16 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 16 mai 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Presidentielle2017

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Nicolas Vanderbiest : « Sur les réseaux sociaux, 2017 a été la campagne du faux ». Fake news, astroturfing, #MacronLeaks… Quel bilan tirer de la campagne présidentielle sur les réseaux sociaux ? Les influences étrangères ont-elles été aussi prégnantes qu’annoncées ? Comment les médias traditionnels ont-ils réagi ? Et les équipes politiques ? Le site @RslnMag s’est entretenu avec Nicolas Vanderbiest, chercheur spécialisé dans les phénomènes d’influence sur les réseaux sociaux et animateur du blog Reputatio Lab. A la question « Que retiendrez-vous de cette campagne 2017 ? », la réponse fut : « Clairement, 2017 a été la campagne du faux : on n’a pas parlé d’idées sur les réseaux, on a simplement cherché à dézinguer les candidats adverses. » Crédit image : Ricardo Gomez Angel via Skuawk CC0

#CyberAttaque

Pourquoi la NSA est (un peu) responsable de la cyberattaque mondiale.  Il a ralenti le fonctionnement des hôpitaux britanniques, mis à l’arrêt l’usine de Renault de Sandouville (Seine-Maritime) et perturbé les installations de l’opérateur espagnol Telefonica. Le logiciel malveillant Wannacry, qui verrouille les fichiers de l’ordinateur sur lequel il s’installe et force l’utilisateur à payer une rançon pour y avoir de nouveau accès, a fait au moins 200 000 victimes depuis le début de sa propagation, vendredi 12 mai. « Tout, dans le scénario présent, fait penser à une attaque criminelle » et non étatique, estime dans les colonnes du Monde Guillaume Poupard, directeur de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information rattachée à Matignon. Mais depuis le début de la propagation de Wannacry, la NSA américaine est pointée du doigt par certains experts. Franceinfo vous explique les raisons des critiques.  (@franceinfo).

Les « leçons de la cyberattaque » vues par un dirigeant de Microsoft. « Le 14 mars, Microsoft avait publié une mise à jour de sécurité pour corriger cette vulnérabilité et protéger nos clients ». Dimanche 14 mai, en pleine cyber-tempête, l’un des responsables du service juridique du géant américain de l’informatique, a publié une note de blog dans laquelle il tire « les leçons de la cyberattaque ». « Le logiciel malveillant s’est rapidement répandu, d’abord au Royaume-Uni et en Espagne, indique Brad Smith, précisant que les exploits du programme WannaCrypt sont consécutifs d’éléments volés à la NSA aux Etats-Unis ». (@LExpress). A lire aussi : Le rançongiciel WannaCry ravive le débat sur les failles de sécurité.  (@Pixelsfr).

Et si la Corée du Nord avait piloté la cyberattaque mondiale ? Tout en précisant qu’il faudra probablement plusieurs semaines avant de remonter à la source exacte de la cyberattaque qui a frappé, depuis la semaine dernière, plus de 300.000 ordinateurs dans 150 pays , de plus en plus d’analystes disent avoir retrouvé, ces dernières heures, dans le virus « WannaCry » des éléments de signature des pirates informatiques liés au régime de Pyongyang. Des experts des sociétés de sécurité informatique Symantec and Kaspersky Lab ont ainsi identifié dans le virus activé vendredi dernier des lignes de code déjà repérées dans les programmes conçus par le « Lazarus Group », qui est lié par plusieurs agences de renseignement au régime nord-coréen. (@LesEchos).

#Piratage

Disney victime de chantage de la part de pirates informatiques. Le dernier volet des Pirates a-t-il été piraté ? Selon The Hollywood Reporter, des hackers  affiment avoir réussi à voler un film inédit à Walt Disney. Ce qu’a confirmé le PDG de la firme américaine Bob Iger, lundi 15 mai, tout en refusant de révéler le nom du film en question. Le site spécialisé Deadline (en anglais) croit savoir que le film « piraté » serait le nouveau volet de la saga des Pirates des Caraïbes, La Vengeance de Salazar. Sa sortie sur les grands écrans est prévue le 26 mai. D’autres sources évoquent de leur côté les nouvelles aventures de Flash McQueen, le célèbre personnage de Pixar, dont la sortie est programmée en juin. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

« Peut-on benchmarker l’intelligence artificielle ? ». L’intelligence artificielle est l’un des grands sujets technologiques à la mode depuis 2016. L’année avait démarré sur les chapeaux de roue avec la victoire de Google DeepMind AlphaGo sur le champion mondial du jeu de Go. Les investissements dans les startups de l’IA ont connu un pic en 2015 et 2016. L’intelligence artificielle a même remplacé la mobilité dans les priorités des DSI, selon les grands cabinets d’analystes. On est passé du mobile first à l’IA first. Les analystes envoient un message d’urgence vers les grandes entreprises, les enjoignant d’intégrer fissa l’IA dans leur stratégie, sous peine de se voir disrupter par d’autres et de devenir obsolètes. Ce n’est plus de l’uberisation, symbole de nouvelles formes d’intermédiation, mais le remplacement par des services qui ont moins besoin de salariés pour fonctionner. (@olivez)

Le talon d’Achille de l’intelligence artificielle.  lls sont à l’origine des dernières avancées les plus spectaculaires de l’intelligence artificielle, qu’il s’agisse d’analyse d’images, de reconnaissance vocale ou de traduction. On les appelle les réseaux de neurones profonds, mais ce sont en fait des algorithmes qui permettent aux machines d’apprendre par elles-mêmes – le fameux « machine learning ». Le problème, c’est que personne, pas même leurs concepteurs, n’est en mesure d’analyser par quel raisonnement ils arrivent à de si bons résultats. Les spécialistes de l’IA appellent cela « l’effet boîte noire ». Rien à voir avec les boîtes noires de l’aéronautique ou de l’automobile. C’est même tout le contraire : au lieu de donner accès facilement aux données qu’ils contiennent, les réseaux de neurones sont fondamentalement inaccessibles. On connaît les données qui y entrent, on connaît celles qui en sortent, mais entre les deux… mystère. « Pour entraîner un réseau de neurones, on va lui donner une multitude d’exemples, et en fonction de la différence entre le résultat obtenu et le résultat attendu, le système va mettre à jour ses coefficients », explique Gérard Berry, informaticien et professeur au Collège de France. Résultat : « Dans un programme informatique classique, si on connaît le code, on est capable de savoir ce qui se passe et de prévoir le résultat. Avec les réseaux profonds, on ne sait pas ce qui se passe : quand un algorithme donne une réponse, c’est comme ça. » (@LesEchos).

#RealiteVirtuelle

« The Enemy », première exposition en réalité virtuelle. L’exposition de Karim Ben Khelifa « The Enemy » est à découvrir du 18 mai au 4 juin à l’Institut du monde arabe à Paris. Le photographe de guerre propose de découvrir des clichés pris sur le terrain depuis 15 ans, en réalité virtuelle. Une première mondiale. « Moi ça a été mon expérience de correspondant de guerre. Ça a été des rencontres avec des gens qui effectivement étaient emmenés dans des histoires atroces, mais qui en même temps gardaient toujours une part d’humanité« , raconte Karim Ben Khelifa. Après 15 ans de photoreportage, Karim Ben Khelifa nous emmène à la rencontre de combattants en Israël, Palestine, Congo et Salvador, en face à face virtuel. « Mon idée était de faire quelque chose qui soit le plus proche d’une rencontre réelle », explique le photographe à @franceinfo.

Les chiffres décevants de la réalité virtuelle font douter les pros du jeu vidéo. « Personnellement, je n’y crois plus », reconnaît Jean-Yves Lapasset, de SEGA Europe. Au sein de l’industrie du jeu vidéo, dont une partie était réunie, du mercredi 10 au vendredi 12 mai, au Videogames Economics Forum d’Angoulême, le regard sur la réalité virtuelle est de plus en plus critique. Cinq ans après le spectaculaire financement du casque Oculus Rift sur Kickstarter, les indicateurs sont à l’orange, et les orientations des principaux constructeurs plutôt contradictoires. (@Pixelsfr).

Un jour la NASA colonisera Mars, et ce sera grâce à la réalité virtuelle. Lors d’une des sessions qui parsèment la GTC, conférence du fabricant de puce Nvidia, un représentant de la NASA a décrit le rôle primordial de la réalité virtuelle dans la préparation des astronautes et également l’adoption de l’impression 3D. (@01net).

#Ville

Carlo Ratti : « Nos villes sont de plus en plus contrôlées par des algorithmes ». Comment concilier respect de la vie privée et open data dans les villes intelligentes ? La sécurité des réseaux est-elle une utopie ? En quoi la prise de décision décentralisée est-elle importante ? Pour répondre à ces question, nous sommes allés à la rencontre de Carlo Ratti, spécialiste reconnu du sujet et qui, au sein de son laboratoire du MIT ou de son cabinet d’architecte, met au point des projets concrets de supermarchés du futur, d’égouts connectés ou encore de bâtiments intelligents. (@RslnMag).

#Transport

Avec Lyft, Google tisse sa toile dans la voiture autonome. Travis Kalanick n’avait pas besoin de ça. Englué depuis des lunes dans une marée de problèmes en tout genre, le patron-fondateur d’Uber a désormais la joie de voir deux de ses plus grands concurrents nouer une alliance dans le véhicule autonome, son ambition du moment : Lyft, son alter ego américain, s’est entendu avec Waymo, anciennement Google Car, afin de liguer leurs efforts en matière de véhicule autonome et tenter d’ubériser Uber. Pour l’heure, les nouveaux associés n’ont détaillé ni le calendrier envisagé ni leur programme commun. (@LesEchos).

#Cinema

Netflix et le festival de Cannes : la polémique en cinq actes. Netflix bouscule le festival de Cannes. Alors que la 70e édition s’ouvrira mercredi 17 mai, la plateforme américaine a obligé le festival à modifier son règlement. Netflix a deux films en compétition et une politique qui veut que ses films soient diffusés en ligne le même jour que leur sortie en salles. Mais la volonté du site de streaming se heurte à la règlementation française. @Franceinfo vous explique cette polémique. A lire aussi : Netflix appelle les festivals de cinéma (comme Cannes) à « changer » leur règle (@LExpress).