07 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 7 septembre 2016

#Data

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Les GAFA et mes données personnelles: la belle démagogie réactionnaire. Par Paul-Louis Belletante, fondateur de la start-up Betterise Health Tech. « Un dimanche matin de rentrée. A la radio, un écrivain respecté. Son credo du moment? Les Google, Apple, Facebook, Amazon et autres Netflix sont de potentiels monstres totalitaires en puissance, pillant nos données sans nous demander notre avis, et pouvant nous faire perdre à court terme notre humanité. Notez que je suis d’accord sur un point. Il est sans doute du rôle des personnes médiatiques de porter à la connaissance des masses les risques que peut représenter l’hégémonie des géants américains sur nos données. Mais ! Informer, oui. Jouer sur les peurs, non. S’il est important de rester lucide sur les dangers d’une mauvaise utilisation de nos données, ce genre d’argumentation occasionne plus de dégâts qu’elle n’en prévient. Il est parfois trop facile de parler de technologies que peu de gens connaissent vraiment (les «big data») en remuant leurs peurs orwelliennes les plus enfouies, à coup de succession de phrases choc démagos (votre assurance va vous coûter plus cher si elle vous surveille sur Facebook), d’arguments de science-fiction quelque peu fantasmés (bientôt Amazon écrira des livres tout seul) ou autres citations venant «d’un haut responsable du renseignement français» (sic) qui lui a dit que «le monde courait à la catastrophe» (sic bis). » (@Frenchweb). Crédit photo: Fotolia, banque d’images, vecteurs et videos libres de droits.

#SmartCity

La ville de demain ressemblera-t-elle à la mégapole cyberpunk de Blade Runner ou à la cité merveilleuse de « A la poursuite de demain » ? Avec la création d’éco-quartiers, le réaménagement de zones délaissées de leurs habitants et une replanification des déplacements urbains, les urbanistes travaillent à ce que la ville du futur offrent des conditions de vie meilleures que celle que nous connaissons aujourd’hui et ne se transforme pas en cauchemar pour ses habitants. Mais outre ces grands chantiers qui transforment la ville, de multiples innovations vont améliorer le quotidien des citadins. Tour d’horizon de ces innovations parfois modestes parfois grandioses ! (@latelier). A voir l’infographie : Les avantages à devenir une smartcity (@Datafloq).

« Le rôle déterminant de la donnée pour le futur de la ville intelligente ». Le développement des programmes de type Smart City n’exonère pas leurs concepteurs du débat grandissant sur l’utilisation des datas. Selon Emmanuel Mouton, CEO de Synox, vice-président de FrenchSouth.digital, la ville connectée doit se saisir de cet enjeu, et lancer toutes les expérimentations et toutes les coopérations nécessaires pour créer les conditions d’une acceptation par les habitants et futurs bénéficiaires. (@ObjectifLR).

Les nouvelles technologies rendent-elles les villes plus intelligentes ? Avec le numérique, est apparu le concept de smart city, traduit le plus souvent par ville intelligente. Un concept qui sous-entend des idées pas forcément opposées mais en tout cas différentes avec, d’une part, le développement de services ou leur réorganisation en utilisant les informations fournies par ces nouvelles technologies ; d’autre part, la possibilité d’associer ceux qui habitent les villes à la conception ou au fonctionnement de leur cadre de vie, avec des systèmes capables de favoriser la participation citoyenne. (@franceinter).

Comment la Smart city va tracer les contours de la chaîne de valeur de l’IoT. L’Internet des objets permet de «convertir le monde en data», selon Kevin Ashton, cofondateur de l’Auto-ID Center au MIT. Celui qui a fondé le Lab IoT au MIT, et est considéré comme le père de l‘Internet of Things, estime que c’est d’ailleurs le principal intérêt de ces nouvelles technologies qui permettent de «diminuer les pertes et d’augmenter l’efficacité», apprend-on dans une récente présentation réalisée par le Dr. Mazlan Abbas, CEO de REDtone IoT. (@frenchweb).

La Commission européenne veut impliquer les consommateurs. Chargée de l’élaboration de la politique et des actions sur la recherche de l’énergie non nucléaire à la Commission européenne, Magdalena-Andreea Strachinescu-Olteanu explique comment elle est chargée de promouvoir l’innovation dans le secteur énergétique, en soutenant la recherche mais aussi l’intégration de ces nouvelles technologies dans la vie réelle, c’est-à-dire les transports ou la distribution de l’énergie par exemple. Avec une ligne directrice : comment impliquer les consommateurs dans une gestion optimale de leur consommation. (@LaTribuneBdx).

Le futur de la mobilité urbaine en quatre tendances. En 2050, 70 % de la population mondiale vivra en ville : une formidable opportunité de développer une nouvelle démarche d’innovation urbaine. Urban data, engins volants, multimodalité, blockchain… le bureau de tendances et prospective Vitamin passe en revue les pratiques émergentes et innovations technologiques qui dessinent la mobilité urbaine de demain. (@INfluencialemag).

#MediaSocial

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Légende image. « Chaos Monkey » dépeint un univers dont les seigneurs se battent à coups de millions, de bluffs et de trahisons.

Hypocrisie, embrigadement, irresponsabilité : Facebook vu de l’intérieur. Dans un livre qui fait sensation, un ancien cadre dévoile les coulisses du géant du Web. Un grand déballage qui égratigne encore un peu plus l’image de la tech aux Etats-Unis. C’est le livre du moment dans la Silicon Valley. Et pour une fois ce n’est ni un récit merveillé des coups de génie des fondateurs-milliardaires ni un essai sur le changement de civilisation qui nous attend lorsque l’intelligence artificielle aura pris le pouvoir. Antonio García Martínez a écrit l’un des rares comptes rendus, vu de l’intérieur, du monde des géants de la tech. Son livre prétend être à la Silicon Valley ce que les fictions de Michael Lewis sont à Wall Street. La peinture d’un univers dont les seigneurs se battent à coups de millions, de bluffs et de trahisons. Diplômé de physique, le jeune ingénieur a fait ses classes chez Goldman Sachs, jusqu’à la crise de 2008. De New York, il est passé à San Francisco, où il a fondé Adgrock, une start-up de publicité numérique revendue à Twitter en 2011. (@pixelsfr).

#RealiteAugmentee

Entre « Pokémon Go » et « No Man’s Sky », le potentiel infini du jeu vidéoIl était difficile de les rater, et encore plus d’en épuiser l’écho et la richesse. Le succès mondial de Niantic, Pokémon Go, sorti en France le 24 juillet, et No Man’s Sky, jeu d’exploration spatiale soutenu par Sony et propulsé sur PC et PlayStation 4 le 12 août, ont été les deux vedettes médiatiques de l’été. A travers ces deux exemples, sortis par coïncidence la même année, c’est tout un art qui a pu faire étalage de sa richesse insoupçonnée. Les deux titres, radicalement différents, montrent en effet le potentiel vertigineux du jeu vidéo. L’un se déroule dans le monde réel, l’autre dans l’espace infini. Les Pokémons sont partout et n’importe où, ils ont la trivialité du quotidien pour abri. Ils se cachent dans votre rue, dans votre jardin, sur votre commode à chaussettes… Pokémon Go est aussi une invitation à sortir, marcher, quadriller les rues guidé par un GPS. Il invite à épuiser pas à pas le monde qui nous entoure et ses recoins – pour le faire sien, le transformer en terrain de jeu, à sa main.  (@pixelsfr).

#TransformationNumerique

Petite histoire de l’Influence, de la Longue Traîne à SnapchatAujourd’hui, on est tous habitués à poser directement la question sur Google, son moteur de suggestions affichant parfois même directement la réponse dans un menu déroulant. Mais souvent, on trouve des réponses à des questions que l’on ne se pose même pas : tout le monde parle de Stranger Things, c’est quoi ? Wow ! cette plage a l’air magnifique derrière ces pieds en éventail, je me la note ! Si l’on cherche l’avis d’un pair, on connaît tous également l’expérience de poser une question, ou de suivre des conversations sur le flux de commentaires d’un post Facebook, une vidéo YouTube, ou derrière un hashtag Twitter. Si l’on met de côté Quora, ou les sites d’avis spécialisés, l’espace conversationnel public est aujourd’hui davantage structuré en étant adossé à de la production de contenus. Ces derniers et les conversations attachées éveillent notre curiosité, nourrissent notre opinion, forgent nos décisions. Cette emprise possible sur notre comportement c’est l’influence, telle que les marques la recherchent depuis des années. L’influence agit sur la réputation d’un produit, d’un service ou d’une marque parce que le contenu émane de tiers, des pairs considérés davantage crédibles que la marque elle-même. (@INfluencialemag).

#Crowdfunding

Ulule lève 5 millions d’euros pour imposer son modèle de crowdfundingSix ans après sa création, Ulule opère sa première levée de fonds importante de 5 millions d’euros, réalisée aupès du fonds Citizen Capital, de l’assureur MAIF et du groupe BNP Paribas. Ce tour de table intervient trois ans après un financement en amorçage de 400 000 euros qui lui avait servi notamment à racheter une autre plateforme de crowdfunding. Alors que le marché du crowdfunding est occupé par de nombreux acteurs, Ulule, leader français et européen, revendique 1,2 million de membres et une collecte totale de 61 millions d’euros depuis sa création. En 2015, plus de 296 millions d’euros ont été collectés grâce au crowdfunding, soit 95% de plus qu’en 2014. Si le marché est immense, Ulule doit faire face aux poids lourds américains tel Kickstarter ou Indiegogo, et ceux, qui, pour capter la manne, se placent de plus en plus sur des niches (immobilier, financement PME, cagnottes…) (@frenchweb).

#Insolite

Il déguise sa poubelle en radar pour obliger les voitures à ralentir à Castelnau-le-Lez. L’image a fait le tour du web. Un habitant de Castelnau-le-Lez près de Montpellier a maquillé sa poubelle en radar pour obliger les automobilistes à lever le pied. Mais ce n’est pas le seul. Le sticker est en vente sur le net. et il existe d’autres poubelles didactiques de par le monde. (@F3Languedoc).