21 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 21 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Pollution

x► Olivier Blond est président de l’association « Respire », et l’auteur de « Pour en finir avec l’écologie punitive » (Grasset) explique : « Aujourd’hui la pollution de l’air tue 10 fois plus que les accidents de la route » (@franceinter). Légende image : Sur les quais de la Seine, à Paris, avril 2018. Crédit photo : Manuel Cohen / Radio France.

#Santé

► A Grenoble, des chercheurs ont implanté une puce dans la tête d’une personne paralysée des quatre membres afin qu’elle commande une armure mécanique par la pensée. Avec le projet BCI (Brain Computer Interface), l’équipe du neurochirurgien Alim-Louis Benabid prend avantage de cette activité cérébrale qui n’arrive pas à quitter l’esprit des tétraplégiques. Les chercheurs ont développé un dispositif la traduisant en commandes pour un exosquelette, une sorte d’enveloppe mécanique dans laquelle la personne handicapée est embarquée.

► La déterritorialisation de la santé. Par Olivier Ezratty, expert FrenchWeb. La prospective est un art difficile. On peut chercher à projeter le passé dans le futur. On peut extrapoler des phénomènes d’un secteur sur d’autres. Il est facile de faire des erreurs de jugement. C’est cependant un bon moyen d’évaluer les enjeux du présent et d’un futur proche. Je vais m’y risquer avec le monde de la santé et le phénomène de déterritorialisation qui pourrait l’affecter, au moins partiellement. Je commence par décrire comment ce phénomène de déterritorialisation a pu affecter différents secteurs comme celui des contenus, de la publicité et de divers métiers de services. Puis, je passe en revue différentes évolutions technologiques du secteur de la santé qui pourraient affecter l’équilibre territoriale des systèmes de santé. Enfin, en conclusion, j’essaye d’imaginer l’impact macro en termes d’emplois. Lire la suite sur le site de (@frenchweb).

#Alimentation

► Ces startups qui s’approvisionnent directement chez les producteurs locaux (pour nous) ! Mieux manger, et si c’était le combat de notre époque ? Une exploitation agricole française sur 5 vend miel, légumes, mais aussi vin, fruits et viande en circuit court. Selon une enquête de 2013, 42 % des Français s’approvisionnent régulièrement de la sorte. Et les ventes représenteraient entre 7 % et 15 % du marché alimentaire. Les startups n’y sont d’ailleurs pas innocentes. Que ce soit pour supprimer les intermédiaires, consommer responsable ou donner accès à des denrées sensibles, zoom sur 5 startups qui s’engagent en ce sens ! (@1001_startups).

#Transport

► Comment Heetch s’est refait une santé. Normalement, on ne devrait plus parler de Heetch aujourd’hui. Cette startup s’était retrouvée il y a deux ans en plein milieu d’un affrontement violent ; celui qui opposait les taxis, les VTC et l’Etat. L’enjeu, c’était alors la zone grise explorée par UberPop et Heetch, celles de transports à la demande effectués par des conducteurs privés, contre rémunération. Des chauffeurs du soir, qui bossaient avec leur propre voiture. « On avait créé Heetch en 2013 pour répondre à un besoin : il était, à cette époque, très difficile de se déplacer la nuit les vendredi et samedi soir. Les VTC étaient encore une solution haut de gamme et les taxis très peu disponibles la nuit, notamment en banlieue. Il fallait trouver une solution accessible aux étudiants, ce qu’on a fait avec une solution de partage de trajets entre particuliers », explique son fondateur Teddy Pellerin. (@LObs).

#Telecom

► La fibre, nouvelle bataille des télécoms. C’est la bataille de demain dans le monde des télécoms. Qui entre Orange, SFR, Bouygues et Free va devenir le leader sur la fibre optique ? Promesse d’un Internet ultra-rapide pour les abonnés qui s’y raccordent, cette technologie offrant des débits cent fois supérieurs à ceux du réseau actuel en cuivre (technologie ADSL) est aussi synonyme de prix plus élevés et de services supplémentaires pour les opérateurs télécoms. Mais à ce jeu, les quatre opérateurs français sont loin d’être égaux. A ce stade, Orange mène largement la danse. Fin 2017, sur 3,3 millions d’abonnés à la fibre en France, 2 millions étaient clients d’Orange. Et le groupe de Stéphane Richard creuse l’écart. Au premier trimestre 2018, Orange a en effet recruté 130.000 clients supplémentaires sur la fibre, contre 96.000 pour SFR (câble inclus) sur la même période. Free arrive en troisième place avec 90.000 nouveaux abonnés fibre entre janvier et mars, et 64.000 chez Bouygues. (@LesEchos).

#Numérique

► Le grand gâchis énergétique. Nous vivons dans un monde de plus en plus dématérialisé. Nous payons nos impôts en ligne, regardons nos séries préférées en streaming, stockons nos milliers de photos dans le cloud… Dématérialisé, vraiment ? « Si l’on considère la totalité de son cycle de vie, le simple envoi d’un mail d’1 mégaoctet (1 Mo) équivaut à l’utilisation d’une ampoule de 60 watts pendant 25 minutes, soit l’équivalent de 20 grammes de CO2 émis », rappelle Françoise Berthoud, informaticienne au Gricad1 et fondatrice en 2006 du groupement de services EcoInfo – pour une informatique plus respectueuse de l’environnement. Car les mots des nouvelles technologies sont trompeurs. Et nous font oublier un peu vite les millions d’ordinateurs et de smartphones, les milliers de data centers et de kilomètres de réseaux utilisés pour traiter et acheminer ces données. Et la quantité considérable d’énergie qu’ils engloutissent. « Le secteur des nouvelles technologies représente à lui seul entre 6 et 10 % de la consommation mondiale d’électricité, selon les estimations – soit près de 4 % de nos émissions de gaz à effet de serre, assène Françoise Berthoud. Et la tendance est franchement à la hausse, à raison de 5 à 7 % d’augmentation tous les ans. » (@CNRS).

#IntelligenceArtificielle

► Le japonais Fujitsu mise sur l’intelligence artificielle pour accélérer dans les services. L’intelligence artificielle (IA) permet à Fujitsu d’accélérer sa transformation. Lors de son Forum annuel à Tokyo qui s’est tenu la semaine dernière, le japonais a clairement confirmé qu’il comptait pousser plus sur les services (cloud, gestion de systèmes IT…), que sur le hardware (vente de matériels, PC, serveurs…), comme il le fait depuis 2015. « Nous avons vocation à devenir une entreprise de services », a ainsi affirmé le président de Fujitsu Tatsuya Tanaka. L’intelligence artificielle n’est pas pour rien dans ce revirement car cette technologie bouleverse à la fois l’approche client et fournisseur. « Si vous m’aviez demandé il y a quatre ans qui s’occupe de l’intelligence artificielle chez nous, je vous aurais orienté vers le laboratoire de recherche, mais aujourd’hui tous les services en font », explique David Gentle, directeur stratégie et prospective chez Fujitsu. (@LesEchos).

#Video

► Sur YouTube, une nouvelle option pour éviter l’overdose de vidéos. Une spirale infernale. Arriver sur YouTube, regarder une première vidéo, puis une deuxième et finalement passer la journée entière devant son écran. Afin d’éviter l’overdose, l’application YouTube propose désormais une nouvelle fonctionnalité pour rappeler à l’internaute de faire une pause. Le principe est assez simple, une sorte d’alarme programmée rappelle qu’il est temps de décoller les yeux de son smartphone. Il faut tout d’abord s’assurer d’avoir téléchargé la toute dernière mise à jour de l’application YouTube. Il suffit ensuite de cliquer sur son icône de profil, d’accéder aux Paramètres puis aux Paramètres généraux. « Me rappeler de faire une pause » est préconfiguré sur « Jamais ». En cliquant sur l’option, l’utilisateur peut définir la fréquence du rappel entre 15 et 180 minutes (3 heures). Lire la suite sur le site de @FigaroTech.

► Dans un livre-enquête passionnant, « YouTube, derrière les écrans. Ses artistes, ses héros, ses escrocs » le journaliste Vincent Manilève explore le monde opaque des vidéastes du Net. Il explique dans un interview sur le site de @LExpress : « YouTube est le grand maître de l’algorithme, et donc de tout ce qui est mis en avant sur la plateforme. Tout-puissant, il décrète ce qui doit être valorisé et ce qui doit être retiré. Dans ce monde, c’est ni plus ni moins « Jacques a dit ». Il peut changer les règles de monétisation des vidéos du jour au lendemain ; et les youtubeurs doivent obtempérer. Ils n’ont pas le choix. »

#Journalisme

► Google promet de mettre l’intelligence artificielle au service du journalisme. Accusé de contribuer au déclin de la presse et de laisser proliférer la désinformation, Google s’est lancé dans une vaste refonte de ses « News », avec, en guest star, l’intelligence artificielle. Des mesures qui laissent les experts mitigés. Le but affiché par le géant technologique est double : aider les médias à trouver des abonnés et limiter les effets pervers des algorithmes, qui ont tendance à ne faire apparaître en priorité que certains médias ou sujets. Avec comme but de casser la « bulle » (filter bubble) ainsi créée, prisme qui a tendance à entretenir le lecteur dans ses convictions plutôt que de lui ouvrir des horizons. Grâce à l’intelligence artificielle, la nouvelle application Google News « fait apparaître les actualités qui vous intéressent provenant de sources fiables tout en vous offrant un éventail complet des points de vue sur les événements », a promis le numéro un de Google Sundar Pichai, en dévoilant en détails cette nouvelle version au début du mois. (@Tv5Monde)