19 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 19 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Un magnat du Bitcoin veut construire une ville utopique dans le Nevada. Jeffrey Berns a 56 ans. Il est avocat et est devenu millionnaire grâce à sa société Blockchains LLC et il a acheté cette année un immense terrain de 67 000 acres, dans le nord de l’État du Nevada aux États-Unis (soit 27 000 hectares) pour 170 millions de dollars (149 millions d’euros), en espèces. Berns veut y bâtir une véritable communauté qui reposerait sur la blockchain. Sur ce lieu, Berns veut construire une smart city dotée d’une infrastructure basée sur la blockchain. La ville hébergera un parc de haute sécurité qui associera la techno blockchain à l’intelligence artificielle, la nanotechnologie et l’impression 3D. (@Clubic). Légende image : Jeffrey Berns a posé la première pierre

► Le secteur privé, un partenaire incontournable de la smart city ? La smart city séduit de plus en plus les villes du monde, et notamment en France, où l’adoption de solutions numériques permet d’améliorer de nombreux aspects de la vie urbaine (télécoms, mobilité, énergie, bâtiments, gestion des déchets, santé, sécurité…). Ces politiques s’inscrivent dans l’optique de rendre les villes plus durables, plus économes, plus proches de leurs habitants, et de répondre intelligemment aux situations d’encombrements, de gaspillages et de nuisances environnementales. Même d’un point de vue financier, le pari de la smart city est résolument gagnant : une étude du cabinet Roland Berger démontre que les économies offertes par la smart city aux villes françaises pourraient atteindre 9,2 milliards d’euros en 2025. Mais, pour ce faire, les villes françaises doivent, chacune à leur niveau, changer d’échelle. Et pour cela, un partenariat avec le secteur privé, que ce soit pour la réalisation ou le financement des ces projets, est souvent une excellente solution. (@Les Smartgrids).

► Contrairement à la France, peu de villes en Europe contrôlent la gestion de leur eau ou des transports, a souligné hier à Bordeaux l’ancien député Luc Belot, auteur d’un rapport sur les villes intelligentes. Il explique lors d’un colloque organisé jeudi 15 novembre dans les locaux de la Chambre de commerce et d’industrie de Bordeaux Gironde, par la Banque des Territoires (groupe Caisse des dépôts) que le cœur de la gestion de la ville « c’est la donnée. Nous devons avoir une vraie stratégie sur sa gestion. Avec le développement de services à partir de la gestion des données » et cela relevait de la gouvernance au plus haut niveau des territoires. (@LaTribuneBdx).

#Transport

► Le mariage Ouibus-BlaBlaCar, symbole de la révolution des transports. Un opérateur historique du transport ferroviaire cédant sa filiale de cars longue distance à un champion du covoiturage : il y a cinq ans à peine, personne n’aurait pu imaginer la vente de Ouibus à BlaBlaCar par la SNCF. L’opération, annoncée la semaine dernière, apparaît pourtant aujourd’hui comme un virage stratégique inéluctable sur un marché de la mobilité marqué par une complexité croissante de l’offre, et par le besoin de la rendre plus simple pour l’usager. Qu’il s’agisse de relier les villes françaises ou de se déplacer dans les grandes métropoles, les possibilités n’ont jamais été aussi nombreuses. Dans le premier cas, le train, l’avion et l’automobile ont vu apparaître il y a dix ans la concurrence du covoiturage puis celle, à partir de 2015, des « cars Macron ». (@LesEchos).

#Energie

► L’électricité de demain se prépare aujourd’hui. Pour le maire de Mulhouse, Michèle Lutz, « La modernisation de nos réseaux électriques est indispensable pour construire la ville de demain, une ville intelligente et tournée vers la transition énergétique. » « Pour éviter au maximum les désagréments pour les habitants et limiter les coûts, nous avons mené, ces dernières années, un important travail avec tous les concessionnaires et prestataires d’énergie, souligne Michèle Lutz. Quand des travaux sont programmés sur un secteur, nous regardons en amont avec l’ensemble des acteurs s’ils sont susceptibles d’être concernés, afin de limiter les durées de travaux et de gagner en efficacité. » (@mulhouse).

#CivicTech

► Les civic tech, invitées d’honneur au sommet 2018 des gov tech. Civic tech ? Gov tech ? Ces mots vous sont étrangers ? Ils sont pourtant l’avenir de la démocratie, à en écouter les participants du sommet international des gov tech qui a réuni à Paris, ce lundi 12 novembre 2018, chefs d’Etat, entreprises et collectivités publiques désireux de s’emparer des technologies pour gouverner autrement. Visite guidée d’un monde politique parallèle. (@Lagazettefr).

#Alimentation

► Bientôt de la « viande de laboratoire » dans les assiettes ? L’administration américaine a en tout cas dévoilé vendredi 16 novembre 2018 un cadre réglementaire ouvrant la voie à la commercialisation d’aliments conçus à partir de cellules animales, quand ils seront disponibles. Plusieurs start-up se sont lancées ces dernières années sur ce créneau. Mais le coût de production est encore très élevé et aucun produit n’est pour l’instant prêt à être vendu. Les avancées, toutefois, sont rapides. Les partisans de cette alternative font valoir qu’elle peut changer durablement le système de production de la viande en évitant d’élever et de tuer des animaux.  Après une conférence publique en octobre 2018 destinée à débattre de la « régulation nécessaire pour à la fois encourager ces produits alimentaires innovants et maintenir les normes de santé publique les plus strictes », le ministère de l’Agriculture (USDA) et l’agence en charge de la sécurité alimentaire (FDA) ont annoncé vendredi 16 novembre dans un communiqué commun avoir décidé d’en partager la supervision. (@Sciences_Avenir).

#Surveillance

► Data et plateformes : voulons-nous d’une société sous surveillance ? Par Thomas Gouritin, fondateur de Regards Connectés. Le sujet de la vie privée devient enfin un vrai sujet du débat médiatique. Si beaucoup de nos concitoyens ont été choqués ou au moins interpellés par l’affaire Cambridge Analytica ou les différents scandales de ces derniers mois sur le sujet, il n’y a finalement rien de très nouveau. Le côté obscur de la tech est bien là, et il réside très souvent dans la data. De sa récolte plus ou moins sauvage à son utilisation douteuse. Souhaitons-nous continuer dans cette voie vers une société de surveillance généralisée ? Une surveillance organisée, qui plus est, par des géants industriels intouchables et déjà bien implantés dans notre vie de tous les jours. Il s’agit d’un vrai sujet de société dont il faut se saisir rapidement. C’est le message de Tristan Nitot, aujourd’hui VP Advocacy chez Qwant le moteur de recherche français respectueux de la vie privée des utilisateurs. Lire la suite sur le site de @frenchweb.

#CivicTech

► « Citoyens, Etats et collectivités, mettons la technologie au service de la démocratie ». Tribune. A l’occasion du Paris Peace Forum, un large mouvement d’associations, d’ONG et d’entreprises technologiques citoyennes tend la main aux Etats, collectivités et personnalités politiques du monde entier pour lancer l' »Initiative pour une démocratie durable », un large partenariat stratégique pour sauver et pérenniser le modèle démocratique grâce à la puissance offerte par les nouveaux outils technologiques. Le Paris Peace Forum [qui s’est tenu du 11 au 13 novembre] doit sceller une alliance nouvelle entre les acteurs de la « civic tech » et les pouvoirs publics. Concrètement, nous allons nous engager autour d’une charte mondiale, en invitant les Etats, les villes, les autres collectivités locales et les « civic tech » à franchir un cap dans la participation des citoyens à la décision publique et au fonctionnement des institutions.  Lire la suite de la tribune sur le site de @Lobs.

#OpenData

► Les petites communes de Rennes Métropole pataugent dans l’open data. Voilà un an que la loi Lemaire impose aux administrations embauchant au moins 50 personnes de publier leurs données. A Rennes, cela fait bien longtemps que l’open data a été « dompté ». Parmi les premières engagées, la métropole publie régulièrement des jeux de données comme la fréquentation de ses bibliothèques, l’âge moyen de ses mariés ou plus récemment la localisation des bornes de recharge pour véhicules électriques. Mais Rennes est bien seule. Parmi les 43 communes de la métropole, la moitié est concernée par cette loi. Seules trois d’entre elles ont franchi le pas. « C’est compliqué parce que les services partent souvent de zéro. Ils n’ont pas de culture de la donnée, et ils n’ont pas de moyen », estime Ben Lister, monsieur open data à Rennes Métropole. Sollicité par les communes, son service est régulièrement confronté à une question : « A quoi ça sert d’ouvrir ses données ? ». (@20minutes).

#IntelligenceAtificielle

► Les usages de l’intelligence artificielle 2018. Publié en octobre 2017 le second ebook d’Olivier Ezratty, expert FrenchWeb, sur les usages de l’intelligence artificielle. Téléchargé à plus de 32 000 exemplaires, celui-ci a visiblement été apprécié par tous ceux qui désiraient obtenir une lecture pratique de ce qu’est l’IA et de ce que l’on peut en faire dans les entreprises. Un an plus tard, une mise à jour de l’ouvrage est disponible. Cette édition est une refonte assez complète de la version 2017 comme vous allez pouvoir en juger. Nous passons ainsi de 362 pages à 520 pages et le lien pour télécharger cet ebook au format PDF. (@frenchweb).