26 Août

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 26 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

x► l’Orléanais Mifamosa relooke les villes de France avec ses mosaïques. Cet été, le street artist Mifamosa, installé à Orléans depuis sept ans, en a profité pour relooker les rues de France à sa façon. Il accole des mosaïques aux plaques de rue en jouant de manière décalée sur le nom de ces dernières. Un mélange de couleurs et d’humour qui vient égayer les artères souvent ternes des grandes villes. (@Francetvinfo). Légende image : Merci pour le renseignement / © Mifamosa.

#Ville

► Les smart city réfléchissent à bâtir leur propre réseau IoT. Si elles veulent devenir des smart cities, les villes devront devront développer l’Internet des objets (IoT). Cela leur permettra de connecter l’infrastructure, mais aussi de mesurer et d’optimiser toutes sortes de flux comme le trafic, la consommation énergétique ou les niveaux de pollution de l’air. Malgré les économies et optimisations qu’il entraîne, l’utilisation de l’IoT a un coût : celui de la connectivité, facturée par les opérateurs de ces réseaux Internet. La question qui va se poser : faut-il développer son propre réseau ou passer par ces opérateurs ? Les villes ont le choix entre plusieurs scénarios, plus ou moins onéreux et plus ou moins risqués, pour connecter leurs capteurs. Le choix de la facilité est aussi le plus coûteux : il consiste simplement à passer par les réseaux existants et avec cette méthode, la collectivité est condamnée à payer un abonnement à vie. (@journaldunet).

► Ville de demain : une ville intelligente ? Qu’est-ce qu’une ville intelligente ? A quoi ressemble-t-elle ? Comment le numérique transforme-t-il l’espace urbain ? Peut-on créer une ville intelligente ou est-ce encore une utopie ? L’intelligence d’un système dispense-t-il d’en interroger les valeurs ? (@franceculture).

#Energie

► Pourquoi Google met de l’intelligence artificielle dans ses datacenters. C’est une annonce soigneusement préparée : Google s’apprête à déployer sur ses datacenters (ou centres de données, parfois aussi appelés fermes de données) un système permettant d’optimiser en temps réel, et sans intervention humaine) la consommation énergétique de ces regroupements de serveurs informatiques… grâce à un système de décision automatique basé sur l’intelligence artificielle. Une première, avance Google. Ces centres de données sont de véritables gouffres énergétiques. Et ils dissipent une part incompressible de la puissance électrique qu’ils consomment en chaleur, la faute à « l’effet joule », qui se produit lors du passage d’un courant électrique dans un matériau conducteur. D’où une augmentation de la température des composants, qui peut leur être fatale. Pour éviter la surchauffe et la panne généralisée (catastrophique car les données hébergées par ces serveurs doivent-être accessibles à tout moment) il est donc impératif d’assurer en permanence un refroidissement des machines. (@Sciences_Avenir).

► A Strasbourg, la première tour à énergie positive du monde. En février 2018 a été inaugurée à Strasbourg la tour Elithis Danube, un bâtiment de 17 étages recouvert de panneaux photovoltaïques : pour la première fois au monde, une tour va produire davantage d’électricité qu’elle n’en consomme. Ainsi les Le bâtiment dispose d’une enveloppe thermique haute performance. Chaque logement est équipé d’une box domotique, permettant de piloter le chauffage, l’éclairage, les stores et les connexions du logement. Ce logement rendu intelligent peut ainsi communiquer directement avec ses habitants, via leur smartphone. Ainsi cette box permet ainsi à chaque foyer de maîtriser sa consommation d’énergie et de faire des économies. Et la facture d’électricité divisé par 20, pour des loyers dans la moyenne du marché. (@Réseau Durable).

#Geolocalisation

► La géolocalisation, omniprésente à l’ère du smartphone. L’action en justice intentée contre Google par un Californien, qui lui reproche de continuer à le géolocaliser contre sa volonté, rappelle qu’à l’ère du smartphone, les utilisateurs sont suivis à la trace, bien souvent sans le savoir. Avant même l’arrivée des smartphones, il y a plus de 10 ans, il était possible de géolocaliser une personne grâce à son téléphone portable. Afin de fonctionner, le téléphone est sans arrêt en contact avec les antennes relais les plus proches. Or, avec trois bornes téléphoniques, il est possible de localiser l’émetteur d’un appel, c’est ce qu’on appelle la triangulation. Mais la géolocalisation permet aux opérateurs téléphoniques peuvent potentiellement savoir à tout moment qui est connecté au réseau et où. En France, ils ont d’ailleurs obligation, depuis 2006, de conserver un an ces données, en cas de requête de la part de la justice dans le cadre d’enquêtes. Les fabricants également suivent le cheminement de leurs appareils. (@frenchweb).

#Media

► Sur les réseaux sociaux, les jeunes trouvent des informations « que l’on ne voit pas ailleurs ». La démocratisation des smartphones, près de 95 % des 15-34 ans en sont équipés, contre 65 % dans le reste de la population, a sonné le glas du petit écran chez les jeunes. La génération Netflix s’impose, du nom du service de vidéo à la demande payant permettant de regarder des séries et des films n’importe où, n’importe quand. Une enquête commandée par le ministère de la culture à Médiamétrie, et publiée vendredi 27 juillet, détaille les habitudes en matière d’accès à l’information des personnes âgées de 15 à 34 ans. En 2017, la durée consacrée quotidiennement à regarder la télévision a diminué de 14 minutes, tandis qu’elle a progressé de 4 minutes sur les trois écrans Internet (ordinateur, tablette et téléphone portable), pour une durée d’écoute totale individuelle de 2 heures 20. (@LeMondefr).