06 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 6 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Travail

x► « Boulofictions » : quatre articles pour penser le futur du travail au temps des robots. Au sein du projet collaboratif Work +, développé dans le cadre de l’Université de la Pluralité, Daniel Kaplan a mené une réflexion sur le futur du travail à l’heure de la cohabitation avec les robots. Un travail que l’auteur a souhaité partager avec les lecteurs d’Usbek & Rica en lui donnant la forme d’une série de 4 articles publiés sous le titre « Boulofictions ». Petite séance de rattrapage pour celles et ceux qui auraient raté un épisode. (@usbeketrica).

#Ville

► Filière numérique : les métropoles du Grand Ouest veulent débaucher les talents parisiens. L’ambition des maires d’Angers, Brest, Nantes, Rennes et Saint-Nazaire est de réunir au sein d’un même pôle métropolitain. Ils veulent faire rayonner le Grand-Ouest. Pour cela ils sont prêts à tous les exercices pour attirer les talents sur leur territoire et notamment dans le secteur du digital dont chacun sait qu’il est porteur d’avenir sur le plan économique. Qu’il s’agisse de grandes entreprises susceptibles de créer des emplois, de jeunes pousses ou encore d’ingénieurs ou chercheurs, la conquête de l’ouest français est désormais ouverte.  A elles seules les plus grandes métropoles de ce territoire qui regroupe les régions Bretagne et Pays de la Loire, représentent 1.7 million d’habitants (sur 6,931 millions) , 875 000 emplois, 190 000 étudiants. Situé entre l’océan Atlantique et la Loire, ce territoire qui bénéficie d’un climat plutôt agréable, tous comme ses paysages et son patrimoine, est aussi doté d’un très bon réseau routier, ferroviaire et aérien, mais aussi d’un excellent réseau de télécommunication. (@villeintelmag).

#Data

► Face à Facebook et Google, cet homme veut protéger les données des Californiens. Sur le papier, cela ressemble à la fable du pot de terre contre le pot de fer. Jugez plutôt : A ma droite, la « Coalition pour protéger les jobs de Californie ». Derrière ce nom ronflant se cache une coalition de géants du high-tech (Google, AT&T, Comcast), appuyée par la Chambre de Commerce et deux lobbies de la tech. A ma gauche, Alastair Mactaggart, un entrepreneur de l’immobilier à San Francisco, qui s’est lancé dans une campagne pour faire adopter par référendum une réglementation dans la veine du règlement général sur la protection des données (RGPD) européen, protégeant les données privées des Californiens. (@LObs).

► Facebook, Google… Tous fichés. Hier, nous ne laissions nos empreintes numériques qu’en surfant sur internet avec un ordinateur. Désormais, que nous ouvrions une appli ou fassions du jogging, que nous prenions le train ou regardions la télé, nous sommes ciblés, profilés, mis à nu. En ligne ou hors ligne, une nuée de capteurs, traqueurs d’activité, enceintes connectées et caméras enregistreuses nous surveillent. Notre téléphone mobile est, bien sûr, le premier de nos mouchards. Mais c’est loin d’être le seul : du siège des toilettes au portique du métro, de la porte du réfrigérateur aux jouets des enfants, du radiateur à la voiture, tous les objets de notre quotidien deviennent « intelligents », c’est-à-dire capables de collecter et transmettre des informations. (@LObs).

#LiensVagabonds

► Twitter met le paquet sur la vidéo live. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Le temps passé sur les médias Internet va dépasser la TV cette année ; – L’IA peut-elle prédire le succès d’un film ou d’une série ? ; – Etude : les millennials accusent les babyboomers d’avoir ruinés l’économie ; – La fin de la vie privée ; – Des entreprises chinoises surveillent désormais les ondes cérébrales et les émotions de leurs employés.

#IntelligenceArtificielle

► Les secteurs qui bénéficieront le plus de l’IA. McKinsey & Company évalue la création de valeur avec l’intelligence artificielle (IA) entre 3.500 et 5.800 milliards de dollars (2.850 et 4.730 milliards d’euros) par an et à travers le monde, selon son rapport « Notes From the AI Frontier, Insights From Hundred Of Use Cases » publié ce mois-ci. Le cabinet de conseil a étudié quatre cents usages différents de l’IA dans 19 types d’industrie et en a déduit que les deux secteurs qui pourraient le plus bénéficier de cette nouvelle technologie sont le marketing et la vente, ainsi que la logistique et la production. Pour le marketing et la vente, le gain serait le plus important dans le service aux clients et les recommandations d’achat. Pour la logistique et la production, les fonctions qui devraient le plus tirer profit de l’IA sont la maintenance prédictive (savoir quand une machine risque de tomber en panne) et la tarification dynamique. (@LesEchos).

► L’inventeur du Web exhorte à réguler l’intelligence artificielle. Père contrarié du World Wide Web, dont il déplore de plus en plus régulièrement les dérives, le Britannique Tim Berners-Lee a profité d’une table ronde à Lyon, jeudi 26 avril à la conférence mondiale annuelle d’Internet, pour lancer un cri du cœur à l’intention de ses grandes multinationales sur la question des données personnelles et de l’intelligence artificielle (IA), deux sujets intimement liés. « Les données personnelles ne sont pas le nouveau pétrole. Si je vous donne mes données, ce n’est pas comme du pétrole, ce n’est pas comme de l’eau, je les ai encore. Ce sont les miennes. » Son discours fait écho à une idée très répandue, selon laquelle la « data » serait l’or noir du XXIe siècle. (@pixelsfr)

05 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 5 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

xLa France face à une dette écologique colossale. La France paraît en bonne voie pour sortir de la procédure de déficit excessif à Bruxelles , mais on ne peut pas en dire autant de son « déficit écologique ». Celui-ci ne cesse de se creuser d’année en année. Si le reste de l’humanité avait le même niveau de consommation de ressources naturelles que l’Hexagone, le stock que la planète peut reconstituer en un an serait épuisé dès ce samedi 5 mai. « Il faudrait l’équivalent de 2,9 planètes Terre pour subvenir aux besoins de la population mondiale », explique Pascal Canfin, le directeur du WWF France, qui rend public ce vendredi un  rapport coproduit par cette ONG et le Global Footprint Network, un think tank californien, sur cette autre dette française. (@LesEchos). Légende image : La France, à travers ses activités extractives, comme celle du nickel en Nouvelle-Calédonie, consomme énormément de ressources naturelles qui ne seront plus forcément disponibles pour les générations futures. – Alain Jocard/AFP.

#Ville

Smart city : pourquoi la ville ordinateur n’est pas un futur souhaitable. La ville intelligente est souvent conçue comme un réseau géant où l’individu est réduit à une simple donnée parmi d’autres et où un algorithme dicte le bien de la cité. Une vision quelque peu effrayante, mais surtout déconnectée de la réalité. Neom : la mégalopole du futur présentée en novembre 2017 par l’Arabie Saoudite est censée préfigurer la ville de demain. D’une surface de 26 500 km2 (l’équivalent de 100 fois la superficie de Marseille), elle comptera « plus de robots que d’humains », qui s’occuperont de toutes les tâches difficiles et répétitives. Les habitants occuperont des maisons « zéro émissions », se nourriront de fruits et légumes cultivés dans des serres verticales automatisées, se déplaceront via des drones volants et respireront « l’air digital » (sic) d’un internet gratuit. Ce projet démesuré fait écho à d’autres tentatives pour établir des villes autogérées. Masdar (représentée ci-dessous), à Abou Dhabi, se présente comme une écocité entièrement fondée sur le développement durable, alimentée par des transports et des énergies propres. Songdo, en Corée, est une ville « ultra connectée », truffée de caméras et de capteurs censés offrir des services numériques à chaque citoyen. A Toronto, la ville du futur imaginée par Google se veut elle une sorte de vitrine du savoir-faire de l’entreprise, qui pourra ensuite commercialiser ses différents services auprès des collectivités. Ces trois approches reposent sur une même idée : la ville vue comme une sorte d’ordinateur géant, un enchevêtrement de réseaux où chaque habitant représente un « bit » 0 ou 1. En janvier, des scientifiques européens ont même imaginé une ville entièrement auto-construite via des robots et des plantes qui suivraient instinctivement la lumière. (@bymaddyness).

#Journalisme

► Comment créer des GIFs pour illustrer vos articles. Par Kevin Beaty, journaliste visuel et designer chez Denverite . Voici un tutoriel qui vous permettra de réaliser des boucles GIFs fluides, aussi appelées cinémagraphes. Il s’agit d’une méthode en deux temps qui mobilise deux savoirs-faire distincts : la réalisation de la boucle et sa transformation en GIF. Il est important de garder cela à l’esprit tout au long du processus. Ces deux étapes sont ici accomplies à l’aide de logiciels appartenant à la suite Adobe Creative, mais n’importe quel logiciel de montage pour utilisateur averti devrait faire l’affaire pour réaliser une boucle avec cette méthode. J’utilise Photoshop pour faire le GIF car c’est l’outil le plus simple que je connaisse. Les autres logiciels d’édition de GIFs n’offrent pas autant d’options paramétrables, mais même si vous ne disposez pas de ce logiciel vous apprendrez des choses en consultant cette partie du tuto. Lire la suite sur le site @MetaMedia.

► « Projet Daphné », « Panama Papers », « Paradise Papers » : la force de frappe du journalisme en bande. « Daphne » est partout, ce 16 avril : à la une du « Guardian », du « Monde », de la « Süddeutsche Zeitung », de « la Repubblica », du « New York Times »… En piégeant, le 16 octobre dernier, la voiture de Daphne Caruana Galizia, cette journaliste maltaise qui enchaînait les révélations sur la corruption de la classe politique, ses assassins pensaient éradiquer le sujet une fois pour toutes. Mais voilà que six mois plus tard, au terme d’une opération parfaitement orchestrée, son nom a ressurgi dans le monde entier. C’est que, dans l’intervalle, une armée des ombres s’est mobilisée. Une petite cinquantaine de journalistes a plongé dans les dossiers de l’investigatrice : un maquis de courriels, des listes de passeports dont Malte fait commerce, des documents confidentiels sur le business de l’énergie, le trafic de pétrole, etc. Ils ont repris les pistes évoquées dans son blog où elle consignait, à livre ouvert, l’avancée de ses enquêtes. Certaines ne menaient nulle part, d’autres, au contraire… (@teleobs).

#MediaSocial

► 2018, la (déjà) longue année de Mark Zuckerberg. Par Jérôme Derozard, consultant et entrepreneur. « Cette année me paraît déjà longue » a admis Mark Zuckerberg lors de la keynote d’ouverture de la conférence F8 cette semaine. Et c’est vrai que l’année 2018 a déjà été très riche pour The Social Network  et ses partenaires réunis à San José cette semaine, entre changements multiples de l’algorithme du fil d’actualité, révélations sur l’accès « illicite » aux données personnelles de millions d’utilisateurs ou sur les campagnes de fake news orchestrées par de faux comptes russes. Dernier épisode en date, le départ du fondateur de WhatsApp à la suite de divergences stratégiques quelques heures avant le début de la conférence. Lire la suite sur le site @MetaMedia.

#Blockchain

► Le gouvernement de demain passera-t-il par la Blockchain ? En mars dernier, le Congrès américain a remis un rapport soulignant l’utilité que la Blockchain pouvait représenter pour les pouvoirs publics. « Les agences gouvernementales devraient, à tous les niveaux, prendre en considération et examiner les nouveaux usages de cette technologie, qui pourrait rendre le gouvernement plus efficace dans l’accomplissement de ses fonctions », lit-on ainsi dans le rapport. « La Blockchain peut rendre l’économie plus efficace et plus sûre. » Cette base de données transparente, sécurisée et décentralisée offre en effet un excellent moyen de stocker l’information et de garantir la sécurité des transactions entre plusieurs parties. De quoi la rendre très attractive pour les pouvoirs publics, dont l’un des rôles principaux est justement de générer de la confiance entre leurs administrés. Ainsi, si les monnaies virtuelles, et notamment le Bitcoin, sont regardées avec suspicion par les autorités (la Chine a même banni les ICOs, ces levées de fonds en cryptomonnaies), la Blockchain, architecture qui sous-tend ces mêmes cryptomonnaies, mais dont les possibilités vont bien au-delà, suscite au contraire une vague d’enthousiasme. (@latelier).

#Documentaire

► L’actrice glamour Hedy Lamarr était aussi l’inventrice du Wi-Fi sécurisé. C’est assez rare qu’un documentaire consacré à une star de cinéma des années 1940 se termine par des images satellite, de drones espions et de paraboles de télécommunications. C’est pourtant le cas de Hedy Lamarr: from Extase to WiFi, en salle le 6 juin 2018. Réalisé par Alexandra Dean, le film retrace le parcours de cette actrice d’origine autrichienne qui fit scandale en 1933 avec Extase, son érotisme champêtre et sa scène d’orgasme (une première), alors qu’elle a 18 ans. Mais Alexandra Dean raconte aussi l’histoire de l’inventeur, à la même époque, d’une technique de sécurisation de télécommunication sans fil, le saut de fréquence, encore utilisée aujourd’hui par les militaires mais aussi pour le Wi-Fi et le Bluetooth grand public. Seulement voilà: ces deux personnes sont en réalité une seule et même personne. (@Sciences_Avenir). A lire aussi : Hedy Lamarr, inventrice star (@franceculture) et Hedy Lamarr : de l’extase à l’arobase  (@LesEchos).

04 Mai

Régions.news #327 – Edition du vendredi 4 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Légende image : Maisons avec des toits de gazon à Skógar, en Islande. La végétalisation du toit permet une meilleure intégration de l’habitat dans le paysage. Les « toits verts » gagnent du terrain. D’ici 2020, la mairie de Paris souhaite couvrir 100 hectares de toitures, murs et façades. D’autres pays, comme l’Allemagne, vont même plus loin, avec 10% des nouvelles constructions végétalisées. Un mouvement qui s’appuie sur des d’études scientifiques de plus en plus nombreuses à démontrer les bienfaits de ces aménagements. (Crédit photo : Stefan Schafft, / Wikimedia Commons).

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Les 21 et 22 avril, treize villes françaises ont participé à la 3ème édition des 48 heures de l’agriculture urbaine. Ce concept d’agriculture urbaine semble prendre racine dans nos villes, sous le pavé et le bitume. Il y a 70 ans, à Marseille, il y avait des vaches, des terres agricoles… La ville était autosuffisante à 100 %. Aujourd’hui, elle ne produit plus qu’1,03% de ce qu’elle consomme. Plus de 80 structures de l’agriculture, de l’alimentation, de l’écologie et des arts ont participé à cet événement agricole. L’objectif est d’utiliser tous les espaces délaissés de la ville comme les friches, les toits, les parkings, les bas-côtés des autoroutes urbaines… pour produire des fruits et légumes en petites quantités et sans pesticide. Ainsi une Cité de l’Agriculture à Marseille a ouvert ses portes au public en fin du mois d’avril.

#Viva-Cités [Rubrique sur la cité digitale et résiliente]

► Le 25 avril, à l’occasion de la publication de l’étude Audacities par l’Iddri (Institut du développement durable et des relations international) et la FING (Fondation Internet nouvelle génération), deux de ses auteurs constatent que le numérique transforme profondément la vie des citadins et le fonctionnement de certains services, le plus souvent en dehors de toute stratégie de la part des pouvoirs publics. Ils appellent les collectivités à regagner une capacité à gouverner et à organiser l’action des multiples acteurs qui innovent sur leur territoire.

► Mathieu Saujot, directeur du programme transitions numériques et écologiques de l’Iddri, explique dans un entretien sur le site @LeMondefr que « la ville numérique « réelle » n’est ni centralisée ni pilotée. Elle se déploie sans plan directeur. Grandes plates-formes, start-up, initiatives citoyennes ont investi la ville de manière autonome. Les services numériques qu’offrent ces acteurs se superposent et cherchent chacun à la transformer. » Il constate que « le domaine des transports et de la mobilité est de toute évidence le plus affecté. Sur différents chaînons de la mobilité (taxi, calcul d’itinéraire, billettique, covoiturage, autopartage, mobilité autonome, vélo en libre-service…), de nombreux acteurs développent des offres principalement en marge des services publics de transport. » Cette « déstabilisation provoquée par le numérique porte en elle des risques mais aussi des opportunités. »

Légende image. Les robots peuvent-ils faire preuve d’intelligence ? (Crédit photo : Jehyun Sung / Unsplash). « Le risque donc n’est pas de voir les machines devenir plus intelligentes que les humains (mythe de la singularité), mais plutôt que les humains deviennent plus en plus stupides. Il va nous falloir nous adapter à une société numérique, et au lieu d’une intelligence artificielle, privilégions une utilisation de l’IA qui nous aide à prendre des décisions respectant nos valeurs fondamentales », explique Avner Bar-Hen, Professeur du Cnam, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) dans une tribune, « L’intelligence n’est ni artificielle ni innée », sur le site @FR_Conversation

#Agriculture

► Farmbot est un robot qui jardine. Il peut changer d’outils selon ses tâches : arroser, planter, analyser, enterrer… Il s’adapte aux surfaces d’un petit potager ou d’une exploitation potagère. Farmbot est autonome. Il se charge de tout et il est connecté. Et quand la cueillette est prête, une alerte est envoyée sur smartphone.

#Santé

► Le 15 février 2019, l’Institut Contre le Cancer (ICM) à Montpellier sera doté d’une nouvelle technologie de radiothérapie guidée par l’IRM. Cette machine est spécialisée dans le traitement des tumeurs qui se trouvent dans les zones de respiration des patients : le foie et le pancréas notamment. « L’IRM va permettre de mieux contourner ces tumeurs et d’être plus précis qu’avec le scanner, détaille Marc Ychou, directeur général de l’ICM. Mais elle ne peut pas suivre automatiquement ces tumeurs. Il faut qu’un spécialiste arrête en permanence la machine. Nous souhaitons automatiser ce tracking [traçage] de la tumeur, grâce à l’Intelligence artificielle. ». À lire : Au CHU de Rouen, le robot Hope rend le sourire aux enfants malades.

#Energie

► Face au réchauffement climatique, des groupes d’usagers s’organisent pour s’engager dans la transition énergétique. C’est le cas de CoWatt, une entreprise citoyenne implantée en région des Pays-de-la-Loire, dont la mission principale est d’aider les usagers à devenir producteurs de leur énergie. Créée en septembre 2017 à Nantes, cette société veut mettre en contact ceux qui souhaitent installer des panneaux solaires sur leur toiture mais n’en ont pas les moyens et ceux qui ont un peu d’argent de côté et veulent l’investir dans l’énergie renouvelable.

#LiensVagabonds publiés par le Métamedia.

► Entre censure et media-bashing, le journalisme plus fragile que jamais. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – En Europe, on note le lancement d’Ellis (European Lab for Learning & Intelligent Systems) pour offrir des conditions favorables aux chercheurs en IA et éviter l’hémorragie de talents en direction de la Silicon Valley… alors que de l’autre côté de l’Atlantique, les ingénieurs quittent les Etats-Unis pour le Canada. ; – Comment la blockchain peut-elle lutter contre les déchets plastiques ? ; – Onze projets de datajournalisme inspirants ; – Qui est qui dans l’info locale : guide dans le combat pour le journalisme local ; – Les deux choses qui comptent pour la 5G.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 4 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

x► Le numérique bouleverse l’énergie. Blockchain, modélisation 3D, Internet des objets se développent partout. Toutes les révolutions industrielles s’accompagnent d’une révolution énergétique. Bien que nourrie à l’électricité, la révolution actuelle n’échappe pas à la règle. La transition énergétique combinée au numérique favorise la micro-production énergétique et l’émergence de nouveaux services. Maîtrise des coûts, autoconsommation, modélisation, optimisation, juste prévision d’une facture à l’échelle individuelle sont des enjeux qui peuvent être appréhendés un par un. (@FigaroTech). Légende image : Vue de la centrale solaire Gemasolar, en Andalousie, la première à associer une tour de réception solaire et une technologie de transfert d’énergie par stockage de la chaleur dans du sel fondu. – Crédits photo : AFP.

#Transport

► Comment la RATP s’est emparée de WeChat pour accueillir les touristes chinois. En mars 2018, l’application WeChat a atteint le nombre symbolique d’un milliard de comptes ouverts dans le monde. Si la messagerie est particulièrement populaire en Chine, elle n’en est pas moins utilisée dans d’autres régions du monde. Les voyageuses et voyageurs qui empruntent actuellement les transports en région parisienne ont peut-être été étonnés de croiser dans certaines gares et stations des QR Code destinés aux usagers de WeChat. En Île-de-France, la Régie autonome des transports parisiens (RATP) a en effet choisi de créer un compte sur l’application, afin de s’adresser aux touristes chinois en visite dans la région. (@Numerama).

#Livraison

► Les secrets de l’entrepôt miracle qui révolutionne la livraison à domicile. Plus de 700 robots s’activent, se croisent et se frôlent à quelques millimètres sans se toucher. Leur mission: piocher dans les 250.000 alvéoles pour retirer l’une des 45.000 références de produits alimentaires et de grande consommation. 70.000  commandes sortent ainsi chaque semaine des camions et camionnettes estampillées Ocado. Cet étrange ballet rythme depuis un an le quotidien d’Andover à une heure de train de Londres. Bienvenue dans l’entrepôt de 20.000 m2 d‘Ocado, le second acteur du e-commerce alimentaire anglais derrière Tesco, avec 20 % du marché. Dans moins de deux  ans, début 2020 plus précisément, ce ballet fera aussi partie du paysage de Fleury-Mérogis (Essonne) pour livrer l’offre de Monoprix au domicile de ses clients, dans un rayon de 200 à 300 kilomètres. (@Figaro_Economie).

#Blockchain

► Cinq industries que la blockchain pourrait bousculer. L’énergie, la publicité, la santé, mais aussi l’agro-alimentaire et les élections. Selon la MIT Technology Review les technologies de la blockchain ont la possibilité de rebattre profondément les cartes dans ces cinq secteurs… à condition que certains écueils soient surmontés. (@LUsineDigitale).

#Robotique

► Et si la robotisation précédait le robot ? Dans le premier épisode de la série « Comment la fiction nous aide-t-elle à penser les futurs du travail ? », notre regard était attiré sur d’autres force de transformation que les robots au travail grâce aux auteurs Stowe Boyd et Paolo Bacigalupi. Dans ce deuxième épisode des Boulofictions imaginés par Daniel Kaplan, à l’initiative du projet Work+, l’auteur questionne les robots : d’où viennent-ils, où vont-ils, que veulent-ils, ou plutôt, de quelles intentions sont-ils les outils ? (@usbeketrica).

#Data

► Des applications pour enfants accusées de ne pas suffisamment protéger les données. Sept chercheurs en sciences de l’informatique d’universités américaines et canadiennes accusent des milliers d’applications Android destinées aux enfants de ne pas suffisamment protéger les données de ces derniers. Ces chercheurs, issus entre autres de Berkeley, expliquent dans une étude publiée à la mi-avril que des informations personnelles sont partagées à des entreprises tierces, sans toujours respecter les limites fixées par la loi. Les chercheurs ont étudié au total 5 855 applications gratuites disponibles sur la version américaine du magasin Google Play. Ils ont développé un programme leur permettant de voir en temps réel quelles informations sensibles elles collectaient, et avec qui ces données étaient partagées. (@pixelsfr).

► Pourquoi la société ne se laisse pas mettre en équations ? Vous vous souvenez peut-être de notre article de 2014 sur la Physique sociale, le livre de Sandy Pentland, directeur notamment du Laboratoire de dynamique humaine du MIT. Dans ce livre, Pentland, l’un des pontes du MIT, avançait que l’extraction de la réalité via le Big Data allait rendre possible la modélisation mathématique de la société. Force est de constater depuis que cette réduction du social dans le Big data n’a pas vraiment porté les promesses attendues. Au contraire. Les critiques à l’encontre de la réduction du social qu’ont produit ces modélisations n’ont cessé de se démultiplier. Que ce soit celles de Cathy O’Neil(voir « Il est plus que temps que le Big data évalue ses impacts » ou « Ouvrir les modèles ! », pas seulement les données), de la police prédictive (voir « Predpol : la prédiction des banalités » et « Où en est la police prédictive ? »), de la justice prédictive (voir « l’évaluation automatique des risques de récidive » et notre dossier sur « la justice analytique ») à « l’automatisation des inégalités »… (et ce ne sont là qu’une vue bien partielle des nombreux problèmes qu’ont généré les questions d’analyse et de traitement de données depuis 2014) : partout, les biais réductionnistes des outils de modélisation du social ont imposés de nouveaux problèmes plutôt que de permettre de résoudre les défis auxquels est confrontée la société. La physique sociale semble plus avoir montré ses limites que démontrer ses capacités à améliorer la société. Peut-être est-il temps de se demander pourquoi ? Lire la suite sur le site de @internetactu.

#MediaSocial

► Les patrons de Google et Facebook et leur vie privée : « Faites ce que je dis, pas ce que je fais ». On connaît de longue date le grand écart pratiqué par plusieurs dirigeants de géants du numérique en matière d’éducation : concevant et vendant des services ou des objets high-tech, ils éduquent leurs enfants à l’écart des écrans. Steve Jobs en fut l’exemple le plus connu, mais il n’était pas le seul. A l’heure du scandale Facebook-Cambridge Analytica et du RGPD(Réglement général sur la protection des données) qui oblige les services web à modifier leurs règlements (ou leur organisation pour en limiter les effets), il y a un autre hiatus à souligner : celui sur la transparence. (@LObs).

► Comment les réseaux sociaux accentuent l’enfermement dans ses idées. Internet et les réseaux sociaux sont-ils des machines à enfermer les internautes dans leurs propres certitudes ? Cette question, posée dès 2011 par le penseur du Web Eli Pariser dans son ouvrage The Filter Bubble : What The Internet is Hiding from you (Les bulles filtrantes : ce qu’Internet vous cache, non traduit), est aujourd’hui au cœur de la réflexion de nombreux chercheurs du Net. Lundi 23 avril à la Cité internationale de Lyon, où se tient jusqu’au vendredi 27 la prestigieuse conférence annuelle itinérante des professionnels d’Internet, The Web Conference, la polarisation des idées et des débats sur les réseaux sociaux a fait l’objet d’une demi-journée d’étude mêlant ingénierie du Web et psychologie sociale. Baptisée « Polarization on social media », elle a été présentée par un groupe de chercheurs en informatique de Helsinski (Finlande), Kiran Garimella, Aristides Gionis, et Michael Mathioudakis, et un ingénieur au centre de recherche informatique du Qatar, Gianmarco De Francisci Morales. (@pixelsfr).

► Agressivité, racisme : le triste panorama de la haine sur Facebook. « L’Obs » peut en témoigner : sur les pages Facebook des grands médias français, un commentaire sur dix contient des propos haineux. Les politiques, personnalités médiatiques et journalistes sont particulièrement ciblés, selon une étude commandée par le Secrétariat d’Etat chargé du Numérique. Cette étude réalisée par Netino (Webhelp) porte sur l’analyse d’un échantillon de 10.870 commentaires publics publiés sur 24 pages Facebook de grands médias français pendant le mois de mars. Selon ce constat, près de la moitié des propos haineux (45,2%) relèvent de « l’agressivité générique » (exemple cité : « On s’en fout de cette merde »). (@LObs).

#Cyberattaques

► De grandes entreprises du numérique s’engagent à ne pas aider les Etats pirates. « Nous n’aiderons aucun gouvernement à lancer des cyberattaques contre des citoyens et des entreprises innocents. » Mardi 17 avril, trente-quatre grandes entreprises du numérique ont signé un accord sur la cybersécurité, dans lequel ils se mettent clairement à distance des Etats, quels qu’ils soient. Parmi elles, Microsoft, Facebook, Symantec, Nokia, Avast, Cloudflare, HP ou encore Oracle. « Des entreprises travaillant sur toutes les couches des communications Internet s’engagent à faire rempart à toute utilisation malveillante de leurs technologies, promettent de protéger tous les consommateurs, quels que soient leur nationalité, leur emplacement géographique ou la motivation de l’attaque », peut-on lire dans le communiqué publié avec l’accord. (@pixelsfr).

03 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 3 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

x► Vers la gratuité de l’énergie solaire. Avec une macro-observation du secteur énergétique, nous pouvons conjecturer que l’adoption massive des énergies renouvelables par les consommateurs n’est plus une réponse à une demande politique, mais plutôt à une forme de rationalité économique. L’électricité est en passe de devenir un flux presque gratuit, comme Internet. La loi de Swanson observe que «le prix d’une cellule photovoltaïque tend à chuter de 20 % lorsque la capacité de production mondiale de cellules double», et cette loi ne cesse de se vérifier. D’après la banque Lazard, grâce aux économies d’échelles, le prix des cellules photovoltaïques a baissé de 86 % entre 2009 et 2017, et nous sommes passés sous la barre symbolique d’1 dollar par kilowatt installé. Avec les moyens de production massifs développés par les géants asiatiques, le prix du kilowatt ne cessera donc de se rapprocher d’un prix plancher proche de zéro dollar. (@LesEchos).

► Face au réchauffement climatique, des groupes d’usagers s’organisent pour s’engager dans la transition énergétique. C’est le cas de CoWatt, une entreprise citoyenne implantée en région des Pays-de-la-Loire, dont la mission principale est d’aider les usagers à devenir producteurs de leur énergie. Créée en septembre 2017 à Nantes, cette société veut mettre en contact ceux qui souhaitent installer des panneaux solaires sur leur toiture mais n’en ont pas les moyens et ceux qui ont un peu d’argent de côté et veulent l’investir dans l’énergie renouvelable.  (@villeintelmag).

#Ville

► La grande distribution peut-elle revitaliser les centres-villes ? Depuis les années 1980, le développement des supermarchés en bordure des villes a entraîné la fermeture en série des magasins alimentaires de proximité, conduisant à une désertification des centres-villes et à une dégradation du vivre ensemble. Le phénomène est, depuis quelques années, en train de s’inverser : les citadins délaissant leur voiture et exprimant de nouveaux besoins, la grande distribution réinvestit les centres-villes. Pas question, pour autant, de reproduire les erreurs d’antan. Les clients sont aujourd’hui en attente de nouvelles expériences d’achat. Ils ne jurent plus que par le phygital (contraction de « physique » et « digital »), c’est-à-dire l’intégration de données et méthodes numériques sur un point de vente physique. (@LesEchos).

► Expérimenter dans la production d’un espace public partagé et apaisé: les exemples de Mexico et Medellin. Le 4 décembre dernier, Lilas a assisté à la présentation d’expérimentations menées en Colombie et au Mexique pour faire évoluer les usages et des modes de production de l’espace public : comment promouvoir la place du piéton? Comment intégrer les enfants et des espaces de jeux dans la fabrique de la ville ? Comment redonner du sens aux espaces et favoriser la participation des habitants ? Cette présentation clôturait une semaine d’échange et de partage de bonnes pratiques entre les villes de Paris, Medellín et Mexico  sur l’aménagement des espaces publics et la participation citoyenne. L’occasion de découvrir des pratiques inspirées et inspirantes, qui mettent l’accent sur l’expérimentation et l’empowerment des communautés locales. (@La27eregion).

#Entreprise

► Smartphones, objets connectés : le géant chinois Xiaomi va tenter l’une des plus grosses IPO tech de l’histoire. Il ne manquait que lui. Parmi les BATX chinois (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi), équivalents des Gafa américains (Google, Apple, Facebook, Amazon), seul Xiaomi n’était pas encore présent sur les marchés. Ce sera bientôt chose faite puisque le géant des smartphones et des objets connectés a annoncé, ce jeudi 3 mai, avoir déposé son dossier d’introduction à la Bourse de Hong-Kong. Créé en 2010 et toujours dirigé par son fondateur Lei Jun, Xiaomi devrait récolter, d’après les analystes, environ 10 milliards de dollars en ventes d’actions. Cette levée de fonds devrait porter sa valorisation à environ 100 milliards de dollars. Xiomi deviendrait ainsi la plus grande IPO tech depuis Alibaba en 2014, valorisée à l’époque 168 milliards de dollars après avoir levé 25 milliards de dollars sur les marchés, au coude-à-coude avec l’IPO de Facebook en 2012, valorisée 104 milliards de dollars. (@latribune).

#Logement

► Location inversée : comment LocService mise sur l’innovation. C’est en mettant en location un studio à Nantes que l’idée de LocService est née. Le marché immobilier était moins tendu qu’aujourd’hui, mais les demandes ont afflué sans correspondre forcément à l’offre. Richard Horbette, le propriétaire du studio, entrepreneur dans le domaine des télécoms, a donc imaginé « la mise en relation inversée » : le locataire publie une annonce sur sa recherche, et c’est le propriétaire qui répond lorsqu’une demande semble lui correspondre. Lancé à Vannes en 1997 avec les moyens du bord, le service, édité par la société GoBoCom, a bien fonctionné d’emblée : les profils des locataires potentiels étaient alors adressés une fois par mois par fax. Mais le décollage réel remonte à 2005, lorsque la société prend le virage d’internet et commence à se structurer. Depuis, le site LocService.fr ne cesse d’innover pour accroître et fidéliser sa base d’utilisateurs (1,34 million depuis 2005 ) et sa communauté de bailleurs qui a franchi la barre des 200.000 inscrits. (@latribune).

#Emploi

► L’Intelligence artificielle, créatrice d’emplois ? Alors que certains s’inquiètent de la casse sociale que pourrait engendrer le développement de l’Intelligence Artificielle (IA), la plateforme pour l’emploi, Joblift, annonce que cette évolution technologique, inévitable pour la plupart des entreprises, pourrait créer plus de 14 000 emplois nouveaux en France. Analyse de la situation au moment de la présentation du rapport Villani.  (@villeintelmag).

#Cryptomonnaie

► Goldman Sachs prêt à investir dans les cryptomonnaies. L’heure du bitcoin approche pour Goldman Sachs. La banque d’affaires américaine, connue pour sa capacité d’innovation financière, est en train de boucler les derniers préparatifs avant le lancement officiel de son activité de trading de cryptomonnaies. Comme le révèle le « New York Times », le conseil d’administration de l’établissement dirigé par Lloyd Blankfein a donné son feu vert à la création de son « desk bitcoin », dans les tuyaux depuis plusieurs mois.  Dès la sortie de l’article mercredi soir, le bitcoin a progressé de 200 dollars, à 9.200 dollars. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Culture, sens moral et histoire : le trio plus fort que l’intelligence artificielle. C’était il y a quelques jours. Destinée à des dirigeants, chercheurs, étudiants et experts, une conférence interdisciplinaire, organisée par l’IESE Business School de Barcelone, invitait à s’interroger sur le futur du management dans un monde imprégné d’intelligence artificielle (IA). Présent sur le campus, George Yeo, dirigeant d’une entreprise hongkongaise et ancien homme politique de Singapour, a recouru à la métaphore simple et intelligible. L’intelligence artificielle, pour lui, c’est un feu dont il importe de comprendre coûte que coûte la nature pour ne pas finir brûlé. A la question de savoir ce qu’il pourrait advenir des collaborateurs, managers et CEO dont la fonction serait menacée par la technologie de l’IA, l’homme d’affaires a répondu en pointant trois piliers de notre condition humaine – la culture, le sens moral et l’histoire – qui nous unissent et, pour l’heure du moins, nous rendent plus forts face aux algorithmes, brasseurs de données. A condition, bien sûr, que les humains ne se comportent pas déjà comme des robots ! (@EchosExecutives).

► La fin du travail ou des poncifs ? L’intelligence artificielle (IA) des géants de la Silicon Valley et des BATX chinois bouleverse la société. Même les dirigeants de Google ont admis qu’ils avaient sous-estimé ses conséquences sur notre modèle économique et social.  Que fait-on de nos cerveaux quand l’IA devient quasi gratuite ? Comment évite-t-on un monde profondément inégalitaire ? Pour certains experts pessimistes, aucune compétence ne serait inaccessible aux machines intelligentes, qui rendront non compétitif le travail humain : le 24 juillet 2017, la Harvard Business Review affirmait que même les consultants de haut vol seraient bientôt remplaçables par l’IA.  Nous pourrions être confrontés à d’immenses difficultés sociales : la course de vitesse entre la formation et l’IA est lancée, pour permettre à tous les citoyens d’être complémentaires de l’IA et non remplaçables par celle-ci. (@LExpress).

#Surveillance

► Des drones contre le FBI et les garde-frontières : les criminels aussi innovent. La généralisation de l’emploi de drones, hors contexte militaire, n’a pas que des avantages, du point de vue des policiers : le FBI vient d’annoncer que lors d’une opération de secours à des otages, l’hiver dernier, un gang a utilisé un essaim de drones pour empêcher les agents fédéraux d’exercer leur surveillance. Le site spécialisé Defense One rapporte que Joe Mazel, directeur de la technologie opérationnelle au FBI, l’a raconté lors d’une conférence sur les technologies sans pilote, AUVSI Xponential : les policiers avaient pris position en hauteur pour regarder la situation, quand ils ont entendu le bourdonnement des drones. (@LObs).

02 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 2 mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

x► Légende image. Les robots peuvent-ils faire preuve d’intelligence ? (Crédit :Jehyun Sung / Unsplash). « Le risque donc n’est pas de voir les machines devenir plus intelligentes que les humains (mythe de la singularité), mais plutôt que les humains deviennent plus en plus stupides. Il va nous falloir nous adapter à une société numérique, et au lieu d’une intelligence artificielle, privilégions une utilisation de l’IA qui nous aide à prendre des décisions respectant nos valeurs fondamentales », explique Avner Bar-Hen, Professeur du Cnam, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) dans une tribune, « L’intelligence n’est ni artificielle ni innée », sur le site @FR_Conversation

#Surveillance

► En Chine, l’intelligence artificielle au service de l’Etat policier L’oeil de Pékin est décidément partout. Les Chinois avait déjà fait la démonstration de leur puissance en matière de vidéo-surveillance lors du Salon de l’électronique grand public à Las Vegas, en janvier dernier. 176 millions de caméras surveillent actuellement la population chinoise. Et selon les récentes recherches de l’institut « IHS Market », le nombre de caméras pourraient passer à 626 millions dans deux ans,  avec un logiciel de « reconnaissance faciale » qui permet d’identifier et donc de surveiller d’encore plus près les individus. Aujourd’hui, des villes comme Pékin, Canton ou Shenzen, la Silicon Valley chinoise, dans le sud, sont équipés de machines à reconnaissance faciale. Et si l’on a donné à la banque une photo sur laquelle on est plus jeune, la reconnaissance faciale fonctionne sans aucun souci, affirme une responsable de la banque China Merchants. (@franceculture).

#Information

► Notre cerveau et les fake news : la vérité prise en défaut. Qui découvrirait aujourd’hui Twitter risquerait de subir un choc. Dans cet univers numérique parallèle, une démocratie participative de 300 millions d’internautes s’attèle chaque jour à réécrire l’Histoire et à transformer notre présent. Ici, l’homme n’a jamais marché sur la lune, la terre est redevenue plate, Barack Obama est un islamiste né au Kenya, Christiane Taubira a un fils emprisonné pour meurtre, Emmanuel Macron possède des comptes aux Bahamas et, depuis peu, un étudiant a été mis dans le coma par des policiers qui cherchaient à l’évacuer d’une faculté parisienne occupée. Si les mensonges et autres légendes urbaines sont aussi vieux que le langage lui-même, la force de frappe instantanée et illimitée des réseaux sociaux leur confère aujourd’hui une influence sans égal et, plus inquiétant encore, sans contre-pouvoirs. (@franceculture).

► Pires que les fake news, les vidéos truquées. On les appelle les « Deep Fakes ». Ces vidéos superposent le visage d’une personnalité, comme Michelle Obama ou Natalie Portman, sur celui d’un acteur ou d’une actrice porno en pleine action. Le résultat est déconcertant d’authenticité et, pour un oeil mal avisé, la supercherie est quasiment indétectable.  Ces vidéos, qui pullulent notamment sur le site Reddit, sont pourtant 100 % fausses, aucun doute là-dessus. Elles sont réalisées à l’aide de logiciels tels que FakeApp ou Face2Face, qui s’appuient sur un outil développé par le service d’intelligence artificielle de Google et rendu public en 2015, TensorFlow. « Les vidéos truquées ont toujours existé mais elles n’étaient pas aussi convaincantes, explique à L’Express Soroush Vosoughi, chercheur du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Cela fait deux ans que la technologie a évolué. Maintenant, on va pouvoir fabriquer des fausses vidéos dans sa chambre, alors qu’auparavant il fallait des moyens hollywoodiens. Les ‘fake news’, en comparaison, sont un petit problème. »  (@LExpress).

#Cryptomommaie

► L’Iran a mis au point sa propre cryptomonnaie L’information avait été dévoilée en février d’un tweet du jeune ministre iranien des Technologies : Téhéran travaille à un projet de cryptomonnaie. C’est confirmé et le projet avance : le modèle expérimental de monnaie virtuelle à usage interne est finalisé, a indiqué ce ministre samedi. Et ce, bien que la banque centrale iranienne ait récemment interdit à toutes les banques du pays de traiter des cryptomonnaies en raison de risques de blanchiment d’argent. « L’interdiction faite par la banque centrale ne signifie pas une prohibition ou une restriction sur l’utilisation des devises digitales dans le développement intérieur », a déclaré le ministre des technologies de communication et d’information, Mohammad Javad Azari-Jahromi, plus jeune membre du gouvernement, cité par l’agence de presse Irna. Le Venezuela a lancé en février sa propre cryptomonnaie, le « petro », et la Russie envisage celui d’un « crypto-rouble » en 2019. @latribune).

#Transport

► Ce que l’IA change dans l’auto : l’ère de la voiture autonome. L’industrie automobile française n’a pas attendu le gouvernement pour agir, mais elle est néanmoins ravie des recommandations du rapport Villani… Et heureusement, car la question de l’intelligence artificielle constitue un enjeu majeur, s’il en est, pour cette industrie en proie à une profonde transformation de modèle. L’avènement de la voiture autonome est désormais considéré comme le but ultime de tout groupe automobile qui souhaite avoir une visibilité au-delà de 2025. Les constructeurs automobiles français l’ont bien comprise et travaillent sur l’intelligence artificielle depuis plusieurs années. Ils ont annoncé des délais tout à fait conformes à ceux annoncés par la concurrence internationale, à savoir des modèles 100 % autonomes autour de 2021-2025. (@latribune).

#Agriculture

► Quand la science-fiction interroge notre rapport à l’agriculture. Nourriture de synthèse, industrialisation des techniques agricoles, évolution du statut de l’agriculteur… de nombreuses œuvres de science-fiction ont questionné l’agriculture et notre alimentation. Entre crispations, fantasmes et images d’Épinal, quelle humanité agricole ont-elles imaginé ? En quoi nous aident-elles à appréhender les défis actuels de l’agriculture ? Le 2 mars 2018, les think tanks Renaissance Numérique et agriDées, le Social Media Club France, la  Fondation GoodPlanet et UniLaSalle ont débattu de ces questions lors d’une rencontre au Salon International de l’Agriculture.  Télécharger la synthèse dans son intégralité. (@RNumerique).

#Santé

► Rouen : au CHU, le robot Hope rend le sourire aux enfants. Hope n’est pas très imposant. Du haut de son mètre 40 et de ses neuf kilogrammes, il est pourtant devenu un renfort de poids pour l’équipe du service pédiatrie du CHU de Rouen (Seine-Maritime). Le robot multicolore se promène avec plusieurs jeux sur lui et il est possible de le colorier. Il est souvent réclamé par les enfants, qu’il encourage, câline et chatouille. Hope est souvent présent pendant les soins, ce qui permet aux petits de se divertir tout en réduisant leur niveau de stress. (@franceinfo).

#ObjetsConnectés

► Microsoft va s’appuyer sur Linux pour sécuriser les objets connectés. « Si Microsoft se met à concevoir des applications pour Linux, cela signifiera que j’ai gagné », aurait un jour déclaré le père de Linux, Linus Torvalds. Ce jour est arrivé : pour la toute première fois, Microsoft va distribuer une technologie qui repose exclusivement sur le système d’exploitation rival de son produit phare, Windows, et qu’il s’est évertué à dénigrer pendant des années. « En 43 ans, c’est la première fois que nous allons distribuer un noyau Linux amélioré », a concédé le président de Microsoft, Brad Smith, en marge d’une conférence à San Francisco. Le géant de Redmond y a annoncé le lancement en 2018 d’Azure Sphere, une pile logicielle et matérielle destinée à sécuriser les objets connectés. (@LesEchos).

#Police

► Un drone en cage pour le RAID. C’est un drone qui peut se cogner contre toutes sortes d’obstacles sans risquer la chute, se repérer dans l’obscurité grâce à un projecteur intégré ou encore détecter une présence humaine avec son capteur thermique. Autant de caractéristiques qui peuvent faire d’Elios, mis au point par la société suisse Flyability, un éclaireur efficace pour les forces d’intervention dans un espace confiné. Cet outil de reconnaissance vient d’être adopté par le RAID, a annoncé mardi 17 avril la start-up installée à Lausanne. La particularité d’Elios est la cage de protection qui l’entoure. Celle-ci n’entrave pas les mouvements du drone grâce à un système de découplage monté sur trois axes. (@pixelsfr).

#GAFA

► « Ces monopoles menacent gravement nos démocraties » Jonathan Taplin. Dans la Silicon Valley, l’adage « Move Fast and Break Things » (« Avancer vite et casser des choses ») qui régnait jusqu’ici sans partage semble avoir atteint ses limites. Dans cet entretien, Jonathan Taplin, l’auteur du livre qui reprend cet adage en titre et lui donne comme sous-titre « Comment Facebook, Google et Amazon ont pris le pas sur la culture et la démocratie » revient sur les pouvoirs des Gafa et évoque l’après-scandale Cambridge Analytica. (@latribune).

01 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 1er mai 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Surveillance

x► Chine: épier, noter, punir. Ce qui se passe au Xinjiang peut-il se retrouver ailleurs ? « C’est probable, juge François Godement. Le champ d’expérimentation des autorités chinoises est sans limite. A la différence des Occidentaux, qui développent, eux aussi, des programmes de surveillance élaborés, les Chinois ne s’embarrassent pas des principes de protection des données.   Ils en détiennent des quantités phénoménales, et cela représente un avantage immense pour perfectionner les algorithmes. Ils vont creuser l’avantage. » Jusqu’où ? Dans un épisode de Black Mirror, une série d’anticipation britannique, les personnages se notent les uns les autres : on voit apparaître leur score, par un système de réalité augmentée, à côté de leur visage. En fonction de la note, chacun peut avoir accès à certains services. Ou pas. (@LExpress). A lire, la première partie de notre enquête sur la surveillance généralisée dans l’Empire du milieu. Légende image : Une foule dans les rues de Shijiazhuang, ville de la province de Hebei. Crédit : Reuters.

#IntelligenceArtificielle

► Quelle intelligence artificielle est faite pour vous ? Régression linéaire, forêt aléatoire, réseaux de neurones… Difficile de s’y retrouver tant les algorithmes d’intelligence artificielle sont nombreux. Néanmoins, au sein de cette offre pléthorique, deux grandes classes d’algorithmes d’IA se distinguent, explique Frédérick Vautrain, directeur data science au sein de la société de conseils et de services, Viseo. « Les algorithmes supervisés sont adaptés aux cas où on dispose d’une connaissance a priori du problème, tandis que les algorithmes non supervisés le seront lorsqu’aucune connaissance préalable n’est disponible ». (@journaldunet).

► L’inventeur du Web s’oppose aux géants du secteur. L’affiche était alléchante. Sur la grande scène de The Web Conference, qui se tenait à Lyon cette semaine, plusieurs grands noms de la tech mondiale s’étaient donné rendez-vous sur le thème : « l’IA et le futur d’Internet », dont Tim Berners-Lee et Vinton Cerf. Autrement dit, « l’inventeur du Web » contre « le père fondateur d’Internet ». Et le débat n’a pas manqué de piquant. Le premier plaidant vivement pour davantage de régulation, quand le second estimait au contraire urgent de ne pas se presser. « Je voudrais exhorter les gouvernements à ne pas se précipiter sur la régulation, car nous ne comprenons pas encore quels types de contrôles nous pourrions véritablement mettre en oeuvre », expliquait ainsi Vinton Cerf. « Nous ne voudrions pas freiner la créativité qu’offrent ces outils ». (@LesEchos)

#Robotique

► Et si nous acceptions le robot en nous ? Il existe une assez longue tradition intellectuelle et artistique qui envisage le mariage entre l’humain et le robot, le cyborg, non comme une dénaturation scandaleuse, mais au contraire comme un acte de libération : libération des limites de la biologie dans la vision transhumaniste, mais aussi libération des formes historiques de domination économique, raciale et de genre. Le Manifeste Cyborg de Donna Haraway (1984) reste le texte fondateur de cette seconde libération – ainsi que d’une bonne part des gender studies et des « études postcoloniales », ce qui n’a rien d’un hasard :« Ce temps mythique est arrivé et nous ne sommes que chimères, hybrides de machines et d’organismes théorisés puis fabriqués; en bref, des cyborgs. Le cyborg est notre ontologie ; il définit notre politique. », écrit Donna Haraway. L’« ontologie » cyborg émerge de trois « brèches » ouvertes par la science, la technologie et l’économie dans les frontières qui séparent humains et animaux, naturel et artificiel, matériel et immatériel. Sa « politique » vient de « l’idée qu’aucune architecture “naturelle” ne contraint la conception de la société » (Nathalie Magnan, traductrice du Manifeste Cyborg). (@usbeketrica).

#Data

► En désaccord avec Facebook sur le traitement des données personnelles, le cofondateur de  Whatsapp démissionne. Il claque la porte. Le cofondateur de WhatsApp, Jan Koum, a annoncé lundi 30 avril qu’il quittait Facebook, qui a acheté le service de messagerie par téléphone intelligent il y a quatre ans pour 19 milliards de dollars. Il a déclaré dans un message sur sa page Facebook qu’il prenait congé de WhatsApp et de Facebook pour se consacrer à la collection de Porsche anciennes, à la mécanique et à la pratique du Frisbee. L’autre cofondateur de l’application, Brian Acton, a quitté Facebook l’an dernier pour lancer une organisation à but non lucratif. « Cela fait presque dix ans que Brian [Acton] et moi avons créé WhatsApp, et cela a été une aventure incroyable avec certaines des meilleures personnes, écrit Jan Koum dans son message. Mais il est temps pour moi de passer à autre chose », a-t-il ajouté. Un désaccord avec Facebook au sujet de la confidentialité des données des utilisateurs, valeur fondamentale de WhatsApp, serait la véritable raison de sa décision, affirment des médias américains (en anglais). En 2016 déjà, le réseau social avait été condamné à 110 millions d’euros d’amende par l’Europe, pour avoir failli à sa promesse de ne pas utiliser les données des utilisateurs de WhatsApp. (@franceinfo).

► Le RGPD, une nouvelle chance de croissance pour la French Tech. Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) entre en vigueur dans moins d’un mois, en semant la panique dans les entreprises. Comment passer d’un simple stockage et usage des données à un traitement exigeant dont on est le seul responsable ? Comment éviter les amendes, qui peuvent aller jusqu’à 4% du chiffre d’affaires global de l’entreprise ? Que faire avec des millions de giga-octets de données qu’on possède ? Par Karl Sivignon, fondateur de Arturo-crédit. Les entreprises « traditionnelles » ressentent très fortement le poids de la nouvelle règlementation, et le nombre incroyable de tables rondes et de formations à ce sujet en sont un bon exemple. Pourtant, pour d’autres, et notamment pour les jeunes pousses de la French Tech, le RGPD peut devenir un véritable facteur de croissance, et ce pour plusieurs raisons. (@latribune).

► Après le scandale Facebook, Cambridge Analytica met la clé sous la porte. Au cœur du scandale sur les données d’utilisateurs de Facebook, la société britannique Cambridge Analytica (CA) a annoncé son sabordage, après avoir fait chanceler le premier réseau social mondial. CA et sa société mère SCL ont entamé, mercredi 2 mai, « une procédure d’insolvabilité au Royaume-Uni », selon un communiqué de l’entreprise d’analyses de données et de communication stratégique, sous le feu des projecteurs depuis plusieurs semaines. « La compagnie cesse immédiatement toutes ses opérations, a-t-elle ajouté. Il a été établi qu’il n’est plus viable de continuer à opérer cette activité, ce qui n’a laissé à Cambridge Analytica aucune alternative réaliste à son placement sous administration judiciaire. » Un administrateur indépendant a été désigné. « Une procédure de faillite sera bientôt ouverte » aux Etats-Unis également, selon la même source. (@Pixelsfr).

#Politique

► A Paris, des start-ups d’un nouveau genre: les « Civic tech ». Pour les décideurs politiques, le contact avec les électeurs est crucial… Ils cherchent de plus en plus à se reconnecter avec les citoyens via le numérique. La mairie de Paris, qui a consulté les citoyens de nombreuses fois ces derniers mois, n’échappe pas à cette tendance. Elle vient d’ouvrir dans le parc de Belleville au nord de Paris, une halle citoyenne, un laboratoire pour une nouvelle démocratie citoyenne. On y trouve des universitaires, des associations, des citoyens aux profils variés, mais aussi des start-ups d’un nouveau genre, les « civic tech ». (@RFI).

#Médecine

► Les bénéfices de l’intelligence artificielle. À première vue, il s’agit d’un geste de routine. L’examen du tympan destiné à établir un diagnostic : mais l’instrument utilisé est peu courant, un mini endoscope connecté. Images capturées puis transmises à distance de manière sécurisée en temps réel, grâce à l’intelligence artificielle intégrée dans l’application, le résultat est immédiat. « Pour moi, l’intelligence artificielle n’a absolument pas remplacé le médecin, analyse Laurent Schmoll, ORL et inventeur du mini-endoscope. L’intelligence artificielle va aider le médecin, confirmer ou redresser son diagnostic. Pour des images simples, c’est sur que l’Intelligence artificielle fera aussi bien ou mieux ». Une technique utilisée aussi par les infirmiers dans cet EHPAD afin de prévenir les troubles de l’audition. Des images prises au chevet du patient et analysées instantanément par son ORL, un gain de temps pour le malade qui n’a plus besoin de se déplacer pour consulter. (@franceinfo).

#Transport

► La voiture autonome pointe son pare-chocs. Lire vos courriels sur l’autoroute en toute sécurité, fermer les yeux quelques minutes pour arriver frais et dispos à votre réunion… Grâce aux voitures autonomes, vous pourrez bientôt vous reposer et travailler sur la route sans enfreindre aucune loi. Ces véhicules intéressent les gestionnaires de flotte à plus d’un titre. Ils devraient d’abord améliorer la sécurité des salariés lors de leurs déplacements professionnels.  « Les collaborateurs seront moins fatigués et le taux de sinistres va chuter », assure Ferréol Mayoly, directeur général d’Arval France, leader mondial de la location longue durée (LLD). Le nombre d’accidents devrait en effet se réduire sensiblement lorsque les automobiles prendront le relais de conducteurs fatigués ou étourdis. (@LExpress).

#Telecom

► Etats-Unis : les opérateurs T-Mobile et Sprint annoncent leur fusion. La troisième fois aura été la bonne. Les opérateurs de téléphonie mobile T-Mobile et Sprint, respectivement troisième et quatrième acteurs du marché américain, ont annoncé dimanche 29 avril leur fusion. Si les autorités de la concurrence donnent leur feu vert à l’opération, il n’y aura plus que trois acteurs sur le marché, AT&T, Verizon et le nouveau T-Mobile. T-Mobile, filiale américaine de Deutsche Telekom, et Sprint, contrôlé à 83 % par le japonais Softbank, cherchent à se rapprocher depuis des années. A l’été 2014, Sprint avait voulu racheter T-Mobile mais avait dû renoncer après que l’administration Obama eut indiqué qu’elle était opposée à la réduction du nombre d’opérateurs de quatre à trois. Entre-temps, T-Mobile s’est lancé dans une  relative guerre des prix et a proposé aux consommateurs des offres illimitées, qui lui ont permis de gagner des parts de marché et de devenir numéro trois du secteur, devançant Sprint, qui a vu sa dette s’envoler et sa valeur boursière baisser. (@LeMondefr).

30 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 30 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Contribution citoyenne : vous la voyez comment la ville intelligente ?  Existe-t-il un modèle français des villes intelligentes ? Akim Oural, adjoint au maire de Lille, élu métropolitain et président du groupe « numérique » de la Commission nationale de la coopération décentralisée, Emmanuel Eveno, Professeur des Universités à Toulouse 2, Président de l’association « Villes Internet », Florence Durand-Tournade de l’Association « Villes Internet », et Mathieu Vidal, maître de conférences, à l’Institut National Universitaire J-F. Champollion Albi, travaillent depuis plus d’un an sur un rapport intitulé : « Vers un modèle Français de la ville intelligente  partagée ». Ce rapport sera remis au Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères le 5 juillet prochain dans le cadre de la session plénière de la Commission Nationale de Coopération Décentralisée.  Si de nombreux élus territoriaux français s’intéressent à la Smart City, ville intelligente, ingénieuse, créative et inclusive, – certains ayant bien avancé sur le sujet -, celle-ci ne pourra aboutir que si ont y associe les usagers. « Alors que les contours d’un modèle français de la ville intelligente se dessinent autour des valeurs d’inclusion, de respect des données personnelles et de la figure du citoyen prescripteur de la ville, véritable acteur dans la construction des villes de demain, il est important de convier les citoyens, les entreprises et les universitaires à échanger et formuler des propositions sur les caractéristiques de la ville intelligente à la française et ses possibilités d’exportation et d’hybridation à l’étranger », précisent les auteurs du rapport.  (@villeintelmag). (@upmagazine_info). Légende image : la Smart City, ville intelligente, ingénieuse, créative et inclusive (Photo Pixabay).

► François Rebsamen : « Quand la ville intelligente réinvente le service public »  La construction des villes intelligentes, connectées, nécessite une «transformation de l’intérieur», «une réinvention de ses services publics». C’est ce que prône François Rebsamen, maire de Dijon et président de Dijon Métropole, dans une note pour l’Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locales de la Fondation Jean-Jaurès, et dans laquelle il analyse OnDijon, une démarche inédite de métropole intelligente.  Le texte de François Rebsamen se compose de cinq parties qui permettent de mieux comprendre l’esprit d’OnDijon, la ville intelligente dont il a initié le projet en fin d’année 2017 : «OnDijon : une démarche inédite de métropole intelligente», «La transversalité des services publics au coeur de la métropole 3.0», «La métropole intelligente : le terrain du renouveau des partenariats public-privé», «Les données : un bien commun créateur de valeur» et «Un modèle reproductible pour les collectivités de taille moyenne».

#Transport

► Une dose d’IA, une touche d’IoT : les ports français aussi deviennent smart. L’interface numérique des ports va devenir presque aussi importante que leur infrastructure physique pour leur permettre d’attirer toujours plus de marchandises. Sur ce sujet, les grands ports de marchandises ne partent pas de zéro. Des systèmes informatiques existent déjà, qui les aident à savoir approximativement où en est un conteneur (déchargement, inspection de la marchandise…). Et le guichet portuaire informatisé permet déjà aux transporteurs de déclarer leur marchandise avant même qu’elle soit arrivée. En plus de ces initiatives,  l’arrivée de l’intelligence artificielle et celle de l’IoT apportent de nouvelles solutions pour améliorer la logistique des ports. En couplant machine learning et analyse de l’historique de ses données, il sera possible pour le gestionnaire d’un port d’établir différents scénarios logistiques en fonction de son niveau d’activité. Cette logistique prédictive va permettre aux clients de savoir où se trouveront leurs marchandises dans le port à tel ou tel moment. Le même procédé assure également une meilleure circulation des véhicules venant chercher des marchandises dans le port, les transporteurs routiers étant informés en temps réel.  (@journaldunet).

#Entreprise

► Pour attirer les millennials, ces start-up d’e-RH misent sur l’humour. Quel point commun entre Richard Gasquet et Joey Starr ? Tous deux ont postulé auprès de Bertrand Uzeel, co-fondateur de Welcome to the Jungle. De faux entretiens d’embauche filmés dans le cadre de la web série « Bertrand recrute » diffusée sur les réseaux sociaux depuis fin février 2018. Avec cette initiative, l’entreprise spécialisée dans le recrutement de millennials a adopté une communication peu utilisée dans le secteur de la e-RH : le brand content. Le concept est simple : une marque crée et diffuse du contenu éditorial dans le but de se faire connaître comme spécialiste d’un secteur particulier. Une mise en avant plus subtile que la publicité traditionnelle ou le démarchage commercial.  (@journaldunet).

#Banque

► Première licorne des néobanques en Europe, Revolut lève 250 millions de dollars. La startup britannique, Revolut, d’à peine trois ans d’existence annonce jeudi 25 avril une levée de fonds à la hauteur des ambitions XXL de son cofondateur et directeur général Nikolay Storonsky qui veut en faire « l’Amazon de la banque » : 250 millions de dollars, sur la base d’une valorisation de 1,7 milliard de dollars. Ce tour de table en fait la première « licorne » (entreprise en hyper-croissance, non cotée en Bourse, valant plus d’un milliard de dollars) des néobanques en Europe et l’une des entreprises de la Fintech parmi les mieux valorisées du Vieux continent.  « Depuis notre lancement, nous avons veillé à faire exactement l’inverse de ce que font les banques traditionnelles » se targue Nikolay Storonsky. « Le soutien de DST Global est une superbe marque de confiance en notre stratégie, au moment où nous nous apprêtons à étendre nos activités dans le monde entier. Historiquement, le monde de la banque a réussi à éviter la disruption technologique, mais tout cela va changer et à grande échelle » prévient-il de façon sentencieuse. (@latribune).

#Ecole

► Des dessins et de la réalité augmentée pour lutter contre le harcèlement à l’école. En moyenne, entre 5 et 10% des élèves du secondaire sont victimes de harcèlement et servent de « souffre-douleur » à certains de leurs camarades. Cela se manifeste notamment par des insultes via SMS ou internet, des vidéos dévalorisantes, des chantages, des humiliations, etc. Face à cette situation, l’association Action Innocente a décidé de réagir ! Action Innocence lance une campagne de sensibilisation contre la harcèlement à l’école dans les classes dans laquelle des dessins réalisés par des artistes s’animent sur les pupitres. (@pressecitron).

#RéalitéVirtuelle

► En 20 ans Laval Virtual est devenu le salon de référence de la réalité virtuelle et augmentée. Né de l’esprit visionnaire de François d’Aubert, alors député maire de Laval, Laval Virtual est fier de célébrer cette 20e édition, un anniversaire qui marque une étape fondamentale dans le développement de ce projet d’avenir », déclarait, le jour de l’ouverture, Laurent Chrétien, Directeur général de Laval Virtual. « Au-delà du succès national qui ne cesse de croître d’année en année, c’est aujourd’hui vers le monde que notre regard se porte. Plus qu’un salon territorial, Laval Virtual est le référent mondial en matière de Réalité Virtuelle et Réalité Augmentée depuis 1999. »  (@villeintelmag).

#Neurosciences

► Les neurosciences vont-elles faire de l’homme une machine ? Chronique. « Il est essentiel, dans un pays moderne, que les décisions éducatives soient éclairées par les sciences. » Cette phrase est extraite d’un entretien accordé au Figaro le 9 janvier par Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation nationale, et elle est révélatrice du rapport que l’autorité politique entretient actuellement avec les sciences dites « dures ». Car quand M. Blanquer parle des sciences, il n’entend pas les sciences humaines (psychologie, sociologie, ethnologie…), celles-là même que l’on accuse régulièrement d’entretenir une « culture de l’excuse », mais les sciences cognitives, surreprésentées dans le Conseil scientifique de l’éducation nationale dont il a confié la présidence à Stanislas Dehaene, professeur au Collège de France. (@LeMondefr).

#DonnéesPersonnelles

► Les leçons de l’affaire Facebook. Chris Hughes, cofondateur de Facebook, a récemment admis qu’il était « grand temps » que le réseau social soit soumis à la vigilance du public, se disant « choqué que ces questions n’aient pas été traitées plus tôt ». Les leaders du secteur des technologies de l’information, notamment en Europe, mettent en garde depuis des années sur les abus de Facebook (et d’autres plates-formes). Il est aujourd’hui particulièrement urgent d’écouter leurs points de vue et recommandations concrètes. L’audition du PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, devant le Sénat américain n’a pas vraiment rétabli la confiance du public dans une entreprise qui se livre au trafic des données personnelles de ses utilisateurs. Le moment le plus révélateur de cette audience a eu lieu quand le sénateur de l’Illinois Richard Durbin a demandé à Zuckerberg s’il aimerait que tout le monde sache dans quel hôtel il avait séjourné cette semaine et avec quelles personnes il avait échangé, soit précisément le genre de données suivies et exploitées par Facebook. Zuckerberg a répondu qu’en effet la divulgation de ces informations lui déplairait. « Je pense que nous sommes ici au coeur du sujet », a conclu Durbin. « Ce qui est en jeu, c’est votre droit à la vie privée. » (@LesEchos).

#Surveillance

► En Chine, l’intelligence artificielle au service de l’Etat policier. L’oeil de Pékin est décidément partout. Les Chinois avait déjà fait la démonstration de leur puissance en matière de vidéo-surveillance lors du Salon de l’électronique grand public à Las Vegas, en janvier dernier. 176 millions de caméras surveillent actuellement la population chinoise. Et selon les récentes recherches de l’institut « IHS Market », le nombre de caméras pourraient passer à 626 millions dans deux ans,  avec un logiciel de « reconnaissance faciale » qui permet d’identifier et donc de surveiller d’encore plus près les individus. Aujourd’hui, des villes comme Pékin, Canton ou Shenzen, la Silicon Valley chinoise, dans le sud, sont équipés de machines à reconnaissance faciale. Et si l’on a donné à la banque une photo sur laquelle on est plus jeune, la reconnaissance faciale fonctionne sans aucun souci, affirme une responsable de la banque China Merchants.  (@franceculture ).

#Web

► « Le Web a développé des résistances antibiotiques à la démocratie ». Pourquoi je ne quitte pas (encore) Facebook. Le titre de cet article devrait en fait être : «Pourquoi je n’ai pas encore quitté Facebook alors que j’aurais dû être parmi les premiers à le faire ?» Donc oui, malgré les scandales à répétition, malgré les dernières entourloupes de Zuckerberg continuant d’extorquer un consentement en faux-semblant et privant tout le reste du monde hors de l’Europe des avancées permises par le RGPD, malgré tout cela je reste encore sur Facebook et n’ai pas supprimé mon compte. (@pixelsfr).

29 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 29 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Santé

x► L’intelligence artificielle entre au bloc. Grâce à la réalité augmentée, les chercheurs de l’Institut de chirurgie guidée par l’image, établi au sein de l’institut hospitalo-universitaire (IHU) de Strasbourg, espèrent rendre les patients « transparents » et faciliter ainsi les interventions. Une technologie qui devrait être prête d’ici à cinq ans. Mais, pour aller encore plus loin dans la sécurisation des opérations, les équipes strasbourgeoises préparent déjà la révolution suivante : l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) à la pratique des chirurgiens. « Ce qui fait la différence entre un jeune praticien et un expert, c’est l’expérience, c’est-à-dire la mémoire des cas traités par le passé, résume le Pr Jacques Marescaux, directeur général de l’IHU. Avec l’IA, vous pouvez cumuler le souvenir de milliers d’interventions, et vous en servir pour déterminer la meilleure stratégie pour votre patient. » Retrouvez la première partie de notre enquête sur la chirurgie du futur, qui explique comment les patients deviennent « transparents ». (@LExpress). Les chercheurs de l’institut hospitalo-universitaire de Strasbourg misent sur l’intelligence artificielle pour mettre en place de véritables « tour de contrôle » au sein des blocs opératoires. Crédit : Jean-François Badias / IHU.

► L’Intelligence artificielle en soutien de la lutte contre le cancer. A Montpellier, l’ICM lui a déjà trouvé une grande utilité. Le 15 février 2019, l’institut contre le cancer va se doter d’une nouvelle technologie de radiothérapie guidée par l’IRM. Cette machine est spécialisée dans le traitement des tumeurs qui se trouvent dans les zones de respiration des patients : le foie et le pancréas notamment. « L’IRM va permettre de mieux contourer ces tumeurs et d’être plus précis qu’avec le scanner, détaille Marc Ychou, directeur général de l’ICM. Mais elle ne peut pas suivre automatiquement ces tumeurs. Il faut qu’un spécialiste arrête en permanence la machine. Nous souhaitons automatiser ce tracking de la tumeur, grâce à l’Intelligence artificielle. » (@20minutes).

#Ville

► Le 25 avril, à l’occasion de la publication de l’étude Audacities par l’Iddri (Institut du développement durable et des relations international) et la FING (Fondation Internet nouvelle génération), deux de ses auteurs constatent que le numérique transforme profondément la vie des citadins et le fonctionnement de certains services, le plus souvent en dehors de toute stratégie de la part des pouvoirs publics. Ils appellent les collectivités à regagner une capacité à gouverner et à organiser l’action des multiples acteurs qui innovent sur leur territoire.

► Mathieu Saujot, directeur du programme transitions numériques et écologiques de l’Iddri, explique dans un entretien sur le site #LeMondefr que « la ville numérique « réelle » n’est ni centralisée ni pilotée. Elle se déploie sans plan directeur. Grandes plates-formes, start-up, initiatives citoyennes ont investi la ville de manière autonome. Les services numériques qu’offrent ces acteurs se superposent et cherchent chacun à la transformer. » Il constate que « le domaine des transports et de la mobilité est de toute évidence le plus affecté. Sur différents chaînons de la mobilité (taxi, calcul d’itinéraire, billettique, covoiturage, autopartage, mobilité autonome, vélo en libre-service…), de nombreux acteurs développent des offres principalement en marge des services publics de transport. » Cette « déstabilisation provoquée par le numérique porte en elle des risques mais aussi des opportunités. »

► Sans les collectivités, pas de salut pour la ville intelligente. Dans la droite ligne d’une étude qui soulignait au printemps dernier le rejet de la smart city, il démontre qu’il existe « un besoin de proximité de coopération entre l’innovation numérique et les objectifs des collectivités territoriales », assure l’un des auteurs du rapport, Matthieu Saujot, directeur du programme transitions numériques et écologiques à l’Iddri. « Il est sans doute temps de mettre un peu plus de politique dans l’innovation. Ce serait bien que les candidats aux prochaines élections municipales expliquent quels sont leurs choix en matière d’utilisation des données personnelles. Non pas pour les mettre en accusation ou en concurrence, mais il s’agit d’associer les citoyens au débat », explique Thierry Marcou, directeur du programme sujets urbains à la Fing, et autre co-auteur du rapport. (@Lagazettefr).

#Transport

► Intelligence artificielle et voiture autonome : « L’humain aura toujours le choix ». Les nouveaux modèles de voitures embarquent toujours plus de technologie. Qu’il s’agisse de confort de conduite, de services aux passagers… Nos véhicules sont ainsi de plus en plus intelligents et connectés. Notre conduite, elle, bénéficie d’une assistance accrue. La voiture autonome, dont on parle toujours plus comme de l’avenir du secteur automobile, devrait quant à elle embarquer diverses applications fonctionnant à l’aide de l’intelligence artificielle. Certaines de ces technologies étaient visibles lors du dernier CES de Las Vegas , mi-janvier. C’était le cas, entre autres, du système Park by Memory, pensé par l’équipementier japonais Clarion. Celui-ci permet tout simplement à votre voiture de se garer toute seule ! Un dispositif qui n’équipe pas encore de voitures disponibles à la vente. Sébastien Brame, responsable de la communication Europe de Clarion, en dit plus sur les avancées en matière d’intelligence artificielle embarquée dans nos voitures… et ce qui pourrait nous attendre à l’avenir. (@LesEchos).

#Energie

► La fronde contre le compteur Linky s’organise et s’intensifie.  La gronde contre le compteur Linky ne faiblit pas. Un collectif d’opposants, dont 200 personnes en Gironde, a annoncé jeudi avoir saisi en référé une vingtaine de tribunaux de grande instance dans toute la France. Ils demandent à la justice de «surseoir à l’installation» de ces appareils, voire de les retirer purement et simplement, alors qu’Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité, veut avoir installé 34 millions de ces compteurs communicants à la fin de 2021. « La pose des compteurs Linky avance à marche forcée partout en France au mépris du droit à la santé, des libertés individuelles et de la vie privée », a dénoncé l’un des avocats accompagnant cette action collective, Pierre Hurmic. Pour rappel, ce compteur numérique permet de mesurer la consommation réelle, sans pour autant nécessiter le relevé de compteur par un technicien. Ces informations mensuelles sont directement transmises au fournisseur d’électricité. Ce dernier peut ainsi établir une facture plus précise qu’avec de simples estimations. Mais il suscite de vives inquiétudes auprès de certains consommateurs qui redoutent qu’il puisse favoriser une intrusion dans la vie privée. (@Figaro_Economie).

#IntelligenceArtificielle

► Bruxelles veut placer l’Europe « au premier plan » de l’intelligence artificielle. Développer l’investissement, partager des données, établir des règles éthiques: la Commission européenne a présenté mercredi son approche pour placer l’UE « au premier plan » dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA). « La concurrence féroce au niveau international exige une action coordonnée » de l’UE, souligne-t-elle dans un communiqué. La Commission invite en premier lieu les Etats membres et le secteur privé à investir d’ici à 2020 un total de 20 milliards d’euros dans la recherche et se dit prête à contribuer à cet objectif à hauteur de 1,5 milliard d’euros. (@Challenges).

► Bruxelles crée une boîte à outils pour les PME. Investissement, formation et éthique sont les trois piliers de l’initiative pour l’intelligence artificielle présentée le 25 avril par la Commission européenne. Lors de cette première journée, la commission a présenté des « modes d’emploi » éthique et juridique, accompagnés d’un coup de pouce financier pour les PME et la recherche. D’autres interventions sont prévues sur la transparence des algorithmes utilisés par les plates-formes en ligne et la présentation d’un code de conduite sur les « fake news ». Pour se mettre à la hauteur de la Chine ou des Etats-Unis, l’Union européenne aurait besoin de 20 milliards d’euros d’ici 2020, a reconnu le vice-président pour le numérique de la Commission européenne, Andrus Ansip, en présentant sa communication. Pour l’heure, la Commission européenne annonce une rallonge de 1,5 milliard sur trois ans pour booster d’un côté la recherche et l’innovation, de l’autre l’utilisation de l’intelligence artificielle. (@LUsineDigitale).

#LiensVagabonds

► Entre censure et media-bashing, le journalisme plus fragile que jamais. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – En Europe, on note le lancement d’Ellis (European Lab for Learning & Intelligent Systems) pour offrir des conditions favorables aux chercheurs en IA et éviter l’hémorragie de talents en direction de la Silicon Valley… alors que de l’autre côté de l’Atlantique, les ingénieurs quittent les Etats-Unis pour le Canada. ; – Comment la blockchain peut-elle lutter contre les déchets plastiques ? ; – Onze projets de datajournalisme inspirants ; – Qui est qui dans l’info locale : guide dans le combat pour le journalisme local ; – Les deux choses qui comptent pour la 5G.

#MediaSocial

► Zuckerberg, l’ami perdu. Enfant prodige de la Silicon Valley, Mark Zuckerberg a créé un réseau social utilisé par plus du quart de la population mondiale. Son entreprise est désormais accusée d’être une menace pour la démocratie et le bien-être des citoyens. Pourquoi « Zuck » n’a-t-il rien vu venir ? (@LesEchos).

28 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 28 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► Que devient l’IA symbolique ? L’Histoire scientifique de l’intelligence artificielle recèle une rivalité très ancienne entre ses deux principaux courants, celui des symbolistes et des connexionnistes. Elle perdure encore aujourd’hui, ces derniers ayant pour l’instant nettement pris le dessus après un jeu de chassé-croisé qui a duré six décennies. Les enjeux de cette rivalité intellectuelle sont encore vivaces avec, à la clé, l’évolution de l’un des domaines les plus complexes de l’IA : le raisonnement automatique. Il fait partie des points de blocage avant de créer la mythique intelligence artificielle générale (en anglais, AGI, pour Artificial General Intelligence) capable d’imiter puis de dépasser les capacités de raisonnement généralistes de l’Homme. A vrai dire, l’IA symbolique est dans un hiver prolongé depuis plus de 15 ans. Les étés et les hivers de l’IA alternent depuis six décennies ceux de l’IA connexionniste et de l’IA symbolique ! Je vais examiner ici l’histoire de cette dualité et ses enjeux actuels en montrant que ces deux courants ont tout intérêt à se rapprocher, tout en relevant les limites d’une éventuelle AGI miracle. (@frenchweb).

► Comment intégrer les robots dans les entreprises. L’ensemble des banques et des assurances ont mis l’intelligence artificielle au coeur de leurs enjeux stratégiques. Déployée, l’intelligence artificielle diminuera l’intervention humaine et leurs risques, apportera aussi une meilleure rentabilité… Comment accélérer sa mise en oeuvre dans ces secteurs aux organisations tentaculaires ? L’intelligence artificielle est un ensemble de technologies applicatives, dites « bot » ou « robot » par leur mode d’exécution, pour reproduire l’intelligence humaine et donc ses choix. A court terme, ces robots sont l’étape préalable pour automatiser les parties de processus, basées sur des règles de gestion stables et récurrentes avant une solution cible « cognitive ». L’intelligence artificielle est donc l’étape ultime d’un processus de déploiement de robots. (@LesEchos).

► L’inventeur du Web exhorte à réguler l’intelligence artificielle. Père contrarié du World Wide Web, dont il déplore de plus en plus régulièrement les dérives, le Britannique Tim Berners-Lee a profité d’une table ronde à Lyon, jeudi 26 avril à la conférence mondiale annuelle d’Internet, pour lancer un cri du cœur à l’intention de ses grandes multinationales sur la question des données personnelles et de l’intelligence artificielle (IA), deux sujets intimement liés. « Les données personnelles ne sont pas le nouveau pétrole. Si je vous donne mes données, ce n’est pas comme du pétrole, ce n’est pas comme de l’eau, je les ai encore. Ce sont les miennes. » Son discours fait écho à une idée très répandue, selon laquelle la « data » serait l’or noir du XXIe siècle. (@Pixelsfr).

► L’Europe prête à investir pour la révolution de l’intelligence artificielle. La Commission européenne a annoncé, mercredi 25 avril 2018, une approche en trois volets pour accroître l’investissement dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) : renforcer le soutien financier et encourager les secteurs public et privé à adopter l’IA, se préparer aux changements socio-économiques et assurer la mise en place d’un cadre éthique et juridique approprié. Ainsi l’UE veut accroitre son investissement en matière d’intelligence artificielle à hauteur de 20 milliards d’euros d’ici 2020. La France a annoncé, elle, qu’une enveloppe de 1,5 milliard d’euros serait débloquée pour développer l’intelligence artificielle. « À l’instar de la machine à vapeur ou de l’électricité dans le passé, l’intelligence artificielle est en train de transformer notre monde. Elle pose de nouveaux défis que les États membres de l’UE doivent relever ensemble, pour faire de l’IA un succès qui profite à tout un chacun. » explique Andrus Ansip, vice-président pour le marché unique numérique. « La Commission joue son rôle : nous entendons aujourd’hui donner une impulsion d’une part, aux chercheurs, pour leur permettre de développer la prochaine génération de technologies et d’applications de l’intelligence artificielle et, d’autre part, aux entreprises, pour qu’elles soient en mesure de les intégrer ». (@Franceinfo).

► Transportez-moi. L’intelligence artificielle. Il y a 100 ans à peine, l’apparition de l’électricité a permis un développement et un bouleversement de nos sociétés, à tel point qu’aujourd’hui nous ne pourrions plus nous en passer. Aujourd’hui, le numérique et l’intelligence artificielle vont également bouleverser nos sociétés et peut-être même la transformer pour le meilleur et pour le pire. Pourtant, si on l’applique aux transports, on ne peut qu’en attendre des bénéfices, comme la voiture autonome par exemple. Et c’est déjà une réalité en ce qui concerne les navettes autonomes. (@franceinfo).

#ObjetsConnectés

► La feuille de route des parlementaires français.  Une révolution technologique a lieu sous nos yeux : le nombre d’objets connectés est en augmentation exponentielle, ils sont aujourd’hui plus nombreux que les humains sur Terre (environ 8 milliards), leur nombre oscillera entre 30 et 80 milliards d’ici 2020 – soit après-demain. Ils sont également l’armature de la révolution du secteur de l’énergie vers plus de renouvelables : qu’il s’agisse des briques smart grids (capteurs, compteurs communicants, transformateurs intelligents, plateforme de pilotage du réseau…), d’outils pilotant la consommation publique (éclairage public intelligent, chargeurs intelligents de véhicules électriques…), ou d’outils domotiques du smart building (thermostat, chauffage, prises électriques, ampoules, appareils ménagers connectés…), les objets connectés sont incontournables dans la transition énergétique. (@Les Smartgrids).

#Economie

► La Commission européenne attaque les GAFA sur tous les fronts. Editorial du « Monde ». Le danger vient parfois d’où on ne l’attend pas. C’est sans doute la conclusion à laquelle sont en train d’arriver les géants américains du numérique. Alors que l’Europe reste un nain du high-tech, incapable de faire émerger de nouveaux GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), la Commission européenne, à force de persévérance, se dote peu à peu d’outils juridiques et normatifs susceptibles de juguler une puissance américaine qu’on croyait jusqu’ici incoercible. Bruxelles met ainsi la dernière main à un nouveau projet de régulation des plates-formes en ligne. Il s’agit par exemple d’obliger Facebook ou l’App Store d’Apple à garantir des protections juridiques aux PME utilisatrices de leurs services. Lire la suite sur le site @LeMondefr.

#Entreprise

► Guide des Startups 2018.Vous êtes entrepreneur dans la tech ? Vous souhaitez créer ou faire grandir votre startup ? Le Guide des Startups est pour vous. Si vous venez de le découvrir, ce n’est pas trop grave. Cette nouvelle édition 2018 n’est que sa 22e. Créé en 2006, le Guide des Startups est toujours la source d’information la plus complète pour les entrepreneurs. Et elle est gratuite sans que vous soyez le produit. L’ouvrage est imposant avec ses 506 pages mais celles-ci ne se lisent pas forcément séquentiellement. Vous les consulterez en fonction de vos besoins. Vous y trouverez à la fois les grands basiques de la création de startup dans sa première partie et un descriptif assez complet des différents acteurs de l’écosystème privé et public qui peuvent vous accompagner et vous financer. Je précise une fois encore que ce Guide n’est pas un annuaire de startup mais un mode d’emploi pour les startups et plus largement, pour nombre d’entrepreneurs. (@frenchweb).

#MediaSocial

► Comment les réseaux sociaux accentuent l’enfermement dans ses idées. Internet et les réseaux sociaux sont-ils des machines à enfermer les internautes dans leurs propres certitudes ? Cette question, posée dès 2011 par le penseur du Web Eli Pariser dans son ouvrage The Filter Bubble : What The Internet is Hiding from you (Les bulles filtrantes : ce qu’Internet vous cache, non traduit), est aujourd’hui au cœur de la réflexion de nombreux chercheurs du Net. Lundi 23 avril à la Cité internationale de Lyon, où se tient jusqu’au vendredi 27 la prestigieuse conférence annuelle itinérante des professionnels d’Internet, The Web Conference, la polarisation des idées et des débats sur les réseaux sociaux a fait l’objet d’une demi-journée d’étude mêlant ingénierie du Web et psychologie sociale. Baptisée « Polarization on social media », elle a été présentée par un groupe de chercheurs en informatique de Helsinski (Finlande), Kiran Garimella, Aristides Gionis, et Michael Mathioudakis, et un ingénieur au centrede recherche informatique du Qatar, Gianmarco De Francisci Morales. (@pixelsfr).

#Presse

► Presse papier et numérique, guerre fratricide ou coexistence pacifique ? Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. Sale temps pour la presse papier : déjà abattus par l’érosion de leur lectorat et l’inéluctable déclin de leurs recettes publicitaires, les éditeurs subissent aujourd’hui le naufrage de Presstalis, le principal distributeur de journaux du pays, qui diffuse 75% des titres de presse. Un nouveau choc à encaisser pour ce marché qui souffre depuis de longues années déjà de la concurrence féroce du numérique. Alors le print a-t-il fait son temps ? Rien n’est moins sûr selon Eric Fottorino : invité par la Fondation Jean Jaurès, l’ancien directeur du groupe Le Monde et cofondateur de l’hebdomadaire Le 1 a tenu un discours réaliste, mais pas fataliste sur l’avenir de la presse papier. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Publicité

► La pub dope les profits de Google.  Alors que le modèle des géants de l’Internet est sous le feux des critiques, Alphabet, la maison-mère de Google, a publié lundi soir des résultats trimestriels meilleurs que prévu. Sur les trois premiers mois de l’année, la firme de Mountain View a enregistré un chiffre d’affaires mondial de 31,1 milliards de dollars, contre 24,8 milliards de dollars un an auparavant. Fidèle à ses habitudes, Google continue d’être ultra-dépendant de la publicité. À elles seules, les recettes publicitaires ont généré 26,6 milliards de dollars de chiffre d’affaires, soit une hausse de presque 25% sur un an. Au total, Alphabet a dégagé un bénéfice net de 9,4 milliards de dollars sur le trimestre (un bond de 74% par rapport à l’année dernière) ! « Les performances extraordinaires et continues (de Google) en particulier, illustre à la fois les bénéfices tirés de l’innovation et, une nouvelle fois, la tendance de fond en faveur de la recherche sur mobile », s’est félicitée la directrice financière Ruth Porat lors d’une conférence téléphonique. (@latribune).