La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Robotique
► L’espion du futur. Et si nous étions demain espionnés par des robots et non plus par des hommes ? Si le numérique remplaçait les agents aux bonnes vieilles couvertures et pistait mieux que n’importe quel cerveau humain les traits de nos visages, nos façons de parler, les sites que l’on consulte ? Intelligence artificielle, métadonnées, lentilles artificielles pourraient transformer l’espionnage du futur. (@franceinter). Légende image : Gros plan d’un œil humain à travers un téléphone portable. © Getty / Ihar Paulau / EyeEm.
#Terrorisme
► Les drones civils, la nouvelle arme de l’État islamique. « L’État islamique et ses affiliés auraient atteint un niveau élevé de sophistication (notamment) pour ce qui est de l’armement de drones. Des États membres (des Nations unies) estiment par conséquent que l’un des dangers liés au retour des combattants terroristes étrangers dans leur pays d’origine tient aux connaissances acquises dans les zones de conflit s’agissant du maniement » de ce type d’armes. Dans un contexte marqué par le vol, le 6 août, d’un drone au-dessus du fort de Brégançon, ou par l’explosion, le 4 août, de deux engins civils lestés chacun d’un kilo d’explosif dans le ciel de Caracas, le constat dressé par un récent rapport des Nations unies ne peut qu’inquiéter. Sous la coordination d’Edmund Fitton-Brown, ancien ambassadeur du Royaume-Uni au Yémen, ce point semestriel d’experts indépendants sur les activités de Daech, d’al-Qaida et « des personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés », a été remis le mois dernier au Conseil de sécurité et rendu public le 13 août.
► Bruxelles veut contraindre les réseaux sociaux. Et maintenant la méthode forte. Après des mois de négociations infructueuses pour obtenir des réseaux sociaux qu’ils suppriment d’eux-mêmes les « contenus illégaux » liés au terrorisme, la Commission européenne a décidé de passer à la vitesse supérieure. Selon le « Financial Times », Bruxelles travaillerait sur un règlement pour forcer les entreprises, et notamment les géants du Net, à supprimer les articles, photos et vidéos liés au terrorisme. Le texte pourrait être adopté dès septembre. (@LesEchos). A lire aussi : Daech toujours très actif sur les réseaux sociaux (@Figaro_Inter).
#Entreprise
► Ces stars de la Silicon Valley payées à ne rien faire. Pointer au travail quelques fois par mois et toucher plus d’1,2 milliard de dollars. Ce n’est pas le scénario d’un film hollywoodien mais la vie de Jan Koum, le co-fondateur de Whatsapp, depuis qu’il a annoncé son départ de Facebook fin avril. En désaccord avec la volonté de Marck Zuckerberg d’insérer de la publicité dans l’application de messagerie qu’il a racheté en 2014 pour 22 milliards de dollars, Brian Acton et Jan Koum, les deux co-fondateurs de Whatsapp, ont quitté l’entreprise. « Il est temps pour moi de passer à autre chose », a écrit Jan Koum sur son fil d’actualités le 30 avril, avant de rassembler son équipe le lendemain pour faire ses adieux. (@LesEchos).
► InVision, la discrète société derrière les succès de Netflix, Uber et Google. Il faut à peine plus de deux clics pour lancer sa série préférée sur Netflix. Pas beaucoup plus pour commander un Uber ou se faire livrer ses courses depuis l’application d’Amazon. Une telle simplicité ne tient pas du miracle, mais du fait que tous ces acteurs ont misé sur ce que l’on appelle l’UX design (ou design d’expérience). Cette discipline inspirée de l’ergonomie rassemble toutes les techniques pour créer des services numériques facilement accessibles et efficaces. Propulsé par l’essor du mobile, qui demande de tout adapter à de petits écrans, l’UX design a désormais ses professionnels attitrés, ses méthodes de travail et son marché florissant d’entreprises spécialisées. (@FigaroTech).
#Déchets
► L’avenir des déchets urbains et les nouvelles urbanités. Réflexions sur l’avenir des déchets urbains et les nouvelles urbanités, par Carlos Moreno. « Dans le monde urbain d’aujourd’hui, et les grandes villes en particulier, les déchets et avec eux la problématique de l’hygiène de la ville, sont l’une des préoccupations majeures, avec la lutte pour le climat, la mobilité et la sécurité. Réduire – Recycler – Réutiliser, les 3R, ont été depuis la naissance de la journée de la terre en 1970 au cœur de la démarche guidant la gestion des déchets dans la vie urbaine. En 2010, l’équipe de recherche de la Darden School of Business de l’Université de Virginie aux USA, a proposé de rajouter un 4ème R, comme « Re-Think ». Leur proposition était de « re-penser » autrement les déchets. Quel bilan pouvons-nous faire, depuis que la population urbaine dans le monde est passée de 36% à 56% aujourd’hui, soit une augmentation de presque 3 milliards d’urbains ? Aussi, comment se projeter dans la ville de demain sur la question de la gestion des déchets, dans un monde, non seulement massivement urbanisé, mais également hyper-connecté, et ayant totalement changé ses modes de vie et habitudes de consommation ? Lire la suite sur le site de @CarlosMorenoFr.
#Data
► Quel est l’impact du RGPD sur les activités d’enseignement et de recherche ? Applicable depuis quelques mois, le texte européen est devenu incontournable notamment pour les entreprises mais aussi pour les universités et écoles, grandes productrices et consommatrices de données que ce soit au titre des enseignements, des activités pédagogiques mais aussi en termes de recherche. Tous ces établissements ont ainsi nommé un Délégué à la protection des données à caractère personnel qui a pour mission d’identifier tous les traitements de données à caractère personnel et de les documenter à travers la tenue d’un registre. Comment l’école doit-elle traiter les connexions de son personnel hors ses murs ? Quelles sont les conséquences du texte pour les enseignants et les chercheurs ? (@FR_Conversation).
#IntelligenceArtificielle
► Thales mise sur Montréal. Siegfried Usal, vice-président stratégie, recherche et technologie chez Thales Canada, dirige CortAIx, le centre de recherche consacré à l’intelligence artificielle (IA) ouvert par le groupe français à Montréal en octobre. Il explique : « Au Canada, la stratégie autour de l’intelligence artificielle se déploie autour de trois métropoles : Montréal, Toronto et Edmonton. Le gouvernement en a fait très tôt un sujet de mobilisation et de priorité nationale comme il l’a déjà fait par le passé pour d’autres secteurs comme les biotechnologies. La force du pays réside dans la collaboration étroite entre les entreprises privées et le monde académique. Des pères fondateurs de l’IA œuvrent au sein de grandes universités comme Yoshua Bengio à Montréal ou Geoffrey Hinton à Toronto mais ils travaillent aussi dans le secteur privé, chez Google pour Hinton ou dans des start-up pour Bengio. » (@LExpress).
#ReconnaissanceFaciale
► Créé pour les hackers éthiques, ce logiciel open source risque de généraliser la reconnaissance faciale. Il s’appelle Social Mapper. Imaginé par les chercheurs de Trustwave, ce logiciel utilise la technologie de la reconnaissance faciale afin de tracker des sujets à travers plusieurs réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn et tout autre plateforme sur laquelle les utilisateurs sont enregistrés sous un nom et une photo. Problème : Social Mapper est disponible en open source sur GitHub et ne présente aucune restriction d’usage. Et s’il atterrissait entre les mains de hackers mal intentionnés ? (@MashableFR).
#MediaSocial
► Instagram, Facebook, Twitter : comment les réseaux sociaux s’arrachent les cheveux au sujet de la liberté d’expression. Sur la scène de la conférence Changing Media Summit, organisée en mars 2012 à Londres par le quotidien The Guardian, Tony Wang, alors directeur de la branche britannique de Twitter, expliquait que le réseau social pour lequel il travaillait se définissait comme appartenant à « l’aile radicale du parti de la liberté d’expression ». Une plateforme neutre, où tout ce qui ne tombait pas sous le coup de la loi avait droit de cité. En 2018, cette ligne de conduite est de plus en plus contestée. En maintenant en ligne le compte de la star des conspirationnistes américains Alex Jones lundi 6 août, qui avait été quelques heures plus tôt banni de YouTube, Facebook et Spotify notamment, les cadres de Twitter ont provoqué une polémique qui a suscité des remous jusqu’à l’intérieur de l’entreprise. (@franceinfo).
#JeuVideo
► La Chine gèle la mise sur le marché de nouveaux jeux vidéo. L’immense marché chinois du jeu vidéo tourne au ralenti. Pour la première fois depuis près de dix ans, les revenus de l’industrie dans le pays n’ont progressé que de 5% au premier semestre 2018, à 105 milliards de yuans (13 milliards d’euros), alors que le secteur affiche en temps normal une croissance à deux chiffres. Le marché du jeu mobile affiche, lui, un gros coup de mou, avec une croissance des ventes de seulement 13%, contre 50% au premier semestre 2017. Si les Chinois dépensent moins, c’est parce qu’ils ont moins l’occasion de le faire: depuis la fin mars, l’administration chinoise a tout bonnement cessé de délivrer des autorisations de commercialisation pour les nouveaux jeux vidéo ! (@FigaroTech).