27 Août

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 27 août 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► L’automobile moderne doit disparaitre. Si nous voulons résoudre le changement climatique, il n’y a pas d’autre option. En 2010, une étude de la NASA a déclaré que les automobiles étaient officiellement le principal contributeur net de la pollution liée aux changements climatiques au monde. « Les voitures, les bus et les camions dégagent des polluants et des gaz à effet de serre qui favorisent le réchauffement, tout en émettant peu d’aérosols qui la neutralisent », indique l’étude. « En revanche, les secteurs industriels et énergétiques libèrent plusieurs des mêmes gaz, avec une contribution plus importante au [réchauffement], mais ils émettent également des sulfates et autres aérosols qui refroidissent en réfléchissant la lumière et en altérant les nuages. » En d’autres termes, la NASA a également révélé que l’impact net était moins important que celui de l’automobile. (@newrepublic). Légende image : Quand les feux de circulation tombent en panne à São Paulo (Brésil) en février 2017.

#Ville

► Le Québec : une province de plus en plus smart. Au Québec, la population urbaine est largement convertie à l’utilité des technologies smart city. En février 2017, un baromètre OVH auprès des six plus grandes agglomérations du Québec révélait que 89% des urbains trouvaient « important » ou « très important » que les villes développent des stratégies intelligentes. 68% d’entre eux estimaient que leur ville n’était pas suffisamment intelligente : « Si les villes améliorent leur offre intelligente, les Québécois répondront présents! », remarquait Cédric Combey, vice-président, ventes et marketing chez OVH Canada. (@Réseau Durable).

#Santé

► L’Intelligence artificielle doit être pensée comme une augmentation de l’intelligence. Elle ne remplacera pas les médecins. Elle augmentera leur productivité et leurs performances. Elle permettra, nous l’espérons, d’augmenter le temps qu’ils consacrent aux patients en détresse pour les accueillir, les écouter et les soulager. (…) Ainsi on peut affirmer que : « L’intelligence artificielle ne remplacera pas les médecins. Mais les médecins qui utiliseront l’IA remplaceront ceux qui ne le feront pas ». Le blog « Un tsunami numérique révolutionne la santé » de Xavier Comtesse, mathématicien et docteur en informatique suisse.

► Cancer : quand l’intelligence artificielle prédit l’efficacité d’un traitement. ubliée dans la prestigieuse revue médicale « The Lancet Oncology », une étude française établit pour la première fois que l’intelligence artificielle est capable d’exploiter ces données. Le potentiel est jugé « énorme » par les auteurs. Des médecins-chercheurs de Gustave-Roussy à Villejuif (Val-de-Marne), de l’Inserm et des ingénieurs de CentraleSupélec ont conçu et entraîné un algorithme à analyser des images de scanner, créant ainsi une signature dite radiomique. « Cette signature, nous annonce Gustave-Roussy, détermine un score prédictif de l’efficacité de l’immunothérapie chez un patient. » (@le_Parisien).

#Logement

► Airbnb assigne la mairie de New York pour abus de pouvoir. La plateforme de logements Airbnb a contre-attaqué vendredi dans sa bataille contre la mairie de New York, l’assignant en justice pour « abus de pouvoir » après l’adoption d’un arrêté l’obligeant à lui communiquer la liste de ses hôtes. L’arrêté municipal du 6 août contraint le géant de l’économie collaborative et les autres sites d’hébergement de courte durée à communiquer à la mairie la liste des transactions effectuées pour des logements à New York, une des capitales mondiales du tourisme. La bataille new-yorkaise illustre les litiges entre Airbnb et d’autres grandes villes de la planète, qui l’accusent de contribuer à la crise du logement en incitant les propriétaires à louer à des visiteurs de passage plutôt qu’à ses résidents permanents. (@frenchweb).

#Téléphonie

► Les ados passent trop de temps sur leur téléphone, et ce sont eux qui le disent. L’addiction au smartphone inquiète les adolescents américains eux-mêmes. Selon une enquête du Pew Research Center, une majorité d’entre eux a conscience de passer trop de temps devant les écrans et un très grand nombre reconnaît avoir des angoisses lorsqu’ils sont loin de leur téléphone. Selon cette enquête, ils sont 54 % à affirmer qu’ils « passent trop de temps sur leurs téléphones ». 52 % des jeunes interrogés affirment d’ailleurs avoir pris des mesures pour prendre de la distance par rapport à leur mobile, et 57 % par rapport aux réseaux sociaux. A lire aussi : L’addiction aux réseaux sociaux, nouveau fléau de santé publique (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Sauvons nos cerveaux à l’ère de l’intelligence artificielle, King Wang Poon (directeur du Lee Kuan Yew Center for Innovative Cities, SUTD Singapore) et Hyowon Lee (professeur associé à SUTD Singapore). De l’utopique au dystopique, les scénarios de l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur nos sociétés sont variés. Lequel prévaudra-t-il ? Comme précisé par la mission Villani, de tels « sujets spéculatifs »sont une affaire délicate. Les dirigeants de nos gouvernements et de nos entreprises peinent à définir les stratégies nécessaires pour ces différents scénarios, mais il est de leur mission de combattre l’impact négatif de l’IA et des nouvelles technologies sur nos capacités cognitives. L’IA « cherche à comprendre comment fonctionne la cognition humaine en créant des processus cognitifs qui imitent ceux des êtres humains ». Elle a ainsi amélioré la rapidité, la précision et l’efficacité de la façon dont nous pensons et travaillons. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#LesDéfisDeLIntelligenceArtificielle (1/5)

► Les boîtes noires du « deep learning ». Du jeu de go à la reconnaissance d’images, de la traduction automatique au diagnostic médical, les prouesses de l’intelligence artificielle s’enchaînent à un rythme soutenu. Elles sont en grande partie liées aux progrès de l’apprentissage profond (« deep learning »), qui donne aux machines la capacité d’apprendre à partir d’une grande quantité de données. Ces données sont traitées par des réseaux de neurones, des algorithmes qui prennent en compte des milliers, voire des millions de paramètres. (@LesEchos).

#MediaSocial

► HugoDécrypte mise sur YouTube et Instagram pour convertir les jeunes à l’actualité. Il n’a que 21 ans mais il a déjà acquis une solide expérience dans le décryptage de l’actualité et de la politique. Après avoir lancé en 2012 le média participatif Radio Londres pour donner la parole aux jeunes, Hugo Travers a décidé d’utiliser la sienne devant une caméra trois ans plus tard en lançant la chaîne YouTube HugoDécrypte dans le but de simplifier la compréhension des grands enjeux de l’actualité pour les jeunes, au travers d’interviews, de reportages et de décryptages. Presque comme un journaliste mais sous un angle différent. «L’idée, c’est de combiner un traitement journalistique de l’actualité avec des formats de YouTube», explique-t-il à l’occasion du sommet des Napoleons qui s’est tenu cet été à Arles du 18 au 21 juillet. (@frenchweb).

#Télévision

► Quand les gens de télé réalisent qu’ils ne maîtrisent plus tout ! Il fallait voir, cette semaine à Edimbourg, les visages perplexes des dirigeants de Sky, ITV ou MTV, penchés sur des stats Netflix, présentées de manière inédite en Europe par Nielsen, pour comprendre que la conversation autour des vraies audiences était en train de changer ! « Chaque matin nous regardons nos chiffres de la veille et nous savons désormais qu’ils ne nous disent pas tout ce qu’il se passe », a admis Rufus Radcliffe, directeur marketing d’ITV lors du Festival International de télévision qui ponctue chaque année la rentrée des chaînes et des producteurs britanniques. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Web

► « Le Web a développé des résistances antibiotiques à la démocratie ». « Il y a quelque chose qui ne va pas avec le Web actuellement. Ce n’est pas inévitable, ce n’est pas irréparable, mais il est actuellement pollué, nous le savons tous. Y a-t-il des solutions ? A-t-on un projet humain pour le Web ? »Mercredi 25 avril, il fallait bien de la mauvaise volonté pour ne pas saisir l’intimité du lien entre technologie et politique. Dans un discours engagé à la prestigieuse Web Conference, la plus ancienne conférence des chercheurs et professionnels du secteur qui se déroule cette année à Lyon (Rhône), Luciano Floridi, professeur de philosophie et d’éthique de l’information à l’université d’Oxford (Royaume-Uni), s’est interrogé sur ce que pourrait être un « Web bon ». (@Pixelsfr).