Les pompiers de Vannes ont conçu un service web permettant aux victimes, d’un clic, de géolocaliser leur appel de détresse. Un gain de temps de dizaines de minutes, qui peut être déterminant. Les services de secours sont en train de l’adopter.
Le capitaine Martin Deroide, chef du service opérationnel au SDIS 56, est un ancien développeur informatique. C’est pendant son temps libre qu’il a commencé à mettre au point Geoloc18_112, un service web qui permet d’activer, à la réception d’un appel, un service de géolocalisation.
Un service qui, avec 6 000 SMS envoyés l’an passé, a fait ses preuves. En laissant son numéro de portable, une victime recevra un lien qu’elle devra cliquer pour être géolocalisée précisément. « La possibilité de pouvoir être localisé sans avoir à décrire l’endroit où l’on est, ce sont des minutes qui comptent et qui peuvent sauver la personne » estime le colonel Cyrille Berrod, le directeur du SDIS 56.
Ce dispositif a été développé conjointement avec les pompiers du Var avant d’être adopté par plus de 70 centre de secours et certains Samu.
D’autres moyens de localisations sont à l’étude. Le SDIS 56 travaille d’ailleurs à V2 de ce système, où les pompiers pourraient prendre la main sur la caméra du smartphone, pour évaluer la gravité d’un évènement, ou si la personne ne peut pas parler.