27 Avr

ReVue d’actu de 11h11 -vendredi 27 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► À Lima, «le mur de la honte». À nos pieds serpente, sur l’arête d’une montagne qui surplombe la ville de Lima, un mur. Haut de près de 3 mètres, épais de 50 centimètres, surmonté par endroits de barbelés auxquels s’accrochent des sacs plastique portés par le vent, il sépare deux versants. À gauche, Pamplona Alta, l’un des plus grands bidonvilles du Pérou, et l’un des quartiers les plus pauvres de la capitale. À droite, Las Casuarinas, une communauté fermée, gardée par une société privée – petit faubourg abritant quelques-unes des plus riches familles du pays. D’un côté du mur, plus de 400.000 âmes grouillent dans un gigantesque et chaotique entrelacs de petites bicoques de tôle, de brique et de bois, érigées sur une terre désertique et poussiéreuse s’étendant à perte d’horizon. De l’autre, 600 familles se répartissent dans de sublimes villas dont les piscines sont encerclées de gazon vert émeraude fraîchement tondu. Au second plan de ce spectacle ahurissant, devant lequel viennent pâlir les plus sinistres prédictions dystopiques d’Aldous Huxley ou de George Orwell, Lima s’allonge au bord de l’océan – monstrueuse fourmilière de près de 10 millions d’habitants, au bord de mer englouti par l’épais et habituel brouillard hivernal mélangé aux nuages de pollution. «Si le mur tombait, on ne serait pas plus riches. Ce mur, il nous dit ce que l’on ne peut pas être. Il nous dit ce que l’on ne sera jamais.» Ce témoignage fataliste d’un habitant de Pamplona Alta n’avait jamais vraiment quitté nos esprits. Ce n’est qu’une fois en haut de cette montagne que nous en avons pris la mesure. « Ce mur, il nous dit ce que l’on ne peut pas être. Il nous dit ce que l’on ne sera jamais » Un habitant de Pamplona Alta. (@Figaro_Inter). Légende image : Jose (à gauche), 20 ans, et Edison (à droite), 13 ans, vivent à Pamplona avec leurs familles. Accoudés au mur de Lima, ils regardent les luxueuses résidences de Las Casuatinas. Crédits photo : Gael Turine / MAPS.

► Sans les collectivités, pas de salut pour la ville intelligente. Exit la smart city, bienvenue à la « ville numérique réelle ». Le projet Audacities également appelé « innover et gouverner dans la ville numérique réelle » a exploré cinq cas d’étude permettant « d’observer concrètement la ville numérique et de prendre la mesure des transformations et déstabilisations en cours». Ce travail a été mené par l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) et la Fondation internet nouvelle génération (Fing). Il permet de déconstruire des idées reçues sur l’innovation numérique et aboutit à la nécessité de relier innovation et gouvernance. (@Lagazettefr).

#Data

► RGPD : le Big Bang des données personnelles. Selon une théorie admise par la communauté scientifique, l’univers aurait été créé en un instant passant de l’infiniment petit à sa taille actuelle (100 à 200 milliards de galaxies). C’est le fameux Big Bang. Avant il n’y avait rien puis « bang », tout a existé. L’image est utile pour comprendre le  Règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD), en ce sens que le 25 mai 2018 à 0 h 01, date et heure de son entrée en vigueur, il y aura un Big Bang qui va créer l’univers de la protection des données personnelles au sein de l’Union européenne. A cet instant les dispositions du RGPD seront obligatoires et applicables aux 511,8 millions de citoyens dans l’UE. (@LesEchos).

#Travail

► Plateformisation 2027. Conséquences de l’ubérisation en santé et sécurité au travail. Le monde du travail assiste à une profonde transformation de ses modèles d’organisation, de production et de commercialisation. De nouvelles formes d’emploi et d’organisation du travail posent alors la question des conséquences possibles sur la santé et la sécurité de ces travailleurs du XXIe siècle. Ces dernières années, le développement des plates-formes d’intermédiation qui permettent une mise en relation massive de clients et de prestataires de services s’accompagne de nombreuses interrogations de la part des acteurs du travail. Si ce phénomène reste encore marginal, environ 200 000 travailleurs concernés, il interpelle car les organisations du travail mises en place par ces nouveaux acteurs échappent largement aux cadres de régulation traditionnels. De plus, ces nouvelles pratiques ont déjà un effet sur l’organisation de nombreuses entreprises traditionnelles. (@futuribles_int).

#IntelligenceArtificielle

► Les vrais enjeux de la formation. Si le principe de l’intelligence artificielle (IA) est d’apprendre de nous, pour nous aider, alors pourquoi devrions-nous nous former à son utilisation ? Google corrige de lui-même les fautes d’orthographe et oriente les résultats de recherche (notamment) en fonction de l’historique de l’utilisateur. Certains claviers de smartphone en mode « saisie automatique », comme avec Swype, personnalisent les suggestions de mots selon les usages de chacun. Une fois que l’on sait se servir de l’outil, l’IA est justement là pour nous corriger ou s’adapter à nos habitudes. « Si vous attendez de la machine qu’elle apprenne de vous, surtout ne changez pas votre manière de faire », enchérit François Geuze, conseiller en ressources humaines. « Votre but dans ce cas est de récupérer un grand nombre de données pour que l’algorithme puisse induire, c’est-à-dire dégager des règles en fonction de la répétition de situations. Par exemple, ajouter une formule de politesse automatiquement à la fin de vos mails. » A moins de vouloir devenir ingénieur ou data scientist, les collaborateurs « de métier » peuvent donc se demander à quoi bon se former à cette nouvelle technologie. (@LesEchos).

► Le « Dark IA » : seul côté obscur de l’intelligence artificielle ?  Ainsi, de nouveaux algorithmes plus intelligents et plus performants sont élaborés minutieusement et méthodiquement et l’on voit naitre du côté des professionnels l’envie de développer, et toujours plus, l’impact du SOAR – l’orchestration, l’automation et le temps de réponse dans le domaine de la sécurité – par des moyens autonomes. Ces nouvelles techniques constituent peut-être un avantage pour nous aujourd’hui, mais elles pourraient bientôt se muer en alliés encore plus puissants pour nos adversaires. L’un des aspects les plus complexes des systèmes de sécurité autonomes de nouvelle génération consiste à trouver le juste équilibre entre intelligence et prévisibilité. (@LesEchos).

#MediaSocial

► Facebook veut créer une application de messagerie destinée aux lycéens. Le réseau social de Zuckerberg travaille sur une application de messagerie semblable à Messenger, mais directement destinée aux lycéens. Selon un article de The Next Web publié le 21 avril, Facebook serait en train de concevoir une messagerie instantanée baptisée « High School Networks ». Là où Messenger est accessible à tous les utilisateurs du réseau social, cette dernière viserait spécifiquement les adolescents. Bien que cette fonctionnalité semble actuellement cachée, The Next Web indique avoir eu accès à plusieurs captures d’écran qui lui ont été fournies par une source anonyme. De fait, la messagerie « High School Networks » fonctionnerait comme une extension de Messenger. Il est possible qu’elle permette de chercher son école et des camarades, mais également de s’inscrire à des chats particuliers. Les élèves pourront aussi suggérer leur école à l’application, si elle n’apparaît pas dans la liste, et ajouter ou supprimer une école s’ils déménagent en cours d’année. Selon le média américain, l’application mettrait en place un processus de vérification pour les nouveaux membres, et celui-ci pourrait se baser sur une photo d’identité et une carte scolaire. (@siecledigital).

► De Brut à BFM, la chute de l’engagement Facebook n’épargne aucun média. Alors que la planète média a tremblé en janvier dernier, avec l’annonce par Mark Zuckerberg d’un changement d’algorithme du newsfeed, quelle est l’évolution des performances des principales pages médias sur Facebook ? Les médias historiques comme Le Figaro ou Le Monde observent-ils une baisse de leur activité sur la plateforme, comme le déplorent dans la presse spécialisée leurs dirigeants ? Les pure-players type Brut ou Chefclub passent-ils entre les gouttes, comme ils l’affirment à tout bout de champ ? (@journaldunet).

#Japon

► Suivez les funérailles des chiens robots. Ils sont hors d’usage, pas réparables, bons pour la poubelle… Mais, au Japon, les chiens robots ont droit à des funérailles. Fumée d’encens, récitations de prières, pour leur dire adieu, tous les rituels traditionnels japonais sont respectés. Dans une lettre, chaque propriétaire d’un chien AIBO raconte ses souvenirs, ses bons moments passés avec la créature commercialisée par Sony à partir de 1999. Après la cérémonie, les robots sont envoyés dans une société spécialisée dans l’électronique vintage. Ils deviendront alors donneurs d’organes pour sauver d’autres chiens robots, pour le plus grand bonheur de leurs maîtres.(@LObs).

#Elections

► Japon : une intelligence artificielle candidate aux élections. Des formes féminines, une tenue argentée et un maquillage prononcé : tout était réuni pour attirer l’œil sur ce robot. Derrière ce personnage féminin se cachait le candidat Michihito Matsuda, 44 ans, qui a fait campagne par ce biais atypique. Ce dernier avait en effet décidé de faire de l’intelligence artificielle son cheval de bataille, comme il l’a expliqué sur son compte Twitter. «Pour la première fois dans le monde, une IA se présente à une élection. L’intelligence artificielle va changer Tama City. Avec la naissance d’un ‘maire-IA’, nous allons conduire une politique impartiale et objective. Nous allons mettre rapidement en oeuvre des lois bien renseignées et avec un savoir-faire technique pour diriger la nouvelle génération», avait-il écrit au moment de se lancer dans sa campagne. (@cnews).

#VideoOnDemand

► L’Europe entérine le principe d’exception culturelle. L’Europe reconnaît l’exception culturelle et par là même fait un joli cadeau à la production audiovisuelle française. Netflix et Amazon Prime Vidéo, et même Altice Studios, des services basés ailleurs qu’en France, vont en effet bientôt devoir se soumettre aux obligations de financement hexagonales. Cela pourrait représenter plus de 100 millions d’euros pour l’écosystème de la production hexagonale, estiment certains. En outre, tous les services de vidéo à la demande, par abonnement (SVOD) ou à l’unité (VOD), devront présenter en Europe au moins 30 % d’oeuvres européennes et les exposer correctement. (@LesEchos).

26 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 26 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle, rêve ou cauchemar ? La technologie intelligente est désormais omniprésente, dans les blocs opératoires, dans la création artistique ou encore sur Mars. L’être humain est-t-il en passe d’être remplacé ? Oui, affirme Andrew Yang, car si nous ne réagissons pas bientôt, nous sommes perdus. C’est pourquoi il a décidé d’être candidat aux élections présidentielles américaines de 2020.

► Nous sommes bien plus influencés par l’IA que nous le pensons. Dans mes conférences je trace les traits du paysage numérique que nous utilisons tous les jours. Par exemple, je parle de Spotify et de ma consommation de musique. En effet, j’écoute environ 5 heures de musique par jour. Dans la salle, les plus de 35 ans sont surpris. Les plus jeunes trouvent rien de surprenant. En effet, la bibliothèque Spotify pèse plus de 30 millions de titres ! C’est beaucoup plus que je ne pourrais écouter dans toute ma vie, même si j’augmente mon temps d’écoute à 12 heures par jour. Et pourtant, tous les lundis je suis content d’ouvrir Spotify car l’Intelligence Artificielle (IA) a préparé ma playlist pour la semaine calée sur mes goûts musicaux. Aujourd’hui nous créons2,5 Eo(Exa-Octets)de data par jour. La prolifération de la data engendre un submergeant d’information. Nous sommes confrontés à ce tsunami de data qui se déverse sur les supports numériques que nous utilisons quotidiennement. De plus, la création de data est exponentielle. Ça tombe bien l’IA a deux points forts. D’une part, elle est scalable, elle s’adapte à cette augmentation vertigineuse de données. D’autre part, l’une des fonctionnalités de l’IA est de trier les informations. (@siecledigital).

#Ville

► Les « villes intelligentes » réduiront-elles les inégalités ? Une conférence du « Monde » à Lyon le 17 mai. A l’heure où l’espace urbain connaît de profonds bouleversements issus de la révolution numérique, et où les façons de se déplacer, d’habiter, de travailler ou de participer évoluent rapidement, nos villes se trouvent à un tournant. Quelles règles du jeu voulons-nous ? Quelles innovations sociales, politiques ou technologiques pourront résoudre les fractures qui traversent nos cités, apporter plus de cohésion sociale et de responsabilité environnementale ? Comment pouvons-nous tirer parti de ces mutations pour inventer des modèles de développement qui contribuent à réduire les inégalités sociales, territoriales, générationnelles ou de genre ? (@LeMondefr).

► Ville « intelligente » ou ville « automatique » ?  La ville de demain sera intelligente. Le schéma se met en place. Il fait la part belle aux métiers de flux (transports, eau, énergie) et parfois à la sécurité. Ces choix sont logiques : il s’agit des métiers pour lesquels les données sont les plus volumineuses et les plus facilement accessibles, notamment du fait de la multiplication de capteurs connectés. Il faut le préciser : la ville intelligente est pilotée par la donnée. Une trentaine de territoires expérimentent en France à des échelles plus ou moins importantes (une rue, un quartier ou la ville) ce qu’est une approche « smart » et son fonctionnement « data driven ». Quelques premiers résultats sont encourageants et ont pu donner lieu à des évaluations intéressantes. Des économies réelles apparaissent, par exemple grâce à une gestion plus « intelligente » des consommations électriques des bâtiments communaux et de l’éclairage public. Il en est de même pour l’eau. La régulation du trafic automobile est améliorée. Quelques grands opérateurs ont construit, avec des territoires, des démonstrateurs probants. (@Lagazettefr).

► Action coeur de ville : un guide esquisse les futures conventions des 222 villes retenues . Les partenaires du plan Action cœur de ville – la Caisse des Dépôts, Action logement, l’Anru et l’Anah – ont rendu public le « Guide du programme », afin d’encadrer la mobilisation des 5 milliards d’euros prévus sur cinq ans pour accompagner les 222 villes retenues dans ce plan. Ce guide, appelé à évoluer au gré de l’avancement du programme, décrit essentiellement les modalités prévues pour l’ingénierie de projet et les études associées à chaque programme local, tout en indiquant les pistes de financement prévues pour ces travaux d’initialisation. (@localtis).

#MediaSocial

► Comment Facebook a transformé l’amitié en donnée mesurable. « J’ai 872 amis. » Il y a trente ans, qui – à part Michel Drucker – aurait pu se vanter d’un tel tableau de chasse ? Si le sens du mot « amitié » a indéniablement évolué, ce n’est que pour mieux refléter les chamboulements que les réseaux sociaux ont imposés aux rapports humains dans leur ensemble, virtuels ou non. Ainsi, l’amitié n’est plus un concept fuyant mais une donnée mesurable, comme tout le reste.  L’être humain n’a pas toujours été généreux de son amitié. Jadis, il était entendu que l’on pouvait avoir beaucoup de connaissances, pas mal de copains, mais que les amis, eux, se comptaient sur les doigts de la main. Désormais, sous l’impulsion des réseaux sociaux (Myspace en pionnier défunt, Facebook en porte-étendard), le mot « ami » a littéralement englouti tout son champ lexical ; chacun d’entre nous, désormais, est « ami » a minima avec des dizaines d’individus, plus couramment des centaines, et parfois des milliers. Simple problème de terminologie ? Non : les réseaux sociaux n’ont pas seulement influencé la définition de l’amitié, mais aussi ses mécanismes propres. Il est donc légitime de se demander si, en 2018, on est toujours « ami » de la même manière qu’en 1988 ou dans l’Antiquité.  (@usbeketrica).

#RéalitéVirtuelle

► Fascinante ou flippante, Shudu Gram est une femme virtuelle influente. Plus d’un an que cela dure. Plus d’un an que le compte d’une mannequine attire « likes » et « followers ». Cette mannequine, c’est Shudu Gram, dont l’âge annoncé est de 28 ans. Elle est suivie par plus de 100 000 personnes sur Instagram. Sur son compte, une vingtaine de publications ont suscité 10 000 réactions par post en moyenne. Pour certains, elle est la diversité, elle est fascinante. Pour d’autres, elle est un danger, une impostrice, carrément flippante. Car la particularité de Shudu Gram, c’est qu’elle est une mannequine virtuelle au corps redimensionné et au cou princier, qui prend racine dans un vieil archétype : la poupée. Beauté figurative et insondable. Peau ébène sans aucun défaut. Créée à partir d’effets spéciaux, 100 % générée par ordinateur, Shudu Gram est la « création artistique » du photographe londonien Cameron-James Wilson, qui a souhaité donner vie à « un fantasme qui deviendrait la réalité dans notre monde filtré, où le réel devient faux ». (@BigBrowser_fr).

#Cybersécurité

► Une société lance une base de données pour entraîner les IA à la cybersécurité. Une société spécialisée dans la cybersécurité, Endgame, a lancé une base de données open-source appelée EMBER (Endgame Malware Benchmark for Research). Cette dernière permet à tout un chacun d’entraîner son intelligence artificielle à identifier des comportements malveillants de la part d’applications. Aujourd’hui, nous sommes quotidiennement confrontés à des attaques de ransomwares, malwares, botnets. Dans une grande partie des situations, il est quasiment impossible de s’en protéger en amont. Les attaques sont subies, avant de voir la ou les failles corrigées. Parce qu’il est plus facile d’identifier un chat ou un arbre sur une photo qu’un virus, l’intelligence artificielle a rarement été mise à contribution pour la cybersécurité, car son application est trop complexe. Avec EMBER, tout cela pourrait rapidement changer. (@siecledigital).

25 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 25 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Les 21 et 22 avril, treize villes françaises ont participé à la 3ème édition des 48 heures de l’agriculture urbaine. Ce concept d’agriculture urbaine semble prendre racine dans nos villes, sous le pavé et le bitume. Il y a 70 ans, à Marseille, il y avait des vaches, des terres agricoles… La ville était autosuffisante à 100 %. Aujourd’hui, elle ne produit plus qu’1,03% de ce qu’elle consomme. Plus de 80 structures de l’agriculture, de l’alimentation, de l’écologie et des arts ont participé à cet événement agricole. L’objectif est d’utiliser tous les espaces délaissés de la ville comme les friches, les toits, les parkings, les bas-côtés des autoroutes urbaines… pour produire des fruits et légumes en petites quantités et sans pesticide. A lire : Avec l’agriculture urbaine, les villes retrouvent le chemin de la terre. (@franceinfo) et Prenez la clé des champs avec les 48 heures de l’agriculture urbaine (@libe). Légende image : La Friche Belle de Mai, un jardin collectif à Marseille. (MAXPPP).

► La Cité de l’Agriculture à Marseille est portée par Marion Schnorf et Marion Eynard. Ouverte au public depuis la fin du mois d’avril, « le but de la Cité de l’Agriculture est de repenser complètement nos manières de produire et donc de nous alimenter », explique Marion Schnorf. (@FranceInfo). A lire aussi : La Cité de l’Agriculture s’est installée dans le 1er arrondissement de Marseille. (@villeintelmag).

#Data

RGPD: le coût faramineux de la protection des données personnelles pour les entreprises. « A ceux qui n’auraient pas encore beaucoup avancé sur le sujet, sachez que la Cnil [Commission nationale de l’informatique et des libertés] sait que toutes les entreprises ne seront pas prêtes à temps », rassure d’emblée Emilie Meridjen, du cabinet d’avocats Sekri Valentin Zerrouk, à l’occasion d’une réunion d’information sur le complexe volet RH du règlement européen sur la protection des données personnelles, ou RGPD, le jeudi 12 avril. Face à elle, une assemblée de responsables d’entreprises à la recherche de conseils pratiques sur les actions en conformité à rapidement mettre en œuvre dans leurs organisations avant le 25 mai prochain, date butoir de l’entrée en vigueur de ce texte visant notamment à renforcer la protection de la vie privée des internautes et des salariés. A un mois de sa mise en application et en plein scandale Facebook, force est de constater que les entreprises françaises sont à la traîne. Un récent sondage conduit par la société de conseil Smart GDPR et publié début avril, pointe des résultats préoccupants : moins de la moitié des répondants a ainsi déjà entendu parler du RGPD au mois de mars. Pire, seul un peu plus du tiers des entreprises interrogées aurait commencé ses travaux pour se mettre en conformité. (@Challenges).

► Montréal veut éviter l’effet Big Brother. Un rapport obtenu par La Presse détaille comment la métropole peut éviter les dérives en se dotant d’un code d’éthique sur la collecte de données et ainsi protéger la vie privée des Montréalais. Surtout, l’administration Plante n’entend pas imiter Toronto, qui a confié à Google le mandat d’implanter une foule de capteurs, préférant garder le contrôle sur les informations colligées. Avec le déploiement rapide de la fibre optique dans l’île, l’arrivée prochaine du réseau 5G et les avancées dans les systèmes de collecte de données – souvent appelés internet des objets -, Montréal s’inquiète des risques pour la vie privée de ses citoyens. Pour l’heure, les systèmes intelligents sont limités dans la métropole québécoise : des feux de circulation connectés, des appareils qui évaluent en temps réel l’achalandage dans le Quartier des spectacles. Mais de nombreux autres sont à prévoir. (@lp_lapresse).

#EconomiedelAttention

Notre attention à l’heure des écrans Pour éclairer les questions de conception attentionnelles, autour du programme Retro-Design de l’Attention lancé par la Fing, il nous a semblé essentiel de recevoir un éclairage provenant des neurosciences et de la psychologie comportementale. C’est pourquoi nous nous sommes associés à Chiasma (FB, blog, @chiasmaparis) une association qui organise des débats pour éveiller à la pensée critique. C’est cette approche pédagogique qu’a choisie son cofondateur, Albert Moukheiber, chercheur en neuroscience et psychologue clinicien pour expliquer au petit groupe d’étudiants que nous encadrons à l’Ensci ce qu’était l’attention. (@InternetActu).

#Media

Les médias sont-ils les nouvelles agences de com ? Face aux agences de brand content, de nouveaux acteurs s’imposent dans le paysage publicitaire. Les médias sont de plus en plus nombreux à proposer de créer du contenu pour les marques. Derniers en date, Ganz, « l’agence de content thinking » de Prisma Media, et le 14 Haussmann du Figaro dirigé par Benjamin Lassale, lancés à moins de trois semaines d’intervalle. Ces entités, les studios, cohabitent avec les rédactions, sans pour autant en faire partie. « L’appellation est intéressante. Buzzfeed aux États-Unis a lancé le terme qui, depuis, s’est répandu. Il existe une sorte de pudeur, de distinction. C’est un travail d’agence à ceci près que nous, médias, avons à la fois l’expertise sur les sujets que l’on traite, en plus de la connaissance de notre propre audience », analyse Jérôme Ruskin, fondateur d’Usbek et Rica. (@LADN_EU).

#MediaSocial

« Veuillez accepter nos conditions » : la fabrique du consentement chez Facebook (et les moyens d’y mettre fin). Facebook s’y était engagé cette semaine et cela s’est produit hier : des millions d’utilisateurs en Europe ont reçu un mail de la plateforme les invitant à accepter les nouveaux paramètres de confidentialité mis en place pour de se mettre en conformité avec le Règlement Général de Protection des Données (RGPD) qui entrera en vigueur le mois prochain. Le message était intitulé « Veuillez accepter nos conditions d’utilisation avant le 25 mai pour continuer à utiliser Facebook » et en elle-même, cette formulation est problématique, car elle revient une nouvelle fois à exercer sur les utilisateurs une forme de « chantage au service ». (@Calimaq).

24 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 24 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#ÉconomieCirculaire

x► Une feuille de route pour commencer le chemin. Les réflexions avaient été lancées le 24 octobre par le ministère de la Transition écologique et solidaire, dans le sillon du plan climat présenté par Nicolas Hulot juste avant l’été 2017. C’est finalement le Premier ministre lui-même, Édouard Philippe, qui en a exposé les conclusions ce lundi 23 avril, en marquant par sa prise de parole l’importance que le gouvernement entend attribuer au sujet. Au bout de six mois, ponctués par deux consultations publiques, quatre ateliers associant l’ensemble des parties prenantes (industriels, collectivités locales, associations) et une mission d’étude confiée à des experts, la France a enfin sa première « Feuille de route pour l’économie circulaire »: un « plan de bataille anti-déchets et anti-gaspillage »,selon les termes utilisés par Édouard Philippe, censé impulser l’évolution vers un modèle économique plus soucieux de la préservation des ressources et de l’environnement. (@latribune). Légende image : L’objectif explicite est notamment celui, déjà préconisé par la loi de transition énergétique de 2015, de diviser par deux les déchets ménagers mis en décharge d’ici à 2020. Crédits : Charles Platiau / Reuters.

► Déchets, recyclage, réutilisation : qu’est-ce que l’économie circulaire ? L’économie circulaire est un concept ancien qui a été affiné et popularisé dans les années 2000. Il s’agit d’imaginer une alternative à l’économie dominante, dite « linéaire », qui contribue à l’épuisement des ressources et à la dégradation de l’environnement. Les penseurs de l’économie circulaire partent du principe que les ressources de la planète étant limitées, il serait plus avisé de recycler, de réparer et de réutiliser les matériaux utilisés à la fois par les ménages et par l’industrie, plutôt que de les jeter après utilisation. (@LeMondefr).

#IntelligenceArtificielle

► « L’impact de l’intelligence artificielle est aussi sociétal ». Il a fait toute sa carrière au sein du cabinet BCG. Il y a trois ans, Sylvain Duranton fonde BCG Gamma, l’entité mondiale dédiée à la donnée. Ce polytechnicien se fixe comme objectif de mettre la science de la donnée au service de l’entreprise, sans négliger les impacts sur la société. A lire aussi : L’épargne et le conseil à l’heure de l’intelligence artificielle (@EchosExecutives).

#Robotique

► L’Onu face au casse-tête des robots tueurs. Qu’est-ce qu’un système d’armes létales autonome (Sala) ou, pour le dire plus crûment, un « robot tueur » ? L’Onu s’est réunie du 9 au 13 avril, à Genève en Suisse, et se rassemblera à nouveau fin août, pour esquisser une réponse. L’enjeu est de savoir à partir de quel stade on peut considérer qu’une machine de guerre prend seule la décision de tuer, et si ce choix peut être fait sans intervention humaine. De cette définition dépendra, à terme, un éventuel moratoire ou accord de non-prolifération que de nombreux chercheurs et spécialistes des technologies appellent de leurs voeux. Dès 2015, une première lettre ouverte appelant à une interdiction des armes autonomes avait été rendue publique par le Future of Life Institute, un think tank basé à Boston. Elle avait été signée par de grands noms de la science tels que feu Stephen Hawking, physicien, et Noam Chomsky, linguiste au MIT, ainsi que de grands chercheurs en intelligence artificielle comme Demis Hassabis (Google DeepMind), Yann LeCun (Facebook AI Research) ou Yoshua Bengio (université de Montréal). Signataire également, Elon Musk, patron de Tesla et SpaceX, ne cesse depuis de mettre en garde contre les dangers de l’intelligence artificielle :« Pour une IA, il n’y aurait pas de mort. Elle vivrait toujours, et vous auriez une dictatrice immortelle », a-t-il déclaré dans le documentaire « Do You Trust this Computer ? » sorti en ligne début avril. (@LesEchos).

#Audiovisuel

► Netflix veut développer des sujets locaux à audience mondiale. Par Leora Kornfeld, professeure auxiliaire à la Schulich School of Business de l’Université York à Toronto. Billet invité, présenté dans le cadre d’un partenariat éditorial entre le Fonds des Médias du Canada (FMC) et Méta-Media. Quatre mois après l’annonce par Netflix de l’investissement de 500 millions de dollars canadiens dans des productions originales au Canada, celle qui est aujourd’hui l’ancienne vice-présidente au contenu de Netflix, Elizabeth Bradley, a expliqué aux producteurs comment procéder pour que leurs émissions soient diffusées sur la plateforme. Lire la suite sur le site de @metamedia

#Armée

► La guerre du futur est déjà sur les champs de bataille. Qui n’a jamais vu un des films de la célèbre saga Terminator des années 1980, où le système « intelligent » Skynet déclenche l’apocalypse nucléaire ? Bienvenue dans la réalité, car l’humanité y est ou presque. Technologiquement, la première génération de robots tueurs, appelés Sala (Systèmes d’armes létaux autonomes), est testée en secret dans certaines armées… et est même parfois déjà en service. Ainsi, la Corée du Sud « emploie » depuis maintenant trois ans plusieurs robots tueurs (SGR-A1), bardés de capteurs, le long de la zone démilitarisée qui la sépare de la Corée du Nord. Développés par Samsung, ces engins prennent seuls la décision d’enclencher leurs armes pour protéger la frontière sud-coréenne. (@latribune).

#Data

► RGPD : la CNIL et Bpifrance publient un guide. La Commission nationale informatique et libertés (CNIL) et Bpifrance s’associent pour accompagner au travers d’un guide pratique les TPE et PME dans leur appropriation du règlement européen sur la protection des données. Quelles sont les nouvelles obligations ? Quels sont les risques ? Qui est l’interlocuteur ? Les interrogations des dirigeants d’entreprises moyennes sont encore nombreuses à l’approche de l’ entrée en vigueur du RGPD, fixée au 25 mai prochain. Lors de la présentation de ce guide, Isabelle Falque-Pierrotin, la présidente de la CNIL, préfère commencer par rassurer son auditoire : « Les TPE et PME pour lesquelles les données personnes ne sont pas au coeur de leur activité n’auront à déployer que des moyens limités. Les obligations du RGPD sont effectivement proportionnelles à la taille des entreprises ». Néanmoins, aucune n’y échappera et toutes devront revoir leurs procédures de collecte des données. A lire aussi : RGPD : miser sur la valeur partagée (@EchosExecutives).

23 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 23 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Commerce

xAmazon compte plus de 100 millions d’abonnés à Prime. C’est un chiffre qu’Amazon avait toujours gardé secret. Mercredi 18 avril, le géant américain du commerce en ligne a révélé pour la première fois le nombre d’abonnés à son offre Prime: plus de 100 millions. « En 2017, Amazon a livré plus de cinq milliards de produits avec Prime dans le monde entier, et les nouveaux membres ont été plus nombreux que les années précédentes, aussi bien aux Etats-Unis que dans le monde », s’est félicité Jeff Bezos, son fondateur et patron, dans sa lettre annuelle adressée aux actionnaires. L’abonnement Prime, longtemps baptisé Premium en France, a été lancé en 2005. Il permet d’abord de bénéficier de la livraison gratuite en deux jours ouvrés (un jour en France). Depuis, Amazon a ajouté d’autres services pour attirer de nouveaux clients. Aux Etats-Unis, la société propose un catalogue de films et de séries en streaming, une plate-forme d’écoute musicale, l’accès à une bibliothèque de livres numériques et un espace de stockage de photos en ligne. Elle a aussi ajouté la livraison de produits alimentaires en deux heures. « 100 millions, c’est davantage que les estimations de Wall Street », souligne Daniel Ives, analyste chez GBH Insights. Amazon ne précise pas la répartition du nombre d’abonnés. Comme le prix varie selon les pays (99 dollars par an aux Etats-Unis, 49 euros soit 60 dollars en France et environ 15 dollars en Inde), il n’est donc pas possible de connaître le chiffre d’affaires généré par Prime. Les analystes estiment cependant que les Etats-Unis représentent, au moins, la moitié des abonnés. (Silicon 2.0). 

#EconomieCirculaire

Le gouvernement lève le voile sur ses projets. Développer l’économie circulaire. Tel est l’ambition de la feuille de route que le gouvernement présente ce lundi. Le Premier ministre et la secrétaire d’Etat à la Transition écologique, Brune Poirson, vont dévoiler leurs ambitions à l’occasion de la visite d’une usine SEB à Mayenne. Un choix assez naturel puisque le spécialiste du petit électroménager mise notamment sur des produits pouvant être réparés. Un principe clé de l’économie circulaire. Mais outre la réparation, l’économie circulaire s’appuie sur des pratiques telles que le réemploi et le recyclage, afin de limiter la consommation de matières premières, d’eau ou d’énergie, ainsi que le rejet de déchets. (@LesEchos).

#Travail

► Plateformisation 2027. Conséquences de l’ubérisation en santé et sécurité au travail. Le monde du travail assiste à une profonde transformation de ses modèles d’organisation, de production et de commercialisation. De nouvelles formes d’emploi et d’organisation du travail posent alors la question des conséquences possibles sur la santé et la sécurité de ces travailleurs du XXIème siècle. Ces dernières années, le développement des plates-formes d’intermédiation qui permettent une mise en relation massive de clients et de prestataires de services s’accompagne de nombreuses interrogations de la part des acteurs du travail. Si ce phénomène reste encore marginal, environ 200 000 travailleurs concernés, il interpelle car les organisations du travail mises en place par ces nouveaux acteurs échappent largement aux cadres de régulation traditionnels. De plus, ces nouvelles pratiques ont déjà un effet sur l’organisation de nombreuses entreprises traditionnelles.

#Coworking

Plusieurs startups sous le même toit. À Strasbourg (Haut-Rhin), ces 55 coworkers partagent bureaux, salle de réunion et matériel, mais ils sont tous travailleurs indépendants. Leurs activités sont très variées : hypnose, création de bijoux, graphisme… Ces espaces permettent de réduire les coûts. « Avoir accès à des salles de réunion dans des espaces comme celui-ci, ça coûterait déjà quelque chose comme 200 euros la journée, alors que nos clients vont payer 300 euros au mois et auront un accès illimité à ces salles de réunion« , explique Guillaume Zaegel, fondateur de Panorama-coworking, une société qui loue ces locaux aux coworkers. (@franceinfo).

#Société

► Le retour de l’autoritarisme ? Frédéric Worms s’entretient avec Peter Gordon, historien, professeur d’histoire intellectuelle à l’Université de Harvard (Etats-Unis). Parmi les explications des régressions démocratiques auxquelles on assiste aujourd’hui, et en particulier l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis, il y en a une qui relève de la psychologie sociale : la fascination pour l’autorité, et le retour de l’autoritarisme. Mais de quoi s’agit-il ? Pour éclairer ce phénomène, l’historien américain Peter Gordon se réfère à une enquête menée et commentée à la fin de la Seconde Guerre mondiale par Theodor W. Adorno, l’un des fondateurs de la « théorie critique » allemande : des psychologues y avaient défini des critères de l’autoritarisme, expliquant à l’époque la fascination pour le fascisme. Cette étude est encore éclairante aujourd’hui. Mais comme Adorno à l’époque, Peter Gordon pense qu’il faut compléter cette explication psychologique par une explication sociale et politique, en particulier par une analyse des médias et de la communication de masse, la transformation de la propagande d’une époque à une autre, et aujourd’hui nos réseaux sociaux. L’autoritarisme n’est pas seulement un fantasme, mais un produit de consommation massive. Dangereux pour la santé des peuples. (@franceculture).

#LiensVagabonds

► Attention, la Chine accélère !. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – USA : plus de journalistes dans les TV que dans les journaux ; – Sous Trump, la réalité virtuelle devient politique ; – La Russie lâche un « tapis de bombes » sur Internet pour tenter de censurer Telegram ; – Facebook utilise l’IA pour vendre vos futurs faits et gestes aux annonceurs ; – Les salaires mirobolants des chercheurs en IA.

#JeuVideo

Les nouveaux maîtres du jeu. Ils remplissent des stades, rassemblent des millions de spectateurs dans le monde, et leurs exploits font vibrer leurs supporteurs. Ce ne sont ni des sportifs ni des artistes : ce sont des stars de jeux vidéo. Ils s’affrontent avec leurs claviers d’ordinateur et leurs souris. Technique, tactique, condition physique… Ces champions d’un nouveau genre s’entraînent comme des athlètes de haut niveau. Ils seront peut-être bientôt aux Jeux olympiques et sont déjà au cœur d’un juteux business. (@franceinfo).

22 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 22 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Surveillance

xEn Chine, un incroyable «Big Brother» pour trier les bons et les mauvais citoyens. Liu Hu, un journaliste d’investigation, s’était spécialisé dans les enquêtes sensibles: il dénonçait la corruption de hauts responsables du régime. Arrêté en 2013 pour «fabrication et diffusion de rumeurs», il est condamné fin 2016 pour «diffamation» dans une autre affaire. La cour exige qu’il présente publiquement ses excuses, à ses frais. Mais c’est au printemps 2017 que sa vie bascule. Alors qu’il essaye de réserver un billet d’avion sur Internet, un message apparaît: il n’est pas autorisé à effectuer cet achat. «Je ne comprenais rien à ce qui m’arrivait», se souvient cet homme de 43 ans. En fait, sans que personne ne l’avertisse, il avait été placé sur une «liste noire» liée à son numéro de carte d’identité. Liu Hu n’a pas non plus le droit de prendre des trains à grande vitesse, de solliciter un prêt bancaire ou d’acquérir un appartement. Lorsqu’il s’en est rendu compte, il a appelé le juge: la somme demandée n’était pas arrivée, le compte indiqué n’étant pas valide. Liu Hu a de nouveau effectué un transfert, mais la cour lui demande désormais un montant bien supérieur. Une exigence infondée, estime le journaliste, qui n’a aucune idée du temps que durera sa mise à l’index. (@Figaro_Inter). Légende image : Une exposition de photos numériques à Shenzhen. À terme, le «système de crédit social» collectera les informations fournies par les tribunaux, la police, le fisc, les sites de commerce électronique ou les réseaux sociaux. – Crédits photo : Blanches/Imaginechina. 

#Data

En Chine, le débat sur la protection des données émerge doucement.  L’exposition aura duré quatre jours avant d’être fermée par la police de Wuhan, dans le centre de la Chine. Sur de grandes feuilles de papier, on pouvait y lire le nom, le sexe, l’âge, l’adresse, le numéro de téléphone, la plaque d’immatriculation, les voyages ou encore les achats effectués par 346.000 habitants de la ville. L’artiste, qui voulait alerter le public sur la protection de la vie privée, a expliqué au journal « The Paper » avoir acheté toutes ces données via la messagerie QQ, moyennant 1 centime de yuan par personne. Le procédé est illégal mais illustre les enjeux qui attendent la Chine à l’heure où le pays investit massivement dans l’intelligence artificielle et où des mastodontes comme Alibaba et Tencent engrangent des milliards d’informations en étendant chaque jour leur présence dans la vie quotidienne des Chinois. Composants, recherche, algorithme, la Chine accuse encore du retard dans la plupart des domaines clés de l’intelligence artificielle par rapport aux Etats-Unis, relève une récente étude de l’université d’Oxford. A deux exceptions notables : les données et le financement des start-up. (@LesEchos).

#Ville

► Smart city : inclure métropole et villages, une ambition bordelaise. La Métropole bordelaise a entamé sa mue depuis quelques années, en s’appuyant sur les filières numériques et informatiques, aéronautiques et spatiales, la santé, le tourisme, des secteurs d’avenir, dynamiques et créateurs d’emplois, qui poussent une croissance démographique parmi les plus fortes de France. Ce développement s’est fait conjointement à des solutions intelligentes, qui placent Bordeaux dans le peloton de tête des smart cities françaises : symbole de ce dynamisme, la ville a accueilli, en ce début avril, le quatrième Forum Smart City Bordeaux, organisé par la Tribune, lieu d’échanges et de réflexion. Une des grands axes de cette rencontre était les rapports entre une métropole et les territoires qui l’entourent, notamment ruraux. (@Les Smartgrids).

#Media

Boosté à l’intelligence artificielle, le site d’infos Knowhere promet un journalisme impartial Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab et Prospective. Seuls 2% des français souhaitent un journalisme affirmant un « choix partisan », affirmait le Baromètre La Croix sur la confiance dans les médias en janvier. Mais traiter un sujet de manière neutre et impartiale, est-ce possible ? C’est la promesse de Knowhere, un nouveau site d’infos américain qui mise sur l’intelligence artificielle pour enlever les biais humains. A lire la suite sur le site de @metamedia

Contre le flux d’informations, la tentation de stopper le temps. « New York Herald Tribune ! New York Herald Tribune ! » Filmée dans une scène mythique par Jean-Luc Godard sur les Champs-Élysées, Jean Seberg distribue aux côtés de Jean-Paul Belmondo la dernière édition du quotidien international, tout juste sortie de l’imprimerie. On y lit les dernières nouvelles du monde. Matin, midi ou soir, les éditions des journaux parisiens se succèdent. Les quotidiens nationaux tirent encore à plus de 4 millions d’exemplaires. Un demi-siècle plus tard, les vendeurs à la criée ont disparu et les journaux, par souci d’économies, ne sortent guère plus d’une édition par jour. Dans un Web irrigué par de l’information en continu, un surprenant mouvement s’opère. De grands médias se disent qu’ils ont peut-être fait fausse route sur Internet. Leur vocation était-elle de relayer chaque information le plus vite possible, en concurrence avec les réseaux sociaux ? Plusieurs d’entre eux cherchent à présenter à leurs lecteurs non plus une couverture exhaustive de l’actualité, mais une sélection mise à jour plusieurs fois dans la journée, inspirée d’un journal imprimé. (@Figaro_Economie).

#Web

► L’ensauvagement du web. Qu’il est loin le temps du discours utopique sur l’Internet ! Loin le temps où des esprits enthousiastes pensaient que la technologie du world wide web avait vocation à servir les idéaux démocratiques, participatifs et autogestionnaires. On a vu, durant la décennie écoulée, combien les logiques mercantiles s’en étaient emparées ; combien certains opérateurs agissaient en prédateurs pour s’assurer un monopole ; combien les groupuscules extrémistes l’utilisaient pour répandre leur haine ; combien les terroristes l’instrumentalisaient pour attirer à eux de nouveaux adeptes ; combien les États avaient eux aussi appris à s’en servir pour en faire un support d’influence ou de déstabilisation ; combien des enfants pouvaient en faire un moyen de cyberharcèlement. (@FR_Conversation).

#Surveillance

Mais c’est quoi cette caméra qui parle à Toulouse ? Une voix qui vient d’en haut pour vous remettre sur le droit chemin. C’est l’étonnante expérience que vivent depuis quelques mois les Toulousains qui flânent ou festoient sur le quai de la Daurade, en bord de Garonne. Mais rien à voir avec une révélation divine. La voix est celle de la police municipale. Elle demande prosaïquement d’arrêter d’uriner, de consommer de l’alcool sur le domaine public et de quitter de l’aire de jeux. Effet garanti pour les groupes de jeunes qui décampent sans demander leur reste. L’interpellation sort en fait d’un haut-parleur couplé à une des nombreuses caméras de vidéoprotection. Ce dispositif date du 21 septembre 2017. Mais la mairie ne l’a pas rendu public car il est « en phase d’expérimentation ». (@20minutes).

21 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 21 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Habitat

x► Légende image : Maisons avec des toits de gazon à Skógar, en Islande. La végétalisation du toit permet une meilleure intégration de l’habitat dans le paysage. (Crédits photo : Stefan Schafft, / Wikimedia Commons). Les « toits verts » gagnent du terrain. D’ici 2020, la mairie de Paris souhaite couvrir 100 hectares de toitures, murs et façades. D’autres pays, comme l’Allemagne, vont même plus loin, avec 10% des nouvelles constructions végétalisées. Un mouvement qui s’appuie sur des d’études scientifiques de plus en plus nombreuses à démontrer les bienfaits de ces aménagements. (@WeDemain).

#IntelligenceArtificielle

Travailler à l’heure de l’Intelligence Artificielle. Les avancées dans l’IA vont impacter nos modes de production, nos conditions de travail et la qualité de l’offre sur marché, et cela se fera avec ou sans la participation de l’Homme. Pas question de parler ici de l’IA forte (similaire à celle de l’homme), la menace d’une société dirigée par des robots n’est même pas encore envisageable. Depuis 2012 et l’arrivée du Deep Learning – apprentissage autonome par la machine – l’IA faible a fait des progrès considérables avec des puissances de calcul qui n’ont cessé de croître et d’être concentrées dans des processeurs de plus en plus petits (Loi de Moore). Pour autant, les experts n’avancent pas encore une quelconque forme d’intuition ou d’empathie dans cette intelligence de sillicium. C’est dans son usage que réside la menace qu’elle représente sur l’équilibre social entre les citoyens et entre les nations. (@bymaddyness).

« Avec l’intelligence artificielle,  c’est tout notre quotidien, et le système productif qui changent. Or, cette intelligence artificielle, ces robots, ressemblent à ceux qui les conçoivent. Ce sont des hommes qui les fabriquent, et donc l’intelligence artificielle ressemble aux hommes » affirme Mounir Mahjoubi, secrétaire d’état au numérique. « L’intelligence artificielle ressemble aux communautés de développeurs et d’ingénieurs qui l‘ont conçue. Et donc on introduit des biais. Et ces biais ils sont absolument partout. On va reproduire des biais que l’on va diffuser dans la société » s’alarme-t-il. Elément complémentaire, une partie de l’intelligence artificielle se base sur des jeux de données pour apprendre. « Ces jeux de données on les trouve sur internet, il se trouve que ces jeux de données sont biaisés eux aussi, parce qu’il y a plus de garçons qui agissent sur internet, il y a plus d’ingénieurs qui ont participé à la création des communs, notamment dans Wikipédia » pointe-t-il.

#Data

Données personnelles : sur Facebook, seuls les Européens seront protégés. Une voix qui vient d’en haut pour vous remettre sur le droit chemin. C’est l’étonnante expérience que vivent depuis quelques mois les Toulousains qui flânent ou festoient sur le quai de la Daurade, en bord de Garonne. Mais rien à voir avec une révélation divine. La voix est celle de la police municipale. Elle demande prosaïquement d’arrêter d’uriner, de consommer de l’alcool sur le domaine public et de quitter de l’aire de jeux. Effet garanti pour les groupes de jeunes qui décampent sans demander leur reste. L’interpellation sort en fait d’un haut-parleur couplé à une des nombreuses caméras de vidéoprotection. Ce dispositif date du 21 septembre 2017. Mais la mairie ne l’a pas rendu public car il est « en phase d’expérimentation ». (@LesEchos).

#Entreprise

► Des dirigeants attentifs au cloud, moins à la blockchain. L’association internationale YPO a évalué la perception et les projets d’investissement de plus de 800 CEO à travers le monde en matière de technologies de rupture. « Votre entreprise va-t-elle être impactée par les technologies de rupture ? », a demandé  l’association internationale YPO à 842 CEO de 71 pays, dans le cadre de son enquête YPO Global Pulse. La structure, qui réunit à travers le monde 25.000 chefs d’entreprise de moins de cinquante ans, a ainsi cerné les attitudes et les plans d’investissement des dirigeants d’entreprise vis-à-vis de dix technologies  : l’intelligence artificielle, la blockchain, les cryptomonnaies, l’intelligence économique, les chatbots, le cloud computing, la cybersécurité, les paiements mobiles, l’internet des objets (IoT), la réalité virtuelle et la réalité augmentée. (@EchosExecutives).

#Media

► Boosté à l’intelligence artificielle, le site d’infos Knowhere promet un journalisme impartial Avec un tirage à 300 000 exemplaires, le quotidien Bordelais Sud Ouest s’impose comme la deuxième offre régionale de France. Son startup lab, Théophraste, explore depuis maintenant 2 ans un nouveau modèle d’innovation en proposant aux startups locales de partager des bureaux et des ressources au sein même de l’entreprise afin d’accélérer leur développement. A lire la suite sur le site de @metamedia.

#Politique

La plateforme de démocratie participative CitizenLab débarque en France. Créée par Aline Muylaert et Wietse Van Ransbeeck, en 2015 deux bruxellois qui n’avaient que 22 ans, la plateforme de démocratie participative CitizenLab, dont nous avions déjà parlé dans nos colonnes est très bien implantée en Belgique et aux Pays-Bas. Des collaborations sont actives en Europe du Nord et notamment au Danemark, en Norvège, des pays où la démocratie participative n’est pas un vain mot, mais aussi au Royaume-Uni, en Afrique du Sud et plus récemment à Vancouver, au Canada. Dans le monde, plus de 72 plateformes Citizen Lab ont été installées dont deux en France , à Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine, et L’Isle-d’Abeau, en Isère.  « Ces deux collectivités utilisent notre plateforme pour lancer des consultations qui impliquent plus les citoyens », notent les dirigeants de CitizenLab. « Elles s’appuient sur la portée du digital pour optimiser la collecte et l’analyse des propositions citoyennes en ligne afin de mener une politique plus en phase avec les attentes de la population ». (@villeintelmag).

20 Avr

Régions.news #326 – Edition du vendredi 20 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Le plus grand cerf-volant du monde, 48 m de long, 27 m de large, a volé dans le ciel de Berck-sur-mer Crédits photo : Maxppp. Les rencontres internationales du cerf-volant se sont déroulées le week-end du 14 et 15 avril à Berck.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Le rapport « Un plan pour co-construire une société apprenante », de François Taddei, directeur du Centre de recherches interdisciplinaires (CRI), a été remis aux ministres du Travail, de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur le 4 avril. Il préconise une quinzaine d’expérimentations dans les territoires, pour créer des tiers-lieux physiques et numériques, organiser une « fête de l’apprendre » ou créer des « labs » pour imaginer les métiers et formations de demain…

► Installée à Bègles (Gironde) sur les terrains d’un ancien centre de tri postal, la Cité numérique est destinée à devenir sur 27.000 m² le « totem » de l’économie numérique de Nouvelle-Aquitaine, en y accueillant des jeunes pousses entrepreneuriales, des écoles… Elle ouvrira ses portes le 4 juin.

► La civic tech (technologie civique) s’invite à Presles (Val d’Oise) : de la connexion à l’hyperconnectivité. La commune de Presles part avec un gros handicap avec le cheminement du signal Internet. Le maire décide alors de créer le syndicat Val-d’Oise Numérique pour obtenir la fibre dès 2018. « Nous avons subi une pression énorme de la part de la population, afin qu’on accélère et qu’on lui permette d’obtenir ce confort », affirme l’édile. Et à Trilport (Seine-et-Marne) : éducation et dématérialisation. La commune travaille à la participation numérique et citoyenne depuis près de quinze ans. Première brique à l’édifice : le télé-paiement pour les activités périscolaires. « Cela a facilité la vie des habitants, et nous avons pu dire aux agents : on travaille en horizontal », se félicite le maire. A lire : Les « Civic tech » ou la démocratie en version start-up.

► Purifier l’eau à l’aide d’une simple valise d’une quarantaine de kilos, équipée d’un système de filtration, d’une pompe et d’un panneau solaire, concept développé par la startup toulousaine Sunwaterlife. Cette unité mobile est capable de filtrer au moins 700 litres d’eau par jour. Cette technologie baptisée Aqualink repose sur la filtration des eaux polluées des fleuves pour éliminer bactéries et virus afin de la rendre potable.

#Viva-Cités [Rubrique sur la cité digitale et résiliente]

► Au cœur des années 1980 et 1990, Medellin, alors sous la coupe de Pablo Escobar, était considérée comme la capitale mondiale du crime. Vingt-quatre ans après la mort du trafiquant de drogue, la deuxième ville de Colombie est célébrée comme l’une des cités les plus innovantes du monde. « Medellin est devenue un symbole de la ville vivante pour tous sur la scène internationale. En une quinzaine d’années, elle a construit sa résilience et élaboré un paradigme nouveau, fondé sur l’innovation sociale et l’intelligence urbaine. », expliquait en septembre 2015, le scientifique franco-colombien Carlos Moreno dans le quotidien La Tribune. La révolution menée est celle de l’équité, qu’elle a fondée sur cinq aspects de la vie citoyenne : la transparence, la participation, la non-violence, l’innovation et la résilience. À lire aussi : Cinq villes intelligentes et humaines.

Légende image. Une lettre ouverte signée par plus de 200 experts en robotique, intelligence artificielle et éthique, chercheurs ou encore chefs d’entreprise, vient d’être publiée la semaine dernière pour tenter de dissuader la Commission européenne d’attribuer aux robots une responsabilité juridique. Crédits : Jens Meyer/AP/SIPA. À regarder : « Regards sur l’intelligence artificielle » : un documentaire pour comprendre les enjeux de l’IA.

#EconomieCirculaire

► L’économie circulaire progresse en France au travers de multiples initiatives mais cherche sa voie pour s’imposer. Face au modèle dominant dit linéaire, qui consiste à extraire des matières premières, fabriquer des produits, les consommer et les jeter, l’économie circulaire privilégie un circuit fermé de la matière. Son objectif est de limiter la consommation de ressources et les rejets de déchets. Le gouvernement s’apprête prochainement à publier sa feuille de route pour développer l’économie circulaire. À lire : Pour que l’économie circulaire finance le réemploi et la récupération.

► Back Market, start-up parisienne, est devenue la spécialiste français des produits high-tech reconditionnés. L’entreprise propose de mettre en relation les consommateurs avec près de 250 usines de reconditionnement de matériel électronique, grâce à une plate-forme unique. L’objectif est de supprimer les trop nombreux intermédiaires (opérateurs mobiles, destockeurs…) afin de rendre les produits reconditionnés directement accessibles au grand public et de rentrer ainsi dans la boucle de l’économie circulaire.

► Depuis octobre 2017, trois jeunes producteurs de champignons passionnés d’agriculture urbaine et d’économie circulaire, cultivent et donnent vie à 27 kg de pleurotes chaque semaine au cœur de la cave du Monoprix Saint-Augustin à Paris. L’entreprise se nomme « La boîte à champignons » et elle transforme le marc de café en champignons à Paris. « Nous recréons les conditions climatiques d’un sous-bois, détaille un des responsables. La lumière doit être faible pour imiter le caractère ombrageux des arbres dans la nature. »

► À Niort (79), un restaurateur a installé mercredi 18 avril un frigo solidaire devant son établissement. Au fil de la journée, il y dépose la nourriture qu’il n’a pas utilisée et qui auraient pu finir à la poubelle. Tout le monde peut ensuite venir se servir. L’objectif est de lutter contre le gaspillage et de créer ainsi du lien social avec ceux qui sont dans le besoin. Il existe déjà quatre frigos solidaires en France : deux à Paris, un à Lille et à Grenoble. Des projets dans d’autres villes sont actuellement en cours comme à Angoulême. À lire : Cocycler collecte et valorise les bio-déchets des restaurants dans la ville d’Angers.

#Sérendipité

► Des chercheurs américains et britanniques ont conçu par accident une enzyme capable de détruire du plastique, notamment celui utilisé pour fabriquer des bouteilles d’eau et de soda, selon une étude publiée lundi 16 avril dans les Comptes rendus de l’académie américaine des sciences (PNAS). Chaque année, plus de 8 millions de tonnes de plastique aboutissent dans les océans, faisant croître les inquiétudes sur la toxicité de ce dérivé du pétrole et sur son impact sur la santé des générations futures et de l’environnement.

#LiensVagabonds publiés par le Métamedia.

► Facebook : excuses, éthiques et RGPD. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La voiture autonome, une révolution industrielle… et assurantielle ? ; – Le MIT a développé un appareil capable de lire dans vos pensées ; – Alphabet, maison mère de Google, va commencer à construire sa Smart City à Toronto cet été ; – En 2025, la Chine possèderait 40% des connections 5G ; – L’IA n’est pas encore prête pour gérer toute seule la data à 100%.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 20 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Seniors

 x► A Issy-les-Moulineaux, les résidents des EHPAD dansent avec les robots. L’idée de faire entrer des robots dans les établissement pour personnes âgées dépendantes, est née en 2015 de la rencontre du maire de la ville d’Issy-les-Moulineaux, André Santini, dont ont connait l’investissement dans les technologies de l’information et de la communication, et de la société Aldebaran, une entreprise leader mondial dans la fabrication des robots humanoïdes avec Nao et Pepper, basée à Issy-les-Moulineaux, devenu depuis SoftBank Robotics Europe. Trois ans plus tard, la cité du Grand Paris, qui accueille de grandes entreprises de l’écosystème digital européen et mondial, se monte plutôt satisfaite. C’est l’Ehpad Lasserre, une structure de 140 chambres individuelles sur trois niveaux, située entre l’Aquaboulevard de Paris et le parc des expositions de la Porte de Versailles, qui a accueilli en premier le petit Nao, un petit robot humanoïde de 50 cm à l’allure espiègle, toujours prompt à répondre aux questions que l’on peut lui poser. De quoi amuser les résidents qui n’ont montré aucune appréhension confie David Jacob à Ephadia : « pour certains il pourrait s’apparenter à un compagnon auquel on peut parler régulièrement, auquel on se confie même. Pour d’autres il s’agit d’un jouet qui ne remplacera pas la chaleur humaine ». (@villeintelmag).

#Transport

► VTC cherchent chauffeurs à tout prix. Pas de parking et encore moins de voitures. Pour l’ouverture de son tout nouveau centre d’accueil destiné à ses futurs « chauffeurs partenaires », Uber, le leader des VTC (voiture de transport avec chauffeur), a choisi de s’installer au 35e étage de la tour Montparnasse. En poussant la porte, on découvre un espace de 600 mètres carrés avec vue à 180 degrés sur tout Paris, histoire d’offrir aux aspirants la meilleure perspective possible sur le métier. « Ils peuvent prendre rendez-vous en ligne et rencontrer ici des experts qui les aideront à personnaliser leur projet », explique Bastien Cransac, le responsable du site, qui attend déjà un millier de prospects rien que sur la première semaine. Choix de la voiture selon les moyens, de la structure juridique selon les besoins. Tout est fait pour, dès le départ, pérenniser leur activité. (@LExpress). Légende image :

#Energie

► L’ubérisation d’EDF a commencé. L’édito de Pascal Pogam. Onze ans après l’ouverture à la concurrence, EDF reste ultra-dominant sur le marché français de l’électricité. Mais avec l’acquisition de Direct Energie, Total va devenir un rival puissant et redoutable. Avant que Google et Amazon entrent dans la danse… Plus personne ou presque ne se souvient de la « Poweo Box ». Pourtant, il y a un peu plus de dix ans, ce petit boîtier au design épuré avait fait son petit effet. A la manière de la Freebox dans le secteur des télécoms, ce nouvel équipement était censé révolutionner le paysage français de l’électricité, en sapant les positions de l’opérateur historique, l’indéboulonnable EDF. Campagne de pub jeune et innovante, présentation du produit et de la stratégie dans un loft branché du centre de Paris, managers décontractés aux allures de startuppeurs… Grâce à Poweo, c’était certain, le vent du changement allait souffler sur les vieux dinosaures de l’énergie. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#Economie

► Et si Amazon était le plus puissant – et le plus dangereux – des Gafa ? On sait déjà depuis longtemps qu’Amazon agit comme une pieuvre dans l’économie mondiale : l’entreprise attaque un secteur, casse les prix, bouleverse ses codes, en devient le maître, puis s’attaque à un autre. Le livre, le e-commerce, le commerce physique, le cloud, la maison connectée, le streaming musical et le streaming vidéo sont ses actuels terrains de jeux. Son succès est tel que la firme de Seattle, fondée en 1994 par Jeff Bezos, fait vivre désormais 640.000 employés dans le monde (contre 600 en 1997) et est actuellement valorisée environ 740 milliards de dollars. Toujours loin derrière le numéro un mondial Apple (900 milliards) mais tout proche du dauphin Alphabet (746 milliards). Son cours de Bourse s’est envolé de 31% depuis janvier alors que de nombreuses valorisations tech vacillent ces derniers mois. Plus discret – et moins polémique – que les autres Gafa (Google, Apple, Facebook), Amazon s’impose pourtant comme celui qui a conçu le business le plus solide dans la durée, à l’heure où la soutenabilité du modèle publicitaire de Google et Facebook est remise en question, et où Apple reste trop dépendant de son iPhone. Quant aux ambitions de Jeff Bezos, elles paraissent encore plus démesurées que celles de ses compères. (@latribune).

#EconomieCirculaire

► L’économie circulaire progresse en France au travers de multiples initiatives mais cherche sa voie pour s’imposer. Face au modèle dominant dit linéaire, qui consiste à extraire des matières premières, fabriquer des produits, les consommer et les jeter, l’économie circulaire privilégie un circuit fermé de la matière. Son objectif est de limiter la consommation de ressources et les rejets de déchets. Le gouvernement s’apprête à publier sa feuille de route pour développer l’économie circulaire. (@LePoint). A lire : Pour que l’économie circulaire finance le réemploi et la récupération (@latribune).

► Back Market, start-up parisienne, est devenue le spécialiste français des produits high-tech reconditionnés. L’entreprise propose de mettre en relation les consommateurs avec près de 250 usines de reconditionnement de matériel électronique, grâce à une plate-forme unique. L’objectif est de supprimer les trop nombreux intermédiaires (opérateurs mobiles, destockeurs…) afin de rendre les produits reconditionnés directement accessibles au grand public et de rentrer ainsi dans la boucle de l’économie circulaire (@LExpress).

#Numérique

► Le digital représenterait une opportunité de 23 000 milliards de dollars en 2025. A l’horizon 2025, le monde devrait compter 100 milliards de connexions à Internet et 40 milliards d’objets intelligents. Des prévisions qui figurent dans le rapport prospectif Global Industry Vision publié par Huawei à l’occasion de son évènement dédié aux analystes qui se déroule à Shenzhen, en Chine, du 17 au 19 avril 2018.  Le développement de ce monde hyper connecté et intelligent, marqué par la banalisation de la mobilité, du très haut débit, du big data, du cloud, de la robotique, de la réalité virtuelle et augmentée, ou encore des assistants virtuels, devrait générer une économie de 23 000 milliards de dollars. (@LUsineDigitale).

#IntelligenceArtificielle

► IA: la fin du travail ou des poncifs ? L’intelligence artificielle (IA) des géants de la Silicon Valley et des BATX chinois bouleverse la société. Même les dirigeants de Google ont admis qu’ils avaient sous-estimé ses conséquences sur notre modèle économique et social.  Que fait-on de nos cerveaux quand l’IA devient quasi gratuite ? Comment évite-t-on un monde profondément inégalitaire ? Pour certains experts pessimistes, aucune compétence ne serait inaccessible aux machines intelligentes, qui rendront non compétitif le travail humain : le 24 juillet 2017, la Harvard Business Review affirmait que même les consultants de haut vol seraient bientôt remplaçables par l’IA.  Nous pourrions être confrontés à d’immenses difficultés sociales : la course de vitesse entre la formation et l’IA est lancée, pour permettre à tous les citoyens d’être complémentaires de l’IA et non remplaçables par celle-ci.  (@LExpress).

► Jean-Gabriel Ganascia: «Les grands acteurs de l’internet sont des pompiers pyromanes». Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ? s’est interrogé Jean-Gabriel Ganascia, président du comité d’éthique du CNRS et auteur du livre Le Mythe de la singularité, au Big Bang Éco du Figaro, qui a eu lieu le 10 avril dernier à la Salle Wagram. Oui, parce que les Gafa « ont des puissances telles qu’ils peuvent rivaliser avec les États ». Non, parce que de nombreuses peurs reposent sur des idées fausses véhiculées par ces grands acteurs de l’Internet que le chercheur qualifie de «pompiers pyromanes». Ces derniers « nous expliquent que l’intelligence artificielle est très dangereuse et qu’ils vont éteindre l’incendie qu’ils ont allumé ». Parmi ces peurs, la singularité : cette théorie émet l’hypothèse qu’un jour l’intelligence artificielle dépassera l’intelligence humaine et les machines pourraient alors menacer l’homme. «La singularité est l’opium moderne des peuples contemporains, une religion du futur qui fait rêver car le transhumanisme propose un message simple», a lancé Jean-Gabriel Ganascia. (@FigaroTech).

#Data

► Facebook prive 1,5 milliard d’utilisateurs du droit européen sur les données.  Facebook, contrairement à ce qu’a laissé entendre son patron, Mark Zuckerberg, ne compte pas appliquer la nouvelle loi européenne sur les données personnelles de manière uniforme dans le monde entier. Au contraire : le réseau social s’apprête – selon des informations de l’agence Reuters de jeudi 19 avril confirmées par l’entreprise – à priver plus d’un milliard et demi de ses utilisateurs des nouveaux droits qu’offre le Règlement général sur la protection des données (RGPD) adopté par l’Union européenne (UE). Actuellement, les utilisateurs de Facebook résidant aux Etats-Unis ou au Canada entrent dans une forme de contrat avec le siège californien de la société. Le réseau social se place ainsi sous l’égide du droit américain en matière de données personnelles. Tous les autres utilisateurs, dans le monde entier, font affaire avec Facebook Irlande, où le droit européen – déjà très protecteur même avant le RGPD – prévaut en théorie. (@Pixelsfr).

#Publicité

► L’économie de la publicité est cassée et rend Internet malade. Les smartphones ont rendu l’accès à Internet plus facile que jamais, mais Mozilla se montre toujours préoccupé par la domination préjudiciable exercée par des géants mondiaux trop rapides pour les régulateurs. Le premier rapport sur la santé d’Internet de Mozilla met en lumière certains des « aspects malsains d’Internet » qui ont fait la une de la presse au cours de l’année écoulée. Parmi ces dérives : les fake news, un Internet qui tend vers l’oligopole et les menaces que font courir à la démocratie les réseaux sociaux. (@zdnetfr).

19 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 19 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robotique

x► Une lettre ouverte pour refuser la « responsabilité juridique » des robots. Une  lettre ouverte signée par plus de 200 experts en robotique, intelligence artificielle et éthique, chercheurs ou encore chefs d’entreprise, a été publiée la semaine dernière pour tenter de dissuader la Commission européenne d’attribuer aux robots une responsabilité juridique. Les signataires visent particulièrement un point de la  recommandation adoptée par le Parlement l’année dernière et qui suggère à Bruxelles « la création, à terme, d’une personnalité juridique spécifique aux robots, pour qu’au moins les robots autonomes les plus sophistiqués puissent être considérés comme des personnes électroniques responsables, tenues de réparer tout dommage causé à un tiers […]. » Une solution soutenue par l’eurodéputée luxembourgeoise Mady Delvaux, rapporteure de ce texte qui sert de document préparatoire à la Commission européenne avant de proposer des dispositions législatives. Dispositions qui auront ensuite besoin d’être adoptées par le Parlement et le Conseil de l’Union européenne. Autrement dit, cette recommandation est un avis sans caractère contraignant, mais qui donne des pistes à étudier. « Le statut juridique d’un robot ne peut pas dériver du modèle de la personne morale, puisqu’elle implique l’existence de personnes physiques derrière. » (@LesEchos). Légende image : Deux cents experts européens ont signé une lettre ouverte contre « la création d’un statut juridique de personne électronique pour les robots », censée répondre selon eux « à l’affirmation erronée que la responsabilité de dommages causés serait impossible à prouver. » Crédits : Jens Meyer/AP/SIPA.

#IntelligenceArtificielle

► Paul Duan : « mettre l’intelligence artificielle au service du bien commun » Il a déjà bien défrayé la chronique avec son service Bob Emploi, lancé voici 18 mois en partenariat avec Pôle Emploi. En participant au Big Bang Éco mardi 10 avril à la Salle Wagram à Paris, Paul Duan a justifié plus largement sa démarche basée sur l’intelligence artificielle. Il y a quatre ans, de retour de la Silicon Valley, le jeune entrepreneur a monté une ONG, Bayes Impact. Ses motivations sont claires. « La mission de Bayes Impact était de dire : on a des technologies très puissantes, c’est ce qui fait toute la force de l’intelligence artificielle. Mais ce qui manquait, c’était la question du sens et pourquoi on se sert de ces algorithmes, explique-t-il. Est-ce qu’on s’en sert pour faire cliquer les gens sur des pubs ou pour faire le bien ? Et l’idée c’est que les mêmes technologies appliquées aux problématiques sociales peuvent impacter positivement la vie des gens à grande échelle ». Ce qu’il s’est efforcé de faire en rendant plus transparentes les violences policières en Californie (800 agences de police utilisent aujourd’hui un de ses outils), en optimisant les parcours de soins à l’hôpital ou en aidant les instituts de micro-crédit à rendre leurs prêts plus accessibles. (@FigaroTech).

#Economie

► Les algorithmes au coeur de l’économie de l’attention. Par Grégory Pouy, expert FrenchWeb. Stéphan Eloise Gras est docteur en philosophie et en sciences de l’information. Elle fait une thèse sur l’économie de l’attention en particulier sur la musique et les sons. En l’écoutant, on se rend compte que la musique mais plus largement le son sont au coeur de l’économie de l’attention et que surtout, en qualité de média divertissant par excellence, c’est aussi la première industrie à avoir été totalement disruptée par le digital. (@frenchweb).

#Numérique

► Cité numérique : où en est-on à deux gros mois de l’ouverture des premiers espaces ? Née de la reconversion d’un ancien centre de tri postal, la Cité numérique est destinée à devenir sur 27.000 m2 le « totem » de l’économie numérique de Nouvelle-Aquitaine, en y accueillant des entreprises plus ou moins matures, des écoles… Installée à Bègles, voisinant Bordeaux, elle est située sur le périmètre de l’opération d’intérêt national Bordeaux Euratlantique, gigantesque mécano urbain de 738 hectares à cheval sur 3 communes, Bordeaux, Bègles et Floirac, qui vise à refondre tout le périmètre situé autour de la gare Saint-Jean. Le dossier est entre les mains de l’établissement public d’aménagement (EPA) Bordeaux Euratlantique, présidé par Virginie Calmels, première adjointe au maire de Bordeaux et vice-présidente de Bordeaux Métropole, et dirigé par Stéphan de Faÿ. L’EPA en est le maître d’ouvrage et le promoteur, ayant pour mission de céder en blocs les différents espaces avant de s’en retirer. 41 millions d’euros y ont été injectés. (@LaTribuneBdx).

#Société

► Comment encourager les femmes à se lancer dans le numérique. « Le numérique est un domaine que les femmes doivent reconquérir ». Pour Delphine Rémy-Boutang, présidente de l’agence The Bureau, le doute n’est plus possible : « les besoins ont d’ores et déjà été identifiés, il est temps maintenant de passer à l’action ». C’est ce thème que développera la cinquantaine d’intervenants de la 6ème édition de la Journée de la femme digitale (JFD), dont elle est l’initiatrice et l’organisatrice. (@Challenges).

#Sécurité

► Ca se passe en Europe : Bruxelles veut généraliser les cartes d’identité biométriques. La Commission européenne juge la mesure essentielle à la sécurité et aux contrôles des frontières. Elle veut que toutes les cartes soient équipées d’une puce d’ici à cinq ans. On la retrouve dans le portefeuille d’une majorité d’Européens. Mais elle constitue aussi une vraie brèche à leurs frontières et pour leur sécurité intérieure, a alerté mardi la Commission européenne : la carte d’identité est le document le plus fréquemment falsifié pour entrer illégalement dans l’UE et y circuler. Et certains modèles, en particulier ceux encore en papier, sont à la fois faciles à copier et difficiles à contrôler. (@LesEchos).

#CyberSécurité

► Après la prévention, l’agence de cybersécurité insiste sur la détection. Les pires cauchemars des professionnels de la sécurité informatique ne relèvent plus de la science-fiction. « L’année 2017 a vu se réaliser des scénarios que nous avions anticipés », a souligné ce mardi Guillaume Poupard, le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information. Il présentait le rapport annuel de l’institution chargée de préparer la France à repousser des cyberattaques et placée sous l’autorité du Premier ministre. Au total, les 550 experts de l’Anssi ont étudié l’an passé 2.345 signalements d’événements de sécurité numérique, dont vingt sont qualifiés d’« incidents majeurs ». (@LesEchos).

► Cyberattaque : apprendre à travailler sans ordinateurs. « Il y a un avant et un après WannaCry et NotPetya, note Vincent Vallée, président du CCA (Club de la Continuité d’Activité), qui regroupe 150 professionnels de la gestion de crise. Ces deux attaques survenues à quelques semaines d’intervalle ont fait prendre conscience aux chefs d’entreprise que nul n’était à l’abri d’un ‘crash’ informatique et que ça pouvait coûter cher et mettre l’entreprise en grande difficulté… » Tout le monde doit désormais envisager le pire. Certes, voilà plusieurs années que beaucoup d’entreprises – dont tous les OVI, les opérateurs d’importance vitale, jugés indispensables pour la survie de la Nation – ont mis en place des plans de continuité d’activité (PCA), qui doivent leur permettre de continuer à travailler en mode dégradé. (@LesEchos).

#Audiovisuel

► Une agence de Bercy lance sa propre blockchain pour gérer les fréquences. La blockchain ne séduit pas que les entreprises. Après la Banque de France, qui a annoncé récemment  expérimenter cette technologie avec les banques de la Place, c’est au tour de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) de rejoindre l’aventure. L’établissement public, qui planifie, gère et contrôle l’utilisation des fréquences radio sous la supervision de Bercy, va lancer sa propre blockchain. Celle-ci, développée en partenariat avec la start-up Blockchain Partner, devrait être disponible en septembre. L’idée de cette blockchain est de permettre de mieux gérer l’attribution des bandes de fréquences libres, alors que les demandes de connexion ont fortement augmenté. « De plus en plus de start-up et de grandes entreprises ont recours pour leurs objets connectés aux fréquences libres », explique Gilles Brégant, directeur général de l’ANFR. Concrètement, la « blockchain des fréquences » va faire office de registre d’enregistrement de toutes les bandes de fréquences. « L’objectif est de bâtir un registre qui permettra une transparence maximale et une véritable décentralisation », confirme Claire Balva, patronne de Blockchain Partner. (@LesEchos).

#MediaSocial

► La messagerie star des banquiers. Les malheurs de Mark Zuckerberg font les affaires de David Gurlé. Ce Français installé dans la Silicon Valley a même affiché sur le réseau social un article du quotidien britannique Daily Mail avec ce titre : « Facebook lit le contenu de tous vos messages privés sur Messenger. » Juste en dessous de cette publication, le PDG de l’application de communication professionnelle Symphony fait la promotion de sa solution concurrente : « Nous embauchons ! Dans nos bureaux de Palo Alto, New York, et en France… » Et le quinquagénaire met aussitôt en avant la toute récente levée de fonds de 67 millions de dollars, soit au total 300 millions de dollars récoltés depuis 2014, pour accélérer son développement avec l’appui des banques Barclays, Bpifrance et CLSA à Hongkong. « Notre modèle économique ne repose pas sur les données personnelles de nos utilisateurs, mais au contraire sur la sécurité de leurs échanges et de leurs travaux », indique le quinquagénaire, de passage à Paris. (@LExpress).

#Télévision

► Réalité virtuelle / réalité augmentée : la télé de demain ? Dans le domaine de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée, le sport est une piste de développement et la Coupe du monde de football devrait fournir un joli terrain de jeu aux groupes de médias.  Via son Media Lab, programme d’accélération de startups installé à La Station F, TF1 a d’ailleurs concocté deux nouvelles expériences qui seront présentées du 24 au 26 mai lors de Viva Technology. , qui se tiendra à Cannes du 9 au 12 avril. La directrice, Laurine Garaude, Marché international des programmes de télévision (MIPTV), a expliqué début avril : « Cela fait maintenant trois ans que l’on accélère le développement autour de la VR [initiales de l’anglais virtual reality, réalité virtuelle]. Il est essentiel, dans un marché de contenus comme le MIPTV, de réunir l’ensemble des acteurs qui travaillent à la recherche de nouvelles narrations. » (@latribune).