La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Climat
► La finance s’intéresse aux risques climatiques : doit-on s’en féliciter ? la recrudescence d’événements climatiques extrêmes dans la dernière décennie a fait prendre conscience, à de nombreux responsables d’entreprises et investisseurs, du caractère concret des effets du changement climatique. Les gestionnaires d’actifs et les sociétés d’assurance se sont donc intéressés aux risques financiers que le changement climatique futur fait peser sur leurs activités. On distingue habituellement deux types de risques financiers associés au changement climatique : les « risques de transition », associés aux dynamiques de transition bas carbone (politiques publiques, changement technologique, comportement des consommateurs) et les « risques physiques », associés au changement climatique. La montée du niveau de la mer, l’augmentation des inondations ou des sécheresses, les cyclones sont les principaux risques financiers physiques menaçant les infrastructures, les habitations et les activités économiques. (@FR_Conversation). Légende image : En 2016, en Haïti, après le passage de l’ouragan Matthew. Crédits photo : H.Retamal/AFP.
#Transition
► Tribune de Eloi Laurent, Economiste, enseignant à Sciences Po et à l’Université de Stanford. « La Californie abrite deux types d’écosystèmes exceptionnels : les écosystèmes naturels et les écosystèmes numériques. Les premiers sont entrés en crise structurelle depuis le début des années 2010 : sécheresse, incendies, inondations, pollutions de l’air, etc. Les seconds sont florissants : Apple est devenue cette année la première entreprise de l’histoire à atteindre 1 000 milliards de dollars de capitalisation boursière. L’allégorie californienne des deux écosystèmes nous dit à quel point nous réussissions la transition numérique et à quel point nous ratons la transition écologique. Mais quel rapport ? Peut-on raisonnablement affirmer que l’une se fait au détriment de l’autre ? De nombreux éléments l’indiquent : les volumes astronomiques d’énergie (à 80 % fossiles aujourd’hui) requise par les centres de traitement et de stockage des données, les quantités gargantuesques de déchets produites par la métamorphose de notre société de consommation en société de livraison, les dommages écologiques colossaux liés, en amont, à l’extraction des composantes des appareils numériques et, en aval, à leur recyclage minimal, quand il existe. » Lire la suite sur le site de @libe.
#JeuVideo
► Jeux d’immersion: la course aux salles de réalité virtuelle est lancée. Tuer des zombies dans le désert, puis résoudre les énigmes d’un corsaire maudit avant d’embarquer à bord d’un vaisseau spatial: autant d’univers de réalité virtuelle qui seront bientôt ouverts à « Illucity » à Paris, et les salles dédiées à ces jeux devraient se multiplier en 2019. Ymagis, le spécialiste des technologies numériques pour l’industrie du cinéma, a investi 1,5 million d’euros dans ce « parc d’aventures en réalité virtuelle », qui doit ouvrir le 28 novembre à côté du Parc de La Villette. Les visiteurs pourront s’y essayer à une vingtaine de jeux différents, qui nécessitent tous le port d’un casque immersif, une manette dans chaque main et un mini-ordinateur, léger, en sac à dos. (@Challenges).
#Photographie
► Comment Instagram tue notre expérience contemplative. A force de se presser à prendre des selfies, on pourrait bien perdre la capacité à laisser se fondre nos pensées dans un paysage ou une œuvre d’art. « La contemplation, dans toute la tradition aristotélicienne et platonicienne, est une activité totalement intellectuelle et intérieure, décrypte Anne-Lise Worms, maître de conférences à l’Université de Rouen et spécialiste du philosophe. C’est l’activité où l’âme est seule avec elle-même, où elle est pur esprit. C’est ce qu’on peut ressentir devant la mer, ou quand on est devant une musique: on s’abstrait alors de toutes les réalités extérieures. » La véritable contemplation « ne peut pas se partager, c’est vraiment une expérience individuelle », estime Anne-Lise Worms. (@slatefr).
#Musique
► Comment les algorithmes entretiennent l’illusion de répondre à nos goûts musicaux. L’économie des plateformes ne se contente pas de brasser des données. Elle les véhicule, les oriente et les redirige dans la jungle des contenus en ligne grâce à ces recommandations nommées algorithmes. Face à la surabondance des flux, l’évidence semble s’imposer : le besoin de se repérer crée l’organe qui facilite le choix. Pourtant, loin de se limiter à l’accompagnement d’une décision, le règne des algorithmes n’est pas sans conséquence sur la diversité culturelle et la construction des goûts. (@usbeketrica).