06 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 6 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Météo en Champagne-Ardenne. Photo Philippe Huguen / AFP. (@France3CA).

#FausseNouvelle

Google et Facebook lancent leurs dispositifs anti « intox » en FranceAprès avoir perturbé le processus électoral américain, les fake news sont devenues l’ennemi public numéro 1. A l’approche des élections en France, deux géants d’Internet mettent en place coup sur coup des dispositifs pour lutter contre la désinformation. Google, à travers Google News Lab (sa division pour les médias) et First Draft (un réseau de médias) annoncent le lancement de CrossCheck, un outil de vérification collaboratif pour limiter la diffusion d’informations trompeuses ou fallacieuses. Il doit commencer à fonctionner à la fin du mois (le 27 précisément), et jusqu’à l’élection présidentielle. « C’est la première fois que l’on expérimente une telle initiative sur un temps aussi long, souligne Jenni Sargent, directrice générale de First Draft News. Si ça marche bien, on espère que ça continuera.» Seize rédactions sont parties prenantes du projet (dont l’AFP, « Les Echos », « Le Monde », « France Télévisions », ou encore « La Provence » etc.), ainsi que plusieurs sociétés de technologie. Concrètement, le grand public pourra signaler des contenus douteux vus sur Internet, les réseaux sociaux etc. ou poser des questions via une plate-forme spécialisée, afin que les partenaires de CrossCheck puissent mener l’enquête et répondre aux demandes directement sur la plateforme. Certains médias pourront aussi publier des articles sur leurs propres canaux. Enfin, CrossCheck travaillera également avec des étudiants en journalisme. (@LesEchos). A lire aussi : Huit médias français s’allient à Facebook contre les « fake news ». (@lemondefr).

#Transport

Les chauffeurs de VTC toujours en guerre contre Uber. Un « effort considérable ». En faisant mercredi cette promesse pour amadouer les chauffeurs VTC, Uber a suscité beaucoup d’attentes. Assez en tout cas pour décaler la remise du rapport de Jacques Rapoport, le médiateur nommé par le gouvernement, dans ce conflit ouvert depuis que la plateforme américaine a, en un an, baissé ses tarifs avant de faire passer de 20 % à 25 % ses commissions. Ce lundi, tous les protagonistes se retrouvent au ministère des Transports pour donner leurs positions sur les propositions du groupe américain. Si Uber évoque »  « une aide financière aux chauffeurs en difficulté », il n’a pas donné de chiffrage. Selon certains syndicats, il ne s’agirait que de « conseils à l’augmentation du chiffre d’affaires », d’autant moins légitimes selon les chauffeurs qu’Uber n’est pas leur employeur. (@figaro_economie).

#Consommation

Airbnb a reversé 7,3 millions d’euros de taxe de séjour en France. La plate-forme de location chez l’habitant Airbnb a reversé 7,3 millions d’euros de taxe de séjour à 19 municipalités françaises en 2016, dont Paris, et passé la barre des 15 millions de voyageurs accueillis par un hôte français depuis 2008. Accusé de concurrencer les hôtels et de favoriser les locations de courte durée non déclarées, le site américain avait annoncé en février 2015 qu’il allait mettre en place la collecte automatique de la taxe de séjour au nom des hôtes. Depuis le 1er août dernier, il a élargi à 17 villes françaises la collecte automatique de cette taxe, après l’avoir mise en place à Paris et à Chamonix. Cette taxe de séjour pour la catégorie des meublés touristiques non classés s’élève à 0,83 euro par personne et par nuit. (@lemondefr).

#MediaSocial

Facebook veut s’installer dans nos télévisions ! Facebook préparerait une application basée sur la vidéo qui serait compatible avec les boîtiers télé style Apple TV. L’application pourrait répertorier toutes nos vidéos et insérerait des publicités de 30 secondes en fonction des contenus. Après les transformations récentes telles que Instant Articles ou Canvas, Facebook se dirige de plus en plus tout bonnement vers une activité de régie publicitaire. Dans un contexte mondiale où les investissements publicitaires sur le digital viennent de dépasser ceux sur les autres médias, Facebook veut jouer les trouble-fête entre Netflix et Amazon Prime ? Mais ce n’est qu’une supposition en écho au fait que Facebook est à court d’espace publicitaire sur son News Feed. (@Siecledigital).

#Ville

La « ville intelligente », une avancée d’abord économique. Née au début des années 2000 avec l’avènement du numérique, la « smart city » n’est pas un concept séduisant que sur le papier. Ses atouts se révèlent également d’ordre économique, comme le prouvent ses multiples applications à travers le monde, y compris en France. Avec plus de la moitié de la population mondiale vivant dans les zones urbaines selon l’ONU, la notion de « ville intelligente » suscite un intérêt croissant dans les grandes métropoles du monde. Simple argument marketing pour ses détracteurs, l’enjeu des « smart cities » est pourtant déjà une réalité sur plusieurs continents, notamment en Asie, pionnière dans le domaine. Villes à forte densité de population, Singapour et Hong Kong ont ainsi misé sur les technologies de pointe dès le début des années 80. À Singapour, l’implantation dans la baie de 18 super-arbres artificiels équipés de capteurs connectés permet par exemple d’accomplir diverses fonctions d’intérêt public, comme l’éclairage, la régulation de température ou encore la récolte d’eaux de pluie, le tout en autosuffisance énergétique et avec une touche esthétique non moins importante. (@LesEchos).

#Ruralite

Accès à Internet : « On laisse crever nos territoires ruraux » La couverture du territoire en Internet rapide n’en finit plus de faire jaser. Alors que les critiques fusent depuis quelques semaines sur le retard de la France en la matière, Laure de La Raudière, députée d’Eure-et-Loir (Les Républicains), en a remis une couche. Ce mardi, lors d’une séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, elle a jugé l’exécutif responsable du « décrochage » de la France. La députée a rappelé que si « en 2012, notre pays était en avance sur ses partenaires européens » en matière d’accès Internet à très haut débit, celui-ci se situe désormais à une piètre 26ème place. Laure de La Raudière fait ici référence à un classement de la Commission européenne, qui précise que seuls 45% des foyers de l’Hexagone disposent d’une connexion supérieure ou égale à 30 Mbps. (@latribune).

#Politique

Quelle est l’utilité des hologrammes en politique ? Jean-Luc Mélenchon a fait sensation avec son double meeting de dimanche : physiquement à Lyon et en hologramme à Paris. Un magnifique « coup de com’ », mais quelle valeur ajoutée pour l’audience et le message politique ? (@LesEchos).

#Commerce

Les liaisons maritimes rythment la vie de Ouessant. Sur l’île, de nombreux particuliers achètent leurs courses en ligne dans des grandes surfaces finistériennes pour des raisons économiques, mais aussi en raison de l’absence de certains produits dans les rayons des magasins de Ouessant. Ce phénomène inquiète les commerçants de Ouessant. « D’ici 15 à 20 ans, si les gens prennent cette habitude, ce sera la fin du commerce sur l’île » indique Jean-Claude Labat, commerçant sur l’île. (@france3Bretagne).

#Travail

Néo-paysans et néo-artisans, précurseurs d’une nouvelle territorialisation du travail ? Une tendance pour la production locale s’épanouit. Elle s’accompagne d’une préférence pour une consommation de produits tout aussi locaux selon une enquête d’Ipsos en 2014, s’ancre dans un territoire et une histoire. Pour exprimer cette tendance, le préfixe « néo » est souvent utilisé pour signifier le caractère à la fois novateur de cette démarche et sa filiation avec des pratiques traditionnelles. Ainsi les néo-paysans et néo-artisans exerçant dans les périphéries des villes ou dans les campagnes partagent la même démarche : s’appuyer sur les outils contemporains pour inventer des modes de production et de consommation alternatifs. En privilégiant les circuits-courts et des modes de production alternatifs, les néo-paysans remettent au goût du jour des pratiques et des produits considérés comme authentiques tout en les inscrivant dans des tendances actuelles. La production locale semble donc être une tendance qui touche de nombreux secteurs, au point de devenir un étendard pour de nombreux prétendants à l’entrepreneuriat. (@FR_Conversation).

#IntelligenceArtificielle

Orange ouvre la porte aux algorithmes. Entrés au bureau, les algorithmes s’immiscent désormais dans le management, évaluant l’humeur, la motivation ou les qualités du salarié au point que certains s’interrogent : « Sont-ils transparents, loyaux, laissent-ils aux individus leur autonomie ? » s’inquiète Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de la CNIL. Initiatrice d’un cycle de débats publics sur le sujet, entamé avec le fondateur de Bob Emploi – qui entend réduire le chômage grâce aux data -, la dirigeante pourrait aussi en débattre avec Bénédicte de Raphélis Soissan qui déploie un algorithme de recrutement dans les murs d’Orange. Spécialisée dans le « matching » de compétences, sa start-up promet de « recommander » des profils que les recruteurs n’auraient pas détectés. « Mon postulat est de casser la logique des clones et des silos, de m’extraire de l’entonnoir des diplômes et des parcours gravés dans le marbre pour démontrer qu’un universitaire ou un expert sont aussi prometteurs qu’un diplômé », définit Bénédicte de Raphélis Soissan. Clustree n’offre pas de dénicher le « mouton à cinq pattes », mais celui qui disposerait de compétences « rares » ou de ressources inexploitées. Le logiciel se fonde sur 250 millions de profils digérés, issus des jobs boards et des réseaux sociaux, qui lui ont permis de modéliser des parcours et sauts de carrière pertinents, de préférence atypiques et horizontaux. (@EchosBusiness).

Byfrancais.com, le site de vente en ligne qui affiche le nombre d’emplois créés en France. Cinquante minutes pour ce tee-shirt « qui m’aime me suive » de la marque byfrancais.com, sur le site du même nom : c’est le temps de travail indiqué par la petite étiquette rouge à côté de l’article. Plus bas, sous la description puis les caractéristiques du produit, on va plus loin en indiquant les étapes successives de fabrication, carte de France et nombre d’emplois à l’appui : 16 minutes en création et gestion de projet dans une entreprise du Doubs employant une personne, 24 minutes pour la confection du tee-shirt dans une entreprise de l’Aube employant trente-cinq personnes, 10 minutes pour l’impression et l’expédition à Paris dans une autre TPE de deux salariés. Mise en ligne au printemps 2015, le site byfrancais.com revendique aujourd’hui 180 marques – pour environ 5.000 références en mode, maison, enfants et produits alimentaires – représentant 2.000 emplois directs. La marque maison n’a pas vocation à se développer outre mesure. « Elle n’est là que pour montrer la voie », explique Adrien Bodennec, le fondateur de cette start-up qui vient de quitter l’incubateur de Montbéliard (Doubs) pour s’installer en pépinière d’entreprises à Belfort, dans le même bassin d’emploi. (@EchosBusiness).

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Pourquoi la victoire d’une intelligence artificielle au poker est plus inquiétante qu’il n’y paraît. Une intelligence artificielle (IA) du nom de Libratus a fait mordre la poussière à 4 des meilleurs joueurs de Poker au monde, à l’issu d’un tournoi de poker de longue haleine, au Rivers Casino, à Pittsburgh, aux États-Unis. Dong Kim, Jason Les, Jimmy Chou et Daniel McAuley ont joué plusieurs jours à raison de 11h par jour, sans monnaie réelle – mais avec un enjeu financier selon leur capacité individuelle à se défaire de l’IA. Jusqu’ici, il était relativement simple pour un algorithme de prévoir l’issue d’une partie d’échecs ou de Go, car tous les mouvements sont prévisibles à partir de la configuration du plateau de jeu. Mais au poker, il est impossible de connaître la main de ses adversaires ni leur état d’esprit, qui influe grandement leur prise de décision. Cette victoire constitue une première mondiale significative ; jusqu’ici, étant donné la grande complexité du poker et des facteurs humains impliqués, les machines qui s’étaient frottées au jeu avaient perdu. Sur les sites de paris en ligne, la victoire des 4 joueurs l’emportait à 4 contre 1. (@epochtimesfr). Image: Pixar Studios animation/Disney pictures. A lire : Un algorithme a gagné un tournoi de poker… Les conséquences pour l’humanité sont colossales (@expressbe_fr).

Ne taxez pas les robots, formez les salariés ! Alors que les entreprises investissent enfin dans la modernisation de leur outil de production, certains candidats proposent de décourager cet indispensable rattrapage en taxant les robots. Par Thierry Weil, Membre de l’Académie des technologies, Professeur au centre d’économie industrielle, Mines ParisTech – PSL. L’industrie française souffre sur le long terme d’un manque d’investissement. Nous sommes pris en tenailles entre des pays à bas salaires dont l’offre est meilleur marché et ceux qui peuvent vendre cher des produits de qualité grâce à un outil de production performant. Pour retrouver notre compétitivité en conservant des salaires élevés et une bonne protection sociale, il nous faut monter en gamme en investissant dans des procédés de production plus efficaces et pouvoir proposer des produits innovants et de qualité. Le gouvernement l’a compris, qui a pris plusieurs mesures en faveur de l’industrie du futur (CICE permettant aux entreprises de reconstituer leurs marges, sur-amortissement des investissements jusqu’au 1er avril 2017, programme pour l’industrie du futur permettant notamment l’accompagnement de nombreuses PME dans leur démarche de modernisation, fiscalité favorable à l’investissement dans la recherche). Ces efforts commencent à porter leurs fruits : la Fédération des industries mécaniques constate en 2016 une augmentation des commandes de robots. Taxer les robots contrarierait cette dynamique. La mesure est justifiée par la perception que les robots voleraient nos emplois. Pourtant, on constate que les pays qui ont le plus de robots, comme la Corée et l’Allemagne, sont ceux qui ont su le mieux développer ou préserver leur industrie. (@latribune).

#Etats-Unis

La justice américaine ordonne à Google de fournir des emails hébergés à l’étranger. La justice américaine cherche une réponse aux saisies de données dans un centre de données à l’étranger. La réponse peine à venir. Fin janvier, un tribunal affirmait que si le département de la Justice obtenait des données de Microsoft hébergées en Irlande, il s’agissait bien d’une saisie à l’étranger. Le 3 février, un tribunal de Pennsylvanie a cependant contredit cette analyse dans une affaire qui oppose le département de la Justice à Google. Une bataille importante, quand les grandes entreprises numériques s’affichent ouvertement contre les requêtes abusives. Dans cette affaire, le FBI réclame des emails à Google, via deux mandats s’appuyant sur le Stored Communication Act (SCA) de 1986. Si le groupe de Mountain View a bien fourni les messages hébergés aux États-Unis, il a refusé de livrer les autres. L’entreprise se dit incapable de savoir où sont hébergés exactement ces messages. Ils le sont potentiellement dans d’autres pays, ce qui constituerait une saisie en dehors des Etats-Unis. Un cas qui ne serait pas couvert par le SCA. Une vision battue en brèche par le juge Thomas Rueter, pour qui la recherche dans les emails par le FBI, couverte par le SCA, aura bien lieu sur le sol américain, en Pennsylvanie. Pour lui, récupérer ces données de l’étranger ne constitue donc pas une « saisie » au sens du quatrième amendement de la Constitution. « Même si le rapatriement de données par Google, à partir de ses centres de données à l’étranger, est une potentielle invasion de la vie privée, la violation concrète intervient à leur divulgation aux États-Unis » affirme le juge, dans sa décision publiée par le Washington Post. « Google transfère régulièrement des données d’un centre de données à un autre sans qu’il le sache. De tels transferts n’interfèrent pas avec l’accès ou l’intérêt possessoire du client sur ses données » ajoute-t-il. Autrement dit, Google déplace déjà sûrement des données aux États-Unis sans que l’internaute ne le sache, donc il n’y a pas de problème à le faire pour le FBI. (@nextinpact).

05 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 5 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#ScienceFiction

xVoyage dans le temps : pourquoi les humains du futur ne viennent pas jusqu’à nous ?  Dans la littérature et le cinéma, le voyage dans le temps est assez souvent évoqué. Alors que cette notion ne relève que de la science-fiction jusqu’à preuve du contraire, voici une question qui ne se pose que très rarement : s’il existe des humains dans le futur, pourquoi ne tentent-ils pas de nous rendre visite ? Une réponse possible a été trouvée sur le site Quora, une plateforme très intéressante sur laquelle de nombreuses personnes répondent à des questions de manière complète et documentée. Cette réponse a été formulée par Yishan Wong qui travaille actuellement pour le site Reddit. Si l’on réduit l’échelle de l’histoire de la Terre à 24 heures, la présence humaine n’occupe que 0,08 % de ce temps, tandis que les 5000 dernières années suivant la préhistoire, soit la période la « plus intéressante » de l’humanité, ne représentent que 2 % de ces 0,08 %, soit une goutte d’eau dans un océan. C’est un temps dérisoire, surtout si l’on considère que le plus gros de l’histoire humaine reste à venir, sauf catastrophe majeure. Pour Yishan Wong, cette période trop courte serait un obstacle d’ordre technique en ce qui concerne le voyage dans le temps. « Quand l’homme du futur voyageant dans le temps devra régler le bouton de la machine qui lancera son aventure temporelle, notre période tout entière sera sans doute trop petite pour qu’un cran lui soit consacré », explique l’intéressé. (@SciencePost_fr). Crédit image : io9.

#InternetDesObjets

La vérité sur…l’échec des objets connectés. Les objets connectés devaient être le Graal de la high-tech française. Il y a deux ans, au CES de Las-Vegas, l’Internet des objets serait la troisième révolution numérique, après Internet et le mobile. Les instituts multiplient alors les études prometteuses : l’institut GfK prévoit 30 objets connectés par foyer en 2020, le cabinet Gartner annonce 30 milliards d’objets connectés dans le monde, tandis que son rival IDC prédit un volume d’affaires de 1.700 milliards de dollars… Au grand désespoir des fabricants, cette nouvelle catégorie de produits n’a toujours pas trouvé son public. La montre connectée, mêlant horlogerie chic et technologie de pointe, a symbolisé cette industrie naissante. Les résultats sont loin d’être au rendez-vous. (@Challenges).

Des fabricants poursuivis en raison des failles de sécurité des objets connectés. La Federal Trade commission (FTC) américaine poursuit un troisième fabricant, l’accusant de mettre en danger la sécurité des consommateurs et la confidentialité de leurs données, en raison de la sécurité inadéquate de son routeur et de ses webcams. Derrière cette troisième plainte, c’est tout un plan d’action qui se dévoile en vue de contraindre les fabricants à augmenter le niveau de conception des objets connectés, même ceux d’entrée de gamme. Et de trois ! La plainte déposée en janvier 2017 contre D-Link fait partie du plan de campagne de la FTC visant à renforcer la confidentialité et la sécurité des consommateurs par rapport à ce que l’on appelle l’Internet des objets (IoT). La FTC avait déjà dégainé deux fois, contre ASUS (un fabricant de matériel informatique) et TRENDnet (un distributeur de caméras vidéo). (@etienne_wery). A lire : Que signifie Internet des objets (IoT) ? (@lemagit).

Bosch, Cisco et Foxconn veulent appliquer la blockchain à l’Internet des objets. Si la blockchain est surtout connue pour son rôle de sécurisation des transactions en bitcoin, cette technologie est promise à grand avenir dans bien d’autres domaines. A commencer par l’Internet des objets (IoT) dont la protection représente un défi technique majeur. C’est ainsi que plusieurs acteurs impliqués dans ce secteur ont décidé de former un consortium afin de travailler sur des solutions utilisant la blockchain comme protocole pour sécuriser leurs applications IoT. Bosch, Cisco, Foxconn, mais aussi Gemalto, Bank of New York Mellon ainsi que les startups Consensus Systems (ConsenSys), BitSE et Chronicled sont impliqués dans cette initiative. « Sécuriser l’identité d’une propriété physique et l’emballage représente une grande opportunité commerciale dans la prochaine décennie. Des pans importants dans les chaînes logistiques et les industries réglementées dans les secteurs de l’énergie, de la pharmaceutique et de la chaîne du froid pourraient adopter une composante blockchain dans les dix prochaines années », a déclaré Joe Pindar, directeur de la stratégie produit chez Gemalto. (Eureka Presse). (@zdnetfr).

L’Internet des Objets, ou le marketing 3.0. Au fil du développement croissant de l’IoT, l’afflux de données engendrées par le phénomène modifie en profondeur les possibilités du marketing actuel et ne cesse de dévoiler de nouveaux axes d’innovation. Mais lesquels ? 50, 75, et même 200 milliards : Si les professionnels et industriels de l’IoT ne sont pas d’accord sur le nombre d’objets connectés présents sur le marché mondial à l’horizon 2020, tous partagent le même avis sur la question de l’impact de ce réseau à la taille croissante, pour ne pas dire exponentielle, sur le marketing. C’était pressenti, c’est désormais une réalité : le marketing est à un tournant de son évolution. Ce n’est d’ailleurs plus une surprise pour les professionnels du secteur qui sont près de 80% selon le panel d’enquête de The Economist dans son rapport The rise of the Marketer, à estimer qu’une restructuration profonde est nécessaire pour adapter le marketing aux nouvelles attentes du marché et des consommateurs, où deux tendances se dégagent avec clarté : l’interface mobile personnalisée en temps réel et bien entendu, l’Internet des Objets. (@iot_business).

#LiensVagabonds

Facebook et Twitter continuent leur offensive sur la TV. A retenir cette semaine : – Le New York Times se met aux podcasts audio ; – La BBC finance des initiatives locales de journalisme ; – CNN lance une nouvelle équipe d’investigation ; – Netflix teste une interface mentale ; – Apple et Facebook s’attaquent à Netflix mais Facebook veut être davantage YouTube que Netflix ; – Pour la première fois, un film inédit est diffusé en prime sur Facebook Live.(@Metamedia).

#MediaSocial

De Facebook à Snapchat, le circuit secret de la drague chez les ados. Dans le livre enquête « Portables : la face cachée des ados », les auteurs Boris Manenti et Céline Cabourg raconte ainsi que les portables ont révolutionné les petits jeux de séduction. Si le repérage comme le passage à l’acte se déroulent toujours « IRL », c’est-à-dire dans la vie réelle, toute l’approche, la discussion et la drague ont été déportées sur l’écran du smartphone. Dans ce livre, la sociologue Monique Dagnaud explique : « Facebook offre un lieu de familiarité : l’adolescent interagit avec des personnes qui partagent un univers de sociabilité commun. Il opère comme un sas à partir duquel on peut tenter une approche, envoyer un petit clin d’œil, évaluer ses chances de plaire, faire passer un message par un tiers ou tenter de l’approfondir. » Pour mieux appréhender cette drague redessinée et dématérialisée, L’Obs a imaginé le flirt numérique de Lucas, adolescent fictif de 15 ans terriblement éperdu d’Eva, également fictive, rencontrée lors d’une soirée. Voici le récit de leur séduction, de Facebook à Snapchat, jusqu’au passage à l’acte. (@LObs).

#Entreprise

L’internationalisation galopante des start-up de la French Tech. A ce niveau-là, ce n’est plus une tendance, mais un satisfecit : 98 % des start-up créées il y a moins de trois ans en France et qui s’appuient sur un modèle de paiement en ligne réalisent déjà du chiffre d’affaires à l’international, révèle une étude menée par VB Profiles et Stripe. Cette vague de fond en dit plus sur l’état d’esprit des startuppeurs que toutes les incantations entendues sur le sujet depuis des années. Plusieurs critères expliquent ce phénomène, comme le décrit Guillaume Princen, directeur général France et Europe du Sud de Stripe : « Il y a eu des précurseurs comme Criteo, La Ruche qui dit Oui ou Drivy. Ils ont valeur d’exemple et c’est l’un des ingrédients pour comprendre cette tendance. » Les startuppeurs sont donc décomplexés. C’est le message que tient Alexandre Ali, fondateur du site Rad : « Quand on vient de France, on peut encore avoir des complexes pour aller aux Etats-Unis. Mais avec les outils technologiques, les barrières à l’entrée ont sauté. » Par barrière, le jeune entrepreneur entend coûts d’infrastructures. « Les outils de CMS, de sécurité, de cloud, de paiement, tout a baissé drastiquement », constate Guillaume Princen. Et cela semble fonctionner. Les start-up du panel affichent une croissance moyenne de 8 %, avec un chiffre d’affaires multiplié par 2,2 chaque année. Un multiple qui monte même à 3,7 en moyenne pour les jeunes pousses qui fondent leur modèle sur l’abonnement et les logiciels en mode SaaS. (@EchosBusiness).

#Economie

Comment le fisc et la Sécu vont taxer les revenus de l’économie collaborativeLouer son appartement, partager sa voiture… Les revenus tirés de toutes ces activités facilitées par les plateformes numériques sont potentiellement soumis à l’impôt et aux cotisations sociales. Le ministère des Finances a précisé à quelles conditions en septembre. Côté cotisations, de nouvelles dispositions ont été votées à l’automne. Mais il est difficile de s’y retrouver. Le ministère des Finances a donc mis en ligne jeudi des fiches pratiques. Les plateformes numériques vont devoir rediriger leurs usagers vers ces documents, précise un décret à paraître vendredi. Elles devront aussi leur fournir un récapitulatif annuel de leurs revenus – certaines le font déjà – afin d’aider les particuliers à remplir leur déclaration annuelle de revenus. (@figaro_economie).

#Transport

La fin annoncée des autoroutes urbaines. Observant « un mouvement mondial de reprise des grandes infrastructures autoroutières au coeur des villes », Paul Lecroart, urbaniste à l’Institut d’aménagement et d’urbanisme de la Région Île-de-France (IAU), a publié en 2013 une étude intitulée « De la voie rapide à l’avenue urbaine : la possibilité d’une « autre » ville ? » Il y analyse douze exemples de villes américaines, canadiennes ou coréennes, qui ont abandonné leurs autoroutes urbaines pour des avenues bien connectées, bordées d’immeubles d’habitation, de bureaux et de commerces, ouvertes à tous et traversables. « Longtemps, les politiques de modération du trafic se sont contentées d’apaiser les quartiers (zones à 30 km/h, trottoirs élargis), de réaménager des boulevards (avec ou sans tramways) et de reconquérir des places (souvent en mettant le stationnement en souterrain), observe-t-il. Aujourd’hui, on ose remettre en question ces autoroutes urbaines, à San Francisco, à Séoul, à New York, à Montréal ou ailleurs. » (@latribune).

#Ville

Infographie : Virage numérique : les départements français ont-ils pris le pli ? Quels sont les départements les plus présents sur les réseaux sociaux ? Quels sont ceux qui proposent les meilleurs contenus ? Lesquels sont les meilleurs élèves tous domaines confondus ? Dentsu Consulting a réalisé, pour le compte de l’Assemblée des départements français, un baromètre dédié à la présence numérique des départements, mais aussi leur proximité numérique avec les citoyens et la cohérence de leur engagement. Les Alpes Maritimes, la ville de Paris et le Val d’Oise forment le trio de tête des départements les plus actifs sur l’ensemble des supports numériques. (@bymaddyness).

#Energie

Le Danemark perce le secret de la consommation d’eau sans énergie. En termes d’écologie, les pays scandinaves sont en général à la pointe, et la gestion de l’association eau-énergie ne fait pas exception à cette règle. « L’histoire de la gestion de l’eau à la danoise est un vrai conte de fées », assure Katrine Rafn, directrice des ressources hydrauliques au ministère danois de l’Environnement. Ces trente dernières années, le Danemark a « réussi à percer le secret » de l’association entre croissance économique et gestion efficace de l’eau. « Le secret est un mélange savant de développement de politiques, de réglementation intelligente et d’innovation technique » impliquant une coopération entre les autorités publiques, le secteur privé et les gestionnaires hydrauliques, a-t-elle expliqué lors d’un événement EurActiv. « La gestion efficace de l’eau repose sur une gestion de tout le cycle hydraulique », a-t-elle continué. « Cela concerne la consommation, l’extraction et la distribution, mais aussi le transport des eaux usées et leur traitement. Cela concerne absolument tout. » (@latribune).

#Media

Les médias face à une crise de confiance généralisée. Chaque année le quotidien La Croix publie son baromètre sur la confiance des Français envers les médias en partenariat avec Kantar Sofres. Pour l’édition 2017, la tendance à la défiance, amorcée depuis 2015, se confirme. Cette crise de confiance apparaît comme un enjeu primordial pour les médias. (‏@InaGlobal).

04 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 4 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

nullLa politique est un système où des personnes échangent des informations, et utilisent des algorithmes pour cela, explique le chercheur Gilles Dowek. Serge Abiteboul et Gilles Dowek sont tous les deux chercheurs à l’Inria. Ils viennent de publier aux éditions du Pommier « Le temps des algorithmes », un ouvrage à la fois didactique et sublime qui interroge sur le réel impact des algorithmes dans nos vies. Loin de la critique facile, les auteurs rappellent à quel point un algorithme est neutre. Tout dépend de ce que l’on en fait. A quelques semaines de la Présidentielle 2017 et alors que le rôle des logiciels est d’autant plus critiqué qu’il est jugé tout-puissant, ils remettent en perspective les changements en cours. (@LUsineDigitale).

Site de rencontres, quand les robots draguent à votre place. Trouver l’amour grâce aux algorithmes ? L’idée est prise très au sérieux par nombre de sites de rencontre. Alors que l’on peut tomber à la télé sur une émission de téléréalité dont le principe est d’étudier la possibilité de se marier avec quelqu’un que nous n’avons jamais vu, au moyen de calculs de “compatibilité”, la technologie va plus loin. Les algorithmes permettent désormais de prédire avec qui vous êtes susceptible de vivre une grande (ou petite) histoire. Le soir, peut-être n’avez vous pas le courage de passer des heures sur les forums ou les sites de rencontre. Heureusement, les algorithmes de Meetic et Tinder calculent des “probabilités de compatibilité”, et vous proposent de rencontrer des personnes partageant vos passions. Ces formules mathématiques reposent sur des questionnaires – une centaine de questions, inspirées par un outil de sociologie, la méthode de Schwartz, qui consiste à “combiner les éléments constituant notre boussole intérieure”, afin de reconstituer un “système de valeurs”. Seuls les célibataires qui ont un “taux d’affinité” supérieur à 65%, sont proposés à l’utilisateur. (@cnetfrance).

Comment développer une IA inoffensive pour l’homme ? Qui a peur de l’intelligence artificielle ? À vrai dire, beaucoup de monde. Un exemple parmi d’autres ? D’après un récent sondage du Daily Mail, un tiers des répondants pense que l’intelligence artificielle constitue une menace existentielle pour l’humanité. 60% d’entre eux craignent également un impact négatif sur l’emploi. Difficile de les blâmer, le traitement du sujet étant souvent anxiogène. Les articles annonçant la mise au chômage imminente d’une partie de la population par les progrès de l’intelligence artificielle sont légion. Quant à la crainte que l’intelligence artificielle ne surpasse le cerveau humain, avec des conséquences potentiellement désastreuses pour l’humanité, elle est exprimée par de nombreux entrepreneurs et scientifiques de renom. « Le développement de l’intelligence artificielle pourrait sonner le glas de l’humanité. » affirmait ainsi le physicien et cosmologiste Stephan Hawking en 2014. L’an passé, Bill Gates exprimait une inquiétude similaire : « Je fais partie de ceux que la superintelligence inquiète. D’abord, les machines feront de nombreuses tâches à notre place, sans être superintelligentes. Ce sera positif si on le gère bien. Quelques décennies après ça, l’intelligence sera suffisamment développée pour devenir un problème. Je suis d’accord avec Elon Musk et quelques autres sur ce sujet, et ne comprends pas pourquoi certains ne s’inquiètent pas. » Que dit Elon Musk sur la question ? « Nous devrions être très prudents avec l’intelligence artificielle. Si je devais nommer notre plus grande menace existentielle, ce serait probablement ça… » (@latelier).

« On peut être contre l’intelligence artificielle par principe » « Association française contre l’intelligence artificielle », AFCIA, est un acronyme qui dans sa radicalité, invite d’abord à la méfiance. L’association s’inscrit dans la lignée de tous ces grands mouvements technocritiques qui, de la lutte contre l’arme atomique aux fauchages anti-OGM, sont souvent caricaturés. À revers des discours qui présentent l’intelligence artificielle comme une réponse aux défis socio-économiques à venir, l’AFCIA tire la sonnette d’alarme : la course folle vers l’imitation du cerveau humain grâce aux machines serait synonyme de risques démesurés. Et il ne serait pas trop tard pour tout arrêter… (@UsbekEtRica).

Intelligence artificielle : art ou artifice ? Début janvier, Usbek & Rica publiait un article d’Irénée Régnauld, un de nos lecteurs-contributeurs. Une interview de Cédric Sauviat, le président de  l’« Association française contre l’intelligence artificielle » à propos de son « combat » contre l’intelligence artificielle.  Aurélien Grosdidier a souhaité réagir à cette publication et nous a soumis le texte ci-dessous. Si la question de « l’IA » vous intrigue – et que vous avez vingt bonnes minutes devant vous – alors ce texte est fait pour vous ! (@UsbekEtRica).

#RealiteVirtuelle

La ville de Moulins fait sa révolution en 360°. A l’occasion de sa grande Foire, du 3 au 12 février, la ville de Moulins propose un stand hyper connecté où le public pourra découvrir la cité sous un jour nouveau: celui de la réalité virtuelle. Un virage numérique entrepris par la préfecture de l’Allier il y a quelques années et qui se traduit, notamment, par la possibilité pour les internautes de visiter la cité en 360°. Sur le site internet de la ville, désormais, une vingtaine de lieux emblématiques s’affiche dans toutes les directions. Grâce à la technique des photos sphériques, on peut visiter la place Anne de France, la Chapelle de la visitation, la Cathédrale et la « Mal coiffée » ou encore la place de l’ancien Palais, tout cela confortablement installé devant son ordinateur ou grâce à son smartphone. Il s’agit là d’une première étape puisque la ville entend proposer d’autres sites à découvrir en 360°. (@F3Auvergne).

#Internet

Qwant, le moteur de recherche made in France qui respecte votre vie privée. Le petit moteur de recherche français Qwant, créé en 2013, a jusqu’ici peiné à convaincre. Mais il repart dans une offensive qui, cette fois, pourrait porter ses fruits. La puissante Caisse des Dépôts a annoncé jeudi y injecter 15 millions d’euros, aux côtés de son actionnaire de référence le groupe allemand Axel Springer, qui suit cette augmentation en remettant 3 millions au pot. Les cofondateurs Eric Léandri et Jean-Manuel Rozan, qui restent majoritaires, ont désormais les moyens de se développer. Ils veulent embaucher 1.000 personnes d’ici 2021 et investir massivement en R&D et marketing, notamment en France, Allemagne et Italie. Eric Léandri, Président de Qwant, l’espère : « D’ici 2020, au moins 10% des internautes européens auront compris qu’il est important de protéger leur vie privée ! » (@LObs).

#Formation

École 42 de Xavier Niel : une nouvelle école va ouvrir à Lyon. L’école 42 de Xavier Niel fait des émules… Le président LR de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, et l’homme d’affaires Xavier Niel ont annoncé leur intention d’ouvrir à Lyon une école de codage informatique sur le modèle de l’École 42 parisienne. 300 étudiants à partir de septembre 2017. « Cette école accueillera près de 300 étudiants dès septembre prochain », a annoncé Laurent Wauquiez, évoquant les 8.000 postes non pourvus en Auvergne-Rhône-Alpes. « Les start-up ne trouvent pas de collaborateurs et sont bridées dans leur développement. » Xavier Niel, qui va faire profiter la future école lyonnaise de l’expertise de son École 42, a rappelé le succès rencontré par sa formation parisienne ouverte en 2013. (@europe1).

#Neuroscience

Le machine learning au secours des neurosciences ? Les chercheurs sont-ils en train de construire des machines qui lisent dans nos pensées ? Si depuis les années 1990, on présente parfois les méthodes de neuro-imagerie étudiant notre activité cérébrale et mentale, loin de cette comparaison qui a plus à voir avec la science-fiction, les neurosciences sont peut-être en train de vivre leur révolution copernicienne, explique VoxPuisque l’homme ne réussit pas à décrypter seul son propre cerveau, plusieurs équipes de chercheurs se tournent non plus seulement vers la neuro-imagerie, mais aussi vers le machine learning. Ce champ d’étude de l’intelligence artificielle, qui vise à systématiser l’apprentissage de la machine et à dépasser l’algorithmique plus basique, se concrétise en l’occurrence par la construction de machines pour mieux déchiffrer notre cerveau. La neuroscience deviendrait, si elle suivait ce giron, une « big data science ». (@RslnMag).

#Journalisme

Louis Theroux, l’héritier de Michael MooreIl vient de recevoir à Londres un prix pour l’ensemble de son œuvre et ses documentaires polémiques sont visibles sur Netflix. Son style ? L’immersion, le flegme british et l’écoute. Portrait d’un golden boy du journalisme élevé à l’école Michael Moore. (@teleobs).

#DroitDAuteur

Les ayants droit américains mettent fin à leur « Hadopi privée ». Les fournisseurs d’accès à Internet américains ont mis fin au système « d’alertes au droit d’auteur », créé en collaboration avec les représentants des industries du disque et du film, révèle le magazine Variety. Mis en place il y a quatre ans, ce système fonctionnait sur le même principe que la Hadopi française, avec l’envoi automatisé d’avertissements par e-mail aux internautes suspectés de télécharger illégalement grâce aux systèmes de peer-to-peer, principalement Bittorrent. Contrairement au système français, le système américain n’était en revanche pas encadré par l’Etat, mais était fondé sur un accord entre les principaux fournisseurs d’accès à Internet (Comcast, AT&T, Verizon…) et les associations professionnelles de la musique (RIAA) et du film (MPAA). (@Pixelsfr).

#Ville

Amazon et Google se disputent l’empire de la smart city. Pour la première fois et dans un but bien précis, constructeurs automobiles (Hyunday, Toyota, Ford, ect. ), géants de l’électroménagers (LG et Whirpool entre autres) et plateformes de services (Amazon, Blackberry-QNX, NVidia, et Google en particulier) regardent dans la même direction. Leur objectif ? Exploiter les données au maximum. Pour ce faire, ils ciblent clairement les objets les plus utilisés par les individus et s’emparent ainsi des habitudes et besoins les plus fondamentaux : le quotidien et la mobilité. C’est en ce sens que l’on peut dire que la smart city va prendre toute sa dimension. Car elle devient une “infrastructure” alimentée par les données quotidiennes du citoyen, et va mettre en lumière les véritables acteurs de l’évolution permanente de cette infrastructure. Et ces acteurs s’appellent Amazon et Google. (@latelier).

#Assurance

Les nouveaux acteurs de l’assurance s’appuient sur les digital natives pour éclore. L’assurance, cette industrie qui pèse plus de 4500 milliards de dollars s’apprête à être à son tour disruptée. Les start-up des technologies de l’assurance, les insurtech, parviennent à lever de plus en plus de fonds. Celles qui démarrent ont engrangé près de 900 millions de dollars d’investissement au cours des neuf premiers mois de 2016, d’après Dow Jones VentureSource, soit un bond de 84% par rapport à la même période l’année précédente. Ce qui explique cette croissance ? Au moins deux choses d’après Matthieu Soulé, analyste stratégique senior à L’Atelier BNP Paribas North America. « L’assurance est un secteur d’activité qui génère des milliers de milliards de chiffre d’affaire. Cela attire les start-up qui se disent qu’en prenant ne serait-ce qu’1% d’un sous-segment du marché, elles pourraient être très rentables. Et puis la vague fintech a montré que des nouveaux entrants peuvent se faire une place au soleil y compris dans un marché régulé. » (@latelier).

03 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 3 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

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La mobilité accélère, et les discriminations avecLes avions et les trains à grande vitesse se démocratisent. Les lignes se multiplient dans les pays émergents. Grâce au low cost, la vitesse devient accessible à tous et de nouvelles technologies promettent encore d’accélerer et de « rétrécir » le monde. Mais cette mobilité exclut bon nombre de territoires et crée en son sein une nouvelle ségrégation sociale. En novembre 2016, nous avons rencontré Virginie Raisson, directrice du Lépac (Laboratoire d’études prospectives et cartographiques), à l’occasion de la publication de son ouvrage 2038, Les Futurs du monde. Nous vous parlions alors de l’avenir de l’Afrique, et en particulier des conséquences de la révolution numérique sur le continent. Focus, aujourd’hui, sur un autre enjeu d’avenir abordé dans cet ouvrage : les conséquences de l’accélération de la mobilité à l’échelle mondiale. (@UsbekEtRica).

#RealiteVirtuelle

Oculus jugée coupable de vols de technologieLa société de réalité virtuelle Oculus, filiale de Facebook, qui était accusée d’avoir conçu son casque Rift en utilisant des technologies volées à une autre entreprise, Zenimax, a été jugée en partie coupable mercredi par les jurés d’un procès au Texas. Les jurés ont estimé les divers dédommagements à payer à 500 millions de dollars au total, d’après un document judiciaire consulté par l’AFP. Cette somme est nettement inférieure aux 4 milliards de dollars qu’avait réclamé à la fin du procès Zenimax, un spécialiste des jeux vidéo. Ce dernier avait déposé sa plainte contre Oculus en 2014, peu après que Facebook en eut annoncé le rachat pour environ 2 milliards de dollars. (@latribune).

#Internet

Mohamed Ali, le futur Mark Zuckerberg. Grâce à un nouvel algorithme, Mohammed Ali, développeur en informatique autodidacte, promet déjà de s’inscrire dans la lignée des grands créateurs du monde virtuel, à l’instar de Mark Zuckerberg et autres génies. Du haut de ses 16 ans, il a créé un comparateur de prix sur Internet, qui permet à ses usagers de dépenser le moins d’argent possible. À première vue, cette idée n’a rien d’innovant, mais elle est en réalité totalement révolutionnaire et risque de chambouler entièrement le marché du e-commerce. En cause, un algorithme créé par Mohamed Ali, qui consiste à mettre en relation des acheteurs avec les vendeurs les moins chers, le tout entre particuliers. (@HuffPostMaroc)

#JeuVideo

Le jeu vidéo en 2016: Une année record en France, «FIFA» et «Pokémon» en tête des ventesLe marché du jeu vidéo se porte bien, très bien. Rien qu’en France, il a réalisé un chiffre d’affaires de 3,46 milliards d’euros, soit plus de 4 % de croissance. Comme l’a détaillé jeudi matin le syndicat des éditeurs de jeu vidéo (SELL) lors d’une conférence de presse, ce chiffre concerne à la fois le hardware, le software et les accessoires, avec comme répartition : 63 % pour l’écosystème console, 29 % pour le PC et 8 % pour le mobile. (@20minutes).

#MediaSocial

La croissance explosive de Snapchat. On en sait enfin un peu plus sur la santé financière de Snapchat : le service de messagerie en ligne a vu son chiffre d’affaires multiplier par presque 7 l’an dernier, à 404 millions de dollars. Le nombre d’utilisateurs actifs a été multiplié par presque 50 % sur la même période (158 millions de personnes). Cette croissance a beau être explosive, la pépite de la Silicon Valley continue d’accumuler les pertes  : elles ont atteint 515 millions de dollars l’an dernier. L’entreprise, qui a publié ces chiffres pour la première fois jeudi soir en vue de sa prochaine introduction en Bourse, précise que la publicité est sa source quasi exclusive de revenus. Elle a d’ailleurs redoublé d’efforts ces derniers mois pour élargir son offre à destination des annonceurs, ce qui pourrait porter des recettes à près d’un milliard de dollars cette année, estime la société de recherche eMarketer. (@LesEchos).

Les quatre défis que devra relever Snapchat après son introduction en BourseC’est désormais officiel: Snapchat va entrer à Wall Street. Jeudi 2 février, Snap, la maison-mère de l’application qui permet d’envoyer des photos et vidéos qui disparaissent au bout de quelques secondes, a lancé la dernière étape de sa procédure d’introduction en Bourse (IPO). Celle-ci pourrait avoir lieu début mars sur le New York Stock Exchange. La société californienne espère lever 3 milliards de dollars. Il s’agirait alors de la plus importante opération pour une entreprise high-tech américaine depuis les débuts boursiers de Facebook en mai 2012. Les documents déposés auprès de la Securities & Exchange Commission (SEC), le gendarme boursier américain, donnent, pour la première fois, un aperçu de la situation financière de Snap. Il y a du positif, comme la forte progression du chiffre d’affaires, qui a été multiplié par sept l’an passé. Mais aussi des chiffres moins encourageants. Par exemple, l’ampleur des pertes ou le net ralentissement de la croissance du nombre d’utilisateurs. Revue de détails des défis que va devoir relever l’entreprise. (@JeromeMarinSF).

#Numérique

Moby : « La technologie possède une face très sombre ». « Etes-vous aussi perdu que je ne le suis ? » répète Moby dans sa dernière chanson. Dévoilée fin 2016, Are you lost in the world like me s’accompagne surtout d’un clip (très réussi) dans lequel l’animateur Steve Cutts présente une société cauchemardesque: nos yeux de zombies sont indécollables de nos smartphones et seuls les selfies peuvent nous arracher un sourire, entre deux «like» et trois «swipe». Le tout dans un album intitulé These Systems Are Failing. Moby y affiche ses combats, contre la souffrance animale ou le parti Républicain. Dix huit-ans après son album culte Play, le célèbre chanteur et DJ américain aurait-il fini de jouer ? Cette vision si anxiogène de notre rapport à la technologie est-elle la sienne? «Dans le meilleur des cas, on s’auto-disciplinera pour ne pas devenir dépendant de la technologie», explique Moby dans La communication du futur, l’un des dix épisodes de la série documentaire Rêver le futur, diffusé depuis le 27 janvier sur Planète+. Entretien avec un musicien de plus en plus engagé. (@20minutes).

#Consommation

UberEats vs Resto-in: room service à domicileLa livraison de repas à domicile a le vent en poupe. Lancé en France en mars 2016, UberEatspropose à ses clients de leur livrer les petits plats de leur choix, élaborés dans les cuisines de 1500 restaurants partenaires. Un service que la société californienne a rodé à Los Angeles et à New York avant de le décliner à Paris et dans 60 autres villes à travers le monde. Il faut dire que la livraison de repas à domicile est régie par bien moins de contraintes que les activités de VTC qui ont fait le succès planétaire d’Uber. Du reste, les livraisons ne sont pas opérées en voiture (sauf aux États-Unis), mais à vélo ou à scooter, le plus souvent par des étudiants soucieux d’arrondir leurs fins de mois. Leurs gains oscillent entre 10 et 15 euros de l’heure, selon Uber France. Dans l’Hexagone, UberEats est proposé pour l’heure à Paris, à Lyon et à Bordeaux, mais compte tenu de son succès, le service sera disponible dans quatre autres villes d’ici à la fin de l’année. (@figaro_economie).

Billets d’avion : une vingtaine de sites épinglés pour « pratiques trompeuses ». Une vingtaine de sites de vente en ligne de billets d’avion ont été épinglés par le gendarme de la concurrence pour des pratiques trompeuses en matière d’affichage des prix. L’enquête menée en 2016 par la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) a notamment permis de mettre à jour une pratique fréquente de mise en avant de prix réduits qui sont, en réalité, inaccessibles à la plupart des consommateurs. Des prix soi-disant avantageux mais qui s’avèrent finalement réservés aux seuls utilisateurs de certaines cartes de paiement, très peu répandues et inadaptées à ce type d’achat. « Parfois inférieurs de plus de 50% au prix réel supporté par la quasi-totalité des clients, ces prix annoncés trompent le consommateur et faussent les résultats des comparateurs et donc la concurrence », souligne-t-il. Pis, dans certains cas, le prix à payer est automatiquement augmenté « au moment même du paiement, pendant que le numéro de carte de paiement est renseigné par le consommateur et sans que celui-ci n’en soit alerté ». (@LesEchos).

#Entreprise

Le financement des startups par les grands groupes français en plein boom. Longtemps frileux, échaudés par les déboires connus lors de l’éclatement de la bulle Internet en 2000, les grands groupes français sortent de leur réserve et se mettent à investir significativement dans les startups. « On assiste à une nette accélération du corporate venture en France ; c’est un phénomène que l’on ne peut pas négliger », a relevé vendredi Cécile Brosset, la directrice du Hub Bpifrance, qui tenait une table ronde sur le sujet. Et ce même si « le nombre d’acquisitions par des grands groupes reste proche de zéro ! », a-t-elle ajouté. Le nombre de transactions réalisées par des fonds de capital-risque émanant de grands groupes ou entreprises de taille intermédiaire a explosé l’an dernier : selon les chiffres non exhaustifs, rassemblés par le Hub, service d’apporteur d’affaires pour les grands groupes et les startups au sein de la banque publique d’investissement, il y a eu 590 deals signés par des « corporate ventures » en 2016, contre 243 l’année précédente, pour un montant cumulé de 2,7 milliards d’euros (1,5 milliard en 2015). (@latribune).

#IntelligenceArtificielle

« Dans quelques années, nous aurons basculé dans une société des robots ». « Je prépare la société des robots », répète inlassablement Hiroshi Ishiguro. L’expert en robotique nippon spécialiste des androïdes en est convaincu : les machines à apparence humaine sont l’avenir de l’humanité. Ce personnage pour le moins atypique, qui cultive son image de rockstar de la robotique, dispose d’ailleurs de son propre double mécanique depuis 2009. Geminoid HI-4, c’est son nom, est en effet sollicité dans le monde entier. « Les organisateurs de conférences l’aiment beaucoup. Il est probablement meilleur que moi. En tout cas moins cher », plaisante son créateur en montrant comment la créature à squelette métallique, épiderme de silicone et chair en mousse d’uréthane peut loger proprement dans deux valises. La tête, « trop délicate pour une soute d’avion », voyage à part, dans un sac à dos. (@20minutes).

#Politique

Seule sa trumpisation pourrait sauver François Fillon. Point de salut hors du trumpisme, pour Jean-Sébastien Ferjou du site Atlantico qui conseillait sur iTélé à François Fillon de « décaler le problème, qu’il dise : “Allez vous faire foutre !”, qu’il la joue à la Bernard Tapie, à la Silvio Berlusconi, qui se sont fait élire avec des casseroles. Mais il n’a pas ce tempérament-là ». (@telerama).

« Chaque heure, une pétition atteint son objectif sur Change.org ». À San Francisco, quelques heures seulement après l’élection de Donald Trump, Usbek & Rica a rencontré Jennifer Dulski, la présidente de la plateforme de pétitions en ligne, Change.org. L’occasion rêvée de parler civic tech, politique et démocratie, alors que le plus célèbre des sites de pétitions a dépassé les 170 millions d’utilisateurs. (@UsbekEtRica).

02 Fév

ReVue d’actu de 11h11 de jeudi 2 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Piratage

xUn virus informatique paralyse un hôtel de luxe en Autriche. Le Romantik Seehotel Jägerwirt vit un cyber-cauchemar depuis maintenant six mois. L’hôtel situé sur les rives du lac Turrach, dans les Alpes autrichiennes, a subi une attaque informatique le 6 décembre dernier. L’attaque a paralysé le système informatique de l’hôtel, bloquant la création de nouvelles cartes pour accéder aux chambres en plein début de saison. « Nous avons été attaqués environ tous les deux mois depuis cet été, explique la propriétaire de l’hotel, Christina Brandstätter. Les pirates nous ont menacé d’exposer nos données si nous ne leur payions pas deux bitcoins » (environ 1700 euros). Les propriétaires ont donc payé la somme indiquée aux malfaiteurs afin de récupérer l’usage de leur système informatique et de pouvoir créer des cartes d’entrées pour les nouveaux clients. Cela n’a pas empêché les pirates de récidiver, samedi 28 janvier, en attaquant une quatrième fois l’hotel, cette fois sans succès. « Nous prévoyons de revenir au système de clés traditionnel lors des prochains travaux de l’hotel », indique Christina Brandstätter. (@FigaroTech). Crédits photo : Romantik Seehotel Jägerwirt.

#Travail

La « prime à la démission » d’Amazon est-elle légale ? De l’argent, en contrepartie d’une démission. Alors qu’existe le dispositif de rupture conventionnelle – qui rencontre d’ailleurs un grand succès -, l’opération « The Offer », qu’Amazon réitère pour la troisième fois en France, est-elle vraiment légale ? Le géant du Net permet à ses salariés français de poser leur démission moyennant une prime allant de 2 000 à 8 000 euros. Seules conditions : être en contrat à durée indéterminée (CDI) depuis au moins un an et porter un projet professionnel. Le montant de la prime est fonction de la participation passée du collaborateur aux « peaks », périodes d’activité les plus soutenues, comme les fêtes de fin d’année. L’ancienneté du collaborateur entre donc en ligne de compte. « L’offre », qui existe au niveau mondial, est limitée dans le temps. En 2017, elle court du 23 janvier au 5 février. (@Lentreprise).

#Economie

Google devient la marque la mieux valorisée au monde. Apple a beau être la première capitalisation boursière mondiale, ce n’est désormais plus la marque la mieux valorisée. La firme à la pomme est détrônée par Google, qui n’avait plus occupé cette place depuis 2011, selon le classement annuel « Global 500 » établi par le cabinet Brand Finance. Google affiche une valeur de marque de 109,5 milliards de dollars. Outre la réputation de l’entreprise, le classement prend en compte l’investissement marketing, ou encore la satisfaction du personnel. « Au fil des ans, Google est devenu de plus en plus fort et domine les moteurs de recherche et la publicité. Concernant Apple, les analystes financiers anticipent des revenus en baisse, suite à un manque d’innovation de produits. Le dernier en date, la Watch, a été un échec », explique David Haigh, PDG de Brand Finance. En un an, la valeur de Google a augmenté de 24 %, tandis que celle d’Apple a chuté de 27 %. (@LesEchos).

#Justice

La justice prédictive, mélange de droit et d’intelligence artificielle. La justice prédictive, grâce à des algorithmes fouillant dans la jurisprudence, permet d’évaluer quelles sont les chances de gagner un procès, le montant éventuel des indemnités ou ses risques juridiques. Sa diffusion suscite espoir et méfiance. Toute décision judiciaire, peu importe la solidité du dossier, comporte une part d’aléa qu’il est possible de mesurer. Partant de cette certitude, Jacques Lévy-Véhel et Jérôme Dupré ont créé la start-up Case Law Analytics. Le mathématicien et le magistrat en disponibilité ont voulu « appliquer les outils de la quantification des risques utilisés dans l’analyse financière », répandus dans les grandes entreprises, « aux risques judiciaires ». Cette solution peut « permettre de désengorger les tribunaux », affirme Jacques Lévy-Véhel: si les justiciables peuvent estimer la probabilité qu’un tribunal rende telle ou telle décision, ils peuvent préférer un règlement à l’amiable à un passage devant le juge. Elle apporte aux directions financières et des ressources humaines des entreprises un outil pour mieux calculer leurs risques juridiques. (@notretemps).

#Finance

La fintech Morning reprise par la banque Edel et la Maif, le PDG écartéAprès deux mois mouvementés, la startup toulousaine Morning, qui voulait « réveiller la banque », a trouvé un repreneur : ce sera une banque, mais pas comme les autres, puisque c’est Edel, filiale de l’enseigne de distribution E. Leclerc, qui en prend le contrôle. La Maif, qui détenait 38% du capital, reste actionnaire. Le fondateur et PDG, Éric Charpentier, quitte l’entreprise. « Il fallait faire entrer au capital un industriel qui puisse apporter à Morning des revenus en exploitant sa solution technologique et en lui donnant les moyens de déployer celle-ci auprès d’autres entreprises, nous confie Nicolas Siegler, le directeur général adjoint de la Maif. Le projet réorienté sur le BtoB nous a paru assez intéressant pour décider de rester. » (@LaTribuneTlse).

#Transport

VTC : le médiateur se donne quelques jours de plus « pour résoudre le conflit entre Uber et des chauffeurs » (Rapoport)Quel suspense insoutenable. Il faudra attendre quelques jours de plus pour connaître avec précision les conclusions du médiateur. Jacques Rapoport, nommé fin décembre par l’exécutif devait initialement rendre ses préconisations ce mercredi. Mais un « élément de dernière minute » (une proposition d’Uber) l’a poussé à retarder de quelques jours la remise de son rapport, qu’il remettra au gouvernement « plutôt en début de semaine prochaine », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Il faut dire que la tâche n’est pas simple. Surtout après le passage de deux précédents médiateurs, les députés Thomas Thévenoud et Laurent Grandguillaume, qui sont à l’origine de deux lois sur les taxis et les VTC. Et malgré cela, le débat entre les différents acteurs du secteur du transport public particulier de personnes semble toujours aussi passionné. (@latribune).

#Information

Réflexion, empathie et recul anti-troll… l’art d’une conversation réussie sur Internet. A l’approche de l’élection présidentielle, et avec tous ce qui s’accumule sur vos pages et vos comptes (affaires politiques en temps réel, Donald J. Trump, la primaire socialiste, Cyril Hanouna vs Arthur), vos réseaux sociaux ressemblent à des champs de bataille. Un camarade du lycée que vous ne voyez plus depuis 10 ans est venu faire dérailler votre argumentaire en faveur du revenu universel. Votre cousin éloigné poste des photos de la manif anti-avortement. Votre ancien prof de ping-pong qui-en-a-vu-d’autres-et-qui-connaît-la-vie vous rappelle en majuscules que Mélenchon est le seul capable de tous les faire dégager. Comment échanger avec tous ce monde en gardant son calme et exposer posément ses opinions, quand tout conspire à vous faire sortir de vos gonds ? Nous vous proposons un art de la conversation sur Internet, forcément incomplet, forcément donneur de leçons : en somme, des techniques pour s’entraîner à garder son calme en ligne et arriver à avoir une discussion qui, par miracle, pourrait être intéressante. Pour réaliser ce texte, nous avons demandé l’aide de Thomas Gaon, psychanalyste et fondateur de l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines (OMNSH). (@Big_Browser).

#FactChecking

Décodex : @lemondefr lance une boîte à outils contre les fausses infos. Lorsqu’on cherche des informations sur Internet, on tombe parfois sur des sites fiables et parfois sur des sites qui ont l’air fiables, mais qui en fait ne le sont pas. Alors comment s’y retrouver ? Développé par Le Monde, Décodex vous aide à vérifier les informations qui circulent sur Internet. Cet outil, entièrement gratuit, va vous permettre d’accéder en permanence à l’annuaire des sources du Décodex. Voici comment vérifier la fiabilité d’un site en 3 clics. (@lemondefr). A lire aussi : Quand le « Décodex » du Monde confond deux sites d’infos toulousains. (Médias d’ici sur @France3MidiPy).

#Presse

Comme prévu par le décret n°2016-1161 du 26 août 2016, le Fonds de soutien à l’émergence et à l’innovation dans la presse (FSEIP) a lancé un appel à projets pour la création de programmes d’incubation dédiés aux médias émergents. Le Spiil a déjà eu l’occasion de saluer ce dispositif, inspiré du rapport Presse et numérique – L’invention d’un nouvel écosystème de Jean-Marie Charon et de ses propositions. Le Spiil a un objectif : que les entrepreneurs de presse puissent bénéficier des services de programmes d’incubation de qualité. Afin d’aider les programmes d’incubation préparant une réponse à l’appel à projets, le Spiil entend décrire ci-après sa vision des besoins des entrepreneurs de presse. Il soutiendra les incubateurs candidats à l’appel à projets partageant cette vision. (@spiil).

#Publicite

Les revenus publicitaires de Facebook en forte hausse. Les résultats se suivent et se ressemblent pour Facebook. Pour le cinquième trimestre d’affilée , le réseau social a annoncé une hausse de plus de 50% de son chiffre d’affaires mercredi, dépassant les prévisions des analystes. Poussé par la hausse des revenus publicitaires, qui composent 97% du total, le chiffre d’affaires de l’entreprise a progressé de 51% sur un an pour atteindre 8,8 milliards de dollars. Les marges opérationnelles de plus en plus conséquentes ont, quant à elle, permis à son bénéfice d’augmenter de 128% entre octobre et décembre 2016, pour atteindre 3,5 milliards de dollars. La société capte une part de plus en plus importante de la publicité en ligne , notamment sur mobile. Cela lui permet de voir croître le revenu par utilisateur. Sur les trois derniers mois de l’année 2016, il a progressé de 30% sur un an. Sur l’ensemble de l’année, il s’établit à 16 dollars par utilisateur et dépasse même les 20 dollars en Amérique du Nord. (@LesEchos).

#Ville

Smart cities : qui sont les responsables des villes intelligentes en France86%. C’est la proportion de villes parmi les 22 smart cities françaises qui ont d’ores et déjà nommé un responsable pour piloter leur démarche globale de ville intelligente, soit 19 sur 22. Pour la grande majorité d’entre elles, la stratégie smart city est pilotée par leur métropole ou agglomération. Seules six se concentrent sur leur propre commune, dont notamment Marseille et Paris. Dans les métropoles de Nantes, Saint-Etienne et Strasbourg ainsi que dans l’agglomération d’Angers, ce sont cependant des responsables de la capitale locale qui tiennent les rênes du projet global. Trois n’ont pour le moment pas de responsable smart city attitré : Brest Métropole, Chartres et le Grand Dijon. Cela ne saurait tarder pour ce dernier, qui a lancé son projet smart city en décembre 2016 en annonçant sa volonté de mettre en œuvre une gestion centralisée et connectée de l’espace publicRetrouvez ci-dessous les noms et fonctions des responsables des 22 smart cities françaises. (@journaldunet).

Virage numérique : les départements français ont-ils pris le pli ? Quels sont les départements les plus présents sur les réseaux sociaux ? Quels sont ceux qui proposent les meilleurs contenus ? Lesquels sont les meilleurs élèves tous domaines confondus ? Dentsu Consulting a réalisé, pour le compte de l’Assemblée des départements français, un baromètre dédié à la présence numérique des départements, mais aussi leur proximité numérique avec les citoyens et la cohérence de leur engagement. (@bymaddyness).

Clermont-Ferrand devient la première « ville apprenante » de l’Unesco en France. Clermont-Ferrand est devenue la première ville de France à intégrer le réseau mondial des villes apprenantes de l’Unesco, a annoncé la municipalité, mardi 24 janvier. « Ce type de ville mobilise ses ressources dans tous les secteurs afin de promouvoir un apprentissage inclusif, de l’éducation de base à l’enseignement supérieur », indique la municipalité dans un communiqué. L’appartenance au réseau des villes apprenantes permet notamment d’échanger des idées, des bonnes pratiques et des savoir-faire. Des métropoles telles que Turin, Mexico, Tunis, Pékin ou Nairobi sont déjà labellisées. D’autres villes de France, dont Rennes, pourraient à leur tour rejoindre ce réseau créé en 2012, avait annoncé début janvier le premier ministre, Bernard Cazeneuve, lors de sa visite à Clermont-Ferrand. (@LeMondefr).

#Entreprise

A deux mois de l’ouverture de Station F, vingt-et-un Français dans le « Selection Board » de Station FStation F, présenté comme le plus grand incubateur de start-up au monde dirigé par Roxanne Varza, a révélé son «Selection Board», collectif de 100 entrepreneurs issus de 21 pays différents. Ce dernier sera mis à contribution pour sélectionner les start-up du « Founders Program ». Selon Station F, les entreprises du « Selection Board » représentent près de cinq milliards de dollars levés et environ 25 000 salariés dans le monde. (@FrenchWeb).

#ViePrivee

Max Schrems : « Les gens n’ont pas le temps de protéger leur vie privée sur Internet »Max Schrems n’est pas un étudiant comme les autres. Ce doctorant autrichien a porté plainte en 2011 contre Facebook pour conservation abusive de données sur ses utilisateurs. Cette procédure a mené à l’invalidation du Safe Harbor, l’accord qui régissait les échanges de données entre l’Europe et les États-Unis, et un débat mondial sur la surveillance des activités en ligne par le gouvernement américain. Son remplaçant, le Privacy Shield, est déjà attaqué par plusieurs organisations de défense de la vie privée. Son application est aussi menacée par Donald Trump, nouveau président des États-Unis, qui réclame une surveillance accrue des non-citoyens américains en ligne. De son côté, Max Schrems mène un nouveau combat contre Facebook pour faire reconnaître une forme de plainte collective au niveau européen. Sa demande doit bientôt être examinée par la Cour européenne de justice. Le Figaro l’a rencontré pour discuter de cette actualité chargée. (@FigaroTech).

01 Fév

ReVue d’actu de 11h11 de mercredi 1er février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Un bébé orang-outan s’accroche à une branche d’arbre à Singapour, le 5 novembre 2014. (Photo MAXPPP). A lire : Pays-Bas : un programme de rencontres pour orangs-outans expérimenté dans un parc animalier. (@Franceinfo).

#Entreprise

Début avril, Station F, l’incubateur géant de Xavier Niel, soutenu par la mairie de Paris, ouvrira ses portes  à la Halle Freyssinet, dans le XIII 5ème arrondissement de Paris. « Station F sera le plus grand campus de startups au monde », déclare Roxanne Varza, sa directrice. Le lieu se veut comme une zone d’échange entre entrepreneurs, grand public, investisseurs et grands noms du monde des technologies. (@latribune).

#Transport

VTC : Uber promet un « effort considérable » pour les chauffeurs. Sommé de prendre des mesures pour améliorer le revenu des chauffeurs de VTC, Uber s’efforce de garder la main. La plate-forme américaine s’est engagée mercredi à « un effort considérable » (sans donner plus de précisions) en faveur des véhicules de transport avec chauffeur en difficulté. Cette annonce a été faite lors de l’ultime réunion avec Jacques Rapoport, le médiateur nommé par le gouvernement, alors que ce dernier s’apprêtait à présenter à la presse ses préconisations, qui sont défavorables à la start-up. Après un mois et demi de consultations, Jacques Rapoport demande en effet à Uber « des mesures financières de redressement du revenu » des chauffeurs, une recommandation qui ne concerne que la plate-forme américaine, et pas ses concurrents français. Le médiateur justifie cette distinction par la position dominante de la société américaine (80 % de part de marché environ), mais aussi parce qu’elle concentre les critiques. « Uber a focalisé du désamour, le sentiment d’avoir été abandonné », avance-t-il. (@LesEchos).

MuslimBan : vivement critiqué, Uber crée un fonds pour aider ses chauffeurs. À la suite du décret anti-immigration ciblant les Musulmans de plusieurs pays, de nombreux Américains se sont déplacés dans les grands aéroports du pays pour protester. À New-York, en guise de soutien, la New York Taxi Workers Alliance (Alliance des Taxis new-yorkais) a annoncé qu’aucun taxi ne viendrait prendre des courses à l’aéroport JFK International entre 18h et 19h. Réaction d’Uber à New York ? Pavaner sur les réseaux sociaux en affirmant que toutes les majorations tarifaires vers JFK ne seraient pas pratiquées. Malheureusement pour Uber, cette opportunité commerciale n’a pas été bien prise par les Américains. Ils ont vu d’un côté un syndicat de taxis prendre position pour les manifestants en créant une situation pénible pour l’aéroport qui applique les règles dictées par l’administration et de l’autre, une entreprise qui profite de cette situation pour envoyer plus de chauffeurs… et annuler l’effet « paralysant » de la décision des taxis. Ajoutez à cela que Lyft, le principal concurrent d’Uber aux États-Unis, a annoncé faire un don d’un million de dollars à l’ACLU (American Civil Liberties Union) sur quatre ans pour protéger la constitution américaine. C’est cette même ACLU qui, aujourd’hui, poursuit le gouvernement américain en justice en affirmant que le décret sur l’immigration est contraire à la constitution des États-Unis. Et pour un procès de cette ampleur, l’argent de Lyft et des autres donateurs ne sera pas de trop. (@Numerama).

#Publicite

Comment les neurosciences améliorent l’efficacité publicitaire. S’inscrire dans l’esprit des gens, susciter le souvenir avec, si possible, le sourire. Toutes les marques aspirent à relever ce défi. Pour ce faire, les neurosciences sont un levier stratégique de plus en plus utilisé par les annonceurs. « Les entreprises font de plus en plus appel au neuromarketing pour optimiser leur communication », avance Michel Badoc, professeur de marketing à HEC et co-auteur, avec Anne-Sophie Bayle-Tourtoulou, de « Le neuro-consommateur : comment les neurosciences éclairent les décisions d’achat du consommateur ». (@Emarketing_fr).

#Sante

Cinq grandes tendances dans la santé dévoilées lors du CES 2017. De la réalité virtuelle pour former les futurs chirurgiens, des dispositifs connectés pour améliorer le sommeil ou un capteur capable d’analyser les contractions d’une femme enceinte en temps réel, voici une liste non-exhaustive des dernières innovations en matière de médecine présentées au dernier CES de Las Vegas. (@frenchweb). A lire aussi : Les défis de la régulation face à l’innovation (@LesEchos) et Les Français toujours plus connectés mais inquiets du piratage (@leQdM).

IBM et la FDA testent la blockchain pour l’échange de données de santé. Le terme est encore nébuleux, le concept pas toujours facile à expliquer et les usages qu’il recouvre en sont la plupart du temps au stade de l’expérimentation. Pourtant, la blockchain est à la mode, source d’un engouement certain dans le monde de la technologie. La preuve, le 11 janvier dernier, la Food and Drug Administration (FDA) américaine a annoncé un partenariat avec IBM Watson destiné à tester dans un cadre médical cette technologie d’échange sécurisé de données et à en étudier l’intérêt en matière de santé publique. La collaboration est prévue sur deux ans. (@Sciences_Avenir).

#IntelligenceArtificielle

Robots et influence sur les réseaux sociaux : la menace fantôme. On dénombrait, fin 2016, 317 millions d’utilisateurs par mois sur Twitter. Parmi eux, combien d’humains, combien de robots ? Le scénario semble relever de la science-fiction, et pourtant il n’en est rien : les robots influenceurs sont une réalité. Certains sont légitimes : outils de veille, ils republient automatiquement certains contenus. D’autres propagent spams et publicités. Mais il y a les bons bots, et les mauvais bots : ces derniers accomplissent des actions plus contestables en incitant à la radicalisation ou en relayant de fausses informations, autrement dit en polarisant artificiellement les opinions des twittoshumains. Une tendance appelée à se poursuivre : deux chercheurs en cybersécurité viennent de découvrir un botnet (voir encadré ci-dessous) de 350 000 comptes Twitter automatisés, à travers un travail prépublié disponible sur arXiv. Ces bots postaient en fait des citations aléatoires issues de la saga Star Wars (!), ce qui a paradoxalement aidé à identifier la nature artificielle du réseau. (@Sciences_Avenir).

Comment l’intelligence artificielle va s’imposer dans le big data. Si 2016 aura bien été marquée par l’émergence d’une nouvelle discipline, c’est bien par celle de l’intelligence artificielle : chatbots, deep learningmachine learning… sont désormais quelques-uns des mots consacrés dans le vocabulaire des entrepreneurs digitaux et des transformateurs numériques au sein des entreprises traditionnelles. On retrouve là des dynamiques déjà observées par le passé lors des phases d’émergence de l’e-commerce, du mobile, et plus récemment du big data. Le potentiel semble en effet significatif. Quiconque a pu faire un test des chatbots, dans le domaine de la gestion de stocks ou du contrôle de gestion par exemple, n’a pu être qu’impressionné par la vitesse de compréhension de ces nouveaux outils, de plus en plus souvent dotés d’interfaces en langage naturel. (@latribune).

#information

Facebook change de nouveau son algorithme pour moins mettre en avant les informations douteuses Facebook a annoncé ce 31 janvier une nouvelle modification de la manière dont il classe les messages et les affiche dans le fil d’actualité de ses utilisateurs, qui vise à privilégier les messages « authentiques » au détriment des informations douteuses ou trompeuses. En pratique, Facebook va introduire de nouveaux critères pour déterminer si une page publie régulièrement des contenus trompeurs ou du spam. Pour établir ces critères, l’entreprise explique avoir examiné le fonctionnement de pages suspectées de publier du spam ou tentant de remonter artificiellement dans le classement de Facebook en sollicitant à outrance des « like » ou des partages. Elle en a déduit des critères qui s’appliquent généralement aux messages trompeurs, par exemple, le fait que pages qui les publient sont en moyenne plus souvent masquées par les utilisateurs. (@Pixelsfr)

Jean-Marie Charon, sociologue spécialiste des médias, décrypte le développement des fake news et les moyens de les combattre. Il explique « Les médias ont pris un mauvais virage, au moment de l’essor d’Internet à la fin des années 90 et au début des années 2000. Beaucoup n’ont pas donné la même valeur à l’information sur le Web qu’à celle sur le papier. Cela a accrédité l’idée que les garanties, les exigences n’étaient pas les mêmes selon le support » (@LesEchos).

Les contributeurs de Wikipédia ont été, depuis les premiers pas de l’encyclopédie en ligne, confrontés à de fausses informations. Ils ont dû s’organiser et inventer des règles pour éviter qu’elles ne soient publiées sur la plate-forme. « Nous avons trois principes intangibles pour nous assurer qu’une information est exacte et qu’une page est conforme à nos standards : n’utiliser que des sources fiables ; avoir une approche neutre ; et ne pas utiliser d’informations pour lesquelles il n’existe pas de source établie. », explique Katherine Maher, directrice exécutive de la fondation Wikimedia. (@Pixelsfr).

#FausseNouvelle

Les médias français à la chasse aux informations trompeuses. L’idée du Monde est née fin 2015, alors que les rumeurs s’amplifiaient encore après les attentats. Elle aboutit ce mercredi à « Decodex », une base de 600 sites référencés par degré de fiabilité. Des sites avant tout français, mais aussi anglais, américains et allemands, distingués par 5 couleurs : du rouge au vert. Désinformation, propagande, réinformation, parodie, chacun pourra identifier ces pages via un moteur de recherche sur le site du quotidien, grâce à une extension pour des navigateurs internet et avec l’aide d’un automatisme à installer sur la messagerie de Facebook. A l’origine de ce projet, Samuel Laurent, le responsable de la rubrique « Les Décodeurs ». Il encourage les internautes et d’autres médias à participer à ce référencement financé par Google, mais reste lucide sur sa portée. (@franceculture). A lire aussi : Pourquoi il faut arrêter de parler de « fake news » (@LeMondefr).

#Presse

Les robots-chatteurs sont-ils l’avenir du journalisme ? Peur sur la ville, les robots débarquent pour voler le travail des journalistes ! Bon, pas tout à fait. Mais après l’introduction de programmes automatisés pour rédiger des articles plus ou moins complexes (des résultats de compétitions sportives, par exemple), les algorithmes font une nouvelle incursion dans les rédactions, avec les chatbots, ou agents conversationnels en bon français. En avril 2016, Facebook a ouvert la possibilité à tous les développeurs informatiques intéressés de mettre en place de tels « robots-chatteurs » sur la partie messagerie instantanée de leurs pages, afin de répondre aux personnes qui les sollicitaient, et de leur livrer du contenu ou des services. Deux mois après, onze mille chatbots avaient déjà été créés, un nombre qui est monté à trente mille au dernier recensement officiel, en septembre – on imagine que le chiffre a pu facilement augmenter depuis. Si de nombreux sites marchands ont trouvé là un nouveau moyen efficace d’accrocher et de renseigner leurs clients, l’initiative a aussi intéressé de nombreux médias, qui ont eux aussi tenté l’expérience, à l’instar du Wall Street Journal, de Business Insider ou de The Guardian ou, en France, du Monde (avec le tout nouvel outil de vérification de l’information des Décodeurs) et de Libération. (@telerama).

#DonneesPersonnelles

Le respect de la loi laisse à désirer. Plus de la moitié des entreprises et organismes publics ne respecte pas la loi en vigueur sur le droit d’accès des consommateurs à leurs données personnelles. « Dans moins de 500 jours, nous entrerons dans une nouvelle ère », prévenait pourtant Pierre-Olivier Gibert, en ouverture de l’Université des CIL (les Correspondant informatique et liberté), mercredi 25 janvier, à Paris. Le résultat de tests réalisés pour l’AFCDP – l’association française des correspondants à la protection des données à caractère personnel dont il est le président – laisse craindre que les organisations ne soient pas prêtes à respecter le règlement européen sur la protection des données au moment de son entrée en vigueur en mai 2018. Des étudiants de l’Institut supérieur d’électronique de Paris (ISEP) ont sollicité 160 organismes. 40 % de ces organismes ont « fait le mort » et 36,6 % ont répondu conformément au droit, dans les délais et avec la qualité exigée par la loi. Ces résultats ont été publiés deux jours avant la journée européenne de la protection des données à caractère personnel de le samedi 28 janvier. (@EchosBusiness).

31 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 31 janvier 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Prospective

x

Huit tendances techno sur lesquelles garder un oeil en 2017. Dans quel domaine les pépites vont-elles décoller cette année ? Quelles mutations et quelles nouveautés attendent le monde de la tech ? Nous avons détecté en avant-première les orientations à ne pas rater : Les cobots entrent à l’usine, Les objets connectés passent à la taille nano, Le marketing surfe sur la réalité virtuelle, Les agents conversationnels envahissent notre vie quotidienne, Les objets connectés passent à la taille nano, Le marketing surfe sur la réalité virtuelle, Les agents conversationnels envahissent notre vie quotidienne, Les startups grandissent dans des inculateurs, Les algorithmes mis sous surveillance, La banque se goinfre de blockchain, Les securetech prennent leur envol. (@bymaddyness).

#Presidentielle2017

Que révèle l’analyse du Big Data ? Que disent le Web et les réseaux sociaux en regard du potentiel de victoire des 10 candidats actuellement déclarés pour la présidentielle ? Sur le Web et les réseaux sociaux, l’image des candidats a considérablement fluctué ces deux dernières semaines en raison des péripéties statistiques et des joutes électorales liées à la primaire de la gauche mais aussi à l’affaire « Pénélope Fillon ». (@Entreprendre).

Sur Internet, les trolls de Trump votent Le Pen. Deux groupes de discussion en ligne cherchent à peser sur la présidentielle française: l’un est américain et soutient Donald Trump, l’autre, français, est pro Le Pen. Le modérateur de l’un est le modérateur de l’autre. Son candidat tout juste entré en fonction tambour battant aux Etats-Unis, la « trumposphère » s’organise pour peser sur une autre présidentielle, celle qui mènera aux urnes les Français en avril prochain – et espère-t-elle Marine Le Pen à l’Elysée en mai. Mis au jour par les journalistes du site Buzzfeed US, un groupe de discussion américain au nom explicite, « The Great Liberation of France », appelle ses membres à favoriser l’élection de la candidate du Front national, la plus susceptible, selon son commandant de bord, @trumpwin2016, de prendre à son tour ce qu’il appelle le « Trump train ». A lire aussi : Méfiez-vous des sites d’infaux (@LExpress).

#Entreprise

Les Toulousains de Telegrafik lèvent 1 million d’euros pour veiller sur les personnes vulnérables. La start-up toulousaine Telegrafik, spécialisée dans les services connectés intergénérationnels, a bouclé un tour de table de 1 million d’euros. Fondée en 2013 par Carole Zisa-Garat, Telegrafik a développé une plateforme intelligente d’analyse de données pour proposer des services destinés à prévenir la chute de personnes âgées ou vulnérables. En 2015, la société a lancé la solution OTONO-ME qui repose sur des capteurs connectés installés dans le logement d’une personne nécessitant une téléassistance. (@frenchweb).

#Mobilite

Des smartphones de plus en plus intelligents. La révolution des smartphones n’est pas terminée. D’après Deloitte, les terminaux mobiles seront cette année beaucoup plus intelligents que par le passé : « En 2017, plus de 300 millions de smartphones, soit plus tiers des téléphones qui seront vendus dans le monde, seront dotés de fonctions intégrées de ‘machine learning’ [apprentissage automatique, NDLR], qui permettra d’exécuter des tâches importantes même hors ligne. » A en croire le cabinet, « cette avancée aura d’importantes répercussions non seulement sur la confidentialité et la sécurité au quotidien pour les utilisateurs, mais surtout sur les interventions en cas de catastrophe, la cybersécurité future des objets connectés et la santé ». D’après Duncan Stewart, directeur de la recherche dans le secteur des technologies, des médias et des télécommunications chez Deloitte, « l’intelligence » actuelle des smartphones nécessite d’être connecté à Internet, dans la mesure où les données sont traitées par des programmes sur des serveurs distants. L’innovation consiste donc à embarquer une partie de cette technologie, de cette puissance de calcul, directement dans les terminaux, pour qu’ils puissent épauler les individus même lorsqu’ils sont hors ligne. (@latribune).

#InternetDesObjets

Quelles perspectives pour les Objets Connectés et l’Internet des objets en 2025 ? Une étude Futuribles International : Les technologies des objets connectés et de l’Internet des objets se sont rapidement développées ces cinq dernières années, et l’essor du marché des objets connectés ne fait guère de doute aux yeux des cabinets spécialisés. Ces évolutions très rapides suscitent l’intérêt des industriels, des utilisateurs et des pouvoirs publics. Mais au-delà de quelques projections quantitatives, il existe peu de travaux proposant des réflexions prospectives et systémiques sur les évolutions possibles de ce secteur. Partant de ce constat, Futuribles International a mené une réflexion prospective de six mois visant à décrypter les évolutions possibles du secteur des objets connectés et de l’Internet des objets (IoT) à l’horizon 2025. Cette démarche a consisté, à partir d’une analyse de la littérature, à identifier les principales questions clefs pour l’avenir, à proposer différentes hypothèses d’évolution sur chacune de ces questions, à construire des trames de scénarios sur les objets connectés et l’Internet des objets à l’horizon 2025. L’essentiel de ces travaux est restitué ici. (@futuribles_int).

Cybersécurité : le FIC 2017 prime l’Internet des objets sûrs. Chez Safran, Prove & Run a pour l’instant passé tous les tests. Si les essais en vol sont concluants, le groupe aéronautique serait prêt à s’appuyer sur son logiciel au niveau le plus critique de la sécurité des avions connectés de demain. La société qui édite le système a reçu le prix de la PME innovante lors du Forum international de la cybersécurité (FIC), à Lille, les 24 et 25 janvier 2017. Spécialiste de la sécurité informatique des objets connectés, Prove & Run doit certifier que les logiciels de Safran effectuent bien uniquement les tâches qui leur ont été assignées. En d’autres termes, que des cybercriminels n’ont pas pris la main sur eux. La protection des objets connectés devient un sujet brûlant à mesure que leur nombre se multiplie et que des cyberattaques au retentissement sans précédent exploitent leurs faiblesses. En octobre dernier, une partie du Web avait été coupée à cause de milliers de caméras de surveillance mal protégées . « D’ici à 2025, les systèmes embarqués de Safran viendront contrôler la mécanique des moteurs, des trains d’atterrissage ou encore de la voilure, explique Jean-Christophe Jammes, chef de programme Recherche et Technologie pour l’équipementier, les données seront transmises aux équipes de maintenance pour prédire les pannes. » (@EchosBusiness).

#Numerique

Google dresse un état des lieux contrasté du numérique en France. A quoi mesure-t-on le niveau de numérisation d’un pays ? La question est complexe et les indicateurs variés : pratiques de la population, formation des professionnels, fonctionnements des entreprises, de l’Etat… Sans prétendre à l’exhaustivité, Google France et le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger ont tenté de dresser un état des lieux numérique de la France. Rendu public mardi 31 janvier, il pointe le retard que prend la France dans ce domaine. Pourquoi Google réalise-t-il un tel travail ? Pour sa responsable des politiques publiques, Elisabeth Bargès, il s’agit de peser en faveur du « développement du numérique en France » en mettant en lumière les forces et les faiblesses des acteurs nationaux. « On est dans un champ de bataille où la France à une carte à jouer. Il y a un terreau favorable, mais on a le sentiment qu’on prend du retard », résume M. Teisseyre. (@lemondefr).

Impact réel du numérique sur l’emploi. Selon ce rapport (Harnessing Revolution: Creating the Future Workforce), les dirigeants ont une responsabilité vis-à-vis de leurs employés, tant pour des raisons de compétitivité de leur entreprise que de responsabilité sociale. Les enjeux pour les entreprises, les employés et la société dans son ensemble sont considérables. La valorisation dans les futurs modèles économiques des compétences dites « humaines » telles que l’esprit critique, la créativité et l’intelligence émotionnelle (notamment l’empathie et la capacité à faire face à l’imprévu) peuvent réduire considérablement la perte d’emplois liée à l’automatisation et créer des nouvelles sources de création de valeur. Que ce soit en France, aux Etats-Unis, au Brésil, en Inde ou dans les six autres pays étudiés (Allemagne, Italie, Turquie, Royaume-Uni, Australie, Inde, Japon), les employés ont une attitude très majoritairement positive face à l’impact des technologies numériques sur leur travail. De plus, les valeurs auxquelles les employés d’aujourd’hui sont attachés forceront les dirigeants à repenser leurs façons de motiver, récompenser et soutenir leurs collaborateurs. Selon une modélisation réalisée par Accenture Strategy et Gallup, des facteurs non financiers comme le bien-être, l’implication, la qualité de vie et la reconnaissance sont devenus aussi importants voire plus importants que le salaire et autres avantages financiers. (@LADN_EU).

Prospective : Chatbots, IA, blockchain, à quoi ressemblera l’assurance en 2017 ? L’écosystème de l’assurance a connu de fortes évolutions et l’arrivée des Insurtechs comme nouveaux acteurs laisse présager un bouleversement des codes du marché traditionnel. Que réserve 2017 au secteur de l’assurance ? Le cabinet de conseil Aurexia a compilé les tendances majeures qui, selon eux, marqueront l’année à venir… Avec l’arrivée de nouveaux entrants et l’attente toujours plus forte de transparence, de personnalisation et de flexibilité, les consommateurs n’auront plus affaire à un seul acteur traitant l’intégralité de la chaîne de valeur mais à un ensemble de fournisseurs proposant des produits et des services spécifiques. (@bymaddyness).

Le Danemark veut nommer un ambassadeur auprès des Gafa. Google, Apple, Microsoft… Ces sociétés « ont le même effet sur le Danemark que des pays entiers ». Pour cette raison, le ministre des Affaires étrangères, Anders Samuelsen, a décidé d’établir des relations diplomatiques avec les géants de la Tech, rapporte The Local. Pour la première fois, un ambassadeur du numérique sera donc nommé. « Ces entreprises sont devenues des sortes de nouvelles nations et nous devons nous adapter », explique Anders Samuelsen, dans une interview à Politiken. « Dans le futur, nos relations bilatérales avec Google seront aussi importantes que celles que nous entretenons avec la Grèce », ajoute-t-il, cité par Les Echos. (@LExpress).

#EtatsUnis

Google, Airbnb, Netflix organisent une riposte juridique au décret de Trump. L’interdiction d’entrer sur le sol américain pour les ressortissants de sept pays du Moyen-Orient et d’Afrique suscite toujours l’inquiétude des géants américains de la Tech. Face au «Muslim ban» du président Trump qui concerne le Soudan, la Libye, le Yémen, la Somalie, l’Iran, l’Irak, et la Syrie pour trois mois, les patrons vont se réunir pour organiser une action en justice ce mardi 31 janvier. Pour signer cet «amicus brief», soit une requête volontaire déposée au tribunal, Github, la communauté des développeurs, Alphabet, Netflix et Airbnb, croit savoir Reuters. (@frenchweb).

#Journalisme

Les 7èmes Entretiens du Webjournalisme organisés par l’Université de Lorraine qui se sont tenus le 30 janvier 2017 à Metz. Le thème de la manifestation : Participatif, collaboratif, communs : où est le « nous » dans le journalisme aujourd’hui ? (@Osbweb).

#MediaSocial

Graphique: Une minute sur InternetUne minute sur Internet donne le vertige : on a beau savoir que des millions d’internautes surfent chaque jour sur le web, l’activité n’en reste pas moins impressionnante. Ainsi, en seulement 60 secondes, Google traduit 69 500 000 mots, Siri répond à plus de 99 000 questions, et Amazon réalise 222 283 $ de ventes. Ce n’est pas tout ! Les utilisateurs de Snapchat regardent près de 7 millions de vidéos, tandis que ceux de Tinder swipent plus de 972 000 profils. Et à cela s’ajoute l’activité sur Spotify, Facebook, LinkedIn et bien d’autres sites… (@StatistaCharts).

Infographie: Une minute sur Internet | Statista
Vous trouverez plus de statistiques sur Statista

30 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 30 janvier 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Cyberattaque

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49% des entreprises disent avoir subi une attaque par ransomware en 2016. Près de la moitié (49%) des entreprises interrogées dans le monde par Radware, entreprise israélienne spécialisée dans la cybersécurité, disent avoir subi une attaque par ransomware en 2016. Ces attaques font avant tout craindre aux professionnels de l’IT des pertes de données, des interruptions de service mais aussi un impact négatif sur la réputation de leur entreprise. La recherche d’une rançon s’affirme même comme le premier facteur pouvant motiver une cyberattaque, selon ces mêmes professionnels, qui sont 41% à la citer. Suivent, à hauteur de 25% chacun, les menaces internes, l’hacktivisme et, plus classiquement, la concurrence. Une menace qui pourrait s’aggraver : pour 55% des interrogés, l’Internet des objets rend la détection de logiciels malveillants plus compliquée. (@RSLNmag).

#Entreprise

Mediawan rafle AB pour créer un leader européen des contenus. Mediawan, le fonds créé par Matthieu Pigasse, Xavier Niel et Pierre-Antoine Capton, va racheter le groupe de télévision français AB pour 270 millions d’euros, afin de construire un leader européen des contenus, a annoncé Mediawan lundi. « Nous allons utiliser AB comme plateforme de départ pour créer le premier groupe indépendant de contenus en Europe. Nous allons réaliser un certain nombre d’acquisitions dans quelques semaines ou quelques mois, dont la valeur cumulée sera facilement supérieure à 1 milliard d’euros », a expliqué Matthieu Pigasse à l’AFP. Une ambition que Mediawan dispute à Patrick Drahi (SFR) et Vincent Bolloré (Vivendi). (@latribune). A lire aussi :  Mediawan : « Nous allons créer un big bang dans la production en Europe » (@LesEchos).

L’incubateur « Momentum » ouvre officiellement ses portes à Toulouse. Cet accélérateur est dédié à l’innovation sociale, sociétale et environnementale. On appelle cela l’économie positive. « Une économie qui fait du bien à la planète et à l’Humain. Elle est constituée d’entreprises qui pensent à l’optimisation de leurs pratiques sociales, environnementales et sociétales pour minimiser l’impact de leurs activités sur les ressources naturelles et humaines » précise Boris Mounet, le responsable de Momentum. Par exemple : « Ceux permettant la lutte contre le gaspillage alimentaire, favorisant l’émergence d’une agriculture saine et respectueuse de l’environnement, le développement d’applications mobiles permettant l’accès à l’éducation pour tous,… » poursuit-il. La première promotion compte cinq jeunes pousses. (Le blog sur Tout ce qui buzz sur @France3MidiPy).

#Travail

Non, le travail n’est pas en train de disparaîtreEn 1995, l’essayiste américain Jeremy Rifkin annonçait dans son best-seller la « fin du travail ». Plus récemment, plusieurs universitaires et hommes politiques, dont Benoît Hamon, vainqueur de la primaire de gauche, ont repris l’antienne de la « raréfaction du travail », due à l’automatisation et la robotisation de notre économie. Dans leur célèbre étude, Carl Frey et Michael Osborne ont estimé que 47% des emplois américains risquaient de disparaître d’ici à 2020. Leur méthodologie est depuis contestée. L’OCDE a calculé de façon plus rigoureuse qu’en moyenne seulement 9% des emplois présentent un risque élevé d’automatisation. Une analyse confirmée par le Conseil d’orientation pour l’emploi (COE) dans un rapport publié le 10 janvier : « moins de 10% des emplois cumulent des vulnérabilités qui pourraient en menacer l’existence dans un contexte d’automatisation ». En France, plus de 3 millions d’emploi seraient menacés d’ici à 2025. (@LesEchos).

#Enseignement

Les MOOC, concurrents des masters ? Qu’il s’agisse d’améliorer son anglais, de plonger dans la physique quantique ou de découvrir l’économie collaborative, les cours en ligne – communément désignés par l’acronyme MOOC, de l’anglais massive online open courses – permettent de se former aux ­domaines les plus divers. Gratuits et ouverts à tous, ces derniers se sont largement développés depuis cinq ans. Offrant l’avantage de la flexibilité, puisqu’ils peuvent être suivis n’importe où et n’importe quand, les MOOC apparaissent à certains comme des concurrents potentiels des masters. Mais  encore faut-il se motiver pour suivre la formation jusqu’au bout, ce qui n’est pas évident quand on se trouve seul face à son ordinateur… (@LeMondefr).

#Politique

Nouvelles citoyennetés à l’heure numérique. À quelques mois des élections présidentielles françaises, l’expression fait le buzz sur la toile et les médias : « civic tech ». Soit une nouvelle génération de sites, d’applications ou de dispositifs digitaux, se donnant comme ambition de transformer le ou la politique. Mais au-delà, comment le numérique change-t-il la façon dont les citoyens s’impliquent, s’engagent et participent ? Ce dossier, dont les sujets seront publiés entre la mi-novembre et la mi-décembre 2016, explore ces nouvelles formes d’expression, de concertation ou de revendication, politiques ou sociales. Il tente aussi d’éclairer les concepts qui leur donnent sens à l’heure du numérique. À commencer, dans cette introduction, par le plus important de tous : celui de démocratie. (@ODSForum).

#Internet

Au Havre, elle invite les habitants à partager leurs souvenirs sur un site InternetKarine Chevallier, de l’association Les cueilleurs d’Histoire, propose aux habitants et aux visiteurs de partager ces souvenirs sur le site Internet Ce Havre qui t’appelle, une plateforme interactive où chacun peut s’exprimer. L’idée de ce site est née il y a un peu plus d’un an. Cueilleuse d’histoires dans la ville, Karine Chevallier se présente comme une personne qui « aime les histoires, et entendre les gens raconter ces récits », ainsi que sa ville de cœur, Le Havre, où elle vit depuis de nombreuses années. J’avais participé au premier Hackathon sur la thématique de la cartographie, en voulant créer un site où partager des histoires, en parlant d’un lieu du Havre. C’est une manière de donner à ces lieux un supplément d’âme. (@76actu).

#Convergence

Pour l’Arcep, la convergence entre les télécoms et les médias menace les réseaux. Après avoir jeté un pavé dans la mare en affichant sa volonté de réguler Orange dans la fibre, Sébastien Soriano, son président de l’Arcep, critique désormais les ambitions des opérateurs français dans les contenus. En clair, il considère que la volonté de certains acteurs d’étoffer leurs catalogues de films, de séries ou d’événements sportifs pourrait nuire aux investissements dans l’Internet à très haut débit. C’est-à-dire au déploiement des réseaux 4G et en fibre optique. Dimanche 29 janvier, le président de l’Arcep a fait part de son inquiétude au Financial Times : « Si les opérateurs de télécommunications investissent massivement dans les contenus, il y a un grand risque que cela nuise aux développements des réseaux. » Cette charge vise directement SFR, dont le chef de file, Patrick Drahi, a fait de la convergence entre les médias et les télécomsl’atout numéro un pour retrouver la confiance des clients. Depuis plusieurs mois, l’opérateur au carré rouge dépense des centaines de millions d’euros pour étoffer son offre de journaux et chaînes de télévision (Libération, L’Express, BFM-TV, RMC…), de cinéma et de divertissement (exclusivité des chaînes NBCUniversal ou Discovery) ou de sport (Premier League, rugby anglais, athlétisme français…). Au point d’être entré, sur ce dernier créneau, en concurrence frontale avec Canal+ et BeIn Sports. (@latribune).

#Innovation

60% des Français pensent que la France ne favorise pas l’innovation. Alors que le début de l’année a, une nouvelle fois, été marqué par la forte présence des pépites tricolores au CES de Las Vegas, et par la première percée de la French Tech à la NRF, la grand-messe de l’industrie du retail, les Français se montrent très critiques sur la capacité de leur pays à favoriser l’innovation. En effet, selon le dernier baromètre de l’innovation Odoxa, en partenariat avec L’Usine Digitale et L’Usine Nouvelle, Microsoft, Saegus, Stratégies, BFM Business et 01Net, 60% des Français estiment que la France ne favorise pas l’innovation. Une conclusion issue d’une enquête en ligne réalisée auprès de 1006 Français, les 19 et 20 février derniers, et de 3055 Européens, du 3 au 13 janvier 2017. Selon le sondage, ce sentiment est une spécificité latine car 65% des Italiens et 64% des Espagnols partagent le même sentiment tandis que 67% des Britanniques et 63% des Allemands estiment que leur pays favorise l’innovation. (@LUsineDigitale).

#ScienceFiction

Comment la science-fiction a pris sa revanche sur le mondeEn novembre 2016, le département responsable de la stratégie militaire de l’armée de terre américaine (TRADOC) a lancé son propre concours de nouvelles de science-fiction. Non pas pour se les lire au coin du feu (même si on les soupçonne de l’avoir fait), mais pour s’inspirer de l’imaginaire d’Américains lambda pour façonner leur future stratégie militaire. Comme le rapportait récemment Wired, les 18 récits finalistes de ce concours, dont le thème était « Les champs de bataille entre 2030 et 2050 », servent désormais de base de données pour appréhender les conflits à venir. Munitions en laser, exo-squelettes, capteurs sensoriels, les hauts-gradés forment leurs troupes sur les allégations littéraires de leurs citoyens. Étrange de penser que le budget militaire le plus important au monde fait reposer l’avenir de son institution sur l’imaginaire de sa population. Mais l’armée américaine ne fait là que reproduire une technique qui a déjà fait ses preuves. La science-fiction, longtemps considérée comme un genre obscur relégué aux étagères des chambres d’adolescents incompris, est en fait un véritable outil de progrès social et technologique. Dans le domaine militaire, mais aussi dans celui de la technologie, et même de la médecine. (@laradionova).

#Surveillance

Des associations défendent sans équivoque le chiffrement, « rempart » contre la surveillance. Le débat autour du chiffrement est toujours aussi vif. L’Observatoire des libertés et du numérique (OLN), composé notamment d’Amnesty International, du Cecil, de la Ligue des droits de l’Homme, la Quadrature du Net et du Syndicat de la magistrature, a publié son positionnement sur le sujet. Sans surprise, il s’agit d’une défense univoque de ces techniques, considérées comme un « rempart […] aux intrusions arbitraires et illégales de nombreux acteurs, étatiques, privés, ou criminels »(@nextinpact).

#MediaEtElection [Série du site @InaGlobal]

Médias et élections, piège à comm’. De la télévision aux réseaux sociaux, la relation entre médias et politiques a-t-elle vraiment évolué ? Regards croisés, à l’occasion de la campagne présidentielle. Serie dix articles publiée par le site @InaGlobal.

  1. La télévision au centre de la bataille présidentielle. Par Isabelle Veyrat-Masson. Depuis l’élection au suffrage universel du président de la République, la télévision est au cœur des campagnes électorales. Techniques de communication, rôle des débats, place du citoyen téléspectateur… Quelles sont les évolutions dans le traitement médiatique des campagnes depuis 1965 ?
  2. Stratégie électorale : le média n’est pas le problème (ni la solution). Par Thierry Vedal. En 50 ans, le système médiatique a connu d’importants bouleversements, notamment avec l’arrivée d’Internet et le développement des réseaux sociaux. Pourtant, lors des campagnes électorales, on peut se demander si la relation entre médias et acteurs politiques a réellement changé.
  3. Présidentielle : une régulation du temps de parole à contretemps des usages. Par Jean-Marie Charon. Le penchant français pour l’encadrement du travail des journalistes s’affirme notamment lors des campagnes politiques avec le comptage du temps de parole à la radio et la TV des candidats à la présidentielle. Une obsession à rebours de l’évolution des médias et des pratiques du public.
  4. Le débat des primaires : un genre télé devenu mainstream. Par François Jost. En 2006, qui aurait cru que les débats des élections primaires des grands partis politiques passionneraient les téléspectateurs ? Au fil du temps, c’est pourtant ce qui est arrivé, à grand renfort de scénarisation et de dramatisation des échanges télévisés.
  5. Le meeting présidentiel, les enjeux politiques d’un rituel cathodique Claire Secail. Au cours des trois dernières décennies, le meeting organisé dans le cadre d’une campagne présidentielle s’est transformé sous l’effet de la TV, jusqu’à se fondre dans le moule cathodique. Depuis 2007, ce rituel est devenu une coproduction entre journalistes et politiques.
  6. Quand les youtubeurs investissent le champ politique. Par Thierry Devars. Depuis la création de YouTube et Dailymotion en 2005, la vidéo sur Internet s’est inscrite dans la culture médiatique. De nouveaux acteurs renouvellent la communication politique en proposant des formats proches des citoyens. Une approche alternative qui suscite l’intérêt des politiques.
  7. Les réseaux sociaux, une simple vitrine pour les émissions TV politiques. Par Virginie Spies. Retour sur Mots croisés et Des paroles et des actes, deux émissions politiques pionnières dans l’utilisation des réseaux sociaux pour interagir avec leur public. Analyse de cas, avant l’élection présidentielle de 2017.
  8. Les partis politiques sur les réseaux sociaux : un entre-soi ? par Anaïs Theviot. Depuis 2007, l’usage intensif des réseaux sociaux par les partis politiques, couplé à l’essor des chaînes d’information en continu, modifient la temporalité des campagnes électorales, de plus en plus instantanées, suivant le rythme des tweets. Sans vraiment impliquer les citoyens…
  9. Élections en séries (TV). Par Antoine Faure. Nombre de séries télévisées nous immergent dans le quotidien de professionnels de la politique, notamment au moment de la compétition électorale. Ces fictions nous captivent par les relations entre fond, forme et format qu’elles adoptent, mais que nous disent-elles du champ politique ?
  10. Les médias font l’élection : une croyance qui a la vie dure. Par Erik Neveu. Journalistes, politiques et même grand public : la croyance dans une influence décisive des médias sur le résultat des élections est largement partagée. Qu’en est-il réellement ? Si les médias sont au cœur des campagnes électorales, l’électeur reste l’acteur principal de son vote !

29 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 29 janvier 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Légende image. Un girafon et sa mère se câlinent, le 23 novembre 2015, au zoo de Los Angeles. (Mint Images / AFP) Des zoos lancent un concours de photos d’animaux mignons sur Internet (@Franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

Ces I.A développées par d’autres I.A sont plus évoluées que celles mises au point par l’homme… Les I.A sont de plus présentes dans notre quotidien et on nous les présente comme des entités nous facilitant la vie. De nombreux exemples peuvent être cités : voitures autonomes, assistants personnels, systèmes de reconnaissance faciale et autres. Ces I.A intègrent le machine learning, des réseaux neuronaux dirigés par des logiciels complexes dont le but est d’apprendre de manière autonome en assimilant des données en grande quantité. Différentes équipes de chercheurs qui proviennent du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ou du centre Google Brain explorent une nouvelle approche consistant à développer une I.A capable de développer des logiciels et ainsi apprendre à d’autres I.A. Chez Google Brain, un dossier (PDF en anglais, 15 pages) explique qu’on a par ce biais développé un système de reconnaissance d’images plus performant que ceux élaborés par des humains. Des résultats similaires ont été notés par d’autres équipes comme celles du MIT, de l’Université de Berkeley, de l’institut OpenAI ou encore chez DeepMind. (@sciencepost_fr).

#Entreprise

Et si le Danemark était le modèle à suivre ? Le Danemark, ce pays où les gens sont les plus heureux du monde et dont Lego, Mærsk ou Skype font la fierté, fait souvent parler de lui. Avec ses 5,7 millions d’habitants, le Danemark compte deux fois moins d’habitants que l’unité urbaine de Paris. Et pourtant, avec environ 30 000 nouvelles entreprises qui voient le jour chaque année, le Danemark se retrouve souvent en tête des pays les plus favorables à l’entrepreneuriat. Alors comment ce petit pays dont on ne connaît que trop peu la culture peut-il rencontrer autant de succès ? ().

#Economie

Entretien avec Bruno Teboul  « L’ubérisation n’est qu’une première étape vers l’automatisation de la société avec data, IA et robots » (@VoxPop_ARTE). A lire aussi : L’automatisation, «processus darwinien» et objet de fantasmes (@libe)

La « gig economy » : vers une économie à la tâche mondialisée ? Qu’est-ce que la gig economy ? En anglais le mot gig signifie le concert. Car on a souvent payé les musiciens d’une soirée à la tâche et une fois le bal terminé. Les Canadiens parle de « jobines » comme petits job ou petits boulots sous-payés. La gig economy recouvre donc une réalité économique dans laquelle de multiples travailleurs indépendants et sous-traitants sont payés à la tâche et non au mois avec un employeur unique. Mais cette économie va bien au-delà de ce mode de contractualisation. Il préfigure une sorte de concert mondial composé de centaines de millions de musiciens, provenant des quatre coins du monde, mis en concurrence sur de gigantesques plateformes numériques, essayant de produire une musique harmonieuse au moindre coût. Force est de constater qu’aujourd’hui c’est encore la cacophonie. (FR_Conversation).

#MediaEtElection [Série du site @InaGlobal]

Élections en séries (TV). Par Antoine Faure. Nombre de séries télévisées nous immergent dans le quotidien de professionnels de la politique, notamment au moment de la compétition électorale. Ces fictions nous captivent par les relations entre fond, forme et format qu’elles adoptent, mais que nous disent-elles du champ politique ?

Les médias font l’élection : une croyance qui a la vie dure. Par Erik Neveu. Journalistes, politiques et même grand public : la croyance dans une influence décisive des médias sur le résultat des élections est largement partagée. Qu’en est-il réellement ? Si les médias sont au cœur des campagnes électorales, l’électeur reste l’acteur principal de son vote !

#FausseNouvelle

Le porte-parole de la Maison Blanche au supplice des « faits alternatifs » Le nouveau porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, a pu éprouver, mardi 24 janvier, l’inconfort auquel expose la défense de « faits alternatifs ». L’expression a été forgée dimanche par une proche conseillère du président Donald Trump, Kellyanne Conway, à l’occasion de la controverse sur le nombre de personnes présentes à la cérémonie de prestation de serment du 45ème président des Etats-Unis. M. Trump avait peu apprécié que la presse insiste sur le fait qu’il était moins élevé que pour son prédécesseur Barack Obama, en 2009. Lors de son premier briefing officiel, lundi, M. Spicer avait assuré, en réponse à une question sur ce chiffrage, que « parfois, on peut être en désaccord sur les faits ». (@lemondefr).

#Information

L’étonnant sentiment de sécurité face à la surcharge informationnelle. L’avènement d’Internet et à sa suite, des réseaux sociaux, a démultiplié les sources, les contenus et les canaux d’information. Un tel foisonnement informationnel, a longtemps donné le vertige et posé des difficultés dans son traitement. Pourtant, près de 77% des Américains disent désormais se sentir véritablement à l’aise face à elle et en apprécient la masse selon une nouvelle étude menée par PewResearch. 67% d’entre eux pensent même qu’elle leur simplifie la vie. D’ailleurs, 84% Américains qui ont au moins 3 moyens d’accès à Internet (entre le smartphone, la tablette et l’ordinateur) se disent parfaitement à l’aise avec les flux d’informations et son traitement. (@latelier).

#Transport

Près d’un consommateur sur deux, soit 48% des consommateurs interrogés par le cabinet d’audit KPMG dans le monde entier, estiment que la vie privée et la sécurité seront des critères importants à l’avenir pour l’achat d’une voiture connectée. C’est le critère le plus cité, devant la transparence dans la connaissance du coût global de possession de la voiture (cité par 45% d’entre eux) et le plaisir de la conduite et de la vitesse (42%). La privacy est également le critère le plus cité par les cadres du secteur automobile (à 52%), cette fois devant la présence de systèmes d’aide à la conduite ou de la conduite autonome (45%) et la question des émissions carbonées (44%). Par ailleurs, la moitié des consommateurs (49%) estiment qu’ils seraient les plus à même de détenir les données de leur véhicule, 32% estimant en revanche qu’ils pourraient céder leurs données aux constructeurs ou aux entreprises tech. (@RSLNmag).

#Numerique

Comment inciter les filles à y travailler ? «Levez les panneaux, le groupe big data d’un côté et le groupe data scale de l’autre.» Il est 10 heures,  mardi 24 janvier. Il flotte comme une odeur de rentrée des classes dans l’auditorium des locaux parisiens de Google, au cœur du IXe arrondissement. Plusieurs dizaines de jeunes filles, lycéennes et étudiantes, sont venues rencontrer des femmes ingénieures dans les métiers du numérique. 

Cette journée est organisée par l’association Elles Bougent qui lutte pour féminiser les équipes scientifiques des entreprises. Lors de son lancement, en 2005, la présidente Marie-Sophie Pawlak a fait le constat suivant : « La parité existe dans les classes de terminales scientifiques, or, l’année suivante, il y a quatre fois moins de filles qui se dirigent vers les filières scientifiques et technologiques. Pourquoi ? » Beaucoup de raisons expliquent cette déperdition. Son association s’emploie à déconstruire l’image cadenassée de certains métiers à dominance masculine. (@Madamefigaro).

#Mobilite

Le smartphone vous colle définitivement à la peau. En ce début de 2017, le mobile, avec 77% de taux d’équipement en France, dépasse pour la première fois celui des ordinateurs et nul doute que la taille de votre meilleur ami devrait évoluer en conséquence. Objectifs, offrir toujours plus de fonctionnalités avec une visibilité optimum. Quant à la phablette, autrefois raillée pour sa dimension XXL, elle pourrait très vite devenir « le prince de la ville ». Autre enseignement, l’usage du téléphone mobile dans les transports en commun progresse fortement : 49% en 2016 contre 30% en 2015. On imagine que ce chiffre devrait avoisiner les 70% d’ici 2020. On aimerait quand même que les acteurs de ce marché se creusent un peu plus la tête pour nous faire vivre une vraie expérience de trajet, comme avait pu le faire la RATP il y a quelques mois avec sa campagne #consignesAIRATP. Enfin, 81 % des Français ne sont réceptifs à aucun format de publicité sur leur smartphone et les marques vont devoir se triturer les méninges pour conquérir cet eldorado. Et si tout n’était qu’une question de… verticalité ? Découvrez ci-dessous les résultats de l’enquête internationale de Deloitte. (@INfluencialemag).

#Internet

État des lieux 2017 : l’usage d’Internet, des réseaux sociaux, des messageries et du mobile. Comme chaque année, We are social publie son récapitulatif chiffré sur Internet et les réseaux sociaux. La première partie du document vient d’être mise en ligne. Elle rassemble de très nombreux chiffres, à jour, sur l’usage d’Internet, des réseaux sociaux, des messageries et du mobile à travers le monde. Dans quelques jours, l’agence publiera la seconde partie du document, qui permet de connaître les chiffres d’usage d’Internet et des réseaux sociaux dans presque tous les pays du monde. L’usage d’Internet et du mobile en 2017, ainsi sur 7,476 milliards d’habitants, on dénombre : 3,773 milliards d’internautes, soit 50% de la population, 2,789 milliards d’utilisateurs de réseaux sociaux, soit 37%, 4,917 milliards d’utilisateurs de mobiles, soit 66%, 2,549 milliards d’utilisateurs de réseaux sociaux sur mobile, soit 34%. (@BlogModerateur).

#Algorithme

« Les algorithmes ne limitent pas notre liberté de choix, ils l’augmentent » Les algos rythment notre quotidien. Il suffit d’une recherche Google ou d’un passage sur Facebook pour qu’ils soient à l’œuvre. Un chauffeur Uber ou un livreur à vélo leur obéissent au doigt et à l’œil. Quand nous prenons la route, c’est eux qui optimisent nos trajets et nous font contourner les bouchons. Sans compter les transactions financières ou diagnostics médicaux qu’ils réalisent. Pourtant, beaucoup d’entre nous sont bien en peine de les définir précisément. Selon une étude IFOP, 52 % des Français ne savent pas vraiment de quoi il s’agit précisément. Une façon simple de les définir est de les rapprocher d’une recette de cuisine : ils ne sont rien de plus qu’une suite d’instructions utilisée pour résoudre un problème. (@20minutes).

#LiensVagabonds

Le président Trump déclare la guerre aux médias et aux faits. A retenir cette semaine : – Peut-on armer la transparence des algorithmes ? ; – Les robots, bientôt des « personnalités juridiques » ? ; – Le glossaire de l’intelligence artificielle ; – La télévision 3D est définitivement morte, vive la 4K.(@Metamedia).

28 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 28 janvier 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#MediaSocial

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Facebook veut nous encourager à poster des vidéos plus longues. Avec une nouvelle mise à jour annoncée cette semaine, toutefois, Facebook entend donner plus de visibilité aux vidéos de longue durée les plus populaires de sa plateforme. Comme d’habitude, c’est au niveau du fil d’actualité que le numéro un des réseaux sociaux va agir. Outre les interactions, Facebook utilise également le taux d’achèvement d’une vidéo pour évaluer sa pertinence. (@PresseCitron).

#InternetDesObjets

Le casse-tête de la sécurité des objets connectés. Fin septembre 2016, un déluge de connexions s’abat sur OVH, géant européen de l’hébergement Internet. Il provient d’un réseau d’au moins 145 000 objets connectés, tous pilotés à l’insu de leur propriétaire, perturbant complètement le fonctionnement des serveurs d’OVH, qui sont saturés. A peine un mois plus tard, une partie du Web américain est secouée par une attaque similaire. L’entreprise Dyn, qui fournit une partie de l’architecture de base du réseau, a été prise pour cible par une horde de caméras connectées zombies : celles-ci ont multiplié les connexions jusqu’à saturer ses services. Plusieurs sites majeurs ont été rendus indisponibles par cette attaque, dite « en déni de service ». Lire aussi : La sécurité des objets connectés en question après une violente attaque informatique. (@Pixelsfr).

La première borne interactive d’objets connectés rentre en pharmacie. Si vous vouliez améliorer votre sommeil, iriez-vous chez un grand distributeur de produits électroniques ou chez votre pharmacien ? Bien entendu, les spécialistes de la santé en pharmacie sont les mieux placés pour vous renseigner sur vos symptômes et sur les meilleurs moyens d’y remédier. C’est en partant de ce principe qu’Objetconnecte.com (Publithings) dévoile sa borne connectée spécialisée dans la santé. Le vendredi 20 janvier s’est concrétisé un projet organisé par objetconnecte.net et objetconnecte.com depuis des mois. En effet, la première borne itinérante dédiée aux objets connectés et applications pour la santé a vu le jour. Cette dernière se déplacera dans les pharmacies de l’hexagone dans les mois à venir à raison de 30 jours par pharmacie. Pour l’instant, elle est située dans une officine des Hauts-de-Seine, en région parisienne. (@iot_business).

#FausseNouvelle

Des scientifiques planchent sur un « vaccin » contre les fake news. Cet hiver, pensez à vous faire vacciner contre la grippe… et les fausses informations. Des chercheurs des prestigieuses universités de Cambridge (Royaume-Uni) et Yale (États-Unis) se sont penchés sur un vaccin contre les « fake news ». Dans un article publié lundi 23 janvier dans le journal Global Challenge, ils concluent qu’un tel traitement est efficace contre les informations erronées ou tendancieuses qui se répandent sur Internet comme lors de la campagne présidentielle américaine de 2016. Il ne s’agit pas, bien sûr, de se rendre chez le médecin pour une piqûre. Les chercheurs pensent qu’en exposant les internautes à des petites doses de fausses informations tout en démontrant le ridicule de celles-ci, il est possible de développer une sorte de système immunitaire. « Le principe est similaire au monde médical : nous inoculons une petite dose de fausse information afin que l’individu, c’est-à-dire l’internaute, développe des anticorps », explique Sander van der Linden, chercheur en psychologie à Cambridge et auteur principal de l’étude, contacté par France 24. A lire aussi : Les fake news marquent davantage les esprits que la réalité (@MashableFR).

#MediaSocial

Facebook noue de nouveaux partenariats en France. Facebook est bien décidé à jouer un rôle dans l’écosystème français. Profitant du passage à Paris de sa directrice des opérations, Sheryl Sandberg, le réseau social a annoncé, mardi, le lancement d’un programme d’accompagnement de start-up basé à Station F, le gigantesque campus financé à hauteur de 250 millions d’euros par Xavier Niel, qui ouvrira début avril à Paris et doit accueillir un millier de start-up. Cinq jeunes pousses seront installées, dans un premier temps, dans ce « Startup Garage from Facebook », toutes spécialisées dans l’économie de la donnée. « Au-delà de l’hébergement à Station F, dans un environnement dynamique, nous pourrons ainsi travailler étroitement avec Facebook, de manière ouverte », explique Olivier Binet, cofondateur de Karos, une start-up spécialisée dans le covoiturage qui fait partie de la première promotion. Les autres sélectionnés sont Chekk, qui travaille sur l’identité numérique, Mapstr, un système de sauvegarde de ses lieux préférés, The Fabulous, une application de coaching santé, et Onecub, un tableau de bord pour gérer sa vie en ligne. (@LesEchos).

#Surveillance

« Peut-on échapper à la surveillance ordinaire ? Comprendre et agi ». Tristan Nitot, fondateur de l’association Mozilla Europe, a publié en octobre « surveillance:// », un livre dans lequel il analyse la surveillance ordinaire dont nous faisons l’objet, et les moyens dont nous disposons pour reprendre le contrôle de notre vie numérique. Les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), mastodontes de l’internet dans les mains desquels nous concentrons nos données, nous « pillent » littéralement. Mais là où le bât blesse, c’est que nous mettons nous même nos données à leur disposition en signant des CGU (conditions générales d’utilisation) que nous ne lisons pas, nous acceptons que nos comportements en ligne et nos données soient passés au scanner. Dans quel but ? Capitaliser sur nos données, rentabiliser notre potentiel monétaire. « Facebook échange vos données contre 5 euros par personne et par an souligne Tristan Nitot mais vos données peuvent être utilisées contre vous… Et à partir de là, on est mal ». (@atelier_medias).

#Video360

Voici la première vidéo d’un crash test filmée à 360°. La vidéo à 360° sera un très bon moyen à l’avenir de mieux comprendre ce qui se déroule lors des accidents, en prenant en compte toutes les directions en même temps. Alors même si cette vidéo ne permettra pas à beaucoup de monde de profiter pleinement de ses possibilités, les possesseurs d’un casque de réalité virtuelle eux, pourront visionner le premier crash test filmé à 360°. (@pressecitron).

#CyberSecurite

Même combattues, les attaques DDoS prospèrent toujours. Octobre 2016 : HackForums.net, l’une des principales communautés en ligne dédiées à la cybersécurité, décide de fermer sa section « Server Stress Testing ». La raison ? Très populaire, ce sous-forum est accusé, notamment par une société de sécurité, d’être à l’origine de la vaste attaque DDoS ayant frappé Dyn, fournisseur de DNS dont les serveurs sont utilisés par Reddit, Twitter, Spotify, Netflix, PayPal encore Airbnb. Malgré les doutes sur l’implication d’Hackforums, site censé outiller ses utilisateurs d’informations et défenses face aux attaques mais de fait utilisé par de nombreux hackers, l’ampleur de l’offensive – qui a impliqué Mirai, le désormais fameux logiciel malveillant – conduisait ainsi à une « auto-censure » dont les observateurs attendaient qu’elle se suive d’effets sur le nombre d’attaques DDoS observées. (@RSLNmag).

#IntelligenceArtificielle

Les ordinateurs peuvent-ils nous tromper ? Se déroule en ce moment même à Pittsburg, aux Etats-Unis, un événement fort intéressant. Il s’agit d’une compétition intitulée « Brains VS AI » – « les cerveaux contre l’Intelligence artificielle » – et consiste à faire s’affronter 4 joueurs de poker de haut niveau et une machine du nom de Libratus dans une compétition qui va s’étaler sur une vingtaine de jours. Du matin au soir, les joueurs vont succéder face à la machine, pour 120 000 mains, dans une version du Poker qu’on appelle le No Limit Texas Hold’Hem (et qui est une version plus complexe que d’autres). L’idée, évidemment, est de savoir si un ordinateur peut battre des humains au poker. Ce n’est pas la première fois que ce type de compétition a lieu. Il y a 1 an et demi, une machine du nom de Claudico avait déjà affronté 4 joueurs dans une compétition similaire, les humains l’avaient emporté. Mais les chercheurs en informatique de l’Université de Carnegie Mellon, qui avait développé le premier logiciel, ont travaillé à l’amélioration de leur algorithme et espèrent l’emporter cette fois-ci. Les premiers résultats leur donnent raison, l’ordinateur est actuellement en tête. Et Andy Chou, l’un des joueurs a exprimé son sentiment « au début, on avait bon espoir, mais chaque fois qu’on trouve une faiblesse, il apprend de nous et le lendemain, la faiblesse a disparu. » (@franceculture).

Avec France IA, le gouvernement lance ses grands travaux sur l’intelligence artificielle. A l’heure où il cède sa place à la Maison Blanche à Donald Trump, Barack Obama peut être crédité d’au moins une chose : avoir permis le lancement d’une véritable stratégie de réflexion autour de l’intelligence artificielle (IA)… en France. Vendredi 20 janvier 2017 au matin, à l’incubateur de start-up Agoranov à Paris, la secrétaire d’Etat chargée du numérique et de l’innovation Axelle Lemaire a en effet expliqué que la stratégie nationale en matière d’IA, qu’elle venait présenter avec son collègue de l’Enseignement supérieur et de la recherche Thierry Mandon, était directement inspirée des travaux de l’administration Obama. Celle-ci est l’auteur d’un rapport conséquent sur le sujet, paru le 12 octobre dernier, montrant que l’IA était un sujet non seulement d’actualité mais aussi de société et pouvait faire l’objet d’un projet politique. D’où cette idée de faire la même chose chez nous avec France IA. (@Sciences_Avenir).

#Universites

La France a du mal à élever des « licornes ». Les établissements américains de l’enseignement supérieur sont à la pointe pour faire émerger les entrepreneurs à succès dans le domaine des technologies. Ces derniers sont à l’origine de startups devenues des géants de la tech et qui ont intégré le club restreint « des licornes ». Ces firmes valorisées à plus de 1 milliard de dollars sont devenues le symbole de réussite de ces établissements. A l’inverse, les universités françaises ont du mal à faire naître ce type d’entrepreneurs. (@latribune).

#Technologie

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Voici comment les Nord-Coréens utilisent les technologies dans leur pays. On connaît peu de choses sur la vie en Corée du Nord. L’actuel dirigeant du pays, Kim Jong-un, a étudié en Europe, contrairement à ses prédécesseurs. Néanmoins, son éducation n’a pas déteint sur la façon dont il dirige la Corée du Nord. Le pays reste très fermé malgré des problèmes économiques chroniques et des pénuries alimentaires récurrentes. Mais il a cédé à une force de la vie moderne : internet. Des statistiques à jour sont difficiles à trouver mais le pays semble être de plus en plus connecté. Petit tour d’horizon des technologies utilisées par les citoyens du pays. (@BIfrance).

#EtatsUnis

Le patron de Facebook sort de sa réserve pour critiquer la politique anti-immigration de Donald Trump. Mark Zuckerberg est sorti de sa réserve pour critiquer les récentes décisions anti-immigration de Donald Trump. Comme il se doit, c’est par un message sur son compte Facebook que le patron du réseau social le plus connu de la planète a exprimé son désaccord, vendredi 27 janvier. « Mes grands grands-parents sont venus d’Allemagne, d’Autriche et les parents de Priscilla [l’épouse de Mark Zuckerberg] étaient des réfugiés de Chine et du Vietnam. Les États-Unis sont une nation d’immigrants, et nous devrions en être fiers », a écrit Mark Zuckerberg. « Comme beaucoup d’entre vous, je suis préoccupé par l’impact des récentes décisions prises par le président Trump », poursuit le patron de Facebook, qui, jusqu’à présent n’avait pas pris publiquement position contre la politique du nouveau locataire de la Maison Blanche. (@Franceinfo).

#MediaEtElection [Série du site @InaGlobal]

Les réseaux sociaux, une simple vitrine pour les émissions TV politiques. Par Virginie Spies. Retour sur Mots croisés et Des paroles et des actes, deux émissions politiques pionnières dans l’utilisation des réseaux sociaux pour interagir avec leur public. Analyse de cas, avant l’élection présidentielle de 2017.

Les partis politiques sur les réseaux sociaux : un entre-soi ? par Anaïs Theviot. Depuis 2007, l’usage intensif des réseaux sociaux par les partis politiques, couplé à l’essor des chaînes d’information en continu, modifient la temporalité des campagnes électorales, de plus en plus instantanées, suivant le rythme des tweets. Sans vraiment impliquer les citoyens…