaux du fleuve. « Dès le début de la conception, nous avons travaillé avec l’agence de l’environnement pour déterminer le modèle de construction le plus approprié pour atténuer le risque d’inondation sur le site. L’idée était d’offrir un logement « coffre-fort » où il est agréable de vivre mais aussi un endroit défiant les enjeux environnementaux du 21ème siècle », explique Richard Coutts, directeur de Baca Architects. (@WeDemain). A lire aussi : Lutte contre les inondations : des maisons amphibies ou des trottoirs éponges (@europe1) et Ces maisons amphibies du monde entier qui résistent aux inondations  (@Le_Figaro_Immo).

Angers veut écrire l’avenir de la ville avec les citoyens. Christophe Béchu, maire de la commune d’Angers, explique lors de voeux 2018 : « Écrivons ensemble l’avenir de notre ville ». Et de poursuivre : « écrire notre avenir ensemble c’est renforcer tout d’abord le rôle et le travail des Conseils de Quartier et les Conseils Citoyens, lesquels seront fusionnés pour d’avantage d’efficacité et de cohérence. C’est aussi inviter les citoyens à proposer des aménagements des espaces publics, participer à une réserve citoyenne tout en développant pour les plus fragiles un comptoir citoyen ». Trois initiatives importantes ont été lancées dans ce sens avec la mise en place d’une « réserve citoyenne », d’un « comptoir citoyen » et d’un « budget participatif ». (@villeintelmag).

Simplifier la vie des citoyens est l’objectif de l’application Simply City, une application développée par la société Engie pour la ville de Noumea. Thierry Roussel, co-fondateur explique à @franceinfo : « Notre application permet aux citoyens de s’abonner aux types d’informations qui les intéressent vraiment. Par exemple : uniquement les concerts de musique classique ou les magasins de bijoux. L’abonné ne reçoit alors que les notifications concernant ses centres d’intérêt. Cela évite d’être noyé par les informations inutiles. »

#Transport

Philippe Dewost, directeur de Leonard : « La voiture autonome est une révolution dans l’usage des transports ». Philippe Dewost, directeur de Leonard, la plate-forme de prospective et d’innovation du groupe Vinci, explique : « La transition vers le véhicule autonome est déjà engagée. Les constructeurs les plus avancés annoncent la commercialisation des premiers modèles en 2021. Il faudra quelques années encore avant que ces fonctionnalités ne se banalisent. Mais l’autonomie partielle est déjà là, sous la forme de systèmes d’assistance à la conduite déjà répandus sur les modèles haut de gamme. Cette transition vers l’autonomie et vers un chauffeur devenu passager annonce de grandes transformations dans les usages, l’organisation et l’économie de nos transports individuels et collectifs, ainsi que dans l’organisation de nos routes et de nos villes. » (@ladepechedumidi).

#Data

Une application de jogging menace la sécurité des bases militaires. Des milliers de militaires utilisent Strava pour analyser leurs séances de jogging. Problème : certains laissent fuiter sur Internet le détail de leur parcours, relevé par leur bracelet GPS ou leur smartphone, des informations qui posent un problème de sécurité. Strava, une application d’analyses de la performance sportive, a dressé une carte mondiale qui agrège les séances de jogging de ses millions d’utilisateurs. Cette dernière a été publiée en septembre, mais ce n’est qu’à partir samedi 27 janvier que plusieurs observateurs ont remarqué des zones d’activités inhabituelles, sur des bases américaines en Irak (Taji, Qayyarah, Speicher, et Al-Asad) mais aussi sur une position française au Niger (Madama). (@Pixelsfr). A lire aussi : Une application de fitness dévoile par mégarde la localisation de bases militaires secrètes (@Sciences_Avenir).

#Publicite

Le duopole Google-Facebook conforte sa domination dans la publicité en ligne. Le marché français de la publicité en ligne se porte très bien, à en croire le 19e Observatoire de l’e-pub SRI-PWC-Udecam. En un an, les dépenses des annonceurs ont augmenté de 12 %, pour atteindre les 4 milliards d’euros. « Il s’agit de la plus grosse croissance depuis quatre ans », note Matthieu Aubusson, associé chez PwC. Le digital conforte ainsi sa première place (34 % de part de marché) dans les investissements publicitaires devant la télévision (27 %) et la presse papier (17,8 %). L’an passé, l’Observatoire de l’e-pub avait tiré la sonnette d’alarme quant à la position hégémonique de Facebook et Google sur le marché français. Un an plus tard, la situation n’est guère plus réjouissante. En cumul, les moteurs de recherche (comprendre Google) et les réseaux sociaux (avec en large tête Facebook) ont capté 78 % des dépenses publicitaires en ligne. En 2016, cette part était de 76 %. Le constat est encore plus alarmant si l’on isole le mobile: Google et Facebook y pèsent 90 % du marché publicitaire, une tendance stable par rapport à 2016. (@Figaro_Economie).

#JeuVideo

Le monde de l’e-sport tente se projeter en 2027. Comment imaginer le futur, quand l’année 2017 à elle seule a déjà dépassé et remis en question tout ce que les professionnels des compétitions de jeu vidéo croyaient savoir ? C’est l’exercice périlleux auquel se sont livrés des experts du secteur, vendredi 24 janvier à l’hôtel de ville de Paris, lors du second Dojo e-sport, une journée de conférences sur ce monde en pleine ébullition. En 1997 naissait la Cyber Professionnal League, ou CPL, ancêtre de toutes les ligues de jeu vidéo actuelles. Trente ans plus tard, à quoi pourrait bien ressembler le secteur, s’étaient demandé les organisateurs ? « Si nous savons une chose, c’est que l’e-sport bouge, bouge incroyablement vite », a relevé avec prudence Jonas Ferry, présentateur et animateur, lui-même ancien joueur. « C’est dur de prévoir ce que ce sera l’e-sport dans dix ans, alors qu’en ce moment, en un jour on fait plus de progrès qu’en cent ans », convient Benoît Pagotto, directeur marketing de l’équipe européenne Fnatic. De fait, entre hausse spectaculaire des dotations, arrivée de nouveaux sponsors venus de la société civile, irruption en nombre des clubs sportifs, nouveaux jeux phénomènes, comme PUBG et Fortnite, multiples fédérations nationales qui se forment, et vifs débats sur les Jeux olympiques, les douze derniers mois ont été particulièrement intenses pour l’e-sport. « 2017 était une année faste, peut-être la plus prolifique jamais vue », résume Olivier Morin, présentateur du Canal eSports Club, sur Canal Plus, et organisateur des journées. (@Pixelsfr).

Le sport saisi par la fièvre numérique. « L’économie du sport est une économie à part entière. Mais elle est aussi une économie entièrement à part. » L’économiste Nathalie Sonnac, l’une des six conseillers du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), étudie minutieusement l’évolution des droits sportifs télévisuels. Un marché de 1,45 milliard d’euros en France, mais un fonctionnement économique très peu conventionnel, parfois irrationnel et déstabilisant pour les clubs et fédérations. « L’économie du sport est fondée sur des monopoles, c’est la seule économie de ce type, rappelle l’économiste François Lévêque. Les possesseurs de droits n’ont qu’un seul souci : tirer de leurs monopoles la plus forte rente possible avec des systèmes d’enchères de plus en plus efficaces. Le candidat, lui, doit miser en fonction du profit qu’il espère. C’est étrange et risqué puisqu’on mise ante tout le profit espéré ex post. » (@LeMondefr).

#IntelligenceArtificielle

« L’IA, c’est avant tout le présent ». « L’IA pour nous débarrasser de toutes les tâches quotidiennes chez nous, c’est pour quand ? » Cette question, lancée sur le ton de la boutade par une spectatrice du forum Libération organisé le 24 janvier au studio 104 de Radio France en partenariat avec France Inter, a suscité les rires. Mais si les massifs robots ménagers tels que les imaginait la SF dans les années 50 n’ont pas vu le jour, on n’en est peut-être pas loin… Car l’intelligence artificielle concerne désormais des pans entiers de nos modes de vie. C’est ce qu’a rappelé Cédric Villani, mathématicien et député LREM, chargé de remettre au gouvernement un rapport sur la question d’ici la fin du mois : « Notre feuille de route est très large. On doit s’intéresser au secteur industriel, au rapport entre IA et éducation, à la question de l’emploi, de l’environnement, de l’éthique… » (@libe).

#CES2018

Le rapport d’Olivier Ezratty, expert FrenchWeb. « Voici mon nouveau Rapport du CES de Las Vegas 2018, utilisant le prétexte de ce salon gigantesque pour vous proposer un point complet une fois par an des technologies et solutions destinées au grand public, top to bottom, des composants électroniques aux grands mouvements sismiques du marché. C’est aussi le jour de la plus forte baisse de productivité de toute la French Tech! Elle va commencer par affecter les centaines d’exposants français du CES qui se demandent à quelle sauce ils sont mangés dans le Rapport. Heureusement, il y a plus de lecteurs que cela! Le Rapport CES 2017 a été téléchargé 26 168 fois à ce jour sur mon site. » Vous pouvez téléchargez le rapport ! (@frenchweb).