01 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 1er octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#JeuVideo

x

Ubisoft gagne une manche face à Vivendi, la guerre se poursuit. L’Assemblée générale d’Ubisoft promettait d’être houleuse. Elle est passée comme une lettre à la poste. Comme l’a déclaré Yves Guillemot, le PDG et cofondateur durant la séance, jeudi 29 septembre, « ce n’est pas aussi agité que certains l’avaient prédit, et c’est une bonne chose ». Mais la lutte entre l’éditeur de jeux vidéo et Vivendi est âpre, depuis le 14 octobre 2015 et l’entrée au capital du groupe de médias. Pour preuve le communiqué envoyé par Vivendi juste après l’AG, qui fait office de piqûre de rappel… et de menace. Le groupe de médias y déclare que « ses actions ont été inscrites au nominatif dans la perspective d’un actionnariat à long terme et bénéficieront d’un droit de vote double à partir de 2017 ». Vivendi est le premier actionnaire de l’éditeur avec 22,6% du capital et 20,2% des droits de vote. (@Challenges). a lire : Cinq créateurs de jeux vidéo de renom appellent à soutenir Ubisoft contre Vivendi et Ubisoft, la créativité à géométrie variable (@pixelsfr).

Pourquoi le jeu vidéo est-il si peu considéré en France ? Seuls 7 % des Français considèrent que le jeu vidéo est, par nature, un objet culturel. C’est mieux que la téléréalité, qui culmine à 5 %, mais c’est moins bien que les musées (84 %), la presse (58 %), le cirque (36 %), la philatélie (25 %), la danse entre amis (21 %) ou même la chasse et la pêche (15 %). C’est le résultat a priori étonnant d’une étude commandée par le ministère de la culture parue le 9 septembre et réalisée auprès d’un échantillon de plus de 1 500 Français de plus de 15 ans. S’il est difficile de ne pas qualifier les créateurs de jeu vidéo (graphistes, animateurs, compositeurs, etc.) d’artistes, le produit final ne mériterait donc pas, aux yeux de la plupart des Français, d’appartenir au domaine de la culture. Pourquoi aussi peu de considération pour un loisir pourtant pratiqué par la majorité des moins de 50 ans ? Le responsable de l’étude, Jean-Michel Guy, décrypte : « Ce qui compte dans la culture, c’est qu’elle apporte quelque chose. C’est le sens qui importe. Dans l’esprit des Français, avec le jeu vidéo, on est du côté de la distraction pure. » A lire aussi : Les jeux vidéo de course, plus qu’une simulation, une expérience du grand vertige (Pixelsfr).

#RealiteVirtuellle

Réalités altérées : pour conquérir le public, avantage à la réalité augmentée face à la VR. Par Jennifer Brohan, France Télévisions, Direction de la Prospective : Malgré l’engouement cet été pour Pokémon Go, de nombreux professionnels du marché AR/VR s’interrogent sur les potentialités de croissance du secteur à court terme. La dernière étude de Perkins Coie et Upload, montre que 66% d’entre eux pensent que le marché de la réalité augmentée surpassera bientôt celui de la réalité virtuelle. Mais de nombreux points restent à améliorer, dont la nécessité de produire un contenu de qualité qui puisse séduire la majorité des utilisateurs et celle de renforcer la mobilité des appareils en développant des dispositifs moins lourds et moins encombrants. Lire la suite sur le site de @Metamedia..

#IntelligenceArtificielle

Les géants du Web lancent un partenariat sur l’éthique. A l’heure où les technologies d’intelligence artificielle (IA) progressent à grands pas, soulevant quelques inquiétudes, les géants du secteur ont annoncé mercredi 28 septembre un partenariat pour définir de « bonnes pratiques », notamment en termes d’éthique. Google, Facebook, IBM, Microsoft et IBM ont officialisé dans un communiqué commun la création du « Partnership on Artificial Intelligence to Benefit People and Society » (« partenariat pour l’intelligence artificielle au bénéfice des citoyens et de la société »). Ce partenariat prendra la forme d’une organisation à but non lucratif, qui « mènera des recherches, recommandera de bonnes pratiques, et publiera les résultats de ses recherches sous une licence ouverte ». Ses domaines d’activité concerneront notamment l’éthique, et plus largement l’impact de ces technologies sur la société. Son bureau devrait être constitué pour moitié de représentants de ces entreprises, l’autre moitié étant composée de chercheurs, d’associations et autres membres de la société civile (@pixelsfr).

Quels enjeux se cachent derrière la compréhension des émotions par les machines ? L’intelligence artificielle est aujourd’hui sur toutes les lèvres. Ce constat sort encore renforcé de la dernière édition de l’événement TechCrunch Disrupt, à San Francisco, où le sujet fut abordé au cours de la quasi-totalité des échanges. Le machine learning (ou apprentissage automatique), constitue un champs de l’intelligence artificielle particulièrement fécond. Selon Danny Lange, la meilleure manière de décrire ce concept, dont tout le monde parle sans savoir très bien le définir, est de voir en lui un changement de paradigme : « Nous assistons aujourd’hui à un changement profond. Nous passons d’une vision newtonienne, déterministe, cherchant à prévoir chaque éventualité, à une approche inspirée d’Heisenberg, où tout est affaire d’incertitude et de probabilités. Nous utilisons désormais les données pour construire des algorithmes qui apprennent en permanence, ce qui donne des modèles capables de s’adapter tout seuls pour rester en phase avec la réalité. » a-t-il expliqué sur scène à TechCrunch Disrupt (@latelier).

#Futur

Sept grands futurologues nous livrent leurs surprenantes prédictions pour la prochaine décennie. Des applis multitâches aux voitures autonomes en passant par des robots un peu trop humanoïdes, ces dix dernières années ont connu de nombreuses révolutions technologiques et scientifiques. Mais quelles avancées nous réserve la prochaine décennie ? Pour le savoir, le HuffPost Science a contacté sept grands futurologues. Leurs prédictions sont plutôt stupéfiantes, comme vous pourrez le constater. (@LeHuffPost).

#Numerique

Le CSA nourrit le débat sur le numérique. Après la publication la semaine dernière d’un rapport sur les nouvelles plateformes en ligne et l’accès aux contenus audiovisuels, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a prolongé le débat, mardi, en organisant plusieurs tables rondes sur les enjeux de la révolution numérique dans le secteur audiovisuel. Vaste sujet qui consiste notamment à s’interroger sur le statut, dans l’écosystème européen, de plateformes de partage de vidéos ou de diffusion de contenus telles que YouTube (Google), Netflix ou Amazon, qui concentrent désormais parmi les plus importantes audiences en ligne. (@Figaro_Economie).

#MediaOnLine

Medium : quelles perspectives pour les médias ? Great stories deserve a great audience. L’adage de Medium a définitivement de quoi séduire les éditeurs de presse. De bonnes histoires, ils en ont plein. Et de l’audience, un peu moins. Or, la plateforme de publication fondée il y a cinq ans par Ev Williams, anecdotique créateur de Blogger et Twitter, se rêve en agora du web. Un lieu de réflexion, d’échanges et de débats. Un lieu où chaque essai, analyse, point de vue et quelconque autre forme d’expression aurait un auditoire : sonauditoire. Car, comme YouTube, démocratiser la publication – cette fois-ci d’écrits – sur le web n’est pas son seul objectif. Medium ambitionne d’acheminer à son utilisateur tout contenu susceptible de l’intéresser, en fonction de ses centres d’intérêts et des personnes suivies. C’est un réseau social d’influenceurs, où l’on navigue au gré des tags et des recommandations. (@InaGlobal).

#MediaSocial

L’Allemagne refuse que WhatsApp partage ses données avec Facebook. Le partage d’informations avait pour but, selon Facebook, d’aider le réseau social à lutter contre le spam, mieux connaître les utilisateurs, leur faire des suggestions plus aiguisées et, bien entendu, affiner la publicité. Il y a quelques données statistiques, mais également des informations identifiantes, comme les numéros de téléphone. Les utilisateurs avaient 30 jours après acceptation des conditions pour désactiver le réglage dans WhatsApp. Dans une décision publiée hier, la Commission de Hambourg pour la protection des données et la liberté de l’information (équivalent allemand de la CNIL), ordre est donné à Facebook de couper « la synchronisation de masse » avec WhatsApp. Et non seulement la porte doit être verrouillée, mais les données déjà récupérées doivent être supprimées. Une mesure donnée par précaution, Facebook n’ayant a priori pas commencé la collecte. (@nextinpact).

Facebook Live et Periscope : 5 enjeux de la diffusion en direct. Les réseaux sociaux se sont dotés d’un nouvel outil pour générer de l’audience : la vidéo en direct. En 2013, l’ingénieur américain Kayvon Beykpour songe à un moyen de montrer en direct la révolte de la place Taksim, à Istanbul. C’est deux ans plus tard, en mars 2015, qu’il lance Periscope, une application mobile permettant à tout un chacun de capturer des vidéos en direct. Periscope est rapidement rachetée par Twitter. Son premier concurrent, Facebook, lance Facebook Live en août 2015, tout d’abord pour les célébrités désirant communiquer avec leurs fans en direct et en images, avant d’ouvrir l’application au grand public en février 2016. Les réseaux sociaux cherchent à toucher le plus grand nombre d’utilisateurs pour susciter un maximum d’engagement. D’après Twitter, en avril 2016, 200 millions de vidéos auraient été diffusées depuis le lancement de la plateforme, pour 670 000 vidéos sur Facebook Live, ces dernières ayant été vues 8,5 milliards de fois. (@InaGlobal).

#Publicite

Les « adblockers » privent les marques de leurs meilleurs prospectsC’est un constat qui devrait interpeller les annonceurs et les agences médias. Selon une étude de Faber Novel Data & Media, les internautes qui utilisent en France un bloqueur de publicité  –  une extension ajoutée au navigateur (Explorer, Chrome, Firefox, Safari…) pour faire disparaître les bannières et autres annonces intempestives – sont paradoxalement ceux qui intéressent le plus les marques : jeunes, connectés et, surtout, achetant davantage en ligne que les autres. « Les annonceurs ont un vrai problème », résume Yassine Belfkih, le cofondateur et directeur de l’agence : «  les personnes les plus enclines à dépenser en ligne sont également celles qui les fuient. » (@LesEchos).