26 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 26 février 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► L’article à lire pour faire face à la vague de « froid glacial » qui frappe la France. Il fait froid, en plein hiver. Jusqu’ici, rien d’anormal. Mais depuis dimanche 25 février, c’est un « froid glacial » qui s’est installé en France, selon Météo France, avec les températures les plus basses de l’hiver en début de semaine, suivies par de nouvelles chutes de neige, à partir de mercredi ou jeudi. Le mercure risque de tomber à -25°C en montagne et -10°C en plaine, et ce pendant une bonne semaine. Préparez-vous ! (@franceinfo).

#Agriculture

► Cofarming : quand la « sharing economy » bouscule le monde agricole. Échanger des expériences et des compétences avec Agrifind, des données via Farmleap, voire des machines agricoles grâce à WeFarmUp ou des terrains dans Echangeparcelle… Dans le sillon de l’essor des AgriTech, l’économie collaborative perce aussi dans le secteur agricole. En France comme à l’étranger, une pluralité de plateformes y surgissent depuis quelques années proposant aux agriculteurs de nouveaux types de relations non seulement avec les consommateurs, mais aussi entre professionnels. « Entre agriculteurs, la solidarité a une longue tradition. Les coopératives, nées de la crise de 1929 afin de massifier les achats et les ventes, n’ont fait que s’ajouter à l’entraide agricole, bien plus ancienne. On franchit à présent une troisième étape: celle où les nouvelles technologies multiplient les contacts et donc l’accès aux ressources sans besoin de l’intermédiation d’une structure physique, mais par le simple biais d’un tiers de confiance virtuel », analyse Laurent Bernède, co-fondateur de WeFarmUp ainsi que de la première association regroupant ces plates-formes, CoFarming. (@latribune).

► « La robotisation induit un changement radical dans la configuration de la ferme ». À l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea), une cinquantaine de salariées se consacrent à la recherche sur les applications agricoles des nouvelles technologies. La responsable du département Ecotechnologies Véronique Bellon Maurel explique pourquoi robots et capteurs attirent surtout l’attention de ses chercheurs : « Les robots constituent un levier très important de l’agriculture du futur, sur lequel nous travaillons depuis plusieurs années à Clermont-Ferrand. Il s’agit de machines qui -à la différence des automates- reconnaissent leur l’environnement et se déplacent en conséquence. (…) Par rapport à la vision linéaire développée depuis la mécanisation de l’agriculture, ils induisent par ailleurs un changement radical dans la configuration de la logistique de la ferme. Auparavant, l’élément central était le tracteur, source d’énergie motrice traînant des outils satellites tels que les pulvérisateurs. Il était forcément gros, lourd, et se devait d’être rapide. Avec les robots, plus petites et agiles, on passe à une logique de flotte de machines autonomes qui peuvent par exemple désherber en même temps des aires différentes. Une peu comme quand l’on désherbait à la main… » (@latribune).

► Monpotager.com, des fruits et légumes virtuels, puis réels. Thierry Desforges, agriculteur à Itteville (Essonne), incarne bien la nouvelle façon de faire en Île-de-France. En 2013, alors qu’il travaille dans l’industrie, il reprend l’exploitation familiale et lance Monpotager.com, une startup visant à relier les producteurs et les consommateurs. « Nous voulons donner le pouvoir au consommateur, afin qu’il établisse du lien et du liant avec le producteur », explique-t-il aujourd’hui. L’idée est simple : un client achète sur le site Internet une parcelle exploitée par un producteur local. Quand le premier suit quasiment en temps réel les évolutions, le second exploite le potager en direct. Quand vient l’heure de la récolte, l’agriculteur se rapproche du consommateur et lui propose soit de lui livrer les fruits et les légumes, soit de les troquer en « patates », monnaie locale grâce à laquelle il peut faire ses courses en ligne sur le portail. Le consommateur s’abonne obligatoirement un an et paie, chaque mois, la même somme pour au moins 32 livraisons, que ce soit 14,50 euros pour une parcelle de 15 mètres carrés, ou 100 euros pour une terre de 150 mètres carrés. (@latribune).

► Karnott, le boîtier connecté pour les machines agricoles mutualisées. « On a vraiment du boulot », souffle Antoine Dequidt. Un agriculteur débordé en plein hiver ? Oui, son idée de boîtier connecté pour 1suivre l’utilisation du matériel agricole fait un carton. En tant qu’exploitant, installé près de Saint-Pol-sur-Ternoise dans le Pas-de-Calais, et comme beaucoup de ses homologues, il a mutualisé toutes ses machines agricoles avec ses voisins. Sauf que le carnet en papier est loin d’être l’outil le plus fiable… Sans oublier qu’il implique la corvée de saisir toutes ses données dans un logiciel en fin d’année. Ne trouvant pas d’outil répondant à son besoin, Antoine Dequidt met plusieurs mois à établir son cahier des charges idéal. « Comme je n’avais aucune compétence en informatique, je me suis associé avec Alexandre Cuvelier. Je lui ai présenté le projet, il a revendu sa boîte et nous avons créé Karnott ensemble. » (@latribune).

#Telephonie

► Vidéo, info, audio : les Français sont « mobile first » et de plus en plus « mobile only ». Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab. En 2017, 67% des Français se sont connectés chaque jour et ont passé 1h28 en ligne selon le dernier rapport « L’année Internet 2017 » de Médiamétrie. De plus en plus connectés en moyenne, mais l’étude révèle des disparités d’usages importantes notamment pour les jeunes et les CSP+, les plus friands d’Internet. A retenir : le mobile s’impose comme le premier écran et pour 18% des Français comme le seul écran connecté, les GAFA captent toujours plus notre attention, et 2017 sera l’année où les jeunes auront désormais passé plus de temps sur Internet que sur le téléviseur. Lire la suite sur le site de @metamedia.

► Neutralité du net, couverture du territoire : l’arrivée de la 5G sous surveillance des associations. À la mi-décembre, le gouvernement a lancé une consultation publique sur la 5G afin de préparer une feuille de route puis une stratégie nationale sur l’ultra haut débit mobile. En effet, le déploiement de cette norme, qui succédera à la 4G, doit débuter aux alentours de 2020. Autant dire demain. Avec cette nouvelle génération des standards de la téléphonie mobile, les utilisateurs auront accès à des débits bien supérieurs à ce que peuvent proposer les réseaux sans fil actuels. Cette capacité accrue s’accompagnera aussi d’une réduction significative du temps de latence dans la transmission de données. Ces avancées seront évidemment utiles pour le mobinaute mais elles devraient surtout être décisives dans de nombreux secteurs économiques. Ainsi, on attend par exemple beaucoup de la 5G pour l’e-santé, la domotique, les voitures autonomes ou encore les réseaux d’énergie intelligents. (@Numerama).

► Les nombreux défis de la 5G. Dans le Rapport CES 2018, @olivez  va creuser un chapitre concernant la 5G. Il agite le milieu des équipementiers, opérateurs télécoms et régulateurs. La 5G fait partie des “enabling technologies” clés des dix prochaines années, concomitamment avec celles de l’intelligence artificielle, des capteurs, des processeurs et du stockage. On a trop tendance à décrire ces vagues technologiques indépendamment les unes des autres alors qu’elles sont liées. Ainsi, l’IA s’alimente de données issues de capteurs transmises par les télécommunications. Les grands projets structurants associent donc plusieurs nouvelles technologies qu’il nous faut appréhender dans leur ensemble.

#Entreprise

► Le pitch start-up. L’intelligence artificielle qui surveille l’entreprise. Guillaume Leboucher, fondateur de Cybervalue, est l’invité du Pitch Startup de France Info. Il explique : « Nous essayons d’apporter une solution mature pour les entreprises, afin de les aider à éradiquer certains problèmes. Il est vrai que l’omniprésence de la data, aujourd’hui, permet d’aller très loin dans l’analyse. C’est la raison pour laquelle nous nous positionnons comme une entreprise citoyenne, ce qui nous incite à bien choisir nos sujets et à ne pas aller trop loin dans l’exploitation de la donnée. » (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle au service des plus démunis. L’intelligence artificielle sera-t-elle le sauveur de l’humanité ou, au contraire, son fossoyeur ? En attendant de trancher sur cet épineux débat, deux frères milliardaires du secteur technologique veulent faire en sorte qu’elle soit au service des plus démunis. Originaires d’Inde mais vivant aux Etats-Unis, Romesh et Sunil Wadhwani ont inauguré cette semaine à Bombay une fondation, Wadhwani AI institute, chargée de se servir de l’intelligence artificielle pour améliorer le quotidien d’agriculteurs pauvres, de soignants situés en zone rurale ou encore d’enseignants qui travaillent dans des régions défavorisées. (@LePoint).

► Intelligence artificielle : des experts élaborent un scénario catastrophe. Dernièrement, un rapport d’une centaine de pages intitulé The Malicious Use of Artificial Intelligence a été publié par pas moins de 26 experts internationaux. Ces derniers ont voulu alerter sur une éventuelle utilisation malveillante de l’intelligence artificielle. Pour les experts, l’efficacité toujours plus observable de l’I.A pourrait amener, dans un avenir proche, à des détournements présentant un danger durant la prochaine décennie. Les experts ayant élaboré non pas un, mais plusieurs scénarios catastrophes évoquent de possibles détournements par des criminels, des terroristes ou encore des États voyous. Évoquons le fait que ces chercheurs spécialistes en robotique, en I.A et en cybersécurité travaillent pour des ONG et de grandes universités. Au regard des scénarios élaborés, les menaces les plus plausibles portent sur la sécurité numérique, la sécurité politique, mais également sur la sécurité physique des personnes. (@sciencepost_fr).