28 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 28 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► Que devient l’IA symbolique ? L’Histoire scientifique de l’intelligence artificielle recèle une rivalité très ancienne entre ses deux principaux courants, celui des symbolistes et des connexionnistes. Elle perdure encore aujourd’hui, ces derniers ayant pour l’instant nettement pris le dessus après un jeu de chassé-croisé qui a duré six décennies. Les enjeux de cette rivalité intellectuelle sont encore vivaces avec, à la clé, l’évolution de l’un des domaines les plus complexes de l’IA : le raisonnement automatique. Il fait partie des points de blocage avant de créer la mythique intelligence artificielle générale (en anglais, AGI, pour Artificial General Intelligence) capable d’imiter puis de dépasser les capacités de raisonnement généralistes de l’Homme. A vrai dire, l’IA symbolique est dans un hiver prolongé depuis plus de 15 ans. Les étés et les hivers de l’IA alternent depuis six décennies ceux de l’IA connexionniste et de l’IA symbolique ! Je vais examiner ici l’histoire de cette dualité et ses enjeux actuels en montrant que ces deux courants ont tout intérêt à se rapprocher, tout en relevant les limites d’une éventuelle AGI miracle. (@frenchweb).

► Comment intégrer les robots dans les entreprises. L’ensemble des banques et des assurances ont mis l’intelligence artificielle au coeur de leurs enjeux stratégiques. Déployée, l’intelligence artificielle diminuera l’intervention humaine et leurs risques, apportera aussi une meilleure rentabilité… Comment accélérer sa mise en oeuvre dans ces secteurs aux organisations tentaculaires ? L’intelligence artificielle est un ensemble de technologies applicatives, dites « bot » ou « robot » par leur mode d’exécution, pour reproduire l’intelligence humaine et donc ses choix. A court terme, ces robots sont l’étape préalable pour automatiser les parties de processus, basées sur des règles de gestion stables et récurrentes avant une solution cible « cognitive ». L’intelligence artificielle est donc l’étape ultime d’un processus de déploiement de robots. (@LesEchos).

► L’inventeur du Web exhorte à réguler l’intelligence artificielle. Père contrarié du World Wide Web, dont il déplore de plus en plus régulièrement les dérives, le Britannique Tim Berners-Lee a profité d’une table ronde à Lyon, jeudi 26 avril à la conférence mondiale annuelle d’Internet, pour lancer un cri du cœur à l’intention de ses grandes multinationales sur la question des données personnelles et de l’intelligence artificielle (IA), deux sujets intimement liés. « Les données personnelles ne sont pas le nouveau pétrole. Si je vous donne mes données, ce n’est pas comme du pétrole, ce n’est pas comme de l’eau, je les ai encore. Ce sont les miennes. » Son discours fait écho à une idée très répandue, selon laquelle la « data » serait l’or noir du XXIe siècle. (@Pixelsfr).

► L’Europe prête à investir pour la révolution de l’intelligence artificielle. La Commission européenne a annoncé, mercredi 25 avril 2018, une approche en trois volets pour accroître l’investissement dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) : renforcer le soutien financier et encourager les secteurs public et privé à adopter l’IA, se préparer aux changements socio-économiques et assurer la mise en place d’un cadre éthique et juridique approprié. Ainsi l’UE veut accroitre son investissement en matière d’intelligence artificielle à hauteur de 20 milliards d’euros d’ici 2020. La France a annoncé, elle, qu’une enveloppe de 1,5 milliard d’euros serait débloquée pour développer l’intelligence artificielle. « À l’instar de la machine à vapeur ou de l’électricité dans le passé, l’intelligence artificielle est en train de transformer notre monde. Elle pose de nouveaux défis que les États membres de l’UE doivent relever ensemble, pour faire de l’IA un succès qui profite à tout un chacun. » explique Andrus Ansip, vice-président pour le marché unique numérique. « La Commission joue son rôle : nous entendons aujourd’hui donner une impulsion d’une part, aux chercheurs, pour leur permettre de développer la prochaine génération de technologies et d’applications de l’intelligence artificielle et, d’autre part, aux entreprises, pour qu’elles soient en mesure de les intégrer ». (@Franceinfo).

► Transportez-moi. L’intelligence artificielle. Il y a 100 ans à peine, l’apparition de l’électricité a permis un développement et un bouleversement de nos sociétés, à tel point qu’aujourd’hui nous ne pourrions plus nous en passer. Aujourd’hui, le numérique et l’intelligence artificielle vont également bouleverser nos sociétés et peut-être même la transformer pour le meilleur et pour le pire. Pourtant, si on l’applique aux transports, on ne peut qu’en attendre des bénéfices, comme la voiture autonome par exemple. Et c’est déjà une réalité en ce qui concerne les navettes autonomes. (@franceinfo).

#ObjetsConnectés

► La feuille de route des parlementaires français.  Une révolution technologique a lieu sous nos yeux : le nombre d’objets connectés est en augmentation exponentielle, ils sont aujourd’hui plus nombreux que les humains sur Terre (environ 8 milliards), leur nombre oscillera entre 30 et 80 milliards d’ici 2020 – soit après-demain. Ils sont également l’armature de la révolution du secteur de l’énergie vers plus de renouvelables : qu’il s’agisse des briques smart grids (capteurs, compteurs communicants, transformateurs intelligents, plateforme de pilotage du réseau…), d’outils pilotant la consommation publique (éclairage public intelligent, chargeurs intelligents de véhicules électriques…), ou d’outils domotiques du smart building (thermostat, chauffage, prises électriques, ampoules, appareils ménagers connectés…), les objets connectés sont incontournables dans la transition énergétique. (@Les Smartgrids).

#Economie

► La Commission européenne attaque les GAFA sur tous les fronts. Editorial du « Monde ». Le danger vient parfois d’où on ne l’attend pas. C’est sans doute la conclusion à laquelle sont en train d’arriver les géants américains du numérique. Alors que l’Europe reste un nain du high-tech, incapable de faire émerger de nouveaux GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), la Commission européenne, à force de persévérance, se dote peu à peu d’outils juridiques et normatifs susceptibles de juguler une puissance américaine qu’on croyait jusqu’ici incoercible. Bruxelles met ainsi la dernière main à un nouveau projet de régulation des plates-formes en ligne. Il s’agit par exemple d’obliger Facebook ou l’App Store d’Apple à garantir des protections juridiques aux PME utilisatrices de leurs services. Lire la suite sur le site @LeMondefr.

#Entreprise

► Guide des Startups 2018.Vous êtes entrepreneur dans la tech ? Vous souhaitez créer ou faire grandir votre startup ? Le Guide des Startups est pour vous. Si vous venez de le découvrir, ce n’est pas trop grave. Cette nouvelle édition 2018 n’est que sa 22e. Créé en 2006, le Guide des Startups est toujours la source d’information la plus complète pour les entrepreneurs. Et elle est gratuite sans que vous soyez le produit. L’ouvrage est imposant avec ses 506 pages mais celles-ci ne se lisent pas forcément séquentiellement. Vous les consulterez en fonction de vos besoins. Vous y trouverez à la fois les grands basiques de la création de startup dans sa première partie et un descriptif assez complet des différents acteurs de l’écosystème privé et public qui peuvent vous accompagner et vous financer. Je précise une fois encore que ce Guide n’est pas un annuaire de startup mais un mode d’emploi pour les startups et plus largement, pour nombre d’entrepreneurs. (@frenchweb).

#MediaSocial

► Comment les réseaux sociaux accentuent l’enfermement dans ses idées. Internet et les réseaux sociaux sont-ils des machines à enfermer les internautes dans leurs propres certitudes ? Cette question, posée dès 2011 par le penseur du Web Eli Pariser dans son ouvrage The Filter Bubble : What The Internet is Hiding from you (Les bulles filtrantes : ce qu’Internet vous cache, non traduit), est aujourd’hui au cœur de la réflexion de nombreux chercheurs du Net. Lundi 23 avril à la Cité internationale de Lyon, où se tient jusqu’au vendredi 27 la prestigieuse conférence annuelle itinérante des professionnels d’Internet, The Web Conference, la polarisation des idées et des débats sur les réseaux sociaux a fait l’objet d’une demi-journée d’étude mêlant ingénierie du Web et psychologie sociale. Baptisée « Polarization on social media », elle a été présentée par un groupe de chercheurs en informatique de Helsinski (Finlande), Kiran Garimella, Aristides Gionis, et Michael Mathioudakis, et un ingénieur au centrede recherche informatique du Qatar, Gianmarco De Francisci Morales. (@pixelsfr).

#Presse

► Presse papier et numérique, guerre fratricide ou coexistence pacifique ? Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. Sale temps pour la presse papier : déjà abattus par l’érosion de leur lectorat et l’inéluctable déclin de leurs recettes publicitaires, les éditeurs subissent aujourd’hui le naufrage de Presstalis, le principal distributeur de journaux du pays, qui diffuse 75% des titres de presse. Un nouveau choc à encaisser pour ce marché qui souffre depuis de longues années déjà de la concurrence féroce du numérique. Alors le print a-t-il fait son temps ? Rien n’est moins sûr selon Eric Fottorino : invité par la Fondation Jean Jaurès, l’ancien directeur du groupe Le Monde et cofondateur de l’hebdomadaire Le 1 a tenu un discours réaliste, mais pas fataliste sur l’avenir de la presse papier. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Publicité

► La pub dope les profits de Google.  Alors que le modèle des géants de l’Internet est sous le feux des critiques, Alphabet, la maison-mère de Google, a publié lundi soir des résultats trimestriels meilleurs que prévu. Sur les trois premiers mois de l’année, la firme de Mountain View a enregistré un chiffre d’affaires mondial de 31,1 milliards de dollars, contre 24,8 milliards de dollars un an auparavant. Fidèle à ses habitudes, Google continue d’être ultra-dépendant de la publicité. À elles seules, les recettes publicitaires ont généré 26,6 milliards de dollars de chiffre d’affaires, soit une hausse de presque 25% sur un an. Au total, Alphabet a dégagé un bénéfice net de 9,4 milliards de dollars sur le trimestre (un bond de 74% par rapport à l’année dernière) ! « Les performances extraordinaires et continues (de Google) en particulier, illustre à la fois les bénéfices tirés de l’innovation et, une nouvelle fois, la tendance de fond en faveur de la recherche sur mobile », s’est félicitée la directrice financière Ruth Porat lors d’une conférence téléphonique. (@latribune).