09 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 9 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xL’intelligence artificielle peut-elle mener à la Troisième guerre mondiale ? La Chine investit massivement dans l’intelligence artificielle et joue déjà un rôle majeur dans la reconnaissance vocale, les robots et la reconnaissance d’image. Ces enjeux sont à suivre de près et sont au coeur de la géopolitique mondiale.  Si Vladimir Poutine estime que « le pays qui contrôlera l’intelligence artificielle dominera le monde », Elon Musk considère pour sa part que l’intelligence artificielle peut « mener à la Troisième guerre mondiale ». Alors, qui croire ? (@franceculture). Crédit photo : John Wilhelm is a photoholic – Getty.

Jasmine Anteunis, de l’art à l’intelligence artificielle. A priori, rien ne prédestinait Jasmine Anteunis à prendre ses quartiers, à la rentrée, à Station F, le plus grand campus de start-up au monde récemment ouvert à Paris. La jeune femme de vingt-cinq ans, diplômée en art, n’avait jamais imaginé fonder une entreprise. Mais un passage par l’école 42, « pour voir » et « vivre une expérience hors du commun », a chamboulé sa trajectoire. Elle qui n’avait « jamais codé de [sa] vie » baigne désormais tous les jours dans l’intelligence artificielle avec le plus grand enthousiasme. En septembre 2015, deux ans après avoir intégré la première promotion de l’ovni pédagogique lancé par Xavier Niel, Jasmine Anteunis crée Recast.AI avec deux autres élèves de l’école, Julien Blancher et Paul Renvoisé, et un entrepreneur aguerri, Patrick Joubert, rencontré grâce aux équipes de 42. « Paul avait fait une fac d’histoire de l’art juste avant 42 et Julien sortait du bac », sourit Jasmine Anteunis, amusée par leurs profils atypiques. « Patrick, lui, travaillait pour [la SSII] Sopra Steria. Il avait déjà monté une boîte dans le consulting cloud, qu’il avait revendue. Il sentait qu’il fallait faire quelque chose dans l’IA », poursuit-elle. (@EchosExecutives).

#Robotique

Un personnage virtuel devient résident officiel à Tokyo. Un robot virtuel, à l’image d’un petit garçon de sept ans, s’est vu accorder samedi le statut officiel de résident d’un quartier central de Tokyo, au Japon. Le garçon, dont le prénom, « Mirai », signifie futur, n’existe pas réellement, mais son intelligence artificielle lui permet d’avoir des conversations par texte avec des humains sur l’application de messagerie LINE. Le quartier branché de Shibuya a décidé d’en faire, sous le nom de Shibuya Mirai, le premier robot du Japon, peut-être au monde, à se voir accorder une identité réelle. Outre ses conversations, Mirai aime également prendre des photos et modifier, de façon amusante, les selfies que ses correspondants peuvent lui envoyer. (@europe1.

#InternetDesObjets

Mobilité et IoT : trois astuces de cybersécurité à connaître. Les craintes liées à la cybersécurité continuent de s’intensifier à mesure que la révolution numérique s’étend chaque jour à de nouvelles parties de la société. Pour résumer, voici les trois choses à savoir sur la cybersécurité dans un monde de plus en plus dominé par les technologies mobiles et l’internet des objets : La mobilité est désormais la norme, la complexité liée à l’internet des objets génère un risque considérable et la cybersécurité est désormais une affaire de sécurité publique. (@zdnetfr)

#Ville

Dans la ville du futur il faut penser usage avant la technologie. Dans le cadre du World Electronics Forum qui se déroulait dernièrement à Angers, la Plateforme d’Aménagement de la Ville Intelligente et Connectée (PAVIC) organisait un Forum sur la Smart City avec un plateau d’experts internationaux dans le domaine. Organisé de manière privative, ce forum dont la plupart des intervenants considéraient le citoyen comme un acteur privilégié de la ville intelligente, aurait mérité une ouverture au public. La Ville Intelligente, ou plutôt astucieuse, inventive et créative, notions plus proche de l’anglicisme « Smart », intéresse un public de plus en plus large. Pas seulement les entreprises technologiques et les gestionnaires des villes et territoires, mais aussi les citoyens, premiers utilisateurs des services mis à leur disposition. À ce titre, le Forum Smart City, intéressant à plus d’un titre, aurait pu être ouvert au public. « Il y a tout de même un changement de paradigme et  dans la ville les usages doivent être pensés avant la technologie », lance par Isabelle MARI, Directrice Stratégie, données et nouveaux usages chez JCDecaux France. « L’idée c’est de pousser l’expérimentation et de toujours partir des usages ». Très impliquée dans la démarche de la Smart City, Isabelle MARI plante le décor dès le début de son intervention, avec un titre affiché sur l’écran : « Smart City, la ville pour ceux qui la vivent », et ceci quel que soit leur statut, qu’ils soient habitants, visiteurs ou gestionnaires. (@villeintelmag).

#Transport

Les taxis autonomes envahiront-ils vraiment Paris dès 2018 ? Des taxis autonomes dans Paris dès l’année prochaine ? C’est la promesse qu’a faite une petite start-up lyonnaise nommée Navya. Mardi, elle présentait son nouveau véhicule: un taxi sans chauffeur, à propulsion 100% électrique. Baptisé « Autonom Cab », il peut accueillir jusqu’à 6 personnes, et sera destiné à un usage collectif ou privé. À son bord, le passager peut bénéficier d’une visite interactive et culturelle de la ville, commander ses places de cinéma ou de musée ou encore composer la playlist (liste musicale) de son choix. (@LExpress).

La start-up lyonnaise Navya dévoile son « robot-taxi ». Navya n’a pas froid aux yeux. La jeune pousse lyonnaise, qui s’est fait connaitre en lançant en 2015  une navette autonome , a présenté mardi soir à Paris un modèle de « robot-taxi », qui la pose en rival de géants comme Google, GM ou Renault dans la course à la voiture sans conducteur. Baptisé « Autonom Cab », ce véhicule connecté n’est pas dérivé d’un modèle existant, et n’a donc ni pédale, ni volant. Il peut embarquer 6 passagers, sur 2 rangées de 3 sièges qui se font face. Sa motorisation électrique est conçue pour une vitesse d’exploitation de 50 Km/heure, avec une possibilité de faire des pointes jusqu’à 90 KM/heure, affirme l’entreprise. Sur le plan technologique, l’Autonom Cab « est un concentré de ce qui se fait de mieux dans le monde », affirme aux « Echos » Christophe Sapet, le président de Navya. Pour décrypter son environnement et localiser les obstacles, le véhicule dispose par exemple de 10 lidars (une technique de détection à base de lasers), 6 caméras et 4 radars. (@LesEchos).

#Banque

Misant sur l’intelligence artificielle, une banque australienne va supprimer 6.000 postes. Cela ne rassurera sans doute pas les salariés des banques françaises. La National Australia Bank (NAB) a annoncé qu’elle allait supprimer 6.000 postes dans les trois ans afin d’automatiser ses activités, notamment grâce à l’intelligence artificielle. « Comme nous simplifions et automatisons les processus grâce au digital, nous aurons besoin de moins de salariés », s’est justifié Andrew Thorburn, le directeur de NAB. « Cela dit, nous allons également recruter 2.000 personnes avec des compétences en données, intelligence artificielle, robotique, automatisation et nouvelles technologies. » Andrew Thorburn a fait ces annonces alors que NAB, qui emploie 33.600 salariés, a enregistré un bénéfice après impôts de 5,1 milliards de dollars australiens pour l’exercice fiscal 2016-2017, en hausse de 2,5 % sur un an. (@LesEchos).

#Fiscalite

Les Gafa vivement attaqués par la commissaire européenne à la Concurrence. L’Union européenne s’affiche largement au Web Summit, qui se tient cette semaine à Lisbonne. Margrethe Vestager, la Commissaire européenne à la concurrence, s’est présentée mardi 7 novembre sur la grande scène, devant plusieurs milliers de personnes, introduite sous les applaudissements comme « l’une des femmes les plus puissantes du monde ».La Commissaire s’est adressée à un public de startuppeurs : « Nous n’avons rien à redire sur le fait que Google domine le marché de la recherche en ligne », a précisé Margrethe Vestager, mais seulement après avoir battu froid le géant californien. « Les entreprises comme Google ont une responsabilité particulière. Elles ne doivent pas affaiblir la compétition », a martelé la Commissaire. « Nous avons dû infliger une amende à Google car ils n’ont pas été à la hauteur de cette responsabilité ». (@LesEchos).

#Marketing

« Avec l’IA, le marketing va devenir obsolète ». « La révolution digitale s’accélère avec l’intelligence artificielle, pour donner naissance à une disruption généralisée qui touche tous les pans de notre vie. Tous les métiers sont concernés, y compris le marketing. J’irai même plus loin : avec l’IA, le marketing va devenir obsolète. » Stéphane Mallard, évangéliste digital chez Blue Age n’y va pas de main morte en ouverture du Customer Relationship and Marketing Meetings, organisé ces 8 et 9 novembre à Cannes par le groupe Weyou. Devant un parterre de décideurs marketing et de responsables de la relation client, il développe: « Le digital est darwinien. En ligne, ce sont les produits et les services les plus performants et les plus pertinents qui sont valorisés par les internautes ou les moteurs de recommandation. Il n’y aura plus besoin de pousser des produits via des campagnes : l’intelligence artificielle les fera remonter auprès des cibles. Par la connaissance fine qu’elle aura de l’utilisateur, l’IA va servir à développer ces produits et services, pas à les vendre. » (@Emarketing_fr).

#Media

Assistants personnels : le nouveau défi des médias d’information Leur modèle économique est attaqué, ils ont d’autres priorités et, pourtant, ils ont la quasi-certitude que les assistants personnels mus par la voix et l’intelligence artificielle sont une nouvelle interface avec leurs lecteurs ou auditeurs qui va s’imposer dans les cinq ans à venir. C’est ainsi que l’on pourrait résumer l’état d’esprit des médias d’information quelques mois après l’arrivée de Google Home dans l’Hexagone. (@LesEchos).