25 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 25 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

x► Salon de l’Agriculture : ces paysans qui entrent dans le monde de la tech. L’Agtech existe notamment depuis le plan Agriculture 2025lancé il y a presque trois ans par le Ministère de l’Agriculture. Il propose, entre autres, la création de  plateformes d’expérimentation pour tester de nouvelles pratiques durables. Au-delà de ça, les agriculteurs se trouvent face à des enjeux, tels que l’augmentation de la population mondiale et la baisse du nombre d’agriculteurs, ainsi que les risques écologiques. Il faut nourrir de plus en plus de monde, de mieux en mieux, et trouver des solutions non polluantes et durables. Le monde agricole est en général convaincu que les nouvelles technologies pourront être utiles en les aidant à maîtriser les coûts ainsi que les impacts environnementaux. (@franceinter). Légende image : La société Airinov a testé ces drones dès 2013 pour réaliser des diagnostics agronomiques. Photo Alain Jocard / Afp..

► Salon de l’agriculture : l’AgTech, de plus en plus présente dans les fermes. Sur son site, SAP se décrit comme le « leader du marché des applications d’entreprise, [qui] aide les sociétés à générer de nouvelles opportunités d’innovation et de croissance ». L’éditeur de logiciels compte parmi ses clients les plus grandes multinationales, qui, comme lui, affichent des chiffres d’affaires en dizaine de milliards. L’allemand s’est pourtant laissé convaincre de tenir un stand au Salon international de l’agriculture. « C’est la première fois qu’un aussi gros acteur du numérique est présent », se félicite la directrice du salon, Valérie Le Roy. Le stand de SAP sera installé tout à côté de l’espace « Agriculture 4.0 », qui accueille les acteurs de l’AgTech : des entreprises ou des start-up qui s’appuient sur les dernières technologies et le numérique pour créer de nouveaux débouchés dans l’agriculture et l’agroalimentaire. Chaque année, elles sont plus nombreuses. « La première année, en 2016, explique Mme Leroy, on avait un espace de 90 mètres carrés pour 5 sociétés, cette année elles seront une vingtaine sur presque 500 mètres carrés. » Avec des solutions très différentes à proposer : robots de désherbage, capteurs connectés pour les champs, logiciel pour organiser les circuits courts de distribution… (@LeMondefr).

x► Robots, IA… A quoi va ressembler l’agriculture du futur ? Plus grande région agricole de France, les Hauts-de-France veulent se placer à la pointe de la recherche technologique dans le secteur. Début février, AgTech, premier incubateur de start-up spécialisé dans l’agriculture, a été inauguré à Willems, une commune rurale située à quelques kilomètres de Lille. D’ici le mois de mai, une petite dizaine d’entreprises triées sur le volet viendront s’y établir pour développer leurs projets. Mais pas besoin d’attendre d’ici là car des start-up, créées il y a peu dans la région, commencent déjà à préfigurer l’agriculture de demain. (@20minutes). A lire aussi : Les Dix Start-Up De La AgTech À Suivre (Mars 2017). Légende image : Le robt Bakus, développé par la société Vitibot, devrait être commercialisé fin 2018. Photo : Vitibot

► Les circuits courts, une solution à la crise agricole. Carte des zones défavorisées, formation des prix, relation avec la grande distribution… Le malaise agricole s’expose aussi au 55e Salon de l’agriculture. Mais des solutions émergent sur le territoire. De plus en plus d’agriculteurs se convertissent aux circuits courts pour s’en sortir. Avec ce mode de distribution qui compte un intermédiaire maximum entre le producteur et le consommateur, les exploitants diversifient leurs points de vente. « Quand on pense aux circuits courts, on pense immédiatement aux ventes directes, sur les marchés ou à la ferme, mais le système est beaucoup plus diversifié », souligne Yuna Chiffoleau, agronome et sociologue à l’Inra. « Leur potentiel réside dans la possibilité de recourir à un intermédiaire, via notamment des plateformes numériques. Ainsi, collectivement, les agriculteurs peuvent plus facilement répondre à la demande. Par exemple, si un maraîcher ne propose que des carottes, il pourra le faire aux côtés d’autres producteurs », ajoute celle qui est également la coauteur de Et si on mangeait local ? (Quae, 2017). (@Figaro_Economie). À lire aussi : Production agricole : l’essor des circuits courts (@LeMondefr).

#Alimentation

► Yuka, l’appli de l’alimentation saine, cherche son modèle économique. Les produits que nous achetons en grande surface sont-ils réellement bons pour notre santé ? Lancée en janvier 2017, l’application Yuka répond à cette question : elle évalue la qualité des aliments et a déjà séduit 1,3 million d’utilisateurs. Comment s’en sert-on ? Les clients des supermarchés scannent les produits des rayons, et apparaissent alors sur leur écran le détail des apports nutritionnels, le nombre d’additifs et une note comprise entre 0 et 100 calculée à partir de ces critères. « Chaque jour, on recense entre 5.000 et 15.000 téléchargements de l’application », estime Julie Chapon, cofondatrice de l’entreprise avec deux frères, François et Benoît Martin. Si Yuka a trouvé son public, le modèle économique de l’entreprise est encore en construction. (@EchosExecutives).

#Transport

► Gobee.bike retire ses vélos flottants du marché français. L’aventure aura été de courte durée. A peine cinq mois après avoir déployé ses premiers vélos verts dans plusieurs villes de France (Lille, Paris, Reims et Lyon), la start-up Gobee.bike a annoncé samedi son retrait définitif du marché français à cause des dégradations et des vols. Cette jeune pousse créée par un Français à Hong Kong avait été la première à proposer des vélos en libre-service sans station (free-floating) dans l’Hexagone. Le concept était séduisant, au moins sur le papier : le client géolocalise un vélo via une application mobile et scanne son QR Code pour le déverrouiller. A la fin de son trajet, il le dépose où bon lui semble. (@LesEchos).

#Paiement

► Le paiement mobile explose en Chine. Le récent passage dans l’année du Chien a, une nouvelle fois, été l’occasion pour les Chinois de démontrer leur engouement pour le paiement mobile. Plus de 688 millions d’entre eux ont utilisé l’application mobile WeChat pour envoyer, sous forme électronique, des « hongbao », ces fameuses enveloppes rouges dans laquelle la tradition veut que l’on glisse de l’argent à l’occasion du Nouvel An. Tencent, le propriétaire de la célèbre messagerie chinoise, n’a pas précisé à ce stade si le record des 46 milliards d’enveloppes rouges échangées en 2017 avait été battu. Mais le nombre d’utilisateurs ayant transmis leurs étrennes numériques a d’ores et déjà augmenté de 15 % par rapport à l’an dernier. (@LesEchos).

#InternetDesObjets

► Au MWC de Barcelone, les opérateurs télécoms passent à l’attaque. [ MWC 2018 ] Comme chaque année, le Mobile World Congress, le plus grand salon mondial des télécoms, se déroulera du 26 février au 1er mars dans la capitale de la Catalogne. Au fil des éditions, l’événement accorde une place de plus en plus importante à l’Internet des objets. Pour les opérateurs mobiles, c’est l’endroit rêvé pour promouvoir leurs solutions. Aujourd’hui, l’Internet des objets (ou IoT pour Internet of Things) est considéré par l’industrie des télécommunications comme une révolution à ne pas rater. C’est la raison pour laquelle ce secteur fera à nouveau l’objet de toutes les attentions, cette année, au Mobile World Congress de Barcelone. Au programme du plus grand salon mondial consacré aux télécoms, qui se déroulera du 26 février au 1er mars dans la cité catalane, les conférences et débats dédiés aux développements de l’IoT pullulent. (@latribune).

#LiensVagabonds

► Google, Facebook, Twitter hélas toujours bien trop lents sur les fake news. À retenir cette semaine : – Facebook est devenu une menace pour le journalism ; – De l’intérêt des plateformes décentralisées ; – Le jeu vidéo est colonisé par les logiques du travail ; – La Chine dépasse les USA dans la course à l’IA ; – Les ordinateurs quantiques sont là. Que va-t-on faire avec ? . (@Metamedia).

#Data

► Pour un droit de propriété et une monétisation des données personnelles. A l’heure de l’hyper connexion et à 90 jours de l’entrée en application du RGPD (Règlement général européen 2016/679 sur la protection des données), la question de la propriété des données personnelles et de leur patrimonialisation est l’objet de toutes les attentions. A terme, le droit pour tout un chacun de monnayer ses propres informations apparait inéluctable. Big data oblige, les entreprises, quelle que soit leur taille, ont depuis longtemps compris l’avantage compétitif qu’elles pouvaient retirer du nouvel or noir que constituent les données à caractère personnel (Valorisation des données dans les grandes entreprises, Rapport 2016). Pour la moindre transaction en ligne, nous acceptons encore d’abandonner nos nom, prénom, adresse, date de naissance, nous transformant en consommateur-producteur de données (Chacun va devenir le trader de ses données personnelles) au nom du profilage commercial devenu inhérent à l’IoT qui nous entoure. (@Le_Figaro).

#YouTube

► YouTube, pour les jeunes, «un réseau social» ou  une plateforme vidéo» ? YouTube serait le premier réseau social des ados français. Les 15-24 ans lui consacrent dix-huit minutes par jour, contre treize minutes sur Facebook, selon l’étude annuelle deMédiamétrie sur les pratiques des Français sur Internet, dévoilée ce mercredi. Les jeunes utilisent-ils YouTube comme un réseau social à l’instar de Facebook, Instagram ou Snapchat ou comme une plateforme vidéo, un média, qui concurrence la télévision ? Nous avons demandé à notre communauté #MoiJeune. « Je ne considère pas du tout YouTube comme un réseau social », lance Vaïana, qui « l’utilise tous les jours pour écouter de la musique ou regarder des vidéos. » « C’est un service de vidéo à la demande pour moi. Je regarde des documentaires et quelques Youtubeurs. Netflix et YouTube ont tué ma TV », écrit Marc. « YouTube est pour moi le remplacant de la TV (que je n’ai plus) », renchérit Egaan. « Je considère YouTube « comme une chaîne de télé », avec des émissions à la demande », renchérit Baptiste qui consomme YouTube deux heures par jour et confie même « écouter ou regarder en vitesse x2 », c’est-à-dire en vitesse accélérée. (@20minutes).