La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#IntelligenceArtificielle
Cybedroïd lève 600.000 euros pour son robot assistant domestique. En procédant à une levée de fonds de 600.000 euros, la start-up limougeaude dédiée à la conception d’humanoïdes espère bien se donner les moyens de son développement. Né en 2011, de la passion de trois jeunes informaticiens, installé dans la cité porcelainière par opportunité familiale, Cybedroïd s’est fait remarquer récemment au dernier CES de Las Vegas, et au Salon de la robonumérique de Saint-Quentin. Le premier robot inventé par ces techniciens était bipède, fut baptisé « Aria » et a permis à ses créateurs de susciter de la curiosité lors de la manifestation Innorobo. Suivit deux ans plus tard par sa petite soeur Leena, également bipède, il forme avec elle le premier couple d’humanoïdes ressemblant au célèbre Z-6PO de « Star Wars », capables d’effectuer diverses tâches et de communiquer avec les humains. La dernière-née de cette famille cybernétique, Leenby, se veut plus aboutie, et mieux adaptée à ses missions futures. Ainsi, les jambes auront-elles été remplacées par un socle-jupe, moins propice aux chutes et aux chahutages dont étaient victimes ses prédécesseurs. Mais la belle accueille ses visiteurs, leur parle, répond à leurs questions, serre la main des invités, tourne la tête, avance, recule, suit et produit de la musique… (@EchosBusiness). Légende image : La dernière-née de Cybedroïd, Leenby, accueille les visiteurs, leur parle, avance, recule et produit de la musique. – Photo DR
Pascal Picq : « Le vrai risque n’est pas celui de la robotisation mais celui de la paresse intellectuelle et physique au fur et à mesure des progrès de l’intelligence artificielle » Qui dominera le monde entre les robots, les Hommes ou les singes. La réponse n’est pas si évidente pour le célèbre paléoanthropologue, maître au collège de France. Entretien. (@Atlantico_fr).
#InternetDesObjets
Objets connectés : bienvenue dans le royaume de l’inutile et de la poudre aux yeux. Demain, des milliards d’appareils intelligents peupleront notre quotidien, nous promettent les études et les créateurs de startups. Mais qui est prêt à payer 200 euros pour une brosse à cheveux ou 300 euros pour une friteuse connectée ? Il fallait y penser : le rideau de douche connecté qui ferme et s’ouvre avec un smartphone. C’est la dernière invention dans le monde merveilleux des objets connectés. Au dernier salon CES de Las Vegas, ces derniers étaient partout. A croire que chaque objet du quotidien est déterminé à devenir « intelligent ». L’institut d’études et de conseils GfK estime par exemple que chaque foyer français détiendra 30 objets connectés d’ici 2020. Son homologue Gartner mise lui sur 20,8 milliards d’objets connectés en service dans le monde d’ici-là, soit une multiplication par quatre par rapport à 2015. Les entrepreneurs avancent également des chiffres incroyables. Au dernier salon CES de Las Vegas, le patron de Blue Frog Robotics, qui fabrique des petits robots domestiques, expliquait ainsi cibler « les familles avec enfants ». Soit, selon lui, « un potentiel de plusieurs dizaines de millions de robots ». (@bymaddyness).
#Blockchain
La prochaine perturbation ? La chaîne de blocs (blockchain en anglais) est pleine de promesses qui sont, pour la plupart, encore à l’état embryonnaire. Coup d’œil sur cette technologie complexe et ses bénéfices potentiels pour l’industrie des contenus. Imaginez s’il était possible pour les créateurs de contenus de vendre leurs œuvres directement aux consommateurs et si toute la chaîne des opérations – la distribution, les paiements aux ayants droit et l’enregistrement des transactions – se déroulait sans intermédiaires et hors des limites territoriales imposées par l’actuel système de gestion des droits (qui favorise un saucissonnage plus rentable pour les distributeurs). La viabilité de cette vision repose sur l’utilisation de la technologie dite « chaîne de blocs ». Pour faire simple, il s’agit d’une base de données; cependant, ce n’est pas qu’une simple base de données : cette dernière stocke l’historique de tous les échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création. De plus, elle est sécurisée et distribuée, c’est-à-dire partagée entre ses différents utilisateurs – ce qui fait qu’aucun intermédiaire ne centralise les données. Publié par Danielle Desjardins (@FMC_Veille), le 27 octobre 2016.
#Domotique
La maison du futur sera communicante, réactive et autonome. Il y a encore quelques années, le concept de maison du futur se résumait essentiellement à la « domotique », c’est-à-dire à des outils et systèmes informatiques censés faciliter la gestion domestique mais en réalité peu fiables, souvent peu évolutifs et surtout complexes à utiliser pour le grand public. La Consumer Technology Association (CTA) prévoit une très forte progression du marché de la domotique en 2017, de l’ordre de 60 % par an, au cours des 5 prochaines années. Il est vrai que les Etats-Unis sont en avance dans ce domaine, puisque 6 % des foyers américains sont déjà gérés de manière intelligente, contre 4 % en Europe. D’ici 2020, le cabinet d’études suédois Berg Insight estime que 28 % des logements américains seront « smart », contre seulement 13 % pour les habitations européennes. Quant au marché mondial de la « Smart Home », il est promis à un avenir florissant et devrait passer, en chiffre d’affaires annuel, selon le cabinet Transparency Market Research, de 5 milliards de dollars en 2015 à 21 milliards en 2020, pour dépasser les 100 milliards de dollars en 2030. (@RTFlash).
#Transhumanisme
La Singularity University californienne, laboratoire d’innovations et antichambre du transhumanisme. La Singularity University (« université de la singularité ») incarne à bien des égards la quintessence de la Silicon Valley. Fondée en 2008 dans le but de mettre la technologie et l’innovation au service du plus grand nombre, cette université atypique est à la fois un lieu de transmission du savoir, un think tank, un incubateur de startups et une communauté de chercheurs. Installée dans le parc de recherche de la Nasa, dans la Silicon Valley, elle brasse la plupart des grandes thématiques du courant transhumaniste, dont l’intelligence artificielle, la robotique et les biotechnologies. Google, Microsoft et Autodesk comptent parmi ses principaux soutiens financiers. Elle a bénéficié peu après son lancement d’un don de la Thiel Foundation. En 2015, certains de ses dirigeants ont participé à un séminaire sur l’île du milliardaire et philanthrope Richard Branson, fondateur de Virgin. « Notre communauté internationale s’étend sur plus de 110 pays et rassemble entrepreneurs, entreprises, organisations caritatives, gouvernements, investisseurs et institutions académiques. Notre ambition est d’apporter des changements positifs dans la santé, l’environnement, la sécurité, l’éducation, l’énergie, la nourriture… », résume Brett Schilke, director of impact à la Singularity University. (@latribune).
#Data
Données privées contre gratuité des services : comment taxer les plateformes Internet ? L’accélération de la baisse des coûts de collecte et de stockage des données liée au développement des technologies de l’information a transformé les business models des secteurs de la publicité et du commerce. Les plateformes de vente peuvent désormais utiliser des bases de données détaillées des historiques de ventes afin de mieux cerner les utilisateurs et de pratiquer une tarification dynamique ciblée. Dans le même temps, d’autres plateformes, comme les moteurs de recherche ou les réseaux sociaux, utilisent les données issues des recherches spontanées effectuées par les internautes. Elles peuvent les vendre à des annonceurs publicitaires, procurant ainsi un revenu instantané, ou à des intermédiaires qui les compilent et affinent de futurs ciblages publicitaires. Le plus souvent, une sorte d’accord tacite et opaque lie les plateformes Internet et leurs utilisateurs dans lequel un service ayant une valeur ajoutée pour l’utilisateur (propositions de produits, annonces ciblées, recherches par mots-clés, accès à des réseaux d’amis…) est fournie gratuitement en échange de la collecte de ses données. (@epochtimesfr).
#Innovation
La créativité au sein de la société danoise : un atout majeur. Le Danemark, assez discret, fait pourtant régulièrement parler de lui. Peu le savent, mais on doit lui reconnaître les fameuses briques Lego, la marque Bang & Olufsen, ainsi que de nombreuses start-ups innovantes qui ont vu le jour ces dernières années. Artistiquement, les Danois ne sont également pas en retrait. Les noms d’Arne Jacobsen, architecte et designer ou Jørn Oberg Utzon, connu pour avoir conçu l’opéra de Sydney, sont emblématiques. Décryptage. Le Danemark comprend un peu moins de 6 millions d’habitants, pourtant, avec son PIB élevé, son taux de chômage bas, son état providence généreux et son cadre de vie apaisant, ce dernier sait déployer ses atouts. Et l’un de ses premiers atouts est indiscutablement sa créativité, stimulée dès l’enfance, et ce, jusqu’à l’âge adulte. Quelle place prend la créativité dans la société danoise ? Comment lui a-t-elle donné une réputation mondiale en matière de design et innovation ? (@INfluencialemag).
#Information
Laurent Bigot : « Le fact-checking a une longue histoire ». Pourquoi certains médias créent-ils des rubriques de « fact-checking » ? Quelle est l’histoire de cette pratique ? Peut-on mesurer son efficacité ? Entretien avec Laurent Bigot, journaliste et maître de conférences associé à l’École publique de journalisme de Tours. Il explique dans l’entretien : « La définition des termes est très importante. Car on se trompe assez largement, par exemple, lorsqu’on emploie le terme de fake news. En effet, une fake news est une imitation. Elle correspond à une information fabriquée, qui reprend les codes de l’information classique, pour mieux nuire à autrui, pour tromper délibérément, pour désinformer voire pour divertir. Souvent, il serait préférable de parler de false news ou de wrong news, lorsqu’il s’agit d’évoquer des nouvelles erronées ou imprécises, qu’elles soient intentionnelles ou non. » (@Rslnmag).
#Image
Quand nous parlons avec des photos, plus que des mots. On le sent confusément, l’image a changé de statuts dans nos usages les plus quotidiens : les photos que nous prenons à longueur de temps, celles que nous nous envoyons, celles qui circulent dans les réseaux sous la forme de Gif ou d’autres. Mais quant à savoir ce qui se joue vraiment, comment cela engage aussi un rapport au texte, ce que ça induit comme évolution culturelle et politique, c’est beaucoup moins clair. Comme souvent, l’excellent chroniqueur du NYTimes Farhad Manjoo donnait récemment quelques éléments tout à fait intéressants. Son point de départ, c’est l’application Snapchat, très prisée des plus jeunes, qui permet de s’échanger des photos (et de les trafiquer de différentes manières), des photos qui disparaissent aussitôt visionnés par la personne qui les reçoit. Pour Manjoo, Snapchat a une ambition gigantesque « rendre dans notre vie quotidienne l’appareil photo aussi important que le clavier. » (@franceculture).
#Tourisme
Avec « Expériences », Airbnb franchit un cap dans l’ubérisation de ses services. Airbnb lance une offre touristique qui encourage les Parisiens à monnayer plus que leur simple appartement. Folklorisation mercantile ou joie des échanges interculturels ? Un peu des deux, mon capitaine… Dans la mise en scène, c’était une soirée parisienne comme tant d’autres. On y lanternait avec des whisky-sodas à la main, on picorait nonchalamment des chips et des brochettes au curry, on s’incrustait dans des conciliabules improvisés autour du canapé avec des inconnus de toutes nationalités, les fumeurs se retrouvant derrière la baie vitrée pour commenter l’instant – ou les sondages pour la présidentielle, tandis que les plus joueurs s’excitaient au bière-pong en poussant de hauts cris faussement désespérés. Bref, un pince-fesse tout ce qu’il y a plus classique, dans un très beau loft de la première couronne, entre jeunes gens bien éduqués. (@telerama).
#Transport
Qui dit voiture autonome dit route intelligente. Si l’arrivée de la voiture autonome sur nos routes semble beaucoup plus rapide que ce à quoi s’attendaient les experts, les infrastructures vont devoir évoluer afin de faire baisser significativement le nombre d’accidents. La route doit elle aussi devenir communicante. (@latelier).
#Environnement
Comment sont recyclés nos smartphones. Dès que l’on achète un nouveau smartphone, l’ancien finit souvent sa vie au fond d’un tiroir. Pourtant ces appareils pourraient avoir une deuxième vie en étant reconditionnés ou recyclés. Comment recycle-t-on un smartphone ? C’est ce que nous sommes allés voir au Havre dans les locaux de Morphosis, PME française qui travaille en partenariat avec Orange. Lorsque les portables arrivent dans d’énormes conteneurs, ils n’ont déjà plus la forme que vous leur connaissez. Ils ont été désossés et on a séparé les coques plastiques des écrans et des composants électroniques. Les premières seront envoyées à des spécialistes de ce matériau qui nécessite un traitement particulier. Morphosis va se consacrer au traitement des autres composants. (@01net).