13 Jan

Régions.news #263 – Edition du vendredi 13 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

Rendez-vous sur le Blog de Régions.news, Twitter et Facebook
Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#263 version PDF

image002Légende image. « Invisible Woman », photo de Jennifer Hardt (sweethardt.com). A lire : Avec le digital, l’humain est-il voué à disparaître ? (@HBRFrance).

#Ville

♦ Le territoire de Plaine Commune qui réunit neuf villes de Seine-Saint-Denis, veut expérimenter un « revenu contributif ». Inspiré du régime des intermittents du spectacle, qui viendrait rémunérer des activités utiles à la collectivité, ce concept est une manière de « redistribuer les gains de productivité issus de l’automatisation en augmentant l’intelligence collective », expliquait le philosophe Bernard Stiegler. Il s’agit de répondre à la disparition massive d’emplois salariés, conséquence de l’automatisation et de l’irruption du numérique. Mercredi 11 janvier, lors d’une conférence de presse, Patrick Braouezec, président de Plaine Commune, et Bernard Stiegler ont donc présenté ce projet de territoire fondé sur une « économie contributive ».

♦ Conversation avec Bernard Stiegler : « Faire de Plaine Commune en Seine-Saint-Denis le premier territoire apprenant contributif de France ». Quel est l’objectif de ce projet ? « Il s’agit d’inventer une « disruption à la française » et de faire en sorte que le territoire de Plaine Commune, qui est loin d’être avantagé mais fait preuve d’un dynamisme tout à fait frappant, devienne un laboratoire, une école, un lieu d’avant-garde, notamment pour s’approprier ce qu’on appelle les smart cities (villes intelligentes) – mais non pour devenir une smart city telle qu’on la définit aujourd’hui, et qui nous semble invivable, inacceptable et sans doute insolvable. Il s’agit d’installer une véritable intelligence urbaine. (@FR_Conversation). A lire aussi : Bernard Stiegler veut réinventer le Web en Seine-Saint Denis (@LaCroix).

 #Emploi

♦ Le Conseil d’orientation pour l’Emploi (COE) a publié jeudi 12 novembre une étude qui évalue le nombre d’emplois menacés par la révolution digitale et robotique. Plusieurs rapports récents annoncent qu’environ la moitié des emplois dans le monde seront remplacés par des robots. Mais pour le COE moins de 10% des emplois sont « très exposés » aux mutations technologiques, et risquent ainsi de disparaître. Surtout des emplois manuels et routiniers comme agents d’entretien, caissiers, ouvriers non qualifiés… « L’hypothèse d’une destruction massive d’emplois est loin d’être avérée, conclut le COE. Mais il est clair que les innovations en cours vont être à l’origine d’une profonde transformation des emplois existants. » A lire aussi : Marie-Claire Carrère-Gée, Présidente du COE : « La montée en compétence pour tous est plus que jamais nécessaire ».

♦ Dans son usine de Cologne, en Allemagne, les ouvriers de Ford bénéficient d’un robot assistant qui améliore l’efficacité de chacun de leur geste et les soulage des tâches pénibles. A mi-chemin entre la chaîne de production automatisée et les opérations manuelles, le « cobot » (robots collaboratifs) entre à l’usine. Il intègre des technologies qui lui permettent de détecter la présence humaine et d’anticiper le comportement de ses collègues humains. Aujourd’hui, l’objectif essentiel est la formation des employés. A Dijon, un pôle de formation a ouvert fin 2016 et propose un module spécial cobotique.

image004#LiensVagabonds du 7 janvier 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : A retenir cette semaine : – Au CES à Las Vegas, notre nouvelle vie connectée ; – En France, comment « journalopes » et « merdias » se sont imposés sur les réseaux ; – Cinq prédictions pour l’Intelligence Artificielle.

#Entreprise

♦ À 67 ans, Ray Dalio, président-fondateur de Bridgawater Associates, l’un des plus puissants fonds spéculatifs de la planète, pense à sa succession. Il ne fait confiance à personne. Si bien qu’il a fait appel à une armée d’ingénieurs pour développer d’ici cinq ans un algorithme suffisamment intelligent pour le seconder, voire prendre les rênes de l’entreprise à sa place. (@France24).

 #Societe

♦ Ancien médecin, Amit Pate a perdu la vue en 2012. Depuis, il compte sur le soutien de son chien, Kika, qui le guide, à travers Londres, dans les rues et les transports en commun londoniens. Mais ses trajets quotidiens relèvent de l’aventure. « Les gens m’ont déjà poussé, Kika s’est fait violenté, on lui a donné des coups de parapluie, des coups de sacs », raconte Amit Patel. Il a décidé d’agir. Grâce à une caméra GoPro fixée sur son chien, il enregistre son trajet chaque jour avant de le montrer à sa femme. Celle-ci analyse si les actes offensants sont délibérés ou non, et publie toutes les vidéos sur le compte Twitter de leur chien Kika, spécialement créé pour alerter sur les discriminations endurées au quotidien par les aveugles dans les transports publics. (@MashableFR).

 #CES2017

♦ Eugen Merhere, Moldave de 26 ans venu étudier en Allemagne, à l’académie du film de Baden-Württemberg, a réalisé pour le plaisir, une vidéo de 100 secondes. Court-métrage publicitaire destiné à Adidas. Sans obtenir de réponse de cette entreprise, le vidéaste amateur la mise en ligne sur Youtube le 15 décembre. La réponse du Web ne s’est pas faite attendre : 2 millions de vues en quelques jours soit deux fois plus que le spot officiel d’Adidas qui met en scène Paul Pogba, le footballeur le plus cher de l’histoire. (@Le_Figaro). 

#Media

♦ Sorti depuis le 1er décembre à Lille, Mediacités est un nouveau site d’enquête et d’investigation locale. L’objectif de la rédaction est de traiter des sujets portant sur la politique, l’économie, l’environnement, la culture ou encore les enjeux sociaux en réalisant une enquête approfondie par semaine. De nouvelles villes, comme Toulouse, Nantes ou encore Lyon, auront également leur propre version de Mediacités. Le projet est porté par sept personnes, anciens membres de l’Express. (@PresseCitron).

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

 

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 13 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ruralite

x

Attractivité : le numérique, bouée de secours des zones rurales ? Dans un rapport dévoilé ce mercredi, le think tank Terra Nova et Google publient sept propositions pour renforcer l’attractivité économique et démographique des territoires les plus isolés grâce au numérique. Quelque 3.576 communes, représentant 1,2 million d’habitants, sont particulièrement victimes de la fracture numérique. Développer le télétravail, la télémédecine, former les maires et les entreprises à la maîtrise des outils numériques sont autant de solutions prônées par ce rapport pour redynamiser les zones rurales. (Crédits : D.R). (@latribune).

#Ville

La Polynésie s’apprête à accueillir la première ville flottante au monde. Le projet utopique de ville flottante se concrétise. Un protocole d’entente a été signé en décembre entre la Polynésie et l’association The Sea Steading Institute pour construire des habitats flottants au large des côtes polynésiennes : Le président de la Polynésie Édouard Fritch a prévu de venir à San Francisco vendredi 13 janvier pour signer un mémorandum. Après plusieurs années à étudier des sites qui pourraient accueillir ce projet, le Sea Steading Institute a privilégié cette collectivité d’Outre-mer qui bénéficie d’une autonomie administrative particulière. Le prototype est estimé entre 30 et 50 millions de dollars américains selon des chiffres relayés par tahiti-infos.com. D’après un communiqué de l’organisation américaine, la structure devrait être composée de « deux ou trois plate-formes flottantes, reliées entre elle ». Les bâtiments flottants doivent être ancrés aux fonds marins et doivent permettre l’implantation de logements ou d’enseignes commerciales. Il est prévu que les communautés vivant sur l’île produisent leur propre énergie et traitent eux-mêmes leurs déchets comme le précise Ouest-France. (@latribune).

La « smart city » à la française fait fausse routeLa «smart city», c’est cette ville «intelligente», bourrée de capteurs, nourrie à la «data» et qui, grâce au numérique, serait plus efficace, durable, facile à vivre, participative… Mais, dix ans après l’apparition des premières initiatives, qui bénéficie aujourd’hui du wi-fi public gratuit sur tout le territoire de sa commune ? Qui a vu sa facture d’énergie baisser ? Qui a déjà participé à un référendum d’initiative populaire ? Qui peut citer une application issue des données ouvertes («open data») ayant véritablement amélioré son quotidien ? Pas grand monde, en réalité, mis à part quelques chanceux qui logent dans les cent cinquante écoquartiers de France ou les geeks activistes impliqués dans la vie de la cité. Les premiers pas de la «smart city», en France, sont décevants. Les infrastructeurs lourdes se multiplient sans retour sur investissement. Mieux vaudrait des stratégies de co-construction avec les citoyens. (@LesEchos).

#Transport

Paris : Sea Bubble, le premier taxi « volant » expérimenté en mars sur la Seine. Paris sera la première ville au monde à voir circuler ce véhicule électrique futuriste, qui flotte au-dessus de l’eau grâce à ses patins. Une dizaine de « bulles » seront testées d’ici juin. Le Sea Bubble, ce petit bateau « volant » imaginé par le navigateur Alain Thébault, sera expérimenté pour la première fois au monde en mars à Paris, avec Anne Hidalgo à son bord. (@LExpress).

#Commerce

Amazon annonce la création de 100 000 emplois aux Etats-Unis. Les nouveaux emplois, à plein temps, concerneront « tous types » de qualification, des ingénieurs aux concepteurs de logiciels en passant par des postes de manutentionnaire, a détaillé le groupe dans un communiqué. Le géant de la distribution en ligne Amazon a annoncé ce jeudi la création de 100 000 emplois aux Etats-Unis dans les 18 prochains mois, au moment où Donald Trump presse les entreprises de développer leurs activités sur le sol américain. « Nous voulons ajouter 100 000 ‘Amazoniens’ dans le groupe dans les 18 prochains mois au moment où nous ouvrons de nouveaux centres de stockage et continuons à investir dans des secteurs comme la technologie du ‘cloud‘, l’apprentissage des machines et des logistiques avancées », a commenté le PDG du groupe, Jeff Bezos, cité dans un communiqué. (@LExpress).

#Media

Fact-checking, bots et « push revival » : les stratégies des médias d’info pour 2017.Par Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective. Comme chaque année, l’Institut Reuters a sondé 150 cadres officiant dans des médias d’information pour publier son rapport sur les tendances médiatiques à venir. A travers 24 pays, l’étude offre un panorama détaillé des éditeurs du monde entier, des enjeux auxquels ils font face, et donne des clés sur leur façon d’envisager l’avenir. Modèle économique, nouveaux usages, opportunités éditoriales : voici donc un condensé des grandes tendances de l’information pour 2017. (@metamedia).

#Editeur

Trois tendances phares en matière de création de contenus en 2017. Habitués à lire et à visualiser du contenu sur différents écrans (télévision, ordinateur, smartphone…), les consommateurs d’aujourd’hui utilisent simultanément 2,42 terminaux pour s’informer en moyenne. C’est ce qui ressort du rapport «Digital Publishing & Content Trends in 2017» réalisé par Valnet, entreprise spécialisée dans la création et la diffusion de contenus. Dans ce contexte d’évolution des habitudes de consommation, la société canadienne livre ses conseils aux producteurs de contenus pour faire la différence en 2017. (@frenchweb).

#Presidentielle2017

Voxe, un projet pour faciliter l’engagement politique des jeunes. Il y a une semaine, Tinder annonçait l’arrivée de son opération « Swipe Les Primaires », qui propose de déterminer de quel candidat l’on doit être proche, en fonction de réponses à un questionnaire. Une initiative qui rejoint celles de réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, qui se battent pour accueillir les débats autour de l’élection présidentielle de 2017. C’est aussi un tremplin pour des organisations françaises, qui s’associent de plus en plus à ces acteurs américains. C’est le cas de Voxe.org, qui a conçu les questions posées par Tinder à ses membres. L’objectif de Voxe, une association créée en 2012, soutenue par une entreprise lancée en 2014, est de réconcilier la jeunesse avec la politique. Un objectif partagé avec de nombreux acteurs en ligne aujourd’hui, mais dans lequel le service français s’est préparé dès la précédente présidentielle. « Le but est de mieux s’informer pour mieux s’engager. On va aider les internautes à bien s’informer en 30 secondes ou quelques minutes, en comparant les programmes des candidats et des modes d’action » nous affirme Léonore de Roquefeuil, la présidente de Voxe. (@nextinpact). A lire : Le collectif #Hello 2017 veut sensibiliser les jeunes à l’élection présidentielle (@lejournaldeleco).

#Ville

Saint-Sulpice-la-Forêt, la plus petite smart city du monde. Dans cette commune rurale d’Ille-et-Vilaine de 1.500 habitants, la mairie s’est lancée dans la gestion en temps réel de la consommation énergétique de ses bâtiments communaux grâce à l’Internet des objets. Entre 2006 et 2014, l’équipe municipale, emmenée par le maire Yann Huaumé, avait constaté une forte augmentation des factures énergétiques liées aux bâtiments communaux. En phase d’expérimentation durant 18 mois, le projet « Smart Saint-Sulpice » de télémesure et de pilotage énergétique lui promet « de baisser d’au moins 20% ses dépenses en trois ans ». (@latribune).

#Energie

Google, Facebook, Twitter… Qui sont les mauvais élèves en matière d’énergie ? Chaque année Greenpeace publie son « ClickClean », un rapport sur la consommation énergétique des datacenters des géants du web. Apple, Google, Facebook, Twitter… Les GAFA sont passés au peigne fin par les limiers de l’organisation environnementale. Baptisé « ClickClean », cette étude ne révèle pas de grandes surprises, mais rappelle des éléments clés, comme la hausse de la consommation continue due à l’utilisation quotidienne de nos outils informatiques. « L’empreinte énergétique du secteur de la IT avoisine déjà 7% de la consommation mondiale d’électricité », avance Greenpeace dans sa dernière édition. Un problème pour l’organisation, quand on sait que « le trafic global sur internet devrait être multiplié par 3 d’ici 2020 », d’après une prévision réalisée par Cisco. (@LExpress).

#Travail

Un chauffeur VTC requalifié en salarié par les prud’hommes. C’est une grande victoire pour Zoran, chauffeur de VTC, auto-entrepreneur. L’affaire a commencé il y a deux ans lorsqu’il saisit les prud’hommes. Les conseillers prud’homaux de Paris renvoient alors l’affaire au juge départiteur (un juge du tribunal de grande instance). Lors de l’audience qui s’est tenue le 12 octobre dernier, Zoran a obtenu la reconnaissance de sa relation avec LeCab par un contrat de travai et obtenu 29.000 euros. (@Lentreprise).

#InternetDesObjets

La menace fantôme de l’IoT: l’Internet des Objets (non sécurisés) en 2017. Si on en croit le dernier rapport Hype Cycle for Emerging Technologies, l’Internet des Objets (IoT) n’a pas encore atteint le pic des espérances exagérées (Peak of Inflated Expectations) et ne parviendra pas au plateau de productivité (Plateau of Productivity) avant cinq à dix ans. Et pourtant, il fait déjà parler de lui de manière positive. Cela va d’histoires amusantes, comme le fait d’essayer pendant 11 heures de faire bouillir l’eau du thé, à des nouvelles plus inquiétantes, comme cette cyberattaque record par déni de service distribué (DDoS, Distributed Denial of Service) contre le site Web du journaliste Brian Krebs en passant par l’attaque -aussi record- contre Dyn (fournisseur d’une infrastructure de services DNS essentielle au fonctionnement d’Internet) qui s’est traduite par une panne géante de la toile sur la côte Est des États-Unis, ou encore, plus récemment, l’attaque contre les routeurs ADSL domestiques qui a privé près d’un million d’Allemands de connexion Internet. Le dénominateur commun de ces cyberattaques? Des terminaux vulnérables connectés à Internet et dans le collimateur du botnet Mirai ou de ses variantes. (@frenchweb).

Pour Fitbit, « les bracelets connectés sont déjà un marché de masse »James Park, le PDG et fondateur de Fitbit, occupe une place que beaucoup d’acteurs du high-tech lui envient. Son entreprise s’est hissée au premier rang mondial pour les ventes de montres et bracelets connectés, avec une part de marché de 25 %. Loin devant Apple, qui détient 7 % des ventes selon le cabinet IDC. Fitbit continue de jouer les précurseurs dans son domaine. La marque ne se contente pas d’inventer et de produire des appareils capables de compter les pas ou de mesurer les calories dépensées. Elle y associe tout une gamme de conseils pour «bien vivre», essentiellement du coaching sportif. Surtout Fitbit vient de signer des partenariats avec d’importants assureurs américains, à commencer par United Healthcare. Ce dernier souhaite encourager ses assurés à avoir une meilleure hygiène de vie, à faire plus de sport. L’assureur va même jusqu’à offrir 1500 dollars de récompenses aux plus assidus, dont l’activité est mesurée avec un capteur Fitbit. (@FigaroTech).

#Streaming

Reed Hastings, patron de Netflix, le télé visionnaire. La Silicon Valley et Hollywood ont un fils. Il s’appelle Netflix. Le nom de ce service de vidéo est déjà un métissage. D’un côté, le Net. De l’autre, le flix (« film », en argot américain). Pour 7,99 euros par mois (en France), vous pouvez, grâce à lui, visionner des milliers d’œuvres diffusées sans publicité. A sa création en 1997, la start-up démarre fort, grâce à une idée neuve : les internautes choisissent des films dans un catalogue en ligne, reçoivent chez eux leurs DVD par courrier dans de grandes enveloppes rouges et les renvoient quand ils veulent. Les vidéoclubs font grise mine. En 2007, grâce au haut débit, Reed Hastings, le fondateur, remplace les DVD par le streaming : les films sont désormais visibles en flux continu directement sur le site. Petit à petit, l’offre se développe partout dans le monde. En 2014, c’est le tour de la France. Annoncé en grande pompe, ce lancement déçoit : beaucoup de films d’action américains bas de gamme. Pour autant, les abonnements se multiplient et l’argent rentre : la start-up devenue grande a réalisé plus de 6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2015. (@LeParisienMag).

12 Jan

ReVue d’actu de 11h11 de jeudi 12 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Surveillance

x

Note de lecture : « L’empire de la surveillance » d’Ignacio Ramonet« Je pense qu’il est important de reconnaître que vous ne pouvez pas avoir 100% de sécurité, avoir 100% de respect de la vie privée et zéro inconvénient. Il faut bien, en tant que société, faire des choix », expliquait Barack Obama. Quand on parle de cyber-espionnage, de terrorisme et de libertés humaines, c’est plus souvent la raison d’Etat que la démocratie délibérative qui anime les débats. C’est dans cet esprit qu’Ignacio Ramonet, actuel directeur du Monde Diplomatique en Espagne, signe L’Empire de la surveillance, un essai documenté sur l’ampleur qu’ont pris les agences de renseignements ces dernières années, et l’impact de ces développements sur nos vies très concrètes de citoyens et d’internautes. (@MaisOuVaLeWeb).

#Ville

Le territoire de Plaine Commune qui réunit neuf villes de Seine-Saint-Denis, veut expérimenter un « revenu contributif ». Inspiré du régime des intermittents du spectacle, qui viendrait rémunérer des activités utiles à la collectivité, ce concept est une manière de « redistribuer les gains de productivité issus de l’automatisation en augmentant l’intelligence collective », expliquait le philosophe Bernard Stiegler. Il s’agit de répondre à la disparition massive d’emplois salariés, conséquence de l’automatisation et de l’irruption du numérique. Mercredi 11 janvier, lors d’une conférence de presse, Patrick Braouezec, président de Plaine Commune, et Bernard Stiegler ont donc présenté ce projet de territoire fondé sur une « économie contributive ».

#Emploi

Le Conseil d’orientation pour l’Emploi (COE) a publié jeudi 12 novembre une étude qui évalue le nombre d’emplois menacés par la révolution digitale et robotique. Plusieurs rapports de ces derniers mois annoncent qu’environ la moitié des emplois dans le monde seront remplacés par des robots. Mais pour le COE, organisme qui dépend des services du Premier minsitre, moins de 10% des emplois sont « très exposés » aux mutations technologiques, et risquent ainsi de disparaître. Surtout des emplois manuels et routiniers comme agents d’entretien, caissiers, ouvriers non qualifiés… Au total, cela représenterait 1,49 million d’emplois, en France. À titre indicatif, France Stratégie chiffrait le nombre d’emplois en péril à 3,4 millions, dans une note publiée en juillet.  « L’hypothèse d’une destruction massive d’emplois est loin d’être avérée, conclut le COE. Mais il est clair que les innovations en cours vont être à l’origine d’une profonde transformation des emplois existants. » A lire aussi : Marie-Claire Carrère-Gée (Présidente du COE : « La montée en compétence pour tous est plus que jamais nécessaire » (@LesEchos).

Dans son usine de Cologne, en Allemagne, les ouvriers de Ford bénéficient d’un robot assistant qui améliore l’efficacité de chacun de leur geste et les soulage des tâches pénibles. A mi-chemin entre la chaîne de production 100% automatisée et les opérations manuelles, le cobot (robots collaboratifs) entrent à l’usine et il se développe surtout au sein de grands groupes industriels de l’aéronautique, du transport terrestre, de la construction navale, de l’agroalimentaire. Il intègre des technologies détectant la présence humaine et anticipant le comportement de ses collègues humains. Aujourd’hui, l’objectif essentiel est la formation des employés. A Dijon, un pôle de formation a ouvert fin 2016 et propose un module spécial cobotique.

#InternetDesObjets

Mozilla appelle à développer des objets connectés responsables. « Durant les dernières décennies, nous avons vu s’exercer le pouvoir d’Internet. C’est une force qui peut faire tomber les dictateurs, révolutionner l’éducation, refaçonner l’économie et connecter des milliards [de personnes]. Mais c’est également une forme qui peut surveiller, réprimer, harceler et exclure. Elle peut ébranler nos plus importantes valeurs ». C’est ainsi que Mozilla résume, globalement, Internet. La manière de consommer ce dernier a largement évolué et il ne s’agit plus désormais seulement de s’assoir devant un écran. Les objets connectés se sont multipliés et envahissent le quotidien, constituant un maillage de milliards de produits reliés au réseau, sans trop savoir comment, ni même parfois pourquoi. Une énorme quantité de données est échangée, et l’ensemble est devenu omniprésent. (@journalduhacker).

#Societe

Ancien médecin, Amit Patel a perdu la vue en 2012. Depuis, il compte sur le soutien de son chien, Kika, qui le guide, à travers Londres, dans les rues et les transports en commun londoniens. Mais ses trajets quotidiens relèvent de l’aventure. « Les gens m’ont déjà poussé, Kika s’est fait violenté, on lui a donné des coups de parapluie, des coups de sacs », raconte Amit Patel. Il a décidé d’agir. Grâce à une caméra GoPro fixée sur son chien, il enregistre son trajet chaque jour avant de le montrer à sa femme. Celle-ci analyse si les actes offensants sont délibérés ou non, et publie toutes les vidéos sur le compte Twitter de leur chien Kika, spécialement crée pour alerter sur les discriminations endurées au quotidien par les aveugles dans les transports publics. (@MashableFR).

#Smartphone

La fin d’une époque formidableDix ans après le premier iPhone, les smartphones ont conquis la planète. Mais une ambiance de fin de cycle est en train de gagner le secteur : les ventes patinent, l’innovation stagne et même les leaders, Apple et Samsung, ne font plus rêver les consommateurs. L’innovation, celle qui sera capable de relancer le marché, est davantage à chercher du côté des logiciels et des services que du hardware. Les progrès réalisés par l’industrie dans l’intelligence artificielle et la « machine learning » – la capacité des appareils à apprendre et à anticiper les usages – vont progressivement être intégrés dans les smartphones. (@LesEchos).

#Prospective

Huit tendances techno sur lesquelles garder un oeil en 2017Dans quel domaine les pépites vont-elles décoller cette année ? Quelles mutations et quelles nouveautés attendent le monde de la tech ? Nous avons détecté en avant-première les orientations à ne pas rater. (@bymaddyness).

#Media

RT France, Sputnik : dix choses à savoir sur les médias russes en FranceLa Russie a déployé un nouvel arsenal médiatique en France avec Sputnik et RT. Ces deux médias, apparus il y a moins de deux ans, sont financés à 100 % par le Kremlin. À travers eux, le pays de Vladimir Poutine impose une actualité qualifiée d’« alternative ». (@rue89).

#Publicite

Eugen Merhere, Moldave de 26 ans venu étudier en Allemagne, à l’académie du film de Baden-Württemberg, a réalisé pour le plaisir, une vidéo de 100 secondes. Court-métrage publicitaire destiné à Adidas. Sans obtenir de réponse de cette entreprise, le vidéaste amateur la mise en ligne sur Youtube le 15 décembre. La réponse du Web ne s’est pas faite attendre : 2 millions de vues en quelques jours soit deux fois plus que le spot officiel d’Adidas qui met en scène Paul Pogba, le footballeur le plus cher de l’histoire. (@Le_Figaro).

#Banque

Quelle place pour les salariés de la banque à l’ère de l’intelligence artificielle ? Le développement de l’intelligence artificielle dans l’industrie bancaire laisse entrevoir un changement radical des tâches que les salariés seront amenés à effectuer dans le futur. Les progrès rapides de l’informatique cognitive remettent déjà en question les activités routinières et répétitives. Et « des tâches cognitives qui étaient considérées comme non automatisables récemment encore sont désormais à risque », souligne une étude de l’OCDE sur l’avenir du travail. De fait, dans les banques, la digitalisation des processus entraîne depuis plusieurs années des réductions d’effectifs dans les back-offices. Et depuis quelques mois, des conseillers se voient épaulés par des logiciels auto-apprenants. Ils sont en mesure de répondre aux mails des clients, ou, comme au Crédit Mutuel-CIC, de jouer le rôle d’assistant virtuel épargne et assurance via Watson, le système d’intelligence artificielle d’IBM. Le mouvement en est à ses balbutiements dans les grands établissements, qui avancent sur cette voie avec précaution, soucieux des réactions et de l’adaptation de leurs salariés. Les fintech poussent, en revanche, dans le sens d’une robotisation accélérée. (@LesEchos).

#JeuVideo

2017 : les grandes tendances vues par Julien Villedieu. Julien Villedieu est délégué général du Syndicat national du jeu vidéo (SNJV). En ce début d’année, il livre son pronostic sur les tendances à venir pour 2017 dans l’univers vidéoludique. (@InaGlobal).

#Monnaie

Des enquêtes chinoises font s’effondrer le bitcoin. Des investigations lancées par la banque centrale chinoise contre des plateformes d’échange font craindre un durcissement drastiques des contrôles sur le bitcoins. Résultat, la crypto-monnaie perdait 15% de sa valeur, mercredi 11 janvier, quelques jours seulement après avoir frôlé, à plus de 1.100 dollars, un record historique. (@latribune).

#Humain

« L’empathie : histoire d’une idée de Platon au posthumain » d’Andrea Pinotti. Andrea Pinotti pose la question dans son essai, et même plusieurs questions : l’empathie est-elle une opération consciente, inconsciente ? Rationnelle, instinctive ? (@franceculture).

11 Jan

ReVue d’actu de 11h11 de mercredi 11 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Numerique

x

Avec le digital, l’humain est-il voué à disparaître ? Autrefois, les artisans brûlaient les métiers à tisser. Demain, mettrons-nous le feu aux voitures sans conducteur ? Vieux débat. A chaque rupture technologique, il y a une redistribution des cartes. Normal. Sauf qu’aujourd’hui, l’objectif (inavoué) des entreprises 100 % digitalisées est de sortir complètement l’être humain des nouvelles chaînes de valeurs. Pour un emploi créé par internet, quatre seraient détruits. Vrai ou faux ? (@HBRFrance). Légende image : « Invisible Woman« , photo Jennifer Hardt (2011). Voir le site sweethardt.com

#Ville

Conversation avec Bernard Stiegler : « Faire de Plaine Commune en Seine-Saint-Denis le premier territoire contributif de France »Un territoire jeune et économiquement très dynamique mais confronté au chômage de masse et aux défis de la mixité sociale et culturelle. C’est ici qu’à la demande de Patrick Braouezec, le président de Plaine Commune, le philosophe Bernard Stiegler initie un projet d’expérimentation inédit et ambitieux : faire de cette communauté d’agglomération – qui réunit neuf villes de Seine-Saint-Denis – un « territoire apprenant contributif ». Y seront menés des projets de « recherche-action » contributive, c’est-à-dire incluant les habitants ; à terme, il s’agira de mettre en place un revenu contributif pour partager différemment la richesse à l’heure où l’automatisation fait vaciller l’emploi. En novembre 2016, les premiers chercheurs ont fait leur rentrée dans le cadre d’une chaire de recherche contributive créée au sein de la Maison des Sciences de l’Homme (MSH-Paris Nord). The Conversation France a rencontré le philosophe pour en savoir plus sur cette initiative, où nouvelles façons de faire de la recherche et réflexion sur ce que le travail sera demain vont dialoguer. (@FR_Conversation).

Bernard Stiegler veut réinventer le Web en Seine-Saint DenisInventé en 1993 pour favoriser les échanges, le Web a été détourné de cet objectif depuis une dizaine d’années avec la montée en puissance du « capitalisme des plates-formes californiennes », selon Bernard Stiegler. Ces géants du Web captent de la valeur en détruisant de l’emploi, du lien social en créant ce qu’il nomme « la disruption » : une perte de sens et de foi en l’avenir, qui peut conduite à une folie destructive ou des formes de barbarie. (@LaCroix).

#Transport

Congestion automobile : un algorithme pour optimiser les trajets des véhicules partagés. Ce nouvel outil pourrait réveiller la colère des chauffeurs de taxis. Une équipe de chercheurs du laboratoire de science informatique et d’intelligence artificielle ( CSAIL ) du MIT vient de publier une étude qui revient sur le développement et les enjeux d’un algorithme qui doit permettre d’optimiser les trajets des véhicules partagés. Selon les scientifiques, les 14.000 taxis new-yorkais pourraient être ainsi remplacés par une flotte de 3.000 voitures partagées si les déplacements étaient rationalisés par des algorithmes. Pour aboutir à de tels résultats, le laboratoire a utilisé les données publiques des trajets en taxis de la ville américaine entre 2010 et 2013 mises en en ligne par l’université de l’Illinois.. « Au lieu de transporter une personne à la fois, les conducteurs peuvent transporter entre deux et quatre personnes à chaque fois, avec moins de trajets, en moins de temps et pour un tarif moyen similaire », explique la professeure Daniela Rus qui a dirigé l’équipe. « Un système comme celui-ci pourrait permettre aux conducteurs de travailler moins, en diminuant le trafic, en améliorant la qualité de l’air et en diminuant la durée et le stress des trajets quotidiens. » En France, les récentes décisions pour appliquer la circulation alternée dans l’agglomération parisienne et d’autres villes françaises rappellent que les pics de pollution aux particules fines pourraient se multiplier si des solutions concrètes ne sont pas proposées rapidement. (@latribune).

#Energie

Le monde de l’énergie à l’heure de la blockchain. « Aussi simple qu’en mail pour l’utilisateur », cette chaîne de blocs de données validés s’ajoutant les uns aux autres pour venir confirmer une transaction laisse circonspects certains acteurs économiques, tandis que d’autres se sont lancés dans une course de vitesse. Le secteur financier, attiré par les gains opérationnels que permet notamment la disparition des tiers de confiance, est le plus avancé en matière. Depuis le bitcoin, la crytptomonnaie lancée en 2009, les applications se sont sophistiquées et s’élargissent à d’autres secteurs. Dans l’énergie, l’initiative pilote menée à Brooklyn, permettant à une dizaine de foyers consommateurs et producteurs d’énergie solaire de s’échanger de l’électricité verte, a défrayé la chronique. Mais en dehors de l’échange direct d’électricité en peer-to-peer, d’autres applications de la blockchain, moins spectaculaires, n’en génèrent pas moins d’importantes économies, comme le souligne Pascale Jean, associée responsable du secteur énergie chez PwC. (@latribune).

#Environnement

Cette pollution invisible que génère InternetC’est une pollution sans pot d’échappement, invisible et inodore. Pourtant, chaque clic sur internet consomme de l’électricité et génère de la pollution. Dans un rapport publié mardi 10 janvier, l’ONG Greenpeace s’est penchée sur le problème. « Si internet était un pays, il serait le 6e plus gros consommateur mondial d’énergie », estime l’ONG qui a tenté de récolter les données de consommation des principales entreprises du web. (@franceinfo).

#Politique

Faut-il confier le droit de vote aux algorithmes ?  Comme l’ensemble de la société, la politique est entrée dans une ère de calculs. La data science électorale prétend capturer au plus près les comportements des individus et prédire leurs intentions de vote. Mais le monde politique en devient-il plus prévisible pour autant ? (@franceculture).

#CES2017

Premiers retours du CES 2017 par Olivier Ezratty. Il n’y a jamais de nouvelle tendance au CES ! On ne peut qu’y constater soit une amplification, soit une atténuation des tendances existantes qui ont marqué l’année passée. D’où l’étonnement de ceux qui sont déçus de ne pas découvrir au CES de révolution du niveau de celle de la sortie de l’iPhone en 2007. Mais le CES reste un point de convergence de l’industrie qui n’a pas véritablement d’équivalent dans le monde. On y constate les phénomènes de suivisme, notamment des PME et grandes entreprises chinoises qui servent de ludion des tendances de la demande des consommateurs. Lire la suite sur le site de @frenchweb.

Dix produits 100% French Tech qui ont bluffé le CES 2017La French Tech a été particulièrement active sur le salon de Las Vegas et on ne peut que la féliciter pour les performances réalisées sur place, dont les retombées économiques devraient être importantes dans les semaines à venir pour notre pays. Parmi le lot, nous avons fait un petit Top 10 des produits qui ont marqué le CES et qui sont 100% French Tech, comme les portes-clés Aha! de Wistiki, la machine à vin D-Vine de la start-up 10-Vins ou encore le robot Buddy de chez Blue Frog Robotics… C’est parti, pour un Top 10 des produits 100% French Tech, qui mérite leur succès au CES 2017. (@PresseCitron).

#Media

Comment «journalopes» et «merdias» se sont répandus sur les réseaux. Ces néologismes injurieux, formulés sur les réseaux sociaux, stigmatisent une «caste» médiatique jugée élitiste, des accusations portées depuis des décennies par l’extrême droite. L’invective aurait de quoi faire sourire, si elle n’était pas si violente. Si vous êtes un minimum actif sur les réseaux sociaux, vous avez forcément dû voir passer le terme, et pour peu que vous soyez journaliste, il vous a sans doute déjà été servi : «journalope». Un néologisme, savant mélange de «journaliste» et de «salope», souvent accompagné d’autres mots-valises pas vraiment plus courtois, comme le relevait récemment un journaliste de Télérama sur Twitter. En tête, «merdias» (croisement de «médias» et «merde») ou le très charmant «gauchiasse» (on vous épargne l’explication de texte). Cette novlangue (qui a même droit à un palmarès sur Topito) fleurit sur Twitter et est même devenue un sujet de plaisanterie entre journalistes, qui s’amusent de l’inventivité sémantique de leurs détracteurs ou célèbrent leur «premier « journalope » de l’année» 2017. (@libe).

Sept médias qui rendent optimiste sur l’avenir du journalisme. S’intéresser à la transformation des pratiques journalistiques à l’ère numérique, c’est observer un monde qui se cherche, un monde en marche, qui souvent se perd et parfois avance. En traquer les errements, les réussites et les tentatives audacieuses est une tâche passionnante. Certaines initiatives ravivent l’espoir d’une transition numérique ambitieuse au service d’un journalisme exigeant, conquérant, fier de lui-même et respectueux de son audience. Dans ce post, @NicolasBecquet souhaite mettre en valeur sept médias qui, chacun à leur façon, défendent cette vision et partagent les points communs suivants… Lire la suite sur le blog.

#MediaSocial

Dix tendances sur les réseaux sociaux à retenir pour 2017On le sait, l’utilisation des réseaux sociaux change et s’améliore tous les ans, que ce soit sur Facebook, Instagram, Twitter, etc. De nouvelles fonctionnalités sont inventées et les anciennes utilisées différemment par les utilisateurs. Et si on pouvait déterminer à l’avance ces tendances, ces usages de demain qui permettront d’affiner les stratégies des marques sur les réseaux sociaux ? D’adapter notre discours, nos prises de parole pour être de plus en plus pertinent ? Aujourd’hui, le service bit.ly nous fait découvrir 17 tendances social media pour l’année 2017, recueillis auprès de 14 experts du métier (j’en ai sélectionné 10 pour vous). Ces tendances nous offrent une visibilité sur ce qui sera le plus efficace sur les réseaux sociaux cette année et comment les utiliser à bon escient. (@DansTaPub).

10 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 10 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#LiensVagabonds

x

Au CES, notre nouvelle vie connectée. A retenir cette semaine : – Notre vie sera connectée : de la brosse à cheveux Withings jusqu’à la gamelle du chat ; en passant par nos dents ; le vélo tournant sous Android ; le lit qui empêche de ronfler ; des legos programmables et des robots qui prêtent main forte à la maison ; – En France, Comment « journalopes » et « merdias » se sont imposés sur les réseaux ; – RT France, Sputnik : 10 choses à savoir sur les médias russes en France ; – Cinq  prédictions pour l’Intelligence Artificielle. (@Metamedia).

#InternetDesObjets

Les assistants personnels au cœur de la bataille de l’Internet des objetsLes géants de la tech poussent les feux dans l’intelligence artificielle et la reconnaissance vocale. L’enjeu : devenir le système d’exploitation dominant dans les objets connectés. La véritable star du CES de Las Vegas a été cette année un logiciel, baptisé Alexa.  L’assistant vocal personnel développé par Amazon est embarqué dans une multitude de produits présentés au salon de l’électronique, de la voiture aux smartphones en passant par des robots. Cette omniprésence illustre la place croissante prise par les technologies de reconnaissance vocale et d’intelligence artificielle dans la high-tech. Les concurrents d’Amazon poussent aussi les feux dans le domaine. Au CES, le constructeur automobile Nissan a annoncé qu’il allait embarquer Cortana, l’assistant virtuel de Microsoft, dans ses véhicules. Il sera ainsi possible d’exécuter des tâches par commande vocale. Mais le logiciel pourra également émettre des recommandations sur le chemin à suivre, anticiper les embouteillages ou encore demander l’autorisation pour garer la voiture tout seul. BMW a fait le même type d’annonce sur le salon. (@LesEchos).

#Ville

En 2017, biodiversité, mobilité, services seront les enjeux majeurs de la Living CityEn 2016, le monde a connu une nouvelle accélération technologique, avec les débuts de la voiture autonome, la victoire de Google face au champion du monde de go, l’arrivée de l’intelligence artificielle dans les smartphones. Cette mondialisation par la science engendre de nouvelles guerres économiques, où la Californie et la Chine font la course en tête. À quoi peut-on s’attendre en 2017 ? Voici les prédictions les plus folles de six experts ! (@latribune).

L’avenir des centres-villes : être au cœur de la mobilité et des réseaux ! Dépasser le simple constat des difficultés des centres-villes pour construire des solutions innovantes, pour proposer des voies de progrès ! Tel était le défi de la table ronde sur « l’attractivité du territoire lorrain : approche par le patrimoine culturel et commercial » qui s’est tenue le 18 octobre 2016 à Metz. Elle a réuni des commerçants, des chefs d’entreprise, des citoyens, des représentants d’organisations publiques et des universitaires. Il est intéressant de noter que les analyses ont convergé vers les notions « de flux, de mobilité et de réseaux » dans différentes déclinaisons. Selon Jean-Pierre Douard, maître de conférences en sciences de gestion à l’ESM-IAE de Metz, il convient d’intégrer de nouveaux modes de pensée, de raisonner en termes de flux. La mobilité des consommateurs remet en cause les modèles d’attraction classiques. Les consommateurs ne vont pas nécessairement connaître l’offre commerciale dans leur lieu de vie mais vont connaître l’offre commerciale qui s’intègre dans leur parcours de vie. (@FR_Conversation).

#CES2017

C’est la start-up française 10-Vins qui a brillé en proposant son innovation dans le milieu du vin en présentant une nouvelle fois son D-Vine, aussi connu comme le « Nespresso du vin » et qui pourrait équiper de nombreuses cuisines à l’avenir. Cet appareil fonctionne sur le même principe que la machine à café, des « dosettes » qui se présentent sous la forme de flacons cylindriques, contiennent l’exacte quantité d’un verre de vin et doivent être insérées, afin d’être servies. Les trois fondateurs ont expliqué dans l’émission Pays de la Loire Matin sur France 3 : « On a fait le constat qu’on avait du mal à retrouver la même qualité de vin chez nous et chez le viticulteur » Alors ils ont pris quelques cours d’œnologie. Ils constatent :  « on s’est rendus compte qu’on ne sait pas bien le carafer ou le mettre à température. On s’est dit qu’il y avait bien une solution pour simplifier la vie des gens comme nous. Pourquoi on ne ferait pas un sommelier connecté ? » (@F3PaysdelaLoire). A lire aussi : « Ce que m’a apporté le CES » : Six startups du Village by CA témoignent de leur expérience  (@PresseCitron).

« Voice is the New Search », prévient Google. Mais Amazon a beaucoup d’avance. La voix est la prochaine grande plateforme technologique prévient depuis plusieurs mois Google, mais, au CES à Las Vegas, c’est Amazon qui a affiché une avance insolente en matière d’interface vocale, le nouvel OS de nos vies connectées, dopé à l’intelligence artificielle avec qui nous devons désormais apprendre à vivre.  C’est le résultat de progrès foudroyants dans la fiabilité de la reconnaissance vocale et du traitement du langage qui, au fur et à mesure de leur utilisation, apprennent et rendent les services rendus de plus en plus pertinents. En somme, l’arrivée de l’intelligence artificielle dans notre vie quotidienne. (@Metamedia).

Du drone pêcheur au drone en cage, les nouveautés du CES de Las Vegas. Une surface d’exposition inchangée, des absents de marque (comme le français Parrot, qui s’est fait porter pâle) et un leader mondial (DJI) avare en nouveautés. La moisson de drones de l’édition 2017 du Consumer Electronics Show (CES), grand rendez-vous international de l’électronique grand public, ne s’annonçait pas forcément sous les meilleurs auspices. C’était sans compter sur la capacité d’innovation des outsiders. Grâce à eux, le grand show de Las Vegas a généré son lot d’excentricités, de choix techniques audacieux et de quadricoptères anticonformistes. Sans oublier les drones à vocation professionnelle qui, désormais, se font plus nombreux. (@LeMonde).

Les drones de Parrot ne font plus recetteExemple de réussite de la French Tech, Parrot traverse la plus grave crise de son histoire. Le groupe français (un millier de salariés au total) a annoncé lundi 9 janvier qu’il allait couper de 30 % les effectifs de sa branche drones (soit 290 salariés sur un total de 840). Cette décision est liée à une dégradation des ventes qui n’a cessé de s’aggraver au cours de l’année et s’est soldée, sur les trois premiers trimestres de 2016, par une perte cumulée frisant les 100 millions d’euros. Pionnière des drones de loisirs depuis 2010, la société fondée par Henri Seydoux était devenue le numéro deux de ce secteur, qui enregistre depuis plusieurs années une croissance très soutenue. Mais la guerre des prix, impulsée par les marques chinoises (en particulier DJI, qui détient les deux tiers du marché mondial), et le renouvellement accéléré des produits ont placé Parrot en grande difficulté. Les ventes décevantes du Disco, une aile volante destinée à un public éclairé mais restreint présentée cet automne, ont précipité les difficultés de la société parisienne. Faute de nouveautés, Parrot n’était pas présent au Salon CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas (qui a fermé ses portes le 8 janvier), manifestation à laquelle l’entreprise participait régulièrement. (@lemondefr).

#Drone

Le Pentagone teste des essaims de drones. Ce nouveau type d’armement est, selon les stratèges militaires, promis à un grand avenir. Le Pentagone a annoncé avoir récemment testé avec succès un essaim de 103 petits drones, peu coûteux à fabriquer et tirant leur force de leur capacité à submerger par leur nombre les défenses de l’adversaire. Les progrès de l’intelligence artificielle rendent désormais envisageables la constitution de ces groupes de petits robots, agissant collectivement sous la direction d’un humain. Ils sont ainsi parvenus à une «prise de décision collective», adaptant ensemble leurs comportements individuels en fonction des aléas de la mission. (@20minutes).

Le drone piégé, la nouvelle arme des terroristes de Daesh en IrakC’est la nouvelle arme de Daesh. L’organisation terroriste utilise de plus en plus des drones piégés en Irak. Il y a trois mois, deux militaires français en opération spéciale ont même été blessés lors de l’une de ces attaques dans le nord du pays. Un rapport de l’organisation Sahan, spécialisée dans les conflits, détaille le mode opératoire des terroristes, rapporte Le MondeÀ Mossoul, le 2 octobre, un drone de Daesh a atterri à quelques dizaines de mètres des combattants kurdes. L’appareil a été stocké dans un bâtiment afin d’être examiné. Mais lorsque l’engin a été manipulé, il a explosé, tuant deux peshmergas. Deux commandos parachutistes de l’air français, qui se trouvaient à proximité, ont également été grièvement blessés. (@BFMTV).

#MediaSocial

Une série de morts diffusées en direct sur Facebook Live relance un débat sur le voyeurisme. En 2016, Facebook Live, l’outil de diffusion de vidéos en direct de Facebook, a fait à plusieurs reprises la « une ». Utilisé en juin par le terroriste Larossi Abballa pour revendiquer l’assassinat d’un couple de policiers à Magnanville ou en janvier, la séquestration d’un homme par 4 personnes diffusée en direct… Ces faits divers a provoqué une vague d’indignation aux Etats-Unis. En juillet, Facebook avait annoncé un renforcement de ses équipes de modération spécialisées dans les vidéos en direct, pour éviter la diffusion d’images choquantes, avec la mise en place d’une « équipe présente vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, pour traiter les signalements immédiatement ». (@Pixelsfr).

#Media

Medium refuse le diktat de la publicité en ligneQuel avenir pour Medium ? La plate-forme de blogs à la mode est en quête d’un nouveau modèle depuis l’annonce retentissante de son président-fondateur, Evan Williams, le 4 janvier. Dans un post intitulé « Réorienter Medium », celui-ci expliquait que le modèle publicitaire sur Internet était, à ses yeux, « cassé ». En conséquence, M. Williams annonçait la suppression de cinquante postes (un sur trois), principalement dans le domaine des ventes et du support technique. La plate-forme sociale revendique 60 millions de visiteurs uniques mensuels et le nombre de posts publiés a progressé de 300 %, pour atteindre 7,5 millions en 2016, selon son fondateur. Les levées de capitaux successives, opérées auprès de fonds aussi réputés qu’Andreessen Horowitz, Google Ventures, Greylock ou Spark Capital, avaient apporté plus de 130 millions de dollars (123 millions d’euros) de financements à la start-up, valorisée plus de 600 millions de dollars. Mais tous ces chiffres n’étaient pas synonymes de succès pour M. Williams. « Nous pourrions poursuivre notre chemin actuel – il existe des arguments économiques pour continuer ainsi –, mais nous avons estimé que nous risquions d’échouer dans notre mission plus large si nous ne faisions pas des changements volontaristes, alors que nous disposons des moyens de le faire et que c’est le moment », a-t-il expliqué. (@LeMondefr).

#CyberAttaque

2017, l’année de fin de contemplation cyber ? L’année 2016 aura été l’annus horribilis des cyberattaques. Tous les records ont été battus. L’ampleur de certaines fuite de données personnelles dépasse tout ce qui avait été observé précédemment, comme par exemple celle qui a touché Yahoo! avec un milliard d’identifiants de compte dérobés. Certains actes malveillants en ligne ont eu des répercussions géopolitiques sans précédent, à l’image de l’expulsion du territoire américain de trente-cinq diplomates russes . Accusés d’espionnage, ils auraient aussi participé à la publication d’e-mails rédigés par des personnalités du Parti démocrate. La puissance informatique des attaques est également inédite, comme lorsque, toujours en 2016, des millions d’objets connectés ont été détournés pour attaquer simultanément les mêmes serveurs. Avec les logiciels rançonneurs , les cybercriminels ont probablement aussi établi leur record de gain en un an. Seule éclaircie de ce ciel noir, les systèmes industriels ont été relativement épargnés. Il n’y a pas eu d’événement aussi retentissant que l’attaque qui avait coupé l’alimentation électrique d’une région en Ukraine l’année précédente. (@EchosBusiness).

#International

Quand Jack Ma promet 1 million d’emplois à Donald Trump. Donald Trump, le président élu, qui a fait de la Chine un épouvantail durant sa campagne et promis une politique commerciale protectionniste, n’a pas tari d’éloges sur Jack Ma, le fondateur du géant chinois du e-commerce Alibaba. « C’est un grand entrepreneur. Il aime les Etats-Unis et il aime la Chine. Jack et moi allons faire des choses formidables pour les petites entreprises. (…) C’est un homme de grande qualité », a estimé Donald Trump, à l’issue d’une rencontre  à New York. Jack Ma n’était pas venu les mains vides : Alibaba a promis de créer un million d’emplois aux Etats-Unis au cours des cinq prochaines années, annonce fièrement la société dans un communiqué. Comment ? L’idée n’est évidemment pas d’embaucher un million d’Américains chez Alibaba. Le géant de l’Internet évoque les emplois qu’il pourrait générer sur le sol américain en « aidant les petites entreprises à vendre leurs produits en Chine et sur d’autres marchés asiatiques ». (@LesEchos).

09 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 9 janvier 2017

02Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#CES2017

x

A quoi ressemblait le tout premier CES, en 1967 ? Des écrans montés sur d’imposants blocs rectangulaires bardés de boutons. De quoi en mettre plein les yeux aux Américains. Quelques années seulement après la commercialisation du premier téléviseur couleur, Packard Bell et Motorola sont fiers de lever le voile, au même moment, sur leurs modèles dernier cri. Ce rendez-vous, qui n’a pas lieu à Las Vegas comme on pourrait le penser mais à New York, en 1967, est une première. Cette année-là, entre les 24 et 28 juin, en plus de ces deux fabricants, une centaine d’exposants se tiennent prêts à effectuer des démonstrations dans l’enceinte des hôtels Americana (devenu Sheraton) et Hilton, à deux pas de Times Square, avec l’espoir de faire décoller leurs innovations. Ils sont réunis dans le cadre d’un événement inédit : le Consumer Electronic Show. (@LesEchos).

Un CES trop consumerChaque année, on se pose la question de savoir si les produits présentés au CES sont des gadgets pour aguicher le consommateur ou des produits sérieux qui promettent une expérience suivie. Pour les objets connectés, cela signifie désormais la plupart du temps un service rendu de type Big Data, généré dans les datacenters. Difficile de résister aux promesses des objets connectés qui promettent une vie augmentée pour le consommateur… ou plus certainement encore pour le vendeur. C’est plus amusant que dans les années 2000 où la loi de Moore dictait le rythme linéaire de l’amélioration des performances des éternels PC. La fin de la loi de Moore sur les produits les plus puissants (PC, tablettes, smartphones) a en effet laissé la place à une galaxie de nouveaux périphériques, que l’on appelle désormais IoT et objets connectés ou intelligents. (@frenchweb).

Les objets connectés se marient à l’intelligence artificielle au CES. La start-up Boltt est au CES pour lancer ses objets connectés de fitness renforcés par l’intelligence artificielle. Ce lancement est symptomatique du mariage qui s’opère à Las Vegas entre les objets connectés et l’intelligence artificielle. Les objets connectés sont en effet rois au CES depuis plusieurs années. Cependant, il ne suffit plus de capter des données (le nombre de pas effectués, le nombre de calories brûlées, etc.) : si les objets ne font qu’afficher des chiffres brutes, ils ne sont pas plus intelligents que d’autres. C’est pourquoi les start-up proposent désormais d’associer le pouvoir de l’intelligence artificielle aux objets connectés. (@LesEchos).

Objets connectés : la « French Tech » veut capitaliser sur la vitrine du CESLa French Tech cherche à utiliser la vitrine du salon d’électronique CES pour vanter ses objets connectés, poursuivant un effort mené depuis plusieurs années et qui semble commencer à payer. (@Challenges).

Parapluie, pommeau de douche et diffuseur d’odeurs… Ces objets connectés pour faciliter le quotidienDes odeurs pour nous aider à mieux dormir, un parapluie connecté ou encore un pommeau de douche pensé pour responsabiliser son utilisateurs sur sa consommation d’eau… Au Consumer Electronic Show (CES) de Las Vegas, les innovations présentées sont aussi pensées pour améliorer notre quotidien de manière simple. Et les Français, encore très représentés cette année, sont particulièrement doués dans ce domaine. Europe 1 est allé à leur rencontre à Las Vegas. (@europe1). A lire aussi : Au CES 2017, cinq objets connectés improbables, mais (parfois) pas si inutiles que ça (@LeHuffPost).

Le pire du salon CES et des objets connectés. Tout est bon dans l’overdose de connexions. C’est du moins le message des VRP du salon populaire CES de Las Vegas, où sont présentés des milliers de produits d’électronique grand public, plus ou moins utiles. Les start-up y sont si nombreuses –dont 500 françaises– qu’elles rivalisent de concepts pour transformer un produit du quotidien en version smart ou connectée. Mais entre idées géniales ou ridicules, la frontière devient mince. Voici quelques exemples de l’édition 2017 repérés par un compte Twitter facétieux baptisé « Internet of Shit« . (@LExpress). A voir : Les objets connectés en vedette au salon CES de Las Vegas (@LeMondefr).

 Tendance au CES, « les objets connectés sont des passoires côté sécurité » avertit Gérard Berry. IoT. Le 5 janvier 2017 s’ouvre le CES (Consumers Electronics Show), grand messe de la technologie qui se tient chaque année à Las Vegas. Une manifestation dont la localisation fleure bon l’imaginaire de l’American Dream, land of opportunity… et où les innovations présentées sont appelées à donner le ton pour l’année à venir, et notamment la tendance des objets connectés qui prend de l’ampleur. Quels impacts et quels dangers pour cette révolution numérique ? Sciences et Avenir s’est entretenu avec Gérard Berry, professeur d’informatique au Collège de France, membre de l’Académie des sciences ainsi que lauréat de la médaille d’or 2014 du CNRS. (@Sciences_Avenir).

La French Tech, un succès qui reste à confirmer après Las Vegas. La French Tech s’est de nouveau distinguée lors du Consumer Electronics Show (CES). Une confirmation, après une édition 2016 déjà jugée réussie. La délégation française était la troisième plus importante en nombre d’entreprises de toutes tailles, après les États-Unis et la Chine, et la deuxième en termes de start-up. Les entrepreneurs rencontrés durant le salon attribuent sans détour ce succès à l’élan créé par la French Tech. « Nous avons eu raison de vous faire confiance », leur a lancé Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique, lors d’une soirée organisée par le Medef. Ce label, lancé en 2013 par le gouvernement, a fédéré et amplifié la communication des sociétés technologiques françaises à l’international. Il a été accompagné de mesures pour favoriser les investissements et attirer des talents de l’étranger. La France rattrape peu à peu son retard sur le Royaume-Uni dans les levées de fonds. « Les investissements ont triplé par rapport à 2014 », insiste David Monteau, directeur de la French Tech. La dynamique demeure toutefois fragile. Au CES, la présence française était une fois de plus constituée, dans une écrasante majorité, de toutes petites entreprises, dont les stands étaient disposés en enfilade à l’Eureka Park. À l’inverse, les Français étaient encore absents du hall occupé par les champions mondiaux de l’électronique. « Les Français ont beaucoup d’imagination, ils créent des start-up. Mais après, on ne sait pas ce qu’elles deviennent », tranche James Park, le PDG et fondateur de Fitbit, champion américain des bracelets connectés. (@FigaroTech).

#Economie

L’économie collaborative est-elle raciste ? Sexiste, raciste, homophobe, anti-vieux… Alors même qu’elle se veut porteuse d’un idéal de vivre ensemble, l’économie collaborative peut parfois devenir le théâtre de discriminations décomplexées. La faute aux utilisateurs ou aux plateformes ? Comment ces dernières réagissent-elles face à la froide réalité de la dérive communautariste ? Bref, l’économie collaborative est-elle le royaume de l’entre soi ? Le sociologue Dominique Cardon explique : « Le paradoxe, c’est que moins on a d’échanges d’informations sur le vendeur et l’acheteur, et moins il y a de risque de discrimination. Étrangement, le marché tend à limiter les discriminations, en réduisant l’information au prix de la transaction. (…) Nous avons tendance à choisir des personnes qui nous ressemblent. Le covoiturage est une expérience partagée entre le conducteur et les passagers qui produit inévitablement des effets de discrimination, d’un côté comme de l’autre ». (@UsbekEtRica).

#Finance

Les assureurs français à San Francisco pour réfléchir ensemble aux enjeux numériques. La Fédération française de l’assurance a organisé, en rassemblant une quinzaine d’assureurs à San Francisco pour une visite de quelques jours. « Face aux nouvelles technologies, les assureurs ont longtemps eu une attitude un peu « perso », mais ils ont désormais réalisé qu’il y avait beaucoup d’enjeux communs », estime Bernard Spitz, le président de la Fédération. Ce déplacement à San Francisco est l’occasion de mieux appréhender les différents thèmes comme l’intelligence artificielle, qui est appliquée au service client via des « bots » (robots conversationnels), à la détection de la fraude ou aux voitures connectées. La révolution des objets connectés, qui entraîne une meilleure maîtrise des dangers, oblige les assureurs à repenser leurs métiers « autour de la prévention et de l’anticipation des risques », estime Virginie Fauvel, membre du comité exécutif d’Allianz France en charge des activités numériques. Parmi les autres priorités, figurent la « blockchain » – un sujet sur lequel une expérimentation rassemblant dix assureurs a été lancée au niveau national – ou encore la cybersécurité. « Nous sommes à la fois des cibles potentielles et des solutions pour les entreprises qui sont soumises à ce risque », explique Bernard Spitz. Selon lui, l’Europe est en retard sur le sujet par rapport aux Etats-Unis. « La perception du cyberrisque en Europe est encore très faible et le droit bien moins unifié qu’aux Etats-Unis », poursuit-il. (@LesEchos).

#MediaSocial

La Russie ordonne à Google et Apple de retirer l’application LinkedIn. Après s’être attaquée en novembre au site Internet de LinkedIn, la Russie s’en prend désormais à l’application du réseau social professionnel. Elle a en effet demandé à Apple et à Google de la retirer de leurs magasins d’applications, a rapporté vendredi 6 janvier le New York Times. Une information confirmée par Apple et par LinkedIn. En novembre, un tribunal russe avait exigé le blocage de LinkedIn, invoquant la violation d’une loi russe de 2015 selon laquelle les entreprises du Web doivent stocker les données des Russes sur le territoire national. Le site avait alors été rendu inaccessible en Russie, ce qui avait affecté le fonctionnement de son application. (@Pixelsfr).

#Drone

Au CES de Las Vegas, les drones à l’âge de raison. Les drones font désormais partie du décor. Ce constat semble s’imposer au terme de l’édition 2017 du Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas qui a fermé ses portes dimanche 8 janvier et où les engins volants pilotés à distance n’auront, cette fois, guère occupé le devant de la scène. Le stade de la découverte, en effet, est révolu. Il n’y a plus un journal télévisé sans images captées par des drones, personne ne s’étonne de les voir ausculter des terres agricoles ou apparaître dans les fêtes de famille et c’est presque comme s’ils pouvaient déjà assurer des livraisons commerciales. (@LeMondefr).

#Tendance

Méta-prévisions 2017.  Comme c’est de tradition, nous voici à l’aube d’une année qui se termine avec un post de circonstance. Il est temps de prendre un peu de recul et de voir ce que 2017 nous réserve. Même si on n’en sait pas grand-chose! Surtout au vu de ce qu’il en est advenu en 2016. Le futur, on le croit venir, mais on n’en sait rien! C’est le cygne noir récurrent !  (@frenchweb).

2017 sera l’année du marketing prédictifLa révolution prédictive du marketing digital est derrière nous alors que nous entrons dans l’année 2017, boostée par 4 tendances : les produits uniques, l’attribution algorithmique, l’intelligence artificielle appliquée et la DCO (dynamique créative). Les marketeurs prédictifs les plus innovants maîtriseront ces tendances pour créer des expériences client personnalisées comme jamais auparavant. (@Emarketing_fr).

08 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 8 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Cyberguerre

x

Cyberguerre froide : attention au brouillard (« Boîtes noires », le blog d’Olivier Tesquet). 1982 : l’écrivain américain William Gibson cherche un véhicule pour y installer ses inquiétants récits de science-fiction. Les vaisseaux spatiaux de son enfance ? Dépassés. Ce sera le “cyberespace”, un terme qu’il forge lui-même, au moment où les ordinateurs balbutient dans les foyers, tandis que des gamins font des salles d’arcade leur résidence secondaire. En s’accouplant avec les machines, cette deuxième réalité offre ce que Gibson décrira plus tard comme “un sentiment de pouvoir dans sa vie quotidienne”, un moyen d’agréger bits et obsessions. Un accélérateur, un multiplicateur.
2017 : Dans le cyberespace, plus un jour ne s’écoule sans qu’on évoque les nébuleuses escarmouches de la cyberguerre et leurs champs de bataille immaculés. Du piratage du Parti démocrate américain à celui de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), du hacking du Bundestagà celui de TV5 Monde, le scénario se répète jusqu’à la nausée, comme une partie de Pong qui ne finirait jamais : les regards suspicieux se tournent invariablement vers la Russie. Le personnel politique est inquiet ; les consultants, excités ; les journalistes, décontenancés ; les uniformes, repassés. (@telerama).

#Cyberattaque

Le piratage (russe?) du parti démocrate américain pour les nuls. Un pirate de 14 ans aurait-il pu pirater le parti d’Hillary Clinton, comme Julian Assange l’a affirmé avant d’être relayé par Donald Trump? « Oui ». L’a-t-il fait ? « Oui », explique un expert en sécurité informatique. (@LExpress).

#CES2017

Qui sont les 257 Français qui exposeront au CES 2017 de Las Vegas ? La French Tech sera une fois encore largement représentée au CES. Au total, au dernier comptage, 257 entreprises françaises exposeront à Las Vegas du 5 au 8 janvier 2017 à l’occasion du salon mondial dédié à l’innovation technologique dans l’univers de l’électronique grand public. Parmi elles, près de 200 start-up viendront présenter leurs nouveautés au sein d’Eureka Park. Qui sont-ils ? Voici la liste. (@LUsineDigitale).

#Internet

Neutralité du Net : des opérateurs américains attaquent (déjà) les obligations sur la vie privée. L‘année 2017 risque d’être difficile pour la neutralité du Net aux États-Unis. Les événements ont tout de même été plus rapides qu’attendu. Alors que Tom Wheeler, président de la FCC (Federal communication commission) et porteur de la neutralité aux États-Unis, ne doit quitter ses fonctions que le 20 janvier, les câblo-opérateurs lancent déjà de nouveaux missiles contre l’Internet ouvert. Dans une lettre adressée au régulateur américain des télécoms, publiée par le Washington Post, l’Association nationale du câble et des télécoms (NCTA), qui regroupe certains des principaux acteurs du secteur, demande la suppression de règles sur la vie privée. Adoptées en octobre, ces mesures imposent la notification des autorités et des clients en cas de fuite de données, qui doivent être mieux protégées. (@nextinpact).

#Politique

Pour un populisme numérique. Mi-décembre, le chercheur biélorusse Evgueny Morozov publiait sur son blog hébergé par le Monde diplomatique un article qui a le grand mérite d’enjoindre la gauche à réfléchir. Morozov part d’un constat partagé. Cinq entreprises américaines ont aujourd’hui « extrait, traité et digéré une grande partie des données mondiales » (Amazon, Google, Microsoft, Facebook et IBM). Grâce à nos données, ces entreprises ont développé un savoir hors du commun en Intelligence artificielle et une quasi mainmise sur le monde numérique. Et Morozov de faire l’analogie suivante : « Imaginez que la surface de la terre soit soudain devenue la propriété […] de cinq gros bonnets du BTP, et que nous autres humains soyons obligés de payer un droit d’utilisation chaque fois que nous posons un pied au sol. » Ce serait insupportable, c’est pourtant la condition de notre vie numérique. La question est donc : comment réagir ? Comment trouver une réponse équivalent à ce que fut la taxe foncière, dont l’invention vint contrecarrer l’accaparement des terres par une élite aristocratique et financière ? (@franceculture).

Revivre l’intégralité du débat du 15 décembre « L’impact du numérique sur la démocratie : mirage ou révolution citoyenne ? » qui a eu lieu au Collège des Bernardins. Une table ronde animée par Ruth Elkrief et à laquelle ont participé : Axel Dauchez, Fondateur Make.org, Thierry Pech, Directeur Général Terra Nova, Vincent Pons, Co-fondateur Liegey Muller Pons, Stéphane Richard, Président Directeur Général Orange, Léonore de Roquefeuil, Directrice Exécutive Voxe.org, Gaël Sliman, Président Odoxa, Thierry Vedel, Chercheur CNRS au CEVIPOF, Damien Viel, Directeur Général Twitter France.  Digital Society Forum 2016 : Le Replay par Orange

#Commerce

Think&Go, IVS, Smartpixels et Holusion : ces 4 start-up françaises digitalisent les magasinsAmazon Go a créé le buzz avec son magasin sans caisse à Seattle. Mais l’américain n’est pas le seul à plancher sur le magasin du futur. Voici quatre start-up françaises prometteuses qui développent des solutions viables pour digitaliser les commerces. (@EchosBusiness).

#Économie

Achats via un hologramme, livraisons par drone… Quel avenir pour le shopping ? NUMA a invité les acteurs du retail à discuter des nouveaux enjeux et innovations du secteur commercial. L’objectif : décrypter les évolutions, les tendances, les challenges, et pousser start-up et acteurs corporate à collaborer pour y répondre. (@UsbekEtRica).

#Travail

La génération Z et les technologies sur le lieu de travail. Plus d’un Américain actif sur trois appartient désormais à la génération Y. Les millennials sont même la génération la plus nombreuse sur le lieu de travail et gagnent progressivement le pouvoir de l’influencer. Dans quelques années, la génération Z, ceux nés après le milieu des années 1990, prendront le relais, avec encore de nouvelles priorités et perceptions. Quelles sont leurs préférences et comment vont-elles transformer les manières de travailler ? C’est l’objet d’une récente étude menée par l’entreprise de solutions de communication 8×8 et Koski Research en novembre 2016. La première surprise concerne la technologie. Les millenials en sont férus, y compris sur leur lieu de travail. Les 18-20 ans, moins. Selon l’étude, 39% des millennials utilisent des wearable dans leur vie personnelle contre 27% de membres de la génération Z. Il en va de même pour les appareils connectés, 35% des millennials s’en servent comparé à 26% de la génération Z dans le même cas. Ce qui peut s’expliquer par le prix de ces appareils, les jeunes ont probablement moins de moyens pour se les procurer. Ce raisonnement ne s’applique pas aux technologies sur le lieu de travail, fournies par l’employeur. Parmi les membres de la génération Z, seuls 15% considèrent que les wearable seront utilisés au travail à l’avenir, ils sont 9% à être du même avis concernant la réalité virtuelle et 11% pour le véhicule connecté. À l’inverse, les millennials sont plus nombreux (22%) à croire au potentiel de ces technologies dans le cadre professionnel. (@latelier).

#Transport

L’open source contre la régulation. Comma.ai, une startup lancée par un hacker de 26 ans, George Hotz, visant à fournir un kit pour rendre n’importe quelle voiture semi-autonome, depuis une simple caméra embarquée (une dashcam comme on appelle ces caméras de tableau de bord). Alors que les géants de l’automobile et de la technologie dépensent des milliards pour construire des voitures autonomes, Hotz annonçait à l’automne qu’il souhaitait vendre son kit logiciel et matériel pour moins de 1000 $. « Nous voulons être le système d’exploitation Android des voitures autonomes », déclarait-il (alors même qu’il semble que ce soit justement le nouveau positionnement de Waymo, la voiture autonome de Google, qui souhaite désormais proposer un système tout-en-un pour les constructeurs automobiles). Quelque temps après cette annonce faite lors de la conférence TechCrunch Disrupt, Hotz reçu une lettre d’avertissement de l’administration de la sécurité des transports américaine, rapporte le Washington Post, lui demandant des informations détaillées sur la sécurité du produit qu’il avait l’intention de lancer. Découragé par la procédure couteuse de demande d’autorisation de mise en circulation, le jeune homme décida de reporter le lancement de son kit et déposa le code logiciel de son système de pilotage semi-autonome sur Github, en open source, le rendant ainsi accessible à tous. (@internetactu).

#Banque

L’innovation risque d’entraîner une « fragmentation sociale » (gouverneur Banque de France). « La profusion actuelle de nouvelles technologies, de normes et de protocoles » constitue « un risque potentiel de fragmentation des marchés », en raison de leur manque d’interopérabilité, a dit le gouverneur de la banque de France, François Villeroy de Galhau, lors d’une conférence sur l’innovation des moyens de paiements. Cela « pourrait conduire à une certaine fragmentation sociale, si les nouveaux moyens de paiement sont moins accessibles aux plus démunis », a-t-il aussi averti. (@Le_Revenu).

Les cinq sujets qui vont occuper banques et FinTech en 2017. Nous avions été témoins en 2015 d’une activité intense pour le secteur de la Banque et de la Finance avec des acquisitions majeures comme celle de Xoom par PayPal ou le rachat de BillGuard par Prosper MarketPlace. 2016 a vu s’accélérer ces nombreux investissements : 17,8 milliards de dollars au 3eme trimestre 2016 d’après KPMG. Ces transactions sont le résultat d’une vraie prise de conscience des banques. Face à l’adhésion rapide et massive des consommateurs aux offres proposées par les entreprises de la FinTech, elles ont, cette année et peut être pour la première fois, pris toute la mesure de l’évolution des usages et des attentes de leurs clients.  L’année qui arrive va être, sans aucun doute, une année de transition pour le secteur, poussée par de nouvelles réglementations, les innovations et les attentes des clients. Voici donc les 5 sujets qui devraient retenir l’attention des acteurs du secteur en 2017. (@latribune).

07 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 7 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x

SoftBank : M.Son reprend la tête et veut atteindre la SingularitéA la surprise générale, Masayoshi Son, le fondateur emblématique de SoftBank, a annoncé conserver les rênes de son empire pendant au moins cinq ans. Son projet ? Atteindre la Singularité. Le géant japonais des télécommunications est en plein remaniement de ses activités. Avec plus de 100 milliards de dollars de dettes, le groupe s’est lancé dans une profonde procédure de ménage. Fin mai, le japonais cédait 4,2% de ses parts au chinois Alibaba, pour une valeur de 7,9 milliards de dollars (mais détient en toujours 28%). Une vingtaine de jours plus tard, SoftBank revendait l’éditeur de jeu-vidéo SuperCell, à l’origine de Clash Of Clans, our un montant s’élevant à plus de 8,6 milliards de dollars. Déjà propriétaire de Riot Games, éditeur du jeu le plus joué de la planète, League of Legends, le groupe chinois Tencent empoche la mise et consolide ainsi son règne sur la scène du jeu-vidéo. (@humanoides_FR).

Les internautes se passionnent pour la discussion surréaliste entre deux intelligences artificiellesIl s’agit de deux Google Home, des boîtiers intelligents destinés aux maisons connectées. Au menu de leurs échanges suivis par plus de deux millions de personnes sur Twitch : musique, cinéma, amis et bien d’autres choses. (@franceinfo).

#Ville

« Smart cities » : un mauvais terme bien commodePersonne n’aime le terme « smart cities » dont nous savons tous qu’il provient des grosses boîtes de technologie qui s’en sont servi pour convaincre les villes d’accepter leurs produits en jouant sur le côté attrayant de tout ce qui prétend, grâce à la techno, être « smart », (c’est-à-dire aussi « malin » qu’« intelligent »). La réticence, voir le rejet du terme, est fréquente, à juste titre. « Il va sans dire que nous voulons l’intelligence, mais je ne veux pas que ma vie soit réglée par des algorithmes », a résumé Peter Madden, responsable du centre londonien Future Cities Catapult dans une conférence donnée à Barcelone en 2014. La cause est entendue aujourd’hui : plus personne ne veut d’une ville entièrement commandée par la technologie d’IBM, de Cisco, de Schneider Electric ou de Huawey et dont les données sont conservées ailleurs. Même ces compagnies n’osent plus y prétendre. (@LeMonde).

Prospective, Smart city : au-delà de l’effet de mode, quelles réalités ? Pour Jean-François Soupizet, auteur de l’article « Les villes intelligentes, entre utopies et expérimentations », publié dans la Revue Futuribles (aout 2016), en matière écologique les villes intelligentes apparaissent à la fois comme un problème et une solution. En effet, elles représentent 3% de l’espace géographique et consomment environ 75% des ressources naturelles. Cela représente un problème, dans la mesure où elles dévorent l’écosystème et ont un impact environnemental important. Beaucoup de questions, y compris démographiques, de migration et d’inégalités se manifestent là aussi de manière particulièrement importante au sein des villes. A titre d’exemple, l’Ile de France représente plus du tiers de la richesse totale du pays. (@Filiere_3E).

Todo list 2017 : villes et entrepreneurs, en route pour la smart city2017 est un tournant pour le marché de la smart city. Conformément à la loi pour une République numérique, toutes les villes françaises de plus de 3 500 habitants devront se lancer au cours de prochains mois, si ce n’est déjà fait, dans l’ouverture de leurs données publiques. Objectif pour elles : être prêtes en octobre 2018, date butoir fixée par le texte. Ce seront autant de nouveaux business pour les entreprises capables de créer des services innovants à partir de ces data mais aussi l’occasion pour les communes tricolores de se lancer dans la smart city et de s’intéresser aux offres du marché. Le JDN a repéré les principaux défis à relever et les opportunités à creuser cette année pour les villes comme pour les entreprises. (@journaldunet).

Les « smart cities », ou l’usage des TIC au service du développement urbainRendre les villes « intelligentes » par le biais des technologies de l’information et de la communication demeure ces dernières années une perspective incontournable pour de nombreuses collectivités. Les « smart cities », ou villes intelligentes, sont désormais hissées au rang de modèle à suivre pour les décideurs publics et déterminent de plus en plus les stratégies de développement urbain. Si les communications politique et professionnelle qui entourent ces projets sont pour le moins favorables, il faut raison garder et ne point penser qu’une telle démarche ne présente aucunes limites voire aucuns risques pour les communes et intercommunalités. (@AgoraVox).

#CES2017

Cinq choses à savoir sur la voiture de demain. « Faisons en sorte que nos enfants n’aient jamais à apprendre à conduire ! » La formule lancée par Jen Hsung-Huang, P-DG du leader mondial des processeurs graphiques Nvidia, résume bien l’obsession des professionnels de l’automobile au CES 2017. La « conduite autonome » est en effet l’un des sujets chauds de cette édition. Il y a quelques années, les voitures n’avaient rien à faire à l’événement mondial de l’innovation technologique. Mais depuis que, dans la roue d’Elon Musk et de ses Tesla 100% électrique, la Silicon Valley s’est mise en tête de concurrencer Detroit, les bagnoles grignotent chaque année davantage d’espace au CES de Las Vegas.  Cette année, pas moins de 500 sociétés de l’auto-tech y sont présentes ! Tous les grands noms du secteur sont au rendez-vous, ainsi que leurs équipementiers de premier rang Bosch, Delphi, Continental, Valeo… Sans oublier le nouveau concurrent de Tesla, Farady Future, qui a dévoilé son modèle FF91, promis pour 2018. Bien décidés à ne pas se laisser manger de la laine sur le dos par les Google, Apple et autres Uber de la planète, ces champions ont dévoilé leurs « concept cars », proposé des essais de leurs prototypes 100% autonomes, et rivalisé d’annonces. Résumé en 5 points de l’état de l’art. (@LObs).

#Politique

Politique et réseaux sociaux : à quoi ressemble la vie numérique d’un élu ? Comment communique-t-on sur Facebook, Twitter ou Instagram lorsqu’on est un élu ? Que disent-ils (et pourquoi) ? Les réseaux sociaux sont-ils un simple outil de communication ou le marqueur d’une véritable évolution de leur rapport aux citoyens ? Plus encore : les réseaux rebattent-ils les cartes du jeu politique ? @RSLNmag a rencontré plusieurs élus pour échanger autour de ces questions. Regards croisés sur leurs vies numériques.

Le numérique en campagne : Open data, le nouveau digital washing des candidatsPour afficher une image de modernité teintée de numérique, les candidats en lice pour la Présidentielle proposent tous l’obligation généralisée de l’« open data » pour l’administration publique. Outil de transparence et contre-pouvoir citoyen, chacun affirme qu’il sera LE candidat à faire aboutir cette ouverture de l’Etat. (@LUsineDigitale).

Les campagnes électorales à l’heure des réseaux sociauxLes médias de masse, télévision, radio, presse écrite ont longtemps structuré le débat public et façonné les opinions des citoyens. Aujourd’hui Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat ou les chaines YouTube sont en passe de les supplanter. Comment la politique s’adapte-t-elle à cette révolution ? (@franceculture).

#Media

Mediacités, site d’investigation locale. Sorti depuis le 1er décembre à Lille, Mediacités est un nouveau site d’enquête et d’investigation locale. L’objectif de la rédaction est de traiter des sujets portant sur la politique, l’économie, l’environnement, la culture ou encore les enjeux sociaux en réalisant une enquête approfondie par semaine. De nouvelles villes, comme Toulouse, Nantes ou encore Lyon, auront également leur propre version de Mediacités. Le projet est porté par sept personnes, anciens membres de l’Express qui ont quitté le groupe lorsqu’il a été racheté par Patrick Drahi, patron de SFR. Entretien avec Nicolas Barriquand, l’un des fondateurs de ce nouveau média. (@PresseCitron).

#Donnee

La RATP ouvre ses données en temps réel. Connaître l’emplacement exact de son métro, son bus et son tramways. Cela est désormais possible pour certains. Depuis mardi, la RATP met à disposition des développeurs, étudiants et chercheurs l’ensemble de ses données en « temps réel » sur la circulation des transports sur Paris et sa proche banlieue, rapporte jeudi 5 janvier Le Monde. Ces données servent à Google Maps, Moovit ou encore Citymapper pour planifier les trajets, rappelle le quotidien. Mais elle étaient obligées d’utiliser des horaires théoriques, ce qui ne leur permettaient pas d’être très précis. (@LExpress).

#Revenu

Le revenu universel, oui, mais il faut rester réaliste. Par Daniel Cohen. « Etablir un revenu de base inconditionnel pour tous, octroyé à tout individu, dès sa naissance, sans aucune condition de statut familial ou professionnel. Le principe, révolutionnaire, étant que l’on aurait droit à ce revenu d’existence parce qu’on existe, et non pour exister. » Ignacio Ramonet, ancien directeur du Monde diplomatique, avait ainsi résumé, dans un article publié en 2000, l’enjeu du revenu de base. Le thème a brutalement resurgi dans le débat public. La Finlande a lancé une vaste expérimentation. Le département de la Gironde s’y est engagé aussi. Un rapport du Sénat lui a été consacré. Parmi les candidats à la primaire, Benoît Hamon et Manuel Valls s’y sont déclarés tous deux favorables. Le revenu de base a cette particularité d’avoir des défenseurs enthousiastes aussi bien à droite qu’à gauche. Aux Etats-Unis, Milton Friedman et James Tobin, l’un monétariste l’autre keynésien, l’ont tour à tour défendu. A lire aussi : 2016, l’année du revenu universel (@LObs).

06 Jan

Régions.news #262 – Edition du vendredi 6 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

Rendez-vous sur le Blog de Régions.news, Twitter et Facebook
Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#261 version PDF

image002Légende image. La mer de Ross en Antarctique, le 12 novembre 2016. (Photo Mark Ralston / SIPA / AP). A lire : Sur le Web, une vidéo vue 3 millions de fois prétend que des bases militaires nazies et un monde paranormal seraient cachés sous les glaces. Son auteur serait-il complètement givré ? (@Franceinfo).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Le Liberté Living-Lab, pépinière pour jeunes entreprises, vient de s’installer dans un immeuble du quartier du Sentier à Paris. Cet incubateur nouveau genre n’accueille que les startups qui ont pour projet de contribuer au bien commun. Les entreprises obnubilées par la croissance de leur chiffre d’affaires sont, elles, déclarées persona non grata. C’est donc sans surprise que l’équipe de Bob Emploi s’est installée dans le bâtiment. Partenaire avec Pôle emploi, Bob Emploi souhaite faire baisser le chômage grâce à un site censé révolutionner la mise en relation des demandeurs d’emploi avec les employeurs. (@cafebabel_FR).

♦ La start-up rennaise Klaxoon est à nouveau primée au CES de Las Vegas, avec son nouvel outil en ligne, The Loop. Il permet, sur la base d’un simple réseau wifi, de connecter tous les membres d’une assemblée.
Lire sur le Blog Soyons smart! (@france3Bretagne). A noter : Trente-sept start-up de Toulouse et Montpellier seront présentes au CES 2017. (@France3MidiPy).

#Economie

♦ A l’émission « Quatre Vérités » de France 2, Jean-David Chamboredon, coprésident de France Digital, explique que « le phénomène de plateformisation autrement dit uberisation est un phénomène inéluctable ». Il estime que dans « le cas d’Uber, on a des chauffeurs insatisfaits, une qualité de service qui va s’en ressentir et une plateforme, peu attentive à ses contributeurs, qui va finalement perdre pied. Uber a peut-être fait une erreur tactique en France ». (@Franceinfo).

#Agriculture

♦ Ces start-up françaises qui révolutionne l’agriculture. Il y a quelques mois, un gigantesque conteneur, baptisé cooltainer, a été installé dans le parc de Bercy à Paris. A l’intérieur, 3 600 plants de fraisier, maintenus à une température constante et alimentés en lumière par des LED basse consommation. L’air y est filtré et recyclé, le taux d’humidité fixé à 80 %. Des bourdons assurent même la pollinisation… (@LesEchos).

#Ville

♦ Au XXIème siècle, l’urbanisation croissante et la surpopulation font de la voiture privée l’un des fléaux des villes. La ville de Helsinki projette en effet de retirer les voitures personnelles d’ici 2025, et d’ajouter d’ici 2030, près de 250 000 voitures électriques, pour atteindre un bilan neutre en carbone d’ici 2050. Ainsi pour faciliter la mutation, la nouvelle application mobile Whim permet à l’usager, pour un abonnement mensuel de 249$, d’avoir librement accès à tous les moyens de transports disponibles : du vélo au taxi, en passant par les transports en commun. A lire aussi : La Finlande commence à expérimenter le revenu universel. Ainsi deux mille demandeurs d’emploi âgés de 25 à 58 ans ont été tirés au sort pour percevoir 560 euros par mois.

image004Légende. Photo Google. A lire : Réalité virtuelle : fiction ou réalité ?

#CES2017

♦ Le Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, le plus grand salon high tech au monde, a ouvert ses portes, pour sa cinquantième édition, du 5 au 8 janvier. Tout comme en 2016, l’automobile sera une nouvelle fois au cœur de l’actualité du salon avec les voitures sans conducteur. Neuf constructeurs seront présents sur place et présenteront des nouveautés dans trois domaines-clés : voiture connectée, voiture sans conducteur, et interfaces intelligentes. (@Franceinfo).

♦ Les grandes tendances à surveiller de près au CES 2017 (telle que les définies le site @LUsineDigitale). Un nouveau développement de l’intelligence artificielle (IA) et le machine learning (apprentissage de la machine) vont permettre une utilisation intuitive des applications et un accès à de nouveaux services. Directement liée à l’essor de l’IA, nous assistons à une croissance exponentielle du nombre de robots de service comme de robots compagnons à forme humaine. Elles avaient joué les vedettes en 2016, la réalité virtuelle et la réalité augmentée envahissent aujourd’hui nos vies quotidiennes et devraient révolutionner la manière de consommer comme de travailler. Nous constatons aussi qu’avec l’essor de la ville intelligente et des objets connectés, un nouvel écosystème se construit autour des plateformes informatiques. Avec cette transformation numérique profonde, les industriels deviendront des prestataires de nouveaux services connectés. Mais le plus grand défi à relever pour l’Internet des objets est celui de la protection des données personnelles de leurs utilisateurs. A lire aussi : Les cinq raisons pour lesquelles le CES 2017 sera certainement un grand cru (@PresseCitron) et Quinze start-up françaises de l’Internet des Objets enchantent Las Vegas (@LaTribune).

♦ « La France représente la 3ème délégation mondiale avec 275 entreprises exposantes, après les États-Unis et la Chine. Elle est la première délégation mondiale présente sur l’Eureka Park (espace réservé aux jeunes entreprises innovantes) avec 32 % des start-up, devant les États-Unis, Israël, la Corée du Sud ou encore la Chine », précise Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique et de l’Innovation. Les entreprises françaises y sont donc devenues incontournables. Une présence dopée notamment par l’appui de la French Tech, le label numérique lancé par le gouvernement en 2014. Ce salon international est le rendez-vous obligé des entrepreneurs et des politiques. Il est à noter que ce sont plus de 7.500 journalistes internationaux qui se déplacent au CES, soit davantage qu’aux jeux Olympiques (5 800 en 2016). A lire : FrenchTech : Les treize startups françaises incontournables du CES 2017 (@bymaddyness) et Les sept conseils des vieux loups de la high-tech aux jeunes pousses de la French Tech (@20minutes).

#Citation

♦ « Les hommes éveillés n’ont qu’un monde, mais les hommes endormis ont chacun leur monde. »  Héraclite d’Éphèse, philosophe (544 – 480 av. J.-C.)

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 31 décembre 2016 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Journalisme : les leçons à tirer de 2016 ; – Les plus virulents critiques de fake news en sont aussi auteurs ! Ici le Guardian en flagrant délit ; – Les chat-fictions, la littérature adaptée à la génération Snapchat ; – Les bots vont tuer sites et applis ; – Ce que Nice Matin a appris de 12 mois de journalisme de solutions.

Régions.news vous souhaite ses meilleurs vœux pour 2017

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 6 janvier 2017

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. A Choisy-au-Bac (Oise), le 1er janvier 2017. (Photo Maxppp). A voir : La France givrée en 17 photos (@Franceinfo).

#Entreprise

En sursis, Morning reste ferme sur son projetLes Toulousains de Morning sont, pour l’instant, tirés d’affaire. Après avoir vu ses activités suspendues par l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution), l’autorité a finalement levé son interdiction de fonctionnement pour la start-up, le 29 décembre dernier. Dans un document, l’ACPR indique que la Fintech française, dont l’ambition est de devenir une «néobanque», a apporté les financements nécessaires sur le compte de cantonnement. Les 500 000 euros prélevés sur ce compte bloqué, ont bien été reversés, a constaté l’Autorité. (@frenchweb).

#IntelligenceArtificielle

Japon : une intelligence artificielle est capable de remplacer 34 assureurs. Les travailleurs vont-ils se faire remplacer par des robots ? En tout cas cela en prend le chemin. Au Japon, une société d’assurance a annoncé se séparer ce mois-ci de 34 salariés pour les remplacer par… une intelligence artificielle. L’assureur Fukoku Mutual Life a annoncé s’être doté du logiciel « Watson Explorer » d’IBM, afin d’enregistrer et de classifier les données clients, de quoi rembourser plus rapidement les clients. La société espère réaliser ainsi un gain de productivité de 30%. La spécificité de cet outil est que, pour la première fois, la technologie remplace un « col blanc », autrement dit un employé qualifié. L’équipement a coûté 200 millions de yens à l’entreprise selon le site d’information Quartz, soit 1,6 million d’euros. Ainsi que des frais de maintenance, chiffrés à 120.000 euros par an. L’investissement devrait s’avérer rentable dès la deuxième année, car, en se séparant de 34 salariés, Fukoku Mutual Life réalise des économies d’environ un million d’euros en salaires chaque année . (@latribune).

Alexa, l’assistant intelligent d’Amazon, étend son empireAlexa, l’assistant vocal personnel d’Amazon, émerge déjà comme le grand vainqueur de l’édition 2017 du Consumer Electronics Show (CES), le plus grand salon mondial dédié à l’électronique grand public. « Alexa dispose aujourd’hui de 7.000 compétences différentes créées par les développeurs », explique Mike George, responsable du produit chez Alexa. De nombreux fabricants ont tous choisi de recourir à la technologie d’Amazon pour apporter une dose d’intelligence artificielle à leurs appareils. Lancé en 2014, Alexa reconnaît la voix de ses propriétaires et sait converser avec eux pour les aider dans leur vie quotidienne, pour commander des objets connectés, lancer des achats sur Internet ou lire un résumé des informations le matin. Elle trouve naturellement sa place dans les objets connectés. Il s’agit en cela d’un rival de Siri, présent sur les iPhone et autres appareils Apple, mais aussi de Google Assistant et de Cortana, de Microsoft. (@LesEchos).

Un algorithme pour remplacer le président d’un des plus grands fonds spéculatifs au monde ? À 67 ans, Ray Dalio pense à sa succession. Le président-fondateur de Bridgawater Associates, l’un des plus puissants fonds spéculatifs de la planète, aurait pu passer le relais à l’un de ses 1 200 employés. Que nenni ! Pour diriger la firme qui brasse 160 milliards de dollars, le New Yorkais ne fait confiance à personne. Si bien qu’il a sommé une armée d’ingénieurs de construire d’ici cinq ans un algorithme suffisamment intelligent pour le seconder, voire prendre les rênes de l’entreprise à sa place. La troupe est commandée par David Ferrucci, ancien d’IBM qui a participé au développement de Watson, la première machine à avoir remporté un quizz télévisé.  (@France24).

Le monde selon Google et Facebook. Les algorithmes sont les nouveaux maîtres de la quatrième révolution industrielle. Ces formules mathématiques, conçues pour prendre des décisions sans intervention humaine, servent les objectifs de ceux qui les programment. Leur omniprésence inquiète car, entre les mains des tout-puissants Google, Facebook, Apple et consorts, ils s’érigent en juges autoproclamés du bien et du mal et nous imposent la vision du monde de la Silicon Valley. (@LHebdo).

#Economie

Un chauffeur VTC (LeCab) requalifié en salarié : quel impact pour le modèle Uber ? C’est une première en France. Un chauffeur VTC, partenaire d’une plateforme mettant en relation passagers et voitures de transport avec chauffeur (VTC) type Uber vient d’être requalifié en salarié par le Conseil des Prud’hommes de Paris. Concrètement, dans un jugement prononcé au mois de décembre 2016 et consulté par La Tribune, le conseil a estimé que la clause d’exclusivité imposée au chauffeur par Le Cab caractérisait un lien de subordination, et que le statut du chauffeur, entrepreneur indépendant, relevait par conséquent du salariat. Contactée jeudi par La Tribune, l’entreprise n’était pas joignable pour commenter cette information. Dans le détail, le demandeur faisait valoir trois points pour faire requalifier son statut d’indépendant en salarié, explique Maître Arthur Millerand, l’avocat du chauffeur. Tout d’abord, une clause d’exclusivité était imposée par la plateforme étant donné que le chauffeur n’avait pas le droit de conduire pour une autre plateforme, ni d’avoir une clientèle personnelle. Ensuite, la plateforme incitait fortement le chauffeur à conduire à certains horaires, que le chauffeur était contraint de suivre s’il ne voulait pas faire une croix sur son chiffre d’affaires. Enfin, le chauffeur dénonçait également le « pouvoir disciplinaire de la plateforme », à savoir, le fait d’en être déconnecté s’il n’acceptait pas la course dans un certain délai. (@latribune).

#Blockchain

Etat des lieux et prospectiveC’était le mot magique de 2016 ; cristallisant tous les fantasmes, se parant de mille vertus, la «blockchain» a probablement atteint pendant l’année le pic de la hype, avec le deep learning et après le big data et l’IoT, so 2015. Mais que se cache-t-il réellement derrière ce terme, où en est la technologie et que pouvons-nous en attendre en 2017 ?  (@ethereum_france).

#Publicite

En menaçant les cookies, Bruxelles inquiète l’industrie publicitaireLa mesure est loin d’être effective, mais sa perspective fait déjà trembler l’industrie de la publicité tout entière. Dans un projet de règlement, Bruxelles envisage d’obliger les opérateurs au blocage par défaut des «cookies tiers», ces petits fichiers déposés dans l’ordinateur des internautes qui permettent de les identifier et de reconnaître leurs habitudes. Ne sont pas visés les cookies placés par un éditeur de site pour reconnaître ses visiteurs et, par exemple, leur épargner de retaper un mot de passe à chaque visite. Ces cookies-là font l’objet d’une demande expresse, avec une fenêtre ou un bandeau qui s’ouvre sur l’écran lors d’une première visite. Ils sont sous le régime d’une loi en place en France depuis 2011, qui pose le principe du consentement préalable de l’internaute pour l’utilisation de cookies et oblige à lui communiquer les informations relatives à leur utilisation. A lire : Le marché des données marketing pèse 1,7 milliard d’euros en France (@Le_Figaro).

#MediaSocial

Un « ami Facebook » n’est pas automatiquement un « ami », selon la Cour de cassationUn « ami Facebook » est-il vraiment un ami ? La question est aussi ancienne que le réseau social – sur lequel il est commun d’avoir plusieurs centaines d’« amis », et où se mélangent proches, membres de la famille, et relations de travail dans le fil d’actualité. La Cour de cassation a rendu publique, jeudi 5 janvier, une réponse toute juridique à cette question, estimant dans un arrêt que « le terme d’ami employé pour désigner les personnes qui acceptent d’entrer en contact par les réseaux sociaux ne renvoie pas à des relations d’amitié au sens traditionnel du terme ». Comme le rappelle le professeur de droit Bruno Dondero, la Cour avait été saisie du dossier d’un avocat au barreau de Paris, visé par une procédure disciplinaire. Ce dernier avait été sanctionné par le Conseil de l’ordre des avocats, mais il contestait cette décision, arguant notamment que des membres de la formation l’ayant sanctionné étaient « amis Facebook » avec des personnes impliquées dans le dossier, dont la plaignante. (@Pixelsfr).

#Television

La BBC est-elle allée trop loin avec le sketch « Real Housewives of ISIS » ? L’émission « Revolting » n’a pas raté sa rentrée sur la BBC 2. Ce show satirique, une sorte d’« Action discrète » ultrapolitisée ou de « Petit Journal » vraiment impertinent, drapé dans l’humour britannique le plus noir et corrosif, a diffusé plusieurs sketchs lors de son premier épisode, le 3 janvier. L’un d’eux a particulièrement intéressé, voir obsédé le commentariat d’Internet. The Real Housewives of ISIS est une parodie de The Real Housewives, une télé-réalité américaine qui suit la vie sociale de riches femmes au foyer, qui ne font que parler de leurs problèmes de cœur, se critiquent, vont au restaurant, se critiquent, boivent du Chardonnay et se réconcilient. Dans le sketch de « Revolting », les codes restent exactement les mêmes. Les Américaines fortunées et désœuvrées sont remplacées par des femmes de djihadistes. (@Big_Browser).

#Presidentielle2017

Qui est Charlotte Marchandise, la candidate des internautes ? A 42 ans, Charlotte Marchandise vient de gagner la primaire citoyenne organisée en ligne par la Civic Tech laprimaire.org. L’objectif ? Renouveler le personnel politique, imposer un candidat nouveau, hors des partis, face aux ténors que sont François Fillon, Marine Le Pen et les autres. Mais qui est Charlotte Marchandise et quelles idées porte-t-elle ? Entretien. (@latribune).