La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Media
► Les déserts médiatiques se multiplient aux États-Unis Les lecteurs du Reno Gazette-Journal, Arizona Republic ou Indianapolis Star vont avoir une drôle de surprise en ouvrant leur journal mercredi matin. Ces quotidiens, tout comme la centaine d’autres journaux locaux détenus aux États-Unis par le puissant groupe de presse Gannett, ne rendront pas compte des résultats des très disputées élections de mi-mandat qui se seront déroulées la veille. Officiellement, Gannett veut pousser ses lecteurs, souvent âgés, à consulter les résultats du scrutin, qui verra l’élection des députés et des sénateurs, sur le site Internet de leur journal local qui sera rendu gratuit pour l’occasion. Mais cette décision est surtout économique. Couvrir des élections signifie boucler à minuit passé et faire gonfler la pagination. Cela engendre un surcoût que de moins en moins de journaux locaux peuvent assumer, alors que leurs ventes sont en chute libre. « Ces déserts médiatiques touchent les citoyens les plus vulnérables. Ils sont souvent plus pauvres, plus âgés et moins éduqués que l’Américain moyen » Extrait d’une étude de l’université de Caroline du Nord. (@Figaro_Economie). Légende image : Un distributeur automatique de journaux à Seattle. Touchée de plein fouet par la crise de 2008, la presse locale américaine subit désormais la fuite de ses revenus publicitaires, partis sur les plateformes Internet. Crédits photo : Soeren Stache/Soeren Stache/picture-alliance/dpa/AP Images.
► L’industrie des médias commence tout juste sa révolution. A quoi va ressembler le monde des médias demain ? C’est la question à laquelle les 150 intervenants du festival « Médias en Seine, le futur des médias », organisé jeudi 22 novembre par « Les Echos » et Franceinfo, vont s’efforcer de répondre. A l’heure de la globalisation et de l’émergence de géants mondiaux, le plus souvent américains ou asiatiques, les groupes de médias nationaux, que ce soit de la presse, de la télévision ou de la radio, doivent « pivoter », transformer leur modèle en urgence pour s’assurer une place dans le nouveau monde. Revue de quelques-uns des principaux enjeux des médias secoués par le tsunami numérique. (@LesEchos).
#Empire
► Les GAFA ont perdu près de 1 000 milliards de dollars de valeur depuis cet été. Les gains de 2018 sont désormais effacés. Les trois principaux indices de Wall Street – Dow Jones, S&P 500 et Nasdaq – ont poursuivi leur chute, mardi 20 novembre, perdant respectivement 2,2 %, 1,8 % et 1,7 %, entraînés par la déroute des valeurs technologiques. Le Nasdaq enregistre un recul de 15 % depuis le plus haut niveau atteint fin août. En cause, la conviction des investisseurs que « les arbres ne montent pas jusqu’au ciel » et que la croissance, même dans ce secteur, ne sera pas éternelle. La correction a certes des causes macroéconomiques – hausse des taux par la Réserve fédérale (Fed, banque centrale américaine), fin du stimulus fiscal, guerre froide commerciale avec la Chine —, mais les causes sont le plus souvent microéconomiques. Et c’est ce qui inquiète les investisseurs. (@LeMondefr).
#SiliconValley
► Une ex-vice-présidente de Google dresse un portrait au vitriol de la Silicon Valley. Les rangs des anciens salariés déçus des entreprises technologiques ne cessent de grossir. Au début du mois d’octobre, Jessica Powell, vice-présidente de Google en charge de la communication et des politiques publiques de 2012 à 2017, a déposé une petite bombe sur la plate-forme de publication en ligne Medium. Intitulé « La grande disruption », l’ouvrage a pour sous-titre « une histoire entièrement fictionnelle mais essentiellement vraie sur la Silicon Valley ». L’ancienne dirigeante, qui se définit comme une « technophile technophobe », dépeint au vitriol le fonctionnement d’Anahata, « entreprise technologique la plus importante au monde ». Avec son fondateur mégalo s’exprimant par aphorismes entre deux séances de yoga, son projet secret de colonie sur la Lune et ses tests de voiture autonome, difficile de ne pas y voir une allégorie du géant du Net, chez qui elle a passé les dix dernières années. (@EchosExecutives).
#DataCenter
► Google est sur le point d’investir plus de 700 millions de dollars afin d’ouvrir un data center dans la ville de Fredericia, au Danemark. Il s’engage également à signer un accord qui lui permettra d’assurer que le lieu fonctionne avec des énergies renouvelables. À ce jour, l’entreprise américaine possède quatre data centers en Europe, les autres se situent à Dublin (Irlande), Eemshaven (Pays-Bas), Hamina (Finlande) et Saint-Ghislain (Belgique). Joe Kava, vice-président des data centers mondiaux de Google, déclare au sujet du nouveau data center : « En Europe, les data centers Google consomment généralement un tiers moins d’énergie qu’un data center classique, mais nous nous efforçons toujours d’en utiliser encore moins […] Le data center de Fredericia sera l’un des centres de données les plus écoénergétiques du Danemark à ce jour, profitant d’un apprentissage machine avancé pour s’assurer que chaque watt d’électricité compte ». (@pressecitron).
#Technologie
► Oui, il y a des gens qui vivent avec 5 assistants vocaux à la maison. On les a rencontrés. l est 6 heures du matin à San Mateo, une petite ville au sud de San Francisco en Californie. À l’heure où la brume matinale étreint encore les pavillons de la Fog City (la Ville du brouillard), le réveil retentit chez les Wallace. Avant de poser un premier orteil frileux sur le sol, Chris Wallace, entrepreneur de la Silicon Valley, donne des ordres non pas au personnel de maison, il n’y en a pas, mais à son équipe de majordomes numériques : « Alexa, prépare le café », « OK, Google ! Allume la lumière », continue-t-il, l’esprit encore engourdi, sur le chemin de la douche. Alors qu’il tergiverse entre une chemise légère et un pull, le temps est changeant sur la baie ; « Siri, quelle est la météo ? ». Pendant qu’il enfile son tricot, il se dirige vers la cuisine. Sa femme et une tasse d’expresso fumant l’y attendent, pendant que Google Home récite les premières infos. (@LADN_EU).
#Pollution
► Auparavant stable depuis l’an 1000, la concentration de CO2 dans l’atmosphère a augmenté de 40 % en un siècle. La concentration de CO2 dans l’atmosphère est repartie à la hausse selon le dernier bulletin de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), or la question de la concentration de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère est centrale pour limiter les effets du changement climatique. Ce gaz, dont la concentration dans l’atmosphère a augmenté de plus de 40 % depuis le début du XIXe siècle, favorise l’effet de serre et donc le réchauffement climatique. Il est incolore, inodore, à la saveur piquante selon la Société chimique de France, et s’il n’est pas intrinsèquement mauvais pour la santé, il l’est pour le climat. Pour comprendre l’évolution des rejets de ce gaz dans l’atmosphère et combien l’environnement ne parvient plus à l’absorber, il faut mettre en avant ces chiffres : les activités humaines sur toute la planète produisaient 25 gigatonnes (25 milliards de tonnes) de CO2 en 2000 contre… 1,5 en 1950. En 2016, nous en avons collectivement émis 36,3 gigatonnes, soit 2 300 % de croissance en soixante-cinq ans. (@lesdecodeurs).
#IoT
► L’Internet des Objets au service des collectivités. En effet, le cabinet Grand View Research prévoit que, d’ici 2020, le marché de la Smart City représentera 1,4 trillion de dollars. L’IoT apporte aux villes des réponses uniques au travers de solutions connectées qui leur permettent d’être plus efficaces aussi bien en termes de services qu’en termes de gestion (économie d’énergie, qualité de l’air, maintenance, etc.). Le nouveau dispositif réglementaire 2018-2023, mis en place par les Ministères de l’Environnement et de la Santé, oblige les collectivités à mettre en oeuvre dès aujourd’hui un programme d’actions de prévention visant à améliorer la qualité de l’air dans les bâtiments recevant du public et, plus particulièrement, des enfants. L’IoT apporte une réponse simple et rapide à cette contrainte. Ainsi, la Communauté d’Agglomération de Beaune Côte & Sud a choisi de mettre en place des capteurs de qualité d’air connectés à un réseau basse consommation. La qualité de l’air est désormais suivie en permanence. Depuis la mise en place de ce dispositif, la Communauté constate une amélioration significative de la qualité de l’air dans les espaces accueillant les plus jeunes. (@LesEchos).
#Sécurité
► Smart Cities sécuritaires: la CNIL déclare forfait ? En France, plusieurs multinationales comme Thalès, Atos Bull ou Engie se positionnent sur ces marchés sécuritaires en plein essor. Des villes Marseille et Nice ont pris plusieurs longueurs d’avancedans la mise en œuvre d’une « Safe City » ou « ville sécurisée ». On voit ainsi des multinationales françaises s’allier avec des élus municipaux pour mettre la puissance du Big Data géré par une intelligence artificielle au service de leurs polices municipales (dans les applications envisagées : analyses prédictives, repérage des comportements suspects à travers l’analyse automatique de la vidéosurveillance, surveillance des réseaux sociaux, etc). A lire aussi : La surveillance policière dopée aux big data arrive près de chez vous ! (@laquadrature).
#Telecom
► Rennes : les nouvelles ondes 4G du métro dans le viseur. Choisir entre santé ou confort numérique est le dilemme qu’annoncent les écologistes de la métropole de Rennes. Ils assurent que les nouvelles antennes diffusant des ondes 4G dans le métro de Rennes sont dangereuses pour la santé et en particulier pour les personnes porteuses de pacemakers ou de pompes à insuline. La loi recommande de ne pas dépasser des seuils variant entre 28V/m à 61V/m. La métropole de Rennes avait imposé à l’opérateur TDF qui a mis en place le réseau de ne pas dépasser les 3V/m dans les rames ou les stations, inférieur à celui du métro parisien. La métropole répond aux inquiétudes des écologistes en assurant que les usagers restent en moyenne seulement 6 minutes dans le réseau. (@franceinfo).
#Alimentation
► Grâce à son intelligence artificielle, Google sait si un restaurant vous a rendu malade. Décidément, les intelligences artificielles sont partout et servent à tout. Google en a justement conçue une qui devrait rendre de précieux services à ceux qui ont l’habitude de manger au restaurant. En effet, à partir de l’historique de recherche sur Google et les données de localisation, la firme de Mountain View est capable de retrouver la source d’une intoxication alimentaire ! Ce service n’en est d’ailleurs pas au stade de concept, puisque ce système est déjà en phase de test dans plusieurs villes américaines, ce qui signifie qu’assez rapidement on devrait entendre parler de la sortie d’une nouvelle fonctionnalité. (@pressecitron).