13 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 13 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#RealiteVirtuelle

xComment Internet se transformera-t-il grâce à la réalité virtuelle ? La plupart des internautes naviguent sur le Web par le biais d’un écran d’ordinateur. Avec un casque de réalité virtuelle, il est possible de visualiser Internet sur un écran virtuel dont la taille serait celle d’un écran de cinéma et sans objets situés vers le bord. Les informations peuvent d’ailleurs être stockées d’une façon spéciale, ce qui pourrait redistribuer les cartes afin de réinventer le Web dans le futur : ce serait l’Internet VR. Aujourd’hui, Internet est une interface en 2D contenant principalement des images, du texte et des vidéos. Cependant, il ne sera passera pas si longtemps avant que le Web devienne une sorte de monde virtuel dans lequel les internautes interagissent sous la forme d’avatars à la manière du jeu Second Life par exemple. L’Internet VR pourrait offrir de nombreuses possibilités aux utilisateurs. Ainsi, au-delà de faire simplement défiler les informations sous leurs yeux, ces derniers pourront partager leurs expériences immersives en temps réel et communiquer comme dans la vie de tous les jours. (@sciencepost_fr).

La start-up rennaise Blacknut a lancé en avant-première au Festival Futur-en-Seine son service de jeux vidéos sur le cloud (serveur extérieur). Un mélange entre Netflix pour sa formule d’abonnement tous écrans, de la WII pour la cible de joueurs en famille, et Canal + pour sa sélection du meilleur des jeux vidéos. Après une levée de fond de 2,4 millions d’euros en avril, la jeune pousse rennaise a lancé son service le 8 juin. Lire sur le blog Soyons smart! de @france3Bretagne.

# IntelligenceArtificielle

Dans 50 ans, les machines auront pris le pouvoir. Regardez autour de vous, elle est partout. Peu de domaines résistent encore à l’envahissement de l’intelligence artificielle. Déjà, elle sait prédire certaines maladies cardiaques mieux que les médecins. Bientôt, toutes les routes seront envahies de voitures autonomes. Les premiers avions sans pilote décolleront dans les années à venir. Et on pourrait citer encore bien des exemples. De nombreux visages de premier plan dans le domaine de la technologie ont déjà exprimé leur inquiétude quant à la prise de pouvoir de l’intelligence artificielle. Les robots gouverneront ils bientôt le monde ? D’une certaine manière, oui. Ils seront en mesure de surpasser l’Homme dans quasiment tous les domaines et cela pourrait arriver assez tôt. (@PaperGeekFr). A lire : Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ? (@BlogModerateur).

#Robot

La robotique collaborative, un enjeu majeur pour l’usine du futur. Dans le contexte d’une nouvelle révolution industrielle liée à la robotique, une nouvelle approche de l’industrie robotisée se dessine depuis quelques années : la robotique collaborative. « La cobotique ou robotique collaborative vise à créer des robots assistant de l’homme, explique Jean-Pierre Brenas, président du Groupement d’intérêt public (GIP) Innovergne qui favorise l’innovation des TPE et PME du territoire auvergnat. Il s’agit de construire un outil avec l’homme et pour l’homme. » Cette branche émergente de la technologie redéfinit la place du robot qui travaille “avec” l’homme et non à sa place. « Il s’agit de créer une interaction entre l’homme et le robot dans le cadre de la réalisation d’une tâche », explique Frédéric Poignant, directeur du GIP Innovergne. (@lamontagne_fr).

#VivaTech

VivaTech : trois jours pour explorer le futur. C’est devenu le rendez-vous incontournable français des acteurs de la tech, tricolores et internationaux. Le salon VivaTech revient pour sa deuxième édition, du 15 au 17 juin prochain, porte de Versailles à Paris. Pendant trois jours, l’événement, dont Capital est partenaire, réunira 5.000 start-up et 100 grandes entreprises. L’occasion de découvrir les nouvelles pépites de la French Tech, les dernières innovations de la Silicon Valley… mais aussi de postuler à des offres d’emploi. (@LesEchos).

A l’occasion du salon VivaTech, qui se tiendra du 15 au 17 juin 2017 à Paris, un hackathon, organisé par Microsoft, sera consacré aux nouvelles manières de travailler grâce à l’intelligence artificielle. Prêts pour un marathon de 25 heures ? L’un des quatre « challenges » de ce hackathon, organisé en partenariat avec Microsoft, est consacré à l’intelligence artificielle. Les équipes en lice seront composées d’entrepreneurs, de développeurs, d’étudiants, de spécialistes du marketing, du design ou de la data science. Leur mission : imaginer une solution tirant partie des nouvelles façons de travailler et de collaborer qu’autorise l’intelligence artificielle. Concrètement, il s’agira de créer une application, un bot ou un site web développant une nouvelle manière de recruter des clients ou de rencontrer des partenaires, et ce en partant d’un outil traditionnel (e-mail, calendrier, outil de gestion de contact, réseaux sociaux). A lire : Un nouveau chapitre dans l’histoire entre Microsoft, intelligence artificielle et développeurs ? (@RSLNmag).

#Universite

Comment l’intelligence artificielle va bouleverser l’EdTech. En 2017, les amphithéâtres des universités font toujours salle comble et le marché de la formation en présentiel est encore la référence en entreprise. Alors, où est la révolution du « Digital Learning » ? Elle viendra de la rencontre entre l’intelligence artificielle, l’apprentissage en ligne et la réalité virtuelle. Mais cela ne se fera pas sans difficultés. (@LUsineDigitale).

#Agriculture

Robots connectés, applications… Comment la technologie aide le monde agricole. Des robots dans des champs, des applications de météo au mètre près… l’agriculture connectée se développe et pourrait bien révolutionner le secteur. Chaque année en juin, les chambres d’agriculture organisent des journées Innov’action pour présenter ces nouveautés qui facilitent le quotidien des agriculteurs. (@franceinfo).

#Entreprise

L’intelligence artificielle inspire les start-up. Une caméra placée dans le magasin repère les clients et épie leurs réactions. Mégane Millan est repérée, le système de contrôle doute un peu avant de conclure qu’il s’agit d’une femme âgée de 21 à 27 ans, qui semble hésiter. L’idée est de faire venir une vendeuse au bon moment. « Notre but est d’aider les commerçants à optimiser l’organisation de leurs rayons », explique Mégane Millan, 22 ans, développeuse à Angus.ai. Cette start-up parisienne, fondée en 2015, s’est spécialisée dans l’analyse automatique et en temps réel des flux vidéo, permettant notamment des mesures d’affluence, d’intérêt, de temps d’attente, d’anomalie, etc (@LeParisien_Tech). A lire aussi : A Futur en Seine, dix pépites franciliennes présentent leurs prototypes. (@LUsineDigitale).

#Travail

Réalité virtuelle, intelligence artificielle… Comment les nouvelles technologies vont bouleverser le quotidien des salariés. Plonger les salariés dans un site industriel virtuel pour mieux les former, pouvoir prédire qu’un équipement va tomber en panne ou même révolutionner les open spaces grâce à l’intelligence artificielle. Car les technologies du numériques ont ouvert les portes de grands bouleversements dans le quotidien des entreprises et de leurs salariés. Et les start-up françaises s’y sont engouffrées frénétiquement. Ainsi la réalité virtuelle fait son apparition dans l’univers des entreprises, via les serious games notamment. (@Challenges).

#Sport

Créée à Montpellier, l’application Sportihome s’adresse à tous les passionnés de sport extrêmes : kitesurf, VTT,  parapente,… Le concept de sportihome repose sur trois notions : héberger, partager et jouer ensemble. L’application est à la fois un « Google Maps » des meilleurs endroits de sports d’aventure et un « airbnb » des voyageurs sportifs. Lire sur le blog Tout ce qui buzz de @France3MidiPy

#Religion

Intelligence artificielle : le robot « E-Paul» évangélise le «continent numérique ». ePaul est le premier chatbot, un algorithme de conversation, catholique au monde. Un « évangélisateur 2.0 », selon l’un de ses promoteurs, avec lequel vous pouvez aujourd’hui « discuter » instantanément par écrit et qui sélectionne pour vous parmi des milliers les articles les plus susceptibles de vous plaire sur le site Aleteia. Le site mélange les «belles histoires» humaines, les conseils, les astuces de la vie de famille. Tout est là pour lancer une conversation, articles à l’appui, et convaincre.  (@le_Parisien).

#Trafic

Drones et intelligence artificielle pour lutter contre le braconnage en Afrique. Le braconnage est le quatrième trafic le plus important au monde, après le trafic de drogue, la traite d’êtres humains et la contrefaçon. En Afrique, un rhinocéros est tué toutes les 9-11 heures et un éléphant toutes les 14 minutes. Les braconniers sont de mieux en mieux équipés et armés et fonctionnent en réseau organisé. A ce rythme, ces espèces protégées auront disparu d’ici dix ans. Pour contrer le braconnage de manière active, la fondation Lindbergh a mis en place un programme de surveillance par drones. Grâce à une récente association avec Neurala, ces drones peuvent maintenant s’appuyer sur l’intelligence artificielle pour décupler leur efficacité. Ils sont ainsi à même de repérer les braconniers et les animaux et de les distinguer entre eux. Ce programme « Air Shepherd » a déjà donné des résultats très concluants. Par exemple, sur une zone géographique précise survolée par les drones pendant six mois, alors qu’il y avait auparavant dix-neuf morts de rhinocéros par mois à déplorer, aucun braconnage n’a pu s’effectuer. (@lesclesdedemain).

12 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 12 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xPoubelles, réverbères et parking connectés, les villes coréennes se réinventent. La Corée du Sud, considérée comme le pays le plus connecté au monde, met aujourd’hui à l’essai diverses expérimentations dans ses villes et sur son mobilier urbain. Certains objets peuvent parfois surprendre mais tentent de redéfinir la vie dans la cité à l’heure d’internet et des nouvelles technologies. La ville de Goyang, dans la banlieue de Séoul, a mis en service 200 « smart-poubelles ». Il s’agit de poubelles publiques équipées de capteurs. Elles sont alimentées par des panneaux solaires et peuvent compacter elles-mêmes leurs déchets. Dans le sud de la Corée, d’autres villes essaient des « smart-lampadaires » : à Changwon, la mairie peut contrôler précisément le niveau de luminosité de ses 26 000 lampadaires, pour réduire leur consommation. Et à Pusan, des réverbères équipés de capteurs s’allument seulement quand des gens s’approchent, ce qui aurait permis de diminuer la facture énergétique d’au moins 70%. (@RFI).

#JeuVideo

E3 : avant le Salon du jeu vidéo, jeux de dupes, délires d’internautes et retour de « Bubsy ». La gazette de l’E3 (1/7). La semaine du Salon du jeu vidéo débute samedi 10 juin avec la conférence d’Electronic Arts. Pixels vous raconte les dessous et les à-côtés de l’événement. Pour tout suiveur de l’Electronic Entertainment Exposition normalement constitué, le Salon du jeu vidéo débute en juin – il se tient cette année officiellement du 13 au 15 juin, avec des conférences dès le 10 juin. En réalité, rien n’est plus faux : outre les éditeurs qui complotent depuis des mois en coulisses sur le programme de leurs conférences, journalistes et industriels échangent depuis plusieurs semaines en amont dans un joyeux capharnaüm tout aussi immanquable que l’événement lui-même : c’est la séquence des prises de rendez-vous. Les interviews et les présentations en petit comité sont en effet calées en avance. Des semaines de coups de téléphone et d’e-mails de confirmation pour apprendre généralement le jour venu que tout le monde a modifié son planning. Le moment aussi d’apprendre que telle ou telle firme a pris ombrage il y a plusieurs mois de telle ou telle critique jugée injuste dans un article, et préférera attribuer ses entretiens à un confrère concurrent considéré comme plus consensuel. Un petit bras de fer psychologique quotidien, qui fait partie du décor. (@Pixelsfr).

Salon du jeu vidéo E3 : fuites, bourdes et enthousiasme mesuré pour la première journée. La gazette de l’E3 (2/7). Dans la nuit de samedi à dimanche, Electronic Arts a été au centre de l’attention. E3, jour 1 (enfin, nuit 1 pour ceux qui résident en France). Ce Salon principalement destiné aux professionnels n’ouvre ses portes que mardi 13 juin mais dès samedi, les éditeurs et les constructeurs commencent à occuper l’espace médiatique en tenant des conférences à grand spectacle, lors desquelles chacun dévoile ses plans de conquête du monde. C’est Electronic Arts (EA), célèbre notamment pour ses simulations sportives et ses jeux Star Wars, qui ouvre les hostilités dès midi, heure de Los Angeles. Mais l’attente est encore trop longue pour certains. Sur Twitter commencent à circuler des photos volées de stands en cours de montage. Ce qui a le don de faire grincer les dents des équipes marketing chargées de la promotion des jeux. (@Pixelsfr).

#Telecom

Le retard de la fibre optique en zones rurales dû à des « débats » (Richard). Orange a des « débats » avec SFR, qui ralentissent le déploiement de la fibre dans certaines régions, a admis dimanche le PDG d’Orange Stéphane Richard dans une interview au Journal du Dimanche (JDD). Orange « investit un milliard d’euros par an dans l’extension du réseau fibre contre environ 1 à 1,5 milliard pour les trois autres opérateurs », a déclaré M. Richard au lendemain des promesses réitérées d’Emmanuel Macron d’améliorer la couverture des zones rurales du pays en 4G/5G et fibre optique. « Dans les zones faiblement peuplées, pour raccorder les 14 millions de foyers les plus isolés, nous participons à des appels d’offres avec un système de subventions publiques locales. Un processus forcément long et aléatoire. Dans les zones moyennement denses, les opérateurs financent le déploiement. Nous avons un accord de cofinancement avec chacun, mais avec SFR nous avons des débats » a expliqué M. Richard. (@figaro_economie).

#Publicite

Google et Facebook contrôlent 20% du total des investissements publicitaires. A peine a-t-on digéré une nouvelle étape de la croissance exponentielle des Gafa qu’ils en franchissent une autre, encore plus effarante. Ainsi, vient-on tout juste d’intégrer que Facebook et Google concentrent à eux deux 68% des investissements publicitaires en ligne en France, que le rapport « Top Thirty Media Owners », publié par Zenith (Publicis Media), révèle qu’ils s’apprêtent à contrôler, cette année, 20% de l’ensemble des investissements publicitaires dans le monde (radio, TV, presse, numérique, affichage, cinéma…). Alors qu’ils n’en concentraient que 11% en 2012. Les chiffres, bien évidemment, sont à relativiser. Le rapport « Top Thirty Media Owners » se focalise ainsi exclusivement sur les revenus pub des seuls groupes médias et exclut ceux des autres activités. Il n’empêche : toujours selon Zenith, les deux géants du numérique auraient été derrière 64% de l’ensemble de la croissance des investissements publicitaires entre 2012 et 2016. (@LesEchos).

#Piratage

Le piratage de TV5 Monde vu de l’intérieur. Mercredi 8 avril 2015, vers 3 heures du matin. Dans la « tour Mercure », les locaux parisiens ultra-sécurisés de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI), un téléphone sonne. Au bout du fil, TV5 Monde. Les techniciens de la chaîne de télévision francophone se battent depuis une poignée d’heures contre une attaque informatique sans précédent : son site Internet et ses comptes sur les réseaux sociaux diffusent de la propagande djihadiste, son système de production d’images est inutilisable et sa diffusion est interrompue. La chaîne, qui émet dans 200 pays pour 50 millions de téléspectateurs, affiche un écran noir. À l’aube, une réunion est organisée. Autour de la table, les équipes de TV5 Monde, l’unité de la police nationale spécialisée en cybercriminalité, les services de renseignement intérieur et l’ANSSI. Cette agence, chargée de la défense des systèmes informatiques critiques de l’Etat et des entreprises les plus sensibles, n’est théoriquement pas concernée par une attaque contre une chaîne de télévision. Mais l’épisode est inédit, déjà public et touche une des « voix de la France » dans le monde : décision est prise de dépêcher les « pompiers informatiques » de l’ANSSI en urgence dans les locaux de la chaîne. (@Pixelsfr).

#RealiteVirtuelle

En Californie, Facebook plonge les bibliothèques dans la réalité virtuelle. 90 bibliothèques de l’État de Californie bénéficieront de la générosité de Facebook, qui met à leur disposition 100 casques de réalité virtuelle Oculus Rift, accompagnés de l’équipement informatique nécessaire pour les faire fonctionner. Si l’intention de Facebook est avant tout de faire la promotion de son équipement, le prêt de dispositifs de réalité virtuelle (VR, virtual reality, pour les intimes) permet aussi de familiariser le public avec cette technologie. Éducation, jeux, découvertes, sport… La réalité virtuelle peut s’appliquer à de nombreux domaines : « Beaucoup d’industries se transforment grâce à la réalité augmentée et à la réalité virtuelle. Si nous voulons que les gens s’impliquent et participent à cette économie et s’emparent de ces nouveaux rôles, il est important de leur permettre de voir ce qui se profile de leurs propres yeux », explique Cindy Ball, responsable du programme Éducation chez Oculus. (@actualitte).

#LanceurDAlerte

Qui est Reality Winner, la jeune femme soupçonnée d’avoir fait fuiter un document de la NSA ? Reality Winner rentrait tout juste de vacances au Belize lorsqu’elle a été appréhendée, samedi 3 juin, par des agents du FBI, à son domicile d’Augusta (Géorgie) dans le sud-est des Etats-Unis. Cette native du Texas de 25 ans, employée de Pluribus, une entreprise sous-traitante de la NSA, la puissante agence de renseignement américaine, est accusée par les autorités d’avoir transmis à un média des informations classifiées. La nature de ces documents et l’identité du média ne sont pas précisées dans le document d’accusation, mais elles ne font guère de doute. Quelques minutes avant que le ministère de la justice n’annonce son arrestation, le site The Intercept a publié un document interne à la NSA révélant une attaque menée, selon l’agence, par les services de renseignement russes contre un fabricant de logiciel électoral. (@Pixelsfr).

#InternetDesObjets

Les objets connectés vont faire sauter Internet. Les milliards de caméras, thermostats intelligents et autres téléviseurs reliés au réseau sont recrutés par les hackers pour former des « armées zombies » d’une puissance inégalée. De quoi couper l’accès Internet à des pays entiers. Des objets bien pratiques mais qui souffrent d’une défaillance majeure : ce sont de véritables passoires en termes de sécurité informatique. Un « cauchemar » se prépare, alerte le directeur technique de la société Avast, Ondrej Vlcek. « De simples babyphones connectés ont été piratés pour espionner chez les gens ou pour faire peur à l’enfant en pleine nuit », rappelle de son côté la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés). Il est aussi possible de prendre le contrôle d’un téléviseur et de bloquer son accès en échange d’une rançon. (@OuestFrance).

#IntelligenceArtificielle

Quelle règlementation en France et en Europe ? L’intelligence artificielle soulève un grand enjeu de notre société : le système de travail classique constitué d’humains et de machines, que nous connaissons actuellement est en train de changer. Comme le dit Lionel Janin, économiste, expert des questions numériques chez France Stratégie, l‘enjeu principal de l’intelligence artificielle est la transformation de l’emploi qui touchera environ 10% des métiers. Notre monde va être face à un déplacement des métiers et des fonctions, mais en aucun cela signifie que l’emploi humain sera supprimé. Isabelle Galy, directrice déléguée aux opérations de la CNAM explique que 53% des managers seront pris en charge à 25% par l’intelligence artificielle pour leur permettre ainsi de se consacrer à d’autres tâches. Mais ce changement doit être pensé. Les organisations doivent accompagner les entreprises dans cette nouvelle ère de l’intelligence artificielle et une réglementation doit être établie pour déterminer le régime juridique de l’intelligence artificielle. Mais comment réglementer l’intelligence artificielle ? Quel est l’impact de la réglementation européenne sur la gestion des données sur le développement de l’intelligence artificielle ? Alain Bensoussan, avocat spécialisé dans le droit numérique et des technologies avancées, ainsi que président du réseau Lexing a répondu à ces questions d’actualité. (@vismktg).

L’autobiographie d’un robot. L’homme saura-t-il garder le contrôle de l’intelligence artificielle qui se diffuse à tous les niveaux de la société et de l’économie ? C’est la question qui traverse l’ouvrage original de Charles-Edouard Bouée, La Chute de l’empire humain (sans point d’interrogation), sous-titré Mémoires d’un robot. Original, il l’est avant tout par son type littéraire, qui tient du roman d’anticipation écrit à la première personne par un robot manifestement très intelligent, qui rassemble ici ses pensées rédigées en 2048. Il jette donc sur l’IA (intelligence artificielle) dont il est lui-même issu un regard rétrospectif embrassant un siècle de cette aventure qui aura bouleversé l’homme et le monde. « Il fallait bien que quelqu’un raconte cette histoire », une histoire dont il faut bien dire qu’elle nous tient en haleine de bout en bout des 200 pages dont nous gratifie Lucie, c’est le nom de la narratrice, un robot sexué, donc. (@letemps).

#Robot

Il est vrai que l’arrivée des robots dans divers corps de métiers suscite d’importants questionnements. Par exemple au Japon, certains hôtels ont déjà remplacé l’intégralité de leur personnel humain par des machines. Ceux-ci sont capables d’effectuer des tâches habituellement réservées aux humains comme accueillir les clients, répondre aux questions ou encore nettoyer les chambres. La plateforme Will robots take my job (Est-ce que les robots prendront mon job ?) a été rendue publique afin de satisfaire la curiosité des travailleurs soucieux de l’avenir en compagnie des machines. Le site anglais invite tout d’abord l’utilisateur à inscrire l’intitulé de son emploi pour obtenir le pourcentage de chances de voir son poste réalisé par un robot. (@sciencepost_fr).

Les humains et les robots pourront bientôt avoir des rapports sexuels. Pouvez-vous imaginer avoir des relations sexuelles avec un robot humanoïde ? Apparemment, ce sera la norme dans quelques décennies. Le futur neurologiste Dr Ian Pearson a publié un rapport dans lequel il prédit l’avenir du sexe. Les rapports sexuels entre les humains et les robots vont se généraliser dans le futur.  (@erenumerique)

11 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 11 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Presse

xLes journalistes seront-ils remplacés par des robots ? Beaucoup de journalistes pensent qu’ils ne pourront « jamais être remplacés par un robot » parce qu’ils « ne sont pas capables d’empathie qui est vitale pour leur métier ». AU début de juin en Allemagne, la présentation d’un prêtre robot commence à susciter un débat sur l’avenir de la profession. La peur d’être remplacé dans son travail par un successeur plus efficace est l’une des peurs les plus anciennes et les plus omniprésentes de la société. (@mediabrief).

#LiensVagabonds

Les débuts mitigés d’Apple dans les contenus TV. A retenir cette semaine : – La TV reste le média le plus consommé mais Internet gagne vite du terrain ; – Netflix : « la chronologie des médias est la seule chose des médias non encore affectée par Internet » ; – Quel avenir pour les salles de cinéma ; – Elections en Europe : le rôle de Facebook sous surveillance ; – Oubliez l’extrême droite populiste. Elle va être balayée par les crypto-anarchistes du web. (@Metamedia).

#Mobile

La petite mort de la conversation téléphonique. Etrange constatation, que font aujourd’hui tous les parents. Le pré-ado qu’ils ont doté d’un smartphone dans l’espoir de le suivre à la trace ne décroche pas lorsqu’on l’appelle, n’écoute pas davantage ses messages. Le smartphone est devenu le prolongement de son bras mais jamais il ne le porte à l’oreille, jamais on ne l’entend converser. Le téléphone sert à tout, sauf à téléphoner. D’ailleurs, ce ne sont plus les « 06 » que cette génération s’échange, mais les pseudos de réseaux sociaux. (@LeMondefr).

#Robot

En 2030, un quart des policiers de Dubaï seront des robots. Les premiers robots-policiers au monde circulent depuis la fin du mois de mai dans les rues de Dubaï. Un test en conditions réelles qui, s’il est concluant, doit amener la ville à une commande plus conséquente aboutissant à remplacer un quart de ses effectifs par des robots. Le point, avec The Memo. (@Rslnmag).

#Drone

Elle pilote son drone par la pensée. Casque à électro-encéphalogramme (EEG) sur le crâne, Nataliya Kosmina se concentre. Elle pense à un nuage, et le drone quadricoptère placé sur le sol devant elle décolle ; elle ne pense à rien, il avance en ligne droite ; elle imagine bouger sa main droite, il vire à droite ; même chose à gauche. Elle visualise une pelouse, l’engin atterrit… Cette jeune femme de 27 ans n’est ni une magicienne, ni une mentaliste. Juste une brillante chercheuse de l’INRIA de Rennes, distinguée jeudi 8 juin par la MIT Technology Review parmi les dix meilleurs innovateurs de moins de 35 ans en France. Et elle vulgarise avec une passion communicative son sujet de prédilection : l’interface cerveau-machine (Brain Computer Interface ou BCI) ! (@LObs).

#FENS2017

A Futur en Seine, dix pépites franciliennes présentent leurs prototypes. Un robot extra-ludique, une machine pour mixer des cocktails, un dispositif médical connecté pour prévenir l’apnée du sommeil : ce sont quelques exemples des prototypes financés par le dispositif régional INNOV’up Proto présentés dans le cadre du festival Futur en Seine. « Ce dispositif original bénéficie d’une subvention d’un million d’euros et permet de soutenir entre dix et quinze projets par an. Les entreprises sont accompagnées par le pôle de compétitivité Cap Digital et disposent de huit mois pour réaliser un prototype fonctionnel », explique Pauline Sintes, chargée de mission aides aux entreprises innovantes à la Région Île-de-France. (@LUsineDigitale).

#Ville

Qu’est-ce que la « ville intelligente » et quels risques pour nos données personnelles ? Entretien avec Ghislain Delabie, expert en mobilité au sein du think tank OuiShare et Jérôme Marty, « country manager France » chez Waze, le GPS collaboratif créé en 2008 par une startup israélienne et racheté par Google en 2013 pour 966 millions de dollars. (@Rfi).

A Songdo, en Corée, une ville «techno» au cordeau. Construite en moins de dix ans, cette cité nouvelle ultra-connectée des environs de Séoul est présentée comme un modèle de développement durable. Mais cette réputation et son succès économique ne suffisent pas pour attirer des habitants. (@libe).

#Transport

Plongée iconoclaste dans le monde merveilleux de la mobilité du futur. Lorsque Léonard de Vinci, à Florence, vers 1485, dessinait des machines volantes, il ne se doutait sans doute pas qu’un peu plus de 400 ans plus tard, l’homme parviendrait à faire décoller et voler un aéronef. Ainsi, les rêves d’un jour semblent mener aux transports de demain. Fort de ce constat, notre espèce est constamment tentée par une extrapolation toujours plus folle : pourquoi pas, un jour, des voitures volantes, des trains hyper rapides, la téléportation, des voitures qui se conduisent toutes seules… On y est presque. Mais à quel prix ? Est-ce bien raisonnable ? Autrement dit, « la mobilité du futur doit-elle refléter nos désirs ? »C’est la question à laquelle étaient invités à répondre, vendredi 9 juin, deux spécialistes, Éric Vidalenc, blogueur et responsable du pôle transition énergétique à l’Ademe, et Sophie Lacour, chercheuse et consultante en tourisme, lors d’une conférence organisée par le Mouton numérique et animée par le blogueur Irénée Régnauld. (@LeMondefr).

#Politique

Connaissez-vous les trois familles des civic tech ? Alors que l’actualité française est aux élections législatives des 11 et 18 juin prochains, une interview de Clément Mabi, jeune chercheur de l’Université de Compiègne, tirée d’un grand entretien réalisé par notre site partenaire Culture Mobile. Premier extrait pour mieux comprendre ces initiatives utilisant les nouvelles technologies pour tenter de réinventer la démocratie. (@ODSForum).

Les limites politiques des civic tech. Le côté entrepreneurial des civic tech ne se heurte-t-il pas à la réalité de nos infrastructures politiques ? N’en va-t-il pas de même de ses désirs de transformation profonde de la démocratie ? Voici la deuxième partie de l’interview de Clément Mabi, chercheur de l’Université de Technologie de Compiègne. Deuxième extrait pour tenter de comprendre les difficultés des civic tech à se faire une place dans les grandes périodes électorales comme celle du printemps 2017 en France. (@ODSForum). 

#JeuVideo

Pourquoi intelligence artificielle et jeux vidéo font bon ménage. Artur Filipowicz, chercheur en informatique de l’Université de Princeton, s’est récemment mis à Grand Theft Auto V, GTA V pour les intimes, de la franchise Rockstar Games. Ce n’est pas (ou pas que) pour décompresser après ses journées de travail, c’est surtout que la ville fictive de Los Santos lui fournit un nombre satisfaisant et varié de panneaux stop… Et ces panneaux, simulés de manière réaliste par le jeu vidéo, lui servent à entraîner les algorithmes des voitures autonomes. L’objectif : que celles-ci puissent mieux reconnaître tous les types de panneaux stop existants (les neufs et les plus abîmés, les propres et les plus sales, etc.). Il y a en fait une sorte de romance entre les spécialistes de l’intelligence artificielle et les jeux vidéo, explique The Economist dans un long format consacré à la question. Le magazine britannique cite donc le cas de spécialistes, tels Artur Filipowicz, qui utilisent les mondes virtuels vidéoludiques comme autant de terrains d’expérimentation pour le monde réel. Mais d’autres préfèrent s’appuyer sur le fait que différents jeux vidéo appellent différentes réponses cognitives : en décomposant en conséquent le problème de l’intelligence en sous-problèmes, ayant chacun leur logique et étant plus faciles à gérer individuellement, on peut dessiner une nouvelle théorie de l’intelligence artificielle. Un réseau neuronal peut ainsi être à l’aise sur une tâche, moins sur une autre, et développer ainsi divers degrés d’intelligence, qu’il s’agira ensuite de « transférer ». (@RslnMag).

10 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 10 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Tendance

xEt si les médias redevenaient intelligents ? Après « digital », « mobile » et « social first », voici venu le temps d’une nouvelle injonction, d’un nouveau choc, pour un secteur en pleine transformation : « IA first » ! En gros, injecter dans des médias, souvent en déclin, une bonne dose de la nouvelle révolution industrielle qui est en train de définir le siècle : l’intelligence artificielle, cette évolution radicale du logiciel qui s’immisce actuellement partout. Dans notre sphère privée, comme professionnelle. Et donc dans les médias. Autant s’en servir le plus vite possible. Comment ? En allant chercher à la demande, sur l’étagère, les capacités de cette techno ubiquitaire pour doper les médias, pour les « augmenter ». Voir à terme l’intelligence artificielle (IA) comme un OS, le traitement des données comme un service. Ce sujet est développé dans le Cahier de Tendances Méta-Media N°13, Printemps Eté 2017, avec de nombreux témoignages d’experts, ainsi qu’un grand chapitre sur l’essor des fake news et de la désinformation. (@metamedia).

#Robot

Après Pepper, le japonais Softbank s’offre les robots spectaculaires de Google. Après avoir pris le contrôle du groupe français Aldebaran , le créateur des petits robots de compagnie Pepper et Nao, le japonais Softbank Group a annoncé, ce vendredi, qu’il venait d’activer l’acquisition de Boston Dynamics et de Schaft, deux producteurs de robots et d’humanoïdes jusqu’ici détenus par Alphabet, la maison-mère de Google. Le groupe américain avait laissé entendre dés le début de 2016 qu’il cherchait, dans le cadre de son virage stratégique, à se séparer de ces entreprises initialement acquises en 2013 sous la conduite d’Andy Rubin, le créateur d’Android qui a depuis quitté ses fonctions. Plusieurs grands groupes, dont le constructeur nippon Toyota , avaient manifesté, en coulisses, ces derniers mois, un intérêt pour les machines spectaculaires de Boston Dynamics. La société née en 1992 dans l’un des laboratoires du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) a développé, grâce notamment à des budgets de recherche de l’armée américaine, plusieurs énormes robots extrêmement agiles et puissants mimant des mouvements animaux ou humains. (@LesEchos). A lire aussi : Quand les robots copient la nature (@LExpress).

#Consommation

Ces marques qui nous espionnent. Connaitre votre parcours dans un magasin grâce à votre téléphone, savoir votre âge ou votre sexe quand vous regardez une publicité, ou encore deviner votre réaction devant des panneaux d’affichage… Un peu partout, les marques vous observent pour savoir comment vous faire dépenser plus. En banlieue parisienne, cette salle de sport vient d’installer trois petits boitiers. Ils captent en temps réel le réseau wi-fi de votre portable, et sont capables de reconstituer de manière anonyme votre parcours exact. (@franceinfo).

#Surveillance

Theresa May : haro sur Internet. Au lendemain de l’attentat de Londres, la Première ministre britannique, Theresa May, a prévenu : il existe « une nouvelle tendance » du terrorisme dont l’idéologie bénéficie d’un « espace sécurisé » (safe space) sur Internet. Conclusion : les entreprises du numérique doivent être contrôlées pour empêcher le chiffrement des communications et « les gouvernements doivent trouver des accords internationaux pour réguler le cyberespace afin de prévenir la propagation de l’extrémisme et du terrorisme ». Difficile de ne pas voir du bon sens et de la logique dans cette réaction. Et pourtant. Désigner Internet comme coupable idéal devient un réflexe pour les responsables politiques, des deux côtés de la Manche. A chaque nouvelle irruption de l’horreur terroriste dans notre quotidien, la même rengaine est entonnée en chœur : sus au chiffrement des télécommunications, haro sur les réseaux sociaux où prospèrent les extrémistes de tous poils ! En France, Bernard Cazeneuve a répété à de nombreuses reprises vouloir s’en prendre au chiffrement des communications sur Internet. En Grande-Bretagne, Theresa May, qui a officié en tant que ministre de l’Intérieur de 2010 à 2016, a déjà fait montre de sa volonté de contrôler le réseau.  (@usbeketrica).

#Ville

A Angers, Podeliha supervise ses bâtiments avec la solution connectée Qowisio. Pour le bailleur social ligérien Podeliha, les objets connectés ne sont pas de simples gadgets à la mode. Ils servent à gérer le parc immobilier à distance et notamment surveiller le bon fonctionnement des appareillages, en réalisant au passage de belles économies. (@villeintelmag).

#Monnaie

Prix du meilleur article financier : le sardex, une petite monnaie qui montePascal Riché a obtenu le prix du meilleur article financier 2017 pour son enquête sur un système d’échange alternatif qui aide la Sardaigne à amortir la crise. (@LObs).

#Entreprise

Applis, caddies connectés : comment Carrefour veut séduire les clients des hypers. Carrefour, près de 12 000 magasins dans le monde, dont 5670 en France. Alexandre Bompard, qui doit succéder à Georges Plassat comme PDG le 18 juillet prochain, aura notamment pour tâche de poursuivre la digitalisation d’un groupe tout sauf virtuel. C’est parce qu’il a réussi à faire de la Fnac un acteur incontournable du e-commerce que les actionnaires du groupe l’ont choisi, expliquent Les Echos. Avec 83% du chiffre d’affaires venant de l’alimentaire, un secteur dans lequel le web a plus de mal à s’imposer, la mutation numérique du géant de la distribution n’est pas une évidence. « On ne va pas vers un système de pure player. On est vraiment ancré dans le magasin », expliquait l’année dernière à un magazine professionnel le directeur e-commerce de Carrefour France. (@LExpress).

#JeuVideo

L’E3, cette étrange machine à faire rêver les fans de jeux vidéoBon E3 ? Mauvais E3 ? Des millions d’yeux clignent derrière leur écran, prêts à s’engager au péril de leur sommeil dans le marathon annuel de l’Electronic Entertainment Exposition (E3) à Los Angeles (Californie). Le Salon mondial du jeu vidéo se tient officiellement de mardi 13 à jeudi 15 juin, mais il est précédé d’une ronde de conférences qui débute samedi 10 juin, à 23 heures, pour se prolonger huit jours plus tard au rythme des articles en retard. Une semaine entière à vivre selon le tempo de l’industrie du jeu vidéo, de ses spectaculaires conférences retransmises en direct, de ses bandes-annonces alléchantes, de ses analyses enflammées, de ses interviews commentées, que les observateurs les plus acharnés – ils sont nombreux – disséqueront avec rigueur, passion, ou les deux. Plus encore que pour les précédentes éditions, la cuvée 2017 de l’E3 – la 21e – est entourée d’un mélange d’impatience juvénile et de distance raisonnée. (@Pixelsfr).

#MediaSocial

Le vertigineux filon de LinkedInSi Microsoft a déboursé il y a un an 26 milliards de dollars pour mettre la main sur le réseau social des « pros », c’est que LinkedIn recèle un potentiel gigantesque. Ses utilisateurs, très attentifs, lui confient des informations très précieuses… Les perspectives d’avenir sont vertigineuses. (@LesEchos).

Sur Instagram, l’obsession du corps sain (et splendide) se crée… et se soigne. « Hey, j’avais juste envie de te dire que ton corps est magnifique aujourd’hui. Tes bourrelets? Superbes. Et ces vergetures, elles sont comme il faut. Chaque centimètre de toi est comme il faut, je te le promets. » Ces phrases inspirantes, Brooke Spencer, alias « irlmeetsweights« , en poste chaque semaine sur Instagram. Forte de 17 000 abonnés, elle détaille jour après jour son combat contre les troubles du comportement alimentaire (TCA). La jeune femme raconte avoir trouvé son refuge sur ce réseau social. C’est à l’âge de 12 ans qu’elle est tombée pour la première fois dans la spirale des TCA. A l’époque, cela n’avait duré que quelques mois. Mais elle rechute à ses 21 ans, à cause de sa « première (et dernière) compétition de bikini », avant laquelle elle voulait perdre du poids.  (@LExpress).

#FaitDivers

Bagarres d’ados à Beauvais: « Ils font ça pour être vus sur Facebook« Si Microsoft a déboursé il y a un an 26 milliards de dollars pour mettre la main sur le réseau social des « pros », c’est que LinkedIn recèle un potentiel gigantesque. Ses utilisateurs, très attentifs, lui confient des informations très précieuses… Les perspectives d’avenir sont vertigineuses. (@LExpress).

09 Juin

Régions.news #284 – Edition du vendredi 9 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image005Légende image. Vue panoramique de Manchester. Photo Shahid A Khan / SakhanPhotography – Fotolia. A lire : Manchester, une métropole multiculturelle touchée au cœur (@LaCroix).

#Police

♦ Après les attentats de Manchester et de Londres, c’est la prévention du terrorisme sur les réseaux sociaux, qui vient d’être relancée par Theresa May. Les réactions à l’actualité postées sur Facebook ou Twitter permettent de suivre et de mesurer le degré de radicalisation de certains individus et d’estimer leur dangerosité. Les responsables des réseaux sociaux doivent-ils ou non prévenir les autorités compétentes en présence de tels cas ? Pour le gouvernement britannique : « La menace à laquelle nous sommes confrontés évolue plus qu’elle ne disparaît, alors que [le groupe État Islamique] recule en Irak et en Syrie. Le combat se déplace du champ de bataille vers Internet ».

Une autre mesure est à l’étude : les algorithmes prédictifs qui promettent d’aider les forces de police à anticiper les crimes et délits. Mais les résultats des premières expérimentations laissent encore à désirer. Une étude de Rand Corporation, think tank américain spécialisé dans les questions de défense, a mené l’enquête à Chicago. Depuis 2013, le département de police de la ville expérimente des technologies de prévision criminelle. La conclusion est que le nombre d’homicides n’a pas diminué, mais les personnes identifiées ont été plus fréquemment arrêtées lorsque des incidents avaient lieu à proximité de leur domicile. « Cette forme d’acharnement arbitraire a sans doute amplifié des tensions préexistantes avec les forces de l’ordre dans les quartiers concernés » notent les enquêteurs. A écouter : La police prédictive menace-t-elle les libertés ?

#FuturEnSeine

♦ Futur en Seine, un des plus grands festivals du numérique en Europe s’est ouvert jeudi 8 juin pendant trois jours. Cette année, ce sont les enfants qui sont le sujet des réflexions du festival, avec des rencontres et ateliers sur les technologies, les applications ou le design qui feront l’école de demain. Camille Pene, directrice du festival futur en Seine, insiste sur le fait que tous les sujets abordés « sont sous-tendus par la seule question qui vaille, à savoir quelle société voulons-nous ? » et « comment on prend en compte les addictions numériques. » ainsi « le paradoxe de la réalité virtuelle par exemple c’est qu’elle est utilisée comme outil thérapeutique. Or on ne sait pas encore ce que fait la VR à notre cerveau, et on sait qu’elle déclenche aussi des addictions », explique-t-elle (@franceinter). A lire : #EdTech : Avec Startup For Kids, Futur en Seine veut faire découvrir les métiers de demain aux enfants.

#Ville

♦ Créé en Italie en 1999, le réseau Cittaslow regroupe aujourd’hui 168 villes à travers le monde, dont Valmondois en Ile-de-France. Modes de circulation plus doux, développement des commerces de proximité… le but est d’améliorer la qualité de vie des habitants des villes adhérentes mais aussi d’encourager la démocratie participative, de mettre en valeur le patrimoine local, de développer l’hospitalité et les infrastructures destinées aux personnes handicapées… Les chantiers de Cittaslow sont nombreux et le réseau peine à être reconnu en France en tant que label officiel. Il s’agit d’actions à long terme, dont les effets ne sont pas toujours bien identifiables. Mais Cittaslow a le mérite de maintenir un cadre aux villes adhérentes et de leur donner un cap. (@Le_Figaro).

image006Légende image. #StreetArt dans une rue à Lisbonne (Portugal). Photo padam92.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Réunir sur votre smartphone vos rendez-vous médicaux, les rappels de vaccins de vos enfants, vos remboursements de la Sécu et vos prescriptions… c’est désormais possible grâce une nouvelle application toulousaine : NotreSanté. L’objectif est d’aider les familles à jongler entre les rendez-vous médicaux, les ordonnances, les traitements, la gestion des dépenses, les remboursements de la sécurité sociale. Voir le blog Tout ce qui buzz de @France3MidiPy

#Ecole

♦ Le directeur du numérique pour l’éducation (DNE), Mathieu Jeandron, a adressé mi-mai à ses délégués académiques un courrier où il explique qu’il n’y a « pas de réserve générale » sur l’usage par les établissements scolaires des services numériques des grands fournisseurs de service du Web, les « Gafam » (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft). L’Éducation nationale s’était jusque-là fixée pour ligne de conduite la protection des données scolaires, excluant le recours aux géants du Web pour développer ses « Espaces numériques de travail » (ENT) sécurisés. « Administrer les données scolaires et personnelles des élèves permet à la puissance publique de conserver sa souveraineté nationale sur ces informations. L’État souhaite-t-il sous-traiter cette fonction régalienne à une entreprise privée ? », interroge Gilles Dowek, chercheur à l’Inria. « Les données scolaires sont aussi sensibles que les données médicales qui, elles, sont très encadrées », ajoute-t-il.

#Media

♦ Pour Alain Weill, le patron de SFR Media, propriétaire notamment de L’Express, de Libération et du kiosque de presse SFR Presse, le papier n’est manifestement pas l’avenir de la presse. « Si demain on peut diffuser des informations d’aussi bonne qualité en se passant de papier, finalement pour les entreprises de presse, ce n’est pas plus mal », a-t-il ainsi estimé, dans le cadre du Digiworld Future, un débat organisé mardi 6 juin par l’Idate, sur les tendances clés de l’économie numérique dans les dix prochaines années. « Si les entreprises de presse peuvent se dispenser de l’outil industriel, c’est-à-dire l’impression et la distribution, ce n’est pas plus mal », a-t-il insisté. Selon le patron de SFR Media, « la presse traditionnelle va dans le mur. Il n’y a pas un journal papier qui connaisse la croissance ». « Soixante pour cent des journaux papier ne sont pas vendus ! Ce modèle est condamné », a-t-il jugé.

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 3 juin 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – Aux US, le print ne représente plus que 4% du temps consacré aux médias (-40% depuis 2011) ; – Bientôt plus d’un quart de la conso média sera via mobile ; – La consommation Internet érode la domination de la TV ; – Ces hebdomadaires anglais qui ferment leur site pour publier exclusivement sur Facebook ; – Où en est l’adoption de l’IA par les médias.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 9 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Automatisation

xDe 47 % à 9 % : pourquoi les chiffres de l’automatisation des emplois diffèrent-ils tant ? Les robots vont-ils remplacer les employés ? Comment prévoir l’avenir du travail ? Quels seront les métiers de demain ? Pour répondre à ces questions, il faut s’intéresser à l’impact de l’automatisation et de l’intelligence artificielle sur le marché de l’emploi et au pourcentage d’emplois automatisés à un horizon proche. Mais d’une étude à l’autre, les chiffres sont multipliés ou divisés par cinq. Quelles sont les raisons d’un tel écart ? (@Rslnmag).

#FuturEnSeine2017

Live de la 2ème Journée Vendredi 09 Juin. Suivez en direct les meilleurs moments du plus grand festival d’innovation numérique européen : https://www.youtube.com/watch?v=eQrxbqj9djM

#IntelligenceArtificielle

Quand l’IA dépassera-t-elle l’intelligence humaine dans tous les domaines ? Excédés par les massacres des éléphants et des rhinocéros que commettent impunément les pilleurs d’ivoire et de cornes en Afrique australe, la Fondation Lindbergh à décider de coupler la surveillance par drones des parcs protégés, avec un programme d’intelligence artificielle. L’ensemble du dispositif permettrait de repérer ou de prévenir automatiquement, les attaques des braconniers. (@sciencepost_fr). A lire : Dans 45 ans, l’intelligence artificielle surpassera les humains et réalisera n’importe quel travail (@erenumerique).

Une Intelligence Artificielle anti-IA pour détecter les voix de synthèseAlors que les technologies de synthèse de la voix font des bonds de géants grâce au machine learning, une société australienne alerte sur les risques de détournement de la voix humaine à des fins criminelles ou de manipulation de l’information. (@Clubic).

Quand l’IA dépassera-t-elle l’intelligence humaine dans tous les domaines ? L’intelligence artificielle change le monde et le fait à une vitesse vertigineuse. La promesse veut que « les machines » soient bientôt en mesure de faire chaque tâche plus efficacement que les humains et à moindre coût. Mais cela soulève une question intéressante : quand l’intelligence artificielle dépassera-t-elle les performances humaines ? Plus précisément, quand une machine fera-t-elle votre travail mieux que vous ? Pour tenter de répondre à cette question, Katja Grace, de l’Institut Future of Humanity de l’Université d’Oxford, interrogeait en 2015 1 634 experts en IA. Au total, 352 des experts ont répondu. Katja Grace et son équipe ont ensuite calculé leurs réponses médianes et les résultats de ce sondage ont été présentés ce mois-ci(@sciencepost_fr).

#Robots

Après Pepper, le japonais Softbank s’offre les robots spectaculaires de Google.  Après avoir pris le contrôle du groupe français Aldebaran , le créateur des petits robots de compagnie Pepper et Nao, le japonais Softbank Group a annoncé, ce vendredi, qu’il venait d’activer l’acquisition de Boston Dynamics et de Schaft, deux producteurs de robots et d’humanoïdes jusqu’ici détenus par Alphabet, la maison-mère de Google. Le groupe américain avait laissé entendre dés le début de 2016 qu’il cherchait, dans le cadre de son virage stratégique, à se séparer de ces entreprises initialement acquises en 2013 sous la conduite d’Andy Rubin, le créateur d’Android qui a depuis quitté ses fonctions. Plusieurs grands groupes, dont le constructeur nippon Toyota , avaient manifesté, en coulisses, ces derniers mois, un intérêt pour les machines spectaculaires de Boston Dynamics. La société née en 1992 dans l’un des laboratoires du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) a développé, grâce notamment à des budgets de recherche de l’armée américaine, plusieurs énormes robots extrêmement agiles et puissants mimant des mouvements animaux ou humains. (@LesEchos).

#RealiteVirtuelle

Réalité virtuelle : mythe ou réalité ? Les entreprises ont innové et vont continuer d’innover de plus en plus pour apporter un service complet aux voyageurs, quels que soient le lieu où ils se trouvent, leurs envies, leurs goûts, ou le contexte de leur demande. L’intelligence artificielle a fait son entrée dans l’industrie, permettant, grâce à l’association de gigantesques volumes de données et des algorithmes de plus en plus sophistiqués, d’obtenir une meilleure connaissance du profil voyageur et de ses besoins. C’est une révolution majeure qui s’opère pour les entreprises liées au tourisme, telles que les agences de voyages, les compagnies aériennes ou encore les hôtels, puisqu’elles ont désormais une meilleure connaissance de leurs clients. L’intelligence artificielle permet d’analyser les données connues pour en tirer une optimisation de l’information et de son utilisation au moment où le voyageur sollicite son système pour réserver un voyage. Grâce aux algorithmes, nous allons plus loin dans la gestion du profil utilisateur en associant des données statiques (déjà connues telles que l’âge, le sexe, la carte grand voyageur…), à des données dynamiques liées aux contextes du voyage. (@LesEchos).

#FuturEnSeine2017

Intelligence artificielle, VR et objets connectés : quoi de neuf pour le futur ? Comme chaque année, le festival Futur en Seine présente les dernières innovations numériques à travers des démonstrations et des conférences. L’intelligence artificielle est la grande vedette de cette huitième édition. La réalité virtuelle et les objets connectés ne seront pas en reste. (@telerama).

#Ville

A quoi va vraiment servir SafeGouv ? Avec sa plateforme de détection des vulnérabilités informatiques, Net Guard, la startup basée à Marseille entraine avec elle collectivités et étudiants. En l’occurrence la Ville de Marseille et Aix-Marseille Université. Une alliance à trois qui doit servir des intérêts multiples. (@latribunepaca).

Habiter (3) : Circuler dans la ville connectée. Aujourd’hui, la ville est comme un réseau, connectée, intelligente et surveillée. Un designer, et deux membres d’une toute jeune association qui cherche à développer la convivialité des outils technologiques avec et pour les habitants, nous parlent de toile urbaine et de vigilance citoyenne. (@franceculture).

Et si on créait un supermarché de déchets recyclés comme en Gironde ? En Nouvelle-Aquitaine, une petite commune a installé un centre de produits destinés à la casse et récupérables gratuitement afin de leur offrir une seconde vie. Pour Simon Roux, cofondateur de Zero Waste Paris, cela ne fait aucun doute : « Il existe déjà en Ile-de-France le réseau des ressourceries, mais il s’adresse à des personnes déjà sensibilisées à la démarche du recyclage, ce qui en est la limite. Alors en créer directement sur un centre de tri, ce serait un peu l’étape d’après, et il faut l’encourager. Bien sûr, il y aurait quelques contraintes de place et de coût — bien qu’il s’agisse d’un investissement minime par rapport à ce que coûte le traitement des déchets. Mais c’est tout à fait envisageable et cela ne fait face à aucun blocage majeur. Si ce n’est que, s’agissant de fonds publics, cela demande une réelle volonté politique de la part de la municipalité. » (@telerama).

GoogleMaps peut maintenant fournir des informations sur la qualité de l’air à OaklandOakland est une ville de Californie qui subit fréquemment des degrés de pollution de l’air élevés, à cause de son plan d’urbanisme où de nombreuses autoroutes se croisent à l’orée d’un des plus grands ports des Etats-Unis. Pour permettre une évaluation complète de ces zones urbaines à forte pollution, GoogleMaps s’est associé avec le Fonds de Défense Environnementale (EDF) et Aclima, une start-up spécialisée dans la conception de capteurs de polluants. Pour mener à bien cette opération à Oakland, GoogleMaps a équipé toutes ses voitures Street View des capteurs créés par Aclima. Ceux-ci permettent de mesurer les niveaux de monoxyde d’azote, de dioxyde d’azote et de noir de carbone. (@lesclesdedemain).

#Blockchain

Blockchain : Qu’est-ce que c’est, et à quoi ça sert ?  et rendez-vous @VivaTech ! https://cards.twitter.com/cards/18ce54i9eb9/4aobp

08 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 8 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Vue panoramique de Manchester. Photo Shahid A Khan / SakhanPhotography – Fotolia. A lire : Manchester, une métropole multiculturelle touchée au cœur (@LaCroix).

#Police

Après les attentats de Manchester et de Londres, c’est la prévention du terrorisme sur les réseaux sociaux, qui vient d’être relancé par Theresa May. Les réactions à l’actualité postées sur Facebook ou Twitter permettent de suivre et de mesurer le degré de radicalisation de certains individus et d’estimer leur dangerosité. Les responsables des réseaux sociaux doivent-ils ou non prévenir les autorités compétentes en présence de tels cas ? Pour le gouvernement britannique : « La menace à laquelle nous sommes confrontés évolue plus qu’elle ne disparaît, alors que [le groupe État Islamique] recule en Irak et en Syrie. Le combat se déplace du champ de bataille vers Internet ».

Une autre mesure est à l’étude : les algorithmes prédictifs qui promettent d’aider les forces de police à anticiper les crimes et délits. Mais les résultats des premières expérimentations laissent encore à désirer. Une étude de Rand Corporation, un think tank américain spécialisé dans les questions de défense, a mené l’enquête à Chicago. Depuis 2013, le département de police de la ville expérimente des technologies de prévision criminelle. La conclusion des chercheurs est accablante : non seulement le nombre d’homicides n’a pas diminué, mais les personnes identifiées ont été plus fréquemment arrêtées lorsque des incidents avaient lieu à proximité de leur domicile. « Cette forme d’acharnement arbitraire a sans doute amplifié des tensions préexistantes avec les forces de l’ordre dans les quartiers concernés », notent les enquêteurs. A écouter : La police prédictive menace-t-elle les libertés ? (@LePoint).

#FuturEnSeine

FUTUR en live. suivez tous les temps forts du 1er jour du festival en direct : https://www.youtube.com/watch?v=e-rhIaX6HRg

#IntelligenceArtificielle

« Notre pays a toutes ses chances pour devenir un leader mondial de l’intelligence artificielle »La France a-t-elle sa chance dans la course à l’intelligence artificielle ? Quels sont les avantages et les faiblesses de l’IA « made In France » ? Eléments de réponse en compagnie de Laure Reinhart, Directrice des partenariats innovation chez Bpifrance et présidente du groupe de travail 2.2 de France IA (Développement sur le territoire national de l’écosystème des fournisseurs français de technologies de l’IA et de leur utilisation). (@Rslnmag).

#LanceurDAlerte

Reality Winner, la première lanceuse d’alerte de l’ère Donald Trump. Une fuite en provenance de la NSA publiée dans la presse. Un scandale. Une arrestation… Aux Etats-Unis, l’histoire se répète. Lundi, le monde entier apprenait via le site The Intercept ce que tout le monde suspectait déjà : des pirates informatiques du renseignement militaire russe ont bien tenté, à plusieurs reprises, de s’introduire dans les systèmes électoraux américains avant la présidentielle de 2016. Nul ne sait exactement l’effet de ces attaques dans l’élection de Trump. Et l’audition attendue ce jeudi de l’ancien patron du FBI James Comey sera l’occasion d’en savoir plus sur les affinités russes du président Trump. Comme à chaque grande divulgation de secrets d’Etat, l’opinion attend que les autorités divulguent l’identité du lanceur d’alerte. On découvre ainsi le visage du messager, avant de s’écharper sur son statut de traître ou de héros. Dans le cas de Reality Winner, l’affaire s’est soldée rapidement. Une heure à peine après la divulgation des documents lundi, l’Amérique découvre le visage d’une texane de 25 ans. Cheveux blonds, yeux bleus, regard débonnaire. Reality Leigh Winner a été arrêtée par le FBI le samedi précédent la publication des documents dans la presse, dans l’attente d’une peine qui vraisemblablement sera longue. Jusqu’à dix ans de prison, à en croire CNN. (@LesEchos).

« Snowden ne fait pas l’histoire, il la permet ». Le lanceur d’alerte Edward Snowden, le juriste anti-corruption Larry Lessig et la députée pirate Birgitta Jonsdottir. Trois personnages qui luttent contre les « ennemis intérieurs » de la démocratie, et qui ne s’étaient jamais rencontrés. C’est chose faite avec le documentaire Meeting Snowden de Flore Vasseur, qui a filmé leurs échanges à Moscou, en décembre 2016. Rencontre avec une réalisatrice (très) engagée, à l’occasion de la diffusion du film sur Arte, ce 10 juin à 23h55. (@Usbeketrica).

#CultureNumerique

Le grand écart entre dirigeants et salariés. Culture numérique, mythe ou réalité ? A écouter les dirigeants, leurs entreprises adoptent des valeurs et des croyances qui leur permettent de s’adapter à la numérisation de l’économie et du travail. Mais visiblement, c’est un vœu pieux bien loin du quotidien perçu par les premiers concernés, leurs salariés. Tout d’abord, les travaux de Capgemini donnent raison à de nombreux experts qui voient le challenge culturel comme un des principaux défis de la transformation numérique . 62 % des répondants (75% de l’échantillon français) citent cette problématique parmi les deux premiers obstacles à la mutation en cours, avec la vétusté des systèmes informatiques et la pénurie de talents. C’est donc une large majorité qui reconnaît que faire fi des habitudes passées pour se mettre à croire que la prise de risque, l’usage des données et la priorité au logiciel permettront de créer de nouveaux services n’est pas aisé. Cette même proportion voit aussi des difficultés à placer l’innovation, l’ouverture, le collaboratif, l’agilité et le sens de l’expérience-client parmi ses priorités. (@EchosBusiness).

07 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 7 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#LiensVagabonds

xLa révolution des usages selon Mary Meeker – voix, mobile et gaming au top. A retenir cette semaine : – Aux US, le print ne représente plus que 4% du temps consacré aux médias (-40% depuis 2011) ; – Bientôt plus d’un quart de la conso média sera via mobile ; – La consommation Internet érode la domination de la TV ; – Ces hebdomadaires anglais qui ferment leur site pour publier exclusivement sur Facebook ; – Où en est l’adoption de l’IA par les médias. (@Metamedia).

#Media

Pour Alain Weill, le patron de SFR Media, propriétaire notamment de L’Express, de Libération et du kiosque de presse SFR Presse, le papier n’est manifestement pas l’avenir de la presse. « Si demain on peut diffuser des informations d’aussi bonne qualité en se passant de papier, finalement pour les entreprises de presse, ce n’est pas plus mal », a-t-il ainsi estimé, dans le cadre du Digiworld Future, un débat organisé mardi 6 juin par l’Idate, sur les tendances clés de l’économie numérique dans les dix prochaines années. « Si les entreprises de presse peuvent se dispenser de l’outil industriel, c’est-à-dire l’impression et la distribution, ce n’est pas plus mal », a-t-il insisté. Selon le patron de SFR Media, « la presse traditionnelle va dans le mur. Il n’y a pas un journal papier qui connaisse la croissance ». « Soixante pour cent des journaux papier ne sont pas vendus ! Ce modèle est condamné », a-t-il jugé. (@LesEchos).

#Ville

Créé en Italie en 1999, le réseau Cittaslow regroupe aujourd’hui 168 villes à travers le monde, dont Valmondois en Ile-de-France. Modes de circulation plus doux, développement des commerces de proximité… le but est d’améliorer la qualité de vie des habitants des villes adhérentes mais aussi d’encourager la démocratie participative, de mettre en valeur le patrimoine local, de développer l’hospitalité et les infrastructures destinées aux personnes handicapées… Les chantiers de Cittaslow sont nombreux et le réseau peine à être reconnu en France en tant que label officiel. Il s’agit d’actions à long terme, dont les effets ne sont pas toujours bien identifiables. Mais Cittaslow a le mérite de maintenir un cadre aux villes adhérentes et de leur donner un cap. (@Le_Figaro).

#Ecole

Le directeur du numérique pour l’éducation (DNE), Mathieu Jeandron, a adressé mi-mai à ses délégués académiques un courrier où il explique qu’il n’y a « pas de réserve générale » sur l’usage par les établissements scolaires des services numériques des grands fournisseurs de service du Web, les « Gafam » (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft). L’Éducation nationale s’était jusque-là fixée pour ligne de conduite la protection des données scolaires, excluant le recours aux géants du Web pour développer ses « Espaces numériques de travail » (ENT) sécurisés. « Administrer les données scolaires et personnelles des élèves permet à la puissance publique de conserver sa souveraineté nationale sur ces informations. L’État souhaite-t-il sous-traiter cette fonction régalienne à une entreprise privée ? », interroge Gilles Dowek, chercheur à l’Inria. « Les données scolaires sont aussi sensibles que les données médicales qui, elles, sont très encadrées », ajoute-t-il. (@Le_Figaro).

#Sante

Réunir sur votre smartphone vos rendez-vous médicaux, les rappels de vaccins de vos enfants, vos remboursements de la Sécu et vos prescriptions… c’est désormais possible grâce une nouvelle application toulousaine : NotreSanté. L’objectif est d’aider les familles à jongler entre les rendez-vous médicaux, les ordonnances, les traitements, la gestion des dépenses, les remboursements de la sécurité sociale. Voir le blog Tout ce qui buzz de @France3MidiPy

#IntelligenceArtificielle

La DARPA mise sur une IA qui Communique avec l’Homme. L’agence de recherche de la défense américaine (DARPA) a missionné une équipe de huit professeurs en informatique pour développer un système permettant aux intelligences artificielles d’expliquer leur comportement à l’homme. Au fur et à mesure que les systèmes d’intelligence artificielle deviennent plus fonctionnels et plus répandus, une grande partie du public est relativement lent dans la confiance donnée à la technologie. Une étude très médiatisée l’année dernière portait sur les voitures autonomes. Celle-ci a débouché sur le fait que la plupart des gens ne souhaitent pas rouler avec ces voitures car ils ne font pas confiance aux systèmes électroniques qui prennent les décisions. « La réussite de la branche des neurones artificiels a permis d’importantes avancées au sein de systèmes autonomes capables de percevoir, d’apprendre, de décider et d’agir par eux-mêmes. Mais leur problème reste leur fonctionnement en boîte noire. Avec le deep learning, en lieu et place d’humains qui codent de manière explicite le comportement du système en recourant à la programmation traditionnelle, le programme informatique apprend de lui-même grâce à de nombreux exemples. Cette dépendance à un système que même les développeurs ne comprennent pas entièrement fait émerger des dangers potentiels, » précise l’équipe de chercheurs. (@humanoides_FR)

#Numerique

Joël de Rosnay : « la technologie seule ne change pas la société ». Scientifique, prospectiviste, pionnier du surf en France, Joël de Rosnay est aujourd’hui conseiller du président d’Universcience (Cité des sciences et de l’industrie à la Villette et Palais de la découverte) et président exécutif de Biotics International. Il est surtout connu pour ses best-sellers et son sens de l’anticipation hors du commun. Entretien est extrait du n°35 IONISMag (Magazine d’information du Groupe IONIS). Il explique : « Avec la montée de l’intelligence artificielle et des robots, on voit qu’il y a un risque pour l’homme d’être dominé par les machines. Cela fait peur à Bill Gates, Elon Musk, Stephen Hawking et à beaucoup de monde. Il existe une voie alternative. La première étape consiste à les utiliser en complémentarité avec nos travaux et nos métiers, accompagnés par le deep learning. La seconde étape vers un « hyper-humanisme » est d’être en symbiose constante avec l’écosystème ambiant, grâce aux outils que l’on porte sur nous. Pour devenir des humains avec une intelligence augmentée collaborative, au bénéfice de tous. Mais il faut se méfier de l’hyper-connexion. » (@latribune).

#Cybersecurite

Piratage des robots : vers la catastrophe industrielle ? Les cyberattaques envers les Scada (systèmes de contrôle et d’acquisition de données) ont augmenté de 82% en 2016. La plupart des robots dans les usines peuvent être facilement détournés par des hackers malveillants et saboter consciencieusement la production. Et si l’usine 4.0 était aussi la plus vulnérable ? (@bymaddyness).

02 Juin

Régions.news #283 – Edition du vendredi 2 juin 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image002Légende image. La Terrasse Rio Wonder à Lisbonne rend hommage à l’esprit de Rio (Photo Joana Dale / Agence Globe). Elle est située dans LX Factory, village Underground à la fois incubateur de start-up et lieu d’expression artistique en plein cœur de la capitale portugaise.

#StartUpVille

♦ Lisbonne, capitale du Portugal, est la ville sœur de San Francisco, avec des téléphériques, des collines, des cable car (Tramways). Sans parler de l’immense pont suspendu, conçu par le même architecte du Golden Gate, dans la baie de San Francisco. En novembre 2016 le Web Summit, la plus grande conférence tech européenne, a déménagé de Dublin à Lisbonne. Il a mis en lumière un écosystème naissant, mais qui grandit vite. Près de 80 incubateurs à travers la ville, le premier, Startup Lisboa, a été créé il y a sept ans. La ville est un terreau fertile pour la prise de risque et l’entreprenariat.

♦ Lisbonne « attire les jeunes entrepreneurs qui ont l’impression de trouver ici un réel intérêt pour l’innovation et les structures dont ils ont besoin », souligne Laurent Marionnet de la Chambre de commerce luso-française de Lisbonne. « Les start-up pourraient s’installer partout à travers le monde, mais la ville a su jouer de ses atouts, pointe-t-il. Elle a pour elle une qualité de vie qui la convertit en paradis potentiel pour les jeunes entrepreneurs. »

♦ Né en février 2016, FrenchUpers est une communauté qui compte quelque 700 membres. Elle a pour objectif d’aider les entrepreneurs français à agrandir leur réseau social ou professionnel et de les informer sur l’entrepreneuriat au Portugal. Sandra Ansanay, membre de FrenchUpers, explique qu’il est « très difficile d’avoir un chiffre précis sur le nombre de start-up françaises au Portugal. Certaines ne font que passer. Nous dénombrons au sein du collectif FrenchUpers une quarantaine de start-up ou de projets de start-up. »

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Un Toulousain crée SnapPlanet, le premier réseau social des images spatiales. Lancé au mois d’avril 2017, l’application gratuite sur smartphone vous « permet d’accéder en quelques secondes à des images très haute résolution de presque n’importe où sur Terre et à presque n’importe quelle date » explique le fondateur de SnapPlanet. Il précise que « le but est de valoriser ces données spatiales auprès du grand public et raconter l’histoire de la terre ».Lire sur le blog Tout ce qui buzz (@France3MidiPy).

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 27 mai 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – L’ordinateur va disparaître ; – Internet est à bout, comment le réparer ? ; – Qui amène le plus de trafic sur votre site : Google ou Facebook ? Cela dépend du sujet ; – Sept tendances clés de la consommation média des jeunes ; – Comment l’IA va améliorer l’écriture. (@Metamedia).

image003Légende image. Le MAAT, le nouveau musée de Lisbonne, inauguré le long du Tage en octobre 2016. Photo de Pierre_de_Reimpre.

#FuturEnSeine

♦ A l’occasion de la nouvelle édition de Futur en Seine qui se tiendra du 8 au 10 juin à La Villette, le festival mettra les intelligences à l’honneur. « En 2017, on pense Intelligence Artificielle. On ne peut pas passer à côté : nous sommes en train de vivre une sorte de répétition générale de ce qui se passera à l’avenir : nous assistons à la mise en place de ces nouvelles technologies, qui vont continuer à se développer », explique Hélène Allain, responsable de la programmation du Festival. L’occasion de s’y intéresser de près, de s’engager et de se positionner pour devenir acteur de ce qui est en train de se passer ! Eric Scherer, Directeur de la prospective chez France Télévisions et conseiller éditorial de Futur en Seine rappelle que c’est la première fois que l’humanité est confrontée à un tel choc : celui de vivre avec des intelligences qui lui sont extérieures. « Nous avons toujours eu à cœur de mettre ou remettre de l’humain dans la technologie. Cette année nous allons montrer comment vivre avec l’intelligence artificielle : il s’agira d’aborder les modes de co-production, de co-évolution Homme / machine ». A lire aussi : Futur en Seine, vivre avec de nouvelles intelligences.

#Gouvernance

♦ Un article du New York Times s’inquiète du pouvoir grandissant de Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft et consorts (GAFAM) dans le domaine de la recherche sur l’intelligence artificielle. Selon son auteur, le journaliste Farhad Manjoo, les Etats seraient en train de perdre de leur influence, et les conséquences pourraient être néfastes. Ce sont les GAFAM qui vont modeler notre futur, pas les gouvernements. Son constat est simple : l’ensemble des technologies qui seront au centre de notre quotidien dans les années à venir se fondent sur l’intelligence artificielle. Et ce sont des entreprises privées, particulièrement les GAFAM, qui investissent massivement dans la recherche et le développement dans ce secteur.

#BigData

♦ Dans le roman Le Seigneur des anneaux de Tolkien, le palantir est une pierre magique qui permet de voir partout, tout le temps. Dans la réalité, Palantir est l’entreprise américaine numéro un du big data (Données Massives). Elle a été créée en 2014 et son co-fondateur est Peter Thiel, aujourd’hui conseiller numérique de Donald Trump. Elle a une filiale française qui vient de signer un contrat de 10 millions d’euros avec la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) mais aussi d’autres contrats avec l’assureur Axa et la société d’aéronautique Airbus. Valorisée 20 milliards de dollars, Palantir a comme premier investisseur In-Q-Tel, le fonds d’investissement de la CIA. L’entreprise américaine a lancé aussi une offensive de charme pour recruter des équipes d’ingénieurs à Paris et à Toulouse. Un plan de conquête qui commence à émouvoir certains en France et qui suscite des interrogations sur le risque de perte de souveraineté nationale face à une société jugée trop proche des intérêts américains. A voir, Qui se cache derrière Palantir ? et à lire, Palantir, cette discrète licorne qui sait tout et le fait savoir.

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