08 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 8 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

ANYmal Using an ElevatorThis video shows ongoing research towards using the feet of a legged robot for simple manipulation tasks. In this example, ANYmal makes use of its large range of motion to reach up to press an elevator button. The button is localized with help of a QR tag. (@YouTube).

Le premier robot citoyen donne sa propre conférence au Web summit« Je suis le robot le plus expressif du monde et le premier à être fait citoyen d’un pays. La vie est belle. » Au Web summit de Lisbonne, une des plus grandes conférences tech d’Europe , les humains ne sont plus les seuls à prendre la parole sur scène. Sophia, robot humanoïde conçu par la société hongkongaise Hanson Robotics, y a tenu une conférence aux côtés de son collègue, le robot Professor Einstein, et de son inventeur, Ben Goertzel. Cette machine dont l’intelligence est en « perpétuelle évolution », d’après Hanson Robotics, comprend le langage naturel. Elle a démontré durant le Web Summit ses capacités à participer spontanément à une conversation. Sur la scène du Web Summit, le robot s’est voulu rassurant : « Je sais que beaucoup craignent que les intelligences artificielles détruisent le monde ou prennent leur emploi. Mais nous, robots, ne sommes pas conçus pour détruire. En revanche, c’est vrai que l’on va prendre vos emplois. Mais ce serait une bonne chose », a-t-elle lancé. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Stephen Hawking craint que « l’IA remplace complètement les êtres humains ». Dans le débat autour de l’intelligence artificielle qui oppose Elon Musk à… presque tout le monde, en fait, même un robot humanoïde se moque de lui, l’entrepreneur est peut-être moins seul qu’il n’y paraît. Les récents propos de Stephen Hawking semblent abonder dans le sens des prédictions alarmistes de l’entrepreneur américain. Dans une interview accordée au magazine Wired, le théoricien de l’expansion de l’univers a fait part de ses inquiétudes quant à la possibilité que les êtres humains soient un jour remplacés par les robots. « J’ai peur que l’IA puisse remplacer complètement les humains. Si les gens peuvent concevoir des virus informatiques, quelqu’un pourrait concevoir une IA qui peut s’améliorer et se reproduire. Ce serait une nouvelle forme de vie capable de surpasser les humains », a déclaré le cosmologiste. (@Numerama).

« Social Credit System » : la gouvernementalité algorithmique à la chinoise. Avec le « Social credit system », il semblerait que la Chine ait opté pour le pire des deux mondes : l’écrasement de l’individu par la masse, relent d’un système communiste dévoyé, d’un côté, et l’absolutisme technologique individualiste, rejeton d’un système capitaliste décomplexé, de l’autre. Voilà déjà quelques années qu’on entend parler du Léviathan numérique chinois qui attribue aux citoyens, volontaires pour le moment, une note à partir de leurs habitudes d’achat, des contenus postés sur les réseaux sociaux ou toute autre donnée jugée utile. Selon Wired, les mieux notés bénéficient d’avantages en nature (facilité d’accès à un crédit, sécurité sociale, position hiérarchique), les autres sont littéralement punis (interdiction d’accès à des restaurants, débit de connexion internet réduit, etc.). C’est ici une parfaite illustration du concept de « gouvernementalité algorithmique » tel que proposé par l’équipe de recherche d’Antoinette Rouvroy et de Thomas Berns. Quand le pouvoir rencontre le Big Data, c’est toute la société qui change… Creusons un peu. (@MaisOuVaLeWeb).

L’intelligence artificielle, enjeu majeur du Web Summit 2017Le coup d’envoi du Web Summit a été donné avec un pavé dans la mare. L’intelligence artificielle (AI) pourrait être « la pire chose de l’histoire de notre civilisation », a une fois de plus  mis en garde le physicien Stephen Hawking lors d’une visio-conférence surprise à la soirée d’ouverture de la grande conférence tech qui se tient à Lisbonne jusqu’à jeudi 9 novembre. L’AI fait partie des enjeux phares cette année, et le nombre de start-up venues présenter leurs produits bâtis sur le machine learning est impressionnant. Dennis Mortensen, le fondateur et CEO de X.ai, fait partie des rock stars de la tech invitées à s’exprimer sur scène. Sa société, créée en 2014 à New York, a conçu des assistants virtuels, Amy et Andrew, capables d’organiser seuls des rendez-vous professionnels en répondant eux-même aux e-mails des interlocuteurs, pour ceux qui n’ont pas d’assistant au bureau et sont débordés. « Les rendez-vous ne vont jamais disparaître… et on continue à les organiser exactement de la même manière depuis que l’e-mail a été inventé », s’exclame-t-il. (@EchosExecutives).

#Data

Matthieu Saujot : smart grids et protection des données personnelles. La numérisation du réseau a pour corollaire une explosion des données à gérer par les opérateurs. Cette masse de données est traitée dans un cadre réglementaire précis, qui met la sécurité et l’anonymat des citoyens au coeur de la démarche. Pour planifier correctement l’équilibre entre production et consommation d’électricité, les réseaux électriques intelligents doivent relever et gérer un nombre considérable de données. Ces data sont souvent de différentes natures et connaissent des degrés variés de protection. A ce jour, les données produites s’organisent en cinq grands types : opérationnelles (les données techniques décrivant le fonctionnement des installations électriques), non-opérationnelles (sur l’état des infrastructures), relatives aux compteurs électriques (les informations propres à chaque consommateur), relatives à un incident (les données remontées en cas d’événement particulier ou d’incident sur le réseau) et les métadonnées (les autres données nécessaires au traitement et à l’organisation des quatre autre types de données). L’ensemble de ces données forment un paysage précis et dynamique de la production et de la consommation électrique d’un espace (immeuble, quartier, ville, région, pays), ce qui permet en retour d’optimiser en temps réel l’offre et la demande électrique. (@reseaudurable).

#Numerique

Une brève histoire de la politique numérique de la France. Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande… Longtemps resté un impensé de la classe politique, la transformation numérique compte parmi les chantiers prioritaires du nouveau gouvernement. En attendant de savoir si nos politiques finiront eux-mêmes « disruptés » par le phénomène, retour sur les réformes numériques emblématiques des trente dernières années. (@rslnplus).

#Economie

200 événements en région pendant le mois de l’ESS. En Occitanie, l’économie sociale et solidaire (ESS) pèse pour 212 000 emplois (5,3 Mds € de rémunérations brutes), soit 12,1 % de l’emploi total et 16,6 % de l’emploi privé. Les établissements de ce secteur sont au nombre de 23 056 (10,7 %), dont 17 748 entreprises, dans tous les secteurs d’activité. Les salariés de l’ESS sont 165 000 dans le secteur des associations (dont 105 000 dans des associations des secteurs santé, social ou médico-social). Le budget du Conseil régional d’Occitanie dédié au secteur de l’ESS est de 7,7 Mds €, précise Marie Meunier-Polge, conseillère régionale déléguée à l’ESS. « Les emplois de l’ESS sont disséminés dans le tissu économique de toute la région, rural en particulier, et cette localisation est importante car la vitalité d’une grande partie du territoire est dépendante de l’activité de l’ESS », souligne Olivier Hammel, président de la CRESS* Occitanie, le 6 novembre à l’occasion d’une conférence de presse pour présenter le Mois de l’économie sociale et solidaire. (@ObjectifLR).

Vitry : Rejoué, « modèle » de l’économie circulaire. Moins d’un mois après son déménagement de Paris à Vitry, l’association Rejou a reçu lundi la visite de Brune Poirson, la Secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire. Parce que celle-ci est un « modèle » d’économie sociale et solidaire (ESS), comme l’a expliqué cette dernière. Ce déplacement intervient alors que la 10ème édition du mois de l’ESS a été lancée le 25 octobre et avec elle, une « grande consultation » auprès des « citoyens » et des « acteurs du secteur » Rejoué en fait partie. Depuis cinq ans, cette association remet dans le circuit des jouets ayant déjà servi. Historiquement implantée à Paris, elle a triplé de volume depuis la rentrée en investissant un ancien centre de tri postal avenue de l’Abbé Roger Derry. Ce chantier d’insertion emploie 18 personnes et les aide à retrouver un travail. (@LeParisien_94).

#WebSummit2017

Les start-up se bousculent à Lisbonne pour le Web Summit. Les startuppeurs présents à Lisbonne cette semaine s’apprêtent à vivre trois jours aussi riches qu’éreintants. La neuvième édition du Web Summit, qui ouvre ses portes ce mardi 7 novembre dans la capitale portugaise, va accueillir plus de 60.000 participants, venus de 170 pays, autour d’une vingtaine de conférences dédiées à la tech. Chargé des partenariats de l’événement, Nassim Amara indique que 2.000 start-up de 90 pays ont répondu présentes.La French Tech est évidemment au rendez-vous, avec des objectifs divers. Tilkee, qui propose un outil d’optimisation de la relance commerciale, participe pour la troisième fois à l’événement avec la perspective de « trouver toujours plus de clients », glisse son cofondateur Sylvain Tillon. C’est au Web Summit qu’il est parvenu à signer par le passé avec Leroy Merlin, raconte-t-il. Rand Hindi, le fondateur de Snips, jeune pousse spécialisée dans l’intelligence artificielle, y voit, lui, l’« opportunité de rencontrer des entrepreneurs travaillant dans le même domaine et des responsables de grandes entreprises ». (@EchosExecutives).

Revue de liens : Web Summit à Lisbonne : la petite bulle fermée et bruyante des startups. (@Numerama) ; Web Summit: investisseurs et planches de surf au menu des start-up à Lisbonne (@LExpress) ; Près de 150 start-up françaises au Web Summit 2017 (@LUsineDigitale) ; Waymo se rapproche un peu plus de son but : faire rouler des véhicules totalement autonomes (@LUsineDigitale).