19 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 19 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Documentaire

► Le 8 janvier, quand il embarque sur la Janjan, un rafiot de moins de 7m, Anthony, artiste polymorphe, prévoit une navigation d’un mois pour faire 400 km sur la Loire. Elle va durer trois mois. « La Loire, elle rappelle l’homme, dit Anthony. Et depuis que je navigue, je me suis toujours dit que je remonterai le fleuve à contre-courant au gré des vents ». L’essentiel pour le navigateur solitaire c’est « de se dire que c’est possible, d’arrêter de s’empêcher de faire et de prendre le temps… parce que ce n’est pas une aventure réservée aux riches mais une aventure riche offerte à tout le monde ». A regarder le replay du documentaire « A contre-courant » ou l’éloge de la lenteur sur le site de  France 3 Auvergne-Rhône-Alpes. Légende image : La Janjan sur la Loire. / © François Guillement.

#Ville

► « Les villes doivent s’inspirer de la climatologie urbaine pour répondre à la crise sanitaire ». Mal conçue, la ville dense est un piège. Bien pensée, elle permet de répondre aux défis posés par les crises climatique et sanitaire, estime l’architecte new-yorkais Jeffrey Raven. « Nos grandes métropoles devraient aller voir du côté de la climatologie urbaine pour répondre aux défis posés par le Covid-19. Aux Etats-Unis comme en France, les quartiers qui paient le plus lourd tribut à la pandémie sont aussi ceux qui enregistrent les plus mauvais résultats en matière de santé publique et d’environnement. Les New-Yorkais les plus exposés à la crise climatique et au Covid-19 sont les mêmes : ce sont les populations des quartiers pauvres et enclavés. Ils vivent dans des logements surpeuplés et malsains, travaillent dans des conditions dangereuses et pâtissent d’un accès limité aux services de santé, aux parcs et à l’ensemble des services publics. » Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr

#Santé

► Comment l’intelligence artificielle est utilisée contre le Covid-19. Ces deux-là étaient faits pour se rencontrer. D’un côté, le nouveau coronavirus SARS-CoV-2, qui s’est répandu d’une façon inattendue et globale sur la planète. De l’autre, l’intelligence artificielle (IA), qui a connu la même diffusion mondiale par ses succès dans les domaines de la reconnaissance d’images, des jeux (go, poker, jeux vidéo…), de la traduction automatique, de la reconnaissance de la parole, de la conduite sans pilote… Il était donc naturel que cette dernière cherche à s’attaquer au défi urgent du contrôle de la pandémie.Plus de 600 articles ou pré-soumissions d’articles relatant cette « bataille » ont été recensés par la base de données spécialisée Dimensions. « Ce qui frappe en analysant l’ensemble de ces études, c’est la grande variété des domaines concernés », souligne Joseph Bullock, membre du groupe Global Pulse de l’ONU et de l’université de Durham et coauteur d’un premier état de l’art sur les relations entre Covid-19 et IA. D’une quarantaine de références dans sa première version en mars, la bibliographie s’est étoffée de 50 études supplémentaires un mois plus tard, pour sa seconde version. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

► A Brest, des ingénieurs imaginent un respirateur artificiel plus intelligent. L’ENSTA Bretagne et son équipe de roboticiens viennent de développer un premier prototype de respirateur artificiel qui pourra détecter automatiquement les besoins en oxygène des patients. Un projet mené avec l’hôpital de Brest. « Ce premier prototype mise sur une technologie plus sophistiquée que celle utilisée dans les autres gros projets en cours, explique le professeur Erwan L’Her. C’est très prometteur car il nous donne la capacité d’avoir la main sur le logiciel qui pilote le ventilateur ». Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui car « un respirateur, c’est une boîte noire avec des réglages donnés qui nous laissent moins de marge de manœuvre ».@franceinfo.

► Doctolib installe une plateforme régionale à Nantes, 500 emplois à la clé. « Avec pour objectif de recruter 3 000 personnes dans les prochaines années, dont 500 pour le bureau nantais, Doctolib a fait le choix d’une nouvelle implantation, désormais en région, permettant d’attirer et de fidéliser de nouveaux collaborateurs », a indiqué dans un communiqué Nantes/Saint-Nazaire développement. La société de téléconsultation médicale dit avoir mené une enquête comparative entre dix métropoles françaises avant de porter son choix sur la capitale de la région Pays de la Loire. « Nous cherchions une ville offrant à la fois un vivier de talents sur les métiers du numérique, des profils commerciaux, service clients, et un cadre de vie agréable pour nos collaborateurs actuels et futurs. Nantes a parfaitement rempli le cahier des charges », a déclaré Matthieu Birach, DRH de Doctolib, cité dans le communiqué. @franceinfo.

#Géolocalisation

► StopCovid : les élus locaux veulent de la clarification sur sa mise en œuvre. Malgré les levées de bouclier d’une partie de la population, l’application StopCovid qui constitue l’un des maillons essentiels de la lutte contre le Covid-19 selon le Gouvernement sera lancée en juin prochain. Les élus locaux en contact direct avec la population dans la lutte contre l’épidémie, ont souhaité être associés aux réflexions sur l’ensemble des moyens et dispositifs dédiés, dont l’application de « contact tracing » StopCovid. Ils ont émis une note de préconisations.Pour mémoire cette application qui sera intégrée à l’éventail des moyens mis en œuvre pour endiguer la crise sanitaire, permet de prévenir ceux qui l’installeront sur leur mobile qu’ils ont été potentiellement en contact avec un individu porteur du Covid-19, sans connaitre pour autant l’identité de la personne ni les lieux de contamination. Cette application qui nécessite que les porteurs soient identifiés et donc localisés, même de manière anonyme et sans utilisation des données de traçage, autre que l’application, pose légitimement question dans un pays où le respect du droit privé est l’un des éléments fondateurs. @villeintelmag.