21 Nov

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 21 novembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Déchet

► Peut-on encore réduire nos déchets ? Réutiliser, à Kornos (Chypre), des décorations de Noël des années passées dans les maisons et dans les rues; bannir les bouteilles en plastique d’une école d’Enniskillen (Irlande du Nord)… Au total, 9.369 projets de ce type participent à la Semaine européenne de réduction des déchets, qui se déroule du 17 au 25 novembre. Objectif ? Nous sensibiliser « à la gestion durable des ressources et des déchets ». Selon la Banque mondiale, les déchets représentaient déjà, en 2016, 0,74 kg par personne et par jour dans le monde. Un chiffre qui devrait progresser de 70 % d’ici à 2050 ! Les enjeux sont considérables. Réduire les déchets, c’est consommer moins de matières premières et rejeter moins de polluants. (@LesEchos). Légende image : Selon la Banque mondiale, les déchets représentaient déjà, en 2016, 0,74 kg par personne et par jour dans le monde. Un chiffre qui devrait progresser de 70 % d’ici à 2050 ! Crédits : Shutterstock.

#Ville

► Les maires vont devoir changer de modèle économique. Baisse des dotations de l’Etat et des subventions croisées, plafonnement des dépenses, réforme des impôts locaux : sous la mitraille, les maires jouent la bonne gestion. Mais le prochain mandat devrait ne ressembler à aucun autre. En octobre, au congrès de l’Assemblée des communautés de France, son premier vice-président, Charles-Eric Lemaignen, prévenait : « Nous sommes structurellement dans une contrainte majeure. Le modèle financier des communes est totalement en train de changer. Il faut réinterroger le partage du financement des services publics par le contribuable et l’usager. ». (@LesEchos).

#Data

► Olivier Rovellotti : « Il faut démocratiser l’accès aux données ». Le Donut InfoLab., partenaire de l’enquête citoyenne participative #BalanceTonTaudis, a lancé mercredi un appel à la mairie de Marseille pour l’ouverture des données « des arrêtés de péril, imminents et ordinaires » pris depuis 2000. « Le projet du Donut InfoLab. existe depuis quelques temps déjà », explique Olivier Rovellotti, directeur de Natural Solution et co-fondateur de cette association qui propose depuis cette année à Marseille, un cycle d’ateliers autour de l’open data (données ouvertes) et de l’expérimentation des données. Il explique qu’un « InfoLab, c’est un laboratoire de fabrication et d’expérimentation de la donnée. L’enjeu, c’est de dire que la donnée peut être le pétrole de demain. Mais si elle est uniquement récupérée par des grandes compagnies et des informaticiens, elle n’ira pas bien loin. Donc il faut démocratiser son accès et son usage pour la mettre aux mains du plus grand nombre et réussir cet enjeu qu’est l’open data. Car c’est un outil de transparence et de démocratie.  (@lamarsweb).

► Quel sort pour les données personnelles après la mort ? Le sort des données numériques d’un individu après sa mort a longtemps été un sujet ignoré tant par le droit que par les géants du web et les internautes. Généralement la mort est abordée sous un angle purement « physique » et matériel et non sous l’angle de l’identité immatérielle d’un individu. De fait, il n’est pas rare qu’un compte Facebook ou Instagram soit encore en ligne après le décès de son utilisateur, ce qui a conduit certains auteurs à qualifier cette situation impromptue « d’immortalité numérique ». (@villeintelmag).

#Entreprise

► Surprise, les jeunes rêvent de bureaux fermés et de vrais chefs ! Les DRH de grands groupes vont littéralement tomber de leurs chaises à la lecture de cette étude. Afin d’attirer les jeunes talents les plus prometteurs, ils injectent ces dernières années des millions dans la création de flex-office (espaces de travail sans bureau attitré) ou encore dans la location de bureaux en coworking. Ces aménagements très coûteux sont pourtant Très  loin de faire rêver leurs futures recrues, selon l’enquête menée par la Chaire Workplace Management de l’Essec Business School. Interrogés sur leurs préférences en matière d’aménagement de bureau à la sortie de l’école, les étudiants se montrent particulièrement conservateurs sur leur futur espace de travail. Ce qui les attirerait le plus? Le bon vieux bureau fermé individuel est plébiscité par près du tiers d’entre eux! 26% toléreraient quand même dans un bureau fermé partagé. (@Challenges).

#Alimentation

► Le chef des cuisines de  l’Elysée déjà fan du potager urbain de Metro, à Nanterre. Le plus grand potager urbain couvert d’Europe, inauguré mardi 20 novembre dans l’entrepôt géant du grossiste Metro, a séduit Guillaume Gomez, le chef des cuisines de l’Elysée. Il faut dire que le projet développé depuis près de trois ans par la start-up Infarm a de quoi enthousiasmer. Déployant de multiples étages sur une surface de 80 m2, ce jardin unique en son genre se compose de 18 potagers de verre éclairés par des Leds où sont cultivées, par système hydroponique, 13 variétés d’herbes aromatiques et quatre variétés de microvégétaux… comme l’huître végétale, une feuille au goût d’huître très prononcé. (@LeParisien_92).

#Internet

► Un petit village des Hautes-Pyrénées a installé sa propre connexion Internet à haut-débit. Le tout petit village de Sireix, 730 m d’altitude, abrite 60 habitants. Cette commune est dépourvue de connexion internet par le réseau téléphonique classique. Alors Sireix utilise son propre signal propagé par des relais jusqu’à l’église du village. La technologie utilisé s’apparente à du Wifi. La couverture est d’environ 5 km aux alentours des antennes positionnées sur des points hauts. Pas plus cher qu’ailleurs Les 23 habitations disposent d’une connexion à haut débit. Le département aide les villageois pour l’achat de l’équipement et l’abonnement 35 euros par mois reste comparable à n’importe quelle souscription auprès d’un fournisseur d’accés à internet. Ainsi, fini le désert numérique pour Sireix. (@franceinfo).

#Technologie

► Non, la technologie n’aide pas à gérer son temps. Dans un monde où tout s’accélère, où la multiplication des canaux de communication disperse notre attention et où la complexité des organisations cause une accumulation de priorités parfois contradictoires, gérer son temps devient un challenge de premier ordre pour tout un chacun. Priorisation : d’abord savoir dans quel ordre faire et les choses voire décider de ne pas en faire certaines. Je vais commencer par ce second point qui souvent choque quand j’en parle autour de moi. Oui il m’arrive de décider de ne pas faire quelque chose. Ne pas répondre à un email. Ne pas essayer d’améliorer tel document. Ne pas répondre oui à une proposition. Non que ça ne m’intéresse pas, non que je ne veuille pas, non que je n’envoie pas l’intérêt mais parce qu’à un moment donné et dans le créneau de temps dans lequel je devrais faire cette chose j’ai des choses plus importantes+urgentes à faire. (@frenchweb).

#IntelligenceArtificielle

► Le langage, propre de l’homme « Au niveau du cerveau, on peut montrer que toutes les langues du monde font appel aux mêmes circuits neuronaux, extrêmement reproductibles, et présents uniquement dans l’espèce humaine, semble-t-il. On le voit très tôt chez le petit enfant, et ils permettent d’apprendre la langue maternelle. D’une certaine manière, notre espèce est câblée pour le langage. » (Stanislas Dehaene). La machine n’est pas intelligente: « On n’a […] pas encore trouvé le secret de l’apprentissage animal et humain qui procède de ce que l’on appelle l’apprentissage non supervisé, c’est-à-dire une forme d’apprentissage où la machine apprendrait en observant le monde, sans qu’on doive lui donner le nom de tous les objets qu’elle voit […]. Le bébé apprend comment fonctionne le monde par observation. Or on ne sait pas encore faire ça avec une machine, et tant qu’on ne saura pas le faire on ne disposera pas de machine vraiment intelligente. » (Yann Le Cun) A lire : « La Plus Belle Histoire de l’intelligence », par Stanislas Dehaene, Yann Le Cun et Jacques Girardon, Robert Laffont, 

#Telecom

►  L’arrivée de la 5G, dix fois plus rapide que la 4G, à l’horizon de 2020 en France, est présentée comme révolutionnaire. Elle est considérée par les spécialistes comme une rupture technologique. Ainsi de nombreux domaines vont en effet être améliorés par cette nouvelle technique. C’est d’abord l’utilisation quotidienne des smartphones qui va en être bouleversée. La 5G sera plus réactive qu’un être humain : une milliseconde seulement s’écoulera entre le moment où vous appuierez sur un bouton, et le moment où l’action sera réalisée. Le tout pour une consommation d’énergie inférieure à la 4G, donc avec plus d’autonomie. Mais l’arrivée de la 5G aura aussi des effets dans des domaines comme celui de la télémédecine avec par exemple la pratique d’opérations à distance, celui du divertissement (les JO de 2020 au Japon seront équipés de cette technologie). Pour l’instant, la 5G a été testée à Bordeaux, Lille, Marseille ou encore Paris.  (@lesinrocks).

► Les États-Unis seront les premiers à avoir la 5G. John Donovan, PDG de l’entreprise de télécom américaine AT&T, a affirmé que sa compagnie commencerait à commercialiser son réseau 5G dans les prochaines semaines avec un temps d’avance sur son concurrent Verizon. La maîtrise de la 5G est une bataille extrêmement cruciale entre les opérateurs dans les différents pays du monde. Les prochaines évolutions restent encore imprécises. En plus de cela, la 5G rencontrerait encore quelques failles en terme de sécurité qui devrait être avant son lancement. (@siecledigital).