09 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 9 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Réchauffement climatique : on peut changer les choses en agissant au niveau des villes. Des chercheurs de l’université des sciences et technologies de Norvège ont étudié l’empreinte carbone de 13.000 villes dans le monde entier. Ainsi les zones urbaines, qui concentrent 54% de la population mondiale, représentent 70% de l’utilisation d’énergie de la planète, affirment ces chercheurs. Elles sont aussi le centre d’une croissance économique concentrée, 60% du PIB mondial étant généré par 600 grandes agglomérations. Les cent premières villes en matière d’empreinte carbone représentent près de 20% des émissions mondiales. Dans la plupart des Etats, les trois plus grandes zones urbaines vont représenter le quart de la pollution atmosphérique du pays. (@LObs).

► C’est une nouvelle alerte inquiétante concernant le climat. Dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), des chercheurs internationaux affirment que la pollution due aux énergies fossiles risque de pousser la planète dans un état durable et dangereux « d’étuve ». @LObs ). A lire aussi : « Terre étuve » : le scénario catastrophe du réchauffement (@LExpress). Légende image : Avec l’augmentation des températures, le rapport imagine un « niveau de la mer 10 à 60 mètres plus haut qu’aujourd’hui ». Photo : AFP.

#Ville

► « J’avais l’impression de flouer ceux qui m’avaient élu » : pourquoi les démissions s’accumulent chez les maires. Face au manque de financement, à l’isolement, à la complexification des tâches ou encore à cause de la relation avec l’Etat, le nombre de démissions chez les premiers magistrats a bondi par rapport à la précédente mandature. @franceinfo s’est entretenu avec plusieurs maires à bout de nerfs.

#Apiculture

► Des ruches dans les cimetières parisiens. En mars dernier, la Mairie de Paris lançait un appel à projets à destination des apiculteurs et des associations d’apiculture pour installer des ruches dans 19 espaces verts de la capitale. Les résultats ont été annoncés début juillet et, parmi les gagnants, trois ont eu pour idée d’installer leurs ruchers dans des cimetières: au Père Lachaise (XXe), dans celui des Batignolles (XVIIe) ainsi que dans celui d’Ivry (94). Toutes ces ruches seront peuplées avec des colonies d’abeilles Apis Mellifera (ou abeilles à miel), une espèce semi-domestique qui joue un rôle essentiel dans la biodiversité en participant activement à la pollinisation. En effet, depuis plusieurs années, le nombre d’abeilles ne cesse de baisser, principalement à cause de la pollution et de l’utilisation massive de pesticides. (@Figaroscope).

#IntelligenceArtificielle

► Sans le partage des données, la France va stagner dans la course à l’IA, par William Eldin, Fondateur de la société XXII. Pour des centaines de start-up, l’importance et la valeur de la donnée, ou « data », est primordiale pour leur développement et l’atteinte d’objectifs ambitieux, notamment pour celles qui travaillent de près ou de loin dans l’intelligence artificielle (IA). Les techniques d’apprentissage automatique (« machine learning ») reposent en effet sur de grands jeux de données annotées, et même si des méthodes pour se passer de ces données sont en développement, elles ne sont pas encore suffisamment robustes pour concurrencer les autres. (@LesEchos).

#Economie

► Samsung annonce un plan géant d’investissement. Vingt-deux milliards de dollars. C’est la somme que compte investir Samsung sur les trois prochaines années pour conduire des recherches sur l’intelligence artificielle, le support de la 5G. Mais le Sud-Coréen ne compte pas s’arrêter là puisqu’il va également étudier les innovations dans les secteurs de l’automobile et de la pharmaceutique. Si 22 milliards de dollars est une somme plus qu’importante, elle ne représente qu’une petite partie des 161 milliards de dollars que consacre Samsung à sa division R&D. Samsung assure que plus de 40 000 emplois seront créés d’ici 2021, dont 1 000 à destination des chercheurs et ingénieurs en intelligence artificielle. (@LesEchos).

► La France va investir 1,5 milliard d’euros pour l’intelligence artificielle d’ici 2022. Après les idées, les chiffres. Emmanuel Macron a annoncé fin mars que le gouvernement allait investir 1,5 milliard d’euros pour le développement de l’intelligence artificielle en France d’ici 2022. Cette annonce, faite après la remise du rapport du mathématicien et député Cédric Villani. « L’intelligence artificielle est une révolution technologique mais aussi économique, sociale et éthique », a expliqué le président de la République. « Elle ne se produira pas dans cinq ans ou dans cinquante ans. Elle est en train d’arriver. Des opportunités et des choix s’offrent déjà à nous. ». (@FigaroTech).

#Numérique

► Pour un écosystème numérique européen fort ! par Marie-Anne Barbat-Layani, directrice générale de la Fédération bancaire française. « D’aucuns considèrent que la révolution numérique, ou l’industrie 4.0, est la quatrième révolution industrielle. Au-delà de ce débat qui passionnera les historiens, force est de constater que le mot « révolution » n’est pas vain : la transformation digitale entraîne une accélération à la fois fulgurante et phénoménale des usages et des process, impactant tous les secteurs de l’économie. Ce bouleversement constitue une opportunité exceptionnelle pour nos sociétés avec l’apparition constante de nouveaux services qui contribuent à rendre notre quotidien toujours plus simple. Je pense notamment à l’intégration croissante de l’intelligence artificielle qui permet aux entreprises d’adapter mieux encore, et en temps réel, leurs offres aux besoins des clients. Le foisonnement d’innovation porté par les start-up, fintech et regtech dans notre industrie, est une chance ». Lire la suite sur le site @LesEchos.

#Audiovisuel

► Disney : la TV traditionnelle en panne. Disney n’a plus de temps à perdre, dans ses différents projets. Car, si les résultats du troisième trimestre fiscal publiés sont bons mais ils sont nettement inférieurs aux prévisions, en raison notamment de ses activités de télévision traditionnelle et d’une inflation de ses coûts. Le groupe doit lancer son propre service de streaming pour la famille, basé sur son vaste catalogue. Ce sera « à peu près dans un an », « avant la fin de l’année fiscale 2019 », a confirmé Le patron de Disney, Bob Iger, durant la conférence analystes. « C’est la priorité absolue de l’année à venir, toutes les divisions du groupe lui apporteront son soutien pour qu’elle réussisse », a-t-il ajouté. Le service cohabitera avec Hulu, dans lequel Disney est désormais majoritaire. A lire : Disneyflix, la priorité absolue de l’empire Disney (@LesEchos).

► Une légende d’Hollywood lève un milliard de dollars pour réinventer la vidéo. Deux vétérans pour inventer un nouveau format de télévision. Meg Whitman, ex-patronne d’eBay et de HP, et Jeffrey Katzenberg, une légende hollywoodienne connue pour voir les choses en grand, ont officialisé ce mardi une levée de fonds d’un milliard de dollars afin de lancer leur start-up dédiée à la création de contenus vidéo (fictions, documentaires…) formatés pour le mobile, NewTV. (@LesEchos).

#Cinéma

► Le Netflix de la salle de cinéma devient moins généreux. La naissance aux Etats-Unis d’un nouveau modèle économique pour les salles de cinéma s’inspirant de la consommation illimitée de films et de séries sur les services de vidéos à la demande par abonnement de type Netflix continue à se faire dans la douleur. Ainsi, la société américaine MoviePass a-t-elle décidé de limiter à trois par mois le nombre de films que ses abonnés à environ 10 dollars mensuels peuvent aller voir dans les chaînes de salles partenaires. Cela représente une réduction drastique de sa proposition commerciale, la précédente limite étant de 1 film par jour. (@LesEchos).

08 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 8 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Logement

x► À New York, l’étau se resserre sur Airbnb. La bataille entre Airbnb et New York continue. Le maire de la ville, Bill de Blasio, a signé lundi un arrêté municipal obligeant la plateforme de location de logements de courte durée à communiquer la liste de ses loueurs. Cette nouvelle régulation, qui s’applique à tous les sites d’hébergement de courte durée et pas seulement à Airbnb, contraint les opérateurs à fournir la liste de toutes les transactions effectuées pour des logements à New York. Le but : permettre à la municipalité d’appliquer plus efficacement les textes de l’État de New York, qui interdisent de louer un logement pour moins de 30 jours, sauf si l’hôte est présent. (@latribune). Crédit photo : DR.

#Climat

► Dans les villes, en temps de canicule, les températures sont presque toujours plus élevées au centre qu’en périphérie, car dans la journée, les surfaces sombres et imperméables, goudron, béton et autres surfaces sombres captent la chaleur. Plusieurs grandes villes sont entrées en guerre contre la chaleur. Pour rafraichir l’atmosphère, la solution est de réintégrer du végétal sur les murs et les terrasses. Comme à Rennes (Ille-et-Vilaine), où 1 000 arbres vont être plantés sur une ancienne friche réaménagée. À Marseille (Bouches-du-Rhône), l’eau puisée dans la mer permet de climatiser naturellement de nouveaux bâtiments.

► Le Groupement Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (Giec) prévient qu’à l’avenir les canicules seront plus intenses et plus fréquentes. Les températures dans les villes seront supérieures de plusieurs degrés à celles des zones rurales. Comment réinventer la ville pour faire face aux chaleurs étouffantes ? « La végétalisation est une des meilleures solutions aujourd’hui pour rafraîchir la ville, grâce à l’évapotranspiration des arbres, explique Amandine Crambes, ingénieure urbaniste à l’Agence pour l’environnement et la maîtrise de l’énergie, et quand un arbre respire par les feuilles, il évapore de l’eau et cette eau rafraîchit l’air. » A lire : Comment les villes s’emploient à faire baisser la température.

#Energie

► Le réseau électrique français peut-il être piraté ? À ce jour, la France a été épargnée par toute attaque d’ampleur. Dans son rapport annuel, Réseau de transport d’électricité (RTE), chargé de l’acheminement du courant haute tension dans l’Hexagone – explique certes avoir déjoué en 2016 « 4 300 attaques » et « 200 virus » par mois, sans plus de précision sur leur nature exacte ni leur degré de sophistication. Mais dans sa recension des incidents significatifs survenus en 2016, l’entreprise ne mentionne aucune attaque informatique. RTE a refusé de répondre aux questions du Monde, citant des impératifs « de discrétion et de confidentialité ». Enedis, responsable du réseau électrique français, n’a pas donné suite à nos sollicitations. (@Pixelsfr).

#Déchets

► Chroniques de San Francisco : Le recyclage fait partie des mille et une innovations qui contribueront à rendre « our planet great again ». . Ecologie oblige, à San Francisco, tout se recycle, ou presque : les déchets organiques, en particulier la nourriture, vont dans la poubelle verte ; les déchets recyclables, dans la bleue ; et le reste (presque rien en fait), dans la noire, que Recology, l’entreprise qui gère le recyclage, loue plus cher que les autres. Recology effectue des contrôles et peut en théorie appliquer des amendes. Cette politique volontariste fonctionne bien : les habitants jettent certes encore beaucoup, mais 80 % des déchets sont recyclés (trois fois plus qu’à Paris), et de nombreux agriculteurs locaux utilisent un compost issu des poubelles et transformé dans l’usine Jepson Prairie Organics. (@LExpress).

#Telephonie

► Remade lève 125 millions d’euros pour redonner une vie aux smartphones usagés. Remade rachète essentiellement aux opérateurs télécoms des téléphones portables d’occasion pour les revendre ensuite aux particuliers après les avoir complètement remis à neuf. La société normande a annoncé, mardi 7 juillet, avoir réalisé une levée de dette de 125 millions d’euros auprès de trois investisseurs. Cette opération de financement qui étend le volant de dette du groupe va permettre à la start-up née en 2013 de monter en puissance. A lire aussi : Smartphones reconditionnés : un marché en pleine accélération (@LesEchos).

#Drone

► Fort de Brégançon : le drone est tombé à l’eau à cause d’un brouilleur d’ondes. Le service presse de l’Elysée a fait savoir à l’AFP qu’un drone a survolé lundi 6 août le fort de Brégançon, où Emmanuel Macron et son épouse séjournent actuellement pour leurs vacances. « Le drone a été neutralisé, c’est-à-dire que les ondes ont été brouillées, ce qui a provoqué sa chute puisque ce type d’appareil se pilote à distance avec des ondes », a précisé à l’AFP une source judiciaire du parquet de Toulon. Une enquête a été ouverte. Que risque le pilote ?

► Comment les forces de l’ordre luttent contre les drones. Les dispositifs physiques : Même si elle reste assez basique, la technique du filet semble plus adaptée : elle vise à entraver les rotors du drone pour stopper sa propulsion et provoquer sa chute. Les dispositifs technologiques. Les drones sont pilotés à distance grâce à des ondes radio (souvent de type wi-fi), assurant la connexion entre la télécommande et l’appareil. Ils sont donc vulnérables au brouillage de ces mêmes ondes. (@LeParisien_FDiv). A lire : Où peut-on faire voler son drone en France ? (@LExpress).

#Informatique

► Rashmi Sinha, la reine de l’expérience utilisateur. Diplômée en neuropsychologie cognitive, l’entrepreneuse indienne voulait « bâtir des outils informatiques capables d’aider les gens au quotidien ». En 2006, assistant à une conférence savante, Rashmi Sinha et son mari Jonathan Boutelle sont frappés par la difficulté qu’ont les conférenciers à s’échanger leurs présentations en ligne. L’idée de SlideShare est née. En 2007, le site compte déjà 3 millions de visiteurs uniques par mois. Ils sont aujourd’hui 80 millions. (@LesEchos).

#MediaSocial

► Train, avion, métro… En été, les community managers sont loin d’être en vacances. n période de vacances, les entreprises de voyage doivent gérer un afflux déjà considérable de messages sur les réseaux sociaux. Quand la crise s’invite, c’est pire. (@Pixelsfr).

#DroitDAuteur

► Publier une photo libre d’accès sur le net sans autorisation est maintenant interdit. La Cour de justice de l’Union européenne a jugé mardi que la reproduction sur un site internet d’une photographie librement accessible sur un autre site nécessitait une nouvelle autorisation préalable de son auteur. Cet arrêt pourrait marquer le début d’une vaste série de recours. (@latribune).

07 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 7 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

x► Ce cliché, du 18 janvier 2018, montre une formation de nuages sur Jupiter. Percer les mystères de la planète gazeuse Jupiter, c’est avec cet objectif qu’a été lancée la sonde Juno, le 5 août 2011 par la Nasa. Photo : Afp / Nasa. Voir les plus belles photos captées par la sonde Juno sur le site de @franceinfo.

#Ville

► Canicule en ville : l’îlot de chaleur, ennemi public numéro 1. C’est un fait entendu, en France comme dans de nombreux lieux de la planète, il fait (très) chaud ces jours-ci. Et plus encore dans les villes. Le coupable ? L’îlot de chaleur urbain (ICU), responsable de températures en moyenne sur 30 ans de 3°C plus élevés pendant 12 jours par mois l’été et 4 jours par mois l’hiver à Paris et dans la petite couronne. En période caniculaire, caractérisée par un ciel dégagé et l’absence de vent, cette différence peut atteindre jusqu’à 10°C. Lors de l’épisode de 2003, des écarts de 8°C avaient ainsi été relevés entre le centre de Paris et les zones rurales d’Ile-de-France. (@latribune).

#Ecole

► Vos enfants seront-ils bientôt incapables d’écrire à la main ? « Quand j’ai débuté ma carrière, j’avais quatre ou cinq élèves qui présentaient une mauvaise tenue du crayon. Aujourd’hui, la proportion s’est inversée : j’ai quatre ou cinq élèves qui le tiennent correctement. On en est là. » explique Sylvie de Sury, directrice d’école à Mourenx (Pyrénées-Atlantiques). Elle ajoute : « Ils ont moins d’occasions d’utiliser leurs mains, car les écrans sont très présents dans beaucoup de familles. Mais quand un enfant est devant un écran, ce sont les zones cérébrales de l’image qui sont sollicitées. A l’inverse, exercer ses mains demande un effort. » (@franceinfo).

#Economie

► Le « Made in Local », l’avenir du développement économique. Un tiers du développement économique des territoires est lié au « Made in Local », un levier puissant aujourd’hui encore sous-exploité. Par Élisabeth Laville, fondatrice et gérante du cabinet UTOPIES et Arnaud Florentin, économiste, directeur associé du cabinet UTOPIES. « Il n’est rien au monde d’aussi puissant qu’une idée dont l’heure est venue », disait Victor Hugo. C’est le cas de l’idée du Made in local. Aujourd’hui, rares sont les entreprises et les marques à ne pas repenser leur ancrage et les territoires à ne pas engager de chantiers autour du ré-enracinement de leur économie via circuits courts, énergies nouvelles, monnaie locale, valorisation des déchets, tiers lieux ou revitalisation des « cœurs de ville »… Lire la suite sur le site @latribune.

#Collaboratif

► Garage participatif en Lot-et-Garonne : mettre les mains dans le cambouis pour faire des économies. A la School Garage de Villeneuve-sur-Lot, les automobilistes viennent réparer eux-mêmes leur voiture en apportant leurs pièces commandées sur internet. Sous l’œil avisé d’un garagiste qui veille au bon déroulé de la réparation, ils peuvent réaliser de belles économies. (@Franceinfo).

#Paiement

► L’Allemagne face à la révolution du paiement mobile. 2018, l’année où les Allemands auront changé leurs ancestrales habitudes de paiement ? Les Gafa en rêvent. Tim Cook, le patron d’Apple, a annoncé le 1er août l’arrivée d’Apple Pay en Allemagne d’ici fin 2018. Google Pay est disponible depuis le 26 juin sur Android, qui équipe 75 % des smartphones locaux. Les caisses d’épargne allemandes ont lancé leur propre service de paiement mobile le 30 juillet pour Android aussi. La banque populaire Raiffeisen Bank devrait suivre mi-août. Jusqu’à présent, aucune banque allemande n’était parvenue à s’entendre avec Apple, faute d’accord sur l’accès aux données et le pourcentage encaissé par la firme américaine (0,15 %). La Deutsche Bank, N26 et le fournisseur de paiement Wirecard seraient maintenant sur les rangs. Les banques coopératives et d’épargne n’excluent pas un accord. (@FigaroTech).

#Banque

► Facebook veut exploiter les données de clients de banques américaines. Quelques mois après le tremblement de terre du scandale Cambridge Analytica, Facebook fait une nouvelle fois parler de lui pour son exploitation des données personnelles des internautes. Selon des informations du « Wall Street Journal » dévoilées lundi soir, le réseau social serait en discussions avec les principaux établissements financiers américains pour la création de nouveaux services sur sa messagerie Messenger, comme il le fait déjà, par exemple, avec des compagnies aériennes ou des marchands en ligne. Dans ce cadre, Facebook aurait souhaité accéder à une partie des données détenues par les banques sur leurs clients, comme les transactions de carte bancaire ou le solde des comptes courants de leurs clients. (@LesEchos). A lire aussi : Facebook à la conquête des données bancaires de ses utilisateurs (@latribune).

#Data

► Données personnelles : pour survivre, les acteurs historiques doivent répondre à trois questions stratégiques. Fortes de leurs données, les plates-formes numériques les utilisent pour se positionner sur des marchés non numériques. Une situation qui pose trois problématiques stratégiques aux acteurs historiques. Par Louis-David Benyayer, ESCP Europe et Romain Zerbib, Propedia. « On a longtemps cru que l’emprise des acteurs numériques resterait cantonnée au logiciel, aux contenus dématérialisés et à l’information. Il est clair à présent qu’ils se servent de leur maîtrise dans ces domaines pour prendre des positions sur des marchés non numériques. Qu’il s’agisse du transport, de la gestion d’infrastructure ou de la banque, les annonces et réalisations se succèdent à un rythme hebdomadaire. » Lire la suite sur le site de @latribune. A lire aussi : Facebook à la conquête des données bancaires de ses utilisateurs.

#InternetDesObjets

► Le Pentagone limite l’usage des accessoires connectés. Il est désormais interdit aux soldats et au personnel du ministère de la Défense déployés dans certaines zones d’opération d’utiliser leurs accessoires équipés de GPS, qu’ils soient en uniforme ou en civil, a indiqué le Pentagone dans un communiqué. L’objectif est d’améliorer la sécurité, après que des applications de suivi des activités physiques ont permis de révéler des données sensibles sur des soldats et membres de services de renseignements de nombreux pays. (@lp_lapresse).

#Media

► De la pub à l’abonnement : quelques conseils pour changer de modèle économique. Josh Marshall est une voix respectée dans le monde des médias. Après avoir lancé le blog politique Talking Points Memo en 2000, dont il a commencé à vivre en 2003, il a remporté le prestigieux prix de journalisme George Polk. Le tout en parvenant à traverser sans encombre le tumulte de la révolution numérique. Alors quand il décide de dispenser ses conseils sur la meilleure façon de changer de modèle économique pour passer de la pub à l’abonnement, il est sage de l’écouter. Dans un podcast pour Digiday, Josh Marshall raconte le pivot qu’il a opéré avec son blog et livre des observations qui devraient servir à tous les professionnels des médias. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#AssistantsVocaux

► Un espion intelligent à la maison ! Ils ont la forme d’enceintes, sont la continuité des smartphones et ne réagissent qu’à la voix. Destinés à s’installer à la maison pour nous simplifier la vie, ils sont aussi les oreilles de ceux qui les conçoivent. Or, à l’heure où le scandale Cambridge Analytica impliquant Facebook semble avoir réveillé les esprits sur la commercialisation de nos données, où la mise en place du RGPD (règlement général sur la protection des données) engage désormais la responsabilité des entreprises sur l’usage des données personnelles, ces appareils suscitent quelques réticences. (@LeParisien_Tech).

06 Août

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 6 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Travail

x► Supposons que dans cent ou cent cinquante ans, le travail des humains devienne moins compétitif que celui des robots, peu chers, corvéables à merci et parfaitement acceptés par la population. « Dans ce cas, il faut bien comprendre que l’on quitte le régime qui fonctionne depuis la révolution industrielle. Dans celui-ci, la machine-outil améliore la productivité de l’ouvrier sans le remplacer ; cette productivité accrue permet à l’entreprise d’embaucher et d’augmenter les salaires. Au final, elle profite à l’ouvrier et à la société en général », explique Gilles Saint-Paul, chercheur à Paris-Jourdan Sciences Économiques. Lire les six futurs possibles au XXIIème siècle imaginés par cet économiste. Légende image : Image tirée de la série télévisée « Trepalium » (2016). Dans cette anticipation, seule une personne sur cinq a la chance d’avoir un emploi et de vivre dans la Cité, protégée par un mur. (Arte France/Kelija).

#Ville

► Singapour : des gratte-ciels anti-pollution. À Singapour, les jardins sont dans les airs. Pour lutter contre la pollution, on fait désormais pousser arbres et plantes dans les gratte-ciels. Dans le paysage urbain, une tour de 27 étages, tout juste sortie de terre, en plein coeur du quartier d’affaires. Elle sera bientôt entièrement recouverte de verdure. L’immeuble, avec son amarture d’aluminium, permet de faire grandir une véritable forêt verticale. Il est déjà couvert de lauriers : prix de l’innovation et prix du meilleur gratte-ciel. (@franceinfo).

#Climat

► Dans les villes, en temps de canicule, les températures sont presque toujours plus élevées au centre qu’en périphérie. , car dans la journée, les surfaces sombres et imperméables, goudron, béton et autres surfaces sombres captent la chaleur. Plusieurs grandes villes sont rentrées  guerre contre la chaleur. Pour rafraichir l’atmosphère, la solution est de réintégrer du végétal sur les murs et les terrasses. À Rennes (Ille-et-Vilaine), 1 000 arbres vont être plantés sur une ancienne friche réaménagée. A Marseille (Bouches-du-Rhône), l’eau de mer puisée permet de climatiser naturellement de nouveaux bâtiments. (@franceinfo).

► Le Groupement Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (Giec) prévient qu’à l’avenir les canicules seront plus intenses et plus fréquentes. Les températures dans les villes seront supérieures de plusieurs dégrées que celles des zones rurales. Comment réinventer la ville pour faire face aux chaleurs étouffantes ? « La végétalisation est une des meilleures solutions aujourd’hui pour rafraîchir la ville, grâce à l’évapotranspiration des arbres. Quand un arbre respire par les feuilles, il évapore de l’eau et cette eau rafraîchit l’air. Un arbre mature peut évaporer jusqu’à 450 litres d’eau, c’est l’équivalent de cinq climatiseurs qui tourneraient pendant 20 heures. », explique Amandine Crambes, ingénieure urbaniste à l’Agence pour l’environnement et la maîtrise de l’énergie.

► Revue de liens : – Comment les villes s’emploient à faire baisser la température (@LesEchos) ; – Les villes face à l’urgence climatique (@latribune) ; – Les villes peuvent-elles s’adapter à la canicule ? (@franceculture).

#Transport

► A San Francisco, l’arrivée des trottinettes électriques entraîne une inflation de blessures. À San Francisco, ce terrain d’expérimentation pour toute nouvelle offre de mobilité, l’arrivée des trottinettes a entraîné des effets inattendus : une hausse du nombre de blessures. Interrogés par le New York Times, certains médecins constatent de cinq à dix blessures liées aux trottinettes par semaine, contre à peine une par mois avant la diffusion de ces dispositifs visant à rendre les déplacements quotidiens moins chers et plus écologiques. « Je peux affirmer ne pas avoir vu ce type de blessures il y a quelques ans, et aujourd’hui j’en vois », a attesté Catherine Juilliard, chirurgienne de traumatologie à Zuckerberg San Francisco General Hospital. « Mais il faut que nous examinions de près les données afin de pouvoir déterminer s’il existe effectivement un lien. » (@LesEchos).

#Téléphonie

► L’intelligence artificielle sur mobile : des nouvelles perspectives. Selon l’analyste Gartner, 85% des interactions avec les marques seront sans intervention d’humain d’ici 2020 : les entreprises l’ont bien compris, il est désormais vital de fournir une expérience utilisateur sur mobile irréprochable et en phase avec les innovations technologiques. Parmi ces innovations, c’est sans nul doute l’intelligence artificielle (IA) que les marques comptent intégrer à leur stratégie mobile. Par Serge Roukine, fondateur de MobileOne. Estimé à plus de 90 milliards de dollars de bénéfices dès 2025, contre seulement un peu plus de 7 milliards cette année, le marché de l’intelligence artificielle offre d’immenses possibilités aux entreprises. La question est donc de savoir comment les annonceurs comptent exploiter l’IA pour améliorer l’expérience et augmenter le taux de conversion sur mobile. (@latribune).

#Sécurité

► Faut-il craindre l’attaque des drones ? Après la double explosion au Venezuela, la menace que peuvent faire peser les drones est prise très au sérieux. Neuf jours plus tôt, au Yémen, les rebelles Houthis annonçaient avoir lancé une attaque au drone contre l’aéroport d’Abou Dabi, capitale des Émirats arabes unis. Le problème est que les défenses anti-drones sont loin d’être parfaites. « Une option serait de positionner des drones de sécurité au-dessus des aéroports, avec une surveillance constante vers le bas, propose Bernard Hudson, ancien directeur du contre-terrorisme à la CIA. L’autre serait éventuellement d’obliger tous les drones à se connecter aux réseaux cellulaires, ce qui permettrait au moins d’identifier les pilotes amateurs non-malveillants et d’empêcher tout risque de collision. » (@LExpress).

#Web

► Comment Tim Berners-Lee, l’inventeur du Web, veut transformer sa création. A soixante-trois ans, Tim Bernes-Lee, informaticien britannique et inventeur du World Wide Web, se dit « dévasté » par ce qu’est devenu le Web. Au MIT, il a lancé un nouveau projet open source visant à inventer une nouvelle architecture redonnant le pouvoir aux internautes. (@LesEchos).

#Internet

► Huit livres pour comprendre Internet Des données personnelles à l’idéologie de la Silicon Valley, en passant par l’Internet « physique » et la liberté d’expression : Pixels a sélectionné huit livres balayant les grandes problématiques d’Internet aujourd’hui. Certains d’entre eux n’ont, malheureusement, pas encore été traduits en français. (@Pixelsfr).

#IntelligenceArtificielle

► Six raisons de faire confiance (ou pas) aux algorithmes. « Santé, éducation justice, emploi : faut-il faire confiance aux algorithmes ? » Face à cette question posée lors d’un Tribunal pour les générations futures organisé par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), des experts ont tenté de défendre tant bien que mal le sort des algorithmes et intelligences artificielles. Entre Terminator et La petite maison dans la prairie, l’humanité doit-elle choisir, ou existe-t-il la possibilité d’un monde mieux géré et plus serein ? Sans le savoir, avons-nous déjà ouvert la boîte de Pandore qui poussera l’humanité à sa perte ? (@usbeketrica).

05 Août

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 5 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Alphabet va pouvoir construire sa ville du futur à Toronto. Bientôt une smart city sur les quais de la plus grande ville canadienne. Sidewalk Labs, filiale d’Alphabet, a obtenu ce mardi l’autorisation de développer son projet de ville connectée à Toronto. Le comité de direction de Waterfront Toronto, un organisme public chargé du réaménagement des quartiers au bord de l’eau, a dévoilé un accord qui débloquera 40 millions de dollars (34 millions d’euros) pour que Sidewalk Labs élabore sa vision. Le projet transformera Quayside, un ancien site industriel de 5 hectares à l’est de Toronto, en ville du futur et devrait coûter plus d’un milliard de dollars. (@LesEchos). Légende image : Le projet transformera Quayside, un ancien site industriel de 5 hectares à l’est de Toronto, en ville du futur et devrait coûter plus d’un milliard de dollars. – Slidewalk Toronto.

#Commerce

► Reconnaissance faciale, chariots automatiques… en Chine, les supermarchés du futur. Sur la devanture est écrit en grosses lettres bleues « Hippo ». En Chine, le gros animal est devenu l’emblème d’une nouvelle chaîne de supérettes, comme le mammouth a été celui d’une des chaînes les plus célèbres de supermarchés dans la France en croissance des années 1970. Le touriste français qui découvre la Chine cet été, et qui entrera dans un de ces magasins sera sans doute surpris, et sûrement séduit, avant de s’interroger : mais pourquoi doit-il, en France, faire ses courses dans des magasins plus tristes et moins innovants que ceux de Beijing et Shanghai ? (@LObs).

#Data

► Qu’est-ce que le «Data Transfer Project» de Google, Microsoft, Facebook et Twitter ? Mettons que vous utilisez Spotify pour écouter votre musique, mais que vous souhaitiez essayer Deezer. Aujourd’hui encore, vous seriez obligé d’y chercher manuellement tous vos morceaux. Ne serait-il pas plus simple si vous pouviez directement importer vos playlists ? C’est ce que promet le Data Transfer Project (DTP), fondé en 2017 et présenté par Google, Facebook, Microsoft et Twitter le 20 juillet dernier dans un livre blanc. Le DTP vise à faciliter le transfert, d’une plateforme ou d’une application à l’autre, d’informations allant de ses contacts à ses photos, en passant par ses agendas ou les historiques de ses activités fitness. (@FigaroTech).

#Web

► Ces activistes qui misent sur la blockchain pour réinventer le Web. Depuis 2016, ils organisent chaque été un sommet visant à « décentraliser » le Web. Un rassemblement d’environ 200 activistes, ingénieurs, développeurs informatiques, juristes, artistes…, déplorant la mainmise d’une poignée d’acteurs privés sur les programmes et logiciels avec lesquels les utilisateurs interagissent directement. Au fil de la dernière décennie, Facebook et Google se sont transformés en intermédiaires indispensables et le passage de l’ordinateur au smartphone a conféré un immense pouvoir à Google et Apple, les tenanciers des boutiques d’applications. « Des forteresses ont été construites et elles ont souvent un fonctionnement effrayant », estime Brewster Kahle. (@LesEchos).

#LiensVagabonds

► Le temps compté sur Apple, Google, Facebook et Instagram. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Le XXIème siècle sera-t-il dominé par la Chine ? ; – De l’incapacité à compatir face au flux des informations en continu ; – Désinformation, protection de la vie privée : un influent sénateur démocrate US propose 20 pistes pour contrer les plateformes ; – Six scénarios d’un monde sans travail ; – Youtube : huit chaînes éducatives pour s’instruire pendant les vacances.

#MediaSocial

► Ces comptes Twitter qui ont gonflé l’affaire Benalla. La tornade numérique était-elle – en partie – téléguidée ? Près de la moitié des tweets sur l’affaire Benalla ont émané des mêmes comptes, dont certains automatisés, selon une étude de l’ONG EU Disinfo Lab. Avec quatre millions de tweets publiés par quelque 250.000 personnes, « l’affaire Benalla » a trouvé une résonance « énorme » sur les réseaux sociaux. Mais « 1 % des comptes ont publié 44 % du contenu », explique Alexandre Alaphilippe, chercheur au sein de cette ONG luttant contre la désinformation, en précisant que ces premiers éléments d’analyse seront complétés une fois l’étude terminée. (@LesEchos).

#Surveillance

► Le Zimbabwe vend le visage de ses citoyens à la Chine en échange de caméras. « Tu me donnes les photos de tes citoyens pour affiner mon système de surveillance permettant de surveiller mes propres citoyens, et en échange je t’aide à mieux surveiller les tiens. » « Deal ! » Voici à peu de choses près comment a dû se dérouler l’échange entre la start-up chinoise CloudWalk Technology et le gouvernement zimbabwéen. CloudWalk Technology, start-up chinoise, a en effet un problème : son logiciel de reconnaissance faciale reconnaît beaucoup plus facilement un visage blanc qu’un visage noir. Elle n’est d’ailleurs pas la seule à voir ses algorithmes modelés par les biais raciaux : d’après une étude du MIT Media Lab publiée en février 2018, les trois principaux logiciels de systèmes de reconnaissance faciale (IBM, Microsoft, Megvii) avaient en moyenne moins de 1 % de chances de se tromper lorsqu’il s’agissait d’un homme blanc, tandis que ce pourcentage grimpait à presque 35 % lorsqu’il s’agissait d’une femme noire. Mais pour la Chine, qui veut devenir leader mondial en IA d’ici 2030, un tel écart de performances du logiciel fait particulièrement tâche. (@usbeketrica).

04 Août

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 4 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

xL’Europe étouffe sous la chaleur. Une intense vague de chaleur parcourt l’Europe ce samedi avec des températures avoisinant les 46°C au Portugal, alors qu’au Pays-Bas, l’asphalte fond et qu’en Autriche, les chiens policiers portent des chaussons pour se protéger. (@LExpress). Légende image : L’Europe est traversée par une vague de chaleur. Ici, un avion survole Malaga, en Espagne, le 3 août 2018. Photo de Jon Nazca (Reuters).

#Ville

Imaginer la ville de demain, sous 50°C et sans climatisation. En 2014, les scientifiques du Giec (groupement intergouvernemental sur l’évolution du climat) avaient annoncé unanimement, à l’occasion de la publication de leur cinquième rapport, que les effets du réchauffement climatique n’allaient pas tarder à se faire sentir, avec des conséquences graves. Au programme, inondations, sécheresses et… canicules à répétition. Et une augmentation importante des températures moyennes partout dans le monde, agrémentée de pics de chaleur pendant l’été. En 2018, le climatologue Jean Jouzel, directeur de recherches au CEA, médaille d’or du CNRS et rédacteur du rapport sur le Climat de la France au XXIe siècle, avançait qu’en 2050 les températures pourraient atteindre 50°C sur une large partie de l’Hexagone. Une situation intenable. Et inquiétante quand on sait que les populations fragiles, personnes âgées, malades, handicapés, enfants en bas âge, femmes enceintes, ont beaucoup de mal à supporter les fortes chaleurs. La canicule de 2003, qui avait touché toute l’Europe et occasionné plus de 15.000 décès rien qu’en France, est encore dans tous les esprits. (@slatefr).

#InternetDesObjets

Bientôt, nous contrôlerons nos objets connectés d’un simple mouvement de la main. Les objets ne sont plus inanimés, mais deviennent tous intelligents, autrement dit connectés. De la brosse à dents au pèse-personne, du chauffage central au portail du jardin, du téléviseur au frigo, de l’arrose plante au trousseau de clés, du haut-parleur à l’ampoule électrique, on ne voit pas grand-chose qui ne soit déjà doté d’un microprocesseur. C’est lui qui les relie à une application ou un smartphone, voire, de plus en plus souvent, à un assistant vocal, comme Google Home et Alexa d’Amazon, qui nous permettent de les piloter avec la voix. L’avenir, jusqu’ici, semblait donc évident pour les fabricants : enrichir toutes leurs gammes d’une forme de fonction vocale. Sauf qu’une autre voie alternative est en train d’apparaître : et si nous leur parlions avec des gestes ? (@LObs).

#Cryptomonnaie

Près de Nantes, des ordinateurs spécialisés « minent » du bitcoin. Des centaines de machines noires et blanches, grandes comme des boîtes à chaussures, s’alignent sur des étagères en acier encombrées de fils. Des voyants clignotent sur les coffrets où vrombissent de petits ventilateurs. D’un côté, ils aspirent l’air frais acheminé par d’imposantes colonnes. De l’autre, ils recrachent une brise brûlante, 45 degrés environ, évacuée vers une trappe au plafond grâce à un système de bâches et de panneaux. « C’est essentiel pour éviter la surchauffe des puces », précise Sébastien Gouspillou, cofondateur de la société Bigblock Datacenter, située à Orvault (Loire-Atlantique), près de Nantes. Le vacarme des ventilateurs est tel que ses paroles sont à peine audibles. « Là-bas, près de l’onduleur, nous avons aussi des armoires de climatisation », ajoute-t-il en désignant un immense placard gris. Et ce n’est rien à côté de la salle suivante, dans laquelle tournent des dizaines d’autres machines, truffées de processeurs et de cartes graphiques. (@LeMondefr).

#IntelligenceArtificielle

Ce réseau neuronal fonctionne sans électricité, à la vitesse de la lumière. Ce que vient de réussir une équipe de chercheurs de l’université de Californie à Los Angeles (Ucla) est assez exceptionnel. Grâce à l’impression 3D, ils ont créé un réseau neuronal profond qui fonctionne non pas à l’électricité mais avec de la lumière. Ils appellent cela un « réseau neuronal profond diffractif » et en exposent les principes de fonctionnement dans un article paru dans Science. Dans le vaste monde de l’intelligence artificielle, l’apprentissage profond (deep learning) est la technique actuellement la plus prisée. Elle repose sur plusieurs méthodes d’apprentissage automatique (machine learning) pour entraîner des systèmes à partir de divers types de données grâce auxquelles ils vont élaborer des modèles de représentation et d’abstraction qui serviront ensuite à interpréter des informations dont ils n’ont pas une connaissance préalable. Le deep learning utilise différentes couches de traitement des données, d’où la notion de profondeur. (@futurasciences).

#Numérique

Nouveau pays, nouveau départ. Robotisation, intelligence artificielle, objets connectés : les nouvelles technologies obligeront à terme des milliers de travailleurs à acquérir de nouvelles compétences en cours de carrière pour suivre le rythme ou profiter de la manne. Dans ce troisième de quatre articles sur les visages de la révolution numérique, deux immigrants racontent comment ils ont choisi un métier d’avenir pour prendre un nouveau départ au Canada. (@LeDevoir).

#Société

Corée du Sud : 70 000 femmes contre les caméras espions. Une nouvelle manifestation pour exiger du gouvernement sud-coréen de réprimer davantage la « pornographie par caméra-espion » a attiré ce samedi à Séoul une foule record de 70,000 femmes, selon ses organisateurs. Ce sont 10 000 de plus que la précédente édition de cette manifestation mensuelle, malgré une canicule sans précédent dépassant les 37 degrés. Les manifestations dénoncent un phénomène grandissant baptisé « molka » : des vidéos de femmes tournées à leur insu dans les toilettes, à l’école, dans les trains, les vestiaires… qui sont devenues omniprésentes. (@LExpress).

03 Août

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 3 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Planète

► Légende image : Maxime Verrier traquait un orage vendredi lorsqu’il a capturé cette impressionnante photo de l’éclipse de Lune la plus longue du XXIème siècle. « C’est un cadeau de la nature » : le photographe a réussi à réunir sur un même cliché la foudre, Mars et l’éclipse de Lune (@franceinfo).

#Ville

► Ville intelligente : « Le risque est que les données se retournent contre les personnes ». « L’air de la ville rend libre », disait Hegel. Cette formule doit-elle désormais s’énoncer au passé ? Du géographe Rob Kitchin et ses prédictions de « surveillance panoptique » à la Cnil qui, dans sa dernière étude La Plateforme d’une ville, pointe les risques de la « datafication » de la ville sur la protection des libertés, il est plutôt question d’asphyxie et de captivité. Les libertés d’aller et venir, la liberté sexuelle, la vie privée, sont-elles solubles dans le numérique ? Les multiples garde-fous juridiques font-ils le poids face à l’invasion des capteurs, compteurs, caméras, qui collectent des données de manière continue et invisible ? Entretien avec Régis Chatellier, chargé d’études prospectives au Laboratoire d’innovation numérique de la Cnil (Linc), qui a publié La Plateforme d’une ville. (@LePoint).

► Vague de démissions chez les maires. Avec la refonte de la carte intercommunale, les baisses de dotations et la suppression de la taxe d’habitation le nombre d’élus ayant claqué la porte avant la fin de leur mandat a grimpé depuis 2014. Car selon un calcul de l’AFP réalisé à partir du répertoire national des élus en tenant compte de l’effet du non-cumul des mandats, les abdications d’édiles se comptent par dizaines. Depuis 2014, leur nombre est d’ailleurs en hausse de 55 % comparé à la précédente mandature. « On se sent inutiles, il y a une désespérance face à l’arrogance de l’Etat », a confié à l’AFP Philippe Rion, maire démissionnaire de Castillon dans les Alpes-Maritimes. (@LesEchos). A lire aussi : Usés par leur fonction, de plus en plus de maires démissionnent (@Le_Figaro).

#Telecom

► Les télécoms, un secteur de plus en plus endetté. L’industrie des télécoms est de plus en plus endettée. C’est le constat que fait Moody’s, dans une étude portant sur 590 entreprises européennes de divers secteurs, classées dans la catégorie « speculative grade » (risque élevé et coût de la dette plus important). En 2018, selon la célèbre agence de notation, les télécoms ont dépassé l’énergie pour devenir l’industrie la plus endettée, avec une dette s’élevant à 183 milliards de dollars (157 milliards d’euros) à la fin mars. Soit 16 % du total des entreprises concernées par l’étude, contre 11 % l’année dernière. (@LesEchos).

#Commerce

► Ne laissons pas Amazon détruire le commerce traditionnel, par Bernard Darty, cofondateur de Darty. Alors que s’achève l’écriture d’un livre sur l’histoire des magasins Darty qui sera publié au mois de septembre 2018, il me semble nécessaire de publier sans attendre un extrait de sa postface. Des challenges d’un nouveau genre se présentent à l’ensemble des acteurs du commerce, qu’ils soient petits ou grands, organisés ou non, artisanaux ou multinationaux. Je veux ici parler de la menace que représentent Amazon ainsi que l’arrivée du géant chinois Alibaba. Si aucune mesure n’est prise, le commerce classique que nous connaissons à travers ses installations physiques et ses magasins, déjà gravement atteint, risque d’être complètement dévasté. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#Livraison

► Livraisons de repas à domicile : Foodora abandonne la France et plusieurs autres pays. La société allemande de livraison de repas à domicile Foodora a annoncé jeudi 2 août son retrait de plusieurs pays pour se concentrer sur de nouveaux marchés, au moment où elle est poursuivie pour la façon dont elle traite ses travailleurs. La compagnie qui, comme ses concurrents Uber Eats ou Deliveroo, permet aux particuliers de commander via leur smartphone des repas préparés par des restaurants locaux, a indiqué dans un communiqué se retirer d’Australie le 20 août mais aussi de France, d’Italie et des Pays-Bas, sans néanmoins préciser de date. « Dans les marchés où nous ne sommes pas numéro 1 et où nous ne voyons pas de moyen d’obtenir cette place (…) nous arrêtons nos activités », avait indiqué sans davantage de précisions le PDG du groupe, Niklas Östberg, jeudi lors de la présentation des résultats trimestriels de la compagnie. (@Challenges).

#Entreprise

► Apple franchit la barre historique des 1.000 milliards de dollars en Bourse. Mille milliards de dollars… Ce n’est pas une référence au film d’Henri Verneuil en 1982 (six ans après la naissance d’Apple), mais la capitalisation boursière de la marque à la pomme. L’action Apple a atteint les 207,05 dollars ce jeudi 2 août à 17 heures et 49 minutes, heures de Paris, propulsant la valeur boursière du groupe américain à un niveau stratosphérique. A elle seule, Apple pèse autant que les 10 plus grosses valeurs de l’indice CAC 40 (LVMH, Total, L’Oréal, Sanofi, Airbus, BNP Paribas, Kering, Axa, Vinci et Air Liquide) et autant que le PIB du Mexique. (@LesEchos).

#Banque

► Transformation digitale : BNP Paribas fait la course avec les néo-banques. Huit millions, c’est le nombre de clients « digitaux » que revendique BNP Paribas à la fin juin 2018, en augmentation de 8% à la même période l’année dernière. Un motif de satisfaction pour le groupe bancaire qui a prévu d’investir de l’ordre de 3 milliards d’euros dans la transformation digitale dans son plan stratégique à horizon 2020, dans le but de renforcer l’efficacité opérationnelle et de « renouveler l’expérience client ». « Le premier objectif aujourd’hui est la transformation digitale. Tous les métiers vont être transformés rapidement, ce qui impose des objectifs financiers exigeants et la mobilisation de toutes les énergies : les systèmes d’information, le marketing… C’est une transition qui va aller jusqu’en 2020 et même au-delà » a expliqué le directeur général de BNP Paribas Jean-Laurent Bonnafé, à l’occasion de la présentation des résultats du deuxième trimestre. (@latribune).

#Cryptomonnaie

► Bitcoin : la Bourse de New York se lance. La réflexion n’aura pas été bien longue. Après les premières fuites en mai, l’Intercontinental Exchange (ICE), maison mère du New York Stock Exchange (NYSE), a annoncé ce vendredi le lancement d’une plateforme spécialisée dans le bitcoin et les cryptomonnaies. Cette nouvelle plateforme, baptisée « Bakkt », permettra d’acheter, vendre, dépenser et même stocker des bitcoins. Mais elle ne sera pas seulement contrôlée par le NYSE. Deux autres géants mondiaux, Starbucks et Microsoft, ont également rejoint le projet pour créer un « écosystème ouvert et réglementé ». Pour le géant de la restauration rapide, il s’agit notamment à terme de faciliter les paiements en cryptomonnaies. (@LesEchos).

#Audiovisuel

► Vers une présidence commune dans l’audiovisuel public. Le gouvernement s’attelle à la réforme de la loi de 1986 sur l’audiovisuel. Comme prévu depuis plusieurs mois, et après avoir avancé sur les missions de l’audiovisuel public, le ministère de la Culture s’attaque à la refonte des grands sujets concernant à la fois l’audiovisuel public et privé. Parmi les grandes options attendues, celui de la gouvernance dans l’audiovisuel public, un sujet qui avait été laissé de côté jusqu’alors pour ne pas risquer de brouiller la communication sur les annonces du gouvernement concernant les autres volets de la réforme de l’audiovisuel public. (@LesEchos).

#Drone

► Trente drones volent en groupe sans pilote grâce à une intelligence artificielle. Des chercheurs hongrois ont fait voler trente drones en groupe, sans qu’ils soient pilotés , programmés à l’avance ou dirigés par un ordinateur au sol. Ces drones sont ainsi autonomes, contrairement à ce qui se fait habituellement dans ce genre de dispositif « d’escadrilles de drones ». Le groupe de quadricoptères est capable de s’adapter et d’éviter les obstacles, comme le fait un banc de poissons. Pour aboutir à cela, les scientifiques ont créé un modèle mathématique et simulé virtuellement plus de 15 000 vols. Cela a permis de développer une intelligence artificielle pour les drones. (@Pixelsfr).

02 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 2 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Viva-Cités [La cité digitale et résiliente] Série estivale : une ville, un thème.

x

► Singapour, ville-éprouvette. Singapour est une cité-état de 720 km², enclavée entre la Malaisie et l’Indonésie et qui compte aujourd’hui plus de de 5,8 millions d’habitants. Singapour serait la ville la plus intelligente du monde, d’après l’Indice mondial de performance des villes intelligentes qui classe les 20 meilleures villes intelligentes dans le monde. Cet indice est déterminé par le degré d’intégration des technologies de l’Internet des objets (IoT) et des services connectés dans quatre domaines clés : transport, santé, sécurité publique et productivité. Ainsi depuis 2014, Singapour ambitionne de devenir un laboratoire planétaire de la ville totalement digitalisée. Pour cela elle a déployé un nombre immense de capteurs et de caméras à travers la cité-État qui permettra au gouvernement de tout surveiller, de la propreté des espaces publics, à la densité des foules et au mouvement précis de chaque véhicule immatriculé. « Les Singapouriens ont une vision à très long terme, sur plus de 30 ans, explique Arnaud Leretour, directeur ASEAN-Pacifique de Business France. « Ils planifient le futur de manière très réfléchie. » Ainsi pour Ramakrishna Purushotaman, responsable de l’agence CIO Academy, « La technologie est de longue date inscrite dans notre ADN » et que « Singapour est le laboratoire du monde pour l’innovation » Prochaine étape : Masdar, ville-désert.

► Ce modèle a une limite. Anthony Townsend, chercheur à l’université de New York défend dans un article de la Technology Review, que « l’utopie parfaitement contrôlée et efficiente d’une ville sécurisée et intelligente peut fonctionner dans un lieu comme Singapour. Mais elle ne fonctionnerait probablement pas à New York ou à Sao Paulo, où les attentes en termes de conception et de ce qui fait la vitalité d’une communauté sont complètement différentes ».  Anthony Townsend confirme ainsi qu’il n’y a pas de modèle unique de ville intelligente.

► Revue de liens : – En juillet, des hackers ont volé des dossiers médicaux appartenant à 1,5 million d’habitants de Singapour, plus du quart de la population. Tous les services de santé de Singapour ont reçu l’ordre de déconnecter leurs ordinateurs du réseau ; – Singapour transforme une île en vitrine technologique des énergies renouvelables ; – Singapour, le terrain de jeu idéal pour les véhicules autonomes ?

#Data

► Les géants du web travaillent à la portabilité des données. DTP pour Data transfer project. Derrière ces trois lettres, se cache le nouveau projet des géants du web. Lancé en 2017 par Facebook, Google, Microsoft et Twitter, le Data transfer project, dont les détails ont été publiés ce mois-ci dans un livre blanc, vise à créer une plateforme open-source permettant aux utilisateurs du web d’opérer plus facilement la sauvegarde de leurs données personnelles ou de « transférer leurs données entre les fournisseurs de services en ligne quand ils le souhaitent », précisent les participants dans leur livre blanc. (@LUsineDigitale).

► Un office HLM sanctionné pour avoir utilisé le fichier des locataires à des fins politiques. La location d’un appartement ne se paie pas en données personnelles. La Commission nationale informatique et liberté (Cnil) a prononcé ce mardi une sanction publique ainsi qu’une amende de 30.000 euros à l’encontre de l’Office public de l’habitat de Rennes Métropole, Archipel Habitat. Le bailleur social est accusé d’avoir détourné le fichier contenant les informations des locataires à des fins politiques. Les faits remontent à octobre dernier, lorsque Nathalie Appéré, présidente d’Archipel Habitat et également maire PS de la ville, signe une lettre adressée aux 12.500 locataires des logements sociaux de Rennes. Ce courrier critique ouvertement la décision gouvernementale de diminuer le montant des aides personnalisées au logement (APL) et de compenser cette baisse par une diminution du montant de leur loyer. Il dénonce une «mesure injuste (qui) aurait des répercussions terribles sur la qualité de votre cadre de vie». Il évoque aussi les initiatives nationales de mobilisation contre cette réforme. (@FigaroTech).

#Surveillance

► Affaire Benalla : la CNIL ouvre une enquête sur la durée de conservation des images de vidéosurveillance. Conséquence de l’affaire Benalla, la Commission nationale informatique et liberté (CNIL) a confirmé mardi 31 juillet avoir déclenché une enquête concernant la durée de conservation des images de vidéosurveillance par la préfecture de police (PP) de Paris, alors que le délai légal est normalement de trente jours. « Il s’agit d’un contrôle sur pièce [une série de questions écrites adressées à la PP] afin de vérifier les modalités de conservation des vidéos », a dit l’organisme. Cette enquête prend sa source dans la transmission par des fonctionnaires de la PP à M. Benalla des images de vidéosurveillance de la place de la Contrescarpe à Paris datant des événements du 1er mai, pour lesquels des enquêtes judiciaire, parlementaire et administrative sont en cours. (@Pixelsfr).

#Transport

► Arrêt d’Autolib : « Tous les systèmes d’autopartage sont déficitaires ». Le service Autolib s’est arrêté mardi 31 juillet en région parisienne. Le système de remplacement sera « beaucoup plus souple à exploiter », a expliqué Ludovic Bu Locko, consultant spécialiste des mobilités sur Europe 1. Au-delà d’Autolib, le problème concerne tous les services d’autopartage dans le monde. « Tous les systèmes d’autopartage sont déficitaires », explique le spécialiste des mobilités. « Quand Bolloré disait ‘Moi, je vais gagner de l’argent avec’, je n’y ai jamais cru. On pouvait anticiper que le service serait déficitaire. Ce qui est surprenant c’est que le syndicat Autolib et le groupe Bolloré aient pu croire que ce serait rentable », poursuit-il. (@europe1).

#Numérique

► La contre-révolution numérique http://po.st/vSkdyo, par Laurent Alexandre. Les créateurs d’Internet étaient persuadés que le réseau deviendrait le principal outil de promotion de la démocratie, en garantissant la libre expression à chaque habitant de la planète. Le cyberutopiste Nicholas Negroponte affirmait en 1996 que les Etats-nations allaient être bouleversés par Internet et qu’il ne resterait dans le futur pas plus de place pour le nationalisme que pour la variole. Cette utopie technologique était d’une naïveté confondante. La révolution Internet a changé le monde, puis le monde politique a changé Internet : nous vivons depuis 2010 une contre-révolution numérique extrêmement violente. Le Web est devenu un outil majeur de désinformation et de contrôle policier. Il n’a pas élargi les libertés politiques ni tué les régimes autoritaires. Bien au contraire : outil d’émancipation politique entre 1995 et 2005, il est maintenant un allié majeur des régimes autoritaires, dont les trois piliers, la censure, la propagande et la surveillance, sont facilités par les technologies numériques. (@LExpress).

#MediaSocial

► Cours en chute libre, baisse du nombre d’utilisateurs… Faut-il s’inquiéter pour Facebook et Twitter ? Facebook n’avait encore jamais connu une telle dégringolade depuis son introduction en Bourse, en 2012. Mercredi 25 juillet, son action cotée sur le Nasdaq a perdu près de 20% de sa valeur, pour atteindre 176 dollars l’unité. Actionnaire principal et fondateur du réseau social, Mark Zuckerberg a vu sa fortune fondre de quelque 16 milliards de dollars sur le papier. Du côté de Twitter, la situation n’est guère plus réjouissante. Vendredi, le cours de l’action cotée au New York Stock Exchange s’est écroulée de plus de 20%, soit « la plus grande chute journalière depuis plus de quatre ans », rapporte le Wall Street Journal. Faut-il pour autant s’inquiéter pour l’avenir de ces deux géants de la Silicon Valley ? Réponse en cinq points sur le site de @franceinfo).

► Facebook et Instagram indiquent désormais le temps passé sur leurs réseaux. Combien de temps passez-vous chaque jour sur Facebook et Instagram ? Cette information, naguère conservée par le plus grand réseau social de la planète, sera désormais accessible à chaque utilisateur. Le géant américain Facebook l’a annoncé ce mercredi, via une note de blog indiquant la mise en place imminente de moyens permettant à ses utilisateurs de « mieux gérer le temps passé sur les deux plateformes ». (@LesEchos).

#JeuVideo

► De la disquette au cloud : les mutations du jeu vidéo. Billet invité originellement publié par Brice Andlauer sur le Social Media Club. Esport, free-to-play, Big Data … dans l’industrie du jeu vidéo, les nouveaux usages et technologies viennent révolutionner le secteur avec une rapidité impressionnante. Avec le développement du mobile comme marqueur principal de ces changements, les modèles économiques, la production, le développement et la relation avec les joueurs sont totalement repensés et chamboulés. Lire la suite sur le site de @metamedia.

01 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 1er août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► À la découverte des villes du futur. Sur ces terres agricoles situées à une centaine de kilomètres au sud de Pékin, Xi Jinping, l’homme fort de la Chine, entend bien ériger Xiongan, une ville symbole de sa toute-puissance. Demain, ou plutôt après-demain, cette mégapole s’étalera sur près de 2 000 kilomètres carrés, soit presque 20 fois la taille de Paris. Pas de délires architecturaux comme à Dubaï. Sur les projets en image de synthèse présentés en février aux membres du Comité permanent, l’instance suprême du Parti, on y découvre une ville rectangulaire, quadrillée de larges avenues et recouverte de petits bâtiments bas et compacts. « Une cité verte et à faible intensité carbone », a précisé le président Jinping, qui souhaite accueillir ici les meilleures universités du pays et abriter le coeur de l’écosystème de la tech chinoise d’ici à 2035. (@LExpress) Légende image : Bâtie sur 600 hectares de polders en Corée du Sud, Songdo est bardée de capteurs et de caméras de surveillance. Crédit : Wikimedia Commons.

► La cité de tous les avenirs: un conte de Bernard Werber. L’auteur de la trilogie des Fourmis nous catapulte en 2049, alors que l’humanité trace les contours de la cité idéale. Quand la science et l’architecture prennent le pouvoir, bienvenue dans l’univers futuriste de Bernard Werber…  « En présentant son projet de cité du futur aux membres de l’ONU réunis en session plénière, l’architecte français Romulus Wells savait pertinemment que la tâche s’annonçait délicate. Comment commencer ? Dire que cette idée lui était venue de l’observation de la nature ? Evoquer les raisons complexes qui l’avaient amené à cette formule de ville nouvelle qu’il considérait, faute de mieux, comme « la moins pire » ? En tout cas, les représentants des nations, présents en ce jour d’avril 2049, étaient déjà convaincus qu’il fallait complètement repenser le rapport de l’homme avec son lieu de vie. » Lire la suite de la nouvelle sur le site de @LExpress.

► Masdar City, l’oasis écolo en plein désert. En 2006, le petit émirat, éclipsé par le clinquant Dubaï, s’est lancé dans un pari fou : construire en dix ans une « écocité », zéro carbone, zéro déchet non recyclable, 100 % énergies renouvelables. Une sorte de Babylone du développement durable. Le cahier des charges ? La consommation d’énergie et d’eau des bâtiments doit être réduite de 40 % ; l’eau chaude doit être produite à 75 % par énergie solaire ; l’irrigation des aménagements extérieurs ne doit pas dépasser 2 litres par mètre carré et par jour et toute l’énergie utilisée doit à terme être d’origine renouvelable. (@LExpress).

#Pollution

► Pollution lumineuse : l’autre guerre des étoiles. A l’occasion des Nuits des étoiles, du 3 au 5 août, près de 150 000 curieux profiteront de l’obscurité pour observer à l’oeil nu toute la beauté de la voûte céleste. « C’est un premier pas vers l’éveil de la curiosité scientifique », se réjouit Eric Piednoël, directeur général adjoint de l’Association française d’astronomie. « Mais ce spectacle naturel, a priori immuable, se dégrade », s’inquiète l’expert, qui organise l’événement depuis la première édition, en 1991. Année après année, la pollution lumineuse grignote le ciel nocturne. Si bien qu’il devient de plus en plus compliqué de distinguer la nuée blanche de la Voie lactée et ses milliers d’étoiles. (@LExpress).

#Planète

► « Jour du dépassement » : à compter d’aujourd’hui, nous vivons « à crédit » de la Terre pour les 153 jours à venir. Voilà, c’est fini. À compter d’aujourd’hui, mercredi 1er août 2018, nous avons consommé l’intégralité des ressources naturelles que la planète peut renouveler en une année. Nous vivrons donc « à crédit » jusqu’au 31 décembre prochain, soit 153 jours pendant lesquels nous allons creuser notre déficit écologique et puiser de manière irrévocable dans les réserves naturelles de notre planète. Comme chaque année, la date du « jour de dépassement » est calculée par l’ONG Global Footprint Network, dont l’analyse prend notamment en compte l’empreinte carbone, les ressources utilisées pour la pêche, l’élevage, les cultures, la construction ou encore l’utilisation de l’eau. Voir l’infographie sur le site de @franceinfo.

► Journée du dépassement: internet est le 3ème « pays » le plus énergivore. Le 1er août marque la Journée du dépassement, date après laquelle l’humanité aura dépensé plus de ressources que ce que la Terre peut en produire, selon l’ONG américaine Global Footprint Network. Méconnue du grand public, la pollution numérique, générée entre autres par Internet, est extrêmement énergivore. La société française Foxintelligence a développé une application qui permet de supprimer les courriels inutiles, mais son PDG Édouard Nattée en appelle aussi à la civilité des internautes. Interview sur le site de @RFI.

#Santé

► Trois chantiers pour réussir le pari de l’intelligence artificielle. Alors que la France a présenté sa stratégie nationale en matière d’intelligence artificielle (IA) , la santé a été citée comme un des principaux domaines dans lesquels l’IA pourrait apporter des réponses concrètes. Nous nous en réjouissons, car nous avons la conviction depuis plusieurs années que le numérique en santé doit être porté au plus haut niveau. Les applications de l’IA au domaine de la santé sont potentiellement porteuses de bénéfices majeurs, pour les patients comme le système de soins, comme le souligne Cédric Villani dans son rapport remis le 28 mars : diagnostics plus précoces et plus précis, suivi des patients en temps réel et ajustement de leurs traitements à leur situation individuelle, pilotage fin du système de santé, etc. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Les chatbots pourraient faire économiser 11 milliards aux entreprises d’ici 2023. Les chatbots, ces robots logiciels, qui proposent une interaction textuelle avec leurs utilisateurs au moyen d’un service de conversations automatisées, ont le vent en poupe. Et ce n’est probablement pas près de s’arrêter. Une étude menée par l’institut de recherche Juniper Research note ainsi l’importance croissante des chatbots dans les années à venir. Les secteurs de la banque, la distribution et la santé seraient particulièrement impactés, avec des économies potentielles estimées jusqu’à 11 milliards de dollars par an d’ici 2023, contre 6 milliards pour 2018. Une partie des économies réalisées découle du gain de temps permis par les chatbots. Les heures consacrées au service clientèle, monopolisant les employés par téléphone, ou sur internet, représentent une perte considérable pour les entreprises. D’où l’intérêt de chatbots orientant les clients en parallèle ou en lieu et place du personnel. (@LesEchos).

#Robotique

► Serge Tisseron : « Les  robots vont modifier la psychologie humaine ». Serge Tisseron est psychiatre, docteur en psychologie et, depuis 2015, membre de l’Académie des technologies. Il a cofondé, en 2013, l’Institut pour l’étude des relations homme/robots (IERHR). Il explique : « Les robots vont modifier la psychologie humaine autant que les progrès de l’alimentation et de la médecine ont modifié nos corps. Notre taille et notre corpulence ont changé, notre résistance aux maladies et à la douleur aussi, mais nous ne nous en rendons pas compte car ces changements nous sont devenus naturels. Il en sera de même avec les machines intelligentes, qui vont bouleverser non seulement notre quotidien mais aussi notre manière d’être au monde. » (@lemondefr).

#EtatsUnis

► La justice américaine met un coup d’arrêt temporaire à l’impression des armes en 3D. La justice américaine a temporairement suspendu mardi 31 juillet la mise en ligne de plans numériques permettant de fabriquer des armes à l’aide d’une imprimante 3D, une perspective qui avait ému une partie de la classe politique américaine. Saisi lundi en urgence, un tribunal fédéral de Seattle a fait droit à la demande des procureurs de huit Etats américains et de la capitale fédérale Washington, qui voulaient empêcher l’accès à ces plans. Le magistrat Robert Lasnik a indiqué qu’il examinerait le dossier sur le fond lors d’une nouvelle audience le 10 août. (@lemondefr).

#Audiovisuel

► God save the TV : tectonique des usages au Royaume-Uni. Par Morad Koufane, Responsable du Planning stratégique de France Télévisions. Le rapport annuel de l’instance de régulation anglaise OFCOM intitulé Media Nations: UK 2018 vient d’être publié, actant les changements drastiques des usages de consommation des contenus vidéo de l’autre côté de la Manche. Ces transformations illustrent plus globalement le tsunami planétaire qui renverse la donne de l’industrie des contenus. Lire la suite sur le site de @metamedia

31 Juil

ReVue d’actu de 11h11 -mardi 31 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Smart city : pourquoi la ville-ordinateur n’est pas un futur souhaitable. La ville intelligente est souvent conçue comme un réseau géant où l’individu est réduit à une simple donnée parmi d’autres et où un algorithme dicte le bien de la cité. Une vision quelque peu effrayante, mais surtout déconnectée de la réalité. Neom : la mégalopole du futur présentée en novembre 2017 par l’Arabie Saoudite est censée préfigurer la ville de demain. D’une surface de 26 500 km2 (l’équivalent de 100 fois la superficie de Marseille), elle comptera « plus de robots que d’humains », qui s’occuperont de toutes les tâches difficiles et répétitives. Les habitants occuperont des maisons « zéro émissions », se nourriront de fruits et légumes cultivés dans des serres verticales automatisées, se déplaceront via des drones volants et respireront « l’air digital » (sic) d’un internet gratuit. Ce projet démesuré fait écho à d’autres tentatives pour établir des villes autogérées. (@bymaddyness).

► « La ville du futur sera autosuffisante ». Vincent Callebaut, architecte belge de 41 ans, imagine des villages verticaux couverts d’arbres, de potagers, de panneaux solaires et d’éoliennes qui rendent la ville autosuffisante en énergie et capable de nourrir par elle-même ses habitants. Tout en éliminant pollution et gaz carbonique. Diplômé de l’université libre de Bruxelles, C’est un spécialiste du mixage entre architecture et biotechnologies. Il explique le citadin : « prend sa voiture pour se déplacer sur les grands axes routiers qui relient tous ces lieux. Il en découle une gentrification des centres-villes et beaucoup de temps gaspillé dans les embouteillages, responsables de la pollution qui nuit à la santé des habitants et accélère le réchauffement de la planète. » et il préconise l’arrêt de « l’expansion des banlieues pavillonnaires et inciter leurs habitants à revenir dans les centres urbains, où l’on trouvera le meilleur de la vie à la campagne et tous les avantages de la ville. Ne plus séparer mais rapprocher habitations, services, activités, loisirs pour que les citadins puissent vivre, travailler, se distraire sans avoir à se déplacer sans cesse d’un quartier à l’autre. » (@LExpress).

► Helsinki, une smart city à l’écoute des citoyens (1/2) : des réalisations impressionnantes. Si la Finlande est particulièrement bien positionnée en Europe sur le champ des smart grids, elle l’est également sur le front de la smart city. Helsinki, la capitale finlandaise, est régulièrement citée en exemple de réussite de ville intelligente pensée pour ses citoyens, et pas uniquement pour accumuler datas et solutions technologiques déconnectées de la réalité. L’Eden Strategy Institute vient de publier un palmarès mondial des villes intelligentes, prenant pleinement en compte l’implication des équipes municipales pour propager les solutions smart city. Et Helsinki se classe à une impressionnante cinquième place, derrière des mégalopoles comme Londres, Singapour, Seoul et New York. Lire la suite : Helsinki, une smart city à l’écoute des citoyens (2/2) :  Kalasatama, un quartier exemplaire @Les Smartgrids

► Les habitants, véritables acteurs du bien-être dans nos villes ? Les tendances des dernières années nous ont montré que les habitants peuvent être acteurs de leur ville et jouer un rôle essentiel dans l’amélioration de leur cadre de vie. Végétalisation de quartiers, jardins partagés,  covoiturage, initiatives civiques ou solidaires, habitat participatif, nettoyage de forêts ou de plages… les habitants trouvent des solutions là où les municipalités tardent parfois à leur offrir de véritables alternatives. Les nouvelles attentes des citoyens en termes de qualité de vie se font de plus en plus sentir (réduction des déchets, optimisation des circuits courts, redynamisation des centres-villes et du lien social…) mais les services municipaux ne sont pas toujours en mesure de sonder ces attentes et ne disposent pas toujours des outils permettant d’y répondre favorablement. Les villes s’attèlent maintenant à remettre les citoyens au centre des décisions pour leurs communes. (@latribune).

► Alger Smart City doit d’abord satisfaire les citoyens avant les startups. A l’heure où les autorités d’Alger posent uniquement la stratégie de la transition numérique de la ville de Sidi Abdellah, sur le seul “moyen global et révolutionnaire d’améliorer l’innovation”, il existe un doute certain que le citoyen algérois y trouvera son compte. On doit à un homme, le professeur Frederick Terman, la naissance du territoire à l’économie la plus riche du monde. C’est juste avant le déclenchement de la deuxième guerre mondiale, qu’il a réussi à convaincre ses étudiants de Stanford University, d’entreprendre et s’implanter dans leur région californienne, plutôt que de s’exiler à l’Est des Etats-Unis. C’est ainsi qu’est née la Silicon Valley dans les années 40, modèle efficace et avéré de relation entre le monde du savoir, celui de l’université et de l’entrepreneuriat, la startup. (@HuffPostAlgerie).

#Transport

► Comment les scooters en libre service ont réinventé un modèle de mobilités. Les nouvelles mobilités, dans l’esprit de beaucoup, cela reste encore très flou… Des vélos qui encombrent les trottoirs, des sociétés qui ne gagnent jamais d’argent, des projets municipaux qui tournent au fiasco… Dans ce paysage où règne encore la confusion, émerge une mobilité qui a trouvé un vrai modèle. Le scooter en libre-service semble avoir résolu la majeur partie des écueils posés par les autres types de mobilités, et mieux encore, il pourrait même être rentable, ce que même Uber n’est pas encore parvenu à accomplir. (@latribune).

#Climat

► Canicule : les villes face à l’urgence climatique. 55°C en France ? On risque de devoir s’y préparer à l’horizon 2050, selon le climatologue français Jean Jouzel. Annoncé de longue date par lui et ses pairs (notamment ceux regroupés au sein du GIEC), le changement climatique lié à l’augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère jouit ces jours-ci d’un regain d’intérêt sur fond de multiplication de vagues de chaleur et de leurs conséquences dramatiques. En effet, longtemps prudents, les experts établissent désormais un lien clair, sinon quantifié, entre ces événements météorologiques extrêmes et l’évolution du climat sur le long terme. À l’instar de Jean Jouzel, plusieurs climatologues avertissent de la multiplication et de l’intensification de ces canicules dans les prochaines années. Les 30% de la population mondiale concernés (selon un article paru en 2017 dans la revue Nature) pourraient devenir 74% en 2100 si on ne parvient pas à enrayer la hausse des émissions de gaz à effet de serre. D’ici à 2050, des étés comme celui de 2003 pourraient se répéter une année sur deux. (@latribune).

#InteligencedArtificielle

► La supériorité de l’intelligence artificielle : l’arnaque du siècle. Denis Fages, président de VideoTelling, alerte sur la nécessité de ne pas prêter à l’IA des vertus qu’elle n’a pas et ne pourra jamais avoir : « J’entends trop de bêtises concernant l’intelligence artificielle. Je travaille dans le digital learning et il ne se passe pas un jour sans que je lise des délires à propos du cerveau et de la mémoire. On nous dit, dans les médias et cela est répété sur les réseaux sociaux, que les ordinateurs vont “penser”, “imaginer », “créer”. On nous dit qu’ils vont rendre l’humanité obsolète. Que nous allons bientôt rejoindre les autres espèces éteintes comme l’homme de Neandertal. Et si, au lieu de vendre des lendemains apocalyptiques, on essayait de faire un peu de pédagogie ? » Lire la suite sur le site de @bymaddyness

► La diversité humaine est un enjeu central pour le développement de l’intelligence artificielle. Que ce soit dans les universités ou dans les grandes entreprises du numérique, les chercheurs et ingénieurs en IA sont principalement des hommes blancs, même si la Chine est devenue un acteur majeur du secteur. Et cela n’est pas sans conséquence. « Ces algorithmes échouent plus souvent pour les femmes, les migrants, les personnes qui ne savent pas lire… Il ne faut pas qu’ils fonctionnent seulement pour ceux qui les ont conçus, mais pour tout le monde », expliquait la mathématicienne Cathy O’Neil, auteure de « Weapons of Math Destruction », un livre très critique sur l’impact sociétal des algorithmes, lors du sommet sur l’intelligence artificielle organisé par le gouvernement français à Paris, le 29 mars. (@pixelsfr).

► Ces villes qui font rêver: Montréal, la Mecque de l’intelligence artificielle. DeepMind, Microsoft, Google, Facebook, Samsung ont ouvert, ces derniers mois, dans la métropole québécoise des laboratoires de recherche destinés à entraîner des réseaux neuronaux artificiels à « apprendre à apprendre » aux machines. En mars, le groupe Thales a lui aussi commencé à recruter pour son tout nouveau centre de recherche appliquée, cortAIx. Pourquoi l’avoir implanté à Montréal ? « Nous développons des solutions industrielles et commerciales, explique son directeur, Siegfried Usal. Or le Canada a une tradition de collaboration décomplexée entre industriels, chercheurs, utilisateurs, soutenue par des financements publics. Il règne à Montréal un esprit presque familial et très créatif. » A mi-chemin entre la Silicon Valley et l’Europe, Montréal prétend offrir la synthèse du meilleur des deux mondes. « Un point d’équilibre », résume Stéphane Paquet, vice-président de l’organisme de promotion Montréal international. (@Challenges).

#Télévision

► Les Américains désertent le câble pour Netflix et Hulu. En 2018, ils seront 8,1 millions aux Etats-Unis à s’être détournés de la télévision payante traditionnelle, avance une étude du cabinet eMarketer. Après une fuite de plus de 10 millions l’année précédente. Pour ces millions d’Américains, le choix est sans appel : mieux vaut résilier son abonnement TV à Comcast ou encore DIRECTV pour investir dans les services de vidéo à la demande tels que Netflix ou Hulu. Ce phénomène a un nom précis : le « cord-cutting », en français « couper le câble ». Et si cette tendance a déjà quelques années, la part des « cord-cutters » a augmenté au-delà des prévisions d’eMarketer un an plus tôt. A l’époque, les analystes n’anticipaient qu’une hausse de 22 %. Finalement, elle est de onze points supérieure. (@LesEchos).