04 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 4 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xLégende image. Prise au pied des tours Aillaud, à Nanterre, la photo de Nicolas Sene est actuellement exposée à la Philharmonie de Paris dans le cadre du concours Cliché contre cliché organisé par le Ministère de la ville. (Nicolas Sene). A lire : Nanterre : sa photo casse les clichés autour du quartier Pablo-Picasso. Sa cité, Nicolas Sene sait la mettre en image avec brio. Son talent n’a d’ailleurs pas échappé au Ministère de la ville. L’artiste autodidacte de 26 ans, originaire du quartier Pablo-Picasso, à Nanterre, figure parmi les vingt lauréats retenus pour présenter leur œuvre dans le cadre du concours « Cliché contre cliché ». Sa photo, prise au pied des tours Nuages, est exposée jusqu’à fin avril à la Philharmonie de Paris. C’est sur le réseau social Instagram, parmi cinq cents publications, que la photo de Nicolas a tapé dans l’œil des organisateurs de « Cliché contre cliché », concours qui vise à découvrir les quartiers populaires à travers le regard des habitants. « A mes yeux, cette photo colle parfaitement à l’esprit du concours, estime le solide gaillard, casquette de base-ball vissée sur le crâne. Surtout, elle ne travestit rien de la réalité. Ce qu’elle représente n’est pas une simple vision poétique de l’endroit où je vis… »

Cinq projets qui préparent l’avenir de Nantes. Mobilité, connectivité, numérique, habitat social, et vie nocturne : cinq projets qui rendent Nantes plus « smart » dans les prochaines années. Tour d’horizon. (@latribune).

#Region

Modéliser en 3D le concert de David Guetta pour n’oublier aucun détail ou créer un configurateur virtuel d’appartement. Ce sont les spécialités du studio toulousain Visiolab. Créée par deux Aveyronnais, la société est devenue l’un des experts nationaux des images de synthèse dans le secteur de l’immobilier et de l’événementiel. (@France3MidiPy).

Sur Twitter, les Bretons ont créé de nouvelles images accompagnées de slogan pour vanter les qualités de la région. Avec le mot-clic #passezalouest, ils font écho à la campagne d’attractivité lancée par la région en mars dernier en lien avec l’arrivée de la LGV entre Rennes et Paris. Dans ce cadre, la région Bretagne avait réalisé plusieurs visuels humoristiques en reprenant « un cliché de la vie francilienne détourné au bénéfice de la Bretagne » (@france3Bretagne).

#Politique

Militantisme 2.0 : les nouveaux continents numériques de l’élection. Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective. Des partis traditionnels à la traîne sur les réseaux sociaux et une stratégie de l’outsider qui triomphe : c’est le panorama d’une campagne électorale plus turbulente que jamais que dresse l’agence de communication Reputation Squad, qui a observé les communautés Facebook des cinq candidats à la présidentielle les plus influents sur le web. Quelle communauté est la plus fidèle à son candidat ? Comment les multiples rebondissements de la campagne se traduisent-ils dans les comportements en ligne des électeurs ? (@metamedia).

Les forums de Jeuxvideo.com, fers de lance de la campagne de Marine Le Pen ? Régulièrement remercié par Florian Philippot, le forum Blabla 18-25 ans de ce site est pourtant loin d’être une arme de guerre numérique au service du Front national. On les croyait morts, tués par les réseaux sociaux, enterrés dans le cimetière de l’Internet aux côtés de Skyblog et de Caramail, mais certains forums, à l’image de ceux de Jeuxvideo.com, deviennent, à l’occasion de la campagne pour l’élection présidentielle, des espaces de débat politique. Frontistes et mélenchonistes, entre autres, s’y bravent, avec plus ou moins d’humour et de cordialité. Leur objectif, faire parler de leur candidat et tenter de convaincre les indécis. Le forum est, à l’origine, un terrain de discussion sur les dernières sorties de jeux vidéo. Mais il attire un public plus large, avec des espaces thématiques allant du cinéma à la sexualité, en passant par des rubriques sans autre but que la simple conversation, à l’image du forum Blabla 18-25 ans, surnommé par ses fans le « 18-25 ». Un engouement loin d’être anecdotique. En février, Jeuxvideo.com était consulté, sur ordinateur, par 2 967 000 visiteurs uniques, selon Médiamétrie, qui mesure les audiences des médias. Depuis le début de la campagne présidentielle, de nombreux sujets politiques fleurissent sur le 18-25. Ces fils de discussion, qui peuvent être créés par n’importe quel membre du forum, mettent régulièrement en scène Marine Le Pen ou l’un des thèmes forts de sa campagne. Un amoncellement de sujets qui donne l’impression d’un certain enthousiasme pour la candidate parmi les participants. (@LesDecodeurs). A lire aussi : Comment des sites d’extrême droite fabriquent un récit « alternatif » de la présidentielle.

Election présidentielle : qui pour défendre la neutralité du Net ? C’est l’un des principes fondateurs d’Internet : la neutralité du réseau doit garantir aux utilisateurs l’égalité de traitement de tous les flux de données. Les opérateurs télécom qui installent des câbles sous les océans et des infrastructures sur tous les continents font payer l’accès au Web mais ne doivent pas discriminer les contenus en offrant plus de place dans leurs tuyaux aux gros clients capables de payer plus cher. Aujourd’hui, l’Europe protège ce principe, même si les industriels du secteur font pression pour passer outre. Alors que les Etats-Unis de Trump pourraient bien le mettre à mal, nous avons scruté à la loupe les programmes des candidats à l’élection présidentielle et établi un classement du moins crédible au plus crédible sur cette question sensible de la neutralité du Net. (@usbeketrica).

#Sante

La réalité virtuelle peut-elle soigner nos problèmes mentaux ? La psychothérapie VR permet aujourd’hui de confronter les patients à leurs troubles psychologiques par le biais d’un environnement virtuel contrôlé. Bien que ces méthodes se heurtent à quelques obstacles, le potentiel est bien présent. En quoi la psychothérapie VR s’avère-t-elle efficace ? (@sciencepost_fr).

Humains 3.0 : réparés, connectés et… immortel ? Depuis dix ans, Silke n’a qu’un rêve : remarcher un jour. Cette ancienne acrobate a perdu l’usage de ses jambes après un grave accident de trapèze. A Lausanne (Suisse), dans un haut lieu de recherche scientifique, elle troque son fauteuil roulant pour une drôle de machine qui la maintiendra debout : un exosquelette. « Voir mes jambes bouger, rentrer dans un magasin et réussir à atteindre des étagères, faire mes courses comme tout le monde… Ce sera presque un miracle ». Faire marcher un paraplégique, réactiver un bras inerte, remplacer une jambe perdue : aujourd’hui, la technologie fait des prouesses pour réparer des handicaps et la science rejoint la fiction. Ces fantastiques progrès, mais aussi les nombreux obstacles à franchir, prennent vie dans un documentaire passionnant, intitulé « L’homme réparé », qui laisse autant la parole aux scientifiques qu’aux patients, comme Silke. Diffusé le 31 mars 2017 à 20h55 sur la chaîne Planète +, il est le premier d’une série de trois documentaires intitulés « Humains 3.0 », dédiés au futur de l’humanité et co-réalisés par notre consœur Elena Sender, spécialiste des neurosciences à Sciences et Avenir. (@Sciences_Avenir). A voir aussi : Entretien avec Philippe Borrel, réalisateur d’Un monde sans humains (@iatranshumanism).

#IntelligenceArtificielle

Que pensent les scientifiques de l’Intelligence artificielle dans les films hollywoodiens ? L’Intelligence artificielle est probablement l’un des sujets les plus rebattus par le cinéma hollywoodien de science-fiction. Et ce depuis quelques décennies déjà. De 2001, l’Odyssée de l’espace (1968) à Matrix (1999) en passant par Terminator (1984), ces machines futuristes sont rarement présentées de manière positive, bienveillante ou même simplement neutre. Il est vrai que les univers dépeints se rapprochent généralement de la dystopie, et mettent en scène un monde sombre où la technologie a pris le pas sur l’homme, que ce soit en cherchant à le tuer comme dans Terminator, ou à le hacker comme dans le tout récent Ghost in the shell (2017). Cette vision de l’intelligence artificielle « est souvent divertissante, généralement pessimiste et rarement réaliste », selon le magazine Scientific American, qui a, pour cette raison, décidé de demander aux experts leur avis sur la production hollywoodienne. (@slatefr).

Les géants du Net s’arrachent les startups de l’intelligence artificielle. Alors que la France, avec l’initiative France IA, veut mettre les bouchées doubles pour devenir l’un des leaders mondiaux de l’intelligence artificielle, les géants du net, notamment américains, partent tout de même avec une nette longueur d’avance. Selon le cabinet d’études technologiques CB Insights, qui a compilé les fusions-acquisitions de startups dans ce domaine depuis cinq ans, les Google, Apple, Facebook, IBM, Twitter, Intel ou encore Salesforce, ne lésinent pas sur les moyens pour mettre la main sur les pépites qui leur permettront de dominer les nouveaux services intelligents de demain. (@latribune).

#Transport

Les véhicules-cartographes d’Uber arrivent en France. La cartographie est l’une des briques technologiques clés du véhicule autonome. Uber le sait bien, et accélère le développement de ses propres outils de cartographie. Singapour devient le septième pays où Uber déploie ses véhicules-cartographes.  (@LUsineDigitale).

#Economie

« Ethics by design ? ». A l’heure où les interfaces utilisateurs appareillent l’économie de l’attention, comment organiser la déprise ? La déconnexion est-elle le seul remède à l’exploitation de nos comportements ? Comment armer les questions éthiques que posent une conception qui cherche à développer des comportements compulsifs et addictifs ? Tels sont quelques-uns des enjeux de la conférence Ethics by Design, qui aura lieu le 12 mai 2017 à l’Ecole normale supérieure de Lyon et à laquelle la Fing s’associe. (@hubertguillaud).

Afrimarket, la start-up du e-commerce en Afrique : « Notre vrai succès, c’est l’hyperlocalisation » Invitée d’Europe 1, Rania Belkahia, cofondratrice d’Afrimarket, explique le fonctionnement de sa start-up, spécialisée dans le e-commerce en Afrique. Créée il y a quatre ans, Afrimarket attire de plus en plus d’investisseurs. Conçue pour la communauté africaine vivant en France, l’entreprise permet aux membres de la diaspora d’envoyer de l’argent à des proches en Afrique. Ces derniers peuvent alors les échanger en biens de consommation. Au micro, Rania Belkahia explique les raisons de la start-up qu’elle a contribué à fonder. L’opportunité du marché africain. Les géants du e-commerce C Discount, la Fnac ou Amazon n’ayant pas encore investi le marché africain, Rania Belkahia concède qu’il y avait une « opportunité » pour Afrimarket. L’entreprise qui compte 75 salariés est présente dans 5 pays du continent : Côte d’Ivoire, Sénégal, Cameroun, Bénin et Togo. Son ambition ? « Devenir l’acteur principal du e-commerce dans l’Afrique de l’Ouest francophone » est son objectif. (@europe1).

#MediaSocial

Les réseaux sociaux, un acquis pour tous. Le premier chantier de la transformation numérique est terminé pour la plupart des grandes entreprises. Toujours selon l’étude eCAC40 des « Echos Business » et Gilles Babinet, les notes en matière de communication en ligne sont bien meilleures que dans les autres catégories. « Certaines [des entreprises] excellent dans ce domaine et l’ensemble des entreprises, à l’exception de quelques cas assez isolés, maîtrisent désormais ces sujets », peut-on lire dans le document récapitulatif envoyé aux participants. Hormis pour certaines sociétés dont les clients sont d’autres professionnels (BtoB), la visibilité sur les réseaux sociaux est un acquis pour tous. Même le suivi statistique de l’activité sur Facebook, Twitter, LinkedIn, par e-mail et sur les sites Web n’est plus un sujet pour la plupart. En revanche, les sociétés les plus en pointe se distinguent par leur capacité à personnaliser leurs offres selon le client. Passer ce cap suppose de créer en interne les passerelles entre la ou les bases de données de l’entreprise, alimentées par les différents points de contact en ligne et en magasin, et les équipes marketing et services client qui retraitent ces informations en proposition à valeur ajoutée. (@EchosBusiness).

 

03 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 3 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Presidentielle2017

xDeux propositions numériques qu’on aimerait voir débattues dans cette campagne. « Mérite-t-on une telle campagne ? » Cette question que s’est posée cette Matinale, on peut la lire dans bien des sens, mais aussi du point de vue des idées. Car à l’exception de quelques-unes, on ne peut pas dire qu’on soit saisi par l’inventivité des propositions formulées par les candidats. Or, des idées, il y en a partout. Des gens réfléchissent tout le temps, et font parfois l’effort de les formuler en termes pragmatiques. Mais voilà, il faut aller voir au-delà des programmes, et mêmes des think tank qui servent à les élaborer. Ainsi, faut-il lire le petit numéro spécial (numéro 66) que la revue Multitudes vient de publier, numéro intitulé “Ceci n’est pas un programme”. En rhétorique, on appelle ça une antiphrase. Car si ce numéro de Multitudes n’est pas un programme,il regorge de propositions. Certaines concernent nos questions numériques. Proposition 6« Taxons les médias qui vampirisent notre attention collective et utilisons cette redevance pour soutenir la diversité des créations, des points de vue, des sensibilités culturelles. » et  Proposition 7 : « Donnons aux citoyens les moyens de créer ou de gérer des asiles de données personnelles pour lutter contre la mainmise des multinationales du numériques. »  (@franceculture). Légende image. Revolution francaise : « Le Serment du Jeu de Paume a Versailles le 20 juin 1789 » (The oath of the Tennis Court (Jeu de Paume). Crédits : Leemage – AFP.

Culture et numérique : entre lutte anti-piratage et assouplissement du droit d’auteur. Le numérique constitue un formidable outil de diffusion de la culture. Néanmoins, les possibilités qu’il offre sont autant de défis réglementaires à relever pour les pouvoirs publics, notamment en matière de propriété intellectuelle. Les candidats à l’élection présidentielle se sont tous prononcés sur la question, en particulier François Fillon qui propose 10 mesures, mais également Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron (5 propositions chacun). Trois questions : La loi Hadopi, la pomme de discorde ? le dilemme de la rémunération des artisites ? et cers un « Airbus de la culture ?. (@LUsineDigitale).

Numérique : les candidats à la présidentielle ont-ils une vision. « Soutenir le digital, ce n’est pas seulement taper dans le dos des créateurs de start-up au CES de Las Vegas, c’est aussi prendre conscience de ses enjeux politiques, législatifs, économiques, fiscaux, sociaux et culturels », assène Olivier Sichel, fondateur de la Digital New Deal Foundation. Son think-tank rassemble plusieurs « poids lourds » et mentors du numérique en France, tels Laurent Alexandre, fondateur de Doctissimo, Michel Combes, président de Numéricable-SFR, ou Sébastien Bazin, PDG d’AccorHotels. Il y a quelques semaines, la DNDF a envoyé un « Pacte numérique » aux principaux candidats pour leur demander quelle était leur position « numérique » sur plusieurs questions essentielles. Les réponses furent données publiquement le 22 mars lors d’une conférence à la maison de l’Alsace, sur les Champs-Elysées. Sous une verrière inondée de soleil, trois candidats ont envoyé leurs porte-parole présenter leurs réponses, qui ont le mérite de compléter leurs programmes officiels. Seul souci : les mesures égrenées à la tribune ressemblent à un catalogue et peinent à offrir une vision d’ensemble cohérente. Mieux vaut se recentrer sur les programmes officiels mis en ligne par les candidats. (@zdnetfr).

#Numerique

« Un peu de souveraineté numérique ne peut pas faire de mal », selon Eric Léandri (Qwant). Comment convaincre les investisseurs lorsqu’on souhaite se positionner face à Google ? « Nous ne leur disons pas que nous allons [le] concurrencer, mais que nous allons faire une alternative », répond Eric Léandri. Le fondateur et PDG du moteur de recherche français et européen est en effet parvenu à boucler en février une levée de fonds de 18,5 millions d’euros . « Nous leur disons aussi que nous avons besoin aujourd’hui, en Europe, d’avoir un index européen […]. Un peu de souveraineté ne peut pas faire de mal. » Une volonté d’indépendance vis-à-vis des GAFA (Google, Apple, Amazon, Facebook…) qui suscite l’intérêt des investisseurs privés, selon l’entrepreneur. Si parmi ceux ayant participé au tour de table de Qwant figure la Caisse des Dépôts, on retrouve aussi… l’éditeur de presse allemand Axel Springer. De quoi vouloir créer des convergences. « Qwant News, s’il n’y avait pas d’actualité venant des médias, [ce serait] Qwant No News… Et chez nos concurrents, c’est pareil », détaille Eric Léandri. « Nous reversons une petite partie de notre chiffre d’affaires à VG Media, ce qui permet de financer la presse côté allemand. (…) Un moteur de recherche devrait s’occuper de reverser à ceux qui lui permette d’avoir de l’audience. » (@LesEchos).

« Pour une souveraineté numérique européenne ». Depuis les chocs pétroliers des années 70, le taux chômage serpente peu ou prou autour de 10 % de la population active. On peut s’en plaindre, au regard des chiffres affichés par certains pays voisins, ou se féliciter de sa stabilité, si l’on considère que la population active a accueilli plus d’un million huit cent mille personnes au cours de la dernière décennie. La mécanisation, l’informatisation, la robotisation et plus récemment l’intelligence artificielle auront été invoqués à tour de rôle pour justifier de notre impuissance. En dépit de notre incapacité à le réduire, le chômage figure, à juste titre, parmi les thèmes favoris des candidats de tous bords aux élections présidentielles depuis près d’un demi-siècle et les primaires auxquelles nous avons assisté n’auront pas échappé à la règle. Si l’on veut bien considérer, à la lumière de l’histoire de l’humanité, comme stérile, toute idée tentant de s’opposer à un progrès inéluctable, force est de constater que le solde net des emplois créés par ce dernier est devenu négatif sur le Vieux Continent. Cette situation n’est pas une fatalité ; elle est la conséquence de choix calamiteux dans les domaines de l’économie et de son financement, orchestrés par une classe politique qui persiste à penser la société de demain à la lumière d’idéologies nées au 19ème siècle. Le diagnostic est pourtant d’une accablante simplicité : l’Europe a raté la révolution numérique. (@latribunepaca).

#IntelligenceArtificielle

1/3 des Français pense qu’une technologie intelligente prendrait de meilleures décisions que le gouvernement. L’Internet des Objets (IoT) a été identifié comme la prochaine phase dans l’évolution de l’Internet. Il transformera le monde tel que nous le connaissons, créant un réseau géant et mondial d’appareils et de machines qui sont connectés, communiquent et échangent des informations. Ce marché verra 50 milliards d’appareils connectés d’ici à 2020. L’impact de l’IoT sur chaque secteur sera donc potentiellement énorme. Alors que l’IoT est perçu par beaucoup comme un concept nébuleux et futuriste, en réalité il existe déjà : bracelets connectés, montres intelligentes et voitures avec des capteurs intégrés. Grâce à l’IoT, beaucoup de nos appareils de tous les jours auront bientôt la possibilité de s’auto-surveiller et de communiquer avec un réseau. Pour autant, sommes-nous conscients de tout cela et surtout sommes-nous prêts à faire confiance à des machines autant qu’à un être humain ? (@JournalDuGeek).

La France doit se préparer d’urgence à la révolution robotique, car le pays a atouts qui permettraient de compenser les très nombreuses destructions d’emplois attendues, a estimé vendredi Bruno Maisonnier, entrepreneur qui a notamment créé les robots humanoïdes Nao et Pepper.

De la même façon que la robotique a bouleversé le paysage industriel, « ça va faire la même chose (avec) le paysage de notre vie de tous les jours, le paysage commercial, le paysage marchand, avec des robots partout », a expliqué M. Maisonnier, qui participait à une présentation du salon parisien Innorobo dont l’édition 2017 aura lieu du 16 au 18 mai. « La robotique, couplée avec l’intelligence artificielle, va +impacter+ (…) de 60 à 70% des métiers. Bien sûr, il y a de nouveaux métiers qui vont être créés (…), mais ça ne sera pas le même ordre de magnitude », le nombre d’emplois détruits devant être bien plus important que ceux qui seront créés, selon lui. « Ça va nous amener une évolution de la société qu’il faut anticiper, parce ce que ce n’est pas pour tout de suite – il faut que les robots soient prêts, soient là, etc. -, mais c’est peut-être pour dans dix-quinze ans », a-t-il souligné. « On a souvent tendance soit à rejeter le sujet en disant +oh là là c’est pour dans très très longtemps+ », mais c’est un longtemps qu’il faut préparer dès aujourd’hui ! » Comme d’autres avancées technologiques avant elles, et malgré d’inévitables accidents à venir, la robotique et l’intelligence artificielle vont globalement amener « infiniment plus de bienfaits », a-t-il jugé. (@Afpfr). A lire : L’humour robotique (@franceinter).

Les hauts et les bas du plan France Intelligence Artificielle. Par Olivier Ezratty, expert @frenchweb. Le 21 mars 2017 était présenté devant le Président de la République un plan destiné à faire de la France un leader mondial de l’intelligence artificielle. J’avais eu l’occasion pendant l’été 2016 de décortiquer les grands plans technologiques français depuis les années 2000. Cette annonce était l’occasion d’observer la répétition ou pas des patterns qui sévissent lors de la création de ce genre de plans un peu fourre tout. Malheureusement, l’histoire a trop tendance à se répéter. Et nous allons essayer de comprendre pourquoi. C’est un plan d’ampleur lancé sous l’égide de Bercy et du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. 559 personnes ont été interrogées et ont participé à de nombreux groupes de travail: des chercheurs, des directeurs de recherche, des entrepreneurs de start-up, des représentants de grandes entreprises. Bref, la crème de la crème avec à sa tête d’éminentes personnalités telles que Cédric Villani (Institut Poincaré), Antoine Petit (INRIA), Rand Hindi (Snips) et tout le toutim.

#Ville

La ville un territoire qui devient le nouvel écosystème du XXIème siècle. Quelle que soit l’appellation ou bien la classification de ces villes, rendre l’espace urbain « durable et viable » sera l’un des principaux défis de ce siècle. Sachant que des études évoquent un pic de 9 milliards d’Hommes en 2050. Nous voyons donc la difficulté des travaux de prospective sur la ville qui s’ordonnent principalement selon les dimensions des espaces urbains et aussi selon qu’ils s’appliquent à l’hémisphère Nord ou à l’hémisphère Sud, ou encore dans les pays développés ou en voie de développement. Néanmoins l’aspiration à des « durable et viable » paraît commune à tous les citadins. Pour se projeter vers un territoire durable, il en va de la politique de la ville comme de toute politique de développement durable. Au-delà même des questions d’éthique et d’équité sociale, la prise en compte du long terme et non du court terme. (@villeintelmag).

#Industrie

Industrie 4.0 : l’homme, dieu ou esclave de la machine ? « Réinventer le travail sans l’emploi. Pourquoi le numérique nous contraint à changer notre conception du travail ». Tel est le titre de la note écrite pour l’Institut Diderot par l’essayiste Ariel Kyrou. L’auteur a souhaité partager ce texte à Usbek & Rica, dans une version légèrement augmentée. Dans cette partie, l’auteur décrit une usine allemande comme symbole de ce qu’il pourrait advenir du travail. (@usbeketrica).

#Logement

Nantes. Un HLM fabriqué en quelques jours avec une imprimante 3D. Tout a commencé par une girafe en mousse. On est à Nantes ou on n’y est pas ? Nantes, le pays des Machines et de Royal de Luxe. « C’est à cause du Royal que j’ai eu le déclic, justement, confie Benoit Furet, chercheur déluré, rayon robotique. Les gens de Royal de luxe m’avaient sollicité pour façonner leur grand-mère. » Une idée en entraînant une autre, le prof de l’IUT de Nantes avait lancé le projet d’une imprimante 3D pour couler sa fameuse girafe. Une fois la mascotte achevée, pourquoi ne pas faire plus fort ? Une maison ! (@ouestfrance).

#Transport

Conduite autonome: les géants des technologies et les constructeurs dans la course à l’innovationChronocam est une pépite française. La jeune société, créée en 2014, est un spécialiste de la vision. «Nous avons développé une technologie qui fonctionne d’une manière similaire à l’œil humain, c’est-à-dire qu’elle s’intéresse aux éléments en mouvement et pas au reste de l’image», détaille Luca Verre, PDG et fondateur. Avantage: contrairement à une caméra classique, cela réduit le nombre de données à traiter, donc leur coût. Chronocam est l’un des huit lauréats du programme Ubimobility, lancé par la banque Bpifrance et l’agence publique Business France. Ses équipes passeront deux semaines aux États-Unis, à Detroit et à San Francisco, et rencontreront constructeurs automobiles, équipementiers et investisseurs. (@Figaro_Economie).

#Restauration

Ce qu’il faut savoir sur Alim’confiance, le site qui vous informe du niveau d’hygiène de votre restaurant préféréL’hygiène de votre restaurant préféré est-elle irréprochable ? Devriez-vous vraiment passer la porte de cette boulangerie peu ragoûtante ? Le ministère de l’Agriculture a mis en ligne, lundi 3 avril, une première mouture de son site Alim’confiance, qui permet à tous les consommateurs de consulter les résultats des contrôles sanitaires effectués dans les restaurants et commerces alimentaires. Franceinfo vous explique comment utiliser l’application en quatre questions. (@franceinfo).

#Video

Les 5 questions que pose l’offensive du monde de la pub contre YouTube-Google. Bientôt deux semaines que l’affaire YouTube-Google a démarré. Le vendredi 17 mars, un article du « Times » révélait que des publicités pour des grandes marques avaient été accolées sur la plate-forme de vidéos à des contenus haineux ou extrémistes. Dans la foulée, la filiale britannique d’Havas décide de retirer à Youtube et Google Display les budgets de plusieurs annonceurs britanniques qui sont ses clients . Le premier ministre Theresa May convoque les responsables locaux de Google. Le mouvement s’est ensuite étendu et certains grands groupes américains, comme les opérateurs télécoms Verizon et ATT, ont fait de même.  Aux Etats-Unis, cinq des 20 plus gros annonceurs boycottent ainsi la filiale de Google. En tout, plus de 250 groupes se passent actuellement de ses services. Gros plan sur les problématiques soulevées par cette affaire, qui écorne l’image du géant de Mountain View. A lire aussi : Boycott de YouTube par les annonceurs : Google dévoile ses premières mesures (@LesEchos).

Le service de télévision Molotov aurait dépassé le million d’utilisateursC’est l’heure du premier bilan pour Molotov, le service de télévision par internet lancé en juillet dernier. « Nous avons conquis un million (d’utilisateurs) en 9 mois, et nous allons au moins doubler d’ici la fin de l’année », a déclaré le patron Jean-Marc Denoual à l’AFP qui n’a pas précisé s’il s’agissait de téléchargements ou d’utilisateurs actifs mensuels. « Nous travaillons aussi pour fin 2017 sur une vraie mécanique de transformation vers l’offre payante », a-t-il ajouté. Derrière ce projet, on retrouve également Pierre Lescure (ancien patron de Canal+) ou Jean-David Blanc (cofondateur d’AlloCiné). « La durée moyenne d’utilisation est de 1h15 sur tous les écrans, avec une moyenne d’âge de 35 ans » — contre plus de 55 ans pour les chaînes de télévision, s’est félicité Jean-Marc Denoual. « Ceux qui utilisent Molotov sur une télévision connectée l’utilisent plus de 2h30 par jour », a-t-il noté, toujours selon l’AFP. (@LesEchos).

02 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 2 avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xMessenger : les bots pourraient s’inviter dans les discussions de groupeCela fait presque un an que Facebook a ouvert sa plateforme de bot pour les développeurs, afin de permettre à ceux-ci de créer des intelligences artificielles capables d’interagir automatiquement dans les messages privés. Et selon les sources de TechCrunch, lors de sa prochaine conférence F8, Facebook pourrait lancer une nouvelle fonctionnalité pour cette plateforme : la possibilité pour les bots d’être invités dans les discussions de groupe. Pour le moment, cette information n’est pas officielle. Et lorsque le média américain a interrogé un porte-parole de Facebook, ce dernier n’a pas confirmé, ni démenti. D’après TechCrunch, les bots dans les conversations de groupe serviraient notamment à donner des informations en temps réel aux participants. Par exemple, si la conversation regroupe des fans de foot, le bot peut donner des infos sur les scores et les actualités des matchs importants. (@PresseCitron).

#Transport

Airbus abandonne son projet d’avion 100% électrique mais les 6 ans de R&D ne sont pas perdues. Le groupe d’aéronautique et de défense Airbus est en train de réorienter ses priorités pour mieux préparer son avenir. Le groupe a récemment dévoilé un prototype de ce qui pourrait être sa voiture volante, « Pop.Up ». Airbus a aussi décidé d’abandonner son projet d’avion tout électrique E-Fan tant attendu, lancé en 2011 et dévoilé en 2013 au salon du Bourget, pour se consacrer à la conception d’un avion hybride régional de 90 places qui sera commercialisé vers 2050, rapporte le journal belge l’Echo. Cet avion régional sera équipé d’un moteur hybride, autrement dit, il fonctionnera grâce à la combinaison d’énergie électrique et d’essence traditionnelle. (@BIfrance).

#Video

Vidéos LGBT en « mode restreint » sur YouTube : « C’est écœurant », dénonce un youtubeur« Je ne comprends pas, je ne suis pas une chaîne d’envergure et il n’y a rien de choquant dans mes vidéos », assure Brice à franceinfo. Le jeune youtubeur est consterné. Il s’est aperçu que YouTube a placé une grande partie des vidéos de sa chaîne, « Le Journal de Brice », en « mode restreint », depuis dimanche 19 mars. Ce mode peut être activé par chaque internaute via un onglet situé en bas de n’importe quelle page YouTube. Dès lors, des contenus jugés « inappropriés » par YouTube sont automatiquement bloqués. (@franceinfo).

#LiensVagabonds

La vie privée des internautes est désormais à vendre. A retenir cette semaine :
Figaro Live : 30 personnes pour une info TV en continu sur Internet ;
La guerre de l’information est réelle et nous sommes en train de la perdre ;
Netflix, le monstre qui dévore Hollywood ;
Pourquoi les stories risquent de remplacer les fils d’actualités ;
Blackpills, nouvelle plateforme de séries courtes. (@Metamedia).

#Internet

Puisque leur historique Web est à vendre, des Américains se cotisent pour acheter celui de leurs élus. La polémique enfle, et la résistance s’organise. Après les sénateurs, les députés américains ont adopté mardi 28 mars un projet de loi annulant un texte de protection de la vie privée sur Internet. Plus exactement un ensemble de protections prises par la Federal Communications Commission (FCC), l’agence chargée de réguler les télécoms américains. L’une des mesures annulées obligeait les équivalents américains de nos SFR, Free ou Bouygues à obtenir l’autorisation de leurs clients avant de pouvoir utiliser leurs données personnelles à des fins commerciales, et en particulier leur historique de navigation, soit l’ensemble de leurs activités sur le web. L’intérêt pour les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) ? Vendre ces données à d’autres entreprises, afin de profiter du marché toujours en expansion de la publicité ciblée. Le projet de loi était fortement soutenu par les grands opérateurs américains, qui s’estiment lésés par rapport aux Facebook et autres Google, dont le modèle économique repose en grande partie sur la revente de nos données personnelles. (@usbeketrica).

Les trolls sur Internet, nouveaux « colleurs d’affiches » du Front national« C’est une guerre culturelle. Nous nous sommes imposés comme la nouvelle contre-culture », fanfaronne Chepamec, étudiant de Sciences Po à l’origine de plusieurs salons de conversation en ligne très prisés des jeunes marinistes. Il fait partie de la nouvelle génération de sympathisants du Front national, des militants souvent hors les murs, guère encartés, mais très actifs. Certains sont baptisés Pepe Le Pen, Général Pepenochet ou encore Kim-Jong-Unique. Comme lui, la plupart refusent de donner leur véritable identité, préférant des pseudonymes décalés et provocateurs. Ce sont les nouveaux colleurs d’affiches du FN, des internautes qui n’ont jamais connu l’odeur des autoroutes et de la colle mais manient à la perfection l’usage des mèmes, ces images faites pour être partagées sur Internet, et l’humour corrosif qu’ils qualifient eux-mêmes de « politiquement incorrect ». Ils ont pour terrain de jeu les forums anglophones comme 4chan et Reddit, leurs équivalents français comme la section Blabla 18-25 [pour les 18-25 ans] du site Jeuxvideo.com, ou encore les réseaux sociaux comme Twitter, où ils engagent le débat, souvent caustique, avec leurs cibles politiques. Leurs signes distinctifs ? Une casquette « Make France great again », un « 1825 » accolé à leur pseudonyme, et surtout, un dessin de grenouille verte en image de profil. (@pixelsfr).

#DonneesPersonnelles

Message aux archéologues du futur : nos données seront stockées sur ADN. A l’occasion, vendredi 31 mars, de la Journée mondiale de la sauvegarde des données, organisée pour rappeler les risques encourus par le stockage de fichiers sur un seul appareil, focus sur ce qui s’annonce comme un disque dur très prometteur pour le futur : l’ADN. Ou plutôt son équivalent synthétique. Chercheur au CNRS, Jean-François Lutz est à la tête de la première équipe au monde à avoir pu inscrire des données sur un polymère synthétique. Nos arrières-grands-parents prenaient une photo par an, nous en prenons quinze par jour.  A l’album photo familial aux pages doublées de papier cristal ont succédé les disques durs, que nous chargeons de souvenirs en « .jpeg », et laissons prendre la poussière… En oubliant souvent qu’ils ne sont pas éternels, et qu’il faut « toujours réaliser une double copie de nos fichiers sur un autre support, disque dur, clé USB ou sur le cloud ». C’est le message que veut transmettre le collectif 614A, à l’origine de la Journée mondiale de la sauvegarde des données, dont la sixième édition se déroule ce vendredi 31 mars 2017. L’initiative a quoi nous inspirer une autre question : quand les générations futures en seront à stocker leurs 150 photos quotidiennes, où le feront-elles ? Dans des data centers améliorés, ou bien sur des brins d’ADN, que l’on annonce comme le disque dur du futur ? (@usbeketrica).

Que peut faire votre fournisseur d’accès à Internet de vos données ? Aux Etats-Unis, l’historique de navigation des internautes peut désormais être vendu au plus offrant par leur fournisseur d’accès à Internet (FAI). Après le Sénat, la Chambre des représentants a adopté à son tour, dans la nuit de mardi à mercredi, une résolution qui vient abroger les nouvelles règles adoptées par la Commission fédérale des communications (FCC) pour durcir les contraintes imposées aux opérateurs en matière de respect de la vie privée. Ceux-ci auraient notamment été tenus d’obtenir l’autorisation de leurs clients avant de collecter et de revendre leurs données personnelles à des fins publicitaires – notamment leur géolocalisation et leur historique de navigation. (@libe).

#Consommation

Posséder des choses, c’est ringard ? Selon une étude Eventbrite/Harris, près de 80% des jeunes Américains entre 18 et 34 ans préfèrent dépenser leur argent sur des choses éphémères comme des spectacles, des festivals, des voyages exotiques plutôt que pour acheter des biens matériels. « Dans les milieux où on sait que, de toute façon, on a les bons diplômes et qu’on trouvera une place dans la société, accéder à la propriété, posséder une voiture, tout ça devient beaucoup moins important que ce que l’on donne à voir de soi en termes de goûts culturels, pratiques culturelles, expérimentations », explique Monique Dagnaud, directrice de recherche au CNRS. Ces moments éphémères sont d’autant plus désirables quand ils peuvent être documentés et partagés sur les réseaux sociaux. Pour les jeunes Américains, le statut social c’est le statut Facebook. (@franceinfo).

#MediaSocial

01 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 1er avril 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Citation : L’ancien footballeur guyanais Bernard Lama explique qu’en « Guyane, on envoie des satellites mais nous sommes les derniers à avoir accès à Internet »

#RealiteVirtuelle

xPourquoi Oculus, le casque de Facebook, fait un flop. Ce devait être la grande nouveauté du high-tech: les casques de réalité virtuelle, technologie vantée depuis le début des années 2000. Le réseau social Facebook y croyait tellement qu’il rachète en 2014 à prix d’or (2 milliards de dollars) le fabricant Oculus et commercialise les premiers produits courant 2016. Quelques mois plus tard, le bilan est plus que mitigé. Il ne s’en serait écoulé que 350000 exemplaires sur la planète, selon l’institut SuperData Research. Commercialisé au prix de 699 euros, l’Oculus Rift peut même atteindre les 900 euros si l’on inclut les deux manettes, les Touch, vendues séparément. Comparativement, l’appareil de Sony, le PlayStation VR, coûte 400 euros, mais il ne fonctionne qu’avec la console de jeux, PS4, du fabricant. Pour tenter de relancer les ventes, Oculus vient d’annoncer, début mars, une baisse du tarif de plus de 100 euros sur son casque. Commercialisé au prix de 699 euros, l’Oculus Rift peut même atteindre les 900 euros si l’on inclut les deux manettes, les Touch, vendues séparément. Comparativement, l’appareil de Sony, le PlayStation VR, coûte 400 euros, mais il ne fonctionne qu’avec la console de jeux, PS4, du fabricant. Pour tenter de relancer les ventes, Oculus vient d’annoncer, début mars, une baisse du tarif de plus de 100 euros sur son casque. (@LExpress).

#Surveillance

Personne n’est anonyme sur Internet, pas même le patron du FBILe directeur du FBI, James Comey, a joué le jeu du questions-réponses après un dîner avec la communauté du renseignement américain, le 29 février. Les thèmes abordés étaient larges, parfois personnels, comme lorsqu’il a parlé de sa présence en ligne et de la façon dont il la protégeait : « J’accorde beaucoup d’importance à ma vie privée. J’ai un compte Instagram avec neuf followers. Personne n’y rentre. Ce ne sont que ma famille proche et le copain d’une de mes filles. Je leur ai donné accès parce qu’ils sont assez sérieux. Je ne veux pas que mes photos soient vues. Je chéris ma vie privée sur Internet. » Plusieurs éléments de cette déclaration ont retenu l’attention des journalistes qui en ont eu vent. Une journaliste de Gizmodo (anciennement Gawker, RIP) a eu besoin d’à peine quatre heures de recherche dans les méandres numériques pour retrouver les comptes privés que James Comey pensait inaccessibles. (@Big_Browser).

Les plaintes de salariés surveillés à leur insu dans l’entreprise explosentPlacer des caméras dans les lieux de pause de l’entreprise, les vestiaires, les toilettes ou aux abords du local syndical. C’est interdit. Et pourtant, de nombreuses entreprises n’hésitent pas à le faire, apprend-t-on dans le rapport 2016 de la Cnil paru le 27 mars. Le nombre de réclamations liées à la vidéosurveillance par les employeurs a doublé ces deux dernières années. Il représente plus de la moitié des 1073 plaintes concernant les ressources humaines recensées par l’organisme. Loin devant les manquements en matière de droit d’accès au dossier professionnel (fiches d’évaluation, demandes de formation…) qui représentent 14% des griefs, et les problèmes liés aux dispositifs de géolocalisation placés dans les véhicules professionnels (14% également). (@Lentreprise).

#Présidentielle2017

Culture et numérique : entre lutte anti-piratage et assouplissement du droit d’auteur. Le numérique constitue un formidable outil de diffusion de la culture. Néanmoins, les possibilités qu’il offre sont autant de défis réglementaires à relever pour les pouvoirs publics, notamment en matière de propriété intellectuelle. Les candidats à l’élection présidentielle se sont tous prononcés sur la question, en particulier François Fillon qui propose 10 mesures, mais également Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron (5 propositions chacun). A lire aussi : Inclusion numérique : autant d’approches que de candidatsInclusion numérique : autant d’approches que de candidatsStart-up, entrepreneurs, PME : que disent les programmes ?Syntec numérique veut une ambition digitale et E-santé : un secteur peu investi par les candidats à la présidentielle 2017. (@LUsineDigitale).

 #IntelligenceArtificielle

Chaque robot peut détruire « six à sept emplois » selon des économistes américainsUn robot introduit dans une industrie détruit entre 6,5 et 7 emplois. Non seulement il remplace numériquement des travailleurs, mais il entraîne aussi une légère baisse des salaires. C’est la conclusion d’une étude publiée par le National Bureau of Economic Research le 27 mars, rapporte Le New York Times.  Les recherches, menées par deux économistes, Daron Acemoglu du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et Pascual Restrepo de l’Université de Boston, portent sur l’évolution du marché du travail du travail dans les secteurs robotisés aux États-Unis, entre 1990 et 2007. (@LExpress).

#Transport

Voiture autonome : au volant d’une Citroën C4 Picasso… sans chauffeur. PSA propose de mettre des conducteurs dits « non experts » derrière le volant de la voiture autonome» du constructeur français. « Le but est de multiplier les kilomètres en mode autonome afin de vivre un maximum de situations différentes », explique Vincent Abadie, expert en véhicule autonome de PSA. Il rajoute : « Nous voulons observer les réactions d’un conducteur ordinaire dans le cadre de la conduite autonome ». D’apparence, la voiture est très semblable à celle de série. Sauf qu’elle est bardée de capteurs supplémentaires – 4 radars, 4 caméras et un radar scanner (aussi appelé Lidar) – de quelques boutons spécifiques, d’une tablette, précisant la situation des capteurs et du système informatique, et d’un coffre bourré de matériel informatique, justement. Le départ se fait volant en mains. « Nous travaillons pour l’instant exclusivement sur des voies express à chaussées séparées », précise Vincent Abadie. Les zones urbaines seront abordées plus tard. (@Figaro_Economie).

#Ville

Il faut penser une stratégie locale de la Smart CityAuditionné par le député de Maine et Loire, Luc Belot, dans le cadre de la mission sur les Samrti-Cities que lui a confié le Premier ministre, le président de Civitéo à Nantes, revient sur cet échange. Ce premier billet inaugure une série que Jacques Priol proposera au fil des mois dans nos colonnes. Cette rencontre avec le parlementaire angevin Luc Belot s’est concrétisée par un échange dense et intense avec un parlementaire qui maîtrise son sujet, et pour cause : il fut le  rapporteur de la loi pour une République numérique. Le thème du jour : « comment faire en sorte que les dispositifs techniques innovants et souvent très performants de la smart city ne restent pas cantonnés à des métiers techniques et s’inscrivent dans une stratégie globale et vertueuse d’utilisation de la donnée par les décideurs publics ». Un sujet vaste qui touche à des questions multiples. (@villeintelmag).

Boom des événements smart cities en Europe. Le concept de ville intelligente a le vent en poupe. En témoigne le nombre de salons, congrès, colloques organisés ou prévus cette année au sein des pays européens. Un des rares sites à les recenser, Brussels Smart City, portail de la capitale belge, en compte quinze, nombre auquel il faut notamment ajouter le congrès mondial (Smart City Expo World Congress) organisé tous les ans à Barcelone depuis 2011. Au total, une vingtaine d’événements d’envergure internationale se tiendront en Europe en 2017. (@LeMonde).

Démocratie participative : « Les villes sont devenues les lieux de l’innovation politique ». La participation citoyenne peut-elle transformer la gouvernance des villes ? Pour le sociologue Loïc Blondiaux, professeur au département de sciences politiques de la Sorbonne (Paris-I), où il dirige un master d’ingénierie de la concertation, c’est à l’échelle municipale que la démarche participative se diffuse le mieux, à la faveur notamment de nouveaux outils. (@LeMonde).

Regard critique sur la smart city. Pour la première fois, un acteur du développement technologique des villes intelligentes porte un regard moins adorateur et propagandiste sur cette cité presque utopique des temps modernes. Un espace urbain de vie en constante démarche d’innovation dont les infrastructures et habitants sont connectés entre eux -et vers l’extérieur- dans le but d’améliorer la qualité de vie, les richesses, la résilience et la durabilité. Glorifiée par l’édition 2017 du Mobile World Congress de Barcelone, où ont dominé les technologies au coeur de son avènement (l’IoT, l’intelligence artificielle et la 5G), la « Smart City » affiche « des limites à ne pas négliger » énonce Joshfire la première agence française d’objets connectés dans son étude sur les smart cities livrée en exclusivité dans INfluencia. L’agence, propriété depuis 2014 d’UserADgents n’évoque pas le danger des graves déséquilibres socio-culturels ni les méfaits de la sur-urbanisation, mais son regard critique mérite que nous nous y attardions. D’abord parce qu’il est trop rare dans les études serveuses de soupe à la louche. Ensuite parce qu’il pose des questions auxquelles il faudra répondre. (@INfluencialemag).

#Environnement

Déchets électroniques: comment Eco-systemes aide l’industrie à relever le défi. En dix ans, le bilan est plutôt encourageant: lancée seulement en 2006, la filière des déchets d’équipements électriques et électroniques des particuliers (DEEE, hors lampes et panneaux photovoltaïques) a permis de recycler quelque 318 millions d’appareils, en multipliant par quatre le nombre de kilos annuels collectés par Français. Chef d’orchestre, l’organisme agréé Eco-systèmes, créé par 33 fabricants et distributeurs et qui aujourd’hui fédère plus de 1.800 producteurs, couvre presque 80% des mises sur le marché. Financé par l’éco-participation, à savoir le « coût » ajouté au prix de vente des appareils, l’éco-organisme a récolté, en 2015, 112 millions d’euros. 20% ont été destinés à soutenir la collecte des déchets DEEE et deux tiers à leur transport et recyclage. (@latribune).

xLégende image. « Contrairement aux apparences, les déchets électriques et électroniques ne peuvent pas tous être traités de la même manière, ce qui impose des investissements industriels spécifiques, parfois peu rentables en raison du coût du traitement indispensable des polluants », souligne Véronique Poirier, directrice du service au consommateur d’Eco-systèmes. Parmi les gros électroménagers, les réfrigérateurs doivent par exemple être préalablement libérés des gaz frigorigènes. (Crédits : C-Djama Fotolia)