19 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 19 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

xVingt-cinq projets qui prouvent que l’intelligence artificielle sera partout en 2027. Ces dix dernières années, l’intelligence artificielle a transformé le monde subtilement mais profondément. Mais cela n’a rien à voir avec ce qui nous attend dans la prochaine décennie au regard des innovations actuellement développées. La reconnaissance vocale intégrée à tous les smartphones n’était qu’un test. Dans les dix prochaines années, l’IA fera davantage de progrès que dans les 50 années passées. Avec des innovations rapidement applicables aux entreprises, à la politique et dans nos vies personnelles, l’influence de l’IA touchera bientôt à toutes les facettes de nos vies. Voici 25 innovations surprenantes qui prouvent que nos vies et notre société seront bientôt changées à jamais par l’intelligence artificielle. (@bymaddyness).

le meilleur partenaire dont un commercial puisse rêver. Tiffani Bova se souvient de ses débuts dans les ventes. Aujourd’hui évangéliste chez Salesforce en charge de l’innovation et la croissance de la clientèle, elle était lors de son premier poste commerciale chargée de vendre des solutions technologiques dans le milieu juridique. Dans une tribune publiée dans la version américaine du Huffington Post, elle se souvient de cette période où les commerciaux n’étaient pas assistés par la technologie : elle gérait ses contacts avec un carnet d’adresse Rolodex, son calendrier et une série de documents papiers. « Technologiquement, c’était une époque beaucoup plus simple, mais dans mon cas, plus simple signifiait plus de travail pour moi ». Tiffani Bova est tout sauf nostalgique de cette époque. Et d’expliquer qu’elle passait des heures à obtenir des leads, les entrer manuellement dans le système, passer des appels, laisser des messages, distribuer des cartes de visite, gérer le suivi de ses négociations… (@Actionco_fr).

Google va adapter ses produits à « l’ère de l’intelligence artificielle ». Le géant Google est en train de réinventer ses produits en les adaptant au «changement d’ère» de l’intelligence artificielle (IA) notamment via de nouvelles fonctionnalités de son application photo Google Lens, a affirmé son patron Sundar Pichai mercredi 17 mai. «Nous assistons à un nouveau basculement dans l’informatique: le passage de l’ère du mobile à l’ère de l’IA. Cela nous contraint à ré-imaginer nos produits pour un monde qui permet une interaction plus naturelle et fluide avec la technologie», a-t-il déclaré près du campus Google de Mountain View, en Californie. (@letemps).

Google I/O 2017 : Google passe en mode « AI first ». L’intelligence artificielle a la cote auprès des géants de la Tech américaine. Après Microsoft, qui a réaffirmé la semaine passée, lors de sa conférence annuelle «Build», son intention d’injecter de l’intelligence artificielle dans ses services pour accompagner les usages des développeurs, Google a dévoilé ses nouveautés dans le cadre de sa conférence Google I/O, qui s’est ouverte le 17 mai à Mountain View, au siège californien de l’entreprise. Au gré des annonces, une tendance claire s’est imposée : Google veut appliquer une couche d’intelligence artificielle à tous ses produits. En ouverture de la conférence, Sundar Pichai, le patron de Google, a d’ailleurs rappelé que la filiale d’Alphabet était passée d’une stratégie «mobile first» à une vision «AI first». En parallèle, Sundar Pichai a profité de l’occasion pour présenter les derniers chiffre de Google. A ce jour, le groupe américain revendique 800 millions d’utilisateurs actifs mensuels sur Google Drive et 500 millions d’utilisateurs de Google Photos, qui téléchargent 1,2 milliard de photos chaque jour. De plus, 2 milliards de personnes utilisent désormais un appareil Android. (@frenchweb). A lire aussi : Emojis, VR: ce qu’il faut retenir de la conférence annuelle de Google (@LExpress).

#Media

Pure-players : les plans de départ des vieux médias financent les nouveaux médias. Le paysage des sites indépendants d’information français témoigne d’une incroyable vitalité. Il y aura bientôt plus de pure-players en France que de personnes sachant ce que veut dire pure-player. Le Spiil, le syndicat du secteur, compte pas moins de 148 membres. On ne peut que se féliciter de cette profusion : un vent nouveau souffle sur le journalisme. Tout du moins en apparence. Car il en va des pure-players français comme des gouvernements de Macron : le renouvellement n’est que de façade. De nombreux pure-players (souvent les plus connus) ont été fondés par des anciens des grands médias. Liste non exhaustive. Tout se passe comme si la presse française avait trouvé le moyen de se régénérer par un mécanisme financier assez singulier. Les vieux journaux endettés versent de l’argent à leurs journalistes sous la forme d’un plan de départ ou d’une clause de cession dans le cas d’un rachat du média. Ces journalistes qui se retrouvent au chômage lancent alors leur journal en ligne. Les plans de départs et les clauses de cession dans la presse traditionnelle ont ainsi donné naissance aux médias indépendants les plus emblématiques: Mediapart, Rue89, Slate ou Les Jours. (@libe).

#Sondage

Législatives : comment bien lire un sondage. Les médias en raffolent mais le public s’en méfie. Qu’on les aime ou non, les sondages sont incontournables en période électorale et peuvent être riches en enseignements. Mais dans un flot d’études et d’enquêtes pas toujours très claires, difficile de s’y retrouver. Petit guide pour tirer le meilleur des sondages. Comme il y a le bon chasseur et le mauvais chasseur, il y a le bon sondage et le mauvais sondage. Dans cet article, nous parlons d’enquêtes réalisées par des instituts spécialisés dans cette mission. Il ne faut donc pas leur donner la même valeur que les « questions du jour » que proposent de nombreux sites d’information. Leur fiabilité est tout à fait douteuse : possibilité de voter plusieurs fois, clic au hasard pour afficher le résultat, etc. De plus, ces sondages ne sont absolument pas représentatifs de la population française, puisque c’est en grande majorité le lectorat du média qui y répond. (@LesEchos).

#RealiteVirtuelle

OpenAI entraîne des robots en réalité virtuelle. OpenAI, l’association à but non lucratif cofondée par Elon Musk et Sam Altman pour « éviter que les technologies d’intelligence artificielle ne soient utilisées à mauvais escient », ne fait pas qu’étudier des scénarios hypothétiques. Elle y va aussi de ses propres efforts pour faire avancer ces technologies. L’organisation a révélé dans un communiqué de presse que ses chercheurs ont mis au point un système d’entraînement d’IA en réalité virtuelle. L’algorithme est baptisé « one-shot imitation learning », c’est à dire « apprentissage par imitation en une seule fois ». Pour faire simple, il permet à une machine d’apprendre à accomplir une tâche à partir d’un seul exemple fourni par un humain, même s’il n’utilise pas exactement la même solution pour y parvenir. La clé de cette approche est le fait que la démonstration est effectuée en réalité virtuelle. (@LUsineDigitale).

#Cinema

La réalité virtuelle anoblie par le Festival de Cannes 2017. Longtemps marginalisé à quelques expériences, le cinéma en réalité virtuelle a cependant aujourd’hui fait son trou et est en train de s’imposer comme un nouveau format à part entière. Le célèbre festival de Cannes fait, cette année, la part belle aux films immersifs en proposant, non seulement, un film VR de Alejandro Gonzalez Inarritu, dans sa sélection mais aussi en ouvrant un espace entièrement dédié à cette nouvelle forme d’art avec près de 80 films que le public pourra découvrir en chaussant un casque de réalité virtuelle. (@RFI).

#Internet

États-Unis : une course contre-la-montre pour défendre la neutralité du net. Promise par Obama, puis consacrée par l’administration en 2015, la neutralité du net est, depuis l’élection de Donald Trump à la tête des États-Unis, plus que jamais menacée. Dans deux jours, la Commission fédérale des communications aux Etats-Unis (FCC) se prononcera en faveur ou non de son abrogation. Cela fait suite à la proposition de son dirigeant Ajit Pai. En avril dernier, celui-ci demandait ainsi de revenir sur le principe de neutralité du net, qui vise à garantir l’égalité de traitement de toutes les données sur internet par les fournisseurs d’accès (Free, Bouygues, SFR ou Orange), et interdit de rendre le débit plus rapide sur certains sites que sur d’autres. (@LExpress).

#Regulation

Réguler les Gafa, un serpent de mer au menu du gouvernement. La régulation des plates-formes Internet américaines : le sujet tient à coeur au nouveau président de la République. Il a même été, un temps, intégré à la loi Macron, avant d’en être retiré. Et, durant sa campagne, le candidat, pourtant longtemps associé par l’opinion publique à la plate-forme américaine Uber, a plusieurs fois évoqué la nécessité d’imposer de nouvelles obligations aux géants du Net, les Gafa. En cause, notamment : le déséquilibre entre les obligations de ces plates-formes mondiales et celles qui pèsent sur les créateurs, en France. Selon Emmanuel Macron, le poids pris par les Gafa a fragilisé la création. Son programme visait donc à « rétablir une concurrence équitable avec les grands acteurs numériques », pour que ceux-ci soient « soumis aux mêmes obligations, dans les pays où les oeuvres sont diffusées. » Il faudrait donc harmoniser le cadre fiscal des entreprises du numérique, afin de dégager de nouvelles sources de financement de la création. C’est ainsi que pourrait être financée, par exemple, l’une des idées de la campagne : la création d’un « pass culture » de 500 euros, offert à tous les jeunes le jour de leurs 18 ans, pour l’achat de biens culturels. Une mesure inspirée par l’initiative de Matteo Renzi, en Italie. (@LesEchos). A lire aussi : Mahjoubi veut un impôt « juste et équilibré » pour les géants d’Internet en Europe (@LExpress).

#Europe

Joëlle Toledano : « Bruxelles n’a pas les outils pour réguler le numérique » Nous sommes très en retard… Nous sommes dans des dynamiques économiques extrêmement rapides où les Gafa (Google, Apple, Facebook et Amazon), quand ils rentrent sur le marché, en prennent la quasi-totalité. Leur puissance économique atteint des niveaux inédits. Entre mi- 2015 et mi-2016, leur cash disponible s’est accru de 50 milliards de dollars, et il ne leur a ensuite fallu que trois trimestres pour générer 50 milliards de plus. Nos outils ne permettent pas d’encadrer les pouvoirs des nouveaux acteurs du numérique de façon à ce que les innovations qu’ils nous apportent soient bénéfiques à tous, favorisent la croissance et la productivité, tout en étant respectueuses de nos valeurs (protection des données personnelles, pluralisme, sécurité, etc.), et soumises à une fiscalité équitable. De toutes les procédures lancées par la Commission européenne contre Google, aucune n’a abouti. Pourquoi Google, soupçonné de pratiques anti-concurrentielles par la Commission depuis 2010, n’est-il toujours pas condamné ? L’incertitude juridique n’est pas acceptable pour l’ensemble de l’écosystème et profite évidemment aux puissants. En sept ans, la capitalisation de Google a triplé… (@LesEchos).

#Commerce

La France compte désormais plus de 4000 drives. Une étude du cabinet Nielsen, dévoilée à l’occasion de la conférence trimestrielle de la Fevad, révèle que la France compte aujourd’hui 4036 sites « drive » sur son territoire. Grâce à ce modèle inédit, l’Hexagone est parvenu à faire décoller les ventes alimentaires sur Internet, contrairement à d’autres pays voisins. Cette activité est aujourd’hui largement dominée par les acteurs traditionnels. Comment vont répondre les pure players à cette offensive ? (@LUsineDigitale).

#Livraison

Livraison par drones en France : Amazon franchit une nouvelle étape. « Un jour, voir des engins Prime Air sera aussi normal que voir des fourgons postaux sur les routes ». Amazon a annoncé, jeudi 19 mai, l’ouverture près de Paris d’un centre de développement de logiciels de gestion du trafic des drones. Basé à Clichy, dans les Hauts-de-Seine, ce centre doit héberger une douzaine de spécialistes logiciel, chargés de plancher sur un système de gestion du trafic sécurisé des drones qui viendra compléter le contrôle du trafic aérien existant, a précisé Amazon dans un communiqué. (@LExpress).