Villes et Révolution Numérique. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#EconomieCollaborative
Une croissance 10 fois plus rapide que le PIB de l’Europe d’ici 2025. Avec près de 3,6 milliards d’euros de revenus générés en Europe en 2015, soit près du double comparé à 2014, les plateformes de l’économie collaborative n’en finissent pas de croître. D’ici 2025, ces dernières devraient voir leur chiffre d’affaires augmenter de 35% par an pour atteindre les 83 milliards d’euros selon l’étude « Assessing the size and presence of the collaborative economy in Europe » réalisée par PwC et publiée lundi 5 septembre. Sur la même période, l’économie ne devrait croîre que de 3% par an. Au final, l’économie collaborative devrait croître 10 fois plus vite que le PIB européen. Crédit photo: Fotolia, banque d’images, vecteurs et videos libres de droits. (@FrenchWeb).
#DataCenter
Amazon Web Services ouvre au moins 3 datacenters à Paris… pour rassurer ses clients en France. Le leader mondial du cloud d’infrastructure Amazon Web Services va ouvrir en 2017 un site d’au moins trois datacenters dans la région parisienne, son premier en France. Un investissement qui vise à répondre aux exigences de localisation et de sécurité des données des clients français. (@LUsineDigitale).
Mark Zuckerberg nous fait visiter un des data center de Facebook proche du cercle polaire. Mark Zuckerberg est déterminé à montrer à quel point Facebook est cool et en avance sur son temps. Mercredi 28 septembre, il a annoncé qu’il posterait régulièrement des photos pour nous faire partager les avancées technologiques de son entreprise. Pour sa première série, il nous fait pénétrer dans l’intimité d’un data center, l’un de ces lieux physiques où sont entreposés les serveurs qui stockent les données numériques du géant de l’Internet. Avec son post, c’est dans le data center de Luleå, en Suède, que Mark Zuckerberg nous emmène. Il le décrit ainsi : « C’est un lieu clé de notre infrastructure globale. Il utilise plusieurs des ressources locales pour être plus efficace tout en économisant de l’énergie. » (@MashableFR).
#Image
Un selfie de groupe avec Hillary Clinton n’est pas l’incarnation de la fin du monde. Des supporters d’Hillary Clinton lui tournant le dos pour faire un selfie aux côtés de la candidate. La photo, publiée le 25 septembre par un membre de l’équipe de campagne de la candidate démocrate, a été prise le 21 septembre par la photographe attitrée de Clinton. Elle a rapidement été reprise un peu partout, notamment par des détracteurs qui y voient une preuve de la déchéance de l’humanité. Ça marche comme ça sur Internet : une photo est drôle, tout le monde la commente, même les médias «traditionnels» et tout le monde donne son avis. En voici un de plus. (@libe).
Hillary, le selfie et la Caverne de Platon. Le soufflé est vite retombé. Vérification faite, la photo du selfie géant d’Hillary Clinton, d’abord interprétée comme une preuve de la faillite de nos régimes de visibilité, a recouvré le statut de document d’une injonction localisée, à l’initiative de la candidate elle-même. Une simple image de campagne, utilisée à des fins de communication politique. Fin de l’histoire? Mais restituer une signification réaliste à cette image n’efface pas le phénomène qui a précédé: l’emballement spontané de l’interprétation, effectué en dépit du sens attribué par ses émetteurs, et qui a mis en émoi Twitter dans la nuit de dimanche à lundi, transformant une photo de propagande en objet viral et en allégorie postmoderne. Les spécialistes des périodes historiques ont coutume de considérer notre époque comme matérialiste et désenchantée. Pourtant, dans une société prétendûment détachée du symbolique, comment une simple image peut-elle susciter une telle fièvre, et nourrir des débats aussi passionnés qu’une controverse théologique? (@gunthert).
#DroitDAuteur
Des selfies contre la réforme du droit d’auteur. La fondation Mozilla, qui édite notamment le navigateur Firefox, ne décolère pas depuis que la Commission a présenté son projet de réforme du droit d’auteur le 14 septembre 2016. Décidée à lutter coûte que coûte contre ce texte, elle lance aujourd’hui une opération de résistance. L’idée est d’inonder les députés européens de selfies absurdes pour les pousser à voter contre cette proposition. « Mozilla invite les internautes à prendre un selfie mécontent et envoyer l’image retouchée à l’assemblée européenne. Cela vous paraît ridicule ? Pas plus que cette loi obsolète qui interdit de se photographier devant la Tour Eiffel le soir à Paris ou bien devant la Petite Sirène à Copenhague pour la partager ensuite », peut-on lire sur le blog officiel de la fondation. Et de souligner que le texte de la Commission ne prévoit pas d’exception pour les parodies, les remix ou les panoramas. « La réalisation de meme ou de gifs restera un acte illégal. » Un frein à la créativité, à la liberté d’entreprendre et à un Internet ouvert pour Mozilla. (@BFMTV).
#Economie
L’ubérisation, ou la tentative d’un suicide social collectif imposé… Avec l’ubérisation de la société, on deviendrait des consommateurs Roi et enfin son propre patron. Mais la réalité est toute autre et vise à installer un système de travailleurs sans droits, l’appauvrissement de l’Etat et in fine la mise à mort de notre système de protection sociale. Bref, un suicide social collectif imposé auquel nous nous trouvons conditionnés à collaborer… (@MediapartLeClub).
#Rachat
Twitter peut-être mis en vente: pourquoi son échec était-il si prévisible? Twitter bientôt à vendre? Après la trêve estivale, les rumeurs sur l’avenir incertain du réseau social ont repris, d’autant plus lors de son dernier conseil d’administration, le 15 septembre. Elles n’ont cessé d’enfler ce weekend, suite à une information de la chaîne d’informations financières américaine CNBC: cette fois, c’est acté, la plateforme de microblogging envisage bel et bien de se mettre en vente. D’ailleurs, elle a mandaté deux banques d’investissements, Goldman Sachs et Allen & Co. Twitter demanderait 30 milliards de dollars (26,7 milliards d’euros). Des noms de repreneurs potentiels qui auraient engagé des discussions circulent même déjà avec insistance. Avec en premier lieu Alphabet, maison-mère de Google, le géant du web. Ce qui lui permettrait de faire oublier ses déboires avec Google+ sur les créneaux des réseaux sociaux. Autre candidat déclaré au rachat, Salesforce, le colosse des services aux entreprises (50 milliards de dollars de capitalisation) connu pour ses logiciels d’entreprise et ses services de stockage distant. A lire aussi : Disney, Microsoft… Les potentiels acquéreurs de Twitter toujours plus nombreux (@Lexpansion).
Disney envisage une offre sur Twitter. S’il décide de faire une offre, Disney pourrait ainsi aider Twitter dans sa stratégie actuelle de développement des contenus vidéo en streaming, souligne Bloomberg, qui rappelle aussi que le patron-fondateur du réseau, Jack Dorsey, siège au conseil d’administration de la maison mère de Mickey. (@LesEchos).
#Entreprise
La réalité augmentée en route pour l’usine. Florizarre, Dracaufeu, Pikachu… Cet été, personne n’a échappé à la déferlante Pokémon Go, qui a transformé les villes du monde entier en terrain de chasse de petits personnages virtuels. Ce jeu sur mobile, qui a suscité une frénésie sans précédent, associe la géolocalisation précise de chaque joueur et une utilisation astucieuse de la réalité augmentée. Avec Pokémon Go, une fois repérée par le joueur, la créature virtuelle apparaît sur l’écran du smartphone, au milieu de l’image réelle captée par l’appareil photo. Avec un effet assez réaliste. « On bénéficie de l’amélioration des calculateurs sur les smartphones. Car le Pokémon doit s’adapter en permanence aux mouvements de l’écran, sinon ce n’est plus cohérent. Sur un téléphone d’entrée de gamme, l’effet sera d’ailleurs beaucoup moins bon », analyse Patrick Sayd, chef du laboratoire Vision et ingénierie des contenus, au CEA List. (@LesEchos).
#Economie
Amazon veut s’installer à Amiens. Le géant de l’e-commerce, Amazon, envisage d’installer un entrepôt logistique de 105.000 m² à Boves, dans la banlieue d’Amiens. Avec à la clé jusqu’à 1000 créations d’emplois. Pour le géant américain, ce serait la cinquième plateforme logistique géante dans l’Hexagone après celles de Montélimar (Drôme), Saran (Loiret), Sevrey (Saône-et-Loire) et Lauwin-Planque (Nord). (@Figaro_Economie).
#FrenchTech
Quelles sont les plus fortes valorisations de la French Tech ? Combien vaut une start-up ? Sur la première marche du podium : Guesttoguest, site d’échanges de maisons entre particuliers, valorisé près de 250 fois ses revenus ! La banque d’affaires Avola Partners a examiné près de 500 levées de fonds en 2015 pour établir son classement. Combien dois-je céder de parts de mon capital ? C’est pour répondre à cette question récurrente des entrepreneurs qu’Avolta Partners a passé au crible les levées de capitaux de 497 start-up en 2015, dont 286 de plus de 1 million d’euros, en les croisant avec leurs procès-verbaux d’assemblée générale. La banque-conseil en a extrait les 7 modèles économiques (abonnement, performance, audience, commission, hardware, e-commerce, recherche) prévalant dans 9 secteurs tech (fintech, adtech, e-commerce, business services, Internet des objets, cleantech, digital media, medtech, consumer services). En croisant ces paramètres, elle a identifié pour chaque cas une fourchette de valorisation. Voici ses données par secteur d’activité. (@EchosBusiness). A lire : Les pépites de la French Tech s’arment pour mieux se valoriser. (@LesEchos).
Comment Zenly a séduit la crème des investisseurs américains. Alexis Bonillo et Antoine Martin, les deux jeunes fondateurs de Zenly, ont peu dormi, ces derniers jours. Mais, au final, rarement des entrepreneurs se seront retrouvés avec autant de moyens pour développer une si jeune société de la French Tech. Leur application n’a que quelques mois, mais elle a déjà convaincu les principaux investisseurs de la Valley de miser sur elle. Zenly vient de boucler un tour de table de 20 millions d’euros (plus de 22 millions de dollars), auprès de Benchmark Capital, qui a notamment investi, ces dernières années, dans Twitter, Instagram, Snapchat ou Uber, et Jerry Murdock, le fondateur du fonds Insight Venture Partners (présent aussi dans Twitter, ou dans Flipboard). La société développe sa propre technologie de géolocalisation depuis 2011, mais l’avait mise, à l’origine, au service d’Alert.us, une application permettant aux parents de voir où se trouvaient leurs enfants. Jugée trop anxiogène, elle a été abandonnée au profit de Zenly, une application sociale pour géolocaliser ses amis et discuter avec eux. Plus la peine de donner l’adresse d’un rendez-vous, il suffit de se laisser guider jusqu’à son contact, sur une carte. (@LesEchos).
#Piratage
Après un « cyber-casse », la technologie blockchain se cherche un avenir. Dans un coin obscur du cyberespace se trouve un compte en banque au cœur d’une immense bataille technologique. Numéroté 0x5e8f0e63, celui-ci contient des « ethereums », une crypto-monnaie un peu similaire au bitcoin. Dimanche 25 septembre, il s’y trouvait l’équivalent de 4,4 millions de dollars (3,9 millions d’euros). Cette somme est le résultat d’un « cyber-casse », un tour à la Arsène Lupin version XXIe siècle. Le ou les voleurs ont dérobé l’argent en juin au nez et à la barbe de la communauté qui gère les ethereums. Détournant à leur bénéfice un morceau du code informatique qui administre cette monnaie, ils ont amassé 50 millions de dollars. Pourtant, le curieux monde des crypto-monnaies n’a pas réagi comme l’aurait fait le monde réel : une partie des victimes a décidé de laisser l’argent aux voleurs. (@lemondefr). A lire aussi : Le protocole blockchain : Révolution ou mirage ? (@Leconomiste_).
ProtectionDesDonnees
Les hébergeurs européens à l’offensive. Le constructeur d’une voiture est-il responsable du comportement de son conducteur quand celui-ci grille un feu ? L’image est assez parlante pour résumer l’un desdébats qui agitent actuellement les hébergeurs Internet européens tandis que le règlement général sur la protection des données (GDPR), adopté en avril 2016, doit entreren vigueur dans les Etats de l’Union européenne le 25 mai 2018. Visant à harmoniser les législations européennes protégeant les données personnelles, le texte prévoit en effet une coresponsabilité du fournisseur d’infrastructure de stockage de données en ligne (le cloud) si un client venait à enfreindre la réglementation… Incompréhensible pour les hébergeurs qui ont décidé de prendre les devants avant la mise en œuvre du dispositif. (@pixelsfr).