30 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 30 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Contribution citoyenne : vous la voyez comment la ville intelligente ?  Existe-t-il un modèle français des villes intelligentes ? Akim Oural, adjoint au maire de Lille, élu métropolitain et président du groupe « numérique » de la Commission nationale de la coopération décentralisée, Emmanuel Eveno, Professeur des Universités à Toulouse 2, Président de l’association « Villes Internet », Florence Durand-Tournade de l’Association « Villes Internet », et Mathieu Vidal, maître de conférences, à l’Institut National Universitaire J-F. Champollion Albi, travaillent depuis plus d’un an sur un rapport intitulé : « Vers un modèle Français de la ville intelligente  partagée ». Ce rapport sera remis au Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères le 5 juillet prochain dans le cadre de la session plénière de la Commission Nationale de Coopération Décentralisée.  Si de nombreux élus territoriaux français s’intéressent à la Smart City, ville intelligente, ingénieuse, créative et inclusive, – certains ayant bien avancé sur le sujet -, celle-ci ne pourra aboutir que si ont y associe les usagers. « Alors que les contours d’un modèle français de la ville intelligente se dessinent autour des valeurs d’inclusion, de respect des données personnelles et de la figure du citoyen prescripteur de la ville, véritable acteur dans la construction des villes de demain, il est important de convier les citoyens, les entreprises et les universitaires à échanger et formuler des propositions sur les caractéristiques de la ville intelligente à la française et ses possibilités d’exportation et d’hybridation à l’étranger », précisent les auteurs du rapport.  (@villeintelmag). (@upmagazine_info). Légende image : la Smart City, ville intelligente, ingénieuse, créative et inclusive (Photo Pixabay).

► François Rebsamen : « Quand la ville intelligente réinvente le service public »  La construction des villes intelligentes, connectées, nécessite une «transformation de l’intérieur», «une réinvention de ses services publics». C’est ce que prône François Rebsamen, maire de Dijon et président de Dijon Métropole, dans une note pour l’Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locales de la Fondation Jean-Jaurès, et dans laquelle il analyse OnDijon, une démarche inédite de métropole intelligente.  Le texte de François Rebsamen se compose de cinq parties qui permettent de mieux comprendre l’esprit d’OnDijon, la ville intelligente dont il a initié le projet en fin d’année 2017 : «OnDijon : une démarche inédite de métropole intelligente», «La transversalité des services publics au coeur de la métropole 3.0», «La métropole intelligente : le terrain du renouveau des partenariats public-privé», «Les données : un bien commun créateur de valeur» et «Un modèle reproductible pour les collectivités de taille moyenne».

#Transport

► Une dose d’IA, une touche d’IoT : les ports français aussi deviennent smart. L’interface numérique des ports va devenir presque aussi importante que leur infrastructure physique pour leur permettre d’attirer toujours plus de marchandises. Sur ce sujet, les grands ports de marchandises ne partent pas de zéro. Des systèmes informatiques existent déjà, qui les aident à savoir approximativement où en est un conteneur (déchargement, inspection de la marchandise…). Et le guichet portuaire informatisé permet déjà aux transporteurs de déclarer leur marchandise avant même qu’elle soit arrivée. En plus de ces initiatives,  l’arrivée de l’intelligence artificielle et celle de l’IoT apportent de nouvelles solutions pour améliorer la logistique des ports. En couplant machine learning et analyse de l’historique de ses données, il sera possible pour le gestionnaire d’un port d’établir différents scénarios logistiques en fonction de son niveau d’activité. Cette logistique prédictive va permettre aux clients de savoir où se trouveront leurs marchandises dans le port à tel ou tel moment. Le même procédé assure également une meilleure circulation des véhicules venant chercher des marchandises dans le port, les transporteurs routiers étant informés en temps réel.  (@journaldunet).

#Entreprise

► Pour attirer les millennials, ces start-up d’e-RH misent sur l’humour. Quel point commun entre Richard Gasquet et Joey Starr ? Tous deux ont postulé auprès de Bertrand Uzeel, co-fondateur de Welcome to the Jungle. De faux entretiens d’embauche filmés dans le cadre de la web série « Bertrand recrute » diffusée sur les réseaux sociaux depuis fin février 2018. Avec cette initiative, l’entreprise spécialisée dans le recrutement de millennials a adopté une communication peu utilisée dans le secteur de la e-RH : le brand content. Le concept est simple : une marque crée et diffuse du contenu éditorial dans le but de se faire connaître comme spécialiste d’un secteur particulier. Une mise en avant plus subtile que la publicité traditionnelle ou le démarchage commercial.  (@journaldunet).

#Banque

► Première licorne des néobanques en Europe, Revolut lève 250 millions de dollars. La startup britannique, Revolut, d’à peine trois ans d’existence annonce jeudi 25 avril une levée de fonds à la hauteur des ambitions XXL de son cofondateur et directeur général Nikolay Storonsky qui veut en faire « l’Amazon de la banque » : 250 millions de dollars, sur la base d’une valorisation de 1,7 milliard de dollars. Ce tour de table en fait la première « licorne » (entreprise en hyper-croissance, non cotée en Bourse, valant plus d’un milliard de dollars) des néobanques en Europe et l’une des entreprises de la Fintech parmi les mieux valorisées du Vieux continent.  « Depuis notre lancement, nous avons veillé à faire exactement l’inverse de ce que font les banques traditionnelles » se targue Nikolay Storonsky. « Le soutien de DST Global est une superbe marque de confiance en notre stratégie, au moment où nous nous apprêtons à étendre nos activités dans le monde entier. Historiquement, le monde de la banque a réussi à éviter la disruption technologique, mais tout cela va changer et à grande échelle » prévient-il de façon sentencieuse. (@latribune).

#Ecole

► Des dessins et de la réalité augmentée pour lutter contre le harcèlement à l’école. En moyenne, entre 5 et 10% des élèves du secondaire sont victimes de harcèlement et servent de « souffre-douleur » à certains de leurs camarades. Cela se manifeste notamment par des insultes via SMS ou internet, des vidéos dévalorisantes, des chantages, des humiliations, etc. Face à cette situation, l’association Action Innocente a décidé de réagir ! Action Innocence lance une campagne de sensibilisation contre la harcèlement à l’école dans les classes dans laquelle des dessins réalisés par des artistes s’animent sur les pupitres. (@pressecitron).

#RéalitéVirtuelle

► En 20 ans Laval Virtual est devenu le salon de référence de la réalité virtuelle et augmentée. Né de l’esprit visionnaire de François d’Aubert, alors député maire de Laval, Laval Virtual est fier de célébrer cette 20e édition, un anniversaire qui marque une étape fondamentale dans le développement de ce projet d’avenir », déclarait, le jour de l’ouverture, Laurent Chrétien, Directeur général de Laval Virtual. « Au-delà du succès national qui ne cesse de croître d’année en année, c’est aujourd’hui vers le monde que notre regard se porte. Plus qu’un salon territorial, Laval Virtual est le référent mondial en matière de Réalité Virtuelle et Réalité Augmentée depuis 1999. »  (@villeintelmag).

#Neurosciences

► Les neurosciences vont-elles faire de l’homme une machine ? Chronique. « Il est essentiel, dans un pays moderne, que les décisions éducatives soient éclairées par les sciences. » Cette phrase est extraite d’un entretien accordé au Figaro le 9 janvier par Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation nationale, et elle est révélatrice du rapport que l’autorité politique entretient actuellement avec les sciences dites « dures ». Car quand M. Blanquer parle des sciences, il n’entend pas les sciences humaines (psychologie, sociologie, ethnologie…), celles-là même que l’on accuse régulièrement d’entretenir une « culture de l’excuse », mais les sciences cognitives, surreprésentées dans le Conseil scientifique de l’éducation nationale dont il a confié la présidence à Stanislas Dehaene, professeur au Collège de France. (@LeMondefr).

#DonnéesPersonnelles

► Les leçons de l’affaire Facebook. Chris Hughes, cofondateur de Facebook, a récemment admis qu’il était « grand temps » que le réseau social soit soumis à la vigilance du public, se disant « choqué que ces questions n’aient pas été traitées plus tôt ». Les leaders du secteur des technologies de l’information, notamment en Europe, mettent en garde depuis des années sur les abus de Facebook (et d’autres plates-formes). Il est aujourd’hui particulièrement urgent d’écouter leurs points de vue et recommandations concrètes. L’audition du PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, devant le Sénat américain n’a pas vraiment rétabli la confiance du public dans une entreprise qui se livre au trafic des données personnelles de ses utilisateurs. Le moment le plus révélateur de cette audience a eu lieu quand le sénateur de l’Illinois Richard Durbin a demandé à Zuckerberg s’il aimerait que tout le monde sache dans quel hôtel il avait séjourné cette semaine et avec quelles personnes il avait échangé, soit précisément le genre de données suivies et exploitées par Facebook. Zuckerberg a répondu qu’en effet la divulgation de ces informations lui déplairait. « Je pense que nous sommes ici au coeur du sujet », a conclu Durbin. « Ce qui est en jeu, c’est votre droit à la vie privée. » (@LesEchos).

#Surveillance

► En Chine, l’intelligence artificielle au service de l’Etat policier. L’oeil de Pékin est décidément partout. Les Chinois avait déjà fait la démonstration de leur puissance en matière de vidéo-surveillance lors du Salon de l’électronique grand public à Las Vegas, en janvier dernier. 176 millions de caméras surveillent actuellement la population chinoise. Et selon les récentes recherches de l’institut « IHS Market », le nombre de caméras pourraient passer à 626 millions dans deux ans,  avec un logiciel de « reconnaissance faciale » qui permet d’identifier et donc de surveiller d’encore plus près les individus. Aujourd’hui, des villes comme Pékin, Canton ou Shenzen, la Silicon Valley chinoise, dans le sud, sont équipés de machines à reconnaissance faciale. Et si l’on a donné à la banque une photo sur laquelle on est plus jeune, la reconnaissance faciale fonctionne sans aucun souci, affirme une responsable de la banque China Merchants.  (@franceculture ).

#Web

► « Le Web a développé des résistances antibiotiques à la démocratie ». Pourquoi je ne quitte pas (encore) Facebook. Le titre de cet article devrait en fait être : «Pourquoi je n’ai pas encore quitté Facebook alors que j’aurais dû être parmi les premiers à le faire ?» Donc oui, malgré les scandales à répétition, malgré les dernières entourloupes de Zuckerberg continuant d’extorquer un consentement en faux-semblant et privant tout le reste du monde hors de l’Europe des avancées permises par le RGPD, malgré tout cela je reste encore sur Facebook et n’ai pas supprimé mon compte. (@pixelsfr).