La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Telecom
► En France, encore un peu moins de 10 millions de personnes téléphonent avec leur combiné sans passer par Internet. Un chiffre en net déclin ces dernières années. Orange a donc décidé d’y mettre fin. Dès le 15 novembre, l’opérateur cessera de vendre des abonnements pour avant une coupure, progressive, à partir de 2023. Légende image : Standardistes travaillant dans un central téléphonique en 1945 aux Etats-Unis. Photo Hulton Archive / Getty images.
#Ville
► Le futur du travail et de la mobilité dans la ville. Bruno Marzloff est sociologue, fondateur du groupe Chronos s’exprime sur le podcast de Grégory Pouy sur le site de @frenchweb. Le sujet : le futur du travail et de son lien avec la ville. Dans la mesure ou les villes se sont aussi construites pour accéder à l’ensemble des services dont on pourrait avoir besoin, le digital ne va-t-il pas permettre le désengorgement des villes puisque l’on peut désormais trouver ce que l’on veut même à distance ? Mais aussi avec le télétravail par exemple mais avec la capacité de travailler dans des espaces comme les voitures autonomes ?
#Transport
► EyeLights, un GPS en réalité augmentée pour les motards. Imaginez toutes les informations nécessaires à la conduite, GPS, vitesse, infos trafic, apparaissant dans votre champ de vision grâce à la réalité augmentée. Ce dispositif dit « tête haute », déjà utilisé depuis de nombreuses années par les pilotes de chasse, a été repensé par la start-up EyeLights pour les motards. EyeLights a été fondée en avril 2016 par deux motards toulousains. Le produit a été testé par des pilotes de deux-roues et corrigé grâce à leurs commentaires pour que le dispositif soit le plus confortable possible. Le résultat s’est révélé suffisamment convaincant pour qu’un millier de motards achètent l’accessoire – en seulement un an – et a permis aux cofondateurs de lever 2,5 millions d’euros.(@LExpress).
#Travail
► Sept idées reçues sur les Millenials. De multiples études portant sur le travail ont déjà démontré que les attentes des Millennials étaient différentes de celles des baby-boomers. A la clef, de nombreux préjugés attribués à ces deux générations. Les Millennials, par exemple, ne considéreraient pas le travail comme une part centrale de leur identité, ils préféreraient la qualité de vie au travail plutôt que le salaire et seraient moins dociles que leurs aînés. Une nouvelle enquête sur le sujet tente de démêler le vrai du faux. Réalisée par l’institut OpinionWay pour la société Horoquartz, un éditeur de logiciels, elle montre qu’en réalité le marché du travail traverserait plus une phase d’évolution qu’une révolution. (@EchosExecutives).
#Alimentation
► Des applications à foison pour s’orienter dans la jungle alimentaire. Manger moins gras et moins sucré, éviter les allergies, acheter plus local et durable, le tout grâce à votre téléphone portable : des dizaines d’applications s’emploient à répondre à ces attentes de plus en plus pressantes des consommateurs. « Je conseille souvent Yuka et Open Food Facts à mes clients pour les aider à choisir leurs aliments », et la plupart du temps, « ça leur rend vraiment service », explique à l’AFP Fanny Marty, conseillère en diététique dans la Drôme. (@frenchweb).
#Santé
► Intelligence artificielle en santé : évaluer scientifiquement pour réussir la révolution technologique, par Pascal Meyer Bonnetaud, Médecin hospitalier au centre hospitalier de Fontainebleau et blogueur. Si nous nous plaçons sous l’angle de vue du médecin de terrain et tentons une classification des usages concrets de l’IA, nous parvenons à définir 3 grandes applications prévisibles : la recherche encyclopédique, la consultation par chatbot et le diagnostic automatisé spécialisé. La recherche encyclopédique est représentée par Watson d’IBM. Le système fait appel à une méthode statistique. Pour une question donnée, il recherche la réponse la plus probable au sein d’une base de données préalablement enregistrée. Ce type d’IA a la capacité d’effectuer une bibliographie médicale exhaustive en un temps record et permettrait d’automatiser la recherche documentaire. En médecine du quotidien, c’est avant tout l’épineux problème du diagnostic difficile qui peut en bénéficier. Lire la suite sur le site de @LesEchos.
#Téléphonie
► Les « dumbphones » remplaceront-ils les smartphones ? Après avoir été éclipsé par l’iPhone depuis 2007 et le développement de l’homo digitalis, le « dumbphone », contraction des mots anglais dumb (idiot) et phone (téléphone), en opposition à smartphone (téléphone intelligent)– fait son retour sur la scène internationale. Ces appareils, non connectés à internet et qui permettent uniquement à leurs utilisateurs et utilisatrices de téléphoner et d’échanger des SMS, semblent regagner leurs lettres de noblesse. Le quotidien britannique The Independent rapporte que si la vente de smartphones augmentait de 2% l’année dernière, celle des dumbphones gonflait de 5%. Ne nous emballons pas pour autant: les smartphones restent leader du marché, même si la tendance confirme la bonne progression des appareils vintage. (@slatefr).
#Blockchain
► La Banque mondiale lève 69 millions d’euros sur la blockchain. La Banque mondiale a lancé sa première émission obligataire sur la blockchain, a-t-elle annoncé jeudi 23 août 2018 dans un communiqué. Au total, pas moins de 110 millions de dollars australiens (69 millions d’euros) ont été levés. « Je suis ravie que cette nouvelle forme de transaction portée par la technologie de registre distribué ait reçu un si bon accueil des investisseurs », s’est félicitée la trésorière de la banque mondiale, Arunma Oteh. L’institution avait annoncé, le 9 août, qu’elle allait proposer une obligation basée sur la blockchain baptisée Bond-I (Blockchain Operated new debt instrument). Pour rappel, la blockchain est une technologie de transfert et stockage distribués. La Commonwealth Bank of Australia, la plus grande des banques australiennes, a été désignée pour mener l’opération. (@LUsineDigitale).
#LesDéfisDeLIntelligenceArtificielle (3/5)
► Intelligence artificielle : mais où sont les femmes ? Les femmes sont largement minoritaires dans la recherche en intelligence artificielle, ce qui influe sur la manière dont les technologies se développent. Attirer les jeunes filles vers les filières techniques est un enjeu central pour le secteur. La semaine dernière, une étude de l’entreprise canadienne Element AI estimait que 12 % des chercheurs en IA dans le monde étaient des femmes (14,8 % en France). « Les ordinateurs ont été commercialisés comme un outil de jeu pour les hommes », explique Moojan Asghari, fondatrice de Women in AI, une association internationale qui promeut la place des femmes dans l’intelligence artificielle. (@LesEchos).
#Internet
► Le dernier message de John Perry Barlow (1/2) : Du rock n’roll à l’activisme numérique Par Rémi Sussan. En février dernier on apprenait la mort de celui qu’on avait surnommé le « maire de l’internet », John Barlow. Pour ceux qui avaient vécu les premiers jours de la Toile, s’étaient battus avec les protocoles FTP et TelNet, avaient joué avec les navigateurs Mosaic et Netscape, ce décès avait des allures symboliques. Le temps des pionniers était véritablement passé. Mais pendant ses ultimes semaines, Barlow avait mis la dernière main, en association avec Robert Greenfield (auteur de nombreux livres sur la pop- et contre-culture), à ses mémoires, Mother American Night : my life in crazy times qui sont parues ce mois de juin. Des mémoires bien pleines, car Barlow a eu plusieurs vies. Dans les années 70, il signait les paroles des chansons de Bob Weir, l’un des guitaristes du Grateful Dead, ce groupe de rock psychédélique devenu l’icône du mouvement hippie. Bien des décennies plus tard, il a connu une seconde carrière, et s’est transformé en défenseur des droits sur le réseau. Lire la suite sur le site de @internetactu. À lire aussi : Le dernier message de John Perry Barlow (2/2) : un penseur de la noosphère
#Information
► Un prof en guerre contre les « fake news ». Depuis près de vingt ans, Iannis Roder, coauteurs des Territoires perdus de la République et professeur agrégé d’histoire en poste dans un collège de Seine-Saint-Denis, observe la prolifération des théories du complot et autres « fake news » parmi ses élèves. Dans son nouveau livre, Allons z’enfants, la République vous appelle, qui paraît ce mercredi aux éditions Odile Jacob, il s’appuie sur son expérience de terrain pour expliquer ce phénomène, mais aussi donner des pistes d’actions concrètes. (@LExpress).