La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Ville
► Légende image : Vue aérienne de Manhattan (NewYork).
► Le concept de « smart city » peut-il se repolitiser ? Les innovations qui bouleversent le fonctionnement de nos villes permettront-elles de réduire les inégalités qui les traversent ? Une trentaine de personnes invitées par Le Monde, élu·e·s, chercheurs et chercheuses, architectes, urbanistes, responsables d’association, créateurs, créatrices ou dirigeant·e·s d’entreprise , débattront de cette question lors d’une conférence organisée jeudi 17 mai à l’hôtel de ville de Lyon. Un événement organisé à l’occasion de la remise des prix européens « Le Monde »-Smart Cities. Le géographe Michel Lussault, directeur de l’Ecole urbaine de Lyon, rappelle que le discours sur l’intelligence des villes « n’est pas venu, au départ, du monde universitaire, mais de grandes firmes ». Il est issu d’entreprises, comme IBM, qui ont décidé « de créer le marché de la ville instrumentée, équipée (…), de façon à proposer aux collectivités publiques et aux entreprises de réseaux urbains du matériel, des logiciels et des services pour traiter la donnée ». (@LeMondefr).
#Transport
► Projet Hyperloop : Elon Musk a presque fini de creuser son tunnel sous Los Angeles. Trois kilomètres de tunnel sous Los Angeles. Depuis 2013, Elon Musk, le patron de Tesla et de SpaceX, a l’ambition de développer un système de transport révolutionnaire, baptisé Hyperloop, consistant en des capsules lévitant dans des tubes à base pression à une vitesse de plus de 1 000 km/h. L’homme d’affaires américain a dévoilé le 10 mai la première vidéo d’un tunnel creusé par son entreprise, la Boring Company, sur son compte Instagram. Ce grand souterrain serait, selon Elon Musk, le futur de la circulation. L’entrepreneur considère les bouchons comme « une des choses les plus démoralisantes » aujourd’hui. Le monde rempli de tunnels qu’il imagine devrait permettre d’y pallier. D’ailleurs, ces souterrains permettront à des trains ultrarapides, mais aussi à des voitures de se déplacer plus vite, sous terre. (@franceinfo).
#Energie
► L’intelligence artificielle aide à détecter les fuites dans les pipelines. Les fuites dans les pipelines peuvent entraîner de lourdes pertes financières ou présenter un risque pour la sécurité et la santé. Des contrôles réguliers doivent donc être mis en place pour vérifier si la qualité de l’infrastructure répond toujours aux normes fixées. Jusqu’à présent, il s’est avéré très difficile de garantir des contrôles efficaces. Toutefois, la start-up brésilienne Stattus4 a recours à l’intelligence artificielle pour développer un dispositif acoustique qui facilite le traçage des fuites. (@expressbe_fr).
#WIFI4EU
► Plus que quelques heures pour se pré-inscrire sur le site de la FIRIP. Dès l’annonce, fin mars, du dispositif WiFi4EU, destiné à soutenir, via une aide financière, les projets de collectivités visant à installer des points d’accès Wi-Fi dans les espaces publics, la FIRIP (Fédération des Industriels des Réseaux d’Initiative Publique) s’est mobilisée, en lien direct avec le Commissariat Général à l’Égalité des Territoires ( CGET ), pour structurer et rassembler l’écosystème Wi-Fi français. Acteur majeur du dispositif , la FIRIP à lancé un appel aux collectivités françaises, notamment des territoires ruraux, afin que celles-ci saisissent cette opportunité qui peut s’inscrire dans la construction des smart territoires. « À ce jour, près de 700 projets ont été déposés par les collectivités françaises sur le portail WiFi4EU. Dès le 15 mai, les plus rapides accéderont aux inscriptions définitives et pourront espérer bénéficier de la subvention associée (maximum 15.000 euros par projet). Mais pour cela, encore faut-il qu’elles soient pré-inscrites avant cette date », affirmait Etienne Dugas, Président de la FIRIP, le 7 mai. (@villeintelmag)
#Commerce
► Casino contre-attaque. A la veille de son assemblée générale du 15 mai, Jean-Charles Naouri, PDG du groupe Casino, peut se vanter de faire bouger les lignes. Après des années difficiles -de la crise au Brésil à l’attaque de l’activiste Muddy Waters- le patron de 69 ans a multiplié les initiatives spectaculaires pour reprendre l’avantage et tenter de doper son cours de bourse, en berne depuis janvier. Il a d’abord décidé de nouer un partenariat, via sa filiale Monoprix, avec Amazon, le géant américain : un choix audacieux annoncé le 26 mars, qui brise un tabou parmi les distributeurs français. Pour ce pragmatique, c’est juste une démarche rationnelle qui lui permet de travailler avec le meilleur du secteur et d’élargir sa clientèle. Il a également annoncé, le 3 avril, la création d’une centrale d’achat géante en association avec Auchan (90 milliards d’euros de chiffre d’affaires à eux deux) pour mieux négocier ses achats alimentaires et non-alimentaires au niveau mondial. (@LExpress).
#Entreprise
► Créer sa startup : peut-on copier un modèle étranger ? La pratique a beau être très commune dans les pays anglosaxons, elle était encore inexplorée en France. Lorsque Yohan Zibi a créé EveryCheck, sa startup de vérification de CV, en 2015, il a du passer beaucoup de temps à convaincre les recruteurs. « Il a fallu offrir des tests, simplifier au maximum les procédures techniques et expliquer notre métier », reconnait son cofondateur. Longtemps considéré comme du « fliquage », le concept est pourtant en train de gagner doucement du terrain. Mais Yohan Zibi a quand même du adapter un peu son approche : « Aux États-Unis, les entreprises attachent une grande importance au casier judiciaire du candidat », observe Yohan Zibi. Normal dans un pays où le taux d’incarcération est six fois plus élevé qu’en France. A l’inverse, les recruteurs français sont très attentifs au diplôme. (@bymaddyness).
#Monnaie
► Facebook pourrait lancer sa propre cryptomonnaie. Le « FaceCoin » sera un jour une réalité. C’est ce que pense savoir la chaîne américaine Cheddar. Selon son journaliste Alex Heath, le réseau social de Mark Zuckerberg songerait à créer ses propres jetons virtuels pour faciliter les transactions payantes sur sa plate-forme qui compte aujourd’hui quelque 2 milliards d’utilisateurs. Le paiement serait donc l’une des applications qu’étudie sérieusement Facebook au sein de sa nouvelle unité dédiée au potentiel des technologies de la blockchain, dont l’existence a été révélée il y a quelques jours par le site américain Recode. « Comme beaucoup d’autres entreprises, Facebook explore les possibilités offertes par la puissance de la technologie de la blockchain. Cette nouvelle petite équipe étudiera de nombreuses applications. Nous n’avons rien de plus à communiquer », a déclaré un porte-parole de Facebook à la suite de ces révélations. Le réseau social ne confirme donc pas l’information de Cheddar mais ne la dément pas non plus. (@LUsineDigitale).
► L’Afrique, nouvelle frontière des cryptomonnaies. Malgré les scandales de piratage et la forte volatilité qui émaillent leur parcours, les cryptomonnaies sont en plein essor en Afrique. Naguère réservé à un cercle restreint de spéculateurs, ce phénomène qui affole la planète finance touche de plus en plus l’économie réelle. Un peu partout sur le continent, le Bitcoin et ses congénères servent déjà d’actifs financiers très prisés par les investisseurs, de moyens de paiement, de portefeuilles d’épargne, et même d’outils de levée de fonds pour les entreprises. (@agenceecofin).
#Media
► Facebook déploie en France la notation des médias par les internautes. «Connaissez-vous ces sites Internet?» ; «Quel degré de confiance leur accordez-vous?». Depuis mercredi, ce court sondage commence à faire son apparition sur les comptes des utilisateurs français de Facebook. Selon le réseau social, ce déploiement va aussi toucher d’autres pays européens. Il a déjà eu lieu en début d’année aux Etats-Unis. Objectif, proposer aux internautes un meilleur fil d’actualité. Critiqué de toutes parts pour avoir involontairement favorisé l’explosion des fake news, Facebook avait décrété en début d’année une série de mesures pour améliorer l’exposition des médias de qualité et déréférencer les sites trompeurs. Mais Facebook refuse d’être «arbitre de la vérité» et donc de décider lui-même qui est un média de qualité et qui ne l’est pas. Un tel l’acte l’exposerait à trop de critiques, estime-t-il. «Nous pourrions demander à des experts, mais cela ne règle pas la question de l’objectivité», écrivait alors Mark Zuckerberg. Le PDG du réseau social a donc décidé de donner ce pouvoir aux utilisateurs, via ce sondage. (@FigaroTech).
#ReconnaissanceFacial
► Une intelligence artificielle va identifier les invités au mariage du Prince Harry et Meghan Markle. Reconnaître une célébrité et ne plus se souvenir de son nom, un drame qui parasite l’existence. Une intelligence artificielle va reconnaître les quelque 600 invités prestigieux du mariage le plus attendu de l’année, ce samedi 19 mai. Alors que le Prince Harry et sa compagne Meghan Markle se diront «Yes» en la chapelle St. George, toutes les caméras seront tournées vers le Royaume-Uni. Une chaîne de télévision américaine compte cependant se démarquer avec un dispositif innovant. Sky News va enrichir son flux vidéo des noms des invités, grâce à un logiciel de reconnaissance faciale, comme le rapporte The Register. Il s’agit là pour la chaîne d’un moyen de gonfler son audience pour cet événement historique. L’enjeu pour la publicité est important: le mariage de William et Kate avait été suivi par 2 milliards de personnes dans 180 pays. La fonctionnalité, judicieusement nommée «Who’s Who», sera accessible sur le site web et les applications mobile (Android et iOS) de la chaîne. L’internaute accédera à des informations complémentaires sur chaque personnalité: une photo de profil, sa profession et une courte biographie. (@FigaroTech). A lire aussi : Stéphane Bern coiffé au poteau par une IA au mariage de Meghan Markle et du prince Harry. (@LADN_EU).