28 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 28 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

x Légende image : Le tourisme en Islande, une nouvelle bulle ? (@mdiplo)

#Media

Le New York Times débourse plus de 30 millions de dollars pour mettre la main sur The Wirecutter. Le New York Times a annoncé l’acquisition de The Wirecutter, un guide en ligne de recommandation de produits. Le montant de la transaction s’élève à plus de 30 millions de dollars. Fondée en 2011 par Brian Lam, ancien rédacteur en chef de Gizmodo, blog spécialisé sur les gadgets et les nouvelles technologies édité par Gawker Media, The Wirecutter est un site qui fournit des conseils d’achat et des recommandations sur les gadgets et les appareils électroniques. The Wirecutter possède également The Sweethome, qui repose sur le même modèle pour les appareils ménagers. (@Frenchweb).

#MediaSociaux

« Méta-Media décrypte » : Instagram. Cette semaine, Méta-Media décrypte Instagram, la plateforme préférée des amateurs de photos. Vous pensez qu’Instagram n’est qu’une simple galerie pour exposer vos clichés ? Eh bien ce n’est pas tout à fait vrai. Sur Instagram, on ne trouve pas que des photos de mode ou de voyage. A l’ère du tout visuel, c’est aussi une plateforme de diffusion privilégiée pour les médias, qui y partagent photos d’actu et vidéos informatives. (@metamedia).

#Cyberattaque

Comment empêcher les objets connectés de faire planter l’Internet mondial Méfiez-vous de l’Internet des objets. Connecter un objet à Internet le rend intelligent. Mais cela en fait également une menace pour les infrastructures du web s’il n’est pas suffisamment sécurisé. Vendredi, une cyberattaque d’une violence inédite a suspendu l’accès à des dizaines de sites majeurs comme le New York Times, Twitter, Spotify, le Guardian ou LinkedIn. La technique utilisée pour plonger le web américain et une partie de l’Internet européen dans le chaos est bien connue. Il s’agit d’une attaque par déni de service distribué (DDoS) qui consiste à surcharger un serveur de requêtes pour le rendre hors-service. Les pirates ont utilisé une faille de sécurité présente sur des objets connectés – essentiellement des caméras et des enregistreurs numériques – pour créer un réseau de près de dix millions de machines piratées, un « botnet ». À l’insu de leurs propriétaires, ces objets détournés ont envoyé des requêtes en continu à la société Dyn, une sorte d’aiguilleur du web qui fournit des services à de nombreux sites américains pour permettre aux internautes d’y accéder en traduisant leur nom de domaine en adresse IP. Faute de DNS, les utilisateurs n’ont pas pu accéder à Twitter, Netflix, le New York Times, LinkedIn et d’autres sites majeurs, tous clients de Dyn. (@RTLFrance). A lire aussi : Les USA pensent que l’attaque informatique contre Dyn ne vient pas d’un État ( @Numerama).

#Agriculture

Foodtech : L’homme qui murmurait à l’oreille des plantes Connaissez-vous les « nerds » fermiers ? Caleb Harper en est un. Il est architecte de profession, et est en passe de révolutionner nos assiettes, et notre nutrition, grâce à son « food computer ». Nous l’avons rencontré au dernier Hello Tomorrow Summit. Bon sang ne saurait mentir. Des années durant, Caleb Harper ignore l’héritage natal – une famille d’agriculteurs et d’épiciers, en devenant architecte et designer de data centers. Mais c’est pour mieux y revenir. Caleb Harper, directeur de l’Open Agriculture Initiative du MIT Media Lab, construit aujourd’hui l’ordinateur qui nous nourrira demain. (via @latelier).

#JeuVideo

Le ministère de la culture annonce le renforcement des aides au jeu vidéo.  A l’occasion d’une visite à la soirée d’inauguration, mercredi 26 octobre, de la Paris Games Week, le Salon du jeu, la ministre de la culture Audrey Azoulay a annoncé le renfort du dispositif d’aide au secteur, et notamment la création d’un fonds d’aide à l’écriture. L’enveloppe, de 100 000 euros, sera attribuée à de jeunes créateurs en fonction de critères définis par une commission au sein du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC). « Ce qui est important, c’est qu’il y a dans le jeu vidéo une dimension créative et narrative, et c’est notre rôle de l’aider », a déclaré la ministre. Elle a par ailleurs affirmé son souhait de voir le jeu vidéo davantage reconnu. « Les regards évoluent, comme cela a été le cas pour la BD, car l’offre évolue, c’est ainsi que le jeu vidéo obtiendra sa reconnaissance. ». (@LeMondefr).

#Tendance

Quelles seront les 4 grandes tendances de l’innovation en 2017 ? Grand-messe du progrès technologique, le CES se tient chaque mois de janvier à Las Vegas (États-Unis). Que nous promet le CES pour sa cuvée 2017 ? L’équipe organisatrice a ainsi pu révéler 4 grandes tendances techno : • les nouvelles interfaces homme-machine (IHM) (rendues possibles par réalités virtuelle et augmentée… mais aussi par la reconnaissance vocale) ; • les objets connectés (domotique, wearables…) ; • la révolution à l’œuvre dans les transports (véhicules connectés ou autonomes, drones…) ; • l’intelligence artificielle. L’occasion de faire le point sur les grandes tendances technologiques qui marqueront l’édition 2017 du salon américain. (@Sciences_Avenir).

#RealiteVirtuelle

Retour vers le futur de la réalité virtuelle Dans moins de cinq ans, il y a de grandes chances que la réalité virtuelle ait complètement révolutionné, entre autres, le monde du divertissement, des loisirs et du tourisme. Petite fiction inspirée de faits réels. Imaginez, nous sommes en 2020. La réalité virtuelle s’est finalement démocratisée et a révolutionné le monde du divertissement et des loisirs comme le tourisme. A l’approche de l’été, plusieurs  questions se posent pour ceux qui ont la chance de pouvoir partir en vacances : où aller ? Comment être certains que la destination choisie sera à leur goût ? Ils se rendent alors en agence de voyage. Oui, les acteurs physiques du tourisme ont repris du poil de la bête, grâce à la VR et à la personnalisation client qu’elle propose. « Le numérique n’a pas signé la mort des boutiques physiques, mais les a obligés à apporter une nouvelle expérience au consommateur, à créer un échange fort que l’on ne peut trouver en ligne. C’est le cas pour l’e-commerce et c’est la même chose pour la réalité virtuelle » expliquait en 2016 Gildas Dussauze, co-fondateur et CEO de VRtuoz. (@LesClesDeDemain).

Nos enfants grandiront avec cette interface. Reste à en écrire le dictionnaire « La réalité augmentée va tout emporter », martèle à qui veut l’entendre Meron Gribetz au MIT où il est venu chercher des développeurs. « L’AR remplacera tous les écrans, le mobile, la tablette, l’ordinateur et la TV », assure le fondateur de Méta, l’un des trois principaux acteurs américains de l’AR (avec Microsoft/Hololens et Magic Leap). « Nos enfants vont grandir avec cette nouvelle interface. Mais avant cela, il nous faut écrire son dictionnaire d’interactions », prévient Gribetz qui entend rapidement doubler son staff de 120 personnes dans la Silicon Valley. D’où son appel aux développeurs. « Car il ne faut en aucun cas copier/coller la grammaire actuelle des écrans ».Alors l’AR deviendra « le système d’exploitation de l’esprit » car elle définira un nouveau rapport au monde, « stimulera notre imagination et nous aidera à penser différemment », explique ce jeune homme de 31 ans formé à l’informatique et aux neurosciences à Columbia et au ministère israélien de la Défense. (@metamedia).

Une entreprise de Montauban met la réalité augmentée dans votre assiette. Le grand public a découvert la réalité augmentée grâce au jeu Pokemon Go mais ce procédé, souvent utilisé par les entreprises pour de l’évènementiel ou du marketing, se développe de plus en plus. A Montauban, une société a décidé de viser le grand public : ses produits sont vendus en grande surface. Cette jeune société a décidé de s’emparer de ce procédé qui consiste à faire apparaître des personnages ou des animations dans une scène de la vie réelle grâce à une tablette ou un smartphone mais en développant des produits de grande consommation. Assiettes en carton , serviettes en papier, sets de table, magnets ou tapis de souris, tous les produits développés par Magic Xperience sont fabriqués de façon industrielle et distribués en grandes surfaces. Et ça marche. la société, créée en avril 2015, dispose de 1 200 points de vente en Europe. Elle prévoit de multiplier son chiffre d’affaires par 10 dès l’an prochain en s’implantant aux Etats-Unis. (@France3MidiPy).

 

#Justice

Quand le juge est un algorithme. C’est l’un des scénarios les plus craints par les techno-pessimistes, alors que les algorithmes prennent de plus en plus de place et de décisions dans nos vies: Et si des machines rendaient la justice ? Des chercheurs de l’University College London (Royaume-Uni) ont voulu tester cette hypothèse dans une étude, dont les résultats ont été publiés ce lundi 24 octobre sur le site Peer J Computer Science. Cet algorithme basé sur l’intelligence artificielle était conçu pour analyser les preuves et prendre en compte des considérations d’ordre moral comme le bien et le mal. Il s’est penché sur 584 procès portant sur des violations des droits de l’Homme (torture, traitements dégradants, procès non-équitable) et de la vie privée. Sur la base des données (en anglais) de ces procès, le programme devait parvenir à une décision, sans savoir ce qu’avait décidé le véritable juge. Pour chaque catégorie de procès, un nombre équivalent d’acquittements et de condamnations ont été analysés. Dans 79% des cas, la machine a rendu le même verdict que le magistrat. (@BFM_HighTech).

#Management

Tiens, un algorithme a remplacé le DRH. Les ressources humaines n’échappent pas à la révolution digitale. Comme il l’a fait pour le marketing ou la finance, le big data bouleverse l’univers du recrutement. Et bientôt, sans doute, le management dans son ensemble. Depuis longtemps, le sport de haut niveau en général, et le rugby en particulier, utilisent des batteries de données pour améliorer les performances des joueurs. « Cela permet souvent de faire la différence », confirme l’ancien demi de mêlée Fabien Galthié. Entraîneur de l’équipe d’Argentine de rugby de 2008 à 2010, il avait battu ses ex-camarades de l’équipe de France grâce à une analyse poussée des actions des uns et des autres : « Cela m’avait donné l’idée de revoir notre organisation. Nos adversaires ont été déstabilisés, et mes joueurs ont fait le match de leur vie. » (@Lentreprise).

#Loisirs

Un centre de loisirs réservé aux drones ouvre à Toulouse, une première mondiale. C’est un vaste espace de 1500 m² mais surtout de 8000 m3, car c’est le volume qui compte : le premier espace au monde de drones de loisirs (selon le créateur du lieu) a ouvert à Aucamville près de Toulouse. L’espace Spacedroner propose des activités de loisirs autour des drones, une pratique en plein boom. Mais la pratique en extérieur est extrèmement réglementée. D’où l’idée d’Henri Garih, chercheur en aéronautique et formateur au pilotage de drones, de créer un lieu fermé où la pratique est libre. L’espace propose des activités de « practice » pour les débutants permettant de s’initier au pilotage et d’apprendre à manœuvrer les drones, de « battle » avec trois zones qui permettent de combattre un adversaire dans le but de faire tomber son drone au sol et de « race » pour une course jalonnée d’obstacles. Spacedroner espère accueillir 1000 pilotes d’ici la fin 2016 et 6000 en 2017 avant de tenter d’implanter des franchises partout en France. (@France3MidiPy).

#Portrait

Peter Thiel : le grand méchant gourou de la Silicon Valley. De tous les entrepreneurs stars de la tech, c’est le plus mystérieux et le plus controversé, surtout depuis qu’il a soutenu Trump à la convention républicaine ! Fondateur de PayPal, investisseur précoce dans Facebook, lié aux services de renseignements via Palantir, il est un vrai personnage de roman. Voici son histoire. Sur l’immense scène au milieu de la Quicken Loans Arena, qui accueille d’ordinaire les matchs de basket des Cavaliers de Cleveland, l’homme déboule à toute vitesse, les mâchoires serrées. «Bonsoir, je suis Peter Thiel. Je construis des entreprises et je soutiens des gens qui construisent des choses neuves, qu’il s’agisse de réseaux sociaux ou de fusées spatiales. » Costume sombre et cravate rayée, cheveux courts, il a l’air pressé, un peu nerveux, il parle vite, le sourire un peu forcé. Ses yeux bleus ne fixent que rarement la caméra. En 6 minutes et 3 secondes, ce 21 juillet 2016, à la convention d’investiture du candidat républicain à la Maison-Blanche, Peter Thiel, cofondateur de Paypal et premier investisseur de Facebook, va commettre l’impensable pour la quasi-totalité de ses congénères, les entrepreneurs stars d’Internet : appeler publiquement à soutenir Donald Trump. Jusque-là, la Silicon Valley avait tout pardonné à Thiel, considéré comme l’une de ses personnalités les plus brillantes. (@LesEchos).

27 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 27 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

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Dans le désert australien, une ferme solaire unique au monde d’une superficie de 20 hectares permet de faire pousser et de récolter 17 000 tonnes de tomates chaque année en utilisant seulement le soleil et l’eau de mer. Photo Sundrop. (@Demotivateur).

A Boigneville (Essonne), l’institut du végétal Arvalis vient d’inaugurer sa Digiferme : « la ferme numérique de demain au service des grandes cultures ». Sur une parcelle de 150 ha, cette société teste les innovations technologiques qui équiperont les agriculteurs de demain, comme des lunettes connectées ou des robots désherbeurs. « Ce projet doit être au service des agriculteurs du futur et ces nouvelles technologies devront contribuer à améliorer la multiperformance des exploitations. Le numérique doit être un facteur de progrès », explique Jacques Mathieu, directeur d’Arvalis. Alors, les robots vont-ils remplacer les agriculteurs ? (@LeParisien_91). A lire : Le point sur les robots agricoles et la robotique (@TerrenetFR).

La première ferme urbaine indoor a ouvert à Lyon. Les produits poussent hors sol, avec peu d’eau et sans voir le soleil. Mais aussi sans produits phytosanitaires. Créé par la FUL (Ferme urbaine lyonnaise), cette usine verticale de cinq étages est dédiée à la production de plantes et de légumes. Ils poussent sans toucher le sol, grâce à l’hydroponie, une technique qui permet de faire de l’agriculture partout, même dans des zones bétonnées. (@LePoint).

Situé à Paris, le groupe coopératif InVivo a investi, en 2015-2016, 300 millions d’euros dans ses usines et dans le rachat de sociétés. Son plan stratégique explore des relais de croissance sélectionnés pour leur rentabilité. L’objectif : manger local, exporter et développer une agriculture de pointe. (@ouestfrance).

Revue de liens : – L’agriculture hollandaise est l’une des plus technologiques au monde. Dans les fermes des Pays-Bas, toutes les tâches sont désormais automatisées ; — . Visite d’une ferme du futur en Catalogue (Espagne) où depuis une salle de contrôle, le patron a la main sur la totalité de la porcherie ; – En Belgique, bienvenu chez Urban Crops, premier centre de recherche européen dédié à l’agriculture verticale (@franceinfo).

#JeuVideo

Comment la ville de Paris compte devenir la capitale européenne de l’esport. Capables de remplir des stades entiers, les compétitions d’ e-sport sont aujourd’hui dans les radars de nombreuses villes, jusqu’ici portées par le football ou le rugby. Si des capitales comme Séoul en ont fait un sport majeur sur leurs terres, d’autres comptent à leur tour s’imposer en champion du domaine. C’est notamment le cas de la ville de Paris dont l’ ambition est de devenir la capitale européenne du sport électronique. Un premier événement significatif, l’organisation par la capitale du championnat d’europe de football sur PES en partenariat avec la startup WGF (Word Gaming Federation). Voir l’émission Contre/champs de @bymaddyness.

En pariant sur l’e-sport, médias et annonceurs partent à la conquête d’un nouvel eldorado, celui du jeune de 15 à 35 ans. Le sport électronique fédère des centaines de millions de jeunes internautes à travers le monde. À l’échelle européenne, la France serait le pays le plus addict à ces compétitions derrière l’Allemagne. Ainsi les chaines de télévision multiplient les projets autour des compétitions de jeux vidéo. (@Figaro_Economie).

Webedia arrive en force à la Paris Games Week. Webedia passe de la théorie à la pratique. Trois semaines après avoir annoncé le rachat de plusieurs sociétés du monde de l’e-sport, le groupe média va mettre en branle pour la première fois son dispositif complet lors de la Paris Games Week. «C’est une esquisse de ce que nous souhaitons mettre en œuvre à l’avenir pour développer l’audience de l’e-sport et aller toucher de nouveaux publics», explique Cédric Page, directeur général «gaming» du groupe. Compétitions, animations avec des youtubeurs maison et des joueurs professionnels, émissions en direct à la télévision et sur le Web: la présence de Webedia sera constante durant les cinq jours de la manifestation. (@Figaro_Economie).

#Robot

Est-il inévitable que nous finissions par créer des machines plus intelligentes que nous ? L’ordinateur « super-intelligent », qui n’a plus besoin d’humains pour améliorer ses performances, est-il vraisemblable ? Signifie-t-il la mise au rencart de notre espèce ? Ce n’est pas de la science-fiction… Bien. Très bien. « Vous ne ressentez ni la faim, ni le froid, ni la chaleur, ni la douleur. Vous n’avez nul besoin de manger ou de prendre un médicament, quoique vous puissiez le faire si vous en avez envie. Vous êtes beau, intelligent et charismatique, comme le sont également vos amis, vos collègues de travail et vos amours. Vous ne craignez pas la mort. Regardez à travers les vitres de votre bureau, vous voyez les flèches ensoleillées des tours surplombant des boulevards bordés d’arbres. En tous cas, c’est ce que vous pensez voir, puisqu’en fait, vous vivez dans une réalité virtuelle. Et vous n’êtes pas « vous » au sens traditionnel du terme. Vous êtes un « em », un cerveau robotiquement simulé, créé en scannant un cerveau humain téléchargé dans un ordinateur. » Ainsi commence l’article consacré par le très sérieux magazine Chronicle of Higher Education, consacré au livre récemment paru, The World of Em ». Sous-titre : Travail, amour et vie quand les robots domineront la planète. Son auteur, Robin Hanson n’est pas un romancier de science-fiction. Mais un physicien (il a passé son doctorat dans le domaine de l’intelligence artificielle), qui enseigne la philosophe à Oxford et l’économie à l’université George Mason. Nick Bostrom, le directeur de l’Institut du futur de l’humanité d’Oxford, estime qu’il est – je cite – « peut-être le penseur le plus original par ici dans le domaine des sciences sociales ». (@franceculture).

#Publicite

Uber a utilisé des drones pour mettre de la pub devant les voitures. À Mexico, les conducteurs pris dans les embouteillages ont vu des drones leur voler au-dessus du pare-brise, avec un message publicitaire pour Uberpool, le service de covoiturage d’Uber. « Si nous utilisions tous Pool, suggère la pancarte publicitaire portée par un drone, la ville serait pour vous, pas pour 5,5 millions de voitures ». Une autre, plus subtile, demande au conducteur s’il est tout seul dans sa voiture, et lui dit qu’il ne « voit donc jamais les volcans », en référence aux nombreux volcans qui bordent la ville de Mexico, que les conducteurs qui doivent rester attentifs à la route n’ont jamais le loisir d’observer en détails. (@Numerama). A lire aussi : Les drones, avenir de la publicité ? (@latelier).

La publicité ciblée, le jackpot des géants des télécoms et des médias ? Pour Randall Stephenson, le PDG d’AT&T, numéro deux des télécoms aux Etats-Unis leader de la télévision par satellite, le rachat du géant des médias Time Warner doit lui permettre de passer à la vitesse supérieure dans la publicité: « Nous utiliserons les connaissances [sur les utilisateurs, Ndlr] pour faire de la publicité ciblée ». Laquelle s’avère, à l’en croire, « beaucoup plus efficace et ayant beaucoup plus de valeur à la fois pour les annonceurs et pour nos clients ». L’idée est simple : en croisant les monceaux de données qu’il détient sur ses clients mobile ou Internet fixe avec celles récoltées via ses actifs dans les médias, le PDG estime disposer d’un trésor pour séduire les annonceurs. A savoir être en mesure de proposer la bonne publicité, à la bonne personne, sur le bon canal (chaîne, plateforme de streaming, appli mobile…) et au bon moment. (@latribune).

#Emploi

Royaume-Uni : les robots menacent 860.000 emplois dans le secteur public. Le débat sur la place de la robotique dans le marché du travail outre-Manche risque d’être relancé. Plus de 860.000 emplois dans le secteur public pourraient être détruits d’ici 2030 en raison de l’automatisation de certaines tâches selon une étude menée par le cabinet Deloitte et l’université d’Oxford. Malgré de fortes inquiétudes, de nombreux postes seraient relativement protégés. Le rapport cite le cas du secteur éducatif, du système national de santé (national health service), ou de l’industrie de la santé et tous les postes qui nécessitent une interaction avec le public. Les postes qui requièrent « un haut degré d’interaction personnelle, comprenant des emplois comme les enseignants, les travailleurs sociaux et les policiers » auraient 23% de chances d’être automatisés. Dans les services de santé, le nombre de sages femmes est passé de 210.000 en 2001 à 274.000 en 2015. Mais selon les projections du cabinet, ce chiffre pourrait baisser à 266.000 d’ici 2030. De même que si le nombre de directeurs d’hôpitaux, de cliniques et de cabinets médicaux a augmenté entre 2001 et 2015 passant de 8.500 à 10.000, ils ne pourraient être que 2.000 à l’horizon 2030. Mike Turley, en charge de l’étude du secteur public à Deloitte explique que : « Nous sommes déjà en train de voir des exemples de technologie qui jouent un rôle dans le secteur public. Des processus automatisés sont employés dans l’administration locale pour la saisie des données, des métros et des trains sans conducteur sont de plus en plus répandus, de nombreux capteurs sont utilisés dans les hôpitaux et les maisons médicales pour contrôler les patients et donner aux sages femmes et infirmiers plus de temps pour l’échange avec les malades. » (@latribune).

#Numerique

Ultraconnectée, Marseille se rêve en « hub numérique » mondial. Loin de son image d’Epinal de capitale de la bouillabaisse et du savon artisanal, Marseille mise aujourd’hui sur l’industrie numérique, profitant des 13 câbles sous-marins de fibre optique qui connectent ses plages au monde entier. « La quatrième révolution industrielle arrive, la révolution 2.0, essentiellement avec du très haut débit et des objets connectés, donc quand les plus gros câbles de fibre optique d’Europe arrivent chez vous, vous comprenez que vous allez jouer un rôle majeur », analyse Stéphane Soto, directeur du label French Tech Aix Marseille. (@France3Provence).

Les dix prévisions stratégiques 2017 du Gartner. Gartner a profité de son Symposium/ITxpo 2016 qui s’est tenu cette semaine à Orlando pour livrer ses dix prévisions stratégiques 2017 (et au-delà) pour les organisations et les utilisateurs d’IT. Ces prédictions stratégiques permettent se faire une idée de ce qui est susceptible d’advenir dans les domaines où l’évolution technologique est la plus déterminante. Gartner place au cœur de son propos la notion de rupture digitale (digital disruption) qui s’impose comme un véritable flux de changements, redéfinissant des marchés et des industries entières avec des effets collatéraux à grande échelle sur les personnes et les technologies. (@InformatiqNews).

Jumeau numérique : vers un double digital pour chaque objet physique. Les amateurs de jeux vidéos de courses de voiture connaissent bien le principe du ‘ghost’ : un modèle en transparence de votre véhicule vous montre en course comment vous avez conduit lors de votre temps de référence. De quoi s’informer en temps réel sur sa performance. Ce concept se développe à toute vitesse dans l’industrie. A une différence près, majeure : le ‘ghost’, appelé jumeau numérique, n’est pas lié à une voiture de course factice affichée sur un écran. Il échange des données avec un objet physique positionné dans le monde réel. Une Formule 1 par exemple. « Un double numérique est un modèle logiciel dynamique d’un objet ou d’un système physique qui repose sur des données de capteurs » mentionne le Gartner, qui cite cette technologie dans les tendances à suivre en 2017. Pour ce faire, les jumeaux numériques utilisent une combinaison de métadonnées, d’information telles que l’emplacement ou la température, de séries chronologiques, d’algorithmes et de règles. « Dans les trois à cinq ans, des centaines de millions d’objets seront représentés par des jumeaux numériques » complète le Gartner. Les organisations utiliseront des jumeaux numériques pour réparer de façon proactive, (…) planifier les processus de fabrication, faire fonctionner les usines, prédire une défaillance matérielle, augmenter l’efficacité opérationnelle et améliorer le développement de produits. (@zdnetfr).

#Recherche

Biomimétisme : un mini-robot inspiré de la raie et du rat. S’inspirer de l’ingéniosité de la nature, tel est le crédo des chercheurs en biomimétisme du département de bio-ingéniérie de l’Ecole d’Ingéniérie et des Sciences Appliquées (SEAS) de l’Université d’Harvard. Avec cette nouvelle approche, la recherche peut trouver de nouveaux modèles de développement et de vie, plus efficaces, durables et responsables. Nombre de chercheurs s’inspirent du règne animal pour trouver des solutions de locomotion pour leurs créations. Un kangourou métallique pour FESTO, un drone qui s’agrippe aux parois pour Stanford, une chauve-souris artificielle pour l’Université de l’Illinois, et ainsi de suite. Souvent il s’agit de trouver un moyen de se déplacer efficacement dans un milieu hostile. Pour cela rien de tel que de s’inspirer des animaux qui survivent dans ces lieux extrêmes.(@humanoides_FR).

#MediaSocial

Que cachent les conditions générales d’utilisation d’un réseau social ?. Les conditions générales d’utilisation, c’est ce très long texte que vous devez valider avant de pouvoir utiliser un réseau social, une application sur votre téléphone ou encore un logiciel sur votre ordinateur. La plupart du temps, il n’est jamais lu. Par exemple, Facebook s’arroge le droit de modifier ses conditions de manière unilatérale, c’est-à-dire sans prévenir personne. Le simple fait de surfer sur le réseau social revient à accepter des conditions que vous ne connaissez pas, et qui peuvent changer à chaque instant. En France, la Direction générale de la concurrence a déjà signalé que cette clause était complètement abusive. Mais pour l’instant, cela n’a rien changé : la justice française ne fait pas vraiment peur, ni à Facebook, ni à personne. L’article 133-2 du code de la consommation prévoit que les clauses d’utilisation soient rédigées de façon claire et compréhensible. Est-ce que c’est vraiment le cas ? Les clauses de Facebook, Tinder, Instagram ouTwitter, sont très longues, écrites en tout petit et renvoient souvent vers d’autres pages pas toujours en français. (@franceinfo).

Pourquoi Snapchat et Skype « mettent en danger » les droits de l’homme, selon Amnesty International. « Si vous pensiez que les services de messagerie instantanée étaient protégés, vous risquez d’être surpris », prévient Sherif Elsayed-Ali, directeur de l’équipe Technologie et droits humains à Amnesty International. Alors qu’en France les applications de messagerie se banalisent, représentant 40% du temps passé sur smartphone selon Flurry (Yahoo!), les applications n’offrent pas toutes le même niveau de confidentialité. Pour identifier les bons et les mauvais élèves, Amnesty International a publié le 21 octobre une étude intitulée « Conversation privée ? ». Après avoir passé au crible 11 entreprises de l’Internet, l’ONG en a conclu que certains « n’ont pas mis en place les mesures les plus élémentaires de protection de la vie privée sur leurs services de messagerie instantanée ». Citant explicitement Snapchat et Microsoft – via son application Skype -, elle estime même qu’ils mettent « ainsi en danger les droits fondamentaux de leurs utilisateurs ». (@latribune).

« Elle va être traitée de pute » : la fille, la photo et la mauvaise réputation. Le scénario est familier. Deux adolescents s’éprennent l’un de l’autre, se draguent, échangent des sextos. La jeune fille est sollicitée par son amoureux pour lui envoyer une photo intime. Elle se prête au jeu, lui aussi peut-être. Quelques jours, semaines ou mois plus tard, les amoureux sont en froid. La séparation est houleuse. Par esprit de vengeance, le jeune homme décide de publier sur les réseaux sociaux une photo intime (ou une vidéo) de son ancienne copine, qu’il a toujours en sa possession. On parle de revenge porn. Les conséquences d’une telle diffusion sont majeures. Pour la jeune fille concernée, elles consistent en insultes, humiliation (slut shaming), menaces diverses dont la diffusion aux parents. Il s’agit d’une grave atteinte à sa réputation. Il en va autrement pour le jeune homme. « On va dire que la fille, c’est une fille facile. Elle, sa réputation, elle baisse et elle peut se suicider. Par contre, si la fille est jolie, les gens vont dire au garçon : “Ouais, tu as géré”. Il va être un peu fier d’avoir fait ça avec une jolie fille. » Telle est l’explication donnée par l’un des 400 collégiens rencontrés dans le cadre d’une étude sur le cybersexisme réalisée par l’OUIEP et financée par le centre Hubertine Auclert. (@rue89).

#Politique

« Civic Tech » : vers une boîte à outils de la démocratie numérique. Alors que la France accueillera du 7 au 9 décembre le sommet mondial du Partenariat pour un gouvernement ouvert, un portail va recenser les plateformes de consultation citoyenne. La transparence des outils est au cœur de la réflexion. C’est un débat de fond sur les enjeux de la démocratie numérique qui anime depuis plusieurs semaines les acteurs de la « Civic Tech » en France, ces porteurs de projets qui veulent mettre les avancées technologiques au service de la démocratie. Un débat technique, mais pas seulement. Alors que de plus en plus de ministères et de parlementaires ont recours à des consultations de citoyens pour élaborer les lois, comment s’assurer de l’efficacité et de la transparence de ces consultations ? Sur quels critères fonder le choix d’une plateforme ? Autrement dit : à qui confier les clés de la démocratie participative ? Pour aider les services publics à mieux se repérer entre les différentes solutions, Etalab, la mission qui pilote en France la politique d’ouverture et de partage des données publiques, anime depuis le 16 septembre un atelier participatif. « Des start-up ont acquis une réelle expérience dans le domaine de la démocratie participative, et en parallèle de plus en plus d’administrations nous demandent des conseils sur les solutions disponibles pour mener à bien leurs consultations, explique Laure Lucchesi, sa directrice. L’objectif est de leur apporter des réponses. » Autour de la table sont réunis les représentants d’entreprises telles que Bluenove, dont la plateforme Assembl a été utilisée par l’OCDE et la Ville de Paris, Democracy OS France, qui équipe la mairie de Nanterre, Nova Ideo, qui utilise le crowdsourcing (la contribution de la foule) pour organiser des idées, ou encore Cap Collectif, qui a fourni l’outil de consultation sur la loi sur la République numérique… (@Pixelsfr).

#Segregation

En Inde, des millions de femmes sont privées de smartphone. La dernière étude de la GSMA, intitulée Connected Women, vient de révéler l’écart abyssal du nombre de téléphones portables qui existe entre les hommes et les femmes en Inde. Du côté des smartphones, le masculin l’emporte haut la main. Les hommes seraient 114 millions de plus que les femmes à posséder un mobile, selon le rapport. Des chiffres éloquents, qui démontrent également que le portable, censé être source de progrès pour les Indiens, est devenu un nouvel objet de discrimination. Une femme réalisant, par exemple, un selfie en pleine rue avec ses amies s’expose aux quolibets de la gente masculine. Les usages les plus courants de la toile, comme entamer une conversation sur les réseaux sociaux, ou encore, franchir les portes d’un cyber café pour consulter ses courriels, ne sont pas une sinécure pour les femmes. Cette ségrégation par la technologie, emprisonne un peu plus chaque jour, les femmes dans des carcans patriarcaux et machistes dont il est très difficile, voire impossible, de se soustraire. (@MashableFR).

#SerieTV

« Black Mirror », série britannique qui ne comptait jusqu’au 21 octobre que sept épisodes racontant des histoires souvent traumatisantes, a confirmé l’aura qui l’entoure depuis 2011. Le principe est simple : partir d’un objet technologique ou médiatique (la télé-réalité, la réalité virtuelle, les réseaux sociaux) et imaginer la pire dérive autour de celui-ci. Au-delà de l’horreur de chaque épisode, le brio de la série tient dans la capacité d’autoréalisation de chaque intrigue dans la vie réelle. Plutôt que de rendre notre futur technologique effrayant, la série semble plutôt destinée à nous aider à mieux le préparer. (@Slatefr). L’article du quotidien Le Monde explique que « tout est une question de contrôle. Mais le but final reste le même : organiser la soumission volontaire de l’individu par une lente translation des valeurs humaines et l’effacement progressif de la liberté et du libre arbitre au nom d’une science invasive présentée comme bénéfique. » (@LeMondefr).

26 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 26 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robot

x

Faut-il une loi spéciale pour les robots ? Les robots ne sont plus ce qu’ils étaient. Enfermés depuis des décennies dans les cages des usines automobiles. Demain, ils apprendront directement de nouveaux gestes auprès de leurs collègues de travail humains. Bénéficiant des progrès des algorithmes et des capteurs, les robots ont aussi appris à se déplacer seuls : les chariots robotisés arrivent dans les entrepôts et les lignes de production, pendant que, sur nos routes, la voiture autonome nous est promise dans les cinq à dix ans qui viennent. Dopés à l’intelligence artificielle, au « cloud computing » et aux gigantesques bases de données d’Internet, les robots passent de l’industrie aux services. Certains commencent même à interpréter – encore très imparfaitement – nos paroles ou nos émotions. Plus proches des humains, plus autonomes dans leurs mouvements et dans leurs décisions, les robots deviennent aussi, fatalement, plus susceptibles de créer des dommages. (@LesEchos).  Légende image : Un « cobot » (robot collaboratif) Baxter de Rethink Robotics. La cohabitation accrue entre les humains et les machines dites « intelligentes » pose de nouvelles questions aux spécialistes du droit.

Les chatbots à l’attaque des ressources humaines. Une question sur les RTT ou sur la retraite ? Depuis peu, un nouvel interlocuteur peut vous donner immédiatement la bonne réponse C’est un chatbot, robot logiciel capable de dialoguer avec un individu. Ils sont partis à l’assaut des entreprises où ils se proposent de répondre à de nombreuses questions relatives au droit du travail et de ressources humaines. Un déploiement dans les ressources humaines rendu possible par un marché désormais réceptif. « En 2005, lorsque nous avons créé notre entreprise, nous avions lancé Clara, un bot que nous concevions comme un support aux RH. Le flop a été retentissant », reconnaît Luc Truntzler, directeur associé d’Inbenta, société spécialisée dans la conception de bots. « Les salariés n’étaient pas familiers avec la notion d’algorithmes et d’avatars. Ils pensaient qu’une vraie personne se cachait derrière ou que le but de leur employeur était de les pousser à la faute en relisant leurs questions. A la fin, les bots se faisaient même insulter. Non seulement, le bot était inutile, mais il faisait perdre bêtement de l’argent à nos clients puisque nous facturions au nombre de questions posées ». (@journaldunet).

Ethique et algorithme, où est la limite ? En mars dernier, le robot Tay de Microsoft a dû être désactivé par ses créateurs au bout de quelques heures. Explication, cette intelligence artificielle destinée à converser avec les internautes véhiculait des propos racistes, négationnistes ou encore sexistes. Elle était tombée sous l’influence d’interlocuteurs humains mal intentionnés qui lui apprenaient des bêtises. Qui blâmer ? Les trolls qui ont provoqué ces dérives, le robot lui-même ou les développeurs de Tay qui n’avaient pas anticipé le risque ? Ces questions ne relèvent plus de la science-fiction : face à la place croissante des algorithmes dans notre quotidien, il est urgent d’y répondre. Pensons aux voitures autonomes qui sont déjà en circulation : quelle action programmer s’il faut arbitrer entre tuer un piéton ou les passagers du véhicule ? La machine se pose des problèmes techniques, mais aussi éthiques. (@EchosBusiness).

Zooids, cette armée de petits robots à votre service est potentiellement l’interface du futurEt si l’avenir ce n’était pas le tout tactile, les interfaces LED sur les claviers et les écrans partout ? Et si l’avenir c’était des petits robots installés partout chez vous qui seraient capables de réaliser des tâches simples, contrôlés par quelques gestes ? Ce futur est actuellement exploré par une équipe d’étudiants derrière Zooids. (@JournalDuGeek).

#IntelligenceArtificielle

Wow ! These kids are smart ! Shoot d’intelligence artificielle au MIT. Toujours plus de neurones ! La concentration mondiale record de QI au m2 ne suffit plus au MIT. La prestigieuse université scientifique américaine met désormais le paquet sur l’intelligence artificielle, au cœur d’une nouvelle mutation, technologique et culturelle, qui dessine la société de demain. Après celle du mobile, celle de l’informatique pervasive. A Cambridge, près de Boston cette semaine les participants ont planché devant les capital-risqueurs internationaux sur des technologies émergentes triées sur le volet. L’AI (Artificial Intelligence) n’est plus marginale. Elle est presque devenue grand public. Et dans la Slicon Valley, c’est la course aux armements pour lancer des labos d’AI. Grâce à l’essor faramineux de la puissance informatique et des données, elle est enfouie dans un nombre croissant de notre quotidien : travail, communication, santé, police, maintien de l’ordre, vie privée, art, … en prenant (ou pas) l’aspect de robots. Et surtout elle est financée à coup de centaines de millions de dollars par l’administration américaine ou chinoise. (@Metamedia).

#Ville

La « ville intelligente », d’abord une ville de services. La « ville intelligente » désigne l’utilisation stratégique du numérique dans la planification et la gestion urbaines en vue de favoriser le développement de métropoles durables. La promesse de cette ville est donc de devenir plus efficace, plus respectueuse de l’environnement et socialement plus inclusive grâce à l’utilisation des technologies numériques. Cela passe par plusieurs axes : la dématérialisation et la fluidification des échanges ; la création et le partage de connaissances sur la ville ; la participation des acteurs ainsi que de nouvelles formes d’interactions et le développement des usages et services urbains. Les méthodes numériques permettent d’observer, de modéliser, de simuler, d’échanger et de recommander. Elles fournissent des outils d’analyse – voire de prédiction – dynamiques des capteurs urbains et du développement de communautés virtuelles via une diversité de plateformes et de réseaux sociaux. Il s’agit de s’adapter à la connectivité permise par l’ubiquité numérique et de repenser le modèle économique de la ville. (@FR_Conversation).

#Data

Opendata : transformation numérique des collectivités territoriales en vueCette semaine l’association Opendata France, qui réunit des collectivités territoriales engagées dans l’ouverture des données, a remis à Axelle Lemaire son rapport d’analyse pour accompagner la démarche opendata – rendue obligatoire par la Loi pour une République numérique promulguée début octobre 2016. Pour GreenSI, c’est un signe supplémentaire de transformation des systèmes d’information des collectivités territoriales et de leur architecture. (@zdnetfr).

Comment le français OpenDataSoft compte devenir un géant de la smart city. La startup parisienne propose un logiciel qui facilite l’exploitation des données publiques par les collectivités et les entreprises pour créer de nouveaux services pour les citoyens. Déjà leader du marché français, OpenDataSoft lève 5 millions d’euros pour s’étendre en Europe et aux Etats-Unis. (@latribune).

#Surveillance

Chine : le Big Data pour noter les citoyens… et sanctionner les déviants. Le Parti communiste chinois (PCC) a trouvé un usage très particulier au Big Data. Le gouvernement prévoit de collecter massivement les données de ses citoyens afin de leur donner une note évaluant à quel degré ils sont dignes de confiance. Conséquence, les mieux notés auront un accès facilité aux services, quand les mauvais élèves seront sanctionnés. La liste des punitions est détaillée dans un document du gouvernement chinois datant du mois dernier, évoqué par le Washington Post. Interdiction de voyager en première classe, voire de partir à l’étranger, impossibilité d’envoyer ses enfants dans les meilleures écoles ou d’accéder à une promotion, les sanctions prévues peuvent être sévères. (@latribune).

Fichage ou arrestations de militants : l’algorithme comme arme politique. Quel rapport entre la police américaine à Baltimore et les militants sarkozystes en pleine campagne des primaires ? Les deux utilisent des algorithmes de géolocalisation pour arriver à leur fin. Avec l’application Knockin, créée par un sarkozyste français, les militants peuvent repérer facilement les « sympathisants » (au sens large) de l’ancien président, pour mieux les démarcher en porte à porte. De l’autre côté de l’Atlantique, une enquête a révélé que les forces de l’ordre avaient utilisé un service de géolocalisation appelé Geofeedia, qui se base sur les posts de réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram), pour arrêter des manifestants contre les violences policières à Baltimore. Premier volet de notre série sur les boîtes noires que sont les algorithmes. (@arretsurimages).

#CyberAttaque

La sécurité des objets connectés en question après une violente attaque informatique. On ne sait toujours pas qui a exécuté et commandité la puissante cyberattaque qui a paralysé une partie du Web, principalement aux Etats-Unis, vendredi 21 octobre. Des détails ont cependant émergé sur le mode opératoire : une partie du déluge de connexions qui ont mis à genou certains des plus importants sites au monde provenait d’un réseau d’objets connectés piratés. Selon Dyn, l’entreprise visée par l’attaque, des « dizaines de millions » d’objets ont été détournés de leur fonction première pour saturer son infrastructure, un constat corroboré lundi 24 octobre par le ministre de la sécurité intérieure américain, Jeh Johnson. Dyn fait partie des entreprises fournissant du DNS (Domain Name System), un service crucial pour le bon fonctionnement du Web : il transforme un nom de domaine (www.siteweb.fr) en instructions techniques qui permettent de se connecter au site désiré. Sans cet aiguillage, certains sites sont inaccessibles, même s’ils ne sont pas directement attaqués. L’attaque du 21 octobre était une attaque dite de « déni de service » : en saturant artificiellement les infrastructures de Dyn, les pirates ont réussi à rendre une partie du Web difficile, voire impossible, à atteindre. Après que l’on a accusé ses produits – des caméras connectées et des enregistreurs numériques – d’avoir fourni le gros de cette cohorte d’objets « zombies », le fabricant chinois XiongMai a annoncé le rappel de certains de ses produits vendus aux Etats-Unis et le renforcement de leurs protections. (@Pixelsfr).

Quelqu’un se prépare à détruire Internet. L’expert en cybersécurité, Bruce Schneier, écrit sur son blog que « quelqu’un est en train d’apprendre à détruire Internet » ce sont ses mots. Quand Bruce Schneier dit quelque chose comme ça, il faut mieux y prêter attention…. Schneier explique que depuis un ou deux ans, les entreprises critiques de l’Internet, subissent des attaques précises, calibrées, dont le but semble être de tester leurs défenses, et d’évaluer les moyens nécessaires pour les mettre à bas. C’est le cas par exemple de Verisign, dont le rapport trimestriel de ce type d’attaques. (@franceculture).

#Economie

L’économie collaborative ciblée par le gouvernement. Le 31 août, le fisc a jeté un premier pavé dans la mare en dévoilant une « instruction » précisant la manière dont les internautes devraient déclarer les revenus réalisés sur Internet. L’administration rappelle à cette occasion que toutes les sommes engrangées sur les plateformes de l’économie collaborative sont soumises à l’impôt. La ministre de la santé, Objectif : obliger les particuliers qui engrangent un revenu annuel supérieur à 3 860 euros à se déclarer comme travailleur indépendant et donc à acquitter 25% de charges sociales. La pratique consiste à louer ses biens personnels ou ses services pour arrondir ses fins de mois, mais, compte tenu de la faiblesse des sommes en jeu, le fisc a longtemps fermé les yeux. Mais, pour Marion Carrette, fondatrice des sites Ouicar (location de voitures) et Zilok (locations de biens entre particuliers, la perspective d’obliger les utilisateurs à se déclarer comme travailleurs indépendants est lourde de conséquences, surtout avec un seuil de déclenchement aussi bas. « Cela risque de tout arrêter, alors que la France est un pays dynamique en Europe ». (@LeMondefr). A lire aussi : Economie collaborative : vers une responsabilisation des plateformes (@journaldunet) et Fiscalité de l’économie collaborative : « Un vrai frein », craint Marion Carrette (Ouicar) (@LesEchos).

Un statut du travailleur collaboratif à l’étude Leur poids dans l’économie est encore marginal, mais il grimpe rapidement. Les plates-formes collaboratives sur Internet génèrent un volume d’affaires de plus de 7 milliards d’euros par an en France, avec plus de 200.000 contributeurs réguliers. Elles bousculent les frontières entre salariat et non-salariat, et suscitent une foule d’interrogations sur les réglementations applicables en termes de conditions de travail ou de protection sociale. L’Inspection générale des affaires sociales (Igas) vient de publier un rapport sur le sujet, dans lequel il propose de « créer un statut ultra-simplifié du microentrepreneur collaboratif ». Les auteurs recommandent de conserver des contraintes réglementaires et sociales moins lourdes que celles pesant sur les professionnels indépendants. « Les coûts administratifs cachés liés à l’exercice d’une activité professionnelle (affiliation, inscription au RCS et au registre des métiers, etc.) ainsi que le niveau des prélèvements obligatoires sont significatifs en comparaison des revenus dégagés de manière ponctuelle et accessoire », argumentent-ils. En effet, si les hôtes d’Airbnb gagnent en moyenne 2.000 dollars par an, le revenu médian du partage d’actifs ne serait que de 300 euros. (@LesEchos).

Airbnb, Blablacar, Drivy… Nouveaux filons de l’assurance ? Après les avoir longtemps ignorées, les assureurs courtisent les plateformes comme Blablacar ou Airbnb. Mais la rentabilité du marché reste à établir. « Il y a cinq ans, j’ai essuyé vingt refus avant de trouver un assureur, se souvient Paulin Dementhon, le fondateur de Drivy, la plateforme de location de voitures entre particuliers. Sans la confiance qu’apporte un beau nom de l’assurance, le marché n’aurait jamais décollé. Seulement, pour eux, c’était trop risqué. » Les assureurs, alors, regardaient d’un mauvais oeil le passage de la propriété des biens à l’usage. Et craignaient que les plateformes n’abritent une fraude à l’assurance massive, et des sinistres incontrôlables pour un volume d’activité encore faible. Mais voilà que la croissance phénoménale de Airbnb ou Blablacar a fini par les convaincre. Ne pas y aller devenait dangereux. « On leur apporte de tels volumes d’affaires qu’aujourd’hui ils veulent presque tous y rentrer », poursuit Paulin Dementhon. Et la bataille est rude, telle celle menée entre Axa et Allianz pour gagner le contrat Blablacar, en mai 2015. « Ces volumes de transactions nous ont permis d’évaluer les risques à partir d’un historique suffisant », reconnaît Elise Bert-Leduc, chargée des partenariats à Axa France, entré sur le marché à cette occasion. Après la mobilité et l’hébergement, secteurs les plus prometteurs, c’est l’ensemble des services de l’économie collaborative qui est désormais visé. Pas un mois sans qu’un nouveau partenariat entre une plateforme et un assureur ne soit annoncé. Fin août, c’est Allianz qui a officialisé son « mariage » avec Ouistock, le n°1 français du stockage entre particuliers. (@Lexpansion). A lire le dossier : L’économie collaborative.

Grâce à l’IA, la productivité pourrait augmenter de 40% d’ici. L’intelligence artificielle (IA) ne concerne pas seulement nos activités quotidiennes et notre expérience utilisateur des nouvelles technologies. L’intelligence artificielle devrait en effet stimuler considérablement la croissance économique et permettre une hausse de 40% de la productivité en 2035, selon une étude réalisée auprès de douze pays rapportés par CNBC. Les pays les plus concernées par cette augmentation ? La Suède, la Finlande, le Japon et les Etats-Unis. « L’impact observé repose sur l’automatisation de tâches de faible niveau assurée par la technologie avec un meilleur rendu final, explique Paul Daugherty, le directeur technique d’Accenture, qui a piloté l’étude. Les salariés ont plus de temps dégagé pour accomplir d’autres tâches plus satisfaisantes, résoudre des problèmes et répondre aux questions complexes surgissant au fil de leurs activités. ». Peu à peu, la question de l’automatisation du travail devient cependant de plus en plus politique. Si de nombreuses études ou analyses avancent les gains escomptés, nombreux sont ceux à se pencher sur les dérives possibles de telles avancées. Barack Obama a par exemple récemment déclaré que « l’intelligence artificielle pourrait accroître les inégalités ». (@RSLNmag).

#Consommation

La livraison, le cœur de l’e-commerce. La livraison n’est pas gratuite. Certes, la promesse de gratuité est affichée chez nombre d’e-commerçants. Mais on devrait plutôt écrire – nuance importante – « livraison offerte » ! Longtemps, la course aux bas prix s’est posée en unique moteur de différenciation dans la compétition de l’e-commerce et des places de marché. Mais le discount ne créait pas de préférence forte à long terme. Désormais, l’enjeu de l’e-commerce vise à gérer sa logistique à la fois sans perdre d’argent et en satisfaisant des cyberacheteurs exigeants. Avec, en toile de fond, cette lapalissade : la fidélité se gagne sur le terrain du service. (@EchosBusiness).

#Livraison

Uber Eats est-il en passe de prendre les commandes du marché français de la FoodTech ?

Deliveroo, Foodora, Frichti, ou encore Allo Resto… Les acteurs du marché de la FoodTech se multiplient et essaie de se tailler la part du gâteau. Mais qu’en est-il d’Uber Eats, lancé officiellement en France en mars dernier ? En septembre dernier, le Français TokTokTok revendait sa technologie à Just Eat, la maison mère anglaise d’AlloResto, seulement quelques temps après que la scale-up belge TakeEatEasy ait mis la clé sous la porte, faute d’investisseurs. À l’inverse,Deliveroo s’est transformé en licorne en levant 275 millions de dollars, alors qu’Amazon prépare son entrée sur la Food delivery , à commencer par Londres. Mais où en est Uber Eats en France ? Grace aux analyses d’inside.onecub, il est possible de regarder dans le rétroviseur l’évolution de ce marché depuis les derniers mois : Le panel Inside voit exploser UberEats, qui atteint fin septembre 4,2% du panel, s’approchant à vive allure d’AlloResto, qui stagne juste en dessous des 5%. Deliveroo poursuit sa croissance très régulière, mais n’est bien que troisième. Foodora reste quatrième. Pour mémoire, Toktoktok était devant Foodora à 1,4% du panel, TakeEateEasy, lui pesait 2,64% du panel. (@bymaddyness).

#Agriculture

Usine à légumes : quand l’agriculture débarque en ville. Cultiver des légumes en milieu urbain, c’est possible. C’est même un marché prometteur sur lequel se positionnent des entreprises japonaises, américaines et françaises. Le bâtiment pilote n’a rien d’impressionnant : il ne fait que 50 mètres carrés au sol et à peine 7 mètres de haut. Mais, à terme, c’est bien une usine de 1000 mètres carrés qui devrait voir le jour en pleine agglomération de Lyon. Une usine verticale de cinq étages entièrement dédiée… à la production de plantes et de légumes ! « Ce n’est pas un canular ou un truc de baba cool. C’est une ferme urbaine techno. Nous y recherchons la productivité, la pureté dans le végétal », prévient d’emblée Christophe Lachambre, l’un des trois cofondateurs de FUL (Ferme urbaine lyonnaise). Au sein de cette chaîne de production d’un nouveau genre, les légumes poussent sans toucher le sol, grâce à l’hydroponie, une technique qui permet de faire de l’agriculture partout, même dans des zones bétonnées. (@Lexpansion).

#Logement

La chasse aux sous-locations abusives va-t-elle faire vaciller le modèle d’Airbnb ? Ce sera un jour à marquer d’une pierre blanche. Le 10 janvier 2017, le Tribunal d’instance de Nogent-sur-Marne se penchera sur le dossier d’un propriétaire réclamant à son locataire le montant de loyers illégalement perçus. Une ordonnance du 15 septembre 2016 et dont La Tribune a obtenu une copie autorise en effet la plateforme Airbnb basée en Irlande – et valorisée à 30 milliards de dollars après une récente levée de fonds- à donner à un propriétaire la liste des transactions effectuées par son locataire via le site de location entre particuliers. Concrètement, cette ordonnance du président du tribunal de grande instance de Paris obtenue sur requête autorise un propriétaire à mandater un huissier de justice pour se rendre dans les locaux d’Airbnb France afin de : « « Rechercher tout dossier, fichier, document, correspondance située dans lesdits locaux, ses établissements ou annexes quel qu’en soit le support, informatique ou autre, en rapport avec les faits litigieux précédemment exposés, et notamment le relevé des transactions effectuées ». (@latribune).

#Environnement

Un drone armé de bactéries pour détecter la pollution : le projet prometteur de iGEM IONIS. L’équipe est composée d’une quinzaine d’étudiants aux compétences complémentaires. Ils se sont organisés en un pôle R&D, un pôle marketing et un pôle graphisme et informatique pour faire travailler ensemble des étudiants venus de 6 écoles du Groupe IONIS : Sup’Biotech spécialisée en biotechnologies, Ionis-STM dont la particularité est de donner une double compétence management et technologies, les 2 écoles d’informatique Epitech et EPITA, l’école d’ingénieurs en aéronautique IPSA, et e-artSup, l’école de création numérique. Ils se retrouvent chaque semaine dans les écoles ou à la Paillasse, un « biohackerspace » qui leur sert de laboratoire et de lieu de réunion. Alexandre Dollet est en charge de la communication de l’équipe. Il explique que la biologie de synthèse est une nouvelle discipline, « que certains considèrent comme la 4ème révolution industrielle », à la croisée de la biologie, l’informatique, la chimie et les mathématiques. Elle permet la création de nouveaux systèmes biologiques pour des applications dans des domaines aussi variés que la santé, l’environnement, les matériaux et l’énergie. (@PresseCitron).

#Banque

Les banques américaines s’unissent pour contrer Paypal. PayPal et Square n’ont qu’à bien se tenir : les plus grandes banques américaines contre-attaquent. Au grand salon Money2020 de Las Vegas, un consortium des plus grandes institutions du pays a présenté l’application de paiement entre particuliers Zelle, qui a l’ambition de « révolutionner la manière dont l’argent se déplace ». Bank of America, Citi, JP Morgan, Morgan Stanley font partie des 19 sociétés financières soutenant l’initiative lancée par Early Warning, une entreprise contrôlée par BofA, BB&T, Capital One, JP Morgan Chase et Wells Fargo. Mastercard et Visa sont aussi partenaires. (@latribune).

En attendant Orange Bank, une intrigante FreeBank peut-être en embuscade. Parlant du lancement de sa future banque 100% mobile, Stéphane Richard, le PDG d’Orange, a lâché en janvier dernier : « Si j’osais le mot, je dirais que nous voulons être le Free de la banque, en se situant volontairement moins cher que ce qui existe aujourd’hui et aussi transparent sur les conditions de tarification. » Orange, l’opérateur historique des télécoms, se comparant au nouvel entrant du mobile qui a mis le secteur à feu et à sang ? La formule a de quoi faire sourire. Qui mieux que Free lui-même pourrait lancer un vrai service de rupture dans le domaine de la banque ? « C’est Free qui va réinventer la banque … Pas Orange », objecte un certain « #FreeBank » sur Twitter. Ce compte sous pseudo « @MyFreeBank » aux maigres 12 followers tente de créer le buzz sur le sujet depuis quelques jours, relayant et commentant toutes sortes d’articles, récents ou anciens, faisant référence à Free dans la banque ou à l’imminente arrivée d’Orange Bank, raillée évidemment. Du côté de chez Free, un dirigeant nous assure : « Pas de projet à ma connaissance ». (@LaTribune).

#Blockchain

Il est temps d’étudier votre exposition aux risques ! Il ne se passe un jour sans que ne paraisse un nouvel article sur la blockchain. Ce sujet met en ébullition la communauté des techniciens, les penseurs du Web libre et ceux des monnaies virtuelles et des banques ; un monde somme toute fermé et restreint. La communication essentiellement technique dédiée à la blockchain ne contribue pas à éclairer suffisamment ses usages ni à rendre intelligibles ses applications potentielles. Or, d’après ce que l’on peut d’ores et déjà anticiper, le pouvoir disrupteur de la blockchain est potentiellement supérieur à celui d’Internet de ses débuts ; il est pourtant évident que lorsque la technologie arrivera à maturité, ce qui n’est pas encore le cas, elle va bousculer nombre de positions acquises et bouleverser bien des modèles économiques. Pour ne pas rajouter du bruit au bruit, nous allons nous intéresser uniquement aux usages et à leurs effets, tels que nous pouvons les prévoir et anticiper avec nos connaissances d’aujourd’hui, en esquissant seulement les principes techniques sur lesquels repose la blockchain. (@journaldunet).

#Crowdfunding

Quand les contrefacteurs chinois piochent leurs idées sur Kickstarter. Certains contrefacteurs chinois partent à la pêche aux idées sur les plateformes de crowdfunding . C’est ce dont témoigne l’expérience amère de Yekutiel Sherman, relatée cette semaine dans Quartz. Après un an de réflexion, le jeune entrepreneur israélien lance une campagne de levée de fonds sur Kickstarter pour Stikbox, une perche à selfie intégrée à une coque pour smartphone. Mais une semaine à peine après avoir publié son projet sur la plateforme et malgré plusieurs dépôts de brevets, notamment en Chine, il découvre avec surprise qu’un gagdet presque identique est en vente sur AliExpress, la page en anglais du géant chinois du e-commerce Alibaba. Le produit porte le même nom, a un design identique mais est vendu deux fois moins cher qu’au prix auquel il comptait le commercialiser. Depuis, et alors que l’entrepreneur n’a toujours pas livré son produit, nombre de ses « backers » qui avaient investi dans sa campagne ont acheté la copie chinoise et réclament un remboursement. (@EchosTechMedias).

25 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 25 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Presse

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Dossier : Du néolithique au numérique, une histoire de l’information Comment l’information a-t-elle pris une telle place dans nos sociétés ? Les signes de sa transmission entre humains remontent très loin dans le temps. Du néolithique au web, retour sur des périodes clés de l’histoire de la production et de la circulation de l’information.(@InaGlobal).. Dessin de Martin Vidberg publié dans l’article : Comment l’Europe de la Renaissance inventa l’actualité.

#Consommation

L’intelligence artificielle peut-elle remplacer les brasseurs? Depuis quelques mois, une start-up britannique, IntelligentX, utilise les pouvoirs de l’intelligence artificielle [IA] pour tenter de mettre au point la recette de la bière idéale. Sa méthode ? Le machine learning (apprentissage automatique), un champ de l’IA qui utilise des algorithmes. Hew Leith et Rob McInerney, passionnés par ce breuvage, et encore plus par l’intelligence artificielle, ont ainsi créé l’un des premiers produits réalisés avec cette technologie, souvent utilisée à des fins commerciales. Dans leurs locaux à Londres, pas de cuves métalliques, ni de brassin test. A la place, des rangées d’ordinateurs et des blouses blanches. Depuis la création de cette brasserie high-tech en 2015, treize modifications ont été apportées à chaque bière. Pour parvenir à brasser une bière adaptée aux consommateurs britanniques, l’IA d’IntelligentX a « goûté » des dizaines de recettes, sous forme de données collectées en ligne auprès des clients. (@slatefr).

#Technologie

Les Français et la techno : amour, haine, passion et fatigue… Comment les Français vivent-ils leur relation au quotidien avec les technologies ? Opinion Way répond dans une étude intitulée « Bureautique, app mobiles, bornes interactives…ces technologies qui pourrissent la vie des Français ! ». Un attachement certain pour ces derniers qui s’accompagnent inévitablement d’incompréhension et d’une maîtrise aléatoire pour toutes les générations. Selon les conclusions de l’étude, 85% estiment que les Français sont dépendants des technologies et cette dépendance a un réel impact tant sur notre vie professionnelle que personnelle. En effet, le sentiment général est que les nouvelles technologies accentuent le rythme et la pression de la vie quotidienne. L’engouement pour des phénomènes numériques éphémères (Pokémon Go, selfies, foodporn…) interpelle 83% des personnes interrogées, qui ont le sentiment de ne pas comprendre l’attrait pour ces nouvelles pratiques. A cela s’ajoute, pour 68% des sondés, une pression sociale pour acquérir les dernières nouveautés en matière d’appareils connectés. De même, les personnes interrogées font part de leur perte de repères face à la rapide mutation de ces technologies : 84 % ont le sentiment qu’elles évoluent trop rapidement et qu’il devient difficile de les suivre. (@INfluencialemag).

Comment lutter contre le solutionnisme ? Récemment, le chercheur Ethan Zuckerman a réagi à un long article du journaliste Shane Snow qui proposait d’utiliser des casques de réalité augmentée… pour résoudre les problèmes du système carcéral. Pour Zuckerman (@ethanz), directeur du Centre pour les médias civiques du MIT, cette proposition un peu simpliste est un cas typique de solutionnisme, ce piège consistant à vouloir résoudre les problèmes sociaux par la technologie. Peut-on tenter de dépasser la croyance naïve qui consiste à résoudre les problèmes sociaux par la technologie comme son exact contraire : la réaction de dédain qui rejette toute solution technique nouvelle comme étant inappropriée ou erronée ? Peut-on esquisser une synthèse où les techniciens regardent leur travail de manière critique tout en trouvant une voie pour traiter les problèmes difficiles avec des solutions nouvelles ? (@internetactu). A lire aussi : Le Bluff du solutionnisme technologique, épisode II (@MaisOuVaLeWeb)

« La silicolonisation du monde ». Eric Sadin est l’un des rares intellectuels à penser la numérisation de notre monde, voilà 10 ans maintenant qu’il interroge d’un point de vue philosophique l’impact du numérique sur nos sociétés, cette fois-ci il parle de « silicolonisation » du monde, contraction de deux mots : la Silicon Valley, lieu mythique du développement du numérique aux Etats Unis, et colonisation tant la réussite industrielle de ces produits colonise le monde selon lui. (@franceinter).

#CyberAttaque

Une cyberattaque d’une « capacité d’attaque phénoménale » a été déployée vendredi 21 octobre. Elle visait un prestataire de service américain, Dyn, en charge des services DNS. Lorsqu’ils fonctionnent, ce sont eux qui permettent aux internautes de se rendre sur les sites Web. Stéphane Bortzmeyer, spécialiste de la sécurité informatique explique : « Le problème d’une cyberattaque par déni de service (ou DDoS), qui sature de requêtes un serveur, repose avant tout sur la masse de données envoyées. A moins de s’appeler Google et d’avoir ses moyens, il est difficile d’avoir une infrastructure qui résiste à ce type d’attaque informatique. D’autant que l’argument marketing de Dyn est le regroupement des clients, ce qui fait d’eux une cible plus tentante pour des personnes mal intentionnées. ». (@Lexpansion).

Revue de liens : – Après la cyberattaque de vendredi une question refait surface : quelqu’un cherche-t-il à détruire le web ? De l’avis de nombreux spécialistes de la sécurité informatique, le pire reste à venir… (@PresseCitron); – Attaque informatique de grande ampleur aux Etats-Unis : ce que l’on sait (@LObs); – Dyn: « A moins d’être Google, difficile de résister à ce type de cyberattaques » Stéphane Bortzmeyer, ingénieur réseau spécialisé dans ces questions de sécurité informatique, a répondu aux questions de L’Express. (@Lexpansion).

#Algorithme

Un truc fou : les algorithmes ne suffisent pas à prévenir les crimesLa police prédictive, consiste, pour le dire vite, à utiliser des bases de données de faits de délinquance (quelle est leur nature ? qui les commet ? où ? à quelle fréquence ? etc.) et de faire travailler des algorithmes pour qu’ils fournissent au choix des lieux à risques, ou même des listes de personnes susceptibles d’être impliquées dans des actes de violence. Bien des villes du monde entier – France comprise – se sont dotées de ces outils technologiques censés remplir un objectif parfaitement louable : faire de la prévention. Or, après le temps de l’enthousiasme, vient celui des études, qui douchent un peu froidement. Un exemple est particulièrement intéressant, celui d’un algorithme du nom de “Strategic Subjects List”, qui est utilisé depuis 2013 à Chicago. Le programme a été fabriqué conjointement par le département de la police de Chicago et l’Institut technologique de l‘Illinois. Il identifie et classe les personnes les plus susceptibles d’être impliquées – comme auteurs ou victimes – dans des fusillades. Pour ce faire, il utilise des données comme les arrestations liées à la drogue, l’affiliation à un gang, l’âge lors de la dernière arrestation etc.. Plus de mille personnes sont listées et classées. L’idée est d’identifier les personnes les plus vulnérables à cette criminalité et de leur proposer une aide, en amont. La police se félicite de son outil. Ok, mais le problème, c’est que la criminalité n’a pas baissé à Chicago, où 2016 est même en passe d’être une année record. (@franceculture).

Ethique et algorithme, où est la limite ? En mars dernier, le robot Tay de Microsoft a dû être désactivé par ses créateurs au bout de quelques heures. Explication, cette intelligence artificielle destinée à converser avec les internautes véhiculait des propos racistes, négationnistes ou encore sexistes. Elle était tombée sous l’influence d’interlocuteurs humains mal intentionnés qui lui apprenaient des bêtises. Qui blâmer ? Les trolls qui ont provoqué ces dérives, le robot lui-même ou les développeurs de Tay qui n’avaient pas anticipé le risque ? Ces questions ne relèvent plus de la science-fiction : face à la place croissante des algorithmes dans notre quotidien, il est urgent d’y répondre. Pensons aux voitures autonomes qui sont déjà en circulation : quelle action programmer s’il faut arbitrer entre tuer un piéton ou les passagers du véhicule ? La machine se pose des problèmes techniques, mais aussi éthiques.   (@EchosBusiness).

#Ville

Gestion des données : Les trois défis IoT de la ville intelligente. Pour le chercheur newyorkais Derek Werthmuller, l’intégration de l’Internet des Objets dans la ville pose trois défis majeurs en lien avec la gestion des données. L’Internet des objets au cœur de la ville intelligente ne pose pas temps de problème que ça à mettre en place. Les solutions existent, il faut maintenant choisir parmi les nombreux acteurs présents sur le marché. Le gros problème, le sujet principal, se place dans le truchement de la donnée pour Derek Werthmuller, directeur des technologies et des innovations au center of technology for Government à l’Universitie d’Albany à New York. Dans une tribune pour Govtech.com, Il exhorte les dirigeants à se pencher sur trois points majeurs à questionner sur la donnée pour faciliter la mise en place de la smart city. (@IOT_city).

#Transport

Pour Uber, il y aura toujours besoin de chauffeurs à l’ère de la voiture autonome. Nous ne sommes pas les seuls à nous inquiéter de l’épée de Damoclès technologique qui surplombe le destin des chauffeurs Uber qui se sont récemment professionnalisés grâce à l’application. La plupart d’entre eux considèrent l’activité comme un revenu essentiel à leur vie et certains se projettent dans ce qu’ils considèrent être désormais une carrière à part entière. Néanmoins, les tests s’accélérant et la société étant déterminée à déployer des voitures autonomes sur son parc automobile d’ici à 2020, la menace robotique sur l’emploi des VTC s’approche, aux États-Unis comme en France. Sur le continent américain, certainement parce que les test des Pittsburgh sont assez proches pour concrétiser les angoisses, les médias et même le Président Obama ont pris position sur la question de la robotisation. La voiture autonome est le meilleur exemple de cette transition à venir vers une robotique qui n’a plus besoin des humains, considérés comme force de travail. En France, le sujet paraît bien plus lointain et n’effleure malheureusement que très marginalement la classe politique. (@Numerama).

#IntelligenceArtificielle

L’IA de Microsoft a atteint le niveau de compréhension de l’Homme. C’est une très grande étape pour la recherche sur les intelligences artificielles. Les chercheurs de Microsoft ont réussi à créer une technologie qui comprend une conversation aussi bien qu’une personne normale. L’équipe d’ingénieurs de Microsoft Artificial Intelligence and Research a noté un taux d’erreur de seulement 5,9%. C’est approximativement égal au taux d’erreur que ferait un Homme si on lui demandait de retranscrire une conversation. Le fameux téléphone arabe. C’est le taux le plus bas enregistré jusqu’alors pour le secteur. Le mois précédent, ce même taux était à 6,3%. « Nous avons atteint la parité humaine, » a déclaré Xuedong Huang dans un communiqué. (@siecledigital).

#Politique

Les startup civictech veulent prendre le pouvoir pour une démocratie 2.0. En bouleversant les rapports entre les candidats, les élus et les citoyens, la technologie est en train de donner un coup de fouet aux démocraties. Phénomène en plein essor grâce à la Civic Tech qui est en train d’émerger tous azimut avec pour ambition de remobiliser les citoyens au moment où l’abstention surtout chez les jeunes bat des records. (@latelier) – Les Ces startup qui remobilisent les citoyens : Change.org, plateforme mondiale pour le changement ; Brigade, le 1er réseau pour votants ; Crowdpac, plateforme de crowdfunding de campagne politique ; Voxe, une startup française de comparaison de programmes politiques ; Ma Voix ; Parlement & Citoyens, la startup qui permet aux citoyens de participer à l’élaboration de la loi ; Timshel, une plateforme pour mobiliser la communauté ; Nation Builder, une startup fondée en 2011 pour devenir un leader ; Liegey Muller Pons (LMP), 1ère startup de stratégie électorale en Europe ; Make.org, une civictech qui veut réactiver la démocratie européenne ; Primaire.org, une plateforme qui désigne les candidats aux élections et élabore les programmes politiques ; Fluicity, un réseau citoyen pour la démocratie locale.

Mon-e-parti veut redonner une voix aux électeurs pour réduire l’abstention. A sept mois des élections présidentielles, Mon-eparti veut s’attaquer à l’abstention croissante en redonnant aux Français le goût de se rendre aux urnes. L’idée ? Appliquer une toute nouvelle façon de mesurer –et donc de valoriser– l’opinion du corps électoral, en tirant parti du potentiel du numérique. Et du même coup, proposer une solution en rupture par rapport aux instituts de sondage. L’app sollicite à intervalles réguliers le point de vue des internautes inscrits sur des questions de société, et établit en temps réel des cartographies des opinions. « Il ne s’agit plus que les citoyens posent des questions aux politiques pour qu’ils y répondent, explique Serge Pilicer, le fondateur de la jeune pousse éponyme née en août 2016. Mais d’inverser ce rapport pour que ce soit les politiques qui se positionnent par rapport aux réponses des citoyens. »(@LUsineDigitale).

L’Éthiopie interdit la consultation d’informations sur les réseaux sociaux. Le 9 octobre, les autorités éthiopiennes ont décrété l’état d’urgence pour une durée de six mois, pour tenter d’étouffer un violent mouvement de contestation qui aurait déjà fait 500 morts dans le pays. Deux grands groupes ethniques de l’Éthiopie, les Oromos et les Amharas, protestent contre les atteintes à leurs droits et libertés dont ils seraient victimes de la part du parti au pouvoir. « Les activistes de ces deux ethnies contestent de plus en plus ouvertement ce qu’ils perçoivent comme une domination sans partage de la minorité des Tigréens, issus du nord du pays, qui occupent les postes-clés au sein du gouvernement et des forces de sécurité », résumait VOAfrique dès le mois d’août dernier. (@Numerama).

#Sante

e-santé: portrait-robot de la startup française. Pour le premier anniversaire de sa création, lundi 24 octobre, l’association France eHealthTech a dévoilé un panorama détaillé de ses 125 adhérents. C’est la première initiative de ce genre à cette échelle. Quel est le profil type d’une startup française spécialisée dans la santé numérique ? (@latribune).

24 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 24 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robot

x

Les premiers robots sont nés au siècle des Lumières. Mais les premiers automates datent de l’antiquité. Au Vème siècle avant J.C, le scientifique grec Archytas de Tarente aurait ainsi conçu une colombe artificielle, sans doute propulsée par la vapeur, capable de voler sur 200 mètres. À travers l’histoire, les automates étaient surtout appréciés pour la complexité et la variété de leurs mouvements : plus ils étaient proches du vivant, plus l’artisan était doué. Même Léonard de Vinci a construit un « chevalier mécanique » à la fin du XVe siècle, un automate humanoïde animé par un système interne de poulies. Mais ce n’est que pendant le siècle des Lumières que les automates ont atteint leur pic de popularité, devenant des exemples prisés de l’ingéniosité humaine et des avancées techniques. (@FR_Conversation).

#Surveillance

Twitter coupe l’accès à Snaptrends qui analysait des tweets pour la police. Twitter a confirmé à Mashable jeudi 20 octobre qu’il a récemment mis un terme à ses relations avec Snaptrends. Cette confirmation arrive une semaine après que le réseau social a publiquement confirmé avoir coupé l’accès à d’autres sociétés de surveillance qui commercialisaient à la police des données collectées sur ses utilisateurs. La rupture avec Snaptrends a d’abord été annoncée par The Daily Dot. Snaptrends est un service de surveillance des réseaux sociaux dont le siège est à Austin, au Texas. D’après des échanges entre la police d’Austin et le directeur des ventes de l’entreprise – publiés par The Austin Chronicle en 2015 – Snaptrends « a développé son logiciel intelligent pour servir des organisations de sécurité publique et des agences nationales de renseignement aux États-Unis ». (@MashableFR).

#Piratage

Au secours, mon sex-toy m’espionne ! Août 2016 : au Defcon, grand-messe mondiale des hackeurs, deux chercheurs australiens expliquent à la tribune comment ils ont réussi à prendre le contrôle d’un vibromasseur connecté. L’intérêt de la démarche peut paraître, au choix, grivois ou limité, au regard d’autres présentations qui portent, par exemple, sur la sécurité des véhicules autonomes. Et pourtant. L’opération leur a permis de démontrer que Standard Innovation, le fabricant canadien de ce sex-toy, collectait, en toute discrétion, des données sur l’utilisation faite de leur produit : fonctions privilégiées, périodicité… Mais, surtout, que ces informations pouvaient être dérobées avec toutes les incidences que cela peut avoir : vie intime des utilisateurs jetée en pâture, possibilités de chantage, voire des conséquences encore plus tragiques dans des pays où l’utilisation des sex-toys n’est pas admise. D’anecdotique, la démonstration n’avait donc que l’apparence, mettant une nouvelle fois en lumière les failles de sécurité des objets connectés. Les inquiétudes suscitées par l’Internet des objets (IoT, Internet of Things) sont à la hauteur des espérances qu’il porte. Dans l’agriculture, il permet déjà d’améliorer les rendements, dans la distribution, de mieux gérer les flux. Du côté du particulier, il porte la promesse d’un confort de vie toujours plus grand : clés dématérialisées et partageables, listes de courses qui s’écrivent toutes seules, domotique, etc. (@LeMondefr).

#DonneesPersonnelles

La crise de confiance ou l’alarme silencieuse. L’ACSEL, la Caisse des Dépôts et La Poste ont livré les résultats du 5ème baromètre de la confiance des Français dans le numérique. Les internautes français n’ont pas confiance, à une écrasante majorité, dans les réseaux sociaux, mais continuent massivement de les utiliser. Mais comme souvent en matière de vie privée, les comportements réels tendent, dans ce type d’enquête, à contredire les craintes exprimées. Un exemple ? La confiance à l’égard des réseaux sociaux. Ces services sont presque exclusivement gratuits et se financent par la publicité au travers de l’exploitation des données personnelles. (@zdnetfr).

#Data

Big data et robotique : une longue histoire. Bien que le terme « big data » soit relativement nouveau, le concept fait partie depuis longtemps de l’univers de la robotique. « La robotique a toujours été affaire de données », relate Artur Dubrawski, directeur d’Auton Lab à l’université Carnegie Mellon. « D’après la définition opérationnelle de la robotique, il s’agit d’exécuter de façon répétée la séquence suivante de trois étapes : détecter, planifier et agir. » La détection est nécessaire pour percevoir l’environnement du robot, de sorte qu’il ait conscience de ce qui se passe autour de lui, ainsi que de sa position actuelle dans l’environnement. La planification est nécessaire pour fonctionner selon la fiabilité et la finalité voulues dans les environnements complexes. Enfin, l’exécution et le suivi des actions planifiées sont nécessaires pour atteindre les objectifs prévus. (@zdnetfr).

Olivier Rey : « Nous sommes tellement dans un océan de données que l’enjeu est de savoir récolter… Les statistiques sont devenues la clé de nos sociétés, elles sont partout. Or en partant de ce constat, Olivier Rey veut comprendre pourquoi et comment le monde s’est fait nombre. Il nous montre que le XXe siècle et le début du XXIe siècle sont la continuation d’une dynamique qui s’est mise en place au cours du XIXe. « L’essor statistique va répondre à une grande interrogation qui est ‘dans quel monde vivons-nous ? » Olivier Rey, La Grande Table de @franceculture. Olivier Rey, mathématicien et philosophe, décrit à quel point la statistique a envahi notre vie quotidienne dans un livre : « Quand le monde s’est fait nombre » (Stock, octobre 2016).

#Cyberpiratage

Cyberattaque contre des sites américains : comment les objets connectés ont été utilisés. Une cyberattaque menée en plusieurs vagues a sérieusement perturbé le fonctionnement de nombreux sites internet principalement américains, vendredi 21 octobre. Pendant plus de dix heures, des millions de personnes ont été privées d’accès à plusieurs services comme Twitter, Spotify, Amazon et eBay, soulevant les inquiétudes des autorités. Quelle qu’en soit l’origine – celle-ci est encore inconnue –, l’attaque a mis en lumière les dangers posés par l’utilisation croissante des objets connectés. A priori inoffensifs, les machines à café ou réfrigérateurs connectés peuvent être utilisés à l’insu de leurs propriétaires par des pirates, faute de mécanisme de protection adéquat. (@franceinfo). A lire aussi : Une « capacité d’attaque phénoménale » a été déployée (@Lexpansion) et Une attaque informatique majeure a paralysé une partie du Web pendant plusieurs heures (@Pixelsfr).

Piratage de fichiers d’impression 3D : un drone victime d’une démonstration. Les concepteurs et utilisateurs de drones sont une population particulièrement tentée par l’utilisation de l’impression 3D. Pièces de rechange, personnalisation ; le potentiel est grand. Mais le risque aussi. Des chercheurs universitaires ont pu saboter un drone en piratant l’ordinateur qui contrôle l’imprimante 3D fabriquant les hélices de l’appareil. Les pirates ont changé les paramètres du modèle numérique de l’hélice avant son impression. Résultat : les hélices ont été fabriquées avec une malfaçon, provoquant le crash du drone après deux minutes de vol. (@zdnetfr).

#Convergence

HBO et CNN changent de propriétaire dans une méga-fusion à 78 milliards d’euros. Ce mariage va bouleverser le paysage des médias américains. Le géant des télécommunications AT&T a annoncé samedi 21 octobre racheter pour 85,4 milliards de dollars (soit plus de 78,4 milliards d’euros) Time Warner, propriétaire des chaînes de télévision CNN et HBO et des studios de cinéma Warner Bros. La transaction s’élève au total à 108,7 milliards de dollars (soit plus de 99,8 milliards d’euros) si on inclut la dette, a tenu à préciser AT&T dans un communiqué. Un peu plus tôt, une source bancaire avait indiqué à l’AFP que l’opérateur avait accepté de débourser plus de 80 milliards de dollars pour TimeWarner, qui abrite la cultissime série « Game of Thrones ». Ce mariage crée un mastodonte aussi bien dans les contenus que les tuyaux, avec des parts de marché importantes dans ces deux secteurs aux marges très lucratives, notamment les contenus qui attirent Amazon, Netflix et désormais Google. (@LeHuffPost).

#Presse

Le jeu vidéo est-il l’avenir de l’info ? Longtemps considéré comme une activité futile réservée aux plus jeunes, le jeu vidéo est désormais étudié dans les écoles de journalisme ! Le GEN (Global Editors Network), un réseau qui regroupe plus d’un millier de rédacteurs en chef du monde entier, lui a même consacré une conférence lors de son colloque annuel, il y a quelques semaines, à Vienne (Autriche). Son titre : « Les newsgames, un nouveau terrain de jeu pour les médias ? » « Ces mises en scène peuvent aider les internautes à mieux comprendre certaines formes d’information, en particulier le fonctionnement de situations ou de systèmes complexes comme une crise humanitaire, une élection présidentielle ou la gestion du budget d’un Etat », estime Stéphane Natkin, professeur au Cnam (Conservatoire national des arts et métiers), directeur de l’Enjmin (Ecole nationale des jeux vidéo et médias interactifs numériques, à Angoulême), et persuadé depuis longtemps que les outils interactifs vont peu à peu envahir l’ensemble des médias. (@LesEchos).

#Education

Comment enseigner le doute sans tomber dans le relativisme ? Depuis une dizaine de jours, la plupart des élèves et des enseignants français peuvent lire la presse quotidienne nationale sans rien avoir à débourser. La plateforme LireLactu met à leur disposition, en ligne, les principaux titres de la presse française. Ce nouvel outil doit aider l’école à remplir une de ses missions essentielles : développer l’esprit critique chez les élèves. Mais aiguiser l’esprit critique, éduquer à l’incertitude, peut s’avérer un terrain glissant. Comment faire pour que cette incitation à la remise en question ne se retourne pas contre ceux qui enseignent les savoirs, et contre les savoirs eux-mêmes ? Par exemple, un élève, qui remet en cause la théorie de l’évolution, exerce-t-il son droit légitime à l’esprit critique ? (@franceculture).

#Decryptage

Pour cette deuxième vidéo, Meta Media revient sur l’une des tendances incontournables de l’ère numérique : le live streaming. Si 2016 a incontestablement été l’année de la vidéo, c’est bel et bien le live streaming qui s’est imposé dans nos usages jusqu’à devenir partie intégrante de notre quotidien. Désormais, la télé n’a plus le monopole du direct : le live streaming est à la portée de tous et il suffit d’un smartphone et d’une application vidéo pour lancer un live. Mais la concurrence entre les grandes plateformes et les applications de live qui apparaissent chaque jour (ou presque) est rude. (@Metamedia).

#JeuVideo

L’e-sport est-il devenu un sport comme les autres ?  Les 20 formations de l’élite française du football vont participer à la première « e-Ligue 1 », disputée sur le jeu vidéo Fifa 17 et annoncée mardi 18 octobre par la Ligue de football professionnelle (LFP). L’arrivée de l’instance organisatrice de la Ligue 1 dans le secteur des compétitions de jeux vidéo marque sans doute une nouvelle étape dans le développement de l’e-sport en France. Au point d’en faire désormais un sport comme les autres ? (@franceinfo).

Mediajam: découvrez nos huit jeux vidéo citoyens et engagés. Développeurs, journalistes et graphistes, aguerris et néophytes, professionnels et étudiants : ils étaient quarante-quatre, répartis en huit équipes, à mettre en commun leurs expertises et à s’enfermer, les 7, 8 et 9 octobre, dans les locaux de Mediapart pour une game jam, événement citoyen consacré à la création de jeux vidéo engagés en un temps limité. Au bout de quarante-huit heures d’intense production, huit prototypes de jeux ont éclos. Huit univers aux thématiques et aux graphismes variés mais qui s’accordent sur plusieurs points : ils ont pour sujet les comptes de campagne des candidats, le tirage au sort en politique, l’influence réelle ou supposée des médias, le travail acharné de journaliste d’investigation, les relations internationales en période de crise, le monde du travail de demain ou encore la fabrique de l’opinion publique : durant deux semaines et en exclusivité pour les abonnés de Mediapart, ces huit jeux à enjeux sont à télécharger et à découvrir ci-après. ies ! (@Mediapart).

23 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 23 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

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Lost in Automation. Électrique, connectée, partagée, et bientôt…autonome ! Alors qu’on la croyait enterrée par le réchauffement climatique et la crise financière, l’automobile semble redevenue un symbole du futur. Qu’importe si les technologies ne sont pas prêtes et les modèles économiques absents, la voiture autonome est annoncée comme le nouveau phare de la modernité. Pourtant, de nombreux freins réglementaires, sociaux et financier restent encore à lever. Le moteur n’a pas remplacé le cheval, et l’ordinateur ne remplacera pas le conducteur. Si la voiture autonome voit le jour, ce sera nécessairement dans un monde totalement différent. Et ce monde reste encore très largement à inventer et réaliser. Pour le meilleur, ou pour le pire. Lost in Automation. La voiture autonome n’est que le ban d’essai d’un monde entièrement nouveau qui nous attend. (@15marches).

#Drone

La première course de drones contrôlés par l’esprit s’est déroulée en Floride ! Tandis que les courses de drones se répandent à travers la planète et gagnent peu à peu en notoriété, notamment grâce au nouveau partenariat avec ESPN, les courses de drones contrôlés par la pensée, c’est du jamais vu ! Dans le cadre de son programme de Recherche sur les Systèmes d’Aéronefs Inhabités (UAV), l’Université de Floride a organisé la première course de drones contrôlés par le cerveau. Pour cela, il leur a fallu avant tout faire preuve d’un niveau de concentration maximal pour l’emporter sur leurs adversaires. Dans des duels en un versus un, les participants devaient donc parvenir à faire décoller le drone et l’amener jusqu’à un point B en suivant une ligne rouge. (@Humanoides_FR).

#Livraison

7-eleven réalise la première livraison alimentaire par drones. Avec l’essor d’internet et la dématérialisation du processus d’achat, rares sont les entreprises qui ne comptent pas de mode de livraison dans leur portefeuille de services. Et toutes cherchent de nouvelles solutions pour fournir ce service de la façon la plus rentable possible et la plus efficace possible. Le but ? Résoudre le fameux dilemme du « last mile delivery », ou du dernier kilomètre. Un défi que chaque acteur de la vente en ligne essaie de relever, chacun à sa manière. Pendant de longues années, la stratégie d’Amazon a été de tailler sec dans les frais de port, jusqu’à parfois se voir accuser de vendre à perte pour déjouer toute concurrence. Ils sont prêts à tout pour combler ce dernier kilomètre, celui qui sépare non pas le consommateur du magasin, mais le livreur du point de relai ou de distribution. Comprendre, comment livrer des colis au pied de chaque porte à prix cassés ? Toutes les entreprises qui vendent des produits sont aujourd’hui concernées. Si les drones constituent une solution de livraison personnalisée viable, alors un grand nombre d’entreprises pourrait les adopter. Toutes les grandes entreprises faisant probablement toujours appel à des acteurs extérieurs. (@humanoides_FR).

#Entreprise

Ces business interdits en France, qui cartonnent à l’étranger !  Trop conservateur, trop frileux, anti innovation… on entend tous les jours des qualificatifs peu glorieux sur la France. Il faut dire que beaucoup de business fleurissent dans d’autres pays, alors que l’idée même d’une application sur le sujet fait sursauter les décideurs. Analyse de trois secteurs porteurs à l’étranger interdits en France. Et ce n’est peut-être pas une mauvaise chose. ().

#Budget2017

La taxe «Youtube» rejetée par les députés. La taxe « Youtube » n’a finalement pas franchi l’étape de l’Assemblée. Les députés ont voté contre l’amendement adopté la semaine dernière en commission des finances , visant à introduire une taxe de 2 % sur les recettes publicitaires et de parrainage perçues par les plate-formes communautaires de type Youtube ou Dailymotion. L’idée était d’étendre une taxe qui existe déjà sur les locations de DVD et la vidéo à la demande. Avec pour ambition d’assurer l’équité avec la location de vidéos et de garantir la taxation des plate-formes internet. « Ce n’est pas par cette taxe qu’on réglera la question de la fiscalité des « GAFA », a argumenté le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert. Cette mesure rapporterait 2 millions d’euros par an, c’est une piqûre de moustique. » Cet amendement posait une autre difficulté : il aurait été plus difficile de taxer les opérateurs basés en France que ceux situés à l’étranger. (@LesEchos).

#LiensVagabonds

La guerre en direct sur Facebook. A retenir cette semaine : L’intelligence artificielle au secours de la rédaction du Washington Post ; à voir : « Raising Barriers. A New Age of Walls. » Magnifique exemple de journalisme du Washington Post ; – Avec la VR, le divertissement n’est plus passif ! ;  Netflix et ses séries : une menace ou le début d’une nouvelle ère pour la #télévision ? ;  “Black Mirror”, si proche de la réalité ! ; – Le jeu vidéo est-il l’avenir de l’info ?. (@Metamedia).

#Data

Plus d’un milliard d’euros investis dans les start-up de la data. Certains éditorialistes visionnaires ont prévenu : la data sera l’or noir du 21e siècle. Les équipes de Serena capital, qui, comme son nom l’indique est une société d’investissement, sont allées vérifier ce point de vue en épluchant 1300 levées de fonds réalisées au cours des deux dernières années. Selon leurs pointages et leurs calculs, plus d’un milliard d’euros ont été investis dans ce qu’ils appellent les start-up de la data en 2014 et 2015 en Europe. Rien qu’en France 70 millions sont concernés, les plus grosses places étant le Royaume-Uni (176 millions à lui tout seul) et l’Allemagne (94 millions).Toutefois, en nombre d’opérations, la France se classe devant l’Allemagne avec 26 levées de fonds (contre 42 au Royaume-Uni et 16 en Allemagne). (@LUsineDigitale).

#Algorithme

Minority Report, acte II : votre enfant deviendra-t-il un criminel ? Couplées au Big Data et au Machine Learning, les algorithmes permettront-ils de tout prévoir, jusqu’au comportement futur de nos enfants ? Nous vous avions déjà parlé de PredPol, un logiciel de « police prédictive » utilisé par les polices américaines et britanniques. Il permet de se rendre sur les lieux d’un crime… avant qu’il soit commis. Pour prédire le vol d’une voiture, l’algorithme s’avère efficace, mais dans le cas d’un acte plus « réfléchi », c’est une autre histoire. Et pour cause, puisque le comportement humain demeure… imprévisible. Le service de protection de l’enfance du comté de Los Angeles (DCFS) le sait, mais tente quand même de se servir des algorithmes : il a mis en place un outil d’analyse prédictif, « SafeMeasures » dont la tâche est « d’identifier » les enfants présentant un risque élevé de se retrouver un jour… en prison. Ou en tout cas de tomber dans la délinquance. (@cnetfrance).

#LoiRenseignement

Surveillance hertzienne : le Conseil constitutionnel censure la loi renseignement. C’est un petit article de loi en vigueur depuis vingt-cinq ans que le Conseil constitutionnel a censuré dans une décision rendue vendredi 21 octobre. Cet article permettait tout bonnement aux services de renseignement de procéder sans le moindre contrôle à la surveillance de communications par voie hertzienne. Les gardiens de la Constitution le déclarent contraire à l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 en portant « une atteinte manifestement disproportionnée au droit au respect de la vie privée et au secret des correspondances ». Ils le déclarent inconstitutionnel et demandent au législateur d’élaborer un nouveau texte d’ici le 31 décembre 2017. (@Pixelsfr).

#Cryptage

On sait comment la NSA peut casser des chiffrements « inviolables » Le chiffrement ferait presque figure de faux problème pour la NSA. Les documents mis en ligne par le lanceur d’alerte Edward Snowden ont entre autres montré que la NSA était capable de casser les clés de chiffrements de millards de connexions. Des chercheurs ont montré que la NSA a affaibli certains algorithmes et placé une porte dérobée là où on ne l’attendait pas. (@PaperGeekFr).

#IntelligenceArtificielle

Des chercheurs essayent de créer un clone virtuel du Joey de Friends. Si vous aviez la possibilité de faire revivre un personnage de série télévisée pour avoir une discussion avec lui, lequel choisiriez-vous ? Pour James Charles, Derek Magee et David Hogg, la réponse fut Joey, de Friends. Oui, ce personnage benêt incarné par Matt LeBlanc qui contre toutes attentes est devenu au fil des saisons le personnage préféré des téléspectateurs, au point qu’il a ensuite bénéficié de son propre spin-off. Ces chercheurs de l’école d’informatique de l’Université de Leeds, en Grande-Bretagne, ont en effet développé une intelligence artificielle (.pdf) qui a dû regarder les 236 épisodes de Friends, soit environ 97 heures de vidéos, pour emmagasiner un maximum d’informations sur la manière dont s’exprime Joey Tribianni, et créer de nouvelles répliques qu’il n’a jamais prononcées. (@Numerama).

#Audiovisuel

Crise à i-Télé : le Conseil supérieur de l’audiovisuel manifeste sa « vive préoccupation » quant à « la pérennité de la chaîne » Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) manifeste, jeudi 20 octobre, sa »vive préoccupation » quant à « la pérennité de la chaîne i-Télé, pour le développement de l’information en continu ». Dans son communiqué, l’instance insiste « sur la disproportion entre les enjeux liés à l’avenir de cette chaîne qui suppose un engagement au service d’un projet collectif clair et ceux propres à la situation individuelle d’une personnalité des médias ». (@franceinfo).

#Education

Algorithmes d’admission post-bac : le code de la discorde. Tout avait commencé il y a quelques mois avec la grogne de l’association Droit des lycéens. Les raisons de la colère ? L’opacité de la sélection opérée par le service Admission Post Bac (APB), en charge de l’affectation automatique des bacheliers dans les filières de l’enseignement supérieur. Suspectant la survenue d’anomalies dans certains cas précis, l’association de lycéens a ainsi exigé de connaître le code source de l’algorithme employé, considéré comme une véritable « boîte noire », y compris par Thierry Mandon, secrétaire d’État en charge de l’enseignement supérieur. La Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) a finalement donné suite à leur demande, en envoyant lundi 17 octobre 2016 à l’avocat de l’association un document de 20 pages de lignes de code (un script écrit en PL/SQL) … imprimées sur papier et par voie postale. Premier coup dur pour la communication à l’ère du numérique (et pour les arbres à partir desquels sont fabriquées les pages). (@Sciences_Avenir).

22 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 22 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Art

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L’avant-garde n’est pas à Paris. Si l’art contemporain s’affiche à Paris ce week-end, les destinations obligées pour les amoureux de l’avant-garde sont Beyrouth, Bogota, Cluj, Delhi, Istanbul, Johannesburg, Lagos, San Juan, São Paulo, Séoul, Singapour et Vancouver. Du moins s’il on en croit une douzaine de spécialistes réunis dans Art Cities of the Future: 21st Century Avant-Gardes. Ils estiment que la manière de définir une capitale artistique doit être revue et élargie. Les artistes, et non les grandes institutions, en sont les fondations. Ces critiques ne s’intéressent pas aux grands musées ou aux artistes reconnus internationalement, mais « anticipent les personnages et les formes artistiques de demain ». (@Books). Légende image : Street art à Bogota, Photo McKay Savage.

#Europe

La présidente la plus geek du monde. À la différence de Barack Obama qui vient d’accorder une brillante interview à Joi Icho, investisseur et responsable du MIT Media Lab dans Wired sur l’intelligence artificielle, Kersti Kaljulaid ne fait pas de bruit. Et pourtant, à 46 ans, cette ancienne étudiante en biologie passionnée d’ornithologie, qui a commencé sa carrière comme commerciale dans les télécoms, a elle aussi une vision d’avenir pour son pays. Celle qui vient d’être élue présidente de l’Estonie explique : « Les leaders du XXIe siècle ne délivreront pas des diktats ou des interdits. Les leaders du XXIe siècle vont inspirer le peuple à aller de l’avant. Au XXIe siècle, le succès viendra des pays qui agissent en regardant vers le futur, des pays capables de se fixer des objectifs à long terme. » Entrée en fonction le 10 octobre, elle est la première femme présidente du pays. (@LePoint).

#Cyberattaque

Twitter, Spotify, eBay… Trois questions sur la cyberattaque qui a perturbé de nombreux sites internet américains. C’est une cyberattaque massive. L’accès à toute une série de sites dont Twitter, Spotify, Amazon ou eBay, a été gravement perturbé, vendredi 21 octobre, pour des millions d’utilisateurs. Pour quelles raisons ? @Franceinfo vous en dit plus.

#Politique

La Civic Tech, nouveau créneau des entrepreneurs. Mardi 18 octobre, un nouvel espace a ouvert à Paris pour accueillir les start-up qui se donnent pour mission d’améliorer la démocratie grâce à Internet et aux nouvelles technologies. Installé en plein cœur du IIe arrondissement, le Liberté Living-Lab avait été dévoilé en avril par la secrétaire d’État au Numérique, Axelle Lemaire. Les premières entreprises installées s’appellent HelloAsso, une plateforme de collecte de dons aux associations en ligne – elle a déjà récolté 27 millions d’euros -, ou encore Fluicity, un outil qui permet aux citoyens d’interagir avec leurs élus. Le Liberté Living-Lab trouve son inspiration aux États-Unis. Début 2015, la Mairie de New York a inauguré un « Civic Hall », un espace de coworking destiné aux start-up civiques et technologiques. Des lieux similaires existent à San Francisco ou à Madrid. L’idée d’une révolution démocratique par la technologie chez les entrepreneurs a pris de l’ampleur ces dernières années. (@FigaroTech).

#RealiteVirtuelle

Un marché bien réel de 80 milliards de dollars en 2025 ? En croissance rapide, l’industrie de la réalité virtuelle pourrait représenter un marché de plus de 80 milliards de dollars en 2025, prédit un rapport de Goldman Sachs Global Investment. Le jeu vidéo en sera un des fers de lance, mais c’est toute l’industrie des contenus qui va aussi nourrir la croissance et la demande pour cette technologie. Les sessions de réalité virtuelle (ou « VR » pour Virtual Reality) organisées au Mipcom (Marché international des contenus audiovisuels) de Cannes témoignent néanmoins des incertitudes du marché. La réalité virtuelle est un sujet à la mode. Cette technologie d’immersion dans un univers irréel mais pas forcément irréaliste fait beaucoup parler d’elle et suscite à la fois curiosité et engouement de la part des créateurs audiovisuels. Les derniers en date sont ceux des Simpsons. Pour célébrer le 600e épisode de ce dessin animé délirant, ils se sont associés à Google pour livrer un épisode en VR librement inspiré de La Planète des singes et accessible via l’application gratuite Google Spotlight Stories. (@LaTribune).

Apple est en train de se renforcer dans le domaine de l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle est probablement la prochaine grande bataille des géants du web et du high-tech, il est donc normal de voir que certaines entreprises se renforcent dans ce secteur d’activité. Cette fois, c’est Apple qui fait parler de lui, ce qui est étonnant puisque la firme de Cupertino est relativement discrète habituellement. (@PresseCitron).

#Ville

Les Etats-Unis débloquent 165 millions de dollars pour la smart city. Le US Departement of Transportation a récemment annoncé un investissement supplémentaire de 165 millions de dollars dans des solutions pour la smart city. En matière de villes intelligentes, les Etats-Unis sont très en avance par rapport au reste du monde. Le gouvernement a déjà débloqué des millions de dollars de fonds pour digitaliser des villes en particulier, comme Denver, Kansas City, Portland, Dallas, Seattle,Columbus etc… Ce total comprend 65 millions de dollars en financement public et 100 millions de dollarsen fonds orientés vers les technologies avancées de transport. Ce nouvel investissement faisant partie de la White House Smart Cities Initiative a été annoncé lors de la conférence White House Frontiers. Ces fonds sont destinés à soulager la congestion du trafic, améliorer la conduite et lasécurité des piétons. Pittsburgh recevra 11 millions de dollars dans le cadre de son initiative d’installer des feux de circulation intelligents, tandis que Denver recevra 6 millions de dollars pour connecter les véhicules afin d’atténuer la circulation pendant les heures de pointe. (@iot_business).

#Economie

La taxation de l’économie collaborative fait des remous à l’Assemblée. Face à l’essor des plates-formes collaboratives, la gauche étale ses divisions. Mardi soir, en commission des Affaires sociales, des députés socialistes, écologistes, radicaux ou communistes ont rué dans les brancards au cours de l’examen d’un article du budget de la Sécurité sociale qui préconise la création de seuils de revenus pour distinguer les travailleurs collaboratifs non-professionnels des professionnels. Concrètement, à partir de 23.000 euros de revenus locatifs par an, les particuliers qui louent leur appartement ou maison via un site comme AirBnB doivent s’affilier au régime social des indépendants (RSI) et payer les cotisations sociales dues par tout professionnel. Ce seuil est déjà inscrit dans le code des impôts pour les locations de meublés. Un autre seuil doit être fixé par décret pour les particuliers qui louent leur voiture, leur perçeuse, leur tondeuse, etc. Le projet de loi précise qu’il serait égal à 10 % du plafond annuel de la Sécurité sociale soit 3.860 euros par an. (@LesEchos).

#Algorithme

« L’administration n’est pas dans une logique de transparence » En prenant connaissance des résultats de l’outil Affelnet visant à « aider à la répartition » des élèves dans les lycées, le corps enseignant du lycée Turgot est resté pantois : comment un algorithme censé favoriser la mixité sociale peut-il aboutir à accueillir 83 % de boursiers contre 40 % aujourd’hui ? L’algorithme aurait-il remplacé une ségrégation par une autre ? Ce robot auquel on ne prête ni intention ni opinion peut aussi prendre des décisions absurdes comme celle de supprimer deFacebook la photo iconique de « la fillette au napalm » qui fuit les bombes en hurlant. L’outil l’avait confondue avec une image pédophile…Sous ses airs de logique froide et d’évidence technologique, l’algorithme fait oublier qu’il sort tout droit d’un cerveau humain. Un cerveau qui a notamment conçu APB, le logiciel de préinscription universitaire dont l’association Droits des lycéens, autorisée par la Cada (Commission d’accès aux documents administratifs), a demandé communication du « code source » auprès du ministère. En clair, aussi performants et prometteurs soient-ils, les algorithmes posent la question de leur transparence et de leur acceptabilité par le public. Sommes-nous condamnés à subir leurs maladresses et leur dictature ? Entretien avec Yann Padova, ancien secrétaire général de la Cnil et avocat, aujourd’hui commissaire à la CRE (Commission de régulation de l’énergie). (@LePoint).

#Numerique

« L’esprit porté par la Silicon Valley est totalitaire » Dans son livre La nouvelle servitude volontaire, Philippe Vion-Dury démontre comment, progressivement, chacun délègue son libre-arbitre aux algorithmes. Pour l’auteur, il est temps d’acquérir un réflexe critique. « Les entreprises de technologies n’ont de cesse de se présenter comme les sauveurs du monde« , écrit Philippe Vion-Dury. Mais l’enfer est pavé de bonnes intentions. Pour l’essayiste, auteur de La nouvelle servitude volontaire publié mercredi (aux éditions FYP), les entreprises de la Silicon Valley sont porteuses d’un véritable projet politique. Leurs algorithmes mettent sous leur coupe ceux qui s’y soumettent, volontairement. Aveuglant les consommateurs et les Etats par l’éclat de leur spectaculaire réussite économique, ces entreprises sont en train d’accumuler des sommes incalculables de données, grâce auxquelles elles ambitionnent de tout mesurer, tout contrôler, tout prévoir. Ou quand les mathématiques deviennent totalitaires. (@LExpansion).

21 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 21 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robot

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Ça se passe en Europe : un grand syndicat espagnol veut faire payer des cotisations sociales aux robots. Josep Alvarez, leader de l’UGT, centrale syndicale proche du Parti socialiste, avance l’idée que les entreprises pourraient cotiser pour les robots qui prennent la place des ouvriers sur les chaînes de production. Il est nécessaire, dit-il, qu’« une part des améliorations technologiques et des économies qui se produisent en conséquence du processus de digitalisation ait des répercussions positives sur les travailleurs ». Et il argumente : « De la même façon qu’au XVIIIe siècle, il y a eu une réduction du temps de travail avec l’entrée en scène de la machine à vapeur, il faut maintenant commencer à redistribuer les bénéfices des avancées technologiques ». Et de proposer que les gains liés aux économies de main d’oeuvre aident à financer les caisses de sécurité sociale et de retraite. (@LesEchos). Photo : Shutterstock

Capitalisme cognitif ou communisme 2.0 ? Laurent Alexandre et Jean-Michel Besnier viennent de publier : « Les robots font-ils l’amour ? Le transhumanisme en 12 questions. » Ce livre porte sur un sujet bien moins léger que ne laisse présager le titre ! Notre futur cérébral, dans une société algorithmique et robotisée, se réduirait à une alternative peu réjouissante : un capitalisme cognitif ou un communisme 2.0. Le capitalisme cognitif est décrit par Jean-Michel Besnier comme une perte de la maîtrise du produit de notre activité cérébrale dans une logique capitaliste de concentration des données. Le communisme 2.0 est présenté par Laurent Alexandre comme l’égalitarisme technologique des capacités intellectuelles par la généralisation des prothèses cérébrales.  Dans cette société, les individus vivraient d’une distribution de biens et de services identiques, seraient privés de travail au profit des machines et la monnaie serait devenue inutile. Voilà pour le futur. Pour le présent, les deux auteurs font le constat d’une société minée depuis le milieu du 20ème siècle par le sentiment déprimant de sa faiblesse grandissante et de son absence de prise face à la puissance nouvelle des machines. (@Fondapol).

#Finance

Les fintech font le pari de changer les habitudes bancaires des patrons. Après le guichet unique pour les PME, voici venir la banque en kit ! Cette vision industrielle, portée par les start-up de la finance, est sur le papier très séduisante : au lieu de payer un même banquier, il pourrait très simplement comparer les prix et acheter aux meilleures conditions. Ainsi, méthodiquement, la banque en kit des PME se met en place : il n’existe plus une brique de service bancaire aux entreprises qui ne trouve son équivalent en version fintech. Le secteur le plus disputé reste celui du crédit : en France, une demi-douzaine de plates-formes de prêts en ligne (qui mettent en contact des investisseurs privés et des emprunteurs) tente de s’imposer auprès des PME. Au moins deux acteurs se disputent le métier de l’affacturage (rachat de créances financé par les internautes). Des offres alternatives aux banques apparaissent dans le change, les services de paiement, le placement de trésorerie et plus récemment dans les comptes courants. (@LesEchos). A lire aussi : L’économie collaborative se dote aussi d’assurance à la demande. La start-up new-yorkaise Slice vient d’annoncer le lancement de son service d’assurance à la demande adapté aux besoins des professionnels de l’économie collaborative. (@LAtelier).

Quand Société Générale copie Google et la culture cool de la Silicon Valley. Une table de ping-pong, un babyfoot, une salle de jeux d’arcade, des bean bags géants et des fresques de street-art dans les parkings : tous les codes sont là pour évoquer la culture cool de la Silicon Valley. Dans son technopôle hightech, totalement connecté, qui vient d’ouvrir à Val-de-Fontenay, à 20 minutes de la Place de la Bastille en RER, la Société Générale a clairement copié les géants du Web et l’assume. « On s’est inspiré des entreprises les plus attractives, les GAFA par exemple, des espaces de co-working et des accélérateurs de startups, on a aussi interrogé la génération Y sur ses attentes. Le lieu multiplie les espaces chaleureux, collaboratifs et non statutaires. Il n’y a aucun bureau individuel ni fermé », a expliqué Sophie Février, la directrice du programme Les Dunes. (@LaTribune).

Soutenue par Xavier Niel, Ibanfirst veut devenir la banque en ligne des PME. « Aujourd’hui, on n’a plus besoin d’une banque quand on est une PME » lance le fondateur d’Ibanfirst, Pierre-Antoine Dusoulier. Ce financier et entrepreneur vient de quitter la direction de la filiale française du courtier en ligne Saxo Banque – qui avait racheté son site cambiste.com en 2008 – pour lancer cette plateforme de services financiers sur Internet pour les PME. Au départ, la plateforme baptisée FX4Biz s’était spécialisée dans les transactions multi-devises, promettant aux entreprises des tarifs compétitifs et transparents sur leurs opérations de change, en pratiquant le taux en temps réel. Renommée Ibanfirst, la startup franco-belge veut désormais « démocratiser la création d’Iban », le numéro international de compte bancaire (qui permet d’identifier n’importe quel compte dans le monde et l’établissement bancaire où il est tenu). Selon son fondateur, « Ibanfirst est la seule plateforme en mesure de permettre aux PME d’ouvrir un compte bancaire en quelques minutes et de leur offrir un service de banking multidevises en ligne. Elles peuvent ensuite recevoir de l’argent, payer leurs fournisseurs et effectuer des transactions en toute transparence. » (@LaTribune).

Revue de liens. Les fintech font le pari de changer les habitudes bancaires des patrons (@LesEchos) ; Comment BNP Paribas soutient l’innovation (@LaTribunePaca) ; « On ne reconnaîtra plus les banques dans 20 ans » (@LaTribune).

#Commerce

Le toucher virtuel du français Hap2U, prochaine révolution du e-commerce ? Imaginez-vous dans cinq ans. Vous surfez tranquillement avec votre smartphone sur un site de commerce en ligne. Vous voulez acheter un pull. Il vous suffira juste de passer son doigt sur la photo, et vous touchez la matière comme si le pull était entre vos mains. Cette technologie révolutionnaire n’est pas encore disponible. Mais Cédrick Chappaz, le fondateur de la startup grenobloise Hap2U y travaille depuis six ans. Il vient de lever 550.000 euros auprès de business angels. « Notre technologie est unique, le réalisme est tel que l’utilisateur peut différencier les textures et les formes », revendique Cédrick Chappaz. « Nous gérons aussi l’impact de l’humidité de la peau, qui influe sur la perception du toucher, précise l’entrepreneur. Avec Hap2U, peu importe le niveau d’humidité, cela marche quand même ».(@LaTribune)

#Entreprise

ContentSquare, la pépite qui permet de tout savoir ou presque sur les internautes. La start-up française veut s’imposer comme le leader mondial de son secteur, « l’UX analytics ». Derrière ce mot barbare, une mine d’informations pour les entreprises, les e-commerçants… ContentSquare a développé un logiciel permettant à l’éditeur de savoir précisément ce que font les internautes sur son site, où ils cliquent, où ils passent la souris, combien de temps ils passent sur chaque page… « L’expérience utilisateur est devenue un marché à part entière, qui pourrait peser 4 milliards de dollars en 2020, estime Jonathan Cherki, fondateur et directeur général de ContentSquare. C’est maintenant que se prennent les positions sur ce marché. Nous avons douze à dix-huit mois d’avance au niveau de notre technologie, mais il faut aller vite. » (@LesEchos).

#Media

Jean-Marie Colombani (Slate): « Mon obsession est de diversifier les sources de revenus ». Slate, le site d’information généraliste adapté du modèle américain, lance aujourd’hui une offre payante. Avec «Slate+», proposée au lecteur pour 5 euros par mois, le pure player veut monétiser une partie de ses contenus mais aussi renforcer sa marque, à l’heure de la concurrence accrue avec les médias sociaux qui, de plus en plus, font la pluie et le beau temps sur les audiences. En France, 9% des internautes déclarent que les réseaux sociaux sont devenus leur principale source d’information. C’est deux fois plus qu’en 2015. Jean-Marie Colombani, directeur de Slate.fr, explique la nouvelle stratégie de la publication qui est restée sur le modèle du «100% gratuit» depuis son lancement en France en 2009. (@frenchweb).

#MediaSocial

Des jeunes de Sarcelles se sont lancé un défi sur Facebook : préparer des repas aux migrants. Un nouveau concept généreux. Des jeunes du quartier des Vignes blanches, à Sarcelles, dans le Val-d’Oise, ont préparé et distribué 150 repas à des réfugiés dans le 19e arrondissement de Paris. « Je me baladais un jour à Paris, et je voyais tous ces gens sans abri, confie Malik Diallo, l’un des organisateurs, au Parisien. Et pour faire quelque chose pour eux, je me suis dit que le seul moyen que tout le monde se mette dedans, c’était d’utiliser Facebook. » (@franceinfoplus).

#DroitDAuteur

Piratage, rémunération, exception : le droit d’auteur examiné à l’Assemblée. Dans le cadre de la réforme du droit d’auteur prévue par la Commission européenne, les députés français examineront ce jour un projet de proposition de résolution européenne. Présenté à la Commission des Affaires européennes, il est porté par Mme Marietta Karamanli et M. Hervé Gaymard. (@actualitte).

#Scop

Le modèle des salariés-patrons séduit en Bretagne. Dans le pays de Redon, l’entreprise d’insertion Clic’n Puces s’est relancée grâce à ses salariés. Devenue Scop (Société Coopérative de Production) il y a un an et demi, elle est aujourd’hui parvenue à développer son activité. S’il séduit en Bretagne, ce modèle de société fonctionne-t-il ? (@france3Bretagne).

#Ville

Pour une « smart city » citoyenne. La smart city repose sur la révolution technologique, mais pas seulement. Ses autres piliers sont l’inclusion sociale (ce qui leur demande de travailler avec les associations), et la réinvention des infrastructures urbaines. Par Tony Canadas, fondateur de l’association La Ville Intelligente Citoyenne, et Sébastien Laye, entrepreneur et responsable associatif. Parler de ville intelligente, de technologie et de transition écologique, tout en faisant fi du citoyen, de la démocratie participative et du lien social n’a plus aucun sens. ‘L’objectif principal de la politique est de créer de l’amitié entre les membres de la Cité », disait Aristote en une ode antique au citoyen engagé pour aider son prochain. Et à l’heure des grandes désillusions politiques et de la fin des utopies, revenir à la dimension citadine pour retrouver la réalisation de soi- y compris dans des cadres urbains, qui, historiquement, ne s’y prêtent pas- est un objectif politique en lui-même. Il est impératif pour les maires, en particulier, de travailler sur cette dimension de la ville intelligente citoyenne. (@latribune).

#Audiovisuel

La « taxe YouTube » visant aussi Netflix adoptée par la commission des finances. La commission des finances de l’Assemblée nationale a adopté mercredi l’amendement présenté par trois députés socialistes, dont le président du groupe Bruno Le Roux, créant une taxe sur les services audiovisuels en ligne. Elle obligerait YouTube ou Netflix à payer 2 % d’impôts sur leurs recettes en France, reversés au Centre national de la cinématographie. (@Numerama).

#Livre

« Erreur 403 : accès refusé« » : quand le roman se met au hacking L’informatique est de plus en plus présente dans l’industrie du divertissement. Si on se focalise souvent sur les films, les séries et parfois les documentaires, le roman n’est toutefois pas à la traîne. Lorsque l’on associe roman et hacking, la saga Millenium vient automatiquement à l’esprit et pour cause : il s’agit d’une représentation assez fidèle de certaines techniques. Et le quatrième volet fait la part belle aux questions de cryptologie et d’espionnage international. Je n’en dévoile pas plus afin de laisser l’opportunité aux lecteurs de découvrir par eux-mêmes le dernier opus. (@zdnetfr).

 

20 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 20 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Snapchat

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A l’heure de la révolution numérique, la technologie est désormais présente et se met au service des journalistes pour les aider à mieux informer le public.Mais il n’est pas facile de s’y retrouver parmi la profusion de nouveaux outils qui apparaissent chaque jour. Le site @MetaMedia propose une visite guidée à travers les grandes tendances numériques de notre époque. Cette semaine, @MetaMedia va décrypter Snapchat, la plateforme d’information des jeunes. C’est aussi le nouvel eldorado des médias, qui y voient une opportunité de répondre au désir d’innovation des jeunes. Mais une question se pose : Snapchat peut-il sauver les médias ?. Lancée en janvier 2015 aux États-Unis, arrivée en septembre 2016 en France, la fonction Discover de Snapchat intrigue. Pensée comme une extension de l’appli préférée des jeunes (150 millions d’utilisateurs actifs chaque jour dans le monde, 8 millions en France, 71% de moins de 25 ans), elle permet à des médias de proposer un contenu adapté au format Snapchat. En France, huit plateformes se sont lancées dans l’aventure : Le Monde, Paris Match, L’Équipe, Konbini. L’une des spécificités de Snapchat vis-à-vis des autres réseaux sociaux est que les contenus doivent être profondément adaptés pour l’application. « Le fait de devoir publier tous les jours des informations sur Discover, avec des formats visuels et mobiles, assez différents de ce qu’on fait d’habitude, va nous donner de nouvelles compétences et de nouveaux réflexes de publication », souligne Michael Szadkowski du Monde

Revue de liens : La France est le premier pays non-anglophone à pouvoir héberger du contenu sur Discover. L’information est devenue mobile et dans cette mobilité de l’information, certains réseaux ont réellement dédié leurs contenus aux mobiles. Comment se construit la presse magazine quotidienne du futur grâce à Snapchat Discover. Découvrer les chiffres des média français sur le Snapchat Discover.

#Data

Data storytelling: la prise de décision devient émotionnelle. Alors que la collecte de données s’est généralisée à l’ensemble de l’entreprise, tous services confondus, l’analyse et la transmission des résultats reste une pratique inaccessible à la majorité des collaborateurs de l’entreprise. Le data storytelling offre une solution simple et pragmatique à cette problématique d’exploitation et d’accessibilité des informations complexes en entreprise. Le data storytelling est la suite logique de plusieurs prises de conscience dans le monde de la business intelligence. La première porte sur la visualisation de données ou dataviz. L’utilisation de la data visualisation se popularise alors. Elle permet de visualiser des données sous forme de graphiques interactifs. Elle offre une compréhension rapide et la transmission d’une information complexe devient simple. (@Frenchweb).

Publication du rapport sur l’ouverture des données publiques dans les collectivités locales. Commandé en juillet 2016, le rapport sur l’ouverture des données publiques (ou open Data) dans les collectivités locales, a été remis à Rodez, ce lundi 17 octobre à la secrétaire d’Etat chargée du Numérique, Axelle Lemaire. Le document vient d’être mis en ligne. Cette étude a été réalisée par l’association Open Data France. Née à Toulouse et présidée par l’élu Toulousain, Bertrand Serp, cette organisation a pour objectif de soutenir les collectivités engagées dans leur démarche d’ouverture des données publiques. A lire aussi : Rodez accueille la secrétaire d’Etat chargée du Numérique, Axelle Lemaire, pour promouvoir l’Open Data (Tout ce qui buzz@France3MidiPy).

Big Data, de la prédiction à l’intervention. Malgré leurs nombreuses limites, Big Data et machine learning promettent de nous calculer, de nous analyser, de nous prédire… de deviner avec toujours plus d’acuité nos comportements à venir. Pour autant que nous puissions prendre ces promesses au sérieux, il y a un fossé entre la prédiction et l’intervention, entre inférer quelque chose et opérer une réponse. Un fossé d’autant plus béant que peu de monde semble s’y intéresser. (@internetactu).

Lille franchit le pas de l’open data. La Métropole Européenne de Lille mettra à disposition ses données en novembre pour aider les start-up à créer des services innovants au service des villes. (@journaldunet).

Open Data : l’accompagnement des collectivités territoriales se précise. Afin de préparer la mise en œuvre du volet « Open Data » de la loi Numérique dans les collectivités territoriales, le gouvernement compte s’appuyer sur un rapport qui lui a été remis hier. Un « socle commun de données » pourrait ainsi voir le jour, ainsi que différentes mesures d’accompagnement – notamment sur la formation des fonctionnaires. Les pouvoirs publics réussiront-ils à faire oublier l’échec de la loi NOTRe, dont les dispositions ont finalement été abrogées par la loi Numérique, un an à peine après leur entrée en vigueur ? Le gouvernement semble en tout cas avoir retenu la leçon. Axelle Lemaire, la secrétaire d’État au Numérique, s’est vu remettre lundi 17 octobre le rapport qu’elle avait sollicité au début de l’été à l’association Open Data France. (@Nextinpact).

#JeuVideo

La Ligue 1 de football se lance dans l’e-sport. Le milieu du football se passionne pour l’e-sport. Alors que le PSG va prochainement lancer plusieurs équipes de joueurs professionnels sous son maillot, la Ligue de football professionnel (LFP) a annoncé mardi 18 octobre son propre événement: l’e-Ligue 1, organisée en partenariat avec Electronic Arts (EA), éditeur du jeu de football Fifa 17. « La Ligue 1 doit être un spectacle, une marque, un business et doit se déployer sur de nouveaux territoires », affirme Didier Quillot, directeur général de la LFP. En allant sur les terres de l’e-sport, la LFP a un but précis: « Nous voulons exposer la marque à la plus grande audience possible chez les 15-30 ans afin de leur donner le goût de la Ligue 1. » Selon un rapport parlementaire de mars 2016, 850 000 Français jouent régulièrement à des jeux vidéo compétitifs et 4,5 millions de Français regardent des compétitions d’e-sport. Le coup d’envoi de la e-Ligue 1 sur Fifa est pour novembre. A lire aussi : Pourquoi les clubs de football s’intéressent-ils de plus en plus à l’e-sport ? (@MashableFR).

#BigBrother

Facebook et Twitter jouent les Big Brother pour la police américaine. Twitter, Instagram et Facebook, telles ont été les armes 2.0 de la police américaine pour espionner et traquer virtuellement les manifestants et activistes des manifestations contre les violences policières de Ferguson en 2014 jusqu’à celles de Baltimore en 2015. « Il y a un décalage entre les déclarations en faveur de la protection de la vie privée des responsables de ces réseaux sociaux et les données auxquelles ils donnent accès », a déclaré la puissante association américaine de défense des libertés individuelles American Civil Liberties Union (ACLU) qui a découvert le pot aux roses et publié un rapport, mardi 11 octobre, sur ces liaisons sulfureuses. À la décharge de Twitter, Instagram et Facebook : ils n’ont pas directement remis les informations entre les mains des policiers. Les forces de l’ordre américaines ont acheté un service de surveillance à Geofeedia, une entreprise qui dispose d’un accès privilégié aux données de ces réseaux sociaux. (@MashableFR).

#Sante

[Opinion] Pourquoi la e-santé n’uberisera pas le métier de médecin. L’e-santé fait beaucoup parler aujourd’hui, et suscite de nombreuses inquiétudes : ne va-t-elle pas « ubériser » le monde de la santé ? Par ce mot à la mode, on entend souvent : « précariser », « fragiliser », « transformer dangereusement » les métiers en place. Mais comme souvent avec les mots à la mode, ils traduisent un manque de compréhension et de précision des enjeux. En 2014, Apple intégrait à son logiciel pour smartphone l’application « Santé », recueillant les données santé du propriétaire du téléphone. En juin 2016, Google inaugurait une recherche de réponses santé par symptômes, via un algorithme orientant les utilisateurs vers de l’automédication. L’intelligence artificielle d’un Watson ou d’un Google Deep Mind ne finira-t-elle pas par remplacer le médecin ? Les outils digitaux de consultation santé ne vont-ils pas fournir diagnostics, ordonnances et traitements aux patients, sans intermédiaire relationnel humain ? De fait, l’explosion des NATU (Netflix, Airbnb, Tesla, Uber) a introduit un nouveau modèle dans un nombre croissance de secteurs économiques, qui fragilise les métiers existants perturbe des modèles de consommation, et pose encore des questions quant à son adaptabilité à la législation française. La santé n’y échappera pas. (@LaTribune).

#Transport

Yanis Kiansky (Allocab): « Le gouvernement signe une loi anti-VTC qui défend les intérêts corporatistes ». Réforme de la formation VTC, disparition du statut Loti… Les sénateurs se penchent ce mercredi 19 octobre sur la loi Grandguillaume, après l’adotion en première lecture à l’Assemblée nationale le 20 juin dernier. Ce texte de loi a pour but de régulariser l’accès à l’emploi dans le secteur des VTC, en supprimant notamment le statut LOTI. De nombreux acteurs du secteur (Uber, Chauffeur-Privé, Snapcar ou Allocab) alertent sur les conséquences de cette loi en terme de croissance économique. Yanis Kiansky, le fondateur d’Allocab, détaille ici pourquoi il est contre ce projet et les impacts que ce durcissment pourrait engendrer. (@frenchweb). A lire aussi : VTC: opération de la dernière chance contre la loi Grandguillaume (@Lexpansion).

#Entreprise

Transformation digitale: 48% des dirigeants français ont peur d’être relégués en seconde division d’ici 5 ans. Plus de 6 cadres dirigeants sur 10 estiment que de nouveaux concurrents sont arrivés sur leur marché sous l’impulsion du digital, et 45% d’entre eux s’inquiètent de la possible obsolescence de leur entreprise d’ici 5 ans, selon l’étude « Embracing a Digital Future » réalisée par Dell Technologies, en partenariat avec Vanson Bourne, une société d’études de marché britannique. En France, ce sont 48% des répondants qui estiment que leur entreprise pourrait être dépassée d’ici 5 ans. (@frenchweb).

#MediaSocial

Quand Twitter, Facebook et Snapchat chassent sur les terres de YouTube. Haro sur YouTube ! C’est le mot d’ordre chez Twitter comme chez Facebook. En fin de semaine dernière, le premier lançait Periscope Producer, une déclinaison de son application de vidéo en direct. Accessible pour l’heure uniquement à quelques marques et médias partenaires de Twitter (Walt Disney Studios, Xbox UK, l’émission « Dancing with the stars », etc.), celle-ci permet de diffuser un flux en live streaming à partir d’un éventail plus large de terminaux : un ordinateur fixe, un casque de réalité virtuelle ou encore une mini-caméra, et plus seulement via un smartphone ou une tablette. De quoi produire du contenu davantage qualitatif (avec plusieurs caméras, une meilleure définition…) plus à même de convaincre certains groupes d’adopter Periscope pour ce type de production. Une réponse directe à la firme de Mark Zuckerberg, qui propose déjà ce type de fonctionnalités avec Facebook Live. (@LesEchos).

#Ville

Courbevoie, la première commune qui vous connecte à Internet par « Li-Fi ». C’est à la Maison de la famille, structure dédiée à la famille et à la petite enfance, que Jacques Kossowski, maire de Courbevoie et député des Hauts-de-Seine, a choisi d’implanter ce tout premier accès Li-Fi dans ce lieu idéal pour accueillir ce nouvel outil, dépourvu de bornes et d’ondes radio. A l’initiative du Maire de Courbevoie, la démarche s’inscrit dans le cadre de la loi relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques (loi Abeille). Cette loi vise à modérer l’exposition aux ondes des téléphones portables, boitiers Wi-Fi et antennes relais et interdit, plus spécifiquement, l’installation de points d’accès Wi-Fi dans les établissements d’accueil d’enfants de moins de 3 ans. (@LaTribune).

19 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 19 octobre 2016

Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robot

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Au Japon, les robots sont entrés dans un nouvel âge. Les hommes et les femmes ont l’habitude des interactions avec ces machines. Elles parlent plusieurs langues, elles travaillent sur les chaînes de montage dans les usines, ils aident les enfants dans leur cursus scolaire ou accompagnent des personnes âgées. Voir « Japon, la prophétie d’Asimov » sur @publicsenat

En 2020, les robots auront leurs Jeux olympiques à Tokyo. Pendant que les athlètes en chair et en os s’affronteront à Tokyo, au stade olympique et dans le grand bassin, les androïdes et autres machines ultra-performantes feront eux aussi démonstration de l’étendue de leur talent. Le ministère japonais du Commerce a ainsi décidé d’organiser pour les plus sophistiqués des humanoïdes, mais aussi des automates industriels, un « Sommet mondial » avec expositions et compétitions, en parallèle des Jeux olympiques de Tokyo. (@LaTribune).

A Genève, un robot poste sur Twitter les allées et venues des dictateurs. « Alerte dictateur », c’est le nom du projet de François Pilet, un journaliste indépendant suisse. Comme son nom l’indique, son compte Twitter automatique ou « bot », pour « robot », alerte dès qu’un « dictateur » se pose à Genève ou en repart, en postant un tweet sur le compte @GVA_Watchers. Les avions officiels utilisés par les gouvernements considérés comme autoritaires selon l’« indice de démocratie » établi par The Economist en 2015 sont systématiquement signalés sur ce compte Twitter depuis le mois d’avril. En six mois d’existence, le bot a publié plus de 60 arrivées et départs sur sa page Twitter et suit à la trace plus de 80 appareils appartenant à une vingtaine de pays dictatoriaux ou autoritaires, dont l’Azerbaïdjan, le Qatar, la Russie, l’Arabie saoudite et Bahreïn. Des données collectées par la communauté des « observateurs ». (@big_browser).

#InttelligenceArtificielle

Apple accélère dans l’intelligence artificielle. Apple a son gourou de l‘intelligence artificielle. Russ Salakhutdinov, spécialiste de l’apprentissage automatique et professeur à la Carnegie Mellon University, a annoncé lundi son recrutement au sein du groupe américain. Il est nommé directeur de l’intelligence artificielle, et sera à la tête d’une équipe de chercheurs. Cette annonce intervient en pleine campagne médiatique pour Apple. Après des années de silence, l’entreprise de Tim Cook s’est enfin décidée à communiquer sur ses efforts dans l’intelligence artificielle. Et à faire taire les détracteurs qui la pensent complètement dépassée en la matière. (@FigaroTech).

#ScienceFiction

Amateur de Star Trek, Barack Obama clame sa foi dans la science Le mensuel américain Wired accueille dans son numéro de novembre un rédacteur en chef de marque  : le président des Etats-Unis en personne. Dans son article titré «  La plus grande époque, c’est maintenant », Barack Obama explique adorer les sujets tech qu’affectionne Wired  : son film préféré de 2015 est «  Seul sur Mars  », il reconnaît être un fan de la série«  Star Trek  » : « Star Trek » est plus qu’une histoire d’aventure intergalactique, pour lui « ça parle réellement de la notion d’une humanité commune et de la confiance dans notre capacité à résoudre les problèmes ». (@rue89). A lire : Barack Obama: Now Is the Greatest Time to Be Alive (@Wired).

SF, culture contemporaine et culture digitale… Et si les médias de divertissement participaient à la construction de l’identité de notre société contemporaine… et si, plus particulièrement, les thèmes de la science-fiction nourrissaient les mutations et les utopies modernes ! Le 16 mai 2016, sur France Culture, Stéphane Deligeorges, le présentateur de « Continent Science », proposait une variation sur ces thèmes au cours d’une émission dont le titre était « la science au cinéma : prétexte didactique ou simple élément du décor ? ». Les invités, tous trois physiciens, étaient Jacques Treneir, Jean-Michel Courty et Édouard Kierlik. Ils ont discuté de la place que pouvait prendre la science dans les processus de fabrication d’une fiction… Au risque d’erreurs scientifiques… Au bonheur de fasciner, d’emporter le spectateur vers de nouveaux horizons… Absent, Roland Lehoucq, astrophysicien, aurait tenu toute sa place à cette table. En effet, ce dernier a fait de l’utilisation de la science-fiction son biais pédagogique privilégié. Il s’est aussi fait connaître auprès du grand public grâce à de petits ouvrages tels que « Faire des sciences avec Star Wars », ouvrages issus de son expérience de professeur en université. (@FR_Conversation).

#Transport

Au Rwanda, des drones livreurs de sang pour sauver des vies. le Rwanda a présenté à la presse sa première base de drones qui sera utilisée pour livrer des lots de sang dans vingt-et-une cliniques situées dans la moitié ouest du pays. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Afrique a le taux de mortalité maternelle le plus élevé dans le monde en raison des hémorragies post-partum. L’accès aux transfusions sanguines est donc crucial pour les femmes du continent. (@Lemondefr).

L’écosystème du véhicule autonome se prépare lentement mais sûrement.  D’ici quelques décennies, les voitures sans conducteurs envahiront les routes et transformeront la mobilité. Quels seront les impacts indirects de cette révolution et comment s’y préparent les acteurs de l’écosystème ? (@latelier).

#Media

Les médias et l’expérienceLe journalisme moderne ne doit plus s’intéresser seulement au contenu mais aussi à l’expérience utilisateur afin de redonner du sens à l’information. Un constat : les journalistes ne peuvent plus se contenter de leurs enquêtes et leurs articles, aussi bons soient-ils, pour intéresser les lecteurs et doivent prendre en considération les attentes des internautes. L’expérience utilisateur consiste à s’intéresser à ce que vont ressentir les utilisateurs et à la façon dont ils vont naviguer sur un site web. L’objectif est d’améliorer cette expérience, vous faites de l’UX (User Experience). (@PresseCitron). Ecouter le podcast L’atelier des médias sur l’UX au service des médias (@Rfi).

#Piratage

La grande menace mondiale. Depuis le début de l’année, pas une semaine ne s’écoule sans que survienne un nouveau piratage géant. Le dernier en date, celui de Yahoo!, est sans conteste le plus spectaculaire. Les données d’au moins 500 millions de comptes ont été dérobées, a avoué le groupe Internet fin septembre. Avant lui, plusieurs autres sites parmi les plus fameux au monde ont subi un sort comparable. Les fichiers volés sont mis en vente sur des plateformes de contrebande. « Nous assistons à un changement de paradigme. C’est la donnée qui crée de la valeur sur le marché du piratage », affirme Laurent Maréchal, responsable produit Europe du Sud pour Intel Security. L’époque du génie de l’informatique qui cherchait à prouver sa capacité de nuisance en créant un virus est depuis longtemps révolue. Seul subsiste l’appât du gain. A lire : Piratage informatique, l’enjeu des entreprises sensibles, Objets connectés: un cheval de Troie dans les maisons et les entreprises, Les rançongiciels, la nouvelle forme de braquage numérique et Qubes, le système d’exploitation ultra-sécurisé soutenu par Edward Snowden  (@FigaroTech).

#Commerce

Epicery lève 700 000 euros : un levier logistique digital pour les petits commerces. La start-up a réuni700 000 euros pour le lancement commercial de sa plate-forme d’intermédiation qui connecte les consommateurs aux commerçants et aux artisans. Epicery se dit en mesure de livrer « en moins d’une heure » depuis des commerces situés dans un rayon de 3 km autour de l’utilisateur. Lequel peut acheter ses produits chez un ou plusieurs partenaires et programmer la livraison dans une plage d’une heure à trois jours après la commande. (@itespressofr).

#Education

Numérique : le boom des écoles de code à Toulouse. Internet recrute à tour de bras en France et en Occitanie. Cependant, les entreprises peinent à embaucher des développeurs web. C’est ainsi qu’une nouvelle tendance voit le jour : les écoles de code. Les élèves y sont formés en quelques mois seulement. (Tout ce qui buzz – @France3MidiPy).

#Seniors

Rosalie-life : un nouveau réseau pour les seniors actifsTrouver des idées de sorties ? Partager une connaissance ? Rencontrer du monde ? Rosalie-life est né à Brest et s’adresse aux « seniors actifs ». Il y a 68% d’utilisateurs d’internet actifs chez les 55-64 ans. Donc pourquoi se priver ? Et puis, on le voit dès l’accueil du site, les canons du « collaboratif» et du web « éthique » sont mis en avant : pas d’utilisation des données, une interface claire, et le projet de « co-construire » sa vie. (Soyons smart! – @france3Bretagne).

#PresidentielleUS

Ken Bone, vie et mort d’un héros d’Internet Beaucoup ont retenu du deuxième débat présidentiel un homme au pull rouge et à la moustache vintage. Sa popularité est montée en flèche, avant de chuter encore plus vite. (@big_browser). A lire aussi : Ken Bone was a ‘hero.’ Now Ken Bone is ‘bad.’ It was his destiny as a human meme.  (@washingtonpost).