#Climat
Pour le WWF, la transition énergétique est désormais irréversible. Presque un an après la COP 21, et à quelques semaines de la COP 22 qui aura lieu à Marrakech, l’ONG WWF (fond mondial pour la nature) a recensé les 15 grands signaux qui démontrent que la transition énergétique mondiale est amorcée et irréversible. Parmi les évolutions qui illustrent une évolution notable, le rapporte note que les énergies renouvelables ont représenté 90% des nouvelles capacités de production électrique en 2015 et les émissions globales de CO2 provenant du secteur de l’énergie ont stagné pour la 2e année consécutive malgré une croissance mondiale de 3%. (@LaTribune).
#Transports
Les journées du patrimoine à la RATP, demandez le programme 2016 ! Tous à vos agendas ! À l’occasion des Journées européennes du patrimoine, les 17 et 18 septembre 2016, la RATP vous permet de vous glisser gratuitement derrière le rideau, là où les usagers sont rarement les bienvenus. Treize animations sont au programme, à Paris et dans toute la région, telles la visite de la machinerie du funiculaire de Montmartre, la découverte de l’atelier de maintenance de la ligne 5 ou encore l’ouverture de deux chantiers pharaoniques, celui du prolongement de la ligne 14 et celui des ateliers Jourdan dans le 14eme. Le public – qui se presse chaque année, pensez bien à réserver la visite qui vous intéresse – retrouvera aussi les grands classiques plébiscités d’année en année : balades à bord des mythiques bus TN des années 30, parcours commentés avec des conférenciers, et découverte de la fameuse machine à laver du métro. L’Enquête du M revient également dans un format à la fois inédit et intriguant : un escape game dans un lieu unique et atypique, à Villeneuve St Georges, au cœur de l’incroyable collection de matériel roulant de la RATP ! (@France3Paris ).
#MonnaieLocale
Une monnaie locale à Paris, pour quoi faire ? C’est l’association Une monnaie pour Paris, créée en 2016 par une dizaine de bénévoles qui dialogue avec la Mairie de Paris sur la nécessité d’initier une MLC (monnaie locale complémentaire) pour la capitale française. Lucas Rochette-Berlon, son président, explique en quoi l’arrivée de cette nouvelle monnaie- dont le nom pourrait être « La Seine » (choix soumis à un vote collectif en novembre prochain)- est porteuse d’une véritable promesse : « Quand on parle de monnaie locale, on nous rétorque qu’il y a d’autres priorités : le chômage, la crise économique, le dérèglement climatique. Mais justement cela reste la façon de répondre globalement à toutes ces problématiques. C’est un engagement au quotidien qui permet aux citoyens de reprendre la main sur le pouvoir économique, qui tend à s’échapper avec la mondialisation. » (@Telerama).
Pour changer l’économie, ils relocalisent la monnaie. En France et dans le monde, les « monnaies locales complémentaires » se multiplient. Leur but : favoriser les commerces de proximité, les petits producteurs, les circuits courts, et l’économie locale. Mais elles alimentent aussi une réflexion essentielle sur le rôle et le sens de la monnaie et de l’économie. (@Reporterre).
#Technologie
Les 34 technologies à forts enjeux stratégiques en 2016. Chaque année, l’institut d’analyse Gartner dévoile son Hype Cycle for Emerging Technologies, caractérisant les innovations technologiques émergentes selon l’espérance qu’on leur accorde sur une échelle temporelle et porteuses des plus forts enjeux stratégiques. A lire les articles sur le cycle de 2014 et sur celui de 2015. (@ConnectedStuff).
#Culture
C’est quoi, une « tendance digitale » ? Par Laurent François, co-fondateur de RE-UP. Les techniques de « trendspotting » ont profondément changé grâce aux médias sociaux. De nouvelles frontières apparaissent quant à la façon d’identifier des signaux, de consolider des manifestations concrètes ou des preuves de nouveaux usages, et de parvenir à identifier une tendance de fond. Le volume d’empreintes digitales laissé par les individus dans le web social, additionné aux parcours utilisateurs entre différentes propriétés digitales, permet d’avoir un terrain de jeu des plus exhaustifs, mais pas nécessairement des plus simples. (@Frenchweb).
#Telecoms
Free passe devant SFR dans le fixe, Bouygues en trompe-l’oeil. La rentrée s’annonce une nouvelle fois très concurrentielle et pleine d’incertitudes dans le paysage des télécoms français. L’été a encore rebattu les cartes, et celui qui bénéficie de la meilleure dynamique, pour aborder septembre, est sans aucun doute Free. L’opérateur de Xavier Niel vient de dépasser SFR dans le fixe, une première, après être déjà passé devant Bouygues Telecom dans le mobile. Ses indicateurs financiers sont tous au vert, ce qui ferait rêver n’importe lequel de ses concurrents. (@Lexpansion).
Après Orange, Canal+ imagine de nouvelles offres avec Free. Canal+ est décidément convaincu qu’il lui faut multiplier les canaux de distribution pour se renforcer en France. Il avait déjà annoncé fin juillet qu’il s’associait à Orange pour lancer d’ici la fin de l’année une offre incluant des chaînes du bouquet Canalsat pour les abonnés fibre de l’opérateur télécoms. Depuis, selon nos informations, il a également poursuivi des discussions avec Free. Le secteur bruisse de rumeurs selon lesquelles un accord pourrait être annoncé par l’opérateur de Xavier Niel dans les prochains jours. (@LesEchos).
Orange pose ses pions en Iran. Chez Orange, la « zone Afrique et Moyen-Orient » est éminemment stratégique. Si elle ne pèse « que » 11% de ses 40 milliards d’euros de chiffre d’affaires, elle constitue pour la direction la promesse d’une croissance forte à l’avenir. C’est la raison pour laquelle le numéro un français des télécoms n’hésite pas à sortir le chéquier pour y renforcer sa présence dès qu’il le peut. En juillet dernier, Orange a ainsi bouclé le rachat de l’opérateur mobile Airtel en Sierra Leone, portant à 21 le nombre de pays où il est présent en Afrique et au Moyen-Orient. Dans cette partie du monde, un marché l’intéresse particulièrement : l’Iran. Depuis la levée des sanctions économiques en janvier dernier – lesquelles avaient été mises en place en 2006 pour freiner son programme nucléaire -, l’ouverture de ce pays de 81 millions d’habitants constitue un appétissant gâteau. Selon l’Idate, un think tank spécialisé dans les télécoms, ce marché pèse 4,7 milliards d’euros (1,4% du PIB). Le mobile affiche un taux de pénétration de 137%, ce qui signifie que bon nombre d’Iraniens disposent de deux lignes. En outre, le pays compte 11,2 millions d’abonnés Internet fixe, soit 47% des ménages. (@LaTribune).
#PokemonGo
La ministre de l’Éducation Nationale demande un rendez-vous auprès des concepteurs du jeu. Ce fut la conclusion surprenante de la conférence de presse de rentrée scolaire, lundi 29 août 2016 de la ministre de l’éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem. Interrogée à propos d’éventuelles mesures concernant Pokemon Go pour la rentré scolaire, la Ministre a affirmé avoir sollicité un rendez-vous auprès de Niantic, la société éditrice de ce jeu pour smartphones, afin « qu’il n’y ait pas de Pokemons rares dans les établissements scolaires« . L’objectif de ce jeu est en effet de capturer des créatures fantastiques (les Pokémons) qui apparaissent de manière aléatoire sur une carte du monde réel. (@Sciences_Avenir).
Pokemon Go dans les salles de classe, bonne idée ou impasse ? La rentrée scolaire est un marronnier qui vient de fleurir. Difficile pour les médias d’en renouveler le traitement et les questions posées sont parfois saugrenues. Voila la réponse apportée à l’une d’entre elles (dépêche AFP du 25 août 2016) par quelques grands penseurs de l’éducation. Qu’ils me pardonnent de caricaturer leurs propos.(@MediapartLeClub).
Pokémon Go, pourquoi tant de haine ? Non, les jeux vidéo ne rendent pas «addict». Non, les jeux vidéo ne rendent pas violents. Non, les jeux vidéo n’isolent pas leurs utilisateurs. Les clichés relayés, à chaque nouvelle sortie d’un jeu ou au détour de faits divers, ont la dent dure. Les jeux vidéo sont des révélateurs de ce que nous sommes et des reflets de notre société. Ils viennent montrer à l’extérieur ce qu’il se passe à l’intérieur. Que dire de Pokémon Go qui a fait depuis un mois l’objet de tous les commentaires et traitements possibles ? (@Libe).
Les bases militaires françaises en alerte. Pikachu et ses comparses n’ont pas peur des barbelés. L’armée française doit se prémunir contre toute intrusion de Pokémon Go et interdire le jeu phénomène dans ses rangs, selon une note du ministère de la Défense dévoilée par Le Canard enchaîné. « À ce jour, plusieurs sites du ministère, dont des zones de défense hautement sensibles (ZDHS), abriteraient ces objets et créatures virtuels », écrit le patron de la Direction de la protection des installations militaires (DPID) dans la note, datée du 25 juillet. « Les risques d’intrusion ou d’attroupement à proximité immédiate sont réels », ajoute le responsable de ce service de contre-espionnage, le contre-amiral Frédéric Renaudeau, selon le journal satirique à paraître mercredi. La Défense redoute notamment que « sous couvert du jeu », des « individus mal intentionnés » cherchent à s’introduire dans des installations militaires, déjà la cible de plusieurs projets d’attentats ces derniers mois. (@LePoint).
#Musique
Les sites de streaming en concurrence frontale avec les majors. Juste au moment où le streaming de musique sur les Deezer, Spotify ou Apple Music était censé sauver l’industrie de la musique de la diète imposée par le piratage, la sortie du dernier album de la star du rap Frank Ocean met les majors de la musique dans tous leurs états. Celui qui va truster les premières places des hit-parades après quatre ans d’absence a en effet choisi de s’émanciper de ses obligations vis-à-vis d’Universal Music et de son label Def Jam en leur donnant un album vidéo instrumental invendable – « Endless ». Et, à peine 24 heures plus tard, il a sorti un vrai album de chansons – « Blonde » – directement sur Apple Music, en exclusivité, sans passer par une maison de disques. C’est la première fois qu’une plate-forme de streaming empiète si franchement sur les plates-bandes de l’industrie de la musique. « On arrive au bout d’un processus d’émancipation facilité par le numérique : les artistes ont d’abord pu s’autoproduire, puis assurer leur promotion en sous-traitant seulement la distribution et, aujourd’hui, ils ne demandent même plus la distribution à leur maison de disques », explique un bon connaisseur du secteur. « C’est une ligne rouge pour Lucian Grainge », le patron d’Universal Music, le leader mondial du secteur et filiale de Vivendi. (@LesEchos).