11 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 11 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Image

xLégende image : La Bretagne sans fard ! Kermorvan, Le Conquet, (Finistère). Photo de Yann Quiviger (@BreizhOfficiel).

#Television

France Télévisions se dote d’une plate-forme vidéo unique. Une plate-forme unique pour tous les contenus vidéo du groupe. C’est ce que crée ce mardi France Télévisions avec son nouveau portail france.tv. Cet espace unique regroupera le direct, le replay (aujourd’hui sur Pluzz), la vente à l’acte (actuellement sur Pluzz VàD), mais aussi des contenus exclusifs n’ayant pas vocation à être diffusés à l’antenne, ou encore des vidéos dévoilées en avant-première. « L’idée est de rassembler tous nos contenus au même endroit pour leur donner plus de visibilité et les rendre plus accessibles pour l’utilisateur », explique la direction de groupe public. Le tout, en mêlant le linéaire avec le non linéaire, et le gratuit avec le payant. (@LesEchos).

#Video

Vers le lancement imminent de séries Facebook ? Facebook va-t-il s’attaquer pour de bon à la production de contenus ? C’est ce que croit savoir Business Insider, qui affirme que le réseau social a pour projet de lancer ses toutes premières séries, dès la mi-juin, via sa Facebook TV. Et selon le site américain d’informations économiques, les investissements de la firme de Mark Zuckerberg dans la production de contenus s’annoncent massifs, avec pas moins de 24 projets de séries différents. Ces shows, qui iraient des formats web, très courts (cinq à dix minutes), aux séries plus classiques à gros budget, seraient pour certains déjà en production, sous la tutelle de Ricky Van Veen, cofondateur du site humoristique CollegeHumor.com. (@LExpress).

# Presidentielle2017

Cinquante-cinq millions de tweets (et beaucoup de fake news) échangés. Entre le 18 mars, date de l’annonce du nom des candidats, et le soir du second tour de la présidentielle, pas moins de 54,8 millions de tweets concernant l’élection ont été postés. C’est du moins le chiffre qu’a donné Twitter, avant de lister les hashtags les plus mentionnés. Parmi eux, le classique #présidentielle2017 arrive en tête, suivi de près par #Macron. On trouve ensuite deux mots-clés en rapport avec le débat de l’entre-deux-tours, qui avait opposé Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qui a généré à lui-seul plus de 3 millions de tweets (contre 1,6 pour le débat à onze du premier tour).  (@LExpress).

#Piratage

MacronLeaks : comment En Marche a anticipé les piratages. La meilleure défense, c’est l’attaque. En vertu de ce principe, l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron, victime de piratage à plusieurs reprises ces derniers mois, avait préparé des dispositifs pour tromper les hackers. Des subterfuges étonnants de simplicité qui ont permis de ralentir les pirates informatiques, comme le raconte le New York Times. Les signaux étaient au rouge depuis plusieurs mois. De par son inclination pro-américaine, le probable futur président de la République était une cible pour les services russes. Plusieurs fois pendant la campagne, les équipes du leader d’En Marche ont de fait été visées par des cyberattaques. Des tentatives – plus ou moins fructueuses, lancées par les mêmes hackers que ceux qui ont visé la candidate américaine Hillary Clinton en 2016, comme l’a révélé un rapport de la société de sécurité informatique Trend Micro. Juste avant le second tour, le favori des sondages a même été visé par une opération massive de phishing, autrement dit l’hameçonnage de données de dizaines de boîtes mails. Baptisée #MacronLeaks, l’opération a permis la révélation de documents internes à l’équipe d’Emmanuel Macron. Le piratage, parmi lesquels ont été insérés de faux grossiers, avaient pour objectif de déstabiliser le candidat. Deux jours plus tôt, une première salve avait cherché à faire croire à l’existence d’un compte caché aux Bahamas. (@LesEchos).

#LibreAcces

Après deux ans de négociations entre ses héritiers et l’université de Montpellier, les notes du génial mathématicien Alexandre Grothendieck arrivent sur Internet. La publication en libre accès sur https://grothendieck.umontpellier.fr/ des 18 000 documents écrits inédits laissés par celui qui était l’un des meilleurs mathématiciens de la planète. Il est mort en 2014 à l’âge de 86 ans en Ariège, après avoir vécu en ermite pendant près de 25 ans. Pour Jean Magloire, maître de conférence à l’université de Montpellier et ancien élève d’Alexandre Grothendieck, « des mathématiciens vont avoir des réponses à des questions qu’ils se posent depuis longtemps. Par exemple, la géométrie algébrique, cela peut être utilisée en cryptologie pour sécuriser les échanges informatiques. C’est un enjeu majeur, considérable ! » A écouter : L’héritage d’Alexandre Grothendieck (@FranceCulture).

#Actualite

La fin du french bashing ? Par Benoît Raphael, expert @FrenchWeb .On finit toujours par s’habituer à tout. Mais quand même. Arrêtons nous une seconde, puisque nous nous sommes donnés le droit de relever la tête. Il y a un an: cette image d’un Emmanuel Macron seul, porté par l’hymne européen, marchant vers la pyramide du Louvre et son destin de président de la République, personne n’y aurait cru. Un jeune. Issu d’aucun parti. Que personne ne connaissait deux ans plus tôt. Je ne suis pas politologue, plutôt «internetologue», donc j’avais posé la question en mars 2016: «un président surprise, c’est possible?» « Beaucoup m’ont dit: 2017, c’est peut-être trop tôt (…) Ce que je sais, c’est que le phénomène de la désintermédiation est un facteur d’accélération et de surprise. Et puis quand je regarde ce qui arrive je me demande: ok, c’est trop tôt. Mais en 2022, est-ce qu’il ne sera pas trop tard ? »

#IntelligenceArtificielle

Buzz Word Du Moment Ou Vrai Nouveau Sujet ? L’intelligence artificielle est la discipline scientifique qui vise à donner à une machine la capacité de réaliser des tâches intellectuelles complexes qui étaient, jusqu’à récemment, dévolues à l’homme. L’intelligence artificielle met en relation des informations reçues pour en déduire une autre, dont la « forme » est connue : une décision choisie parmi plusieurs possibles, un mot reconnu à partir de la voix, etc. Elle révolutionne de nombreux domaines et enrichit des fonctionnalités telles que la reconnaissance visuelle, la reconnaissance d’émotions sur des visages, la traduction de textes ou encore la transcription d’enregistrements musicaux sous forme de partition. L’enthousiasme suscité par toutes ces réalisations doit être tempéré : nous sommes encore loin d’une intelligence artificielle qui « réfléchit ». Certaines intelligences artificielles sont capables d’une part de création (composer un morceau de musique dans le style de Mozart), mais ne sortent pas du cadre prédéfini. Alors Buzz word ou vraies évolutions dans l’IA ? A lire : Les six Spécialistes De L’intelligence Artificielle Et Du Machine Learning Dans Le Monde (@forbes_fr).

Comme les humains, les robots du MIT peuvent maintenant s’apprendre des choses entre eux. Pour enseigner une tâche précise à un robot, il existe actuellement deux techniques : le programmer informatiquement pour cette tâche, ou faire une démonstration (par l’homme) que la machine observe et reproduit. Les chercheurs du Computer Science and Artificial Intelligence Laboratory (CSAIL) du MIT ont alors développé une nouvelle méthode d’apprentissage des robots, appelée C-LEARN. Cette méthode pourrait avoir des conséquences d’envergure : des personnes sans aucune formation en programmation informatique pourraient facilement enseigner de nouvelles fonctions aux robots, et ces derniers pourraient ensuite transmettre eux-mêmes ces méthodes à d’autres machines. A lire aussi : Un homme a attaqué un robot de surveillance et l’humanité sera probablement un jour jugée pour ça (@MashableFR).

#Police

En Angleterre, la police de Durham s’équipe d’un programme d’intelligence artificielle. La police de Durham, une ville de 50 000 habitants du nord-est de l’Angleterre, va bientôt s’équiper d’un programme d’intelligence artificielle, rapporte mercredi 10 mai la BBC. Celui-ci, nommé Hart (harm assessment risk tool), doit aider les officiers de police à décider s’ils doivent placer en détention ou non un suspect, en évaluant les risques qu’il représente. Conçue par la police de Durham et l’université de Cambridge, cette technologie fondée sur l’apprentissage automatique a été entraînée à partir de cinq années d’archives de la police de Durham, comprises entre 2008 et 2012. En apprenant des décisions prises par les policiers pendant cette période, et de la récidive ou non de certains suspects, la machine est censée être capable d’évaluer le risque – faible, moyen ou élevé – des suspects. Elle analyse pour cela de nombreuses données sur la personne, de son casier judiciaire à son âge, en passant par le type de méfait dont elle est suspectée ou même son code postal. (@Pixelsfr).

#RealiteVirtuelle

Et si la réalité virtuelle était plus efficace que la morphine ? La réalité virtuelle est une nouvelle plateforme de jeux vidéo, c’est aussi la technologie avec laquelle Mark Zuckerberg souhaite révolutionner la manière dont les gens se connectent. Et dans le domaine médical, les casques de réalité virtuelle pourraient un jour remplacer les médicaments tels que la morphine, dans certains cas. C’est en tout cas ce que souhaitent des chercheurs américains qui utilisent déjà un jeu en réalité virtuelle pour soulager les personnes qui souffrent de douleur chronique. Selon un article de mosaicscience.com, republié par Quartz, les Etats-Unis ont un problème avec les médicaments antidouleur. D’après l’article, la consommation d’opioïde aux Etats-Unis a triplé depuis les années 90. Et la population américaine, qui ne représente que 5 % de celle de la planète, consommerait 80 % de la production mondiale. Le problème, c’est que ces médicaments ne seraient pas si efficaces contre la douleur. Mais les addictions qu’ils créent peuvent être dévastatrices. (@PresseCitron).

#Maker

Le Fablab Festival se tient à Toulouse du 11 au 14 mai 2017. Cent cinquante structures se réuniront autour du thème « Make Europe ». « Notre objectif est de continuer à promouvoir les fablabs auprès du grand public et de montrer que les grandes entreprises, les particuliers et les associations peuvent se côtoyer et collaborer simplement », déclare Nicolas Lassabe, président d’Artilect, premier fablab fondé en France. Qu’est ce qu’un fablab ? Contraction de l’anglais fabrication laboratory (laboratoire de fabrication), c’est un espace de mise en commun des connaissances et des outils nécessaires à la réalisation de projets. On y trouve des machines de découpe laser, des imprimantes 3D, et une communauté de Makers (Culture Do it yourself).

Regarder la vidéo François Delarozière, directeur artistique de la compagnie Lamachine, parrain du Fablab Festival. https://youtu.be/i99uBV39wzk

#Portrait

Dans la fabrique à inventions du surdoué Nathan Myhrvold. Ce proche de Bill Gates veut réinventer la façon dont les inventions voient le jour. Il a créé une gigantesque bibliothèque de brevets et une « start-up factory » d’où sont sortis des prototypes de réacteurs nucléaires, d’antennes et de radars, mais aussi 900 nouvelles recettes de pain… (@LesEchos).

#Terrorisme

Google, Facebook et Twitter poursuivis par des familles de victimes du terrorisme. « Des instruments de l’expansion de l’Etat islamique ». C’est ainsi que les membres des familles de trois victimes de l’attentat de San Bernardino, qui avait fait 14 morts en décembre 2015, ont qualifié Facebook, Twitter, et Google dans une plainte. Celle-ci a été déposée auprès d’une cour de justice californienne, il y a quelques jours. Comme le rapporte le site spécialisé Recode, les plaignants les accusent d’avoir laissé « en connaissance de cause et de manière imprudente » les terroristes détenir des comptes sur leurs plateformes respectives. Ils estiment que Facebook, Twitter et Google auraient ainsi contribué à favoriser la diffusion d’idées extrémistes. Dans le cas présent, les deux assaillants de San Bernardino avaient en effet fait part sur les réseaux sociaux de leurs idées via quelques commentaires provocateurs et jugés anti-Américains par le New York Times. Les familles des victimes ajoutent que Google, en autorisant la monétisation sur YouTube de vidéos faisant l’apologie du terrorisme, aurait également « financé » l’Etat islamique, l’aidant ainsi indirectement à conduire des opérations terroristes. Pour rappel, en mars dernier, des dizaines d’annonceurs avaient choisi de boycotter YouTube précisément pour cette raison. Parmi eux, le gouvernement britannique, des médias comme le Guardian ou la BBC, ou encore des opérateurs télécoms américains. (@LExpress).