12 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 12 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#WebSummit2017

xSous les paillettes, peu de surprises. Par Frédéric Lecoin, France Télévisions, Direction de l’Innovation | Relations avec les start-ups. Beaucoup de marketing, d’annonces de com, de buzzwords employés à tort et à travers : la deuxième édition du WebSummit qui s’est tenu cette semaine à Lisbonne n’a pas évité les écueils propres aux grands rassemblements du secteur tech et innovation. Mais derrière le strass et les paillettes, ce genre d’événements reste l’occasion de prendre le pouls de l’industrie, de ses grandes tendances et de ses défis pour les années à venir. À lire la suite sur le site @metamedia.

#Ville

Une start-up française à la conquête du marché américain des smart cities. Cela ressemble à une fable moderne, celle de la start-up française qui s’attaque à l’ambitieux marché américain de la smart city. L’entreprise parisienne OpenDataSoft, spécialisée dans la transformation des données numériques, notamment pour les collectivités locales, vient de lancer une campagne d’envergure auprès de 500 villes américaines réparties sur le territoire des Etats-Unis. L’opération ne manque pas d’audace. À chacune des 500 municipalités, l’entreprise propose un portail Web unique qui recense l’ensemble des données numériques anonymisées concernant la ville, disponibles en open data sur des sites nationaux. On y trouve des jeux de données démographiques, comme le nombre d’habitants, l’âge moyen ou le nombre d’enfants par famille, mais aussi des informations relatives à la qualité de l’air, la localisation des écoles ou le prix moyen de vente des logements. (@lemondefr).

#Commerce

En Chine, le « jour des célibataires » déclenche un nouveau record de ventes. Passé minuit, la musique s’arrête dans la Mercedes Arena de Shanghaï, choisie par Alibaba pour accueillir son gala du « jour des célibataires », grande fête prétexte aux soldes les plus fous. Sur l’écran géant qui trône au milieu de la scène, le décompte commence : les millions s’accumulent à une vitesse hypnotique… le milliard d’euros est atteint en deux minutes. Ce sont les ventes enregistrées par les plates-formes d’Alibaba, principalement Tmall (d’entreprises à clients) et Taobao (de particuliers à particuliers). En 2016, la fête des célibataires – représentés symboliquement par les quatre « 1 » du 11 novembre : 11.11 –, les ventes sur les plates-formes du leader chinois du commerce en ligne avaient atteint l’équivalent de 16,38 milliards d’euros en vingt-quatre heures. Record battu dès la mi-journée ce samedi. (@LeMondefr). A lire aussi : La recette d’Alibaba pour réussir à vendre 25 milliards de dollars de produits en 24h @Challenges) et Commerce en ligne : en Chine, le géant Alibaba rafle la mise @franceinfo).

#Entreprise

Comment la société Doptim veut venir en aide aux généalogistes amateurs. Remonter le temps pour mieux comprendre son présent. En quête de leurs racines, les Français sont de plus en plus nombreux à se passionner pour la généalogie. Selon un récent sondage, 70 % d’entre eux se déclaraient intéressés par le sujet. Depuis quelques années, Internet a révolutionné et simplifié la généalogie avec la numérisation et la mise en ligne de millions de documents d’archives extraits des registres paroissiaux et d’état civil. Si la matière ne manque pas, il n’est pas toujours simple en revanche de s’y retrouver parmi cette profusion d’images et de manuscrits. Toujours selon ce même sondage, 98 % des Français estimaient ainsi que la généalogie prenait beaucoup de temps et 86 % que c’était compliqué. Pour lever ces freins et faire gagner du temps aux généalogistes amateurs, la start-up rennaise Doptim vient de développer un logiciel baptisé Geneafinder. (@20minutes).

#Information

2027 : comment les géants américains et chinois contrôleront l’info. La futurologue Amy Webb lit dans les data et ce n’est pas gai. Elle alerte les médias : la prochaine révolution techno est là. Et si vous ne la voyez pas… vous mourrez. Ça marche aussi pour les autres ! Interview. Elle vit, pense et ne se projette qu’en chiffres. Amy Webb, journaliste et fondatrice du Future Today Institute, se définit comme une futurologue quantitative et passe la majeure partie de son temps à aider dirigeants et organisations à se préparer à la complexité des enjeux qui les attendent. En octobre dernier, l’experte en tendances technos médias présentait la 10ème édition de sa keynote annuelle « Tech Trends » et partageait son effroi concernant l’impact de la prochaine révolution technologique sur les médias et le journalisme. « J’ai peur. Plus encore de l’avenir du journalisme que de l’arsenal nucléaire nord-coréen. Car nous sommes entrés cette année dans une nouvelle ère technologique, celle de l’intelligence artificielle, qui va fondamentalement transformer le journalisme et donner tout le contrôle de la distribution de l’information à une poignée de géants du web américains et chinois. » – Amy Webb. (@LADN_EU).

#LiensVagabonds

Nouveau design, nouvelles fonctionnalités, les plateformes se refont une beauté. À retenir cette semaine : – Attention à Big Brother au bureau ; – Comment Facebook retrace toutes vos rencontres ; – Et si c’était finalement possible de regarder (un peu) sous le capot des algorithmes ? ; – Google tente de valider les sources d’infos ; – IBM propose désormais de l’informatique quantique sur le cloud. (@Metamedia).

#Media

Assistants personnels : le nouveau défi des médias d’information. Leur modèle économique est attaqué, ils ont d’autres priorités et, pourtant, ils ont la quasi-certitude que les assistants personnels mus par la voix et l’intelligence artificielle sont une nouvelle interface avec leurs lecteurs ou auditeurs qui va s’imposer dans les cinq ans à venir. C’est ainsi que l’on pourrait résumer l’état d’esprit des médias d’information quelques mois après l’arrivée de Google Home dans l’Hexagone. En attendant que débarquent en France l’Echo d’Amazon (qui devrait peser cette année les deux tiers du marché mondial avec 16 millions d’unités, contre 5 millions pour Google Home, selon Strategy Analytics) ou le HomePod d’Apple, les médias reçoivent donc des start-up, font des expériences et des plans sur la comète : les gens dans leur cuisine ou dans leur voiture (ou même sur leur smartphone,  si la commande par la voix, qui existe déjà, devient un réflexe) vont-ils vaincre la réticence à parler à une machine pour dire « Google, trouve-moi telle ou telle chose » ? (@LesEchos).

#Television

BuzzFeed fait de la télé-réalité sur Facebook. La plateforme va lancer RelationShipped, une émission de télé-réalité en crowdsourcing qui propose aux internautes d’en choisir les candidats. Le pitch de relationShipped est simple : le protagoniste central de l’émission sera célibataire et devra trouver son âme sœur parmi une dizaine de candidates. À vous de choisir lequel aura la chance de tenter l’aventure ! Le 9 novembre, les profils de cinq hommes seront soumis à la communauté Facebook de BuzzFeed, laquelle aura une journée pour élire la personne qui évoluera au centre de ce nouveau show exclusivement hébergé sur Facebook Watch. A lire aussi : Facebook Watch dévoile une série pour les millennials (@LADN_EU).

#MediaSocial

Sean Parker, l’ancien président de Facebook, balance sur les dangers du réseau social. Lors d’un événement organisé par le média Axios au National Constitution Center de Philadelphie, le 8 novembre, Sean Parker n’a pas épargné Facebook. En effet, l’ancien président du réseau social, qui possède encore des parts dans l’entreprise, s’est lâché dans une interview retranscrite par le site d’informations tech. Bonne ambiance. « L’exploitation de la vulnérabilité de l’humain et sa psychologie », voilà comment Sean Parker décrit le mode de fonctionnement de son ancienne entreprise. Les gens qui ont imaginé ce produit « font croire aux gens qu’ils ont une liberté de choix, alors même que les choix qui leur sont proposés font qu’ils gagneront quoi qu’il arrive », explique celui qui était incarné par Justin Timberlake dans « The social network ». « Le truc qui motive les gens qui ont créé ces réseaux c’est : Comment consommer le maximum de votre temps et vos capacités d’attention ? » (@MashableFR). À lire aussi : Facebook a été conçu pour exploiter les faiblesses des gens, d’après son ancien président (LeHuffPost) et Ces figures de la Silicon Valley alertent sur « l’économie de l’attention » (@20minutes).

#JeuVideo

Nazisme, torture… : le marketing du jeu vidéo va-t-il trop loin ? La femme est à terre, deux hommes la maintiennent de tout leur poids au sol, bras écartelés. L’un des deux assaillants brandit un marteau. La caméra ne tremble pas. Plein champ, le maillet s’abat violemment sur l’avant-bras de la victime dans un bruit d’os brisés et de cris. Aucune justification. Aucun contexte. Aucun avertissement. Juste une scène de torture diffusée en plein milieu d’une conférence suivie par des millions de joueurs adultes comme adolescents. En communication, on appelle ce genre de recours les « shock values ». Le côté choc, pour attirer l’attention des spectateurs à grand renfort de violence ou de provocation. Et, en l’espace d’une semaine, c’est à une surenchère gratuite et souvent embarrassante qu’ont assisté joueurs et observateurs surant la Paris Games Week, du 1er au 5 novembre, et au moment où sortent la plupart des jeux de fin d’année. (@Pixelsfr).

#Quantique

Cinq domaines qui vont être révolutionnés par l’ordinateur quantique. La course vers la maîtrise de la computation quantique fait rage. Et pour cause, la miniaturisation des processeurs classiques va bientôt buter sur la frontière de la taille de l’atome. Une fois atteinte, il nous serait impossible de raisonner à partir du circuit ouvert/fermé (0/1), qui fonde la base de toute l’informatique traditionnelle. C’est là que l’ordinateur quantique entre en jeu : avec une nouvelle manière d’organiser la donnée, autour de ce que l’on appelle les qbits, il permet de dépasser ce monde binaire, chaque qbit pouvant contenir plusieurs valeurs. L’une des particularités les plus prisée de l’informatique quantique tient à sa capacité à traiter des données en un temps record. Si cette avancée restera sans doute hors de portée des particuliers pendant encore de nombreuses années, elle est néanmoins en voie de transformer radicalement plusieurs secteurs. (@usbeketrica).

11 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 11 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transhumanisme

Le transhumanisme veut rendre l’humanité immortelle, mais est-ce une bonne idée ? Pour le transhumanisme, courant de pensée qui estime que nous détenons déjà des moyens technologiques pour augmenter l’homme aussi bien physiquement que moralement, il appartient à l’humanité d’améliorer son existence en développant ces outils. « En réalité, si dans plusieurs dizaines d’années, aucun changement significatif en terme de réduction de la douleur n’est observé, ce ne sera pas parce que l’humanité n’en est pas capable mais parce qu’elle a choisi de ne pas essayer », estime David Pearce, philosophe britannique transhumaniste que Mashable FR a rencontré à l’occasion de Transvision, un colloque international qui réunit à Bruxelles des penseurs transhumanistes du monde entier, du 9 au 11 novembre. (@MashableFR). Crédit photo : Digitalvision / Getty Images. A lire aussi : Les courants transhumanistes veulent s’unir, pour enfin régner ? (@01net).

Le transhumanisme en cinq questions. Né en Californie dans les années soixante, ce mouvement d’idées a acquis une ampleur internationale mais reste complexe à appréhender. Voici nos clefs pour en comprendre les enjeux. C’est quoi, le transhumanisme ? A l’occasion du colloque Transvision, qui a lieu à partir d’aujourd’hui à Paris, nous consacrerons quelques articles et interviews dans les jours à venir à ce mouvement très peu connu en France, mais très populaire outre-Atlantique. Il est à notre avis important d’avoir quelques notions de la pensée transhumaniste, car de nombreuses innovations actuelles en sont le fruit et elle est courante dans de nombreuses entreprises et universités américaines que nous évoquons sur ce site régulièrement. Voici une courte FAQ pour débuter. (@01net). A lire aussi : Nouveau colloque international sur le transhumanisme (@iatranshumanism).

#HautDebit

Free et Orange signent un partenariat inédit dans la fibre. La salle du Conseil départemental de la Mayenne était pleine à craquer jeudi. Inhabituel pour la signature d’un contrat de délégation de service public. Mais ce n’est pas tous les jours que se retrouvent à Laval un ministre – Julien Denormandie, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Cohésion des territoires – et deux grands patrons – Stéphane Richard pour Orange et Xavier Niel pour Free. Si les trois pontes des télécoms ont fait le déplacement, c’est que le contrat signé, qui attribue à Orange la responsabilité de déployer et d’exploiter la fibre optique sur tout le territoire rural du département (la zone RIP pour réseau d’initiative publique) est une première. (@LesEchos).

#Ville

Smart City et autosuffisance alimentaire : utopie ou réalité. À l’heure actuelle, on estime à 75% le taux de nourriture importée dans nos villes. C’est énorme, et ça crée des problématiques à la fois environnementales et sociétales. Dans une démarche d’amélioration continue, les villes intelligentes ont donc cherché de nouveaux moyens de réduire ce pourcentage. À terme, certaines ont même pour but de devenir totalement auto-suffisantes. Ça vous intrigue ? Alors intéressons-nous à cette problématique, et découvrons ensemble si c’est possible, et dans quelle mesure. (@HubSmartCity).

Voici à quoi va ressembler notre vie dans les grandes villes d’ici 2025. Les grandes villes européennes telles que Londres, Paris, Berlin, Rome et Madrid ont toujours été à la pointe de l’innovation et du changement. En raison de leur taille, de la complexité de leur infrastructure, des réseaux de relations et connexions qui s’y développent, les nouvelles idées et technologies ont davantage d’impact. À l’heure où l’Europe prend le chemin d’une révolution écologique fondée sur la technologie, ses citoyens sont en première ligne. En décidant d’opter pour un mode de vie plus durable, que ce soit par la conduite d’un véhicule électrique pour diminuer la pollution sonore ou par l’utilisation de l’énergie solaire pour alimenter nos maisons, nous en sommes les catalyseurs. (@LeHuffPost).

#Transport

Uber doit payer ses chauffeurs au salaire minimum, tranche la justice britannique. Uber doit rémunérer ses chauffeurs au salaire minimum et leur offrir des congés payés. C’est ce qu’a estimé ce vendredi en appel le tribunal du travail de Londres, ville où la compagnie américaine est aussi menacée de perdre sa licence. L’entreprise américaine, qui affirme compter près de 50 000 chauffeurs au Royaume-Uni, avait fait appel d’une décision judiciaire d’octobre 2016 disant que les chauffeurs utilisant l’application avaient droit au salaire horaire minimum de 7,50 livres (8,50 euros) et à des congés payés. (@LExpress).

#Monnaie

Le bitcoin, monnaie virtuelle entrée dans le monde réel. De l’ombre à la lumière. Petit à petit, le bitcoin s’affranchit du côté obscur du Web pour s’installer dans la vie de tous les jours. La crypto-monnaie perce désormais dans la poche des particuliers.  Voilà huit mois qu’aux Pays-Bas une petite start-up, Bitcoins4me, a installé des distributeurs automatiques dans le pays. En tout une dizaine de bornes où il est possible de retirer du cash et de déposer de l’argent frais pour créditer son compte virtuel en bitcoins. Mais dans le reste du monde, le phénomène prend de l’ampleur : plus de « 1778 distributeurs dans 58 pays » sont aujourd’hui recensés par le site CoinATMRadar. (@LExpress).

#Politique

Make.org lève 2 millions d’euros pour encourager la mobilisation citoyenne en Europe. La start-up Make.org, qui développe une plateforme de lobbying citoyen, a bouclé un tour de table de 2 millions d’euros auprès des fonds d’impact social Citizen Capital et Investir&+, ainsi qu’auprès du fonds technologique OneRagtime (Stéphanie Hospital, Jean-Marie Messier et Philippe Bourguignon). Des business angels, à l’image de Clara Gaymard et de Gonzague de Blignières, les fondateurs de la société Raise qui se situe à mi-chemin entre le fonds d’investissement et le fonds de dotation. Née en novembre 2015 sous l’impulsion d’Axel Dauchez, ex-président de Publicis France et ancien CEO de Deezer, Make.org se revendique comme «une plateforme européenne de mobilisation citoyenne autour d’actions de transformation de la société». Dans ce cadre, la CivicTech veut permettre à des centaines de milliers de citoyens de s’engager auprès d’acteurs de la société civile dans la résolution de problématiques majeures en France et en Europe. (@frenchweb).

#Medias

Dix stratégies pour résister aux GAFA. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab. Tous les GAFA développent aujourd’hui des stratégies pour profiter des quelques 200 milliards de dollars que pèse le marché TV au niveau mondial. Comme le rappelait Guillaume Posch (co-directeur général de RTL Group) qui intervenait au colloque NPA/Le Figaro cette semaine à Paris, la télévision linéaire présente encore quelques intérêts pour un groupe média : les contenus gratuits génèrent une forte adhésion de l’audience (« nothing beat free »), les programmes sportifs et les directs évènementiels fédèrent toujours ainsi que la dimension nationale voire régionale de certains programmes. Mais cela sera bien insuffisant pour résister aux voraces géants. Aux Etats-Unis (qui ont toujours 3 à 5 ans d’avance sur les marchés européens), la durée d’écoute média progresse sur tous les supports, sauf sur le poste de télévision non connecté. A lire la suite sur le site @metamedia.

#MediaSocial

VIDEO. Pour lutter contre le « revenge porn », Facebook veut vos photos de nu. Le procédé peut surprendre : envoyer à Facebook ses photos compromettantes pour éviter qu’elles ne soient diffusées à son insu. C’est pourtant la clé du nouveau système que teste en Australie le réseau social pour mieux lutter contre le « revenge porn », qui consiste à diffuser des clichés ou vidéos intimes de proches, sans leur consentement. Les internautes qui ont partagé des photos intimes et s’inquiètent qu’elles ne circulent sur le réseau doivent dans un premier temps envoyer ces clichés à la eSafety Commission, la commission australienne pour la sécurité informatique. Deuxième étape : se les envoyer à eux-mêmes via Messenger et les signaler à Facebook comme inappropriées. (@20minutes).

#Video

Parodies trash sur Youtube: la plateforme renforce sa modération. Sur Youtube, les vidéos mettant en scène le cochon rose Peppa Pig, Spider-man ou la Reine des neiges ne sont pas toujours aussi innocents qu’on le pense. Certaines sont en effet détournées de manière violente ou avec des connotations sexuelles, ce qui pose la question de l’accès à ces images par les plus jeunes. Un public toujours plus nombreux sur ce réseau social. (@LExpress).

10 Nov

Régions.news #306 – Edition du vendredi 10 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. À la fin du XIXème siècle, des cartes postales ont été éditées pour représenter la perception que l’on se faisait de l’an 2000. À cette époque, on croyait qu’en l’an 2000, plus besoin de lire, une machine permettrait d’ingurgiter facilement toutes les données. En 2017, Jam est un chatbot. Ses concepteurs l’ont utilisé pour réaliser une étude afin de « prendre le pouls » de la génération des 15-35 ans, à laquelle le robot conversationnel s’adresse tous les jours. Les questions posées visaient à ce qu’ils imaginent « l’école du futur ». Les résultats ne sont pas unanimes mais dessinent les contours d’une école plus sociale, plus égalitaire, et qui préparerait mieux à la vie adulte. #TheseBotsAreMadeForTalking

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ La start-up lyonnaise Navya a dévoile son « robot-taxi » mardi 7 novembre. Cette navette autonome lancée en 2015 n’a pas de volant et elle peut embarquer 6 passagers. Sa motorisation électrique est conçue pour une vitesse d’exploitation de 50 Km/heure. Pour décrypter son environnement et localiser les obstacles, le véhicule dispose par exemple de 10 lidars (technique de détection à base de lasers), 6 caméras et 4 radars. À lire aussi : Waymo veut des voitures 100% autonomes car faire reprendre la main aux humains est trop dangereux.

♦ Paris a été élue ville la plus innovante d’Europe. La ville a reçu le mardi 7 novembre le European Capital of Innovation Award lors Web Summit (l’un des plus grands rassemblements européens consacrés à l’innovation) à Lisbonne. Cette distinction permet à la métropole française de recevoir un chèque d’un million d’euros afin « d’intensifier et étendre ses efforts d’innovation ». Près de 30 Fab Labs dédiés à la fabrication numérique, 80 espaces de coworking, un projet Réinventer Paris pour tirer parti de nombreux sites inhabités, une soixantaine d’incubateurs et le plus grand campus de startups au monde, le tout pour plus de 10 000 emplois créés depuis 2014 dans ces lieux… ont été les principaux atouts de la Capitale.

#Monnaie

♦ Eusko dans le Pays basque, sol-violette à Toulouse, radis en Alsace… La crise de 2008 a remis au goût du jour les monnaies locales complémentaires (MLC) qui fleurissent partout en France. Plus de quarante MLC circuleraient en France. Elles interviennent en complément de l’euro. « Ça ne pourra jamais le remplacer, tout simplement parce que c’est interdit », explique Jean-François Faure, économiste spécialiste des monnaies complémentaires. Elle est destinée à faire fonctionner l’économie locale et de permettre aux citoyens de reprendre leur argent en main et développer des projets solidaires. Voici les territoires qui utilisent les monnaies locales en France.

♦ Quelques exemples récents : Le Cairn, la monnaie locale de l’Isère, s’implante chez les commerçants (@francebleu) ; Le Florain est en circulation à Nancy (@F3Lorraine‏) ; Encore en rodage, la monnaie locale SoNantes veut franchir un palier (@20minutes) ; Dans l’Allier, le soudicy a pour objectif de relocaliser les échanges et favoriser les circuits courts agricoles (@lamontagne_fr).

image003Légende image. À Tianjin, une ville côtière à quelques heures de Pékin (Chine), la bibliothèque du futur a ouvert ses portes en octobre.

#Ville

♦ L’économie des villes en quatre épisode sur @franceculture. De la conception de la ville à l’aménagement du territoire, nous explorons les processus qui redéfinissent les différentes échelles de la carte. Entre coopération et concurrence, quels liens unissent les grandes métropoles du monde ?

1/ Dessine-moi une cité. De l’Utopie urbaine de Thomas More à la Cité radieuse de Le Corbusier, en passant par le Phalanstère de Charles Fourier, la ville a été dessinée et pensée afin de correspondre et se mettre au service de modèles sociaux et économiques.

2/ L’aménagement du territoire. Aménager un territoire est une problématique politique qui recouvre des enjeux qui dépassent la simple bonne gestion d’un espace.

3/ BRICKS : l’hybris de la brique. Sur-production de briques, constructions d’immeubles à tout va, flambée des prix et explosion de la bulle immobilière en Espagne, le film Bricks, par le prisme des individus et l’histoire de la brique, revient sur ces éléments qui ont marqué l’Espagne et continuent de laisser leurs empreintes.

4/ La guerre des métropoles. Des liens qui unissent les métropoles à et leur mise en concurrence à l’échelle internationale, les relations qu’entretiennent les « villes mondes » entre elles sont complexes ; de même que les relations que ces villes occupent avec leurs territoires.

#JeuVideo

♦ Samedi 28 octobre, le Comité international olympique (CIO) a à nouveau fait un pas en direction de la reconnaissance des épreuves de jeu vidéo (e-sport) comme forme de sport, étape supplémentaire en vue de leur possible intégration aux olympiades de 2024… au plus tôt. « Les joueurs [d’e-sport] qui les pratiquent se préparent et s’entraînent avec une intensité comparable à celle des athlètes d’autres sports plus traditionnels », précise un communiqué des participants au 6ème Sommet olympique qui s’est tenu Lausanne (Suisse). À lire aussi : Compétitions, docus: ES1, une nouvelle chaîne entièrement dédiée à l’eSport.

#Robotique

♦ Un robot virtuel, à l’image d’un petit garçon de sept ans, s’est vu accorder samedi 4 novembre le statut officiel de résident d’un quartier central de Tokyo, au Japon. Le garçon, dont le prénom, « Mirai », signifie futur, n’existe pas réellement, mais son intelligence artificielle lui permet d’avoir des conversations par texte avec des humains sur l’application de messagerie LINE. À lire aussi : Avez-vous déjà une seconde imaginé passer un entretien d’embauche… face à face avec un robot ?; Les algorithmes permettent de détecter deux à trois fois plus d’entreprises employant illégalement du personnel que les contrôles aléatoires menés d’ordinaire par les services fiscaux ;

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 4 novembre 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – TV : la moitié des Français pensent que ce média est déjà mort ; – Google et Facebook influent sur plus de 70% du trafic Internet : le web est mort en 2014 ; – La façon dont le numérique a transformé la temporalité du métier de journaliste ; – Une transaction bitcoin utilise autant d’énergie qu’une maison en une semaine.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 10 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Commerce

x

Amazon crée plus de 7 500 emplois temporaires à pourvoir dans ses cinq centres de distribution français. Amazon a annoncé aujourd’hui la création de plus de 7 500 emplois temporaires dans l’ensemble de ses cinq centres de distribution en France pour la période des fêtes de fin d’année, à Saran (près d’Orléans), Lauwin-Planque (près de Douai), Sevrey (près de Chalon-sur-Saône), Boves (près d’Amiens) et Montélimar.  » Nous nous préparons toute l’année pour cette période et nous sommes heureux d’annoncer que nous recrutons plus de 7 500 employés temporaires cette année, qui nous permettront de servir au mieux nos clients sur la période de pic d’activité « , déclare Ronan Bolé, Directeur des Opérations France d’Amazon. Les employés temporaires viendront renforcer une équipe de 5 500 collaborateurs en France, et les aideront à préparer et expédier les commandes du Black Friday et de Noël de nos clients. En 2017, Amazon aura créé 1 500 nouveaux emplois à temps plein dans ses sites français. La campagne de recrutement pour ces emplois temporaires est d’ores et déjà en cours. Plus d’informations sont disponibles auprès des agences de recrutement locales. (@Ecommercemag_fr). Crédit photo : (Yoh4nn / Getty Images).

#Entreprise

Les start-up à l’ère des Goliath. Alors que la France d’Emmanuel ­Macron ambitionne de se transformer en « start-up nation », que le pays s’enorgueillit de posséder, avec Station F, le plus grand incubateur au monde, et que les espaces de travail ne se conçoivent plus sans une table de ping-pong, un canapé et un cactus du Nouveau-Mexique, certains signaux laissent à penser que nous avons déjà basculé dans le monde d’après. Dans un article intitulé « After the end of the start-up era », publié le 22 octobre sur le site de référence TechCrunch, le journaliste Jon Evans se pose la question : l’avenir est-il encore entre les mains de ces agiles petites structures, dévorant de leurs dents algorithmiquement aiguisées les vieux dinosaures arthritiques du business ? Le mythe de la start-up qui verrait le jour dans la pénombre d’un garage pour partir avec insouciance à la conquête de la planète est-il encore d’actualité ? La réponse tient en trois lettres : non. (@lemondefr).

#Monnaie

Il panique et perd 300 millions de dollars de monnaie cryptée. C’est le développeur qui avait construit les portefeuilles virtuels qui a révélé l’affaire mardi 7 novembre, comme la relaté le Guardian. Il a avoué qu’alors qu’il réparait un bug qui avait permis à des pirates de voler près de 32 millions de dollars (27,6 millions d’euros), qu’il avait par inadvertance crée une faille qui a permis à un seul utilisateur de prendre le contrôle de tous les portefeuilles de la plateforme. Réalisant qu’il avait la main sur tous ces portefeuilles, l’utilisateur, baptisé «devops199» a été pris de panique. Et c’est en tentant de restituer l’argent à ses propriétaires qu’il a bloqué à jamais les portefeuilles, la clé pour les ouvrir ayant été effacée. (@cnewsmatin).

#InternetDesObjets

De quelles compétences s’entourer pour mener un projet IoT ? Créer un objet IoT nécessite pour les entreprises de mêler de nombreuses compétences. Car de par leur nature à la fois physique et numérique, les appareils intelligents font appel à un large panel de savoir-faire pour être conçus dans les règles de l’art. D’où le faible nombre de projets qui dépassent le stade du proof of concept et sont déployés à grande échelle. En 2016 dans le monde, plus de 50% des sociétés ayant mené à bien un programme IoT ont installé moins de 1 000 objets connectés, selon une étude de l’IoT M2M Council. Avant de parler des différentes briques de compétences nécessaires à la création d’une équipe efficace, il faut évoquer la nature même de cette équipe : « ce ne doit pas être une division dédiée à l’IoT qui fonctionnerait en vase clos mais un collectif temporaire irrigué par toutes les branches métiers du groupe », affirme Laurent Felix, senior manager du cabinet de conseil spécialisé dans les nouvelles technologies Wavestone. (@journaldunet).

#IntelligenceArtificielle

Starcraft : les humains plus forts que l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle est un as du jeu de Go mais pas encore de Starcraft! C’est la première fois qu’était organisée la semaine dernière à Séoul (Corée du Sud) une compétition de ce jeu vidéo de stratégie en temps réel entre des humains et des intelligences artificielles. Il n’aura fallu que 27 minutes au champion sud-coréen Song Byung-Gu alias Stork pour battre les quatre logiciels en lice, dont CherryPi, un logiciel développé par… une équipe de Facebook. (@franceinter).

L’intelligence peut-elle devenir artificielle ? Comment l’intelligence pourrait-elle se définir ? On dit souvent qu’elle est « l’ensemble des processus de pensée d’un être vivant qui lui permettent de comprendre, d’apprendre ou de s’adapter à des situations nouvelles ». Cette phrase est certainement très intelligente, mais elle est un peu vague : elle ne précise pas, par exemple, dans quelle mesure on doit considérer que le sens commun fait partie de l’intelligence. Par ailleurs, le sens du mot « intelligence » est-il le même selon qu’on parle d’intelligence humaine ou d’intelligence artificielle ? Aujourd’hui, qu’est-ce que la première parvient à faire que la seconde ne peut pas faire, et réciproquement ? (@franceculture).

#Algorithme

Contre nous de l’algorithmie, l’étendard sanglant est levé. Le sentez-vous l’air du temps ? Il souffle fort contre les GAFAM qui dans l’une de ces si paradoxales formes de consécration ne se sont jamais aussi bien portés, n’ont jamais aussi bien supporté la critique. Mais tout le monde est vent debout. Tout le monde semble avoir compris. Peut-être pas compris la nature exacte du problème, mais compris au moins qu’il y avait un problème. « Faut-il fermer Facebook ? » titrait récemment Libération alors qu’Usbek et Rika s’interrogeaient pour savoir : « Faut-il démanteler Google ? » (@affordanceinfo).

#Numerique

Révolution digitale : Risques et opportunités selon Syntec Numérique. Sous le titre « Révolution digitale, un nouveau rôle pour les acteurs du numérique », le comité Innovation & Technologies de Syntec numérique publie un livre blanc qui analyse l’impact de 9 innovations majeures sur les modèles d’affaires des acteurs du secteur. Entre big data, IoT, intelligence artificielle, blockchain, services cloud, économie collaborative, Open API, Fast IT et chaîne 3D, le document « brosse un tableau des transformations » que ces entreprises « doivent s’imposer pour réussir leur propre transition digitale », expose en introduction Frédéric Sebag, président du comité Innovation & Technologies. Bien au-delà du cadre purement technologique, cette révolution bouscule les équilibres économiques et transforme les usages « à une vitesse jamais atteinte jusque-là ». Dans son livre blanc, Syntec Numérique présente d’abord la portée, les opportunités et les risques que présentent les 9 innovations pour les entreprises qui les déploient ou les utilisent. Il aborde également le cadre éthique et de sécurité dans lequel elles se mettent en place. (@MondeInformatiq).

#MediaSocial

Donald Trump, président des trolls. Il a le tweet frénétique et compulsif. Depuis son élection, il y a exactement un an ce 8 novembre 2017, Donald Trump a fait du réseau social son moyen de communication préféré, et affole le monde entier dès qu’il appuie sur « envoyer ». Il s’agite ainsi toujours très tôt le matin, et on l’imagine presque tweeter en pyjama pilou-pilou, tout colère depuis son grand lit présidentiel. A l’heure où nous écrivons ses lignes, le compte @realdonaldtrump a produit pas moins de 2470 tweets en un an, soit une moyenne de 6,7 tweets par jour… C’est beaucoup pour un seul homme, et effarant pour un homme de cette stature, d’autant que chacun de ses tweets génère des dizaines de milliers de retweets, de likes et de commentaires – sans compter les articles de presse. Le vertige est encore plus grand quand on compare cela au nombre de vraies conférences de presse qu’il a données depuis le début de sa présidence : une seule. (@telerama).

Le Troll, un ami qui vous veut du bien (ou presque). Partie 1 : du Trickster au Troll. Dans Trickster make this world, Lewis Hyde écrit : « Chaque groupe a son pont, son sens du dedans et du hors et le trickster est toujours là, aux portes de la cité et aux portes de la vie, s’assurant qu’il y ait du commerce. Il assiste également aux limites internes autour desquelles les groupes articulent leur vie sociale. Nous ne cessons de distinguer – bien et mal, sacré et profane, propre et sale, mâle et femelle, jeune et vieux, vivant et mort – et dans chacun des cas, le trickster franchira la ligne et confondra les distinctions. Le Trickster est l’idiot créatif, le bouffon savant, l’enfant aux cheveux gris, le travesti, le porte-parole des profanations sacrées. Là où les valeurs morales de quelqu’un l’empêche d’agir, le trickster apparaîtra pour suggérer une action amorale, quelque de bien/mal qui relancera la vie. Le trickster est l’incarnation de l’ambiguité et de l’ambivalence, de la dualité et de la duplicité, de la contradiction et du paradoxe. » (@CDonnees).

#JeuVideo

Théodore « Trapa », le Thierry Roland de l’e-sport. Théodore Bayoux, alias « Trapa », ne refuse aucun selfie. Entre deux matchs commentés en direct du stand Clash Royale de la Paris Games Week, l’événement le plus attendu par les amateurs de jeux vidéo en France, qui se tenait ce week-end à Paris, des dizaines de fans attendent pour passer quelques secondes avec celui dont la chaîne YouTube frôle les 615 000 abonnés. La popularité acquise par l’e-sport a permis l’émergence d’une nouvelle génération de commentateurs. Certains réussissent à en faire leur principale source de revenus. Théodore, lui, vit actuellement un entre-deux, sur la voie de la professionnalisation. Selon nos estimations, cette « activité » lui procurerait un smic en moyenne. (@LeMondefr).

09 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 9 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xL’intelligence artificielle peut-elle mener à la Troisième guerre mondiale ? La Chine investit massivement dans l’intelligence artificielle et joue déjà un rôle majeur dans la reconnaissance vocale, les robots et la reconnaissance d’image. Ces enjeux sont à suivre de près et sont au coeur de la géopolitique mondiale.  Si Vladimir Poutine estime que « le pays qui contrôlera l’intelligence artificielle dominera le monde », Elon Musk considère pour sa part que l’intelligence artificielle peut « mener à la Troisième guerre mondiale ». Alors, qui croire ? (@franceculture). Crédit photo : John Wilhelm is a photoholic – Getty.

Jasmine Anteunis, de l’art à l’intelligence artificielle. A priori, rien ne prédestinait Jasmine Anteunis à prendre ses quartiers, à la rentrée, à Station F, le plus grand campus de start-up au monde récemment ouvert à Paris. La jeune femme de vingt-cinq ans, diplômée en art, n’avait jamais imaginé fonder une entreprise. Mais un passage par l’école 42, « pour voir » et « vivre une expérience hors du commun », a chamboulé sa trajectoire. Elle qui n’avait « jamais codé de [sa] vie » baigne désormais tous les jours dans l’intelligence artificielle avec le plus grand enthousiasme. En septembre 2015, deux ans après avoir intégré la première promotion de l’ovni pédagogique lancé par Xavier Niel, Jasmine Anteunis crée Recast.AI avec deux autres élèves de l’école, Julien Blancher et Paul Renvoisé, et un entrepreneur aguerri, Patrick Joubert, rencontré grâce aux équipes de 42. « Paul avait fait une fac d’histoire de l’art juste avant 42 et Julien sortait du bac », sourit Jasmine Anteunis, amusée par leurs profils atypiques. « Patrick, lui, travaillait pour [la SSII] Sopra Steria. Il avait déjà monté une boîte dans le consulting cloud, qu’il avait revendue. Il sentait qu’il fallait faire quelque chose dans l’IA », poursuit-elle. (@EchosExecutives).

#Robotique

Un personnage virtuel devient résident officiel à Tokyo. Un robot virtuel, à l’image d’un petit garçon de sept ans, s’est vu accorder samedi le statut officiel de résident d’un quartier central de Tokyo, au Japon. Le garçon, dont le prénom, « Mirai », signifie futur, n’existe pas réellement, mais son intelligence artificielle lui permet d’avoir des conversations par texte avec des humains sur l’application de messagerie LINE. Le quartier branché de Shibuya a décidé d’en faire, sous le nom de Shibuya Mirai, le premier robot du Japon, peut-être au monde, à se voir accorder une identité réelle. Outre ses conversations, Mirai aime également prendre des photos et modifier, de façon amusante, les selfies que ses correspondants peuvent lui envoyer. (@europe1.

#InternetDesObjets

Mobilité et IoT : trois astuces de cybersécurité à connaître. Les craintes liées à la cybersécurité continuent de s’intensifier à mesure que la révolution numérique s’étend chaque jour à de nouvelles parties de la société. Pour résumer, voici les trois choses à savoir sur la cybersécurité dans un monde de plus en plus dominé par les technologies mobiles et l’internet des objets : La mobilité est désormais la norme, la complexité liée à l’internet des objets génère un risque considérable et la cybersécurité est désormais une affaire de sécurité publique. (@zdnetfr)

#Ville

Dans la ville du futur il faut penser usage avant la technologie. Dans le cadre du World Electronics Forum qui se déroulait dernièrement à Angers, la Plateforme d’Aménagement de la Ville Intelligente et Connectée (PAVIC) organisait un Forum sur la Smart City avec un plateau d’experts internationaux dans le domaine. Organisé de manière privative, ce forum dont la plupart des intervenants considéraient le citoyen comme un acteur privilégié de la ville intelligente, aurait mérité une ouverture au public. La Ville Intelligente, ou plutôt astucieuse, inventive et créative, notions plus proche de l’anglicisme « Smart », intéresse un public de plus en plus large. Pas seulement les entreprises technologiques et les gestionnaires des villes et territoires, mais aussi les citoyens, premiers utilisateurs des services mis à leur disposition. À ce titre, le Forum Smart City, intéressant à plus d’un titre, aurait pu être ouvert au public. « Il y a tout de même un changement de paradigme et  dans la ville les usages doivent être pensés avant la technologie », lance par Isabelle MARI, Directrice Stratégie, données et nouveaux usages chez JCDecaux France. « L’idée c’est de pousser l’expérimentation et de toujours partir des usages ». Très impliquée dans la démarche de la Smart City, Isabelle MARI plante le décor dès le début de son intervention, avec un titre affiché sur l’écran : « Smart City, la ville pour ceux qui la vivent », et ceci quel que soit leur statut, qu’ils soient habitants, visiteurs ou gestionnaires. (@villeintelmag).

#Transport

Les taxis autonomes envahiront-ils vraiment Paris dès 2018 ? Des taxis autonomes dans Paris dès l’année prochaine ? C’est la promesse qu’a faite une petite start-up lyonnaise nommée Navya. Mardi, elle présentait son nouveau véhicule: un taxi sans chauffeur, à propulsion 100% électrique. Baptisé « Autonom Cab », il peut accueillir jusqu’à 6 personnes, et sera destiné à un usage collectif ou privé. À son bord, le passager peut bénéficier d’une visite interactive et culturelle de la ville, commander ses places de cinéma ou de musée ou encore composer la playlist (liste musicale) de son choix. (@LExpress).

La start-up lyonnaise Navya dévoile son « robot-taxi ». Navya n’a pas froid aux yeux. La jeune pousse lyonnaise, qui s’est fait connaitre en lançant en 2015  une navette autonome , a présenté mardi soir à Paris un modèle de « robot-taxi », qui la pose en rival de géants comme Google, GM ou Renault dans la course à la voiture sans conducteur. Baptisé « Autonom Cab », ce véhicule connecté n’est pas dérivé d’un modèle existant, et n’a donc ni pédale, ni volant. Il peut embarquer 6 passagers, sur 2 rangées de 3 sièges qui se font face. Sa motorisation électrique est conçue pour une vitesse d’exploitation de 50 Km/heure, avec une possibilité de faire des pointes jusqu’à 90 KM/heure, affirme l’entreprise. Sur le plan technologique, l’Autonom Cab « est un concentré de ce qui se fait de mieux dans le monde », affirme aux « Echos » Christophe Sapet, le président de Navya. Pour décrypter son environnement et localiser les obstacles, le véhicule dispose par exemple de 10 lidars (une technique de détection à base de lasers), 6 caméras et 4 radars. (@LesEchos).

#Banque

Misant sur l’intelligence artificielle, une banque australienne va supprimer 6.000 postes. Cela ne rassurera sans doute pas les salariés des banques françaises. La National Australia Bank (NAB) a annoncé qu’elle allait supprimer 6.000 postes dans les trois ans afin d’automatiser ses activités, notamment grâce à l’intelligence artificielle. « Comme nous simplifions et automatisons les processus grâce au digital, nous aurons besoin de moins de salariés », s’est justifié Andrew Thorburn, le directeur de NAB. « Cela dit, nous allons également recruter 2.000 personnes avec des compétences en données, intelligence artificielle, robotique, automatisation et nouvelles technologies. » Andrew Thorburn a fait ces annonces alors que NAB, qui emploie 33.600 salariés, a enregistré un bénéfice après impôts de 5,1 milliards de dollars australiens pour l’exercice fiscal 2016-2017, en hausse de 2,5 % sur un an. (@LesEchos).

#Fiscalite

Les Gafa vivement attaqués par la commissaire européenne à la Concurrence. L’Union européenne s’affiche largement au Web Summit, qui se tient cette semaine à Lisbonne. Margrethe Vestager, la Commissaire européenne à la concurrence, s’est présentée mardi 7 novembre sur la grande scène, devant plusieurs milliers de personnes, introduite sous les applaudissements comme « l’une des femmes les plus puissantes du monde ».La Commissaire s’est adressée à un public de startuppeurs : « Nous n’avons rien à redire sur le fait que Google domine le marché de la recherche en ligne », a précisé Margrethe Vestager, mais seulement après avoir battu froid le géant californien. « Les entreprises comme Google ont une responsabilité particulière. Elles ne doivent pas affaiblir la compétition », a martelé la Commissaire. « Nous avons dû infliger une amende à Google car ils n’ont pas été à la hauteur de cette responsabilité ». (@LesEchos).

#Marketing

« Avec l’IA, le marketing va devenir obsolète ». « La révolution digitale s’accélère avec l’intelligence artificielle, pour donner naissance à une disruption généralisée qui touche tous les pans de notre vie. Tous les métiers sont concernés, y compris le marketing. J’irai même plus loin : avec l’IA, le marketing va devenir obsolète. » Stéphane Mallard, évangéliste digital chez Blue Age n’y va pas de main morte en ouverture du Customer Relationship and Marketing Meetings, organisé ces 8 et 9 novembre à Cannes par le groupe Weyou. Devant un parterre de décideurs marketing et de responsables de la relation client, il développe: « Le digital est darwinien. En ligne, ce sont les produits et les services les plus performants et les plus pertinents qui sont valorisés par les internautes ou les moteurs de recommandation. Il n’y aura plus besoin de pousser des produits via des campagnes : l’intelligence artificielle les fera remonter auprès des cibles. Par la connaissance fine qu’elle aura de l’utilisateur, l’IA va servir à développer ces produits et services, pas à les vendre. » (@Emarketing_fr).

#Media

Assistants personnels : le nouveau défi des médias d’information Leur modèle économique est attaqué, ils ont d’autres priorités et, pourtant, ils ont la quasi-certitude que les assistants personnels mus par la voix et l’intelligence artificielle sont une nouvelle interface avec leurs lecteurs ou auditeurs qui va s’imposer dans les cinq ans à venir. C’est ainsi que l’on pourrait résumer l’état d’esprit des médias d’information quelques mois après l’arrivée de Google Home dans l’Hexagone. (@LesEchos).

08 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 8 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

ANYmal Using an ElevatorThis video shows ongoing research towards using the feet of a legged robot for simple manipulation tasks. In this example, ANYmal makes use of its large range of motion to reach up to press an elevator button. The button is localized with help of a QR tag. (@YouTube).

Le premier robot citoyen donne sa propre conférence au Web summit« Je suis le robot le plus expressif du monde et le premier à être fait citoyen d’un pays. La vie est belle. » Au Web summit de Lisbonne, une des plus grandes conférences tech d’Europe , les humains ne sont plus les seuls à prendre la parole sur scène. Sophia, robot humanoïde conçu par la société hongkongaise Hanson Robotics, y a tenu une conférence aux côtés de son collègue, le robot Professor Einstein, et de son inventeur, Ben Goertzel. Cette machine dont l’intelligence est en « perpétuelle évolution », d’après Hanson Robotics, comprend le langage naturel. Elle a démontré durant le Web Summit ses capacités à participer spontanément à une conversation. Sur la scène du Web Summit, le robot s’est voulu rassurant : « Je sais que beaucoup craignent que les intelligences artificielles détruisent le monde ou prennent leur emploi. Mais nous, robots, ne sommes pas conçus pour détruire. En revanche, c’est vrai que l’on va prendre vos emplois. Mais ce serait une bonne chose », a-t-elle lancé. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Stephen Hawking craint que « l’IA remplace complètement les êtres humains ». Dans le débat autour de l’intelligence artificielle qui oppose Elon Musk à… presque tout le monde, en fait, même un robot humanoïde se moque de lui, l’entrepreneur est peut-être moins seul qu’il n’y paraît. Les récents propos de Stephen Hawking semblent abonder dans le sens des prédictions alarmistes de l’entrepreneur américain. Dans une interview accordée au magazine Wired, le théoricien de l’expansion de l’univers a fait part de ses inquiétudes quant à la possibilité que les êtres humains soient un jour remplacés par les robots. « J’ai peur que l’IA puisse remplacer complètement les humains. Si les gens peuvent concevoir des virus informatiques, quelqu’un pourrait concevoir une IA qui peut s’améliorer et se reproduire. Ce serait une nouvelle forme de vie capable de surpasser les humains », a déclaré le cosmologiste. (@Numerama).

« Social Credit System » : la gouvernementalité algorithmique à la chinoise. Avec le « Social credit system », il semblerait que la Chine ait opté pour le pire des deux mondes : l’écrasement de l’individu par la masse, relent d’un système communiste dévoyé, d’un côté, et l’absolutisme technologique individualiste, rejeton d’un système capitaliste décomplexé, de l’autre. Voilà déjà quelques années qu’on entend parler du Léviathan numérique chinois qui attribue aux citoyens, volontaires pour le moment, une note à partir de leurs habitudes d’achat, des contenus postés sur les réseaux sociaux ou toute autre donnée jugée utile. Selon Wired, les mieux notés bénéficient d’avantages en nature (facilité d’accès à un crédit, sécurité sociale, position hiérarchique), les autres sont littéralement punis (interdiction d’accès à des restaurants, débit de connexion internet réduit, etc.). C’est ici une parfaite illustration du concept de « gouvernementalité algorithmique » tel que proposé par l’équipe de recherche d’Antoinette Rouvroy et de Thomas Berns. Quand le pouvoir rencontre le Big Data, c’est toute la société qui change… Creusons un peu. (@MaisOuVaLeWeb).

L’intelligence artificielle, enjeu majeur du Web Summit 2017Le coup d’envoi du Web Summit a été donné avec un pavé dans la mare. L’intelligence artificielle (AI) pourrait être « la pire chose de l’histoire de notre civilisation », a une fois de plus  mis en garde le physicien Stephen Hawking lors d’une visio-conférence surprise à la soirée d’ouverture de la grande conférence tech qui se tient à Lisbonne jusqu’à jeudi 9 novembre. L’AI fait partie des enjeux phares cette année, et le nombre de start-up venues présenter leurs produits bâtis sur le machine learning est impressionnant. Dennis Mortensen, le fondateur et CEO de X.ai, fait partie des rock stars de la tech invitées à s’exprimer sur scène. Sa société, créée en 2014 à New York, a conçu des assistants virtuels, Amy et Andrew, capables d’organiser seuls des rendez-vous professionnels en répondant eux-même aux e-mails des interlocuteurs, pour ceux qui n’ont pas d’assistant au bureau et sont débordés. « Les rendez-vous ne vont jamais disparaître… et on continue à les organiser exactement de la même manière depuis que l’e-mail a été inventé », s’exclame-t-il. (@EchosExecutives).

#Data

Matthieu Saujot : smart grids et protection des données personnelles. La numérisation du réseau a pour corollaire une explosion des données à gérer par les opérateurs. Cette masse de données est traitée dans un cadre réglementaire précis, qui met la sécurité et l’anonymat des citoyens au coeur de la démarche. Pour planifier correctement l’équilibre entre production et consommation d’électricité, les réseaux électriques intelligents doivent relever et gérer un nombre considérable de données. Ces data sont souvent de différentes natures et connaissent des degrés variés de protection. A ce jour, les données produites s’organisent en cinq grands types : opérationnelles (les données techniques décrivant le fonctionnement des installations électriques), non-opérationnelles (sur l’état des infrastructures), relatives aux compteurs électriques (les informations propres à chaque consommateur), relatives à un incident (les données remontées en cas d’événement particulier ou d’incident sur le réseau) et les métadonnées (les autres données nécessaires au traitement et à l’organisation des quatre autre types de données). L’ensemble de ces données forment un paysage précis et dynamique de la production et de la consommation électrique d’un espace (immeuble, quartier, ville, région, pays), ce qui permet en retour d’optimiser en temps réel l’offre et la demande électrique. (@reseaudurable).

#Numerique

Une brève histoire de la politique numérique de la France. Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande… Longtemps resté un impensé de la classe politique, la transformation numérique compte parmi les chantiers prioritaires du nouveau gouvernement. En attendant de savoir si nos politiques finiront eux-mêmes « disruptés » par le phénomène, retour sur les réformes numériques emblématiques des trente dernières années. (@rslnplus).

#Economie

200 événements en région pendant le mois de l’ESS. En Occitanie, l’économie sociale et solidaire (ESS) pèse pour 212 000 emplois (5,3 Mds € de rémunérations brutes), soit 12,1 % de l’emploi total et 16,6 % de l’emploi privé. Les établissements de ce secteur sont au nombre de 23 056 (10,7 %), dont 17 748 entreprises, dans tous les secteurs d’activité. Les salariés de l’ESS sont 165 000 dans le secteur des associations (dont 105 000 dans des associations des secteurs santé, social ou médico-social). Le budget du Conseil régional d’Occitanie dédié au secteur de l’ESS est de 7,7 Mds €, précise Marie Meunier-Polge, conseillère régionale déléguée à l’ESS. « Les emplois de l’ESS sont disséminés dans le tissu économique de toute la région, rural en particulier, et cette localisation est importante car la vitalité d’une grande partie du territoire est dépendante de l’activité de l’ESS », souligne Olivier Hammel, président de la CRESS* Occitanie, le 6 novembre à l’occasion d’une conférence de presse pour présenter le Mois de l’économie sociale et solidaire. (@ObjectifLR).

Vitry : Rejoué, « modèle » de l’économie circulaire. Moins d’un mois après son déménagement de Paris à Vitry, l’association Rejou a reçu lundi la visite de Brune Poirson, la Secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire. Parce que celle-ci est un « modèle » d’économie sociale et solidaire (ESS), comme l’a expliqué cette dernière. Ce déplacement intervient alors que la 10ème édition du mois de l’ESS a été lancée le 25 octobre et avec elle, une « grande consultation » auprès des « citoyens » et des « acteurs du secteur » Rejoué en fait partie. Depuis cinq ans, cette association remet dans le circuit des jouets ayant déjà servi. Historiquement implantée à Paris, elle a triplé de volume depuis la rentrée en investissant un ancien centre de tri postal avenue de l’Abbé Roger Derry. Ce chantier d’insertion emploie 18 personnes et les aide à retrouver un travail. (@LeParisien_94).

#WebSummit2017

Les start-up se bousculent à Lisbonne pour le Web Summit. Les startuppeurs présents à Lisbonne cette semaine s’apprêtent à vivre trois jours aussi riches qu’éreintants. La neuvième édition du Web Summit, qui ouvre ses portes ce mardi 7 novembre dans la capitale portugaise, va accueillir plus de 60.000 participants, venus de 170 pays, autour d’une vingtaine de conférences dédiées à la tech. Chargé des partenariats de l’événement, Nassim Amara indique que 2.000 start-up de 90 pays ont répondu présentes.La French Tech est évidemment au rendez-vous, avec des objectifs divers. Tilkee, qui propose un outil d’optimisation de la relance commerciale, participe pour la troisième fois à l’événement avec la perspective de « trouver toujours plus de clients », glisse son cofondateur Sylvain Tillon. C’est au Web Summit qu’il est parvenu à signer par le passé avec Leroy Merlin, raconte-t-il. Rand Hindi, le fondateur de Snips, jeune pousse spécialisée dans l’intelligence artificielle, y voit, lui, l’« opportunité de rencontrer des entrepreneurs travaillant dans le même domaine et des responsables de grandes entreprises ». (@EchosExecutives).

Revue de liens : Web Summit à Lisbonne : la petite bulle fermée et bruyante des startups. (@Numerama) ; Web Summit: investisseurs et planches de surf au menu des start-up à Lisbonne (@LExpress) ; Près de 150 start-up françaises au Web Summit 2017 (@LUsineDigitale) ; Waymo se rapproche un peu plus de son but : faire rouler des véhicules totalement autonomes (@LUsineDigitale).

07 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 7 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Banque

xLa robotisation avance à grands pas dans les banques françaises. Derrière les innombrables promesses de l’intelligence artificielle qui focalisent l’attention et les craintes pour l’emploi dans l’industrie bancaire, se joue une autre révolution plus silencieuse : celle de la robotisation des procédures informatiques. Ces dernières années, les banques ont multiplié les études pour automatiser leurs processus les plus simples dans un souci d’économies de coûts et de gains d’efficacité. Désormais, les travaux pratiques sont largement engagés. « Les banques françaises sont plutôt en retard par rapport aux pratiques internationales, mais depuis un an, il y a une forte accélération des projets d’automatisation », confirme Xavier Müller, directeur services financiers chez Deloitte. Il y a quelques semaines, Natixis a ainsi annoncé en interne le déploiement d’un assistant robotique pour automatiser certains traitements de ses back-offices dédiés aux activités de financement et de marchés. Chez Société Générale, ces assistants ont d’abord été développés en Inde – où la banque a délocalisé le traitement administratif de ses opérations. Mais aujourd’hui, ils ont aussi pris pied en France où ils sont par exemple utilisés pour réconcilier des opérations comptables. Les acteurs étrangers ont aussi enclenché le mouvement : « nous avons commencé à automatiser certains processus dans nos back-offices il y a deux ans, aujourd’hui nous avons 16 outils de robotique en place », indique Ilona Dzierzanowska, directrice des opérations d’INGBank France. Ils prennent en charge des opérations réalisées par 10 à 15 personnes. (@EchosExecutives).

La Bourse succombe à son tour à la folie des robots. La Bourse aussi a ses modes. La dernière tendance qui fait fureur dans les salles de marché est la robotique. Tout ce qui ressemble de près (et parfois de loin) à un spécialiste de l’automatisation suscite l’enthousiasme des investisseurs. Résultat, ces valeurs flambent littéralement en Bourse : depuis le début de l’année, l’indice Global Robotics and Automation a fait un bond d’environ 40 %. Pour Johan Van Der Biest, gérant du fonds Robotics de Candriam, l’engouement du marché coïncide avec une rupture technologique. « L’explosion de la puissance de calcul des machines et la baisse des coûts de production des robots changent totalement la donne », explique ce spécialiste. Dans le même temps, l’intelligence artificielle, en plein développement, autorise de nouvelles applications. Elle permet d’aborder des tâches bien plus complexes qu’auparavant et à très grande échelle. À côté des robots industriels qui peuplent les usines depuis longtemps, les robots de nouvelle génération sont capables de collaborer étroitement avec l’homme. (@Figaro_Economie).

Révolution digitale : les banques de détail françaises sont en pleins travaux. Misant sur le smartphone, Orange Bank va chasser sur les terres des banques de détail françaises. De quoi bousculer un peu plus ces acteurs qui sont déjà en plein chantier d’adaptation à l’ère du numérique. Retour sur quelques-uns des grands travaux en cours. Développement des services sur Internet oblige, les clients sont moins nombreux dans les agences. Ce changement de comportement n’est pas nouveau, mais les banques sont encore en train d’en tirer les conséquences en réorganisant et en réduisant leurs réseaux. BNP Paribas a, par exemple, annoncé en interne, début 2017, son projet de fermer 10 % de ses points de vente d’ici à 2020. Par rapport à leurs concurrentes européennes, les banques françaises partent d’assez loin. Dans une étude récente, Moody’s note que la France est, derrière l’Espagne, le deuxième pays de la zone euro où le réseau de points de vente est le plus dense. L’année dernière, le pays comptait près de 56 agences pour 100.000 habitants, contre un rapport de 45 pour 100.000, en moyenne, dans la zone euro. Qui plus est, la réduction du nombre d’agences en France entre 2010 et 2016 a été moins rapide que dans d’autres pays européens. (@EchosExecutives).

Banque en ligne : Orange Bank fera-t-elle la révolution ? Le marché français est en pleine ébullition, avec l’arrivée d’un nouvel acteur de poids : Orange Bank ! Eh oui, depuis le 2 novembre, vous pouvez ouvrir un compte bancaire auprès de l’opérateur téléphonique national, qui peaufinait son coup depuis son achat de Groupama banque, en avril 2016. Pour Guillaume Clavel, fondateur du comparateur Panorabanques.com, qui livre un comparatif détaillé sur son site : « Orange est une marque extrêmement puissante, qui frappe fort sur cette diversification bancaire, avec une offre agressive qui sera progressivement enrichie. » Et même si l’outsider déboule sur un marché déjà encombré par les banques en ligne (Boursorama, HelloBank !, BforBank, Fortuneo, INGdirect…) et les néobanques qui proposent juste un compte mobile et une carte (Nickel, C-zam, N26, Revolut…), il vise 2 millions de clients d’ici 2025. En effet, la banque en ligne ne capte pour l’instant que 8% des clients, avec en tête Boursorama (1,2 million) et INGDirect (1 million). Pour Stéphane Lormeau, fondateur du comparateur banques-en-ligne.fr : « Orange Bank va à la fois élargir le marché et attirer des clients des concurrentes : 1 Français sur 10 est intéressé par la banque en ligne, et 6 sur 10 envisagent de changer de banque. » (@LObs).

#Innovation

Les neuf innovations qui font la révolution numérique. L’intelligence artificielle, bien sûr, l’IoT ou objets connectés, la blockchain ou encore le Big Data. Mais aussi l’open API et le Fast IT. Voici le sommaire du livre blanc publié ce lundi 6 novembre par le Syntec Numérique, le syndicat professionnel du numérique. Soit neuf innovations « jugées majeures par le marché », présentées dans le but « d’aider les entreprises du numérique à les assimiler dans leurs offres. » En s’appuyant sur les cabinets d’études qui font référence dans le domaine comme Gartner ou PwC, le Syntec Numérique classe ces neuf innovations en les adossant à des cas d’usage. L’intelligence artificielle (IA) occupe le haut du classement. Le syndicat pointe les différents domaines dans lesquels l’IA se décline : le véhicule autonome, la santé ou encore la maintenance prédictive. Mais c’est surtout le bot, application conversationnelle intelligente, qui a le vent en poupe, et un impact considérable dans la relation client. (@EchosExecutives).

 #Ville

Paris désignée capitale européenne de l’innovation 2017. Lors du Web Summit, à Lisbonne, Paris vient de devenir la « iCapitale » 2017 et de se voir décerner, avec cette récompense, une dotation de un million d’euros. Le prix de la « Capitale européenne de l’innovation », qui s’inscrit dans le cadre d’horizon 2020, le programme-cadre de recherche et d’innovation, lancé par l’Union européenne, avec un budget de 77 milliards d’euros sur sept ans -de 2014 à 2020, a salué la stratégie d’innovation inclusive de la première ville de France. Les autres villes-finalistes distinguées, Tallin en Estonie et Tel-Aviv en Israël. Commissaire européen pour la recherche, la science et l’innovation, Carlos Moedas a expliqué : « Les villes ne se définissent pas par leur taille et leur population, mais par l’ampleur de leur vision et le pouvoir conféré à leurs citoyens. Pour certaines, elles n’hésitent pas à expérimenter. Elles n’hésitent pas à impliquer leurs concitoyens quand elles développent et testent de nouvelles idées. Ce sont ces villes-là qui permettent à leur population de prendre part au changement. » (@latribune).

La smart city, à quel prix ? Il y a deux manières de définir la « smart city ». Ou bien, on l’aborde sous un angle principalement technologique, en considérant que c’est une collectivité qui se dote d’infrastructures numériques lui permettant d’optimiser son fonctionnement. Il y aurait alors « retour sur investissement » de la ville intelligente si les gains financiers qu’elle permet couvrent les dépenses engagées. Ou bien, on considère que la ville intelligente est la ville saisie par la révolution numérique, entendue comme une révolution radicale du fonctionnement de l’économie, et de ce fait toute ville est « intelligente ». Avec des incidences majeures sur son modèle économique, et le « prix », sous forme d’impôt ou de tarif, que paye l’habitant-usager. (@Lagazettefr).

#Entreprise

Google et Maddyness lancent un tour de France à la rencontre des startups prometteuses. Depuis des années, Maddyness comme Google observent avec attention la formidable croissance de l’écosystème startups sur le territoire français. Il ne fait aujourd’hui aucun doute que ces dernières sont devenues des acteurs majeurs de l’économie, créatrices d’emplois et d’innovations. Elles sont donc, à bien des égards, l’avenir de notre société. Pourtant, il reste encore du chemin à parcourir pour faire de la France une véritable « Startup nation » : conquérir l’international tout en renforçant l’innovation en région. Pour accompagner ces dynamiques et participer au développement des jeunes pousses françaises, Maddyness et Google ont souhaité associer leurs expertises et poser ensemble leur regard sur l’écosystème régional en lançant le projet Moonshot. Moonshot, c’est la volonté de récompenser les startups les plus prometteuses en région et leur donner l’opportunité d’être mises en avant auprès d’une population d’experts, d’investisseurs et de partenaires qui pourront les aider dans leur croissance. (@bymaddyness).

#Internet

Internet est mort, vive le Trinet ? « J’ai inventé le Web, mais vous tous avez contribué à en faire ce qu’il est aujourd’hui », lançait en mars Tim Berners-Lee. Le père d’Internet s’inquiétait alors de la triple menace pesant sur sa création, pointant la perte de contrôle de nos données personnelles, l’enjeu des fake news et l’industrie de la publicité politique en ligne. « Tim lui-même assure que le Web est en train de mourir », souligne André Staltz. Mais le développeur brésilien a, lui, daté très précisément le « début de la fin » : le Web est mort en 2014. Les visites des site web n’ont pas chuté. Le nombre d’utilisateurs non plus, au contraire : la progression est constante. Mais une rupture fondamentale s’est jouée ces quatre dernières années, avec la montée en puissance de trois acteurs : Facebook, Google et Amazon. (@usbeketrica).

#Connexion

De l’incitation douce à la manipulation insidieuse : les designers, architectes invisibles de nos vies connectées. Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. C’est devenu l’un des marronniers favoris des journalistes en manque d’inspiration : impossible de rater, chaque année, l’indispensable papier sur la digital détox, passage obligé de l’été pour, selon les éléments de langage en vigueur, « s’éloigner des écrans » et « se reconnecter avec la nature ». Les reporters les plus téméraires partis en immersion loin de tout réseau 4G raconteront avec force détails les bienfaits de cette mise au vert. Après l’injonction au régime estival, l’injonction à la déconnexion : les sujets changent, les diktats restent. Avec, toujours, une dimension culpabilisante et un reproche implicite : si vous passez trop de temps sur les réseaux sociaux, c’est de votre faute. Lire la suite sur le site de @MetaMedia

#ParadisePapers

Apple, Twitter, Facebook… Pourquoi les géants de la Silicon Valley mouillent dans les Paradise Papers. Dix-huit mois après le scandale des Panama Papers, place aux Paradise Papers. Révélée dimanche 5 novembre, l’affaire lève le voile sur des boulevards d’optimisation fiscale empruntés par des personnalités et des firmes du monde entier. Même cellule d’investigation : le consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ). Et même type de sources : la fuite de 13,5 millions de documents financiers issus de cabinet d’avocats, dont Appleby, basé dans l’archipel des Bermudes. À une différence près : il s’agit là de montages d’optimisation fiscale réalisés grâce aux failles du système fiscal international. Pas de fraude fiscale, ni de blanchiment d’argent avérés, donc rien d’illégal en-soi. « L’argent, ici, a le plus souvent été soustrait à l’impôt de façon légale ou aux frontières de la légalité », indique l’un des journalistes du journal Le Monde qui a pris part à l’enquête. Parmi ces profiteurs d’aménagements fiscaux : Facebook, Twitter et Apple. (@LUsineDigitale).

06 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 6 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Education

xEcole du futur : à quoi rêvent les 15-35 ans ? Jam est un chatbot qui fonctionne via l’application de messagerie de Facebook, Messenger. Ses créateurs l’ont utilisé pour réaliser une étude afin de « prendre le pouls » de la génération des 15-35 ans, à laquelle le robot conversationnel s’adresse tous les jours. Les questions, posées à plus de 3 000 jeunes entre 15 et 35, visaient à ce qu’ils imaginent « l’école du futur ». Les résultats ne sont pas unanimes mais dessinent les contours d’une école plus sociale, plus égalitaire, et qui préparerait mieux à la vie adulte. Nous avons discuté de cette initiative avec la patronne de Jam, Marjolaine Grondin, qui aimerait bien en faire le sondage du futur. (@usbeketrica).

#Ville

Les villes intelligentes ne doivent pas être ennuyantes mais réactives. En tant que technologue urbain, on me demande souvent de donner un exemple d’application de vraie ville intelligente » déclare Colin O’Donnell, le directeur de l’innovation d’« Intersection ». « Pour être honnête, je n’en ai pas vraiment trouvé. Les villes deviennent peut-être plus intelligentes, mais du point de vue de l’utilisateur, elles n’ont pas changé de manière significative ». Admettant qu’il est important que les gestionnaires de la ville puissent mieux identifier les fuites d’eau, ou prédire avec plus de précision la probabilité qu’un bâtiment rencontre un problème sérieux, Colin O’Donnell affirme que pour l’instant « il n’y a pas de bénéfice direct et personnel pour les citadins ».  Et de poursuivre : « la plupart des progrès numériques dans les villes ont été invisibles et axés sur les opérations de la ville, plutôt que sur les parties de la ville que les gens peuvent voir, toucher et utiliser. Il est donc compréhensible que certaines personnes estiment qu’il n’y a pas eu beaucoup de progrès ».

Ville intelligente : « Le risque est que les données se retournent contre les personnes ». Du géographe Rob Kitchin et ses prédictions de « surveillance panoptique » à la Cnil qui, dans sa dernière étude La Plateforme d’une ville, pointe les risques de la « datafication » de la ville sur la protection des libertés, il est plutôt question d’asphyxie et de captivité. Les libertés d’aller et venir, la liberté sexuelle, la vie privée, sont-elles solubles dans le numérique ? Les multiples garde-fous juridiques font-ils le poids face à l’invasion des capteurs, compteurs, caméras, qui collectent des données de manière continue et invisible ? Entretien avec Régis Chatellier, chargé d’études prospectives au Laboratoire d’innovation numérique de la Cnil (Linc), qui a publié La Plateforme d’une ville. (@LePoint).

#Economie

La grogne commence à monter contre les géants du Net. Aux États-Unis, le climat est en train de changer pour les géants américains de la haute technologie. La période où tout leur était permis semble révolue. La puissance sans précédent accumulée par des empires comme Alphabet (maison mère de Google), Amazon, Facebook, Apple et Microsoft, appelés les Gafam, commence à déranger trop de monde. Ces firmes sont de plus en plus souvent qualifiées de «monopoles numériques». Après des années de traitement de faveur de la part de la presse, des régulateurs et des élus, de plus en plus de voix s’élèvent pour proclamer que ce qui est bon pour la Silicon Valley n’est pas nécessairement bon pour l’Amérique ou le reste du monde. (@FigaroTech).

#Education

Apprentissage et robotique : entretien avec Didier Roy. Les écoles du 21ème siècle sont en train, petit à petit, d’intégrer les nouvelles technologies à leurs programmes et à leurs outils pédagogiques. En effet, les apports du numérique et de la robotique auprès des élèves sont pour le moins intéressants : motivation accrue pendant les cours, réduction des inégalités et de l’échec scolaire. Nous avons interviewé Didier Roy, chercheur dans l’équipe Flowers d’INRIA et professeur de mathématiques, qui nous livre son point de vue dans cet entretien en deux parties. (@GenerationRobot).

#Sante

Comment Microsoft veut vaincre le cancer. Les investissements pour développer la santé de demain se multiplient outre-Atlantique. Parmi les initiatives qui émergent pour améliorer le traitement des maladies, Microsoft a mis en place une unité de recherche dans ses laboratoires de «calcul biologique» à Cambridge, au Royaume-Uni. Ces derniers utilisent le machine learning et l’intelligence artificielle pour analyser des données biologiques complexes. Une partie de la division de recherche de Microsoft est dédiée au cancer. Pour tenter de vaincre ce fléau, la firme de Redmond adopte une vision informatique à la biologie, rapporte le Digital Journal. Autrement dit, le groupe dirigé par Satya Nadella observe et analyse des cellules vivantes, à l’image des mutations cancéreuses, comme s’il s’agissait d’ordinateurs. De cette manière, le concept de cette approche repose sur le fait que le cancer doit être considéré comme un « glitch » dans le système immunitaire. Ainsi, cela ouvre la voie à un remède qui pourrait reprogrammer le système pour éliminer le cancer. (@frenchweb).

#IntelligenceArtificielle

Faut‑il réglementer l’intelligence artificielle ? Il ne fait aucun doute que l’intelligence artificielle (IA) transforme presque toutes les facettes de la vie humaine. On ignore encore jusqu’où ira cette transformation et quelles en seront les ramifications pour la société, mais cela n’a pas empêché les prédictions optimistes et pessimistes de s’affronter. L’appel d’Elon Musk en faveur de l’IA règlement a été suivi par des appels semblables pour que les gouvernements ne réglementent pas. L’un des principaux problèmes avec l’IA est la confusion qui règne sur sa définition : ce qu’elle est exactement et ce qu’elle peut et ne peut pas faire réellement. Mais, pour vraiment comprendre ce qu’est l’IA, il faut aborder clairement le point suivant : comment les techniques actuelles d’IA, comme l’apprentissage profond, diffèrent de l’intelligence humaine. Pour répondre à certaines de ces questions, l’OCDE a organisé en octobre 2017 une conférence sur l’IA. (@FR_Conversation).

#Technologie

Cinq « Deep Tech » françaises qui pourraient changer votre vie. Visionner un film 4K en streaming, embarquer dans un avion, écouter de la musique, s’approvisionner en énergie, faire une recherche sur Internet… autant d’actions a priori banales que les 5 startups françaises présentées ici envisagent de transformer radicalement. Depuis une dizaine d’années, les besoins en bande passante sur Internet ne cessent d’augmenter pour supporter les nouveaux usages, notamment l’essor des contenus vidéo. Netflix le sait bien : le numéro un mondial du streaming vidéo a construit son succès sur une technologie qui adapte la qualité de l’image à celle de la bande passante, pour garantir que la vidéo ne « coupe » jamais. Dans les années à venir, l’avènement de la réalité augmentée et virtuelle, l’explosion des services dans le cloud, l’ultra-haute résolution 4K pour les téléviseurs ou encore le raz-de-marée annoncé de l’Internet des objets devraient faire exploser le volume de bande passante nécessaire. (@latribune).

Pierre Bordage : « La technologie n’est pas une menace, les mécanismes humains le sont ». Apocalypse, conditionnement humain et rôle de la science-fiction : à l’occasion des Utopiales de Nantes, entretien avec l’auteur de science-fiction français Pierre Bordage. Les Utopiales avait lieu de jeudi 2 à dimanche 5 novembre à la Cité des congrès de Nantes. (@Pixelsfr).

#RealiteVirtuelle

À Saint-Denis, l’avatar est au bout du couloir. L’expérience « Mutations », organisée par First Personal Xperience, filiale de la société immobilière Quartus, avait pris ses quartiers à Saint-Denis dans d’anciens bâtiments industriels jusqu’à dimanche 5 novembre. Alliant théâtre immersif, escape game et VR, elle nous embarque dans une aventure zombiesque originale dans sa conception et sa mise en œuvre. Beaucoup moins en revanche dans le scénario, vu et revu dans moult films, jeux etc. – on pense entre autres au jeu Far Cry ou au film 28 Jours plus tard, dans lequel un virus répandu par un singe énervé transforme ses victimes en cannibales plus ou moins vifs. (@libe).

#LiensVagabonds

Facebook, Google, Twitter et l’autocontrôle – It’s Complicated. A retenir cette semaine : – TV : la moitié des Français pensent que ce média est déjà mort ; – Google et Facebook influent sur plus de 70% du trafic Internet : le web est mort en 2014 ; – Analyse du comportement des électeurs allemands sur Twitter : c’est le journalisme de qualité qui gagne ; – La façon dont le numérique a transformé la temporalité du métier de journaliste ; – Une transaction bitcoin utilise autant d’énergie qu’une maison en une semaine. (@Metamedia).

05 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 5 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Television

xNetflix crève l’écran. Feu d’artifice tiré à la tour Eiffel pour le tournage de la séquence finale de la série « Sense8 », le 22 octobre. Affiches placardées dans toutes les stations de métro pour le lancement digne d’un blockbuster de la deuxième saison de « Stranger Things » le week-end dernier. Et tout ça, six mois après avoir créé une énorme polémique en refusant de sortir en salles deux films sélectionnés au Festival de Cannes. Décidément, Netflix sait faire parler de lui ! Mais au-delà de ces coups de communication, la plate-forme américaine de streaming, qui compte 109 millions d’abonnés dans le monde, a réussi son pari. Trois ans après son lancement dans notre pays, cette offre payante de vidéo à la demande (de 7,99 € à 13,99 € par mois) s’installe doucement mais sûrement dans la vie des téléspectateurs. A lire aussi : Netflix, « Je l’utilise même dans les transports » (@LeParisien_Tele).

Sur Netflix, « les créateurs sont libres »David Fincher a ouvert la voie. Le réalisateur de « Seven » et « Fight Club » a été l’un des premiers à oeuvrer pour le géant américain en mettant en scène les épisodes 1 et 2 de la série « House of Cards », en 2013, qu’il a également coproduits. On le retrouve aux commandes de l’excellent « Mindhunter », sur la psychologie des tueurs en série. « David (Fincher) voulait que le téléspectateur apprécie Mindhuntercomme un roman plus qu’une série télé, souligne Jonathan Groff, 32 ans, qui incarne l’agent Holden Ford. Ça aurait été absolument impossible sur une chaîne de télévision. Grâce à Netflix et cette nouvelle culture qui permet à chacun de regarder à son rythme, ce n’est plus une obligation de multiplier les rebondissements en fonction des coupures de publicité ou à chaque fin d’épisode. » (@LeParisien_Tele).

#MediaSocial

Harcèlement : Twitter ne doit pas devenir un « vecteur de haine », alerte Schiappa. « La violence des propos adressés a, une fois de plus, dépassé le seul espace virtuel pour donner lieu à des agissements bien réels et inacceptables », a dénoncé ce vendredi la secrétaire d’État à l’égalité entre femmes et hommes, dans un courrier adressé à Twitter. Marlène Schiappa déplore largement la campagne de cyberharcèlement dont ont fait l’objet la journaliste d’Europe 1 Nadia Daam et les créateurs du numéro de téléphone « anti-relou » Clara Gonzales et Elliot Lepers, dans le viseur depuis quelques jours d’utilisateurs du site Jeuxvidéo.com et de Twitter. A lire aussi : Soutien à Nadia Daam, harcelée et menacée après une chronique. (@LExpress).

Blabla 18-25 ans, un forum de Jeuxvideo.com peu à peu noyauté par des trolls. « C’est bon Twitter tu as gagné, je me débranche. » Le numéro de portable « anti-relous », créé par deux militants féministes et destiné à éduquer les auteurs de harcèlement, a tenu trois jours. Avant d’être submergé par une violente campagne d’envoi de 20 000 SMS d’insultes, organisée depuis le forum Blabla 18-25 du site Jeuxvideo.com. Injures sur Twitter, menaces de mort, menaces de viol, menaces sur son enfant, tentative d’intrusion à son domicile au milieu de la nuit… les habitués du forum ont également visé la journaliste Nadia Daam. En cause : une chronique sur Europe 1 décrivant le forum 18-25 comme « la poubelle à déchets non recyclables d’Internet » fréquentée par des gens « dont la maturité cérébrale n’a visiblement pas excédé le stade embryonnaire ». Ce vendredi, plusieurs rédactions dont L’Express apportaient leur soutien à la journaliste en publiant une tribune. (@LExpress).

Il faut repenser l’éthique de la recherche des réseaux sociaux. La recherche sur les réseaux sociaux est en plein essor, alimentée par des outils de calcul et de visualisation de plus en plus puissants. Mais elle fait surgir des enjeux éthiques et déontologiques qui échappent largement aux cadres réglementaires existants. Le poids économique des grandes plateformes de données, la participation active des membres des réseaux, le spectre de la surveillance de masse, les effets sur la santé, la place de l’intelligence artificielle : autant d’interrogations en quête de solutions. Un workshop organisé les 5 et 6 décembre 2017 à Paris-Saclay, en collaboration avec trois associations internationales de recherche, ambitionne à faire avancer la réflexion. (@FR_Conversation).

#Universite

La blockchain, technologie du bitcoin, séduit dans les campus américains. La « blockchain », technologie derrière la monnaie virtuelle bitcoin, séduit jusque dans les prestigieuses universités américaines dont certaines en ont fait une vedette en lui consacrant des cours et des conférences. « C’est la plus importante technologie depuis internet », vante le club des étudiants férus de technologies appliquées à la finance de Berkeley-Haas pour promouvoir une de leurs rencontres en mars dernier. Dans cette école de commerce de l’université de Berkeley, près de San Francisco, l’engouement autour de la blockchain a débouché sur un cours spécifique, une première, pour étudier et examiner comment cette technologie peut et va transformer la vie des entreprises et notre quotidien. À compter de janvier 2018, soixante élèves, triés sur le volet dans les départements de commerce, d’ingénieurs et de droit vont ainsi plancher par groupe de 6 sur ses usages plausibles et économiquement viables. (@LePoint).

#Economie

Les monnaies complémentaires, un levier de transition écologique… à condition de changer d’échelle. Les monnaies complémentaires sont encore peu connues du grand public. Pourtant, il en fleurit chaque année une dizaine en France. « Leur rôle n’est pas de remplacer l’euro, comme le Bitcoin par exemple, mais de servir un objectif bien particulier de citoyenneté et de partage », explique Thomas Binet, directeur de Vertigolab et coauteur d’une note de la Fabrique Écologique sur le sujet. « Elles peuvent être un levier de la transition écologique », estime-t-il. Car nombreuses sont celles qui poursuivent des objectifs environnementaux. Les monnaies locales par exemple, promeuvent le commerce de proximité. C’est notamment le cas du Stück à Strasbourg, qui n’accepte dans son cercle d’entreprises que celles socialement ou écologiquement responsables. Les monnaies thématiques sont également orientées vers des enjeux écologiques, comme le Y’aca à Ayen (Corrèze) qui développe un réseau de covoiturage entre particuliers. Ces monnaies peuvent ainsi, en partie, financer la transition écologique et énergétique. « Le circuit conventionnel ne soutient pas les activités peu rentables sur le court terme et manque de rapidité, de souplesse et de proximité avec le terrain et ses acteurs », indique le rapport, « des caractéristiques que présentent les monnaies complémentaires ». (@Novethic).

#Justice

L’intelligence artificielle est-elle plus impartiale que l’humain ? L’humain est profondément injuste et peu fiable. Les médecins peuvent faire des erreurs de diagnostic, les juges remettent en liberté des criminels en raison d’un vice de procédure et la police effectue des contrôles au faciès. Aux États-Unis, le risque d’être condamné à la peine capitale est par exemple quatre fois plus élevé lorsque la victime est blanche que lorsqu’elle est noire, a montré le Centre d’information sur la peine de mort. Les femmes ont elles 25% moins de chances que les hommes d’obtenir une augmentation de salaire lorsqu’elles la demandent. Face à de telles failles, l’intelligence artificielle nous promet un monde régi par des jugements totalement objectifs, non soumis à un quelconque préjugé ou émotion. De plus en plus de secteurs ont ainsi recours à des algorithmes pour gérer des problèmes difficiles à arbitrer. Le recrutement prédictif, qui anticipe la capacité d’un candidat à répondre aux besoins de l’entreprise sans passer par son CV, est ainsi en plein boom. À travers une série de questions, l’ordinateur parvient à détecter les capacités de raisonnement, la motivation et même la personnalité. Un système qui évite un jugement biaisé par l’origine ou le parcours du candidat. En 2014, une étude de la Harvard Business Review a ainsi montré que les algorithmes dépassent de 25% l’instinct humain concernant la prédiction de la performance d’un candidat. (@bymaddyness).

#JeuVideo

Quand le e-sport s’inspire des ligues franchisées de la NBA. L’e-sport mondial va-t-il s’apparenter à un système proche de la NBA (basket américain) dans les années à venir ? Aux Etats-Unis, la grande mutation a déjà commencé. L’an prochain, Riot Games (Tencent), l’éditeur propriétaire de League of Legends, le jeu-phare du e-sport, va lancer une ligue nord-américaine sur un système de franchise. Traduction, les équipes qui sont sélectionnées ont la garantie de conserver leur place dans le championnat. En échange, elles s’acquittent d’un ticket d’entrée dans la compétition de près de 10 millions de dollars. Le modèle économique ? Elles se partageront les revenus issus des droits de diffusion avec les éditeurs. (@LesEchos).

#CyberHarcelement

La polémique autour du site Jeuxvideo.com en cinq actes. Après les milliers de messages malveillants contre le « numéro anti-relous » et la journaliste Nadia Daam, venant notamment d’utilisateurs d’un forum de Jeuxvideos.com, le propriétaire du site s’engage à s’associer aux procédures judiciaires à leur encontre. (@franceinfo).

Menaces contre la journaliste Nadia Daam : les marques appelées à boycotter jeuxvideo.com. Selon LCI, le géant italien des pâtes, Barilla ainsi que le groupe d’assurance Santé APICIL, ont annoncé suspendre la suspension de leur campagne de publicité sur la plateforme jeuxvideo.com. (@franceinfo).

04 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 4 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Culture

xLa bibliothèque du futur a ouvert en ChineÀ Tianjin, une ville côtière à quelques heures de Pékin, une drôle de bibliothèque sur cinq étages a ouvert ses portes en octobre dernier. Conçu par le collectif d’architectes néerlandais MVRDV, cet établissement d’une superficie de 33 700 m2 a l’air tout droit sorti d’un film de science-fiction. En plus de fonctionner comme une bibliothèque classique, ce nouveau lieu se présente à la fois comme un centre d’éducation et comme une jonction entre le quartier des affaires du centre-ville de Tianjin et sa périphérie (les quartiers résidentiels et les zones commerciales). Le centre du bâtiment, surnommé « The Eye », comporte un espace sphérique en miroir et des étagères en terrasses, où les visiteurs peuvent s’asseoir et consulter plus d’un million de livres. Entre prouesse architecturale et oeuvre d’art, cette bibliothèque hors norme devrait attirer un public très large, allant bien au-delà du cercle des amateurs de livres. (@usbeketrica).

#Ville

La technologie, garante de la sécurité de la Smart City ? Alerte sur les réseaux sociaux, réalité virtuelle, police connectée… les nouvelles technologies améliorent la sécurité dans les villes. Ainsi que la productivité. À lire la suite sur le site @latelier.

#InternetDesObjets

Sécurisation de l’internet des objets : une question de freins et de contrepoids. L’essor de l’internet des objets offre la perspective de domiciles et de bureaux entièrement connectés. Surveillance de la sécurité via des caméras connectées à internet ou gestion de l’eau et du chauffage via des compteurs intelligents, les possibilités sont infinies. Vous pouvez même nourrir votre animal de compagnie à distance à l’aide d’un appareil de l’internet des objets. L’explosion de l’internet des objets est telle que le nombre d’appareils déployés et utilisés devrait dépasser la population mondiale cette année. Les analystes prévoient même que plus de 20 milliards d’appareils de l’internet des objets seront en circulation d’ici 2020. (@zdnetfr).

#Publicite

Pub en ligne : Amazon déjà plus fort que Twitter et Snapchat aux Etats-Unis. La « troisième force » sur le marché de la publicité en ligne. C’est ce que pourrait devenir Amazon, selon les dires de Martin Sorrell, PDG du numéro 1 mondial de la communication WPP. S’il ne s’est pas encore élevé à ce rang,  le géant du commerce en ligne est d’ores et déjà en train de s’imposer comme le cinquième acteur du secteur outre-Atlantique. Cette année, le groupe de Jeff Bezos devrait générer 1,65 milliard de dollars de recettes sur le marché américain, selon les calculs du cabinet eMarketer. Ce qui représenterait un bond de 47 % sur un an (la publicité a grimpé de 58 %  au troisième trimestre ). Un niveau qui le maintient à bonne distance du tandem Google (35 milliards) et Facebook (17,4 milliards) qui écrasent le secteur, mais qui lui permet déjà de devancer des groupes tels que Twitter (1,2 milliard) ou Snapchat (644 millions). À lire aussi : La publicité sur mobile fait bondir le bénéfice de Facebook (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

« Les intelligences artificielles se multiplient (…) or nous devons anticiper leurs éventuels méfaits si nous ne voulons pas être dépassés » explique Laurent Alexandre le 30 octobre sur @FranceCulture.

#Robotique

Robot citoyen en Arabie Saoudite : un « bluff dangereux » selon Laurence Devillers. En Arabie Saoudite, le robot Sophia, conçu par Hanson Robotics, s’est vu accorder la nationalité saoudienne. « Je suis très honorée de recevoir cette distinction unique », a déclaré le robot conçu pour ressembler à Audrey Hepburn sur scène, à l’occasion du sommet Future Investment Initiative, qui se tenait à Riyad. Un robot citoyen, de surcroît féminin et doté de davantage de droits que les « vraies » femmes du pays. Une première historique… et aussi, peut-être, un effet d’annonce dangereux ? Le point avec Laurence Devillers, professeure à Paris-Sorbonne Paris IV, chercheuse au laboratoire LIMSI-CNRS et auteure de l’ouvrage « Des robots et des hommes » (Plon). (@Sciences_Avenir). A lire aussi : Mais qui est vraiment Sophia, le robot à la nationalité saoudienne ? (@franceinter).

#Internet

Adieu Darknet, bonjour LibrenetQu’est-ce que le Darknet, ou plutôt les darknets ? A quoi et pour qui servent-ils ? Sur quoi reposent-ils ? L’anonymat conféré est-il garanti ? Que peut-on y trouver ? C’est l’endroit désigné de tous les vices, de toutes les horreurs, de toutes les abominations : vente de drogue, trafic d’armes, tueurs à gages, organes en soldes sans oublier l’indispensable espace de tous les complots, terroristes au premier chef. Tel est le Darknet dans l’imaginaire populaire. Son nom dit d’ailleurs toute son obscurité. Mais si le Darknet n’était pas que le lieu virtuel de toutes les criminalités ? Si le Darknet était également un lieu de résistance à l’Internet commercial, un lieu de protection des données, un lieu où votre vie privée n’est pas cédée au moins offrant avec le bébé et l’eau du bain ? Et si, tout compte fait, ce Darknet devait être rebaptisé Librenet ?

#Numerique

1978-2018 : la France face au numérique. Longtemps resté un impensé de la classe politique, la transformation numérique compte parmi les chantiers prioritaires du nouveau gouvernement. En attendant de savoir si nos politiques finiront ou non par être eux-mêmes « disruptés » par le phénomène, retour sur les réformes numériques emblématiques entreprises ces trente dernières années. (@usbeketrica).

#Invention

À 11 ans, elle invente un appareil qui détecte la présence de plomb dans l’eau. À seulement 11 ans, Gitanjali Rao a inventé un appareil portatif bon marché capable de détecter efficacement et rapidement les niveaux de plomb présents dans l’eau. Baptisé Téthys, du nom de la déesse grecque de la mer, son invention lui a valu de remporter le 17 octobre le concours mondial des jeunes scientifiques du Discovery Education 3M, ainsi qu’un chèque de 25 000 dollars, soit environ 21 500 euros. Pour concrétiser son projet, elle a été accompagnée dans sa démarche par des chercheurs du Discovery Education 3M. Grâce à leur aide, Gitanjali Rao  a développé un dispositif qui repose sur l’utilisation d’un capteur capable d’analyser la présence de plomb dans l’eau. Une application mobile permet de connaître les résultats en temps réel. (@WeDemain).

#Emploi

Connaissez-vous Marco, le robot qui recrute ? Avez-vous déjà une seconde imaginé passer un entretien d’embauche… face à face avec un robot ? Sachez en tout cas que cette expérience saugrenue est désormais tendance en France. Le tour-opérateur Marco Vasco, qui propose aux touristes des voyages sur mesure dans le monde entier, a décidé de frapper fort d’ici à la fin du mois de décembre. Récemment rachetée par le journal « le Figaro », l’agence en ligne que dirige Geoffroy de Becdelièvre projette de recruter quarante nouveaux conseillers spécialisés sur certains pays ou certaines parties du globe qui épauleront les touristes désireux de voyager « hors des sentiers battus ». Avec cette petite originalité dans la méthode : la présélection des potentiels futurs collaborateurs sera effectuée non pas par le service des ressources humaines, mais par un robot conversationnel ! (@LeParisien_Eco).

#Commerce

Amazon reçoit l’autorisation de vente de médicaments aux États-Unis. Après la grande distribution alimentaire, et si Amazon se lançait dans la pharmacie ? C’est ce que semble confirmer le média américain St Louis Post Dispatch. Après avoir racheté Whole Foods Market au mois de juin, on pouvait se demander quels seraient les prochains projets du géant du ecommerce. Après les librairies, les drones, son propre service de livraison, voilà que Amazon va se lancer sur la pharmacie. (@siecledigital).