La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Transport
► « Dans dix ans, les taxis volants seront présents dans de nombreuses villes ». Quatre passagers, une vitesse comprise entre 240 et 320 kilomètres par heure, des « vertiports » capables de gérer plusieurs centaines de décollages et d’atterrissages par heure. Mardi 8 mai, en ouverture d’une conférence organisée à Los Angeles (Californie), Uber a apporté davantage de détails sur son projet de taxis volants, à mi-chemin entre des hélicoptères et des drones. Et réaffirmé son objectif : lancer un service commercial en 2023. Interview avec Eric Allison, le responsable de la division Uber Elevate. (@JeromeMarinSF). Credit photo: Uber.
► Smart cities – Et si les bus devenaient plus qu’un moyen de transport ? Ruter, la compagnie de transport en commun d’Oslo, prévoit de faire d’une pierre deux coups. Elle n’ambitionne pas seulement de construire un système informatique plus efficace et plus flexible pour l’exploitation de ses bus, mais veut également fournir à la capitale norvégienne des données pour de nouvelles applications et de nouveaux services pour la ville intelligente. Les smart cities ont besoin de beaucoup de données pour la planification, la prise de décision et la conception de nouveaux services. Les véhicules de transport en commun sont partout dans la ville. Il est donc logique de les utiliser pour fournir des données en temps réel pour ces applications. (@zdnetfr).
#Ville
► Pour mieux construire, les villes passent (lentement) à la maquette 3D. Pour mieux gérer leurs territoires, les collectivités ont besoin de prendre de la hauteur. En France de nombreuses villes de tailles variées, comme Lyon, Brest, Paris ou Cannes, et même des régions comme l’Ile-de-France ont développé des modélisations 3D de leur territoire ou sont en train de le faire. A travers ces projets, les collectivités ne cherchent pas à offrir une version publique de Google Maps en 3D, mais à se doter d’outils dans la planification urbaine, la gestion des flux, la réponse aux appels d’offre ou encore la gestion de risques. Pour s’y mettre, une ville doit d’abord disposer d’une cartographie aérienne de son territoire. Et bien souvent, elle n’existe pas. C’est par exemple le cas à Paris, qui est en train de développer sa maquette et table sur une livraison en 2019, explique Jean-Philippe Clément, chief data officier de la Mairie de Paris. « Entre mai et août, des avions vont survoler la ville sous plusieurs angles avec un plafond de vol très bas, entre 400 et 600 mètres, car nous avons besoin d’une granularité jamais acquise à Paris. » (@journaldunet).
#Energie
► Plus de dix millions d’emploi grâce aux énergies renouvelables dans le monde. L’énergie propre, qui représente plus de 18% du bouquet énergétique mondial, employait 10,3 millions de personnes fin 2017, y compris les grandes centrales hydroélectriques, en hausse de 5,3% par rapport à l’année précédente, a précisé l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) dans une étude annuelle sur les énergies renouvelables et l’emploi. Chine, Brésil, Etats-Unis, Inde, Allemagne et Japon sont en tête par rapport au reste du monde avec 70% des emplois du secteur, selon le rapport. (@Sciences_Avenir).
► Union Européenne : 30% d’électricité renouvelable en 2017. Deux think tanks, le britannique Sandbag et l’allemand Agora Energiewende, ont publié le 30 janvier une étude, baptisée « Le secteur de l’électricité en 2017 dans l’Union Européenn », en compilant les données publiques des différents pays de l’Union. Les « nouveaux renouvelables », comme cités dans l’étude, ont dépassé la production du charbon (houille et lignite). La production de ces nouveaux renouvelables, que représentent la production d’électricité par le vent, le soleil et la biomasse a atteint 12% durant l’année 2017. Ainsi, depuis 2010, leur part dans la production d’électricité européenne a plus que doublé. Pour autant, les émissions de CO2 du secteur européen de l’électricité sont restées stables en 2017, à 1 019 millions de tonnes. Trois facteurs expliquent ce phénomène. Le premier est que la production d’hydroélectricité a fortement diminué au cours de l’année 2017. En cause ? Des précipitations et des chutes de neige particulièrement faibles. Ce qui explique que malgré l’essor spectaculaire des « nouveaux renouvelables », la part de l’électricité renouvelable est passée de 29,8% à 30% entre 2016 et 2017 dans l’UE. (@Réseau Durable).
#Agroalimentaire
► C’est qui le patron ?! découvrez la marque au succès fulgurant qui secoue l’agroalimentaire. En un an ce sont plus de 50 millions de litres de lait labellisés « C’est qui le patron ?! » qui se sont écoulés. La marque compte aujourd’hui une dizaine de nouveaux produits (oeufs, beurre, jus de pomme, steaks…) qui respectent le cahier des charges établi par les consommateurs sociétaires de La marque du consommateur. Leur dernier coup de force en date ? Obtenir que les briques de lait responsables du distributeur Monoprix respectent également ce cahier des charges strict, qui garantit une rémunération juste pour les producteurs. Face à la montée en puissance des consommateurs-citoyens, la marque qui restaure une dose d’équilibre et de justice sociale dans la grande distribution serait-elle en train de faire des émules ? (@LADN_EU).
#Ecole
► L’éducation nationale met « en stand-by » les sorties scolaires chez Apple et Microsoft. Fini les sorties scolaires dans les magasins Apple, la « classe immersive » de Microsoft et toute autre visite ou atelier proposé aux élèves par les géants du Web ? La polémique sur les réseaux sociaux a en tout cas suffisamment enflé, depuis un mois, pour que le ministère de l’éducation campe sur une ligne de fermeté. Les sorties scolaires de ce type sont « en stand-by », faisait-on savoir au cabinet de Jean-Michel Blanquer, mercredi 9 mai, en expliquant avoir mandaté les directions académiques du numérique « pour regarder, sortie par sortie, ce qui s’y passe, et faire la part entre l’intérêt pédagogique des activités proposées et la pression commerciale à laquelle les enfants peuvent être exposés ». (@LeMondefr).
#LiensVagabonds
► La guerre des télés contre Netflix est déclarée. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : TVs contre Netflix : Interdiction à Cannes, alliances en Europe et aux Etats-Unis, partenariats avec la Chine – la guerre contre Netflix, et son budget fiction de 8 milliards de Dollars, est déclarée. Avec 9,5 millions de ménages abonnés à au moins un service de SVoD, les TVs britanniques cherchent des solutions pour contrer ensemble Netflix et Amazon. La BBC renforce par ailleurs sa collaboration avec le géant chinois Tencent, après le succès de la série Blue Planet l’année dernière. Au Canada, Radio-Canada signe des partenariats avec une série de médias pour ajouter plus de 700 heures de contenu à la plateforme ICI Tou.tv dans le but de contrer les productions de Netflix en français. De leur côté, France Télévisions, la Rai (Italie) et la ZDF (Allemagne) viennent de lancer L’Alliance pour mutualiser leurs moyens et proposer des fictions « de plus grande envergure ». Plus tôt dans l’année, les cinq TVs nordiques s’étaient déjà associées dans le « Nordic 12 ». Pendant ce temps, Netflix se dote d’un centre de recherche.
#JeuVideo
► De jeunes codeuses afghanes créent un jeu vidéo pour dénoncer le trafic d’opium. Fight Against Opium est un jeu vidéo créé par de jeunes codeuses afghanes. Il ressemble à première vue à n’importe quel autre jeu de plateforme mais son but final est original : le personnage doit remplacer des plants de pavot par des bulbes de safran. Le message politique est clair : il s’agit de dénoncer la production d’opium dans le pays. L’Afghanistan produit en effet 90 % de l’opium mondial et cette production représente 63 % de son PIB. On y compterait par ailleurs 4,6 millions de toxicomanes. En plus de Fight Against Opium, les jeunes codeuses ont produit une vingtaine d’autres jeux disponibles sur téléphone portable. Elles apprennent à programmer grâce à Code to Inspire, une association œuvrant pour une meilleure employabilité des jeunes Afghanes. Selon l’ONG Save the Children, le pays est classé 121e dans le monde en matière de « droits des filles ». (@lemondefr).
#Transhumanisme
► Comment le transhumanisme concurrence les religions. Ça devait arriver. Après des millénaires d’entente tranquille sur le marché de l’immortalité, les trois principaux monothéismes voient débarquer un concurrent laïc, voire païen, bien décidé à leur piquer des parts avec une offre révolutionnaire. Portés par une propagande entretenue à grand renfort de conférences Ted, de slideshows et d’innovations techno-médicales prometteuses, les transhumanistes jouent des coudes pour doubler les traditionnels opérateurs de la foi. Attendu que ce secteur, contrairement aux télécoms, ne prévoit pas de gendarme pour le réguler, la lutte sera féroce. (@usbeketrica).
#MediaSocial
► Pourquoi la déconnexion est la nouvelle lubie de la Silicon Valley. Dans son vaste plan de conquête du monde, le bien-être est un secteur auquel Google ne s’était pas encore attaqué. L‘entreprise a présenté le 8 mai une variété d’outils censés améliorer la vie numérique lors de sa grande conférence annuelle. L’aide à la déconnexion est affichée comme l’un des nouveaux chevaux de bataille du géant du web: désormais, un tableau de bord permettra aux utilisateurs d’Android P de surveiller le temps passé sur chaque application mais aussi de voir combien de fois le téléphone est déverrouillé, combien de notifications il reçoit… et de réguler cette sollicitation frénétique du smartphone. Google reprend ainsi une fonctionnalité de productivité bien connue des accros: les bloqueurs d’applications, qui empêchent l’accès à un service particulièrement addictif durant un temps déterminé au préalable. «Notre équipe a entendu tellement d’histoires de personnes cherchant à trouver le bon équilibre avec la technologie», a déclaré Sameer Samat, vice-président de Google chargé d’Android et Google Play. Des fonctionnalités de contrôle seront également introduites sur Youtube afin que les utilisateurs puissent réguler leur consommation. Ils pourront ainsi programmer des «respirations personnalisées» pour les encourager à quitter leurs claviers. (@FigaroTech).