12 Juin

Régions.news #427 – Edition du vendredi 12 juin 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Le Northabout, capable de fendre la glace, lors de son expédition en 2017. (Photo : Uno Mondo). Le Northabout, un voilier spécialement conçu pour le monde polaire, appareillera pour l’Arctique le 15 juin, avec à son bord, toute une équipe de 9 personnes, deux skippers, trois scientifiques, un photographe et un artiste, pour mener l’expédition Uno Mondo. « Le but c’est parler des changements climatiques, et de passer à l’action pour la planète. » Sophie est l’un des skippers du Northabout. À quai à Saint-Malo depuis quelques jours, ce voilier est le seul à avoir rejoint, deux fois, le cercle polaire Arctique.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]
► Au large des falaises normandes de Fécamp (Seine-Maritime), 71 éoliennes offshore se dresseront à l’horizon dès 2023 a révélé EDF mardi 2 juin. Ce chantier marque un nouveau pas pour l’éolien offshore français, à la traîne par rapport à ses voisins, notamment allemands et britanniques. « C’est une première mondiale une usine éolienne dans laquelle on construit à la fois les nacelles et les pales, ça ne se fait nulle part ailleurs au monde. Ce sera au Havre que l’on verra les composants principaux d’une éolienne sous le même toit », Filippo Cimitan, PDG France Siemens Gamesa. Pales et nacelles des éoliennes seront fabriquées dans un même bâtiment, puis assemblées à Cherbourg avant d’être installées à Fécamp et le port du Havre recrutera le personnel en local pour cette future usine d’éoliennes offshore. Ce chantier mobilisera plus de 1 400 emplois locaux et les 25 années d’exploitation génèreront une centaine d’emplois locaux pérennes dans le port de Fécamp,
► Geotrend est une jeune entreprise toulousaine qui fait de la veille numérique à forte valeur ajoutée pour les entreprises. Dans le contexte actuel de crise économique exceptionnelle, elle rassemble pour ses clients des données dans le monde entier et leur fournit des informations cruciales pour rebondir. « Ça nous évite d’aller chercher l’information manuellement de droite à gauche, et de passer à côté de la moitié. C’est un premier gain de temps, mais en plus ça va cartographier cette information, et donc en un clin d’œil je vais savoir qui est présent sur ce secteur », explique la responsable du suivi des clients chez Geotrend. « Nos entreprises clientes veulent se préparer au monde d’après : il va falloir travailler différemment, vendre différemment, les cartes vont être redistribuées. Dans cette optique, cartographier sa chaîne de production c’est essentiel », détaille le créateur de Géotrend.
► En Ile-de-France, des entreprises réfléchissent à généraliser le télétravail pour leurs salariés. « On voit bien que dans un premier temps, les salariés peuvent être très contents notamment parce que les transports sont longs et coûteux et peuvent trouver que c’est agréable de rester chez eux. Mais cela ne va pas sans poser de nombreux problèmes, analyse Dominique Lhuilier, professeure de psychologie du travail au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam). J’ai toujours pensé que le télétravail était sous-utilisé avant la crise. Il est notamment bénéfique pour les gens qui ont des problèmes de santé et qui veulent maintenir leur activité professionnelle. Mais le télétravail total, c’est l’isolement et c’est aussi la solitude. Cela peut créer de nombreux problèmes de santé ». À lire aussi : L’entreprise ne doit plus être vue comme une pyramide mais un réseau social, une tribune de Yann-Maël Larher, avocat et cofondateur de okaydoc.fr.

Légende image. Un paquebot de croisière géant le 9 juin 2019 dans la lagune de Venise, où, une semaine auparavant, un paquebot similaire avait heurté un quai et un bateau touristique. (Photo : Miguel Medina / Afp). #Et_Maintenant. « La pandémie a été terrible socialement et économiquement mais elle a révélé aussi nos failles, notre manque de clairvoyance. Venise ne peut continuer à accueillir autant de monde, nous sommes devenus les artisans de sa destruction. Le postulat de croire que plus il y a de touristes, plus on fait de l’argent, est une sottise », reconnaît Giovanni De Luca qui tient une galerie du quartier du Dorsoduro. Le Parlement européen sous la houlette de Karima Delli s’active pour réduire le tourisme de masse et inventer « le tourisme de demain en Europe ».

#Ville

► Créé à Angers (Maine-et-Loire), en 2018, sous l’impulsion de l’association PAVIC (Projet Angers Ville Intelligente et Connectée), le webmagazine Ville Intelligente va progressivement implanter des antennes sur le territoire français afin de mieux le couvrir et ainsi enrichir son contenu. La première sera installée à Orsay Paris-Saclay, sous la conduite de Tony Cañadas, président de l’association La Ville Intelligente et Citoyenne. En juin 2017 à Nantes, Carlos Moreno expliquait que « la ville est un être vivant, il leur faudra donc en connaître son métabolisme. C’est de votre responsabilité d’hybrider l’homme technologiquement, mais avec une approche sociale, pour que l’intelligence de la ville soit collaborative et vivante. L’intelligence d’une ville est uniquement celle de ses citoyens, avec la qualité de vie et le bonheur de vivre ensemble ». Et c’est suivant ce principe inclusif que le webmagazine donne la parole aux « entreprises qui font avancer la technologie, l’environnement, les rapports humains, mais aussi aux citoyens qu’ils soient indépendants ou regroupés en association et qui mettent tout en œuvre pour que nos territoires soient plus agréables ». Pour sa part Tony Cañadas vient de publier le 12 juin la seconde édition de son livre « Environnement et Numérique – Opérer le changement engagé sur les questions environnementales, sociales et numériques pour inspirer et vivre dans un monde plus durable ».

#Santé

► « Si on peut utiliser IA [l’intelligence artificielle] pour sauver des vies alors je dis oui. Il y a un domaine encore sous-exploité, c’est l’ADN. Ce sont des pures statistiques sur des millions de combinaisons. C’est purement de l’IA. C’est un terrain de jeu extraordinaire. Sur le cancer, on va pouvoir trouver beaucoup plus de choses en amont. Ça va nous ouvrir des portes fantastiques mais il faut faire attention à ne pas permettre à des gens de l’utiliser de façon malveillante. C’est à nous d’être responsables. L’IA est un simple outil. Et comme tous les outils, l’IA ne nous apportera rien toute seule. Prenons l’analogie du marteau. C’est un outil super jusqu’à ce qu’on l’utilise pour frapper quelqu’un. L’IA, c’est pareil : ce n’est pas autre chose qu’un marteau. Ça dépend de ce qu’on en fait », explique Luc Julia, ingénieur et informaticien spécialisé dans l’intelligence artificielle.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► #BlackLivesMatter, les protestations enflamment les réseaux. À retenir cette semaine : – Dans une Amérique équipée massivement de caméras de surveillance, les vidéos témoignant de la violence policière deviennent vite viralesSur les réseaux sociaux, l’initiative Instagram #BlackoutTuesday fait débat et les adolescentes se mobilisent sur TikTok. La désinformation sur les événements est un réel enjeu pour les médias sociaux. Ces événements sont l’occasion de réévaluer les liens qu’entretiennent les géants de la tech avec les autorités policières

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