La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.
#Environnement
► En huit semaines, cette expérience mondiale induite par la crise du covid-19 a signifié une diminution des émissions de CO², de l’air moins polluée et une faune qui réinvestit des villes désertées par les humains confinés. Samira Karrach est co-directrice d’INVENT@UCA, un programme de l’Université Côte d’Azur rassemblant professionnels et étudiants. Elle a constaté que « nous avons tous vu passer ces photos, ces petites vidéos, ces articles de presse, ces petits événements nés du confinement. Pourquoi ne pas en faire un album, où la famille serait le monde entier, où chacun pourrait observer ou contribuer ? » Ainsi est né le projet Open map of the global pause, Lancée samedi 9 mai, cette carte compte déjà des contributions des quatre coins de la planète. @franceinfo. Légende image : Un nid de goéland observé sur la plage de galets de Nice le 27 avril durant le confinement ! (Photo : Valery Hache / Afp).
#Robotique
► Testé depuis le début d’avril au Médipôle de Lyon-Villeurbanne, le robot Nova aide à décontaminer les chambres des malades du Covid-19 grâce à son système de rayons ultra-violets. « L’arme de ce robot, c’est qu’il est. Il envoie une forte source lumineuse pulsée, capable d’éliminer tout élément pathogène : « bactéries, virus qui se trouvent à moins de 4 mètres, sont éliminés », explique le coordinateur des urgences au Médipôle de Lyon-Villeurbanne. @franceinfo. A lire aussi : L’entreprise française Shark Robotics a développé un petit robot qui permet de décontaminer les surfaces et l’air à distance. Le ministère italien de l’intérieur a décidé d’en tester deux avant de passer commande. (@Le_Figaro).
► La pandémie de coronavirus a un effet inattendu : elle favorise l’exploitation intensive de toutes sortes de robots, notamment en milieu médical. Dans l’hôpital Circolo de Varèse, en Lombardie, le robot Tommy se déplace de chambres en chambres au chevet des malades et il permet aux médecins de recueillir à distance des informations sur l’état de santé des patients et de communiquer avec eux. En Inde, à Chennai, le même genre de petits robots est utilisé, cette fois, pour apporter de la nourriture et des médicaments aux malades dans leurs chambres. En Allemagne et en France, dans des supermarchés ou des administrations, des robots sont utilisés pour accueillir et informer sur les consignes à suivre. A Tunis, des robots de fabrication locale chargés de faire respecter le confinement en patrouillant dans les rues et en diffusant des messages sonores. Des robots sont déjà utilisés à Wuhan pour livrer des médicaments aux patients diagnostiqués comme atteints par le Covid-19, ce qui réduit les contacts humains. @franceinfo.
#Ville
► « Les villes vont devoir se dédoubler ». La chronique de David Lacombled. Plus de la moitié de l’humanité habite en ville. Par la promiscuité dans leurs transports et dans les logements, les centres urbains contribuent à la propagation du virus. Les gestes barrières et, pendant un temps, le déconfinement n’ont pas d’autres objectifs que d’éloigner les êtres des uns des autres pour juguler la contamination. C’est tout le défi actuel des maires qui se doivent de remettre des flux au cœur de leur ville pour veiller à la bonne « administration de la maison », autrement dit l’économie de leur cité. Lire la suite de la chronique sur le site @Lopinion_fr.
#Santé
► L’intelligence artificielle pour compenser l’absence de tests Covid-19 dans les hôpitaux. Selon un article publié dans la revue Nature Medicine, des chercheurs britanniques du King’s College de Londres ont mis au point un diagnostic qui peut prédire si une personne a le Covid-19, non pas à partir de tests biologiques (prise de salive ou prise de sang) mais en fonction de ses symptômes.Le modèle informatique mis au point par ces chercheurs se base sur l’analyse de données recueillies auprès de 2,5 millions de personnes au Royaume-Uni et aux États-Unis qui ont téléchargé une application mobile leur permettant de décrire leurs symptômes. Résultat : l’intelligence artificielle qui en résulte serait capable de dire si un malade est atteint du Covid-19, avec une précision de près de 80%. À cette occasion, on s’est aperçu que le principal critère serait la perte d’odorat ou de goût, en plus de la toux, de la fatigue et de la perte d’appétit, combiné aux facteurs d’âge @franceinfo.
#Covid19
► La Chine expérimente le bracelet électronique sur des collégiens. En Chine, après les élèves de terminale et de troisième, leurs camarades des autres classes doivent reprendre les cours le 1er juin. En attendant, la capitale, Pékin, expérimente dès cette semaine un bracelet électronique dans les collèges de plus d’un tiers de ses districts. Xu vient justement de sortir de cours et de laisser le bracelet en plastique noir dans sa classe. Il le décrit : « il y a un morceau de métal qui touche ma peau ». Il ajoute : « quand le professeur passe à côté de moi, ma température s’affiche sur son écran de portable. » L’adolescent âgé de 15 ans n’est pas gêné par cette nouvelle technologie : « Je sais que c’est bien pour notre sécurité », dit-il. @franceinfo.
#Surveillance
► Créer des outils de déconfinement efficaces, c’est ce dont rêvent tous les gouvernements engagés dans la lutte contre le covid-19. Parmi ces outils, les logiciels de traçage ont la cote mais une entreprise nantaise veut mettre son expertise à la disposition d’un projet différent : le BaroCovid. L’application, si l’utilisateur le veut bien, utilise la fonction Bluetooth du smartphone. Lorsque deux personnes se croisent d’assez près pendant une certaine durée, le téléphone portable de chacun enregistre les références de l’autre dans son historique. Si l’une de ces personnes est testée positive au Covid-19, elles seront automatiquement alertées. @franceinfo.