11 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 11 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Education

x► Écrans et éducation, c’est compliquéC’est un marronnier qui fonctionne systématiquement: vos enfants risquent un grand danger avec les tablettes, les ordinateurs et les smartphones; les écrans les font courir à leur perte; cette génération va exploser en vol. Alimenter l’inquiétude, la culpabilité et l’angoisse éducative a toujours été un ressort efficace pour toucher le large public des parents. Pointer les dangers de l’époque pour les enfants est un vieux filon éditorial: vous pouvez très bien remplacer «écrans» par «sucre», «télévision» ou «rock’n’roll», suivant le moment et le lieu. Il ne s’agit pas de tout relativiser: nourrir son enfant de sucreries et/ou passer sa vie devant la télévision n’est sûrement pas une bonne idée. Mais les critiques et les avertissements sont si excessifs que l’on peut questionner leur bien-fondé, leur efficacité et leur bonne foi. (@slatefr). Légende imageHypnotisé | Ludovic Toinel via Unsplash License by

#Transport

► Le gouvernement veut autoriser les taxis amateurs dans les campagnes. Pour lutter contre les « déserts de mobilité », ces zones où la voiture individuelle est l’unique solution de déplacement, le gouvernement s’apprête à autoriser des conducteurs amateurs à transporter des clients contre rémunération, une activité que la loi réserve aujourd’hui aux chauffeurs professionnels, les taxis et les VTC. La mesure est à l’étude depuis la fin des Assises de la mobilité en décembre 2017. Selon nos informations, elle a été présentée jeudi dernier aux organisations du secteur lors d’une réunion au ministère. Dans le cadre de la future Loi d’orientation sur les mobilités (LOM),  qui doit passer au parlement à l’automne , l’objectif est de « donner la possibilité aux collectivités territoriales […] d’autoriser le transport de personnes effectué à titre onéreux par des conducteurs non professionnels », indique le document présenté. En clair, de légaliser le fait pour un particulier de jouer ponctuellement les taxis amateurs, et d’être payé pour cela par les clients. (@LesEchos).

#Agriculture

► Les serres connectées de l’alsacien Myfood sont en phase d’industrialisation. amener la production alimentaire chez soi, même quand on pas de jardin et ainsi nourrir une famille de quatre personnes durant toute l’année, c’est le but des serres connectées imaginées et fabriquées par trois entrepreneurs installés à Molsheim. Des ingénieurs et pros du marketing nouvelle génération qui ont uni leur compétences et leur imagination pour lancer le concept des serres connectées. « Nous voulions avoir un impact positif sur notre société c’est pour celaque nous voulions créer notre propre entreprise » nous dit Mickaël Gandecki, co-fondateur de la société Myfood. Alors que cent serres ont déjà été vendues dans sept pays chez des citoyens pionniers,les trois entrepreneurs sont passés à la vitesse supérieure en lançant l’industrialisation des serres. (@F3Alsace ).

#Banque

► La startup Lita.co lève 2,2 millions pour devenir « une banque privée solidaire » Donner du sens à son épargne, soutenir l’économie sociale et solidaire ou la transition énergétique, vers un modèle de développement plus durable : toutes ces thématiques sont dans l’air du temps. Fondée en 2014, la startup parisienne de financement participatif Lita.co (pour « Live Impact Trust Act », initialement « 1001pact ») veut répondre à ces aspirations avec l’ambition de « devenir la première plateforme d’épargne durable de France et d’Europe. » La jeune pousse vient de réaliser sa deuxième levée de fonds, d’un montant de 2,2 millions d’euros, auprès de fonds et sociétés de gestion spécialistes de l’investissement à impact (Phitrust, Inco Investissement et Aviva Impact Investing France), ainsi que de business angels, notamment les entrepreneurs Gilles Chetelat (StickyAds) et Yannis Yahiaoui (Adotmob). La Fintech, qui emploie une vingtaine de personnes, à Paris, en Belgique et en Italie, avait levé 700.000 euros lors d’un premier tour de table en mai 2016.  « Nous voulons être une banque privée solidaire », nous explique Eva Sadoun, la cofondatrice. « Nous proposons aux particuliers et aux professionnels d’accompagner des « startups for good » ou des entreprises et associations plus matures de l’économie sociale et solidaire, d’investir dans l’immobilier durable, les énergies renouvelables ou, depuis peu, l’agriculture durable ». (@latribune).

#Paiement

► Paylib veut devenir le couteau suisse du paiement en France. C’est une nouvelle fonctionnalité sur laquelle Paylib fonde beaucoup d’espoir. Après dix-huit mois de chantier informatique, les six banques partenaires du consortium à l’origine de la solution de paiement mobile vont permettre à son 1,3 million d’utilisateurs de faire  des transferts d’argent entre eux . BNP Paribas a lancé dès mercredi dernier pour ses clients ce service baptisé « Paylib entre amis » tandis que Crédit Mutuel Arkéa, BPCE, Société Générale, Crédit Agricole et La Banque Postale suivront dans les prochaines semaines. (@LesEchos).#Economie

► Les géants du Web chinois main dans la main pour défendre les valeurs du Parti. Le régime de Pékin n’est jamais à court d’idées quand il s’agit d’étendre son contrôle sur Internet et de diffuser les valeurs du « socialisme aux caractéristiques chinoises ». Dernière initiative en date, la création d’une fédération chinoise des sociétés de l’Internet. Regroupant pas moins de 300 organisations et entreprises du secteur, selon l’agence de presse officielle Xinhua, elle incitera les sociétés Internet à « nettoyer » le cyberespace et « à protéger la sécurité et la souveraineté du pays sur Internet », indique un article du « Global Times », le quotidien du Parti communiste chinois (PCC). Supervisée par la puissante administration du cyberespace, en charge de la censure de la Toile, cette fédération fournira des orientations politiques à ses membres, les aidera à protéger leurs intérêts et favorisera le développement du Parti dans l’industrie, peut-on lire encore. Robin Li, Jack Ma et Pony Ma, les illustres patrons des « BAT », Baidu, Alibaba et Tecent, ces mastodontes chinois du Web, ont tous trois été nommés vice-présidents de la Fédération. (@LesEchos).

#Data

► RGPD : on vous explique ce que le reboot de la législation sur les données personnelles va changer. Après quarante ans de bons et loyaux services, la loi informatique et libertés va prendre sa retraite. A compter du vendredi 25 mai, ce texte adopté en janvier 1978 pour protéger les Français des potentielles dérives du fichage, qui s’est développé en même temps que l’informatique, va disparaître. Son remplaçant est un texte européen qui uniformise les règles en vigueur dans les 28 pays membres de l’UE. Son nom : le règlement général sur la protection des données personnelles, ou RGPD pour les intimes. Ce règlement va entrer en vigueur dans un contexte devenu électrique, avec l’utilisation indue des données personnelles de millions d’utilisateurs de Facebook par Cambridge Analytica, une société liée à la campagne de Donald Trump. Et il a été construit autour d’un principe majeur : son contenu s’appliquera à toute entreprise qui manipule des informations concernant des résidents européens, y compris si celle-ci est basée hors de l’UE. Le RGPD pourra-t-il pour autant mieux protéger les données du demi-milliard d’habitants que compte l’Union européenne ? Voici en tout cas ce qu’il devrait changer pour vous. (@franceinfo).

#Audiovisuel

► Consommation vidéo : « Chérie, j’ai imité les gosses » La télévision traditionnelle n’échappera pas à une profonde refonte de son modèle. Les jeunes considèrent le poste du salon comme une relique surannée du monde d’avant. Et si les seniors s’y accrochent encore, la génération qui suit est en train de muter radicalement. Il n’y a pas si longtemps, les patrons de chaînes se berçaient encore de douces illusions. Le jeune, pensaient-ils, n’est rien de plus qu’un vieux téléspectateur qui s’ignore. Une fois mis dans le droit chemin de la routine, il se pliera lui aussi au sacro-saint rythme du métro-boulot-télé-dodo. Bref, il fera comme ses propres parents avant lui. Mais la révolution du streaming a balayé définitivement ce fol espoir. Libéré du carcan de la grille des programmes, le téléspectateur a pris goût à la liberté de visionner ce qu’il veut, quand il en a envie. Qu’il soit jeune ou plus âgé. La 12e édition du Digital Media Trends Survey de Deloitte met clairement en évidence ce phénomène. (@Figaro_Economie).

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle de Google se fait passer pour un humain au téléphone et provoque des angoisses. « Bonjour, je voudrais prendre rendez-vous pour une coupe de cheveux pour femmes… » La conversation entre l’ordinateur et l’employée du salon de coiffure est bluffante. À l’autre bout du fil, l’humaine ne soupçonne pas qu’elle parle à un robot. Avec la dernière version de son assistant vocal, présentée lors de sa conférence annuelle des développeurs en Californie (I/O 2018), Google démontre comment un humain peut interagir avec une machine en parlant normalement. Et laisse entrevoir un futur où les logiciels (les siens, de préférence) passeront des coups de fil à notre place. Les possibilités semblent immenses : gagner du temps, réserver à l’étranger quand on ne parle pas la langue ou quand on est malentendant…, mais cette nouveauté pose des questions notamment éthiques. (@LeHuffPost). A lire aussi : Quand Google veut imiter les humains (@latribune).

► Pourquoi le rapport Villani manque sa cible. Tribune de Frédéric Prost, chercheur à l’université de Grenoble. L’intelligence artificielle est de nouveau au centre de toutes les expectatives. Après l’immense espoir des années 70, avorté notamment faute de moyens techniques, aujourd’hui, la conjonction de la puissance de calcul, la capacité de récupérer et de conserver les données font qu’une étape qualitative semble franchie. Que ce soit pour le meilleur (la victoire décisive et surprenante d’Alpha Go contre les meilleurs joueurs humains de go) comme pour le pire (les accidents de véhicules autonomes), il n’est pas un jour qui se passe sans que les IA ne fassent la une des médias. Surfant sur cette vague médiatique, le gouvernement a donné la mission à Cédric Villani de faire un rapport sur le sujet. Lire la suite sur le site de @LePoint.

#Cinema

► Comment l’intelligence artificielle se (la) raconte depuis « 2001, l’Odyssée de l’espace ». Tout le monde connaît l’histoire de HAL 9000, le supercalculateur tueur de « 2001, l’Odyssée de l’espace », film culte de Stanley Kubrick dont le cinquantième anniversaire sera célébré ce 12 mai 2018 lors du 71e Festival de Cannes. Curieuse coïncidence du calendrier, la société IBM, partenaire à l’époque de Kubrick, vient de dévoiler le projet CIMON (Crew Interactive Mobile Companion), le premier robot animé par une IA destiné à rejoindre la Station Spatiale Internationale (ISS)… Ce double évènement nous propulse dans un débat sur les risques induits par le développement d’une superintelligence qui pourrait supprimer massivement des emplois et pire encore, rayer l’espèce humaine de la surface de la planète. Dès lors se pose la question de l’évaluation d’une telle menace. (@MashableFR).

10 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 10 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

xAgeekulteurs : le smartphone est dans le préUn drone qui survole un champ de blé, des capteurs qui sonnent l’heure de la récolte, des robots qui désherbent seuls… Ce n’est pas un monde futuriste mais l’agriculture, en 2018. Bienvenue chez les « a-geekulteurs. » Guillaume Lefort est l’un d’entre eux. A la tête d’une exploitation céréalière de 250 hectares en Seine-et-Marne, près de Nemours (77), le vice-président départemental de la Fédération Nationale du Syndicat des Exploitants Agricoles (FNSEA) se dit « passionné ». Dès le réveil, les nombreuses applications qu’il utilise l’informent, pêle-mêle, du niveau d’hydrologie, de la température de ses sols, des conditions climatiques, de l’imminence d’une récolte mais aussi, de l’heure optimale pour sortir travailler. « Je reçois les résultats sur mon portable, je n’ai même plus besoin du manuel, de toucher la terre. » Lire la suite sur le site Cent Transitions.

#Ville

► Dijon Métropole : un nouveau modèle contractuel pour la ville intelligente. La capitale bourguignonne s’illustre en matière d’innovation urbaine avec la mise en oeuvre, prévue pour la fin 2018, d’un poste de pilotage à distance des équipements urbains pour les 24 communes de la métropole. Ce centre de pilotage remplacera les six postes de contrôle actuels (PC Sécurité, PC Police municipale, Centre de supervision urbaine, PC Circulation, Allô mairie et PC Neige) – une centralisation des fonctions urbaines présentée comme inédite par le maire et président d’agglomération François Rebsamen, dans une note sur le projet OnDijon pour la fondation Jean-Jaurès. « Nous avons pensé que si nous pouvions lancer un appel d’offres intégrant l’ensemble des fonctions urbaines qui se gèrent habituellement de manière distincte, alors nous pouvions optimiser les coûts et réaliser des économies importantes. » (@localtis).

#Transport

Accident mortel en Arizona : le véhicule autonome a détecté le piéton, sans l’éviter. Une décision fatale. La voiture autonome Uber qui a renversé une femme de 49 ans en mars lors d’un essai aux Etats-Unis aurait « choisi » de ne pas éviter la collision, selon le site The Information, qui cite des sources « proches du dossier ». Les capteurs du véhicule, lancé en mode autonome à Tempe, en Arizona, ont bien détecté la piétonne, qui traversait la route en poussant un vélo, mais le logiciel d’Uber a décidé de ne pas réagir immédiatement. La femme a été emmenée à l’hôpital où elle est décédée des suites de ses blessures. Cette décision, détaille le site, est la conséquence du réglage logiciel (effectué par des humains) qui a donné à la voiture une grande « tolérance » pour ignorer ce qu’on appelle les « faux positifs », par exemple un sac en plastique qui volerait devant le véhicule et qu’il ne serait pas nécessaire d’éviter. A tel point que le système n’a pas jugé nécessaire d’éviter un être humain et un vélo. « Le réglage était trop fort, et la voiture n’a pas réagi assez vite », estime l’une des sources de The Information. (@LesEchos).

► Dessine-moi un taxi volant. Comment désengorger le trafic dans les plus grandes villes ? L’idée d’un taxi volant est, assez logiquement, l’une des pistes de recherche d’Uber. Depuis fin 2016, l’agitateur du secteur de transport des personnes cherche à s’affranchir des routes et du trafic urbain. A Los Angeles, mardi, l’entreprise américaine a ainsi dévoilé de nouveaux concepts inédits. Electriques, les engins aux lignes futuristes se situent entre l’avion et l’hélicoptère, dont ils reprennent le décollage vertical. Dans un premier temps, les vols seront assurés par un pilote, mais ils pourraient devenir automatisés à l’avenir, qu’il s’agisse de véhicules à deux ou quatre places. (@LExpress).

#Internet

► Internet, fixe, mobile et haut débit : où en est-on en Centre-Val de Loire. En France, 6 millions de personnes n’ont pas accès à un débit internet fixe de qualité, dont plusieurs milliers en Centre-Val de Loire. Peu ou pas de réseau pour téléphoner en pleine campagne mais parfois aussi en pleine ville; Des nuits entières pour télécharger un film en fonction de son lieu d’habitation… La fracture numérique est loin d’être résorbée. Mais les choses sont en train de changer, et le gouvernement nous promet le très haut débit partout en France en 2022. La facture sera d’un peu plus de 3 milliard d’Euros. Ça nous intéresse évidemment en Centre-Val de Loire pour nous installer dans le XXIème siècle. (@F3Centre).

#MediaSocial

« Wanted » : une communauté Facebook de 800 000 membres et « pas un rond ». Younes qui cherche un nom pour sa nouvelle boucherie, Hu qui voudrait des conseils sur les injections d’acide hyaluronique aux lèvres, Irina qui se plaint de son petit copain qui passe trop de temps sur le jeu vidéo Fortnite ou encore Nidhal, qui a cassé sa clé d’appartement en voulant ouvrir une bière… Tous sont venus demander de l’aide. Non pas à leur famille ou leurs amis, mais aux centaines de milliers d’inconnus que rassemble un groupe Facebook : Wanted Community Paris. Créé en 2011, ce groupe est le premier d’une longue lignée. On compte aujourd’hui sur Facebook environ quatre-vingts « Wanted » dans le monde. Consacrés à un thème comme les animaux ou les vêtements, ou à des villes comme Limoges, Abidjan, New York ou Beyrouth, ils rassemblent au total plus de 800 000 internautes. Un chiffre qui en fait l’une des communautés francophones les plus populaires de Facebook… et qui contraste avec les retombées financières du projet sur ses administrateurs, Luc Jaubert, Christian Delachet et Jérémie Ballarin. Lorsqu’on leur demande combien ils ont gagné grâce à ces groupes si populaires, ils éclatent de rire. « Le calcul est vite fait. Zéro », répond Jérémie Ballarin. En cause : une règle imposée par Facebook, qui interdit de monétiser les audiences des groupes, par exemple avec la publicité. (@Pixelsfr).

Faire gagner du temps, la nouvelle obsession de Google. Si Google a été relativement épargné par  la vague de colère contre les entreprises technologiques des derniers mois , l’entreprise n’ignore pas que les doutes s’accumulent sur les bienfaits des technologies conçues dans la Silicon Valley. Après que Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, a fait du mot « responsabilité »  son nouveau mantra , Sundar Pichai, le PDG de Google, a voulu montrer qu’il intégrait également les critiques, à l’occasion de Google I/O, sa conférence pour les développeurs organisée à Mountain View (Californie). « C’est évident que la technologie peut être une force positive et améliorer la qualité de vie de milliards de personnes », a-t-il déclaré en évoquant les efforts de la société pour améliorer la détection du diabète et des maladies cardiovasculaires grâce à l’intelligence artificielle. « Mais il est tout aussi clair que nous ne pouvons pas être ingénus sur les choses que nous créons. Il y a des questions tout à fait réelles et importantes qui sont soulevées sur l’impact de la technologie et le rôle qu’elle va jouer dans nos vies », a-t-il poursuivi. (@LesEchos).

#Technologie

► « Time well spent » : quand les repentis de la Silicon Valley renforcent l’esprit de la Silicon Valley. Dans leur excellentissime article « Why Silicon Valley can’t fix itself », les journalistes et chercheurs Ben Tarnoff (@bentarnoff) et Moira Weigel (@moiragweigel) posent un regard acéré sur le pseudo-revirement éthique en cours dans la Silicon Valley. On le sait, les géants du numérique et autres monétiseurs d’attention sont désolés. Désolés pour nos cerveaux, désolés pour les fake-news, désolés pour la démocratie. Devant les sénateurs, même Mark Zuckerberg est désolé. Tellement désolés que certains d’entre eux se sont réunis en initiatives comme le « Center for Humane Technology » à San Francisco. La grande idée : «  remettre de l’humain dans la technologie », ce qui revient à dire qu’ils n’ont rien compris ni de l’homme ni de la technique, nous disent les auteurs de l’article. (@maisouvaleweb).

#Audiovisuel

► Les services publics européens de télévision s’allient contre Netflix. À l’occasion du festival Séries Mania de Lille, Takis Candilis, numéro 2 de France Télévisions, a annoncé qu’un accord avait été trouvé avec d’autres chaînes européennes (la RAI en Italie, la ZDF en Allemagne) pour coproduire ensemble des programmes. Ces trois groupes publics se sont en effet rassemblés au sein d’une structure de production commune, baptisée l’Alliance, qui devrait permettre de mutualiser les coûts de création de séries de grande envergure. Pour Takis Candilis, directeur des programmes de France TV, cette manœuvre doit permettre aux groupes télévisuels européens de rester compétitifs face à l’émergence de colosses américains tels que Netflix, tout en s’assurant que « les droits des séries créées restent contrôlés par les services publics européens », comme il l’a expliqué à nos confrères des Échos. Même son de cloche chez la RAI, où Eleonora Andreatta imagine que « des blockbusters européens concurrenceront les séries américaines« . (@lesnums).

#Téléphonie

► Google assure vouloir vous aider à vous déconnecter (grâce à votre smartphone). Vous avez dit paradoxal ? Google, régulièrement accusé de favoriser l’addiction numérique, a présenté mardi 8 mai, lors de la conférence annuelle des développeurs à Mountain View (Californie), une série de fonctionnalités destinées à aider ses utilisateurs à la déconnexion, via des outils nichés dans leur téléphone. Le patron de Google, Sundar Pichai, assure promouvoir ainsi le « bien-être numérique ». « Il y a une pression croissante (qui pousse) à répondre immédiatement » à toutes les sollicitations venues du téléphone. « Nous voulons rendre du temps aux utilisateurs », a-t-il aussi déclaré. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► Alain Connes : « Mon pavé 2018 : ne vendons pas notre âme à l’intelligence artificielle ». Il explique dans son entretien avec le journaliste de @franceinfo : « De mon point de vue on est en train de troquer le « comprendre sans avoir à faire » pour le « faire sans comprendre ». Or l’essence de l’homme c’est de comprendre et ça c’est complètement hors de portée de l’intelligence artificielle.. Ce que je dis c’est que grâce à ce développement de la machine on va finir par comprendre ce qui singularise l’intelligence humaine par rapport à la machine. Pour l’instant l’intelligence artificielle il lui manque le bon sens et surtout le génie. »

09 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 9 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#MediaSocial

x► Réseaux sociaux et plateformes : après des années de manipulation cognitive, vers une écologie de l’attention ? Tous les repentis du digital pointent du doigt les manipulations cognitives que leur ex employeurs n’ont cessé d’utiliser et de perfectionner depuis des années, dans le but de captiver l’attention de leurs utilisateurs et de s’accaparer leur « temps de cerveau disponible ». Du reste, l’ensemble de ces techniques et pratiques constituerait aujourd’hui une nouvelle discipline scientifique, enseignée on ne peut plus officiellement dans un des laboratoires de l’université de Stanford : la CAPTOLOGIE. Le principe et l’objectif de cette nouvelle discipline, théorisée par le psychologue américain Brian J. Fogg ? Au-delà des recettes déjà connues du neuro-marketing, il s’agit d’associer l’art de la persuasion et les enseignements de la psychologie et des neuro-sciences avec les dernières avancées de l’informatique pour maintenir les niveaux d’attention et d’engagement des internautes au plus haut degré d’excitation possible : une sorte de « climax » émotionnel permanent, en quelque sorte… (@hervemonier ).

#Ville

► Pourquoi Los Angeles est la ville du futur aux Etats-Unis. Fabrice Nadjari est un entrepreneur français vivant entre Paris et Los Angeles. Je l’ai déjà reçu sur ce podcast pour un sujet tout à fait différent mais vous allez voir qu’il est particulièrement pertinent ici aussi. Je reviens avec lui sur cette ville trop méconnue en France et surtout dont on ignore l’attrait actuel pour les américains. Quand on habite (ou que l’on a habité NYC), on sait à quel point, les new-yorkais adorent leur ville d’adoption (en général) et se moquent de ceux qui ont choisi de vivre ailleurs. Mais depuis 2 ou 3 ans, pour la première fois, NYC regarde L.A. et on voit de plus en plus de personnes vivant à NYC partir de l’autre coté du pays. A un point tel qu’il est difficile d’ignorer qu’il s’agit d’une tendance et par conséquent que cela mérite de s’y intéresser. Lire la suite sur le site de @frenchweb.

► Les forces vives des « smart cities ». Trondheim en Norvège, Barcelone en Espagne, Paris en France, Detroit aux États-Unis, Jaipur en Inde, Konza au Kenya… Les smart cities, qui promettent de mettre la technologie au service de l’environnement, de l’économie et de l’humain, se développent partout dans le monde. En France, ces nouvelles formes d’organisations urbaines font face à certains freins, notamment du fait du contexte réglementaire et culturel. Acteurs publics et privés sont néanmoins moteurs de cette transformation et collaborent pour atteindre la performance « globale » (environnementale, économique et sociétale) de leur ville. En partant d’une étude de cas sur Paris-Saclay, nous nous intéressons ici à ces forces vives, piliers de la construction de la smart city, et à leurs interactions. Lire la suite sur le site @FR_Conversation.

#CentreVille

► Commerces des centres-villes : une étude pour « éviter les bavardages ». La Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI), l’Eurométropole de Strasbourg et le groupement commercial du Bas-Rhin ont présenté mardi 10 avril une étude fine sur la situation des commerces dans les 33 communes de l’agglomération. Sa publication intervient quelques semaines après l’annonce d’un plan de 5 milliards d’euros sur 5 ans du Gouvernement, où Strasbourg ne figure pas contrairement à d’autres villes alsaciennes (Haguenau, Saverne, Colmar, Mulhouse et Guebwiller) comme 222 en France. L’étude consiste à croiser des données de l’Eurométropole (nombre de logements, évolution, etc.), de la CCI (ouverture et fermeture de commerces, type d’entreprises enregistrées) ou encore de l’Insee (part de CSP+ ; évolution de la population…). Au vu des résultats, les différents commanditaires les interprètent comme un satisfecit de leur actions depuis plusieurs années (le contraire aurait été étonnant). Même si « tout n’est pas parfait », la situation est « plutôt bonne, » assurent-ils. La surface commerciale a augmenté de 1,2% en cinq ans alors que la population a augmenté de 1,9% dans l’Eurométropole. Les acteurs parlent ainsi de « densité maîtrisée ».  (@rue89strasbourg).

#Commerce

► L’intelligence artificielle au coeur de l’e-commerce. Quand il s’agit d’intelligence artificielle (IA) et de données personnelles, les médias nous font sentir que nous vivons une époque frénétique. Presque simultanément, nous sommes confrontés à trois actualités importantes. D’abord, le rapport Villani, qui a précédé l’annonce du plan Macron priorisant fortement la question de l’IA en France, avec 1,5 milliard d’euros déployés jusqu’en 2022, et qui insiste fortement sur les questions d’éthique. Ensuite, l’application du nouveau règlement général sur la protection des données (RGPD) européen qui sera mis en application en mai. Enfin, l’audience de Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, devant le Congrès américain à la suite de l’affaire Cambridge Analytica, entreprise qui avait exploité des données personnelles pendant la campagne politique de Donald Trump. (@EchosExecutives).

#Economie

► Avec ses 4 000 coopératives, cette région italienne ne connaît pas la crise. En juin 2017, pour ses cinquante ans, Cotabo, la plus importante coopérative de taxis d’Émilie-Romagne, s’est offert une nouvelle jeunesse. Elle s’est équipée d’une appli qui permet à ses clients d’appeler une voiture en quelques clics. « Après la crise de 2007, nous avons constaté que notre profession était en train de changer très rapidement avec l’arrivée d’Uber et de Mytaxi. Nous avons alors lancé notre appli pour tablettes et smartphones », explique Marco Benni, le directeur général de la structure. » Moyennant une cotisation de 2 000 euros, les 540 chauffeurs de taxi de Cotabo ont accès à des services d’assurance, de consultations juridiques, de lavage de voiture et d’approvisionnement en essence. « « Nous sommes plus forts ensemble que chacun dans notre coin. Cotabo a permis aux artisans taxis de rester compétitifs tout en leur donnant accès à un mode de gestion plus démocratique. Tous les membres peuvent voter et prendre part aux orientations de notre coopérative. » Lire la suite sur le site de @WeDemain.

#Data

► Qu’est-ce que le RGPD ? Le Règlement général sur la protection des données (RGPD ou GDPR, pour General data protection régulation en anglais) est le nouveau cadre européen concernant le traitement et la circulation des données à caractère personnel, ces informations sur lesquelles les entreprises s’appuient pour proposer des services et des produits. Ce texte couvre l’ensemble des résidents de l’Union européenne. Avant le RGPD existait une directive sur la protection des données personnelles qui date de 1995. Ce texte est abrogé par le RGPD. À lire les dix questions pour comprendre le nouveau règlement sur la protection des données sur le site de @Numerama.

► « On doit vous dire très clairement pourquoi est-ce qu’on collecte vos données, pour quelle finalité. On doit vous dire qui va être destinataire de ces données et qui y aura accès. Vous devez aussi savoir combien de temps on va conserver vos données. Et on doit vous dire quels sont les droits que vous avez par rapport à ces données », précise Thomas Dautieu, directeur conformité de la Cnil, la commission nationale informatique et libertés. Qu’est ce qui va changer pour les particuliers (@LeMondefr).

#DroitDAuteur

► Une proposition de loi vise plusieurs centaines de millions d’euros de droits voisins pour la presse. L’Assemblée nationale française va-t-elle bientôt faire émerger un droit voisin pour la presse payé par les plates-formes comme Google et Facebook ? C’est la grande ambition du rapporteur d’une proposition de loi en ce sens -le député Modem Patrick Mignola- qui a en tête le modèle de la licence légale payée par les radios pour la musique qu’elles passent. Alors que s’ouvrent ce mercredi les discussions en commission des Affaires culturelles et de l’éducation, l’enjeu est selon Patrick Mignola de générer « plusieurs centaines de millions de revenus supplémentaires » pour les éditeurs de presse et les agences. Le tout sans gêner la directive européenne en discussion sur le droit d’auteur dont l’article 11 se penche sur le droit voisin pour la presse, et même « avec l’objectif de la renforcer ». (@LesEchos).

#Cinema

► Martin Scorsese à propos de Netflix : « Le plus important est de continuer à faire des films ». Le Festival de Cannes 2018 a choisi, mercredi 9 mai, d’honorer un immense cinéaste. Martin Scorsese recevra le Carrosse d’or, récompense remise chaque année par la Société des réalisateurs de films. Martin Scorsese participera ensuite à une « conversation » avec des cinéastes. Il sera peut-être question de son prochain film, The Irishman, financé par Netflix. La plateforme à la demande est « persona non grata » sur la Croisette mais, pour le réalisateur américain, c’est tout simplement un nouveau monde qui permet de continuer à entendre la voix de jeunes cinéastes. « Aujourd’hui, où sont les réalisateurs ? Et les financements ?, interroge Martin Scorsese. Il faut bien que les nouvelles voix, les regards différents, soient soutenus d’une manière ou d’une autre. » (@franceinfo).

#Prospective

► Comment les Français de mai 1968 voyaient l’an 2018. « Confort, progrès, gadgets : l’équipement ménager se perfectionne d’une année à l’autre. Jusqu’où cela ira-t-il ? Pensez-vous qu’en l’an 2000, votre façon de vivre sera encore modifiée par de nouveaux progrès de la technique ? » Le 8  mars 1968. À La Défense, vient de s’ouvrir le 35e salon des Arts ménagers (avant le grand ménage de mai), et une équipe de Panorama, magazine hebdomadaire de l’ORTF, se livre au convenu micro-trottoir. Réponse de la première « ménagère » interrogée : « Pour vos volets, vous appuyez sur un bouton, ils s’ouvrent et ils se ferment. Même chose pour la télé, de loin, vous pouvez l’allumer et la fermer. De même, vous mettez un poulet à rôtir dans le four, il y a une minuterie qui l’arrête, que voulez-vous de plus ? » Lire la suite sur le site de @WeDemain.

08 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 8 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Le gouvernement lance une mission sur le rôle du numérique pour développer la campagneLa fracture numérique demeure vive entre les zones urbaines et les territoires ruraux. Le gouvernement ne l’ignore pas. Cela étant dit, s’il y a encore encore un déséquilibre important entre la ville et la campagne, la situation tend à s’améliorer grâce à l’arrivée du haut et du très haut débit. Or, l’arrivée de réseaux plus performants pourrait avoir un effet salvateur hors des agglomérations. L’exécutif entend justement obtenir des informations en la matière. Aussi a-t-il confié à deux députés, Aurélien Pradié (membre des Républicains et inscrit à la Commission des lois constitutionnelles) et Stéphane Mazars (du groupe La République en Marche et vice-président de la Commission des lois), une mission temporaire sur le rôle du numérique pour le développement des territoires ruraux. (@Numerama). Légende image : A l’entrée du village de Fournaudin (Yonne), un panneau indique que la commune est privée d’Internet. Crédit photo : Emmanuel Gougeon / Sens Agence.

► « Par définition, un désert numérique représente une « zone blanche » où la connexion aux réseaux de téléphonie est limitée, hésitante, voire inexistante, et l’accès à internet très difficile. Aujourd’hui, dans notre pays, pourtant 5e puissance économique mondiale, des centaines de zones ne disposent pas de réseau mobile et dans d’autres, envoyer un email relève de l’exploit ! En France métropolitaine, ces zones se concentrent surtout sur des territoires reculés, moins peuplés, où les financements ont fait défaut. Les professionnels du secteur préférant consacrer les investissements et les déploiements autour des grandes villes et des métropoles, privilégiant la rentabilité au profit de l’accessibilité pour tous. Pas étonnant alors que cette fracture numérique classe la France 16e au sein de l’Union européenne en termes d’accès au numérique. » Définition du désert numérique donnée par François Debray, IT Channel Business Development Manager, Eaton (@LesEchos).

► « La smart city dessine une ville à plusieurs vitesses » La « smart city » dessine une ville à plusieurs vitesses, constate Valérie Peugeot, membre de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), chercheuse à Orange et présidente de l’association Veille européenne et citoyenne sur les autoroutes de l’information et le multimédia (Vecam, crée en 1995), think tank citoyen qui met en débat les questions politiques et sociales liées au numérique. Valérie Peugeot alerte sur les difficultés liées à la dématérialisation des services urbains et appelle à une politique publique volontaire pour former des citoyens, de façon à ne pas laisser les plates-formes dicter leur loi. Elle explique que « pour le moment, la smart city dessine une ville à plusieurs vitesses, car elle est souvent construite à partir d’une vision techno-déterministe : on se pose la question du numérique avant de réfléchir à une politique des problématiques urbaines. Il faudrait faire l’inverse. D’abord penser aux discontinuités territoriales entre le centre et les banlieues, à la transition écologique, aux populations fragiles… Et ensuite se demander quel rôle peut jouer le numérique pour favoriser une ville inclusive. ».

► Entretien avec Nicolas Douay, auteur de « L’urbanisme à l’heure du numérique »  L’ouvrage « L’urbanisme à l’heure du numérique » paru en 2018 (préface d’Antoine Picon en document joint) propose une analyse des politiques et dispositifs numériques à partir desquels la pratique urbanistique se trouve aujourd’hui bouleversée. Il s’agit d’une tentative de description et de modélisation de dynamiques qui, parfois, se présentent sous la forme d’un agencement hybride. L’auteur met en tension quatre approches caractéristiques de la planification urbaine en cours d’instauration : un urbanisme algorithmique, un urbanisme ubérisé, un wiki-urbanisme, un urbanisme open-source. Dans ces deux dernières, les Communs trouvent leur actualisation dans les processus socionumériques, polycentriques (approche contributive et communicationnelle de l’aménagement urbain ; construction pluraliste voire émancipatrice, pour les citoyens, de la conception urbaine, etc.). À chaque fois, se pose la question des rapports de force et des coopérations entre les institutions publiques, le secteur privé et les habitants. (@AssoVecam).

► « Complètement Nantes » : l’occasion pour les citoyens de réinventer leur ville. Nantes,  capitale de la région des Pays-de-la-Loire s’est lancée depuis plusieurs années dans le réaménagement de son territoire. C’est aussi une ville très engagée et très avancée dans la digitalisation de ses services et de son rapport avec les citoyens par la voie du numérique. Si les élus, les entreprises, les associations et les citoyens ont su la faire évoluer pour qu’elle gagne en attractivité, se développe sur le plan économique, offre des emplois, tout en restant agréable à vivre, Nantes doit continuer à être une ville innovante. Pour Johanna Rolland, Maire (PS) de Nantes : « Aujourd’hui, nous construisons une ville dynamique et attractive, avec du logement et des emplois pour tous, mais également une ville plus verte, avec un cadre de vie préservé ». « Pour relever le défi des transitions, l’action publique seule ne suffit pas. La mobilisation des habitants est un enjeu central. Elle permet d’affirmer de plus grandes ambitions », poursuit la maire. (@villeintelmag).

#Dechets

► « Nos déchets doivent devenir des ressources ». Par Jean Hornain, directeur général de Citeo, société créée par des entreprises pour réduire l’impact environnemental des emballages et des papiers. La « smart city » est souvent appréhendée sous l’angle de la mobilité, de l’énergie ou du logement. Mais la ville intelligente de demain sera aussi celle qui gère mieux ses déchets. La quantité d’ordures générée par les citadins augmente de façon continue. Selon la Banque mondiale, elle atteindra 2,2 milliards de tonnes à horizon 2025. Aujourd’hui, un vaste mouvement en faveur d’une économie circulaire se développe à l’échelle mondiale. Dans ce modèle, nos déchets doivent devenir des ressources. Cela suppose de mieux concevoir les produits, de mieux les trier, de mieux les collecter, et de mieux les recycler. Face à ce défi, les villes doivent se réinventer, en associant tous les acteurs de la chaîne : producteurs, distributeurs, opérateurs et, bien sûr, consommateurs. Lire la suite sur le site du @lemondefr.

#Numerique

► Estonie, le géant de l’e-gouvernement. Entretien avec Urve Palo, ministre estonienne du numérique. Urve Palo, ministre Estonienne de l’information de la technologie et de l’entrepreneuriat, est interrogée par Michel Taube et Philippe Boyer sur la politique numérique de son pays. Lancé il y a vingt ans, le programme e-Estonia a permis à ce petit pays de devenir un leader mondial en matière de digitalisation. (Opinion_Inter).

#IntelligenceArtificielle

► 2.800 chercheurs en intelligence artificielle boycotteront la future revue de « Nature ». Plus de 2.800 chercheurs en intelligence artificielle (IA) ont signé une lettre dans laquelle ils annoncent qu’ils ne participeront pas au journal « Nature Machine Intelligence », que souhaite lancer la prestigieuse revue scientifique « Nature » en 2019. L’appel au boycott a été publié sur le site de l’Oregon State University, par Thomas Dietterich, professeur d’informatique dans ce même établissement et ancien rédacteur en chef de la revue « Machine Learning ». Les signataires craignent que le coût pour accéder aux articles de la nouvelle revue de « Nature » soit très élevé, alors que la communauté de chercheurs en IA est habituée à publier des travaux gratuitement ou en libre accès, que ce soit dans le « Journal of Machine Learning Research » (JMLR, créé en 2001 par des anciens du journal « Machine Learning », dont Thomas Dietterich) ou sur ArXiv.org. (@LesEchos).

# InformatiqueQuantique

► La France et l’Australie annoncent une coopération. Si la France n’identifie pas encore l’informatique quantique comme une « technologie clé », cela ne veut pas dire pour autant que ce domaine ne reçoit que du désintérêt de la part de l’Hexagone. Au contraire : même si elle n’est pas encore jugée stratégique pour la compétitivité des entreprises françaises à moyen terme, c’est-à-dire à horizon de cinq ans, cette discipline bénéficie d’une certaine attention. Preuve en est avec l’annonce, jeudi 3 mai, d’un projet de coopération entre l’Australie et la France, plus exactement entre la société australienne Silicon Quantum Computing (SQC) et le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). L’idée de ce partenariat ? Monter une entreprise commune dans l’informatique quantique pour développer à terme un PC profitant de cette technologie. (@Numerama).

#Information

► Les éditeurs affinent les stratégies éditoriales de leurs… newsletters. Des années que l’on prédit la mort de l’email. Et des années qu’il résiste, encore et toujours, au point de faire figure aujourd’hui de vétéran dans un univers numérique habitué à voir les innovations fleurir… et faner tout aussi rapidement. Loin de décliner, l’email se porte en fait plutôt très bien. Une santé au beau fixe qui n’a pas échappé aux médias, prompts à investir tous les canaux disponibles pour atteindre leur public. C’est ainsi que la newsletter, format historique du web s’il en est, affiche aujourd’hui une forme insolente qui fait le pied de nez aux « vidéos à la Brut » qui ont affolé le petit monde des médias… pour devenir, en moins de deux ans, déjà ultra-galvaudées. Quel est donc le secret de la longévité de la bonne vieille « lettre d’information » ? Lire la suite sur le site de @metamedia

#Livre

► L’hypercapitalisme sera-t-il le meilleur des mondes ? Le capitalisme tel qu’il s’est développé depuis le 19e siècle a vécu, assure Alain Cotta dans son dernier ouvrage « L’hypercapitalisme mondial » (éditions Odile Jacob), métamorphosé sous l’impulsion d’une double révolution : digitale et politique. La première – objets connectés, Intelligence artificielle (IA), Big Data, réseaux… – bouleverse notre vie quotidienne, non seulement professionnelle et sociale mais aussi privée. La deuxième a favorisé sous l’impulsion de la mondialisation des échanges commerciaux la montée en puissance des économies émergentes. Tout cela a produit « deux capitalismes, l’un occidental, d’Entreprise, l’autre plus oriental, d’Etat », ce dernier accordant la préséance accordée au politique sur l’économique. Le premier, privé, représenté par les Etats-Unis, s’est imposé en à peine moins d’un siècle. Le deuxième public, représenté par la Chine, comble son retard en quelques décennies, notamment grâce à l’accès rapide aux technologies dont dispose déjà l’Occident. (@latribune).

07 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 7 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Drone

x► Des drones au secours de la Grande Muraille de Chine. La Grande Muraille de Chine n’est pas un long cordon régulier mais une série de constructions discontinues, souvent en mauvais état. Pour dresser un premier inventaire de ce patrimoine en partie englouti par la végétation, les autorités chinoises vont faire réaliser des opérations de cartographie numérique en recourant à l’outil le plus affûté pour ce genre d’exercice : le drone. Le 25 avril, la Fondation de Chine pour la conservation de l’héritage culturel et la société Intel ont signé un accord qui permettra d’ausculter plusieurs segments de cette construction édifiée entre le IIIe siècle avant notre ère et le XVIIe siècle. Envahies par les végétaux, difficiles d’accès à cause de la pente et de leur implantation dans des zones très isolées, de nombreuses portions de la Grande Muraille sont quasi impossibles à explorer avec des moyens classiques. D’où l’intérêt de réaliser des cartographies numériques en recourant à des drones dotés de caméras sophistiquées. La première étape sera la zone de Jiankou, dans les montagnes situées au nord de Pékin. (@lemondefr). Légende image : La Grande Muraille dans la région de Jinshanling, au nord de Pékin. JAKUB Halun.

#Ville

► Dijon: Quand la ville intelligente réinvente le service public. La réalisation de la ville intelligente passe aussi par une transformation « de l’intérieur », par la réinvention de ses services publics. C’est ce que prône François Rebsamen, maire de Dijon, président de Dijon Métropole (1), dans une note pour l’Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locale où il analyse OnDijon, une démarche inédite de métropole intelligente. Un exemple pour développer cette initiative sur tout le territoire, au service de l’intérêt général. (@upmagazine_info).

Robots, intelligence artificielle… A quoi ressemblera la ville de demain ? Docteur en épistémologie et en philosophie politique, spécialiste de l’intelligence artificielle et de l’homme augmenté, Laurence Vanin dirige la nouvelle chaire « Smart city: philosophie et éthique » créée par l’université Côte d’Azur et un groupe d’industriels tournés vers le futur. Elle explique :  “À nous de le réenchanter, de ne pas en faire un monde de machines. À nous d’apporter sagesse et éthique. La progression de l’intelligence artificielle est une émulation. Il faut que l’humain y gagne en liberté. L’idée, c’est de prendre soin de l’homme, de la psyché, de la pensée, faire des citoyens heureux. Il faut protéger le droit à la déconnexion et remettre de l’humanisme au cœur de cette révolution. Il y aura de nouveaux métiers, de nouveaux modes de vie. Mais la machine ne prendra le pas le pas sur l’homme qui pourra toujours débrancher les robots.” (@nice_matin).

#Santé

► L’innovation des médicaments connectés. Une puce minuscule insérée dans un médicament, c’est une révolution pour la médecine. Le cachet connecté est désormais sur le marché américain. La non-prise de médicament coûte deux milliards d’euros à la Sécurité sociale en France. Cette nouveauté est présentée comme la solution pour un suivi en temps réel du traitement. Le principe du médicament connecté est assez simple. Il faut installer un patch qui contient un capteur sur son ventre, pas très loin de l’estomac. Lorsqu’on avale le cachet qui contient la puce électronique, dès qu’il est ingéré il envoie un signal au patch. Ce signal est ensuite envoyé à l’ordinateur qui vous surveille. Aux États-Unis, les sociétés d’assurance obligeront-elles un jour leurs clients à être surveillés ? Des incitations financières pourraient être proposées aux bons élèves. Le médicament connecté sera pour l’instant réservé à des malades psychiatriques volontaires. Aucune étude n’existe sur les économies qu’il pourrait permettre aux systèmes de santé. (@franceinfo).

#Energie

► « Ce n’est pas un simple compteur » :pourquoi ils manifestent contre Linky. Chaînes humaines et manifestations à Autrans (Isère), Pontivy(Morbihan), Epinal (Vosges) ou encore Bordeaux : ce samedi 5 mai, des rassemblements de collectifs (chaque collectif représentant généralement une commune ou une région) opposés au compteur Linky se forment en divers coins de la France. Pourquoi ? Ces nouveaux compteurs permettent de mesurer la consommation d’électricité et de la transmettre directement au fournisseur, pour permettre une facturation plus précise sans relevé du compteur chez l’abonné. Leurs opposants ne critiquent pas que Linky ; les collectifs qui manifestent à Bordeaux résument ainsi des revendications visant plus largement les compteurs connectés en cours d’installation en France : « Nous refusons le compteur Linky pour l’électricité, Gazpar pour le gaz et Aquarius pour l’eau. Nous demandons l’abandon du programme de déploiement de ces compteurs communicants en Gironde et dans tout le pays. » (@Lobs).

#Entreprise

► Marjolaine Grondin, seule entrepreneure française sur la scène de la conférence Facebook F8. À 28 ans, Marjolaine Grondin est la première entrepreneure française a être intervenue sur la scène de la très médiatisée conférence Facebook F8, le raout annuel de la plateforme, destiné aux développeurs. Depuis quelques mois déjà, Jam, le chatbot créé par marjolaine Grondin en 2015, est dans les bonnes grâces de Facebook. Après avoir participé au programme Startup Garage du réseau social à Station F pendant 10 mois, c’est sur la scène de sa très courue conférence F8 que la jeune pousse a été mise en avant. Tout commence par un banal mail reçu il y 3 mois. « Speaker at F8 ? » stipule, en toute simplicité, l’objet de l’e-mail. La réponse ne se fait pas attendre. S’enchaînent ensuite les appels de cadrage et de préparation. Aux côtés de deux autre entrepreneurs, Marjolaine interviendra sur l’un des panels les plus courus de la conférence : « Comment faire croître son business avec Facebook ». (@bymaddyness).

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle est devenue un enjeu géopolitique. C’est une véritable course aux nouvelles technologies qui prévaut actuellement. Les grandes puissances sont prêtes à investir des milliards de dollars dans l’Intelligence artificielle. Le gouvernement chinois va jusqu’à s’allier aux États-Unis afin de profiter des recherches réalisées par les Américains. La Chine a prévu au moins 7 milliards de dollars jusqu’en 2030. Un parc de recherche sera construit à Beijing et les start-up chinoises ont aussi reçu des financements assez conséquents. Le Canada et le Royaume-Uni se sont également lancés dans la course. Ces deux pays ont intensifié les investissements dans des projets IA qui touchent les secteurs privés et publics. Le Royaume-Uni pour sa part compte investir 200 millions de dollars dans l’IA et 30 millions de dollars serviront pour la construction d’incubateurs technologiques. Le gouvernement britannique se dit pour sa part prêt à financer 1 000 doctorants en intelligence artificielle. (@Fredzone).

► Non, l’intelligence artificielle ne va pas remplacer les travailleurs. Tribune de Mickael Guérin, Consultant Expérience Client, Depuis quelques années, l’intelligence artificielle (IA) fait la une des journaux, promettant soit un merveilleux nouvel âge de possibles, soit le début du monde de la machine – sans nous, bien sûr. Soyons clairs dès le début : oui, l’IA est meilleure que l’humain dans bien des domaines pris isolément : médecine, jeu de go , échecs, travail de précision… Bon, en même temps, c’est quelque chose de su et connu depuis… les débuts de la mécanisation. C’est même le principe : faire mieux, plus vite et plus sûrement une tâche que l’être humain. Et les projets se sont développés : Foxconn, fabricant taïwanais de matériel informatique, prévoyait dès 2011 le remplacement d’une partie de sa main d’oeuvre par un million de robots. En 2015, Elon Musk, patron de Tesla, faisait sortir de terre son usine ultra robotisée . Aujourd’hui, 20% des effectifs d’Amazon sont des robots. Lire la suite sur le site @LesEchos.

► Sur France Culture : pas si bête, l’intelligence artificielle. Faut-il craindre l’intelligence artificielle (IA) ? Sur France Culture, Antoine Garapon pose la question au chercheur Jean-Gabriel Ganascia, qui préside le Comité d’éthique du CNRS. Ce dernier s’applique à désacraliser les prédictions à la mode annonçant la toute-puissance de la machine sur l’humain : l’IA, dans une catastrophe salvatrice, serait destinée à nous dégager de notre gangue biologique imparfaite. Le professeur rappelle qu’il s’agit seulement d’une hypothèse. Penser notre cerveau comme un ordinateur et inversement, c’est faire erreur, rappelle-t-il : « Il n’existe pas d’autodéveloppement de la technique par elle-même. » Face aux oracles anxiogènes — astrophysiciens, ingénieurs, milliardaires —, qu’il surnomme « pompiers pyromanes », il ne rejette pas l’IA mais en prône un usage éthique. « Ni alter ego ni rivaux, les robots peuvent être nos partenaires », avance-t-il. Salvateur. (@telerama).

#Data

► La modification des pratiques et des règles par les big data en santé dans un contexte mondialisé. a collecte, le traitement et l’emploi des mégadonnées sont en train, via les techniques du numérique, de modifier les pratiques dans le domaine de la santé ainsi que leurs modalités de régulation normative. Le projet que nous menons sur ces big data, à l’Institut des Sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (ISJPS), ambitionne d’analyser ces évolutions. Ces évolutions sont encouragées par une politique volontariste tant au niveau national qu’européen dans l’objectif d’améliorer les connaissances sur les maladies et les moyens de les soigner. L’Etat français défend une politique publique qui se traduit depuis 2012 par le choix de lier ce qu’il appelle les « Stratégies », Stratégie de recherche, Stratégie de santé, Stratégie des industries de santé, Stratégie numérique, Plan France médecine génomique 2025 et plus récemment Stratégie nationale en intelligence artificielle, en vue de mieux les articuler entre elles. Quant à l’Union européenne, elle a, dans son Livre vert sur la santé mobile publié en 2014, porté sa réflexion sur le développement de la santé mobile qui « contribuerait à rendre les patients […] plus responsables de leur santé à l’aide de capteurs qui détectent et communiquent les signes vitaux, et d’applications mobiles qui encouragent à respecter régime alimentaire et prescription ». (@FR_Conversation).

#MediaSocial

► Les micro-influenceurs, nouvelle poule aux oeufs d’or ? Il y a deux ans, en 2016, Youtube avait été le théâtre d’une étrange vindicte. Sur leur chaîne dédiée, sur fond de lipsticks artistiquement mis en scène, de flacons de parfums et de bouquets de pivoines, les youtubeuses EnaolF, MyPrettyCherryBeauty, Sweetdivemakeup et Marjorie ne décoléraient pas. Toutes avaient reçu un mail identique d’Octoly déclarant leur chaîne « inéligible » faute d’une audience suffisante. La plate-forme proposant des partenariats entre grandes marques de beauté (Estée Lauder, Guerlain, Dior, Make Up For Ever, Anastasia Beverly Hills…) et youtubeuses beauté avait décidé de hausser d’un cran ses exigences. Là où Octoly se contentait jusqu’ici de 500 vues sur les vidéos où ces micro-influenceuses testaient puis commentaient les produits, un millier de vues était exigé à présent. Sinon… plus question de mettre sa « free-box » de produits à leur disposition. (@LesEchos).

06 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 6 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Travail

x► « Boulofictions » : quatre articles pour penser le futur du travail au temps des robots. Au sein du projet collaboratif Work +, développé dans le cadre de l’Université de la Pluralité, Daniel Kaplan a mené une réflexion sur le futur du travail à l’heure de la cohabitation avec les robots. Un travail que l’auteur a souhaité partager avec les lecteurs d’Usbek & Rica en lui donnant la forme d’une série de 4 articles publiés sous le titre « Boulofictions ». Petite séance de rattrapage pour celles et ceux qui auraient raté un épisode. (@usbeketrica).

#Ville

► Filière numérique : les métropoles du Grand Ouest veulent débaucher les talents parisiens. L’ambition des maires d’Angers, Brest, Nantes, Rennes et Saint-Nazaire est de réunir au sein d’un même pôle métropolitain. Ils veulent faire rayonner le Grand-Ouest. Pour cela ils sont prêts à tous les exercices pour attirer les talents sur leur territoire et notamment dans le secteur du digital dont chacun sait qu’il est porteur d’avenir sur le plan économique. Qu’il s’agisse de grandes entreprises susceptibles de créer des emplois, de jeunes pousses ou encore d’ingénieurs ou chercheurs, la conquête de l’ouest français est désormais ouverte.  A elles seules les plus grandes métropoles de ce territoire qui regroupe les régions Bretagne et Pays de la Loire, représentent 1.7 million d’habitants (sur 6,931 millions) , 875 000 emplois, 190 000 étudiants. Situé entre l’océan Atlantique et la Loire, ce territoire qui bénéficie d’un climat plutôt agréable, tous comme ses paysages et son patrimoine, est aussi doté d’un très bon réseau routier, ferroviaire et aérien, mais aussi d’un excellent réseau de télécommunication. (@villeintelmag).

#Data

► Face à Facebook et Google, cet homme veut protéger les données des Californiens. Sur le papier, cela ressemble à la fable du pot de terre contre le pot de fer. Jugez plutôt : A ma droite, la « Coalition pour protéger les jobs de Californie ». Derrière ce nom ronflant se cache une coalition de géants du high-tech (Google, AT&T, Comcast), appuyée par la Chambre de Commerce et deux lobbies de la tech. A ma gauche, Alastair Mactaggart, un entrepreneur de l’immobilier à San Francisco, qui s’est lancé dans une campagne pour faire adopter par référendum une réglementation dans la veine du règlement général sur la protection des données (RGPD) européen, protégeant les données privées des Californiens. (@LObs).

► Facebook, Google… Tous fichés. Hier, nous ne laissions nos empreintes numériques qu’en surfant sur internet avec un ordinateur. Désormais, que nous ouvrions une appli ou fassions du jogging, que nous prenions le train ou regardions la télé, nous sommes ciblés, profilés, mis à nu. En ligne ou hors ligne, une nuée de capteurs, traqueurs d’activité, enceintes connectées et caméras enregistreuses nous surveillent. Notre téléphone mobile est, bien sûr, le premier de nos mouchards. Mais c’est loin d’être le seul : du siège des toilettes au portique du métro, de la porte du réfrigérateur aux jouets des enfants, du radiateur à la voiture, tous les objets de notre quotidien deviennent « intelligents », c’est-à-dire capables de collecter et transmettre des informations. (@LObs).

#LiensVagabonds

► Twitter met le paquet sur la vidéo live. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Le temps passé sur les médias Internet va dépasser la TV cette année ; – L’IA peut-elle prédire le succès d’un film ou d’une série ? ; – Etude : les millennials accusent les babyboomers d’avoir ruinés l’économie ; – La fin de la vie privée ; – Des entreprises chinoises surveillent désormais les ondes cérébrales et les émotions de leurs employés.

#IntelligenceArtificielle

► Les secteurs qui bénéficieront le plus de l’IA. McKinsey & Company évalue la création de valeur avec l’intelligence artificielle (IA) entre 3.500 et 5.800 milliards de dollars (2.850 et 4.730 milliards d’euros) par an et à travers le monde, selon son rapport « Notes From the AI Frontier, Insights From Hundred Of Use Cases » publié ce mois-ci. Le cabinet de conseil a étudié quatre cents usages différents de l’IA dans 19 types d’industrie et en a déduit que les deux secteurs qui pourraient le plus bénéficier de cette nouvelle technologie sont le marketing et la vente, ainsi que la logistique et la production. Pour le marketing et la vente, le gain serait le plus important dans le service aux clients et les recommandations d’achat. Pour la logistique et la production, les fonctions qui devraient le plus tirer profit de l’IA sont la maintenance prédictive (savoir quand une machine risque de tomber en panne) et la tarification dynamique. (@LesEchos).

► L’inventeur du Web exhorte à réguler l’intelligence artificielle. Père contrarié du World Wide Web, dont il déplore de plus en plus régulièrement les dérives, le Britannique Tim Berners-Lee a profité d’une table ronde à Lyon, jeudi 26 avril à la conférence mondiale annuelle d’Internet, pour lancer un cri du cœur à l’intention de ses grandes multinationales sur la question des données personnelles et de l’intelligence artificielle (IA), deux sujets intimement liés. « Les données personnelles ne sont pas le nouveau pétrole. Si je vous donne mes données, ce n’est pas comme du pétrole, ce n’est pas comme de l’eau, je les ai encore. Ce sont les miennes. » Son discours fait écho à une idée très répandue, selon laquelle la « data » serait l’or noir du XXIe siècle. (@pixelsfr)

05 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 5 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

xLa France face à une dette écologique colossale. La France paraît en bonne voie pour sortir de la procédure de déficit excessif à Bruxelles , mais on ne peut pas en dire autant de son « déficit écologique ». Celui-ci ne cesse de se creuser d’année en année. Si le reste de l’humanité avait le même niveau de consommation de ressources naturelles que l’Hexagone, le stock que la planète peut reconstituer en un an serait épuisé dès ce samedi 5 mai. « Il faudrait l’équivalent de 2,9 planètes Terre pour subvenir aux besoins de la population mondiale », explique Pascal Canfin, le directeur du WWF France, qui rend public ce vendredi un  rapport coproduit par cette ONG et le Global Footprint Network, un think tank californien, sur cette autre dette française. (@LesEchos). Légende image : La France, à travers ses activités extractives, comme celle du nickel en Nouvelle-Calédonie, consomme énormément de ressources naturelles qui ne seront plus forcément disponibles pour les générations futures. – Alain Jocard/AFP.

#Ville

Smart city : pourquoi la ville ordinateur n’est pas un futur souhaitable. La ville intelligente est souvent conçue comme un réseau géant où l’individu est réduit à une simple donnée parmi d’autres et où un algorithme dicte le bien de la cité. Une vision quelque peu effrayante, mais surtout déconnectée de la réalité. Neom : la mégalopole du futur présentée en novembre 2017 par l’Arabie Saoudite est censée préfigurer la ville de demain. D’une surface de 26 500 km2 (l’équivalent de 100 fois la superficie de Marseille), elle comptera « plus de robots que d’humains », qui s’occuperont de toutes les tâches difficiles et répétitives. Les habitants occuperont des maisons « zéro émissions », se nourriront de fruits et légumes cultivés dans des serres verticales automatisées, se déplaceront via des drones volants et respireront « l’air digital » (sic) d’un internet gratuit. Ce projet démesuré fait écho à d’autres tentatives pour établir des villes autogérées. Masdar (représentée ci-dessous), à Abou Dhabi, se présente comme une écocité entièrement fondée sur le développement durable, alimentée par des transports et des énergies propres. Songdo, en Corée, est une ville « ultra connectée », truffée de caméras et de capteurs censés offrir des services numériques à chaque citoyen. A Toronto, la ville du futur imaginée par Google se veut elle une sorte de vitrine du savoir-faire de l’entreprise, qui pourra ensuite commercialiser ses différents services auprès des collectivités. Ces trois approches reposent sur une même idée : la ville vue comme une sorte d’ordinateur géant, un enchevêtrement de réseaux où chaque habitant représente un « bit » 0 ou 1. En janvier, des scientifiques européens ont même imaginé une ville entièrement auto-construite via des robots et des plantes qui suivraient instinctivement la lumière. (@bymaddyness).

#Journalisme

► Comment créer des GIFs pour illustrer vos articles. Par Kevin Beaty, journaliste visuel et designer chez Denverite . Voici un tutoriel qui vous permettra de réaliser des boucles GIFs fluides, aussi appelées cinémagraphes. Il s’agit d’une méthode en deux temps qui mobilise deux savoirs-faire distincts : la réalisation de la boucle et sa transformation en GIF. Il est important de garder cela à l’esprit tout au long du processus. Ces deux étapes sont ici accomplies à l’aide de logiciels appartenant à la suite Adobe Creative, mais n’importe quel logiciel de montage pour utilisateur averti devrait faire l’affaire pour réaliser une boucle avec cette méthode. J’utilise Photoshop pour faire le GIF car c’est l’outil le plus simple que je connaisse. Les autres logiciels d’édition de GIFs n’offrent pas autant d’options paramétrables, mais même si vous ne disposez pas de ce logiciel vous apprendrez des choses en consultant cette partie du tuto. Lire la suite sur le site @MetaMedia.

► « Projet Daphné », « Panama Papers », « Paradise Papers » : la force de frappe du journalisme en bande. « Daphne » est partout, ce 16 avril : à la une du « Guardian », du « Monde », de la « Süddeutsche Zeitung », de « la Repubblica », du « New York Times »… En piégeant, le 16 octobre dernier, la voiture de Daphne Caruana Galizia, cette journaliste maltaise qui enchaînait les révélations sur la corruption de la classe politique, ses assassins pensaient éradiquer le sujet une fois pour toutes. Mais voilà que six mois plus tard, au terme d’une opération parfaitement orchestrée, son nom a ressurgi dans le monde entier. C’est que, dans l’intervalle, une armée des ombres s’est mobilisée. Une petite cinquantaine de journalistes a plongé dans les dossiers de l’investigatrice : un maquis de courriels, des listes de passeports dont Malte fait commerce, des documents confidentiels sur le business de l’énergie, le trafic de pétrole, etc. Ils ont repris les pistes évoquées dans son blog où elle consignait, à livre ouvert, l’avancée de ses enquêtes. Certaines ne menaient nulle part, d’autres, au contraire… (@teleobs).

#MediaSocial

► 2018, la (déjà) longue année de Mark Zuckerberg. Par Jérôme Derozard, consultant et entrepreneur. « Cette année me paraît déjà longue » a admis Mark Zuckerberg lors de la keynote d’ouverture de la conférence F8 cette semaine. Et c’est vrai que l’année 2018 a déjà été très riche pour The Social Network  et ses partenaires réunis à San José cette semaine, entre changements multiples de l’algorithme du fil d’actualité, révélations sur l’accès « illicite » aux données personnelles de millions d’utilisateurs ou sur les campagnes de fake news orchestrées par de faux comptes russes. Dernier épisode en date, le départ du fondateur de WhatsApp à la suite de divergences stratégiques quelques heures avant le début de la conférence. Lire la suite sur le site @MetaMedia.

#Blockchain

► Le gouvernement de demain passera-t-il par la Blockchain ? En mars dernier, le Congrès américain a remis un rapport soulignant l’utilité que la Blockchain pouvait représenter pour les pouvoirs publics. « Les agences gouvernementales devraient, à tous les niveaux, prendre en considération et examiner les nouveaux usages de cette technologie, qui pourrait rendre le gouvernement plus efficace dans l’accomplissement de ses fonctions », lit-on ainsi dans le rapport. « La Blockchain peut rendre l’économie plus efficace et plus sûre. » Cette base de données transparente, sécurisée et décentralisée offre en effet un excellent moyen de stocker l’information et de garantir la sécurité des transactions entre plusieurs parties. De quoi la rendre très attractive pour les pouvoirs publics, dont l’un des rôles principaux est justement de générer de la confiance entre leurs administrés. Ainsi, si les monnaies virtuelles, et notamment le Bitcoin, sont regardées avec suspicion par les autorités (la Chine a même banni les ICOs, ces levées de fonds en cryptomonnaies), la Blockchain, architecture qui sous-tend ces mêmes cryptomonnaies, mais dont les possibilités vont bien au-delà, suscite au contraire une vague d’enthousiasme. (@latelier).

#Documentaire

► L’actrice glamour Hedy Lamarr était aussi l’inventrice du Wi-Fi sécurisé. C’est assez rare qu’un documentaire consacré à une star de cinéma des années 1940 se termine par des images satellite, de drones espions et de paraboles de télécommunications. C’est pourtant le cas de Hedy Lamarr: from Extase to WiFi, en salle le 6 juin 2018. Réalisé par Alexandra Dean, le film retrace le parcours de cette actrice d’origine autrichienne qui fit scandale en 1933 avec Extase, son érotisme champêtre et sa scène d’orgasme (une première), alors qu’elle a 18 ans. Mais Alexandra Dean raconte aussi l’histoire de l’inventeur, à la même époque, d’une technique de sécurisation de télécommunication sans fil, le saut de fréquence, encore utilisée aujourd’hui par les militaires mais aussi pour le Wi-Fi et le Bluetooth grand public. Seulement voilà: ces deux personnes sont en réalité une seule et même personne. (@Sciences_Avenir). A lire aussi : Hedy Lamarr, inventrice star (@franceculture) et Hedy Lamarr : de l’extase à l’arobase  (@LesEchos).

04 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 4 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

x► Le numérique bouleverse l’énergie. Blockchain, modélisation 3D, Internet des objets se développent partout. Toutes les révolutions industrielles s’accompagnent d’une révolution énergétique. Bien que nourrie à l’électricité, la révolution actuelle n’échappe pas à la règle. La transition énergétique combinée au numérique favorise la micro-production énergétique et l’émergence de nouveaux services. Maîtrise des coûts, autoconsommation, modélisation, optimisation, juste prévision d’une facture à l’échelle individuelle sont des enjeux qui peuvent être appréhendés un par un. (@FigaroTech). Légende image : Vue de la centrale solaire Gemasolar, en Andalousie, la première à associer une tour de réception solaire et une technologie de transfert d’énergie par stockage de la chaleur dans du sel fondu. – Crédits photo : AFP.

#Transport

► Comment la RATP s’est emparée de WeChat pour accueillir les touristes chinois. En mars 2018, l’application WeChat a atteint le nombre symbolique d’un milliard de comptes ouverts dans le monde. Si la messagerie est particulièrement populaire en Chine, elle n’en est pas moins utilisée dans d’autres régions du monde. Les voyageuses et voyageurs qui empruntent actuellement les transports en région parisienne ont peut-être été étonnés de croiser dans certaines gares et stations des QR Code destinés aux usagers de WeChat. En Île-de-France, la Régie autonome des transports parisiens (RATP) a en effet choisi de créer un compte sur l’application, afin de s’adresser aux touristes chinois en visite dans la région. (@Numerama).

#Livraison

► Les secrets de l’entrepôt miracle qui révolutionne la livraison à domicile. Plus de 700 robots s’activent, se croisent et se frôlent à quelques millimètres sans se toucher. Leur mission: piocher dans les 250.000 alvéoles pour retirer l’une des 45.000 références de produits alimentaires et de grande consommation. 70.000  commandes sortent ainsi chaque semaine des camions et camionnettes estampillées Ocado. Cet étrange ballet rythme depuis un an le quotidien d’Andover à une heure de train de Londres. Bienvenue dans l’entrepôt de 20.000 m2 d‘Ocado, le second acteur du e-commerce alimentaire anglais derrière Tesco, avec 20 % du marché. Dans moins de deux  ans, début 2020 plus précisément, ce ballet fera aussi partie du paysage de Fleury-Mérogis (Essonne) pour livrer l’offre de Monoprix au domicile de ses clients, dans un rayon de 200 à 300 kilomètres. (@Figaro_Economie).

#Blockchain

► Cinq industries que la blockchain pourrait bousculer. L’énergie, la publicité, la santé, mais aussi l’agro-alimentaire et les élections. Selon la MIT Technology Review les technologies de la blockchain ont la possibilité de rebattre profondément les cartes dans ces cinq secteurs… à condition que certains écueils soient surmontés. (@LUsineDigitale).

#Robotique

► Et si la robotisation précédait le robot ? Dans le premier épisode de la série « Comment la fiction nous aide-t-elle à penser les futurs du travail ? », notre regard était attiré sur d’autres force de transformation que les robots au travail grâce aux auteurs Stowe Boyd et Paolo Bacigalupi. Dans ce deuxième épisode des Boulofictions imaginés par Daniel Kaplan, à l’initiative du projet Work+, l’auteur questionne les robots : d’où viennent-ils, où vont-ils, que veulent-ils, ou plutôt, de quelles intentions sont-ils les outils ? (@usbeketrica).

#Data

► Des applications pour enfants accusées de ne pas suffisamment protéger les données. Sept chercheurs en sciences de l’informatique d’universités américaines et canadiennes accusent des milliers d’applications Android destinées aux enfants de ne pas suffisamment protéger les données de ces derniers. Ces chercheurs, issus entre autres de Berkeley, expliquent dans une étude publiée à la mi-avril que des informations personnelles sont partagées à des entreprises tierces, sans toujours respecter les limites fixées par la loi. Les chercheurs ont étudié au total 5 855 applications gratuites disponibles sur la version américaine du magasin Google Play. Ils ont développé un programme leur permettant de voir en temps réel quelles informations sensibles elles collectaient, et avec qui ces données étaient partagées. (@pixelsfr).

► Pourquoi la société ne se laisse pas mettre en équations ? Vous vous souvenez peut-être de notre article de 2014 sur la Physique sociale, le livre de Sandy Pentland, directeur notamment du Laboratoire de dynamique humaine du MIT. Dans ce livre, Pentland, l’un des pontes du MIT, avançait que l’extraction de la réalité via le Big Data allait rendre possible la modélisation mathématique de la société. Force est de constater depuis que cette réduction du social dans le Big data n’a pas vraiment porté les promesses attendues. Au contraire. Les critiques à l’encontre de la réduction du social qu’ont produit ces modélisations n’ont cessé de se démultiplier. Que ce soit celles de Cathy O’Neil(voir « Il est plus que temps que le Big data évalue ses impacts » ou « Ouvrir les modèles ! », pas seulement les données), de la police prédictive (voir « Predpol : la prédiction des banalités » et « Où en est la police prédictive ? »), de la justice prédictive (voir « l’évaluation automatique des risques de récidive » et notre dossier sur « la justice analytique ») à « l’automatisation des inégalités »… (et ce ne sont là qu’une vue bien partielle des nombreux problèmes qu’ont généré les questions d’analyse et de traitement de données depuis 2014) : partout, les biais réductionnistes des outils de modélisation du social ont imposés de nouveaux problèmes plutôt que de permettre de résoudre les défis auxquels est confrontée la société. La physique sociale semble plus avoir montré ses limites que démontrer ses capacités à améliorer la société. Peut-être est-il temps de se demander pourquoi ? Lire la suite sur le site de @internetactu.

#MediaSocial

► Les patrons de Google et Facebook et leur vie privée : « Faites ce que je dis, pas ce que je fais ». On connaît de longue date le grand écart pratiqué par plusieurs dirigeants de géants du numérique en matière d’éducation : concevant et vendant des services ou des objets high-tech, ils éduquent leurs enfants à l’écart des écrans. Steve Jobs en fut l’exemple le plus connu, mais il n’était pas le seul. A l’heure du scandale Facebook-Cambridge Analytica et du RGPD(Réglement général sur la protection des données) qui oblige les services web à modifier leurs règlements (ou leur organisation pour en limiter les effets), il y a un autre hiatus à souligner : celui sur la transparence. (@LObs).

► Comment les réseaux sociaux accentuent l’enfermement dans ses idées. Internet et les réseaux sociaux sont-ils des machines à enfermer les internautes dans leurs propres certitudes ? Cette question, posée dès 2011 par le penseur du Web Eli Pariser dans son ouvrage The Filter Bubble : What The Internet is Hiding from you (Les bulles filtrantes : ce qu’Internet vous cache, non traduit), est aujourd’hui au cœur de la réflexion de nombreux chercheurs du Net. Lundi 23 avril à la Cité internationale de Lyon, où se tient jusqu’au vendredi 27 la prestigieuse conférence annuelle itinérante des professionnels d’Internet, The Web Conference, la polarisation des idées et des débats sur les réseaux sociaux a fait l’objet d’une demi-journée d’étude mêlant ingénierie du Web et psychologie sociale. Baptisée « Polarization on social media », elle a été présentée par un groupe de chercheurs en informatique de Helsinski (Finlande), Kiran Garimella, Aristides Gionis, et Michael Mathioudakis, et un ingénieur au centre de recherche informatique du Qatar, Gianmarco De Francisci Morales. (@pixelsfr).

► Agressivité, racisme : le triste panorama de la haine sur Facebook. « L’Obs » peut en témoigner : sur les pages Facebook des grands médias français, un commentaire sur dix contient des propos haineux. Les politiques, personnalités médiatiques et journalistes sont particulièrement ciblés, selon une étude commandée par le Secrétariat d’Etat chargé du Numérique. Cette étude réalisée par Netino (Webhelp) porte sur l’analyse d’un échantillon de 10.870 commentaires publics publiés sur 24 pages Facebook de grands médias français pendant le mois de mars. Selon ce constat, près de la moitié des propos haineux (45,2%) relèvent de « l’agressivité générique » (exemple cité : « On s’en fout de cette merde »). (@LObs).

#Cyberattaques

► De grandes entreprises du numérique s’engagent à ne pas aider les Etats pirates. « Nous n’aiderons aucun gouvernement à lancer des cyberattaques contre des citoyens et des entreprises innocents. » Mardi 17 avril, trente-quatre grandes entreprises du numérique ont signé un accord sur la cybersécurité, dans lequel ils se mettent clairement à distance des Etats, quels qu’ils soient. Parmi elles, Microsoft, Facebook, Symantec, Nokia, Avast, Cloudflare, HP ou encore Oracle. « Des entreprises travaillant sur toutes les couches des communications Internet s’engagent à faire rempart à toute utilisation malveillante de leurs technologies, promettent de protéger tous les consommateurs, quels que soient leur nationalité, leur emplacement géographique ou la motivation de l’attaque », peut-on lire dans le communiqué publié avec l’accord. (@pixelsfr).

03 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 3 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

x► Vers la gratuité de l’énergie solaire. Avec une macro-observation du secteur énergétique, nous pouvons conjecturer que l’adoption massive des énergies renouvelables par les consommateurs n’est plus une réponse à une demande politique, mais plutôt à une forme de rationalité économique. L’électricité est en passe de devenir un flux presque gratuit, comme Internet. La loi de Swanson observe que «le prix d’une cellule photovoltaïque tend à chuter de 20 % lorsque la capacité de production mondiale de cellules double», et cette loi ne cesse de se vérifier. D’après la banque Lazard, grâce aux économies d’échelles, le prix des cellules photovoltaïques a baissé de 86 % entre 2009 et 2017, et nous sommes passés sous la barre symbolique d’1 dollar par kilowatt installé. Avec les moyens de production massifs développés par les géants asiatiques, le prix du kilowatt ne cessera donc de se rapprocher d’un prix plancher proche de zéro dollar. (@LesEchos).

► Face au réchauffement climatique, des groupes d’usagers s’organisent pour s’engager dans la transition énergétique. C’est le cas de CoWatt, une entreprise citoyenne implantée en région des Pays-de-la-Loire, dont la mission principale est d’aider les usagers à devenir producteurs de leur énergie. Créée en septembre 2017 à Nantes, cette société veut mettre en contact ceux qui souhaitent installer des panneaux solaires sur leur toiture mais n’en ont pas les moyens et ceux qui ont un peu d’argent de côté et veulent l’investir dans l’énergie renouvelable.  (@villeintelmag).

#Ville

► La grande distribution peut-elle revitaliser les centres-villes ? Depuis les années 1980, le développement des supermarchés en bordure des villes a entraîné la fermeture en série des magasins alimentaires de proximité, conduisant à une désertification des centres-villes et à une dégradation du vivre ensemble. Le phénomène est, depuis quelques années, en train de s’inverser : les citadins délaissant leur voiture et exprimant de nouveaux besoins, la grande distribution réinvestit les centres-villes. Pas question, pour autant, de reproduire les erreurs d’antan. Les clients sont aujourd’hui en attente de nouvelles expériences d’achat. Ils ne jurent plus que par le phygital (contraction de « physique » et « digital »), c’est-à-dire l’intégration de données et méthodes numériques sur un point de vente physique. (@LesEchos).

► Expérimenter dans la production d’un espace public partagé et apaisé: les exemples de Mexico et Medellin. Le 4 décembre dernier, Lilas a assisté à la présentation d’expérimentations menées en Colombie et au Mexique pour faire évoluer les usages et des modes de production de l’espace public : comment promouvoir la place du piéton? Comment intégrer les enfants et des espaces de jeux dans la fabrique de la ville ? Comment redonner du sens aux espaces et favoriser la participation des habitants ? Cette présentation clôturait une semaine d’échange et de partage de bonnes pratiques entre les villes de Paris, Medellín et Mexico  sur l’aménagement des espaces publics et la participation citoyenne. L’occasion de découvrir des pratiques inspirées et inspirantes, qui mettent l’accent sur l’expérimentation et l’empowerment des communautés locales. (@La27eregion).

#Entreprise

► Smartphones, objets connectés : le géant chinois Xiaomi va tenter l’une des plus grosses IPO tech de l’histoire. Il ne manquait que lui. Parmi les BATX chinois (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi), équivalents des Gafa américains (Google, Apple, Facebook, Amazon), seul Xiaomi n’était pas encore présent sur les marchés. Ce sera bientôt chose faite puisque le géant des smartphones et des objets connectés a annoncé, ce jeudi 3 mai, avoir déposé son dossier d’introduction à la Bourse de Hong-Kong. Créé en 2010 et toujours dirigé par son fondateur Lei Jun, Xiaomi devrait récolter, d’après les analystes, environ 10 milliards de dollars en ventes d’actions. Cette levée de fonds devrait porter sa valorisation à environ 100 milliards de dollars. Xiomi deviendrait ainsi la plus grande IPO tech depuis Alibaba en 2014, valorisée à l’époque 168 milliards de dollars après avoir levé 25 milliards de dollars sur les marchés, au coude-à-coude avec l’IPO de Facebook en 2012, valorisée 104 milliards de dollars. (@latribune).

#Logement

► Location inversée : comment LocService mise sur l’innovation. C’est en mettant en location un studio à Nantes que l’idée de LocService est née. Le marché immobilier était moins tendu qu’aujourd’hui, mais les demandes ont afflué sans correspondre forcément à l’offre. Richard Horbette, le propriétaire du studio, entrepreneur dans le domaine des télécoms, a donc imaginé « la mise en relation inversée » : le locataire publie une annonce sur sa recherche, et c’est le propriétaire qui répond lorsqu’une demande semble lui correspondre. Lancé à Vannes en 1997 avec les moyens du bord, le service, édité par la société GoBoCom, a bien fonctionné d’emblée : les profils des locataires potentiels étaient alors adressés une fois par mois par fax. Mais le décollage réel remonte à 2005, lorsque la société prend le virage d’internet et commence à se structurer. Depuis, le site LocService.fr ne cesse d’innover pour accroître et fidéliser sa base d’utilisateurs (1,34 million depuis 2005 ) et sa communauté de bailleurs qui a franchi la barre des 200.000 inscrits. (@latribune).

#Emploi

► L’Intelligence artificielle, créatrice d’emplois ? Alors que certains s’inquiètent de la casse sociale que pourrait engendrer le développement de l’Intelligence Artificielle (IA), la plateforme pour l’emploi, Joblift, annonce que cette évolution technologique, inévitable pour la plupart des entreprises, pourrait créer plus de 14 000 emplois nouveaux en France. Analyse de la situation au moment de la présentation du rapport Villani.  (@villeintelmag).

#Cryptomonnaie

► Goldman Sachs prêt à investir dans les cryptomonnaies. L’heure du bitcoin approche pour Goldman Sachs. La banque d’affaires américaine, connue pour sa capacité d’innovation financière, est en train de boucler les derniers préparatifs avant le lancement officiel de son activité de trading de cryptomonnaies. Comme le révèle le « New York Times », le conseil d’administration de l’établissement dirigé par Lloyd Blankfein a donné son feu vert à la création de son « desk bitcoin », dans les tuyaux depuis plusieurs mois.  Dès la sortie de l’article mercredi soir, le bitcoin a progressé de 200 dollars, à 9.200 dollars. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Culture, sens moral et histoire : le trio plus fort que l’intelligence artificielle. C’était il y a quelques jours. Destinée à des dirigeants, chercheurs, étudiants et experts, une conférence interdisciplinaire, organisée par l’IESE Business School de Barcelone, invitait à s’interroger sur le futur du management dans un monde imprégné d’intelligence artificielle (IA). Présent sur le campus, George Yeo, dirigeant d’une entreprise hongkongaise et ancien homme politique de Singapour, a recouru à la métaphore simple et intelligible. L’intelligence artificielle, pour lui, c’est un feu dont il importe de comprendre coûte que coûte la nature pour ne pas finir brûlé. A la question de savoir ce qu’il pourrait advenir des collaborateurs, managers et CEO dont la fonction serait menacée par la technologie de l’IA, l’homme d’affaires a répondu en pointant trois piliers de notre condition humaine – la culture, le sens moral et l’histoire – qui nous unissent et, pour l’heure du moins, nous rendent plus forts face aux algorithmes, brasseurs de données. A condition, bien sûr, que les humains ne se comportent pas déjà comme des robots ! (@EchosExecutives).

► La fin du travail ou des poncifs ? L’intelligence artificielle (IA) des géants de la Silicon Valley et des BATX chinois bouleverse la société. Même les dirigeants de Google ont admis qu’ils avaient sous-estimé ses conséquences sur notre modèle économique et social.  Que fait-on de nos cerveaux quand l’IA devient quasi gratuite ? Comment évite-t-on un monde profondément inégalitaire ? Pour certains experts pessimistes, aucune compétence ne serait inaccessible aux machines intelligentes, qui rendront non compétitif le travail humain : le 24 juillet 2017, la Harvard Business Review affirmait que même les consultants de haut vol seraient bientôt remplaçables par l’IA.  Nous pourrions être confrontés à d’immenses difficultés sociales : la course de vitesse entre la formation et l’IA est lancée, pour permettre à tous les citoyens d’être complémentaires de l’IA et non remplaçables par celle-ci. (@LExpress).

#Surveillance

► Des drones contre le FBI et les garde-frontières : les criminels aussi innovent. La généralisation de l’emploi de drones, hors contexte militaire, n’a pas que des avantages, du point de vue des policiers : le FBI vient d’annoncer que lors d’une opération de secours à des otages, l’hiver dernier, un gang a utilisé un essaim de drones pour empêcher les agents fédéraux d’exercer leur surveillance. Le site spécialisé Defense One rapporte que Joe Mazel, directeur de la technologie opérationnelle au FBI, l’a raconté lors d’une conférence sur les technologies sans pilote, AUVSI Xponential : les policiers avaient pris position en hauteur pour regarder la situation, quand ils ont entendu le bourdonnement des drones. (@LObs).

02 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 2 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

x► Légende image. Les robots peuvent-ils faire preuve d’intelligence ? (Crédit :Jehyun Sung / Unsplash). « Le risque donc n’est pas de voir les machines devenir plus intelligentes que les humains (mythe de la singularité), mais plutôt que les humains deviennent plus en plus stupides. Il va nous falloir nous adapter à une société numérique, et au lieu d’une intelligence artificielle, privilégions une utilisation de l’IA qui nous aide à prendre des décisions respectant nos valeurs fondamentales », explique Avner Bar-Hen, Professeur du Cnam, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) dans une tribune, « L’intelligence n’est ni artificielle ni innée », sur le site @FR_Conversation

#Surveillance

► En Chine, l’intelligence artificielle au service de l’Etat policier L’oeil de Pékin est décidément partout. Les Chinois avait déjà fait la démonstration de leur puissance en matière de vidéo-surveillance lors du Salon de l’électronique grand public à Las Vegas, en janvier dernier. 176 millions de caméras surveillent actuellement la population chinoise. Et selon les récentes recherches de l’institut « IHS Market », le nombre de caméras pourraient passer à 626 millions dans deux ans,  avec un logiciel de « reconnaissance faciale » qui permet d’identifier et donc de surveiller d’encore plus près les individus. Aujourd’hui, des villes comme Pékin, Canton ou Shenzen, la Silicon Valley chinoise, dans le sud, sont équipés de machines à reconnaissance faciale. Et si l’on a donné à la banque une photo sur laquelle on est plus jeune, la reconnaissance faciale fonctionne sans aucun souci, affirme une responsable de la banque China Merchants. (@franceculture).

#Information

► Notre cerveau et les fake news : la vérité prise en défaut. Qui découvrirait aujourd’hui Twitter risquerait de subir un choc. Dans cet univers numérique parallèle, une démocratie participative de 300 millions d’internautes s’attèle chaque jour à réécrire l’Histoire et à transformer notre présent. Ici, l’homme n’a jamais marché sur la lune, la terre est redevenue plate, Barack Obama est un islamiste né au Kenya, Christiane Taubira a un fils emprisonné pour meurtre, Emmanuel Macron possède des comptes aux Bahamas et, depuis peu, un étudiant a été mis dans le coma par des policiers qui cherchaient à l’évacuer d’une faculté parisienne occupée. Si les mensonges et autres légendes urbaines sont aussi vieux que le langage lui-même, la force de frappe instantanée et illimitée des réseaux sociaux leur confère aujourd’hui une influence sans égal et, plus inquiétant encore, sans contre-pouvoirs. (@franceculture).

► Pires que les fake news, les vidéos truquées. On les appelle les « Deep Fakes ». Ces vidéos superposent le visage d’une personnalité, comme Michelle Obama ou Natalie Portman, sur celui d’un acteur ou d’une actrice porno en pleine action. Le résultat est déconcertant d’authenticité et, pour un oeil mal avisé, la supercherie est quasiment indétectable.  Ces vidéos, qui pullulent notamment sur le site Reddit, sont pourtant 100 % fausses, aucun doute là-dessus. Elles sont réalisées à l’aide de logiciels tels que FakeApp ou Face2Face, qui s’appuient sur un outil développé par le service d’intelligence artificielle de Google et rendu public en 2015, TensorFlow. « Les vidéos truquées ont toujours existé mais elles n’étaient pas aussi convaincantes, explique à L’Express Soroush Vosoughi, chercheur du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Cela fait deux ans que la technologie a évolué. Maintenant, on va pouvoir fabriquer des fausses vidéos dans sa chambre, alors qu’auparavant il fallait des moyens hollywoodiens. Les ‘fake news’, en comparaison, sont un petit problème. »  (@LExpress).

#Cryptomommaie

► L’Iran a mis au point sa propre cryptomonnaie L’information avait été dévoilée en février d’un tweet du jeune ministre iranien des Technologies : Téhéran travaille à un projet de cryptomonnaie. C’est confirmé et le projet avance : le modèle expérimental de monnaie virtuelle à usage interne est finalisé, a indiqué ce ministre samedi. Et ce, bien que la banque centrale iranienne ait récemment interdit à toutes les banques du pays de traiter des cryptomonnaies en raison de risques de blanchiment d’argent. « L’interdiction faite par la banque centrale ne signifie pas une prohibition ou une restriction sur l’utilisation des devises digitales dans le développement intérieur », a déclaré le ministre des technologies de communication et d’information, Mohammad Javad Azari-Jahromi, plus jeune membre du gouvernement, cité par l’agence de presse Irna. Le Venezuela a lancé en février sa propre cryptomonnaie, le « petro », et la Russie envisage celui d’un « crypto-rouble » en 2019. @latribune).

#Transport

► Ce que l’IA change dans l’auto : l’ère de la voiture autonome. L’industrie automobile française n’a pas attendu le gouvernement pour agir, mais elle est néanmoins ravie des recommandations du rapport Villani… Et heureusement, car la question de l’intelligence artificielle constitue un enjeu majeur, s’il en est, pour cette industrie en proie à une profonde transformation de modèle. L’avènement de la voiture autonome est désormais considéré comme le but ultime de tout groupe automobile qui souhaite avoir une visibilité au-delà de 2025. Les constructeurs automobiles français l’ont bien comprise et travaillent sur l’intelligence artificielle depuis plusieurs années. Ils ont annoncé des délais tout à fait conformes à ceux annoncés par la concurrence internationale, à savoir des modèles 100 % autonomes autour de 2021-2025. (@latribune).

#Agriculture

► Quand la science-fiction interroge notre rapport à l’agriculture. Nourriture de synthèse, industrialisation des techniques agricoles, évolution du statut de l’agriculteur… de nombreuses œuvres de science-fiction ont questionné l’agriculture et notre alimentation. Entre crispations, fantasmes et images d’Épinal, quelle humanité agricole ont-elles imaginé ? En quoi nous aident-elles à appréhender les défis actuels de l’agriculture ? Le 2 mars 2018, les think tanks Renaissance Numérique et agriDées, le Social Media Club France, la  Fondation GoodPlanet et UniLaSalle ont débattu de ces questions lors d’une rencontre au Salon International de l’Agriculture.  Télécharger la synthèse dans son intégralité. (@RNumerique).

#Santé

► Rouen : au CHU, le robot Hope rend le sourire aux enfants. Hope n’est pas très imposant. Du haut de son mètre 40 et de ses neuf kilogrammes, il est pourtant devenu un renfort de poids pour l’équipe du service pédiatrie du CHU de Rouen (Seine-Maritime). Le robot multicolore se promène avec plusieurs jeux sur lui et il est possible de le colorier. Il est souvent réclamé par les enfants, qu’il encourage, câline et chatouille. Hope est souvent présent pendant les soins, ce qui permet aux petits de se divertir tout en réduisant leur niveau de stress. (@franceinfo).

#ObjetsConnectés

► Microsoft va s’appuyer sur Linux pour sécuriser les objets connectés. « Si Microsoft se met à concevoir des applications pour Linux, cela signifiera que j’ai gagné », aurait un jour déclaré le père de Linux, Linus Torvalds. Ce jour est arrivé : pour la toute première fois, Microsoft va distribuer une technologie qui repose exclusivement sur le système d’exploitation rival de son produit phare, Windows, et qu’il s’est évertué à dénigrer pendant des années. « En 43 ans, c’est la première fois que nous allons distribuer un noyau Linux amélioré », a concédé le président de Microsoft, Brad Smith, en marge d’une conférence à San Francisco. Le géant de Redmond y a annoncé le lancement en 2018 d’Azure Sphere, une pile logicielle et matérielle destinée à sécuriser les objets connectés. (@LesEchos).

#Police

► Un drone en cage pour le RAID. C’est un drone qui peut se cogner contre toutes sortes d’obstacles sans risquer la chute, se repérer dans l’obscurité grâce à un projecteur intégré ou encore détecter une présence humaine avec son capteur thermique. Autant de caractéristiques qui peuvent faire d’Elios, mis au point par la société suisse Flyability, un éclaireur efficace pour les forces d’intervention dans un espace confiné. Cet outil de reconnaissance vient d’être adopté par le RAID, a annoncé mardi 17 avril la start-up installée à Lausanne. La particularité d’Elios est la cage de protection qui l’entoure. Celle-ci n’entrave pas les mouvements du drone grâce à un système de découplage monté sur trois axes. (@pixelsfr).

#GAFA

► « Ces monopoles menacent gravement nos démocraties » Jonathan Taplin. Dans la Silicon Valley, l’adage « Move Fast and Break Things » (« Avancer vite et casser des choses ») qui régnait jusqu’ici sans partage semble avoir atteint ses limites. Dans cet entretien, Jonathan Taplin, l’auteur du livre qui reprend cet adage en titre et lui donne comme sous-titre « Comment Facebook, Google et Amazon ont pris le pas sur la culture et la démocratie » revient sur les pouvoirs des Gafa et évoque l’après-scandale Cambridge Analytica. (@latribune).