La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Ville
► Lille, ville la plus “cool” de France ? La capitale des Flandres serait la ville la plus « cool » de France selon le magazine Néon qui a dressé un classement des quatorze ville les plus cools du pays. « Qu’est-ce qu’une ville « cool » selon NEON ? Une ville jeune, forcément, où il fait bon vivre, ensoleillée, où l’on peut aller au cinéma sans difficulté, faire du vélo cheveux aux vents, se payer un ticket de bus sans casser sa tirelire si jamais on crève, et bien sur finir la journée avec une petite bière bien fraîche et pas trop chère » ». (@Franceinfo). Légende image : Lille, ville la plus cool de France ? / © MAXPPP.
#Transport
► Hyperloop, l’hyper entourloupe pour ses détracteurs. En France, deux projets sont en concurrence. Le canadien Transpod à Limoges et l’américain Hyperloop TT à Toulouse. Tous deux ont bien compris que la grande vitesse était un sujet sensible en Haute-Vienne et en Haute-Garonne. Deux villes qui courent après le TGV depuis des années. Les détracteurs avancent des arguments financiers et technologiques. « Je retiens le fait qu’il y a deux choses. 50 millions d’euros pour un centre d’essai de trois kilomètres puis l’investissement pour relier la capitale à l’Occitanie. Quant à la fameuse ligne entre Limoges et Paris, c’est une vaste plaisanterie », fulmine Jean-Pierre Audoux, délégué général de la Fédération des industries ferroviaires (FIF). (@usinenouvelle). A lire aussi : Yves Crozet, chercheur au Laboratoire Aménagement Economie Transport à Sciences Po Lyon : « Hyperloop est au mieux une chimère, au pire une escroquerie » (@lejdd).
#Economie
► Quand la révolution digitale tricolore passe par Aix-Marseille. Si l’agglomération d’Aix-Marseille n’est pas encore « The Valley » de la côte Sud française, elle dispose en tout cas d’un certain nombre d’atouts, à commencer par sa position géographique. « Porte d’entrée de la Méditerranée, c’est un lieu d’échanges historiques qui se poursuivent aujourd’hui sous d’autres formes. Des start-up indiennes et africaines incubées chez nous ont fait ce choix sachant qu’elles auraient un accès facile à l’Europe. Et si elles restent dans la région, c’est que le foncier y est plus abordable qu’à Paris et la qualité de vie meilleure », souligne Antoine Meunier, patron de la communication de thecamp, campus aixois dédié à l’exploration du futur. (@Figaro_Economie).
► La « slow economy » : apprendre à ralentir pour durer. Les mouvements “slow” se multiplient: « slow food”, “slow economy”, “slow management”, “slow tech », “slow money”. Leur objectif : ralentir dans un monde où les technologies nous poussent à aller toujours plus vite, dans la sphère privée comme dans la sphère professionnelle. (@latribune).
#Data
► RGPD : Google, Facebook et Microsoft utilisent le webdesign pour tromper l’internaute. « La protection des données personnelles est un enjeu important », nous assurait chaque expéditeur avant de nous inviter à consulter sa « nouvelle politique de confidentialité » comme un homme politique clamant qu’il « a changé ». Pourtant, ces changements n’ont rien à voir avec leur bonne volonté mais avec le Règlement européen sur la protection des données (RGPD). Les géants du web utilisent des « pièges » pour berner les utilisateurs et utilisatrices et les amener à livrer le maximum de données les concernant. Ces « dark patterns », terme inventé par le webdesigner anglais Harry Brignull en 2010, sont des astuces pensées dans l’interface d’un site internet pour « capturer l’utilisateur et faire en sorte qu’il y reste », définit le webdesigner français Geoffrey Dorne. (@slatefr).
#DroitsDAuteur
► Droits numériques, droits d’auteur : la fin du Far West juridique sur YouTube, par Leora Kornfeld, consultante en médias et en technologie. Véritable artisan de la démocratisation de la création, YouTube a permis à de nombreux vidéastes de s’affranchir des barrières à l’entrée de la télévision et du cinéma pour diffuser leurs œuvres. Pour autant, le web n’est pas le Far West juridique que l’on croit : des droits de diffusion numériques aux droits d’auteur, il y a des choses à savoir avant de publier une vidéo en ligne. Au Canada, le festival Hot Docs a réuni un panel d’experts pour discuter de cette épineuse question. Lire la suite sur le site de @metamedia.
#IntelligenceArtificielle
► Les intelligences artificielles débattent-elles mieux que nous ? Tribune d’Adrien Rivierre, spécialiste de la prise de parole en public chez Brightness. L’interaction avec les machines requiert une meilleure compréhension et production du langage humain. La qualité des échanges progresse à grande vitesse et pose de nombreuses questions, scientifiques comme éthiques. (@LesEchos).
► Brève histoire de l’intelligence artificielle. Sous le terme intelligence artificielle (IA) on regroupe l’ensemble des « théories et des techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence. » Cette pratique permet à l’Homme de mettre un système informatique sur la résolution de problématiques complexes intégrant de la logique. D’une façon plus commune, lorsque l’on parle d’intelligence artificielle, on entend aussi par là des machines imitant certains traits de l’Homme. (@siecledigital).
#Futur
► Faut-il (re)voir « Soleil vert » ? Ils exploraient le futur et font partie de notre passé : injustice ! Les films cultes de l’anticipation méritent mieux. Cet été, Usbek & Rica ressort des placards une petite dizaine de films cultes (Gattaca, Minority Report, Brazil, Matrix, 2001, L’Odyssée de l’espace,…) avec en tête une crainte : ces films qui ont bercé notre enfance ou notre adolescence n’ont-ils pas, avec le recul, pris un énorme coup de vieux ? Et avaient-ils vu si juste ? On s’attaque aujourd’hui à un très grand classique qui imaginait, il y a 46 ans, un New-York de 2022 condamné par un trio gagnant fait de surpopulation, d’épuisement des ressources et de canicule… Que le film de Richard Fleischer ait vieilli formellement ne gâche à peu près rien au plaisir de la (re)découverte. La noirceur absolue de Soleil vert a toutes les chances d’assombrir votre été mais promet d’affoler votre conscience de citoyen du monde pré-« effondrement ». (@usbeketrica).
#Transhumanisme
► Jacques Testart : « Le transhumanisme est une idéologie infantile ». En 2045, l’intelligence artificielle va brutalement dépasser l’intelligence humaine. Capables de s’auto-améliorer à l’infini, des programmes ultra-perfectionnés sauront résoudre tous les problèmes de l’humanité, à commencer par la mort. Alors, enfin, le post-humain, génétiquement amélioré et technologiquement augmenté, pourra se considérer accompli. C’est la promesse du transhumanisme, courant longtemps jugé comme gentiment illuminé mais dont le discours porte aujourd’hui de plus en plus. Dans son ouvrage Au péril de l’humain paru au Seuil, écrit avec la journaliste Agnès Rousseaux, le biologiste Jacques Testart, père scientifique du premier bébé-éprouvette, s’alarme des conséquences irréversibles sur le monde qu’une telle idéologie pourrait engendrer. (@libe).
#Bioéthique
► L’immortalité est-elle morale ? Guérir les aveugles, faire marcher les paralytiques, soigner des maladies hier incurables… les biotechnologies sont à l’aube de progrès spectaculaires. Mais si l’on veut éviter un futur à la « Gattaca », il est urgent que des règles éthiques encadrent les avancées de nouvelle science du vivant. Et comme dans le numérique, les enjeux économiques et de souveraineté sont considérables. La France est encore dans la course. Pour combien de temps ? (@latribune).