21 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 21 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xInde: les Français relèvent le défi de la ville du futur. Comme un mantra, de New Delhi à Bangalore en passant par Bombay, il a répété ces chiffres. «Dans trente ans, l’Inde abritera 1,7 milliard d’habitants et 500 millions d’urbains en plus. Le pays compte déjà 58 villes de plus d’un million de personnes. Les classes moyennes représentent 300 millions d’individus», assène Gérard Wolf, consultant et fondateur du cabinet Brics Access, qui coprésidait il y a quelques semaines la délégation d’une soixantaine de patrons emmenée, dans trois métropoles indiennes, par Pierre Gattaz, le président du Medef. «En Inde, un quart de la population n’a pas accès à l’électricité et il faudra installer dans les vingt ans 300 gigawatts (GW) de plus» (la puissance équivalente de 187 réacteurs nucléaires EPR!), poursuit Wolf, qui fut un haut dirigeant d’EDF. Pour relever cet immense défi démographique urbain, le premier ministre, Narendra Modi, a lancé un programme visant à bâtir rien moins que… 108 villes. (@Figaro_Economie). Légende image : Le quartier de Bhendi Bazaar, à Bombay, est en pleine rénovation pour loger 20.000 personnes. Crédits photo : Dhiraj Singh / Bloomberg.

#Transport

La révolution annoncée de la mobilité urbaine. Et si l’avenir de la mobilité urbaine n’était ni une voiture volante, ni une  navette autonome , ni un train ultrarapide façon Hyperloop, mais un nouveau mode de consommation des transports ? L’idée peut sembler surprenante, mais elle fait son chemin chez les spécialistes du secteur, sous le nom de « mobility as a service » (MaaS). Le concept : rassembler tous les moyens de transport à disposition des citadins dans une seule offre illimitée, avec la garantie d’avoir le meilleur moyen d’aller partout, à n’importe quel moment. Une panoplie complète associant métro, bus, taxi, mais aussi vélo ou voiture en libre-service, VTC, scooter électrique, et même voiture de location classique pour s’évader le week-end ou pendant les vacances. Avec un objectif clairement affiché : une telle offre est le seul moyen de pousser les citadins, et en particulier les familles, à abandonner leur voiture personnelle. A lire aussi : Connectivité et gouvernance, les clefs du futur pour la mobilité et Mobilité : le « tout compris » est-il l’avenir des transports ? (@LesEchos).

#Data

La maîtrise et le traitement des données vont devenir une compétence clé des services RH dans un très proche avenir, Jon Addison, Linkedin. LInkedin a organisé les 8 et 9 novembre 2017 à Londres le Talent Intelligence Summit. Pour l’occasion, les dirigeants et fondateurs du réseau professionnel avaient fait le déplacement en Europe pour exposer leur stratégie à un parterre de DRH. Linkedin veut devenir pour les DRH l’équivalent des réseaux sociaux grands publics pour les annonceurs : un site qui recueille le maximum de données pour mieux connaître les comportements et améliorer ainsi le service rendu aux personnes et aux DRH. L’avenir, Linkedin l’a martelé, est la combinaison de l’instinct et des insights. Jon Addison, head of talent solutions de Linkedin UK, a répondu à nos questions. Il expose en détail la stratégie suivie par l’entreprise, sur fond de changements profonds du travail. (@LUsineDigitale).

#Education

Que souhaitent les élèves français pour améliorer l’école ? Les petits français traînent souvent des pieds pour aller à l’école le matin. Ce n’est pas pour autant qu’ils ignorent la chance qu’ils ont d’y aller. La preuve avec cette étude* d’Harris interactive pour l’Unicef France, en partenariat avec @20Minutes, à l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant du lundi 20 novembre. « Pas étonnant car beaucoup d’enfants français s’ennuient en classe. Ils ne voient pas l’intérêt d’apprendre par cœur des choses et ne veulent plus écouter de manière monacale les enseignants. Le rapport au savoir a changé et les enfants d’aujourd’hui veulent moins de cours théoriques, mais plus d’ateliers, d’exercices d’application, de travail par projet », affirme François-Afif Benthanane, fondateur de ZUPdeCO, une association qui lutte contre l’échec scolaire. (@20minutes).

#Surveillance

Une première « boîte noire » a été activée pour surveiller l’Internet français. « Boîtes noires ». Le terme avait suscité un torrent de critiques au moment des discussions autour de la loi sur le renseignement, début 2015. Ces algorithmes, qui permettent de traiter de grandes quantités de données dans le but de détecter des « signaux faibles » pour lutter contre la « menace terroriste », sont aujourd’hui en cours de déploiement. C’est le président de la Commission nationale de contrôle des techniques novembre. Possiblement déployées chez vos fournisseurs d’accès à Internet ou les hébergeurs par les services de renseignement, ces boîtes noires constituent selon ses opposants le dispositif de surveillance le plus important jamais déployé en France. Et concernent tous les internautes du pays. (@usbeketrica).

#InternetDesObjets

Vie privée, données personnelles, contact avec des inconnus… Quels sont les jouets connectés à éviter ? Ils figureront peut-être sur la liste que vos enfants enverront au père Noël. Montres, peluches, poupées, robots… De plus en plus de fabricants de jouets proposent aux petits de s’amuser avec des objets connectés, pas toujours parfaitement sécurisés. En Europe et aux Etats-Unis, plusieurs associations s’inquiètent de leur commercialisation et alertent les pouvoirs publics. Vendredi 17 novembre, l’autorité de régulation des télécoms allemande a interdit la vente de montres connectées pour enfants. Les associations de consommateurs britannique Which? et allemande Stiftung Warentest ont par ailleurs mené des tests sur sept jouets connectés commercialisés en magasin, révélant que quatre d’entre eux comportent des failles importantes. Franceinfo dresse la liste des jouets les plus problématiques. (@franceinfo).

#LiensVagabonds

Amazon achète la Terre du Milieu, Altice descend aux enfers. À retenir cette semaine : – The Trust project : des médias américains et européens s’allient aux géants du web ; – Le Journalisme en temps de crise ; – Bloomberg lancera sa chaîne d’info en continu sur Twitter ; – CNN Vs. BuzzFeed, un clash des civilisations ; – Quand votre collègue sera un robot. (@Metamedia).

#IntelligenceArtificielle

A la Maison de la chimie, les parlementaires phosphorent sur l’intelligence d’artificielle. Qui a dit que les parlementaires étaient à côté de la plaque technologique ? Après la santé connectée et la blockchain (technologie permettant notamment le fonctionnement de la monnaie virtuelle Bitcoin), les députés et sénateurs avaient rendez-vous mardi 14 novembre à la maison de la Chimie pour le premier forum parlementaire consacré au thème très en vogue de l’intelligence artificielle. Un forum où il fut beaucoup question de la souveraineté numérique et du retard européen dans ce domaine, ce qui n’empêchait pas de compter Google et Facebook au rang des partenaires de l’opération. «L’histoire n’est jamais écrite d’avance», a rappelé la députée LR Laure de la Raudière, une des meilleures connaisseuses des nouvelles technologies au Palais-Bourbon, coorganisatrice de la manifestation avec le mathématicien et député LREM Cédric Villani. «Voulons-nous que nos politiques publiques soient conçues par des entreprises américaines ou chinoises, pompant avidement au passage l’ensemble de nos comportements les plus intimes ?, a-t-elle interpellé un auditoire dans lequel figuraient une cinquantaine de parlementaires venus parfaire leur culture générale sur le sujet. Il faut que la prise de conscience politique soit à la hauteur des enjeux et il est plus tard que nous ne le pensons.» (@libe).

#Monnaie

Bitcoin : faut-il avoir peur des monnaies virtuelles ? Le bitcoin, cette monnaie virtuelle créée en 2009 sur Internet par des mathématiciens anonymes, n’en finit pas de jouer aux montagnes russes. Après avoir perdu près d’un tiers de sa valeur la semaine dernière (passant de 7900 dollars mercredi, un record, à 5550 dollars dimanche 12 novembre), il a regagné 1000 dollars lundi 13 novembre ! En fin de journée, il s’échangeait sur les plateformes spécialisées à 6500 dollars ! Faut-il s’en étonner? La plus ancienne et la plus connue des monnaies virtuelles, qui n’est régie par aucune banque centrale, ni État souverain, est habituée aux krachs éclairs. Le dernier en date était lié à l’abandon d’une mise à jour technologique sur laquelle de nombreux investisseurs avaient spéculé et à la concurrence d’un rival, le « bitcoin cash », créé cet été. « Les particuliers, attirés par la publicité faite autour de cette monnaie sont de plus en plus nombreux à acheter des bitcoins, principalement en Asie. Et cela pousse les cours à la hausse », explique Christopher Dembick, économiste chez Saxo Bank. (@FigaroTech).

#Youtube

Etats-Unis : YouTube ferme la chaîne d’un père accusé de maltraitance envers ses enfants. Malgré ses 8,5 millions d’abonnés, la chaîne YouTube Toy Freaks de « freak daddy », soit « papa taré », a été définitivement fermée, rapporte Mashable (en anglais), samedi 18 novembre. A la place des 500 vidéos mettant en scène Greg Chism et ses filles, les utilisateurs de la plateforme de vidéos peuvent lire ce message : « Ce compte a été fermé pour avoir violé le règlement de la communauté YouTube ». Greg Chism, alias freak daddy, faisait la promotion de jouets et filmait ses filles de 9 et 7 ans. Aujourd’hui, toutes ces vidéos sont inaccessibles mais le quotidien Times (en anglais) décrit leur contenu. (@franceinfo).

20 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 20 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Nature

x Légende image : L’ours brun fait partie, avec le vison d’Europe et la rhinolophe de Méhely (une chauve-souris), des trois espèces « en danger critique ».  Photo : Philippe Clément / Belga Mag / Afp. A lire : Ces espèces menacées en France. Huit ans après la première évaluation, la situation s’est passablement aggravée en France. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a publié, vendredi 17 novembre, une actualisation de sa liste rouge des espèces menacées. Elle révèle que la situation s’est aggravée pour les espèces terrestres (33 % menacées ou quasi menacées contre 23 % en 2009) comme pour les espèces marines (32 % menacées ou quasi menacées contre 25 % en 2009). (@franceinfo).

#Climat

L’après Trump : inquiétude à Pittsburgh, une ville américaine qui a misé sur l’écologie. Après l’élection présidentielle de Donald Trump aux Etats-Unis, les inquiétudes pour l’écologie résonnent à la COP22, organisée à Marrakech jusqu’au 18 novembre. Les craintes s’expriment aussi dans les villes américaines qui ont choisi de prendre à bras le corps le problème de la pollution et d’investir sur l’économie verte. C’est le cas à Pittsburgh, en Pennsylvanie, un Etat tombé dans l’escarcelle de Trump. La ville fait toujours partie des secteurs américains les plus pollués, mais la mairie s’est engagée dans la relance économique grâce à des start-up spécialisées dans l’écologie. (@franceinfo).

Bill Peduto, le maire de Pittsburgh a tweeté : « Je peux vous assurer que nous suivrons les directives de l’accord de Paris pour notre peuple, notre économie et notre futur » et d’ajouter dans un tweet suivant : « C’est maintenant aux villes de prendre le contrôle. » Paris, Montréal, Mexico & New York aux couleurs du Climat. Plus que jamais unies, les villes sont prêtes à relever le défi #Cities4Climate. (@ladepechedumidi).

#Ville

À Mulhouse, une cité numérique dans une ancienne usine. C’est dans le quartier de la Fonderie qu’ouvrira, en septembre 2018, KM0, le village numérique où se côtoieront start-up, entreprises, centre de formation et logements… Une étape de plus dans le processus de reconversion du « Manchester français » qui, au siècle dernier, brillait dans l’industrie mécanique. A quelques minutes du centre ancien et de la gare, KM0 prend ses quartiers dans des bâtiments de l’usine désaffectée de la Société alsacienne de constructions mécaniques (SACM). (@F3Alsace ). A lire aussi : Avec kilomètre zéro, Mulhouse tient sa cité numérique (@lemondefr).

#Société

Comment les « crapauds fous » veulent sauver le monde. Les « crapauds fous » se définissent comme ceux qui pensent et avancent à contre-courant. Un travail d’abord intérieur, pour ensuite changer le monde et « hacker l’avenir ». Dans leur Manifeste, ils appellent chaque citoyen à les imiter, pour contrer le triple péril, climatique, technologique et démocratique qui menace l’espèce humaine. Thanh Nghiem, à l’initiative du Manifeste, nous a expliqué son projet. « À la saison des amours, mus par un instinct grégaire, les crapauds migrent tous dans la même direction. S’il leur faut traverser des routes, ils se font alors massivement écraser sous nos pneus. Seuls survivent les individus atypiques qui vont à contre-courant ou s’aventurent dans les tunnels conçus sous les routes à leur intention. Leurs congénères pourraient les traiter de fous… C’est pourtant grâce à eux que l’espèce survit. » Ainsi commence le Manifeste des crapauds fous, paru en octobre 2017 aux éditions Massot. (@usbeketrica).

#Commerce

Auchan et Alibaba s’associent dans la distribution en Chine. Le groupe de grande distribution français Auchan va s’allier au géant chinois du commerce électronique Alibaba pour développer le commerce physique et numérique en Chine, ont annoncé les deux distributeurs lundi 20 novembre dans un communiqué commun. Aux termes de leur alliance, Alibaba, propriété du multimilliardaire Jack Ma, va investir 2,44 milliards d’euros dans Sun Art Retail Group, l’un des principaux exploitants d’hypermarchés en Chine, dont Auchan possède plus du tiers du capital. L’alliance vise à combiner l’expertise des deux entreprises dans le commerce traditionnel et la vente en ligne, selon le communiqué. « La nouvelle alliance permettra à l’ensemble des activités de Sun Art de bénéficier de l’écosystème digital d’Alibaba », expliquent-elles. (@LeMondefr).

#Agriculture

Une agriculture 100 % biologique pourrait nourrir la planète en 2050. Les bénéfices du bio pour la santé et pour l’environnement sont aujourd’hui prouvés. Mais pour ses contempteurs, ce type de production ne pourrait pas être généralisé, faute de rendements suffisants pour subvenir aux besoins d’une planète à la démographie galopante. Une idée répandue que réfutent des chercheurs européens dans une nouvelle étude publiée par la revue Nature Communications, mardi 14 novembre. Dans ce travail, le plus abouti sur la question, ils affirment qu’il est possible de nourrir plus de 9 milliards d’êtres humains en 2050 avec 100 % d’agriculture biologique, à deux conditions : réduire le gaspillage alimentaire et limiter la consommation de produits d’origine animale. Et ce, sans hausse de la superficie de terres agricoles et avec des émissions de gaz à effet de serre réduites. Un défi de taille, alors que le bio ne représente que 1 % de la surface agricole utile dans le monde – 6 % en France. (@LeMondefr).

#Culture

Paris : une nouvelle salle d’art numérique dans une ancienne fonderie Dans une ancienne fonderie XIXe siècle de la rue Saint-Maur (XIe), l’opérateur privé Culturespaces ouvrira le 13 avril 2018 un centre d’art numériques où sera projeté des reproductions monumentales d’œuvres d’art. La première exposition sera consacrée à Klimt. « Les projections occuperont tous les murs et le sol, soit 3 300 m2, détaille Bruno Monnier, président de Culturespaces. Le public sera littéralement immergé dans l’image en mouvement et dans le son grâce à la plus grande installation fixe de vidéo projection au monde. Ce sera une expérience totale ». « Avec le numérique, on attire notamment tout un public qui ne rentrait pas dans les musées traditionnels » souligne Bruno Monnier. (@LeParisien_75). À lire aussi : En 2018 à Paris, un ‘musée numérique’ vous plongera littéralement dans l’art (@KonbiniFR).

#Transyumanisme

« Un autre transhumanisme est possible ». La « déclaration technoprogressiste » née en 2014 à Paris a été revue et augmentée par les transhumanistes réunis à Bruxelles pour le colloque TransVision 2017 du 9 au 11 novembre. « Notre vision inclut une abondance durable d’énergie propre, de nourriture saine, de biens matériels, de soins de santé abordables, d’intelligence globale, de bien-être mental, de temps de créativité – permis par une application des technologies convergentes, sans laisser personne sur le côté », écrivent ainsi les rédacteurs de la déclaration.Marc Roux, le président de l’Association française transhumaniste (AFT) qui a organisé le rassemblement, a répondu aux questions de @usbeketrica. A ses yeux, le progrès technologique peut être le creuset d’un progrès humain et social, à condition que les pouvoirs publics s’emparent enfin du sujet.

Une vie numérique éternelle en 2067 ? Télécharger son cerveau dans un ordinateur. Le thème a été régulièrement exploré par la science-fiction, notamment en 1992 par le film Le Cobaye (The Lawnmower Man, de Brett Leonard), où un jardinier simple d’esprit devient une créature entièrement virtuelle, hantant les réseaux téléphoniques et informatiques. Dans La Cité des permutants, Greg Egan imagine un futur (en 2045) où le téléchargement des consciences s’est généralisé : on peut sauvegarder l’intégralité des connexions neuronales d’un cerveau, et les plus nantis utilisent le procédé pour devenir immortels, et poursuivre leur vie dans un monde virtuel régi par ses propres règles. Mais qu’en est-il dans la réalité ? Quand des chercheurs pensent y trouver une voie vers l’immortalité, d’autres préviennent qu’ils n’obtiendront aux mieux que pâle copie de l’être conscient qu’ils étaient. (@usbeketrica).

« Transferts » : et si vous pouviez changer de corps ? Après Trepalium, Arte renouvelle le pari de l’anticipation avec la série Transferts, diffusée les jeudi 16 et 23 novembre, et disponible depuis le vendredi 10 novembre sur le site d’Arte. Parce qu’il y est question de transhumanisme et d’un futur qui interroge les dérives de la science, Usbek & Rica s’est empressé de voir les six épisodes, et vous raconte (sans spoilers).

19 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 19 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

Le robot de Boston Dynamics qui réalise des sauts périlleux arrière. Atlas n’arrête pas ses progrès. Le robot star de Boston Dynamics vient d’apprendre à faire un saut périlleux. Il savait déjà marcher en équilibre sur ses deux jambes, évoluer sur des terrains rocheux ou enneigés, sans problèmes. Désormais, dans la vidéo dévoilée par la firme sur YouTube, la machine exécute un salto arrière avec une réception digne des plus grands médaillés des gymnastes. Impressionnant. (@LObs). A lire aussi : Premier salto arrière d’un robot: un exploit incroyable pour les spécialistes (@Le_Figaro).

#Ville

Les villes intelligentes. « Etat dans l’état » ? Jusqu’où la technologie creuse-t-elle l’écart entre « urbains » et « ruraux » ? L’intelligence artificielle peut-elle contribuer à les atténuer ? Émission du 17 juin 2017 sur @franceculture).

#InternetDesObjects

Pour l’Allemagne, il est l’heure d’interdire les montres connectées pour enfants (et même de les « détruire »). L’Allemagne ne plaisante pas avec la surveillance. L’autorité de régulation des télécoms allemande a interdit, vendredi 17 novembre, la vente de montres connectées pour enfants. Dans son communiqué, son président, Jochen Homann, justifie cette décision :« Les parents peuvent utiliser ces montres pour écouter l’environnement de l’enfant et ils doivent être considérés comme un système de transmission non autorisé ». Selon l’agence, ces montres sont par exemple « utilisées pour écouter les enseignants en classe ». Si l’Allemagne autorise les smartwatches pour adultes, elle choisit de se méfier de la fonction « babyphone » des modèles destinés aux enfants de 5 à 12 ans. En outre, les appareils, connectés à internet, dotés d’un micro, et d’un dispositif GPS, peuvent être piratés et détournés. (@franceinfo).

#Alimentation

Un jeune ingénieur nigérian devenu M. Application contre la faim. Son QG ne pourrait être plus exigu : 6 m2 tout au plus, nichés au premier étage d’une tour en périphérie de la capitale nigériane. Sur le même palier, des dizaines d’autres jeunes pousses jouent des coudes, espèrent bientôt se frayer un chemin sur la scène internationale. A Abuja comme dans le reste du monde, dans le milieu de la « tech », on commence petit. C’est ici que le Nigérian Oscar Ekponimo a pris ses quartiers afin de s’adonner à son ambition de toujours : lutter contre la faim grâce à la technologie. A tout juste 31 ans, son rêve est devenu un job à plein temps. Avec Chowberry, l’application conçue en 2013 pour laquelle il a reçu le prix Rolex à l’esprit d’entreprise en 2016, le jeune développeur de logiciels s’attaque simultanément à deux problèmes de taille : la faim et le gaspillage alimentaire. A Lire aussi : « L’Afrique, futur royaume de l’innovation ? » (@LeMondefr).

#MediaSocial

L’effrayant système de Facebook pour déterminer les « personnes que vous connaissez peut-être » Le système de suggestions de contacts sur Facebook est bien mystérieux, pour ne pas dire carrément flippant. La section « Vous connaissez peut-être » (ou «People you may know» en anglais) vous propose en effet une liste de personnes que vous pourriez avoir rencontrées et souhaiteriez donc ajouter à votre réseau. Pour déterminer les profils qui apparaîtront dans cette fameuse section, le réseau social utilise un algorithme ultra-pointu qui fait l’objet de nombreux fantasmes. Si vous utilisez fréquemment Facebook, il vous est sûrement arrivé de voir, dans vos recommandations de connaissances, une personne totalement improbable. Si certaines de ces suggestions ravissent les internautes —nombre ont par exemple découvert avec joie l’existence de membres de leurs familles vivant à l’autre bout du monde—, d’autres dénoncent une fonctionnalité embarrassante et intrusive. De quoi attiser les rumeurs les plus folles sur la façon dont la firme de Mark Zuckerberg accède à nos données privées. (@slatefr).

#Media

Découvrez les 5 startups finalistes du Tank Media qui font bouger les lignes du journalisme. C’est un projet ambitieux qui verra le jour au printemps 2018 : un lieu dédié à l’émergence de nouveaux médias, au carrefour entre le journalisme, l’entrepreneuriat et l’innovation. Le Tank Media est né à l’initiative de Nicolas Vanbremeersch, (fondateur de l’espace de coworking parisien le Tank, président de Spintank), de Mathieu Maire du Poset (ancien DGA d’Ulule), de Damien Cahen (directeur du Tank), de Cécile Chalancon (directrice éditoriale de Spintank) et de Morgiane Achache (Product manager UX) et de leur volonté de réinventer l’information au futur. Pour cela, des dizaines de journalistes, entrepreneurs, développeurs et photographes se sont réunis et ont confronté leurs envies pour imaginer ensemble et concrétiser leur idée de ce à quoi devrait ressembler du Tank Media qui ouvrira ses portes en avril 2018. Un programme d’incubation permettra à de nouveaux médias d’émerger et le Tank Media dévoile aujourd’hui les cinq finalistes en lice pour l’intégrer. Ils pitcheront leurs projets lors du premier évènement public du Tank Media, Browse. Une autre sélection aura lieu en début d’année pour compléter cette première promotion du Tank Media. (@bymaddyness).

#IntelligenceArtificielle

L’arnaque chatbots durera-t-elle encore longtemps ? On connaît bien le phénomène du côté du marketing, encore plus dans ce qu’on appelle pompeusement le “digital” (numérique pour les francophiles) : la hype tue la hype. Ou disons qu’une nouvelle hype vient balayer la précédente dans un cycle assez régulier permettant aux consultants spécialisés de retourner leur veste pour suivre le sens du vent et continuer à cannibaliser un secteur déjà bien bouché. Il y a quelques années c’était l’avènement des réseaux sociaux pour les marques, puis le big data et la publicité programmatique. La promesse était alors de pouvoir accéder toujours plus facilement et pour peu cher (souvenez-vous, les réseaux sociaux c’était gratuit, tout ça) à des possibilités infinies de ciblage pour délivrer toujours mieux des publicités. Mais sans changer de façon de faire, en proposant toujours des pubs sans intérêt en mode matraquage. Dommage. (@frenchweb).

L’intelligence artificielle, la voie royale de l’eugénisme. Libre opinion. Il est étonnant que le professeur de philosophie Jocelyn Maclure, responsable d’une réflexion dite éthique sur ce qu’on appelle fallacieusement « l’intelligence artificielle », ne commence pas par soulever le problème éthique de la dénomination même de cette matière morte produite en laboratoire (« Montréal peut être à l’avant-garde de la réflexion éthique sur l’intelligence artificielle », Le Devoir, 2 novembre 2017). Ce qu’on appelle l’intelligence artificielle a sans doute autant à voir avec l’intelligence que la pornographie avec l’érotisme. L’amour n’engage pas seulement les organes génitaux et la jouissance à tout prix, mais tout l’être humain, dont les relations humaines qu’il construit au gré de circonstances multiples et complexes, relations faites parfois de jouissances certes, mais aussi de douleurs, de déceptions, de frustrations, de conflits, de joie et de malheurs, de réflexivité à partir de ces infinies expériences : qui suis-je, qui sommes-nous, pourquoi ça ? Lire la suite sur le site @LeDevoir.

L’Homme Augmenté, un thème à la jonction de la Science-Fiction et du Transhumanisme. Un aparté pour commencer. Dans le roman de Science-Fiction Tout sauf un homme, Isaac Asimov imaginait la quête d’Humanité d’un robot nommé Andrew, pour NDR-113. Cet être fait de métal et de positrons s’exclamait, comme libéré de sa condition inférieure : « Un homme ! Enfin, il était un homme, un être humain ! Pendant des dizaines et des dizaines d’années, il avait lutté pour gravir l’échelle qui l’éloignait de ses origines robotiques. » Lire la suite sur le site @HumanAfterHAL

#Cyberguerre

Paris a besoin de Washington pour la traque numérique des jihadistes. Le magistrat chargé des attaques majeures survenues en France depuis sa prise de fonction fin 2011 n’était pas lundi 13 novembre aux côtés d’Emmanuel Macron et de François Hollande pour l’hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015. A ce moment-là, celui qui supervise le parquet antiterroriste français se trouvait dans les locaux du FBI, la police fédérale américaine. L’entraide judiciaire franco-américaine est bonne, voire dans certains cas « amicale », s’est félicité M. Molins. Mais, a-t-il ajouté, il est nécessaire « de fluidifier l’entraide pénale internationale, dont on peut penser que les canaux sont peut-être devenus trop compliqués par rapport à l’évolution des technologies ». Les exploitations d’emails, de SMS ou de contacts conservés par les géants du secteur, qu’ils s’appellent Google, Apple ou Facebook, sont notamment devenus indispensables à l’avancée des investigations.  « La France attend beaucoup des Etats-Unis car la plupart des opérateurs sont basés aux Etats-Unis », a expliqué M. Molins. (@LExpress).

#Multivers

Un problème à plusieurs dimensions. Et si ce matin, vous n’aviez pas oublié les clés de votre voiture sur la table du salon, ce qui vous a forcé à rentrer les chercher avant de ressortir, ces quelques secondes d’écart ont peut-être changé le cours de votre vie. Cet enfant qui traverse jusque un instant après votre passage, quelques secondes plus tôt et tout aurait basculé, mais peut être cette réalité a-t-elle bien existé, ailleurs, bienvenue dans le multivers, ou les univers parallèles. Ce matériau littéraire richissime est exploité depuis bien longtemps par la science-fiction, il est depuis plusieurs années formalisé par la science qui n’attend plus qu’une chose : en découvrir une preuve. Multivers : un problème à plusieurs dimensions, c’est le problème à multiples facettes que La Méthode scientifique va examiner dans l’heure qui vient. (@franceculture).

18 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 18 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

xRéchauffement climatique: des signaux plus alarmants que jamais. Le XXIème siècle compte 16 des 17 années les plus chaudes depuis le début des mesures en 1880. En Antarctique, la banquise, stable auparavant, affiche un minimum record ou quasi record. La fonte des glaciers alpins s’est poursuivie. Les émissions de CO2 liées à l’industrie et à la combustion d’énergies fossiles devraient croître de 2% en 2017 par rapport à 2016 (entre 0,8% et 2,9%), et atteindre un record de 36,8 milliards de tonnes, après des années 2014 à 2016 quasiment stables, selon le bilan annuel du Global Carbon Project. (@tvanouvelles). Légende image : icebergs au large de la côte canadienne Crédit photo : Drew Angerer / Getty Images.

#Ville

La smart city est-elle inconciliable avec la vie privée ? Alors que les villes intelligentes se connectent et captent de plus en plus de données, l’affirmation d’une politique de transparence publique apparaît comme une équation complexe à résoudre. Car même anonyme, le contenu d’une base de données peut être recoupé et exploité. Comment concilier la publication des données publiques et la protection de la vie privée ? Les initiatives de smart city ont le vent en poupe. De Singapour, à Barcelone en passant par le nouveau quartier Confluences à Lyon, la volonté de mettre en réseau les infrastructures urbaines pour en optimiser le fonctionnement est un rêve futuriste qui devient lentement une réalité. Cette tendance actuelle vers plus d’interfaces connectées décuple implacablement la quantité de données captées et la question de leur utilisation fait débat. Faut-il revendre ces données ? Les rendre publiques ? Les garder secrètes ? (@usbeketrica).

À la Smart City Expo, le centre de commande devient le cerveau de la ville. Une plateforme pour les gouverner toutes. Lors du salon Smart City Expo World Congress, qui se tient à Barcelone du 14 au 16 novembre, plusieurs entreprises ont présenté leurs offres de centres de commande. Si ces plateformes existent depuis longtemps, elles se sont historiquement concentrées sur la sécurité et la vidéosurveillance. Aujourd’hui, elles proposent un monitoring et une gestion de nombreux services de la smart city en un seul endroit, utilisent  de nouvelles sources de données et permettent même d’automatiser certaines décisions. L’annonce la plus ambitieuse en la matière est celle de Huawei, qui a dévoilé son Centre d’opération intelligent (ou IOC, Intelligent operation center). « C’est le cerveau de la smart city », résume Zheng Zhibin, directeur général de la smart city Chez Huawei, qui a présenté au JDN une version de son centre de commande déployé dans la ville chinoise de Shenzen. (@journaldunet).

L’adjoint au maire de Londres chargé de l’économie, « impressionné » par le pôle technologique lillois. « Londres et Lille ont beaucoup de choses en commun. ». Encore plus depuis ce mercredi, après la journée passée par Rajesh Agrawal, adjoint au maire de Londres chargé des affaires économiques, accompagné de 15 jeunes entreprises londoniennes, en immersion dans l’écosystème technologique métropolitain. Visite d’Euratechnologies, du centre de recherche et développement de Decathlon, de Kiabi, du TechShop Leroy Merlin, la délégation londonienne a été sérieusement «  impressionnée  » par le dynamisme lillois et les opportunités de « business » à construire. Après les 250 chefs d’entreprises métropolitaine en « opération séduction » à Londres le mois dernier, c’est au tour des décideurs londoniens de venir faire leur « business shopping » à Lille. (@lavoixdunord)

Bill Gates va construire une smart city dans le désert. Bill Gates vient d’acheter un terrain de 10 000 hectares dans le désert de l’Arizona pour y construire une ville futuriste. Cette smart city s’appellera Belmont, du nom du promoteur immobilier chargé de piloter le projet, Belmont Partners. Elle doit servir de modèle pour le développement de futures villes durables, et se présente comme une première réponse à la surpopulation urbaine qui guette à l’horizon 2050. Technologies de pointe, connexion ultrarapide à Internet, véhicules autonomes… La smart city dont Bill Gates a annoncé la construction prochaine se présente comme un  laboratoire d’expérimentations des nouvelles technologies à l’échelle d’une grande ville. (@usbeketrica).

Les cinq habitudes à piquer aux habitants de Dubaï.  Première ville des Emirats arabes unis, Dubaï attire de nombreux expats. Après une discussion avec des Français qui s’y sont installés, on a repéré 5 attitudes des Dubaïotes dont on devrait s’inspirer ! Dubaï ? Une ville intelligente et pensée de manière très pratique ! « C’est comme si c’était la Défense avec des plages, des restos et des gens sympas », décrit Samuel Samyn, 35 ans, directeur du développement international au sein d’un cabinet qui facilite l’installation des entreprises à Dubaï. Pas étonnant que de nombreux Français qualifiés, souvent dans les secteurs de la finance, de l’industrie ou encore de l’hôtellerie, se laissent séduire par le dynamisme économique de Dubaï. Et si ces expats devaient un jour rentrer en France, voici ce qu’ils aimeraient importer avec eux à leur retour, en images. (@EchosStart).

#Transport

Navly, vedette  des quais lyonnais. Baptisées Navly, les deux navettes autonomes ont démarré leurs rotations en septembre 2016 dans le quartier Confluence à Lyon. Située à la pointe de la presqu’île entre Saône et Rhône, cette ancienne friche industrielle réhabilitée se veut un laboratoire de la «smart city». Dotés d’un pack de batteries rechargeables par induction ou par prise, ils bénéficient d’une autonomie de huit à vingt-quatre heures pour un temps de charge de quatre à huit heures. Onze places assises, fenêtres panoramiques, carrosserie tout en rondeur, ni volant ni pédales : la silhouette futuriste de Navly intègre un ensemble de radars, de caméras et de capteurs qui permettent, en renfort du système de navigation par GPS, d’effectuer un parcours d’1,3 km sur les quais de Saône à une allure moyenne de 20 km/h. Le point de départ se trouve tout près d’une station de tramway. L’enjeu : résoudre la problématique du premier et du dernier kilomètre qui justifient, faute d’alternative, l’usage de la voiture pour se rendre au travail. (@libe).

#DataCenter

Les data centers régionaux prennent leur essor. Le Salon Data Centre World qui s’est tenu le 15 novembre à Paris a mis l’accent sur le phénomène régional. Car ces fermes d’ordinateurs sécurisées, qui stockent et traitent les milliers de données des entreprises, choisissent de plus en plus de s’installer dans les territoires. Certes, la région parisienne concentre de 80 à 90 % de l’offre actuelle, surtout dans le Nord-Est parisien prisé pour son foncier. La superficie totale atteint quelque 180.000 mètres carrés. Les géants américains, Microsoft, Google, IBM, Amazon Web Services… – mais aussi français – Equinix, Interxion…, y ont installé des équipements de plusieurs milliers de mètres carrés, pour héberger principalement les données numériques des grands groupes. (@LesEchos).

#OpenSource

L’Open Source, une alternative aux Gafa ? Par Nathalie Pignard-Cheynel, professeure en journalisme numérique, Académie du journalisme et des médias, Université de Neuchâtel. Depuis quelques mois, le monde journalistico-médiatique découvre avec effroi l’emprise, construite progressivement, des Gafa sur la diffusion de l’information et sa monétisation. Victimes plus ou moins consentantes, parfois acteurs à part entière du système, les médias font dorénavant partie de cet écosystème piloté par les géants du numérique. Et sont soumis à des règles qui cadrent, influencent mais également contraignent leur activité. Après le constat et la prise de conscience, vient le temps de la recherche d’alternatives. L’idée n’est pas de faire du jour au lendemain sans les infomédiaires mais de desserrer l’emprise, de retrouver des marges de manœuvre, et d’inventer des modèles techniques propres. Lire la suite sur le site de @MetaMedia.

#IntelligenceArtificielle

La course à l’intelligence artificielle fait flamber les salaires et vide les chaires universitaires. La course à l’intelligence artificielle fait flamber les salaires et vide les chaires universitaires. Il ne vous aura pas échappé que les géants de la tech ont entamé une course à l’intelligence artificielle : smartphones à reconnaissance faciale, assistants vocaux, véhicules autonomes, robotique, les usages ne manquent pas… Et pour mener à bien ces projets, ces entreprises mettent les moyens, notamment en proposant des salaires qui atteignent des sommets inédits, même pour une industrie qui n’a jamais eu peur de la démesure quant aux traitements de ses talents. C’est le sujet d’une récente enquête menée par le New-York Times. (@frenchweb).

Un ancien de chez Google crée une religion dont le dieu est une intelligence artificielle. « La machine va devenir plus intelligente que l’homme, c’est inévitable. » Telle est la conviction d’Anthony Levandowski, un ingénieur passé par Google qui vient de lancer un mouvement religieux baptisé « Way of the Future » qui place l’Intelligence Artificielle au rang de divinité. Cette église devrait avoir son propre évangile nommé « Le Manuel », des cérémonies ouvertes au public et même une sortie de lieu de culte. Pour définir cette croyance, on parle en général de « Singularité », même si Levandowski préfère le terme de « Transition ». « Le résultat sera de fait un dieu. Pas un dieu qui créé la foudre ou des ouragans. Mais s’il y a quelque chose un milliard de fois plus intelligent qu’un humain, comment allez-vous l’appeler ? », interroge Levandowski. (@pressecitron).

17 Nov

Régions.news #307 – Edition du vendredi 17 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. Long Ma est de retour à Nantes. Long Maest est un cheval-dragon. C’est en s’inspirant d’une légende chinoise, « La déesse de Nüwa », créatrice de l’humanité, que François Delaroziere a créé cette œuvre hors-norme. Une réponse artistique au dérèglement climatique. Crédit photo : Franck Dubray / Maxppp.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ L’entreprise parisienne OpenDataSoft, spécialisée dans la transformation des données numériques, notamment pour les collectivités locales, vient de lancer une campagne d’envergure auprès de 500 villes américaines. À chacune de ces municipalités, l’entreprise propose un portail Web unique qui recense l’ensemble des données numériques anonymisées concernant la ville.

♦ Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ? Et l’un des thèmes-clé abordés, cette semaine, par les 12ème Journées réseaux de l’enseignement et de la recherche (JRES) qui se tient du 14 au 17 novembre à Nantes. Une occasion de faire se rencontrer chercheurs et industriels du numérique : quelque 1800 participants français et étrangers sont attendus à la manifestation.

♦ Avec le numérique nous passons de la fiction à la réalité. Après Las Vegas, Taïwan ou Singapour, le World Electronics Forum (WEF) s’est tenu à Angers, cité au bord de la Maine. Le quotidien Libération a voulu prolonger la réflexion sur « les menaces et questions de société qu’elle [IA] soulève, notamment en termes d’éthique », tel que l’expliquait Christophe Béchu, maire d’Angers. Ainsi « La révolution numérique peut être la meilleure comme la pire des choses », comme le confirme l’économiste Philippe Aghion. L’IA devient progressivement une thématique centrale de société. « Elle est notre intelligence projetée sur la machine », comme le définit Jean-Gabriel Ganascia, chercheur en intelligence artificielle.

♦ C’est l’histoire de deux amis de 23 ans originaires de Compiègne. Ils ont pour passion commune la gastronomie, les sorties et les animations dans la région. Ils ont alors décidé de partager avec toute la communauté leurs ressentis sur les lieux qu’ils testent en Picardie. C’est ainsi que sont nés le blog et la page Facebook « On a testé pour vous en Picardie ».

#Ville

♦ Sous le thème « Responsabiliser les villes, responsabiliser les citoyens », le Smart City Expo World Congress (SCEWC), le plus important rendez-vous international sur les villes intelligentes, se déroule du 14 au 16 novembre à Barcelone. Il réunit 700 villes du monde entier. Ugo Valenti, directeur de l’événement, a déclaré : « Nous sommes persuadés que le rôle que joueront les citoyens dans un avenir proche sera essentiel. Les approches de gouvernance par le haut appartiennent désormais au passé et nous devons modifier la relation entre les gouvernements des villes et les résidents en lui faisant franchir une nouvelle étape. Jamais dans l’histoire n’a-t-on recensé autant de talent et de créativité concentrés dans un espace aussi petit. »

image003Légende image. Amazon a annoncé aujourd’hui la création de plus de 7 500 emplois temporaires dans l’ensemble de ses cinq centres de distribution en France pour la période des fêtes de fin d’année, à Saran (près d’Orléans), Lauwin-Planque (près de Douai), Sevrey (près de Chalon-sur-Saône), Boves (près d’Amiens) et Montélimar.

#WinnerTakesAll

♦ Et si les GAFA n’étaient pas la solution, mais désormais plutôt le problème ? Et demain ? Demain, quand, omnipotents, sans contre-pouvoir, sans cadre éthique, plus puissants que des États, ils seront les seuls à posséder et maîtriser les bases des infrastructures du 21ème siècle, c’est-à-dire les données accumulées de milliards de personnes, les machines, les plateformes logicielles, les intelligences et les compétences pour en profiter, mais aussi la richesse … Ces plateformes réussiront-elles à imposer leur vision du monde ? À rester cachées derrière des buzzwords, des avocats et des lobbyistes ? Ou est-ce déjà trop tard pour renverser la tendance et les ré-ancrer vers un bien commun décidé plus largement ? À lire la suite sur le site @metamedia. À lire aussi les dix stratégies pour résister aux GAFA.

♦ Contre Google, Amazon & Co : les six familles de résistants aux Gafam. Hier héros positifs de l’innovation, les Gafam [Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft] sont-ils en train de devenir les nouveaux vilains du capitalisme mondialisé ? Séduisants et gratuits, leurs services sont plébiscités par des milliards d’usagers. Avec une capitalisation boursière cumulée supérieure au PIB de la France et une voracité sans limite, les titans du numérique font peur. Sur le site de L’Obs, Dominique Nora fait le tour d’horizon des six familles de résistants, qui appellent à contrer l’hégémonie des nouveaux « robber barons ».

♦ Alors que le géant chinois du commerce en ligne Alibaba ne cesse de se développer, les GAFA américains doivent-ils s’inquiéter ? Ces quatre firmes américaines (Google, Apple, Facebook, Amazon) ont toutes leurs équivalents chinois, les BATX : le moteur de recherche Baidu, le site de vente en ligne Alibaba, la messagerie Tencent ou encore le fabricant de mobiles Xiaomi. « Alors certes, les Américains sont encore devant, 116 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour Amazon, neuf fois plus que pour Alibaba, mais en bourse, les deux entreprises valent à peu près la même chose (398 milliards d’euros contre 370 milliards), ce qui signifie que, pour les investisseurs, l’avenir est bien en Chine », explique le journaliste de France 2 Laurent Desbonnets lors du 20h du 11 novembre. À lire aussi : En Chine, le « jour des célibataires » déclenche un nouveau record de ventes et le groupe d’Alibaba a réussi à vendre pour 25 milliards de dollars de marchandises en 24h.

#Futur

♦ La course vers la maîtrise de la computation quantique fait rage. Et pour cause, la miniaturisation des processeurs classiques va bientôt buter sur la frontière de la taille de l’atome. Une fois atteinte, il nous serait impossible de raisonner à partir d’une informatique binaire (deux bits : 0 ou 1). C’est là que l’ordinateur quantique entre en jeu avec ses qbits ou bits quantiques. Ils peuvent encoder simultanément les deux informations « 0 » et « 1 » et permettent ainsi à ces machines nouvelle génération de traiter une quantité énorme de données en un temps record. Cette informatique quantique est en voie de transformer radicalement plusieurs secteurs. Ainsi cinq domaines vont être révolutionnés par cet ordinateur : L’intelligence artificielle, la sécurité informatique, la prédiction météorologique, la création de nouveaux médicaments et la lutte contre les congestions de trafic routier.

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 11 novembre 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Attention à Big Brother au bureau ; – Comment Facebook retrace toutes vos rencontres ; – Et si c’était finalement possible de regarder (un peu) sous le capot des algorithmes ? ; – Google tente de valider les sources d’infos ; – IBM propose désormais de l’informatique quantique sur le cloud.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 17 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xLe projet fou de Bill Gates : construire une ville intelligente au beau milieu du désert Bill Gates se lance dans un nouveau projet innovant. Le patron de Microsoft, désireux de voir évoluer les technologies, vient d’investir dans la création d’une ville intelligente. Un projet qui devrait voir le jour au cœur des États-Unis dont les grandes lignes sont déjà connues. Si elle n’est pas encore sortie de terre, cette ville future possède déjà des caractéristiques. Baptisée Belmont, son terrain s’étend déjà sur plus de 10 000 hectares. L’emplacement de la ville intelligente de Bill Gates est déjà trouvé. Le fondateur de Microsoft souhaite s’installer dans la banlieue de Phoenix en Arizona. La ville sera située dans le désert, à environ 45 minutes à l’ouest du centre-ville. (@dailygeekshow).

La ville intelligente sera-t-elle plus humaine ? Offrir un avenir prometteur aux nouvelles générations relève d’un véritable pari quand on sait que la population mondiale comptera 9 milliards d’habitants en 2050 dont plus de 70 % vivront dans des zones urbaines. Depuis les embarras de Paris narrés par Boileau dans son poème, les villes n’ont cessé de cumuler les maux. Nous devons tirer les leçons des mégapoles chinoises confrontées à des situations de pollutions et de congestion de trafic routier inégalées. Face à la densité de population annoncée, un changement radical de fonctionnement et d’utilisation des zones urbaines s’impose. (@LesEchos).

À la Smart City Expo, le centre de commande devient le cerveau de la ville. Une plateforme pour les gouverner toutes. Lors du salon Smart City Expo World Congress, qui se tient à Barcelone du 14 au 16 novembre, plusieurs entreprises ont présenté leurs offres de centres de commande. Si ces plateformes existent depuis longtemps, elles se sont historiquement concentrées sur la sécurité et la vidéosurveillance. Aujourd’hui, elles proposent un monitoring et une gestion de nombreux services de la smart city en un seul endroit, utilisent  de nouvelles sources de données et permettent même d’automatiser certaines décisions. (@journaldunet).

L’open data local demande une « nouvelle organisation de l’administration ». Quelles sont les conséquences de l’ouverture des données publique ? Territoires numériques Bourgogne Franche-Comté et Ecoter s’appuient sur le retour d’expérience des territoires engagés dans le mouvement pour mettre en lumière, lors d’une rencontre organisée le 10 novembre, l’impact de l’open data au sein des collectivités. D’ici à octobre 2018, les collectivités territoriales de plus de 3.500 habitants sont censées avoir ouvert leurs données, conformément à la trajectoire définie par la loi pour une République numérique adoptée en 2016. Cela représente entre 4.000 et 4.500 collectivités qui sont concernées par l’open data.  (@Lagazettefr). A lire aussi : Quand le ministre de l’Intérieur craint que l’Open Data donne lieu à des « attaques cyber » (@nextinpact).

#Economie

Quelle liberté à l’ère Google ». Le président de l’autorité de régulation des télécoms (Arcep), Sébastien Soriano, déplore « une forme de capitulation dans le débat public”. Et que « la domination des Gafam (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) » soit « vécue comme une évidence ». En économie, le libéralisme est une doctrine qui défend la libre entreprise et la liberté du marché. Au sens politique, le libéralisme défend la démocratie politique et les libertés individuelles. Mais quid de ladite liberté, celle du consommateur, face à la toute-puissance des Gafam (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) ? Lorsqu’un internaute veut effectuer une recherche, il se rend sur Google. En effet, d’après une récente enquête, c’est plus de 94% des recherches qui sont réalisées via Google… (@franceculture)

#Entreprise

Radia Ayad veille sur votre e-réputation. Radia Ayad a fondé une startup spécialisée dans la gestion de l’e-réputation, la protection de l’identité numérique et le marketing digital. Ses clients sont des grandes entreprises, mais aussi des PME et des particuliers soucieux de leur image en ligne. L’entreprise E-réputation Defender, dont le siège est situé à Nogent-sur-Oise (60), a reçu le prix Talents des Services 2016 du BGE Picardie. (@F3Picardie).

#Internet

La fin de la neutralité du net aux USA devrait être actée en décembre. Le démantèlement du cadre réglementaire instituant la neutralité du net aux États-Unis devrait être acté d’ici quelques semaines, selon plusieurs sources consultées par Reuters. La commission fédérale des communications (FCC), qui est composée majoritairement de membres réfractaires à ce principe des réseaux, devrait procéder à un vote final au cours du mois de décembre. On pouvait anticiper depuis un petit moment les intentions de la FCC sur la neutralité du net avec la nomination d’une majorité de commissaires de l’agence de sensibilité républicaine, donc partisans d’une dérégulation dans les télécommunications, certains d’entre eux ont été autrefois des avocats des plus gros fournisseurs d’accès à Internet américains, laissant ainsi le camp démocrate en minorité. (@Numerama).

#Television

Télé à la papa et youtubeurs, histoire d’un gros malentendu. Après l’interview très critiquée de Squeezie par Thierry Ardisson, samedi 11 novembre, @LExpress se penche sur la relation compliquée qu’entretiennent les animateurs de télévision traditionnelle et les vidéastes stars.

#LoiRenseignement

À quoi servent les « boîtes noires » des services de renseignements ? Depuis début octobre, les services de renseignement utilisent une « boîte noire ». Un dispositif d’analyses de données de communications en ligne qu’a détaillé Francis Delon, président de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) lors d’un colloque mardi à Grenoble, rapporté par Le Monde. Les dites « boîtes noires », une technique de renseignements qui vise à « détecter des connexions susceptibles de révéler une menace terroriste », n’avaient jamais été activées auparavant. Elles étaient pourtant prévues dans la loi depuis un moment déjà: en 2015, la loi sur le renseignement les avait en effet introduites dans le code de la sécurité intérieure, sous l’appellation « traitements automatisés ». (@LExpress).

#Futur

A relire l’article du site @metamedia publie le 4 janvier 2016 : Et si nos élites étaient incapables de nous préparer au monde qui vient ? La transformation systémique que nous vivons a mis le web au centre de nos vies. Mais cette nouvelle organisation sociale est pilotée par les GAFA, désormais trop en avance sur nos élites politiques, dépassées, et tentées de sous-traiter certaines missions à la Silicon Valley qui entend remplacer l’Etat-providence. L’emprise algorithmique, l’hégémonie des grandes plateformes, le mythe du big data comme remplacement de la connaissance, contribuent à faire disparaître la puissance publique. Seule l’Europe pourrait changer le web. En a-t-elle la volonté ? Tel est l’un des inquiétants avertissements adressés, juste avant les fêtes, par les Entretiens du nouveau monde industriel qui se sont tenus à Beaubourg.

#Technologie

Web Summit 2017 à Lisbonne: que retenir du Davos de la Tech ? Considéré comme le Davos du numérique, le Web Summit est la plus grande conférence européenne tech, réunissant près de 60 000 participants, issus de 170 pays. Créée à Dublin en 2009, elle s’est délocalisée en 2016 à Lisbonne. Le Web Summit accueille les invités de renom lors des conférences-phares, même si ce ne sont pas forcément les plus intéressantes, car par définition très mainstream : on demeure souvent à la surface des choses, on soigne ses effets de communication, on donne dans les bons sentiments, quand on n’enfonce pas carrément les portes ouvertes – le tout dans une ambiance sons et lumières qui, à la longue, peut entamer sérieusement les capacités cognitives des participants les plus aguerris. Alors, que fallait-il retenir de cette édition 2017 ? (@frenchweb).

16 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 16 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Drone

xJeremy Scahill : « Les drones et la surveillance de masse marchent main dans la main ». Cofondateur du site d’investigation américain The Intercept, Jeremy Scahill vient de publier « La Machine à tuer ». Une enquête sur la guerre d’un nouveau genre que les Etats-Unis mènent à coups de drones en Afghanistan, au Pakistan, en Somalie ou au Yémen depuis leur base du Nevada. Et qui tue sans discernement sous couvert de frappes prétendument ciblées.(@telerama). Légende image : Drone militaire états-unien au-dessus de Kandahar (Afghanistan), janvier 2010. Photo : Kirsty Wigglesworth /File/AP.

#Numerique

Avec le numérique nous passons de la fiction à la réalité. Après Las Vegas, Taïwan ou Singapour, le World Electronics Forum (WEF) s’est tenue à Angers, cité au bord de la Maine. Le quotidien Libération a voulu prolonger la réflexion sur «les menaces et questions de société qu’elle soulève, notamment en termes d’éthique», tel que l’expliquait Christophe Béchu, maire d’Angers. Ainsi «La révolution numérique peut être la meilleure comme la pire des choses», confirme l’économiste Philippe Aghion. Ainsi, les data centers produisent plus de gaz à effet de serre que l’ensemble du transport aérien. Mais la technologie peut s’allier à l’environnement, notamment par le biais de l’intelligence artificielle (IA).L’IA devient progressivement une thématique centrale de société. «Elle est notre intelligence projetée sur la machine», tel que le définit Jean-Gabriel Ganascia, chercheur en intelligence artificielle et président du comité d’éthique du CNRS.  (@libe).

#IntelligenceArtificielle

Laurent Alexandre : «Nous aurons l’intelligence artificielle que nous méritons». Si nous savons désormais avec certitude que l’intelligence artificielle va bouleverser notre quotidien, il reste encore à savoir dans quelle mesure. Quand certains y voient une opportunité pour réinventer notre monde, d’autres y voient une menace pour l’humanité. «L’intelligence artificielle ne va pas remplacer l’Homme. Sinon, il faut la débrancher tout de suite», assure le docteur Laurent Alexandre, chirurgien-urologue et fondateur du site Doctissimo, à l’occasion de l’événement Hello Tomorrow, dédié aux innovations «DeepTech», qui s’est tenu à Paris en octobre. (@frenchweb).

Les usages de l’intelligence artificielle. L’IA n’est pas qu’un objet de débats politiques, de fantasmes singularistes et d’Armageddon de l’emploi! Dans la pratique, c’est aussi un sujet central pour de nombreuses entreprises. Les start-up s’y sont mises en masse. Les grandes entreprises s’interrogent toutes sur la question. Olivier Ezratty, expert FrenchWeb, a publié en octobre 2017 un ebook, « Les usages de l’intelligence artificielle » qui est une importante mise à jour d’une compilation de neuf articles sur les Avancées de l’IA (@frenchweb).

Chassez l’artificiel, il revient au galop ? Quand les romans de Science-Fiction nous prédisent l’avenir, cela fait toujours un peu froid dans le dos ! Mais quand ce sont des essais de scientifiques qui nous en parlent, doit-on être pris de panique ? Quelques jours après l’organisation à Paris de la 4ème édition de la Conférence « Hello Tomorrow » où étaient présentées plusieurs découvertes scientifiques et des innovations de ruptures, on se pose la question au Nouveau Rendez-Vous sur @franceinter : Intelligence artificielle, le grand saut ou le grand flip ? (@FranceInter).

Deep Learning, le grand trou noir de l’intelligence artificielleEn quelques années, les réseaux de neurones ont supplanté la plupart des autres méthodes d’intelligence artificielle (IA). Plutôt que de chercher à modéliser une vaste quantité d’informations (par exemple calculer tous les coups possibles dans une partie d’échec), ces réseaux de neurones apprennent tous seuls en digérant des millions de données. C’est ainsi qu’AlphaGo, le programme de Google, a battu les meilleurs champions de jeu de Go en 2016 et 2017. Il a observé des dizaines de milliers de parties menées par des joueurs de haut niveau pour devenir lui-même expert. Cet apprentissage profond (ou Deep Learning) repose sur des couches successives des «neurones» qui effectuent chacun des petits calculs simples. Chaque résultat est transmis à la couche suivante, le niveau de complexité étant de plus en plus élevé. Au final, des résultats bluffants. L’ordinateur est ainsi capable de détecter des tumeurs avant les médecins, prédire les futurs lieux de crimes ou offrir un rendement boursier bien supérieur aux traders humains. (@bymaddyness). À lire aussi : Quel sera l’impact de l’intelligence artificielle sur l’emploi ? (@LaCroix).

#Education

Nantes. Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ? Les machines prendront-elles le pouvoir sur l’humain ? Finiront-elles par être plus cérébrales et plus redoutables que les bipèdes ? Réalité ou fantasme, c’est LA grande question. Et l’un des thèmes-clé abordés, cette semaine, par les 12e Journées réseaux de l’enseignement et de la recherche (JRES). Des rencontres déployées sur quatre jours qui entremêlent conférences, tables rondes, débats, et présentation de technologies innovantes. L’occasion, surtout, de faire se rencontrer chercheurs et industriels du numérique : quelque 1800 participants français et étrangers sont attendus à Nantes. (@ouestfrance).

#ViePrivee

Le règlement ePrivacy, une menace pour le pluralisme de l’information. « Il y a ce qui se voit et ce qui ne se voit pas. » Cette formule de l’économiste français Frédéric Bastiat illustre parfaitement la polémique autour du projet de règlement européen ePrivacy. Prévu pour entrer en application en mai 2018, le texte est actuellement en discussion entre la Commission, le Conseil et le Parlement européens. « Ce qui se voit », ce sont les motivations tout à fait respectables du projet, qui vise à mieux protéger les données relatives à la navigation des internautes. Actuellement, les internautes donnent leur consentement pour les cookies (ces petits bouts de code spécialisés dans l’enregistrement des données de navigation) sur chaque site consulté. Le projet de règlement prévoit de demander l’accord des internautes une seule fois, lors de leur première connexion à leur navigateur. C’est beaucoup trop simple. L’option sélectionnée par défaut étant le refus, il y a fort à parier que peu d’internautes feront le choix contraire. Le règlement ePrivacy, s’il était voté en l’état, acterait donc la quasi-disparition des cookies en Europe. (@LesEchos).

#MediaSocial

Coup de filet sur Facebook contre la fraude aux likes. Jusqu’à peu, Charles Marginier chérissait Facebook. Il avait réussi à bâtir sur le réseau social une communauté de 12 millions d’abonnés autour des différentes pages de Firerank. Au programme des vidéos à fort potentiel viral (« l’histoire la plus culte de la semaine », « Qui est chaud pour un foot-rugby ? », « Cette chienne est devenue une héroïne »), plutôt destinées à un public de « millenials », mais aussi des contenus de marque produits par l’entreprise clermontoise. Mais début novembre, Facebook a décidé de fermer l’intégralité des pages de Firerank pour non-respect des conditions d’utilisation. Les comptes personnels de M. Marginier ont également été clos. Toute l’équipe se retrouve au chômage technique. Firerank n’est pas le seul à être touché. Plus d’une centaine de pages en France et en Europe ont subi le même sort, toutes accusées d’avoir employé des moyens déloyaux pour faire gonfler leurs audiences. (@LeMondefr).

#Robotique

Un robot doit-il nous ressembler pour être efficace ? Influencé par de nombreuses œuvres de science-fiction, notre imaginaire de la robotique est peuplé de machines humanoïdes. Pourtant, les robots les plus utiles pourraient bien être ceux qui nous ressemblent le moins. (@usbeketrica).

#Harcelement

La lutte contre le cyber harcèlement est-elle vouée à l’échec ? Comme souvent, l’argent est le nerf de la guerre. Dans la bataille contre le cyber harcèlement, c’est en tout cas un outil imparable, dès lors qu’un annonceur préfère se retirer d’un site plutôt que d’associer son image à un mauvais bruit médiatique. Ainsi les marques Barilla et Spotify ont-elles décidé de suspendre leurs publicités sur Jeuxvideo.com. En cause : le sulfureux forum 18-25 de ce site. Un forum soupçonné d’avoir été le point de départ d’une campagne de harcèlement, d’abord contre les initiateurs d’un projet (le numéro anti-relou) visant à lutter contre le sexisme, ensuite contre une journaliste, Nadia Daam, ayant dénoncé cette campagne. De véritables raids numériques, accompagnés de messages de haine. La secrétaire d’Etat chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes est intervenue : depuis, Jeuxvideo.com a annoncé avoir doublé le nombre de ses modérateurs. (@franceculture).

15 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 15 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Festival

xLong Ma à Nantes : le retour. Long Ma, le cheval-dragon, qui a assuré le spectacle à l’occasion du 150ème anniversaire d’Ottawa, ne s’était plus montré au public nantais depuis ses premières sorties sur l’île de Nantes, en août 2015. Très apprécié en Asie avec ses 12 m de haut et son look de dragon ancestral, il devrait rallier la Chine d’ici fin 2018 pour un projet urbain. C’est en s’inspirant d’une légende chinoise, « La déesse de Nüwa » que François Delaroziere a créé cette œuvre hors-norme. Nüwa est la créatrice de l’humanité. Le climat se dérègle, inquiète pour les hommes qu’elle a façonné, Nüwa décide d’envoyer son émissaire, l’esprit du cheval dragon pour leur venir en aide et réparer le ciel. Mais l’araignée géante instigatrice du chaos est sur le chemin de Long Ma et lui tend des pièges qu’il devra déjouer… (@F3PaysdelaLoire). Légende image : Long Ma à Nantes / © Franck Dubray / Maxppp.

#Media

« Monkey », le média en ligne d’Emmanuel Chain, se lance aujourd’huiUn nouvel animal chez Elephant. Ce lundi, la société de production co-fondée par Emmanuel Chain et Thierry Bizot, lance « Monkey » une nouvelle plateforme d’informations en ligne destinée aux millenials. Présent sur Facebook, Twitter et YouTube, ce média produit chaque jour une vidéo de 3 minutes sur un sujet clé de l’actualité. « Une quarantaine ont déjà été produites qui ont créé spontanément une communauté de 10.000 fans et près de 2 millions de vues« , explique Emmanuel Chain dans « Le Figaro », précisant que ces vidéos sont testées « en toute discrétion » depuis mai-juin. (@puremedias). A lire aussi : Emmanuel Chain : «Monkey sera le média d’info référent des réseaux sociaux» (@Figaro_Economie).

#MediaSocial

Snapchat s’apprête à tout changer pour survivre. Le petit fantôme veut changer de garde-robe. Après avoir publié cette semaine des résultats trimestriels décevants qui ont encore fait plonger l’action de 20%, bien loin du cours de 27 dollars qu’elle avait atteint en mars dernier, le patron de Snapchat Evan Spiegel a promis aux investisseurs une nouvelle version de l’application. Il s’agit de mettre en valeur « l’énorme quantité de contenus qui passent chaque jour inaperçus sur notre plate-forme », a expliqué le PDG cité par Wired. Ceci afin d’attirer de nouveaux utilisateurs, alors que le nombre d’adeptes de cette messagerie instantanée, qui propose aussi des contenus venant de grands médias, n’a crû que de 3% sur le troisième trimestre. (@LExpress).

Envoyer à Facebook des photos de soi tout nu pour éviter le “revenge porn”, c’est un poil tordu … Afin de lutter contre la pratique du “revenge porn”, le réseau social a eu l’étrange idée de demander à ses utilisateurs de lui envoyer des photos d’eux dans le plus simple appareil. Mais qu’est-ce que tout cela signifie ? C’est une idée pour le moins originale. En Australie, pour lutter contre le revenge porn, cette pratique sournoise qui consiste à diffuser sur Internet une photo ou une vidéo à caractère explicitement sexuel, sans le consentement de la personne qui y figure, Facebook propose à ses utilisateurs de lui envoyer directement les contenus qui pourraient, éventuellement, se retourner contre eux dans le futur. Pour faire simple, il faudrait donc envoyer des photos ou des vidéos de soi nu à Facebook, qui promet de les détruire et de n’en garder qu’une empreinte numérique, comme une sorte d’ADN, qui empêcherait le contenu d’être partagé de manière malintentionnée sur toutes ses plateformes (donc y compris Instagram et WhatsApp). (@telerama).

#Service

MesDépanneurs.fr : le Uber du dépannage. Une fuite d’eau, une chaudière en panne, des clefs perdues ? MesDépanneurs.fr est une plateforme spécialisée dans le dépannage d’urgence qui met en relation des particuliers avec des artisans qualifiés disponibles dans les vingt minutes, tout en garantissant des prix raisonnables. La start-up revendique 700 artisans partenaires et 2500 interventions par mois dans la plupart des grandes villes de France. Après avoir fait entrer la Maif dans son capital, à hauteur de 1,7 million d’euros, en 2015, elle est sur le point de finaliser une levée de fonds de 20 millions d’euros. (@LExpress).

#Transport

Location de voiture entre particuliers : Drivy se lance à Londres. La location de voiture entre particuliers poursuit son envol. Le français Drivy annonce le lancement, mardi 14 novembre, de son offre à Londres. Désormais présent dans six pays (France, Allemagne, Espagne, la Belgique, Autriche, Royaume-Uni), Drivy, devient le premier acteur européen de ce marché, loin devant les français Ouicar (filiale de SNCF) et Koolicar (PSA, MAIF), ou le néerlandais Snappcar (Europcar). Avec 1,5 million de membres enregistrés et un million de jours de location par an, Drivy a bien grandi depuis son lancement en 2010, mais il reste un petit acteur face aux grands groupes de la location. (@LeMondefr).

Citiz veut doubler son offre dans l’autopartage. « Nous représentons une troisième voie, coopérative, entre les grands groupes qui opèrent des diversifications et les startups. » Jean-Baptiste Schmider, président et fondateur de Citiz, a réussi son pari : imposer une alternative crédible et nationale face aux constructeurs, énergéticiens et nouveaux acteurs privés, avec son réseau d’autopartage établi sur le modèle de l’économie sociale et solidaire (ESS). Pour sa première levée de fonds (1,27 million d’euros). De quoi s’agit-il ? Etabli selon son fondateur sur le modèle d’une « coopérative de coopératives », le réseau Citiz a ancré ses racines à Strasbourg, où la première association d’autopartage a été créée il y a dix-huit ans. Transformée en 2004 en société coopérative, sous le nom d’Auto’trement, l’organisation a acquis une dimension nationale en 2013 en optant pour la marque unifiée Citiz avec quatorze autres réseaux locaux d’autopartage. Fin 2017, au bénéfice des fusions régionales et des réorganisations locales toujours en cours, Citiz représente douze réseaux actifs dans 90 villes françaises. L’ensemble totalise 1.100 voitures, proposées à 30.000 utilisateurs abonnés. (@LaTribune).

#Streaming

Pourquoi Amazon mise des millions de dollars sur « Le Seigneur des Anneaux ». Jeff Bezos voulait son « Game of Thrones » ou son « House of Cards », le patron d’Amazon aura son « Seigneur des Anneaux ». Le géant de Seattle vient de s’offrir les droits télé de cette franchise iconique en vue de la décliner en une série étalée sur plusieurs saisons. Un mega-deal à plus de 200 millions de dollars, croit savoir le site Deadline. Surtout, une énième preuve de l’énorme ambition du géant de la distribution en ligne dans le cinéma et les séries télé. Un domaine où il a déjà prouvé qu’il n’était pas là pour faire de la figuration, mais bien pour jouer les premiers rôles. Deux Golden Globes pour ses séries « Transparent » et « Mozart in The Jungle », deux Oscars pour le film « Manchester by the Sea ». A lire aussi : Amazon s’offre les droits de la série TV du « Seigneur des anneaux » (@LesEchos).

#Electronique

Les puces, nouvel or noir de l’électronique. Les puces ont le vent en poupe. Les industriels qui les produisent profitent de cette conjoncture particulièrement favorable pour fusionner, Broadcom vient de proposer de racheter Qualcomm pour 130 milliards de dollars – et investir dans de nouvelles usines. Jamais la demande mondiale en semi-conducteurs n’a été aussi élevée. Le marché devrait atteindre 377 milliards de dollars en 2017, selon l’association des industriels du secteur (SIA), soit un triplement en quinze ans. Et cela n’est pas près de s’arrêter. Une des principales raisons de cette explosion de la demande se trouve d’abord dans nos poches : les smartphones. (@FigaroTech).

#Numerique

« La transformation digitale est là et il est temps de prendre position » Après avoir fondé les conférences TEDxParis et l’Echappée Volée, l’agence Brightness lance le club B|fore. Un nouvel espace de discussion à destination des décideurs et dirigeants. Son objectif : leur permettre de mieux anticiper les mutations de notre société. Entretien avec Adrien Rivierre, coordinateur du programme. (@WeDemain).

#Robot

Roomba, le robot qui ne fait qu’une bouchée de vos moutons. Cette poussière-là, un aspirateur aura bien du mal à l’avaler. Colin Angle a beau y faire, elle reste accrochée à son entreprise, iRobot, depuis ses déclarations de cet été. Le PDG du fabricant du Roomba ne cesse de clamer que sa machine star, un aspirateur autonome de forme ronde, ne partagera pas les plans intérieurs des maisons avec Google, Apple ou Amazon. « J’ai été mal compris par la presse, insiste-t-il. Nous ne vendrons jamais les données personnelles de nos clients et nous les collectons uniquement avec leur accord. » Grâce à une application mobile, l’utilisateur peut voir sur son smartphone les différentes pièces de son foyer enregistrées par certains modèles d’aspirateurs connectés et leur demander à distance de se rendre dans des endroits pour les nettoyer. (@LExpress).

14 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 14 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#InternetDesObjets

xCinq grands projets de ville connectée à travers le mondeD’ici 2020, le marché de la ville connectée atteindra 1,4 trillions de dollars. Avec l’expansion des populations et l’urbanisation rapide, il est devenu essentiel de rendre les villes intelligentes afin de répondre à de nombreux enjeux tels que la gestion de l’eau, l’éclairage public ou la sécurité des citoyens. Devant les défis environnementaux qui se posent à nous, les smart cities semblent ainsi être la solution idéale et centrent le citoyen au cœur d’une ville collaborative. Plusieurs projets de smart city ont vu le jour, notamment en France (Angers). Mais cinq grandes villes remportent la palme d’or de l’intelligence urbaine à travers le monde, dont l’Inde, Dubai, l’Australie et Singapour.  (@iot_business).

Jean-Michel Cambot se voit en « dompteur d’intelligence artificielle ». De Business Objects à Predictive Objects. De l’informatique décisionnelle à l’intelligence artificielle appliquée à l’internet des objets. La trajectoire de Jean-Michel Cambot, fondateur de la startup montpelliéraine TellMePlus, fait preuve d’une certaine continuité au-delà des secteurs apparemment très différents. L’ambition de Jean-Michel Cambot : être un « dompteur d’intelligence artificielle » : « Le risque c’est que les algorithmes contrôlent le monde de demain. Si on les laisse faire, les objets connectés n’en feront qu’à leur tête. Avec Predictive Objects nous rendons les objets intelligents mais sous le contrôle et pour le bénéfice des humains ». Le challenge est énorme. D’ici à peine plus d’une décennie, le monde pourrait compter plus de 200 milliards d’objets connectés, soit 30 par être humain. (@LaTribuneTlse).

#Economie

Le Circular Challenge veut faire rayonner l’économie circulaire et ses nouveaux acteurs. Depuis 1989, la Cité de la Réussite s’est imposé comme l’un des plus grands carrefours européens d’échanges et de débats intergénérationnels sur les thèmes essentiels de société. Cette édition aura lieu les 18 et 19 novembre dans les amphithéâtres de la Sorbonne et rassemblera des décideurs de la vie politique, économiques et de la société civile. En tout, ce sont plus de 10 000 personnes qui viendront écouter les tables rondes où se pressent des chefs étoilés, des acteurs, des metteurs en scènes, des patrons comme le PDG de Renault Carlos Ghosn ou l’économiste Jacques Attali. Pendant la première journée de l’événement aura lieu le Circular Challenge, événement qui s’est immédiatement positionné comme l’un des plus grands concours de startups autour de l’économie circulaire en Europe. Son objectif : récompenser les entreprises à fort impact environnemental, que cela soit via la proposition de nouveaux matériaux pour produire des biens de consommation, ou grâce à la facilitation de la collecte des déchets par les particuliers ou les entreprises. Propulsé par CITEO, l’un des acteurs de référence de l’économie circulaire, celui-ci attire aussi bien les startups françaises qu’étrangères. (@bymaddyness).

#Agriculture

Richard Markwell : « L’Europe peut devenir le leader de l’agriculture numérique ». L’Europe est bien placée dans la course à l’agriculture numérique ou Farming 4.0. Mais avant que cette mutation se réalise, de nombreux freins doivent encore être levés. Lors du sommet de l’association des constructeurs européens de machines agricoles, plusieurs fabricants et intervenants de la Commission européenne ont évoqué le nouveau programme Agri-tech 2030 visant à accélérer les mutations de l’agriculture en Europe. « Le digital progresse très vite », a déclaré Richard Markwell, président du Cema (Association européenne des constructeurs de machines agricoles), en ouverture du sommet bisannuel de organisation. En effet, le Farming 4.0 se développe de manière extrêmement rapide. (@terre-net).

#Environnement

Le bitcoin, désastre écologique en perspective ? Le point commun entre le bitcoin, Oman et le Nigeria ? L’écosystème de la cryptomonnaie se situe juste entre la plus grande économie d’Afrique et le sultanat en termes d’énergie consommée pour fonctionner. Soit 0,12% de la consommation électrique mondiale. Dans le détail, les chiffres sont encore plus affolants: une transaction en bitcoins nécessite autant d’énergie qu’un peu plus de huit foyers américains pour vivre pendant une journée. C’est la plateforme Digiconomist, spécialisée dans la recherche sur les cryptomonnaies, qui fait ces calculs et publie un indice de la consommation d’énergie du bitcoin, qui ne cesse d’augmenter. Il est impossible de connaître exactement le matériel utilisé et son efficience énergétique, mais comme l’explique le créateur de l’indice à Motherboard, une plateforme spécialisée dans la technologie du magazine Vice, on peut obtenir une estimation en calculant la rentabilité de la création d’un bitcoin. Donc, plus le prix est élevé, et il vient de marquer un nouveau record la semaine dernière, se rapprochant de 8000 dollars, plus ses créateurs sont prêts à utiliser de l’énergie pour en créer. Pour Digiconomist, le but est de montrer que le système actuel sur lequel fonctionne le bitcoin est « insoutenable ». D’autant qu’on ignore totalement les sources d’énergie utilisées, qui ne sont pas nécessairement propres. (@letemps).

#IntelligenceArtificielle

Le retour de l’Intelligence Artificielle, ou le syndrome du poisson rouge ? Le poisson rouge se caractérise par une capacité mémorielle extrêmement limitée. Cela n’implique que « tout est nouveau pour lui ». Nous vivons cela actuellement dans l’air de l’Intelligence Artificielle que nous découvrons avec enthousiasme mais également inquiétude. Si l’Intelligence Artificielle n’est pas un concept novateur, pourquoi autant d’interrogations, que s’est-il passé ? Très globalement « rien » de particulier, nous avons eu un enflammement des esprits dans les années 80 avec des outils, des techniques, l’association avec les sciences humaines, et des progrès dans les matériels, qui nous laissaient espérer des applications toujours plus performantes et répondant aux nouveaux besoins utilisateurs. Et puis plus rien, car trop d’espoirs déçus. Globalement le marketing de l’IA a placé trop d’espoirs dans un ensemble de techniques, méthodes et bonnes volontés, qui n’ont pas été au rendez-vous en termes de visibilité. Par exemple dans les unités de services militaires, le nucléaire et globalement les entités à forte technologie et à moyens économiques suffisants, les avancées ont été importantes, mais trop peu visibles (ou montrables). (@bymaddyness).

L’intelligence artificielle, nouvel outil contre le crime. La police de l’État américain du Delaware, dans l’est du pays, s’apprête à déployer des caméras « intelligentes » dans ses véhicules afin d’aider les autorités à détecter un véhicule transportant un fugitif, un enfant disparu ou une personne âgée désorientée. Les vidéos seront analysées par des logiciels d’intelligence artificielle capable d’identifier les véhicules grâce à leur plaque d’immatriculation ou d’autres caractéristiques, et donner ainsi « des yeux supplémentaires » aux agents en patrouille, explique David Hinojosa de Coban Technologies, la société qui fournit ce matériel. « Nous aidons les officiers de police à rester concentrés sur leur travail » », ajoute-t-il, qualifiant cette nouvelle technologie de « caméra embarquée sous stéroïdes ». (@NotreTemps).

#Robot

Yamaha Motobot dépasse les 200 km/h mais reste derrière Rossi. Si la moto de course robotisée présentée par Yamaha lors de l’édition 2015 du Tokyo Motor Show a beaucoup progressé depuis sa création, il lui reste néanmoins beaucoup de travail à accomplir pour rivaliser avec les meilleurs pilotes humains sur circuit. (@lesnums).

#Impression3D

Violon imprimé en 3D, synthé tactile en silicone… Quand les instruments de musique font peau neuve. C’est l’une des nouvelles créations de Yamaha. L’entreprise japonaise commercialise depuis cette année un drôle d’instrument de musique. Appelé « Venova », il est la combinaison de deux instruments bien connus : un saxophone et une flûte à bec. Cet ovni musical est plus court qu’un saxophone afin de permettre aux musiciens d’agripper plus facilement les touches. Depuis plusieurs années, outre les innovations en matière de musique électronique, les marques investissent dans ces instruments nouvelle génération. Un exemple : le violon piézoélectrique. En 2015, la société de design et d’architecture Monad Studio, en collaboration avec le luthier Scott Hall, présente ce violon fabriqué à l’aide d’une imprimante 3D. Le son ne vient pas de quatre cordes mais d’un phénomène appelé piézoélectricité (du grec piézein signifiant presser), raconte Sciences & Avenir. « Lorsque les deux cordes de ce mystérieux violon sont soumises à une pression, l’instrument produit un courant électrique ensuite amplifié puis transformé en onde sonore par l’intermédiaire d’une enceinte », explique le magazine. Enfin, le synthétiseur Seaboard, lui, vient tout droit du futur. Les capteurs tridimensionnels de ce clavier en silicone produisent des sons différents selon la gestuelle du musicien : pressions, glissement latéraux ou verticaux. (@franceinfo).

#Journalisme

Une journaliste française illégalement fichée par le renseignement militaire. Des données sur une journaliste française ont été stockées illégalement par le renseignement militaire. C’est ce qu’a acté le Conseil d’Etat dans un arrêt rendu mercredi 8 novembre. L’institution a enjoint à la ministre des armées et à la direction du renseignement militaire d’effacer ces données.La journaliste Camille Polloni, qui travaille actuellement pour le média en ligne Les Jours sur les affaires liées à la justice et à la police, avait entamé des démarches en septembre 2011 pour récupérer les éventuelles informations la concernant dans les fichiers de police et de renseignement. (@Pixelsfr).

#Web

Ils partagent leur amour de la Picardie sur le Web. C’est l’histoire de deux amis originaires de Compiègne, Alexis 23 ans étudiant en master finances gestion et patrimoine et Léa, 23 ans journaliste web et secrétaire de rédaction. Deux jeunes qui ont pour passion commune la gastronomie, les sorties et les animations dans la région. Ils ont alors décidé de partager avec toute la communauté leurs ressentis sur les lieux qu’ils testent. C’est ainsi que sont nés le blog et la page Facebook « On a testé pour vous en Picardie ». (@F3Picardie).

13 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 13 novembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

xLes premières voitures volantes arriveront « entre 2022 et 2025 » Oui, nous allons vivre dans un monde où il sera habituel de se déplacer en voiture volante. Il reste seulement à déterminer : quand et comment ? C’est ce qu’assurent François Chopard, fondateur de l’accélérateur de start-up Starburst Aerospace, Alexander Zosel, co-fondateur de Volocopter, et Mathias Thomsen, responsable de la mobilité urbaine à Airbus. Les trois experts étaient invités à une conférence sur le sujet au Web Summit de Lisbonne. « Dans nos villes au trafic encombré, nous pensons que cette arrivée est irrésistible. La demande est là, tout se joue maintenant sur l’offre », assure Mathias Thomsen, dont la société travaille sur deux projets d’engin volant. « Avec des voitures volantes, on ne tue plus la nature, on n’a plus besoin de construire ni routes ni tunnels, plus besoin de pneus, et c’est moins bruyant : le public va voir ces avantage », ajoute Alexander Zosel. (@LesEchos). Légende image : Les drones taxi de la société allemande Volocopter ont effectué leur premier vol d’essai cette année. Crédit photo : Volocopter.

#GAFA

Laisser les GAFA seuls maîtres de notre avenir ? Hum… Comment dire ? Et si les GAFA n’étaient pas la solution, mais désormais plutôt le problème ? Et demain ? Demain, quand, omnipotents, sans contre-pouvoir, sans cadre éthique, plus puissants que des Etats, ils seront les seuls à posséder et maîtriser les bases des infrastructures du 21ème siècle, c’est-à-dire les données accumulées de milliards de personnes, les machines, les plateformes logicielles, les intelligences et les compétences pour en profiter, mais aussi la richesse … Ces plateformes réussiront-elles à imposer leur vision du monde ? À rester cachées derrière des buzzwords, des avocats et des lobbyistes ? Ou est-ce déjà trop tard pour renverser la tendance et les ré-ancrer vers un bien commun décidé plus largement ? À lire la suite sur le site @metamedia.

Contre Google, Amazon & Co : les 6 familles de résistants aux Gafam. Hier héros positifs de l’innovation, les Gafam [Google, Apple, Facebook, Amazon ou Microsoft] sont-ils en train de devenir les nouveaux vilains du capitalisme mondialisé ? Séduisants et gratuits, leurs services sont plébiscités par des milliards d’usagers. Pourtant, en Europe et aux Etats-Unis, les attaques pleuvent à présent sur Larry Page (Alphabet/Google), Jeff Bezos (Amazon), Mark Zuckerberg (Facebook/Instagram/Whatsapp), Tim Cook (Apple) et Satya Nadella (Microsoft). Avec une capitalisation boursière cumulée supérieure au PIB de la France et une voracité sans limite, les titans du numérique font peur. Ce qu’on leur reproche ? Pêle-mêle : falsification du débat politique, complicité d’apologie du terrorisme, non-respect de la vie privée, design manipulateur, privatisation de l’internet, pratiques prédatrices, mainmise sur la culture, optimisation fiscale agressive, abus de position dominante, entrave à l’innovation… Et, en fin de compte, menace sur la démocratie ! A lire aussi : Google, Amazon, Facebook… Peut-on vivre sans eux ? (@LObs).

Les géants chinois peuvent-ils faire de l’ombre aux GAFA ? Alors que le géant chinois du commerce en ligne Alibaba ne cesse de se développer, les GAFA américains doivent-ils s’inquiéter ? Les quatre firmes américaines toutes leurs équivalents chinois : le moteur de recherche Baidu, le site de vente en ligne Alibaba, la messagerie Tencent ou encore le fabricant de mobiles Xiaomi. « Alors certes, les Américains sont encore devant, 116 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour Amazon, neuf fois plus que pour Alibaba, mais en bourse, les deux entreprises valent à peu près la même chose (398 milliards d’euros contre 370 milliards), ce qui signifie que, pour les investisseurs, l’avenir est bien en Chine », explique sur le plateau du 20 Heures le journaliste de France 2 Laurent Desbonnets. (@franceinfo).

Les Gafa vivement attaqués par la commissaire européenne à la Concurrence. L’Union européenne s’affiche largement au Web Summit, qui se tient cette semaine à Lisbonne . Plusieurs stands présentent son action. Surtout, la star du salon, qui tient la tête d’affiche des intervenants s’appelle… Margrethe Vestager. La Commissaire européenne à la concurrence s’est présentée mardi matin sur la grande scène, devant plusieurs milliers de personnes, introduite sous les applaudissements comme « l’une des femmes les plus puissantes du monde ». En robe bleue et baskets, la Commissaire s’est adressée à un public de startuppeurs, expliquant vouloir défendre leur capacité à innover et à poser la question « Pourquoi pas ? ». Ce qui lui a permis de remettre encore une fois sa lutte contre la toute-puissance des Gafa sur le tapis , et en particulier Google. (@LesEchos).

GAFA : l’Europe se lance dans la bataille du contrôle des contenus. Le sujet n’y a pas la même acuité politique qu’aux Etats-Unis. Mais après avoir multiplié, à coups d’amendes records, les offensives contre leur optimisation fiscale et leurs abus de position dominante, l’Europe est désormais lancée dans une nouvelle bataille contre les GAFA : celle du contrôle des contenus diffusés. La prolifération des « fake news » lors du Brexit puis des élections françaises et allemandes, et leur rôle dans la montée des populismes, ont convaincu la Commission européenne de sortir de sa torpeur. Si des propositions concrètes attendront le printemps, Jean-Claude Juncker a érigé le dossier en priorité lors de son discours de rentrée et la commissaire au Numérique, Mariya Gabriel, estime que la liberté d’expression, brandie par les partisans d’un Internet libre, ne doit plus occulter « le clair devoir de diligence des plates-formes ». (@LesEchos).

#Commerce

Comment les géants chinois de l’e-commerce veulent révolutionner les magasins. A première vue, rien ne semble distinguer le supermarché Hema situé au sous-sol de ce centre commercial de Pékin, hormis son aspect haut de gamme. On y retrouve le rayon fruits et légumes, celui des produits laitiers ou encore les grands aquariums où s’entassent poissons, crabes poilus et fruits de mer que les Chinois aiment acheter vivants. Il faut lever les yeux pour s’apercevoir que ce magasin n’est pas comme les autres : au plafond, des sacs accrochés sur des crémaillères parcourent les allées. Remplis peu à peu par de jeunes employés munis d’un smartphone, ils finiront leur course de l’autre côté de la palissade où ils seront conditionnés avant de partir immédiatement pour être livrés. (@LesEchos). A lire aussi : En Chine, le « jour des célibataires » déclenche un nouveau record de ventes (@LeMondefr) et « Single Day » : le jour où la Chine (et Alibaba) bat tous ses records de ventes (@LesEchos).

Après les soldes monstres sur Internet, plus d’un milliard de colis à livrer en Chine. La grande fête du e-commerce qui s’est déroulée samedi 11 novembre en Chine est véritable défi logistique, mais aussi un désastre écologique. D’ici à jeudi 16 novembre, le nombre de colis à traiter devrait atteindre 1,5 milliard, estime le Bureau national des Postes. D’ores et déjà, au moins 331 millions de colis ont été traités par la poste chinoise ou des sociétés de livraison pendant la « journée des célibataires » de samedi, soit un tiers de plus que l’an dernier. Le volume quotidien pourrait même tripler par rapport au niveau habituel, selon la poste chinoise. Alibaba a enregistré un record de transactions à l’occasion de la « journée des célibataires » du 11 novembre, devenue le plus grand événement commercial au monde. En l’espace de vingt-quatre heures, 168,3 milliards de yuans (21,7 milliards d’euros) d’achats ont été réalisés sur ses plateformes Taobao et Tmall du géant du e-commerce, soit 39 % de plus que l’an dernier. Son principal concurrent, JD.com, qui a commencé ses promotions au début du mois, a annoncé que son chiffre d’affaires avait atteint 127,1 milliards de yuans, en hausse de 50 % par rapport à l’an dernier. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Dataiku part à l’assaut de l’Asie avec son logiciel d’analyse prédictive. Dataiku, la start-up française qui édite un logiciel pour créer de nouvelle application prédictive, vient de nommer un vice-président, Albert Antoine, pour l’Asie-Pacifique. «Nous nous apercevons que les besoins et la maturité des clients en Asie sont assez avancés, au moins comparable à ce que nous avons en Europe, si ce n’est plus», détaille Thomas Cabrol, co-fondateur de Dataiku. L’entreprise travaille déjà avec plusieurs entreprises locales comme Samsung ou Hyundai. La société se donne un an pour «découvrir» et «connaître» le marché asiatique. Au cours de cette année, elle envisage la création d’une équipe de 5 personnes pour la région. (@frenchweb).

#Numerique

« S’il te plaît, dessine-moi une plateforme numérique ». « Les plateformes numériques sont comme le sexe pour les adolescents : tout le monde en parle, personne ne sait vraiment comment en faire une, chacun pense que les autres vont en faire une et du coup chacun dit qu’il va faire la sienne » (d’après Dan Ariely). De la FNAC à la SNCF en passant par les Uber de ceci ou les Airbnb de cela, tout le monde veut devenir une plateforme. Les plateformes numériques symbolisent le « logiciel qui dévore le monde », l’arme absolue pour atteindre croissance et rentabilité. Mais au-delà d’un petit cercle de spécialistes, le modèle de la plateforme lui-même semble encore mal connu. Or, sans compréhension des différences entre applications et plateformes, pas d’explication sur la stratégie des GAFAs, la fin de Nokia ou celle probable des constructeurs automobiles tels que nous les connaissons. Nous vous proposons le temps d’un article de détailler ce qui fait le succès de ces organisations élégantes, et comment créer la vôtre. (@15marches).

#Cyberguerre

La nouvelle guerre froide aura-t-elle lieu sur le Web ? Si vous avez connu la guerre froide, c’est que vous n’êtes pas digital native : Internet et bloc de l’Est n’auront jamais été contemporains, ces deux grands systèmes en réseau sans attache géographique, ces utopies pour certains, ces dictatures pour d’autres, www et URSS, World Wide Web et Union des républiques socialistes soviétiques, ne se sont même pas croisés. Dès lors, comment concevoir que Facebook devienne le champ de bataille du KGB (FSB de nos jours) et de la CIA ? Vous voyez où je veux en venir. La responsabilité des géants du numérique – pourtant ouvertement soutiens de Hillary Clinton – dans l’élection de Donald Trump est accablante et leur manipulation par le « Kremlin » est avérée. Le Congrès américain a même auditionné, il y a deux semaines, Facebook, Google et Twitter. Cas rarissime au pays du « free speech », du premier amendement et du capitalisme triomphant, les élus ont été très clairs : si les plateformes du Web ne sont pas capables d’empêcher ces déviances, le Capitole légiférera. Comment en sommes-nous arrivés là ? (@libe).