18 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 18 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#PollutionIndustrielle

Les terribles images en un tour du monde. Le désastre écologique se comprend mieux en images, et le photojournaliste Samuel Bollendorff l’a bien compris. En 2018, il a fait le tour du monde. Et il revient avec des preuves. Celles de faunes, de flores et de vies humaines dévastées par la suprématie de grands groupes industriels. « J’ai fait le tour de la Terre en 2018. Ça ne prend que quelques heures tant elle est petite, fragile. Et où que mon regard se soit porté, il s’est perdu dans l’obscurité. Un fleuve mort sur 650 km, des poissons déformés, des forêts radioactives, des enfants qui naissent sans yeux, des mafieux qui trafiquent des déchets nucléaires, des déchets plastiques à la dérive au milieu d’un océan, devenus les premiers maillons d’une chaîne alimentaire dégénérée. ». À lire aussi : La guerre des métaux rares : le vrai coût écologique et géopolitique du numérique (@LADN_EU). Légende image : Alberta au Canada. Photo de Samuel Bollendorff.

#Transport

► Vélos, trottinettes, … ça roule pour Pony Bike. Alors que l’armada chinoise arrivée en France l’an dernier, est repartie sans avoir réussi à s’imposer sur le marché hexagonal du vélo en libre-service (free floating), une petite entreprise française, Pony Bike, réussit à tirer son épingle du jeu. Installée sur deux villes, Oxford et Angers, le petit poucet de la location de vélos et vélo partage, s’apprête même à lancer, selon le même schéma, des trottinettes électriques. (@villeintelmag).

► « On a mis un feu rouge improbable à l’entrée de la ville » : les astuces du maire de Lieusaint pour tromper Waze Depuis plus d’un an et demi, les 12 000 habitants de Lieusaint, une ville située en Seine-et-Marne, subissent des nuisances quotidiennes. Parce que l’application GPS Waze a fait de leurs rues un itinéraire « intelligent », ils voient passer sous leurs fenêtres des flots ininterrompus de voitures. Le maire de la ville, Michel Bisson (PS), raconte cette histoire à @Numerama. A lire aussi : Une commune gagne sa lutte contre l’application GPS Waze @LExpress

#Télécoms

► La guerre froide technologique est déclarée. Les smartphones et les équipements des réseaux Internet du groupe chinois Huawei contiendraient, selon les autorités américaines, des fonctionnalités ou des logiciels qui pourraient servir à l’espionnage. À ces soupçons supposés se rajoute l’obligation pour les entreprises chinoises de collaborer, en matière d’information, avec les autorités politiques si ces dernières l’exigent. Faut-il en déduire que Huawei serait lié au pouvoir chinois ? Pékin se défend en invoquant une concurrence « déloyale et méprisable » qui vise simplement à étouffer la concurrence et à empêcher l’expansion de Huawei dans le domaine de la technologie. (@FR_Conversation).

#Politique&Digital

► La démocratie participative venue d’ailleurs ! Dans les grandes villes, l’isolement et l’individualisme sont maintenant une tendance de l’évolution des modes de vie, et les liens sociaux se désagrègent, la diminution de la solidarité en est souvent une conséquence. Dans ce contexte, faire jouer la démocratie participative peut être un moyen au service des citoyens pour favoriser la solidarité et la confiance, et développer le sentiment d’appartenance à une communauté dans des villes de plus en plus grandes. Civic tech, budgets participatifs, référendums d’initiatives citoyennes, comment s’exerce la démocratie participative à l’étranger ? Quelques pratiques citoyennes du monde pour réfléchir sur les méthodes de la démocratie participative et leur impact sur la vie urbaine !  (@lumieresdlv).

► Grand débat national : une consultation en ligne aux modalités encore floues. Un « générateur d’intelligence collective ». C’est ainsi que se présente sur son site Cap Collectif, l’entreprise choisie par le gouvernement Macron pour gérer la plate-forme numérique qui recueillera les contributions des citoyens au « grand débat national ». Cette société de 25 salariés a conçu le site qui s’inscrit dans l’opération de réponse à la contestation des « gilets jaunes ». Sur le portail granddebat.fr, lancé mardi 15 janvier, on trouve pour le moment des kits destinés aux organisateurs des débats sur le terrain, ainsi que la présentation des quatre thématiques retenues : transition écologique, fiscalité et dépenses publiques, démocratie et citoyenneté, organisation des services publics. Ces fiches reprennent les lignes politiques tenues par le gouvernement pour cette consultation des Français.  @lemondefr. A lire aussi : Que fait Cap Collectif, la Civic Tech qui va rendre possible le « Grand débat national » ? (@latribune) et Contributions, débats locaux : on vous donne le mode d’emploi du grand débat national (@franceinter).

#Social

► Le maire de Grande-Synthe lance un Minimum Social Garanti. Pour le maire de Grande-Synthe (Nord), la pauvreté n’est pas une fatalité. Aussi, pour que chacun de ses administrés ait la certitude de ne plus jamais vivre sous le seuil de pauvreté, il a décidé de mettre en place un minimum social garanti. Une mesure ambitieuse qui, pourtant, ne devrait pas coûter un centime à l’état : elle sera financée par les économies d’énergie ! (@ThePOSITIVR).

#LiensSauvages

► – Smart city : et si vous inventiez la ville de demain ? (@journaldunet) ; – Le Chinois DaDa, une licorne de l’EdTech à la conquête du monde (@frenchweb) ; – Le changement climatique et les cyber-attaques sont les principaux risques auxquels fait face l’Humanité (@Sciences_Avenir) ; – Sophia Antipolis, le rêve inabouti de la Silicon Valley française (@lemondefr)  ; – Science-fiction sauce numérique (@lemondefr) ; – Les réseaux sociaux, ennemis de la démocratie ? (@LExpress) ; – Airbnb va verser une taxe de séjour record aux villes françaises @LesEchos).

17 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 17 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

► Voyage au coeur de la « gigafactory » de Tesla. L’autoroute serpente doucement entre les collines blanchies : en cette grise journée de janvier, la neige a chassé les chevaux sauvages qui paissent généralement là, au beau milieu du désert. Quand soudain, le bâtiment blanc surmonté d’une bande rouge apparaît au loin. Un bâtiment paré de légendes et de mystères : c’est ici, à 35 kilomètres de Reno, dans le Nevada, que bat le coeur du dispositif industriel de Tesla. Bienvenue à la « gigafactory » du constructeur de voitures électriques, la première du nom, qui se targue de produire aujourd’hui plus de batteries que tous les autres constructeurs automobiles réunis dans le monde. L’excitation est palpable au sein du petit groupe de journalistes qui s’apprête à découvrir les lieux : c’est la première fois depuis que sa production a démarré, il y a à peine deux ans, que Tesla ouvre ses portes à des médias européens. (@LesEchos).

#Politique&Digital

► Démocratie participative : l’exemple de Kingersheim dans le Haut-Rhin. Cette commune de 13.000 habitants située à la périphérie de Mulhouse, est un petit laboratoire démocratique. « les habitants sont des acteurs », explique le maire Jo Spiegel. Concrètement, cela signifie qu’ils sont associés à toutes les décisions, en une forme poussée de démocratie participative instituée depuis 2005. « À chaque fois qu’un projet arrive sur la place publique, que ce soit par une pétition ou par la municipalité, j’ouvre une séquence démocratique », explique l’élu. Ensuite, à partir de ce débat, « une instance participative » est créée. Elle est « la pierre angulaire de tout le processus » qui fait le lien entre le débat et la décision finale. Mais difficile pour lui d’attirer suffisamment d’habitants, c’est pour cela qu’il organise des tirages au sort. (@franceinfo).

#Santé

► À Rennes, le médecin créée un jeu vidéo pour former les soignants. Par Hélène Pédech. Quelle place accorder à la réalité virtuelle dans la médecine ? À Rennes, au centre de lutte contre le cancer Eugène Marquis, des infirmières et des aides-soignantes utilisent depuis quelques mois ce moyen pour se former. La scène se déroule dans une salle de réunion quasiment vide. Trois tables, quelques chaises et un ordinateur portable. Au centre de la pièce, une jeune-femme seule tourne sur elle-même, se penche pour regarder… dans le vide. Elle tient une manette et porte un casque à réalité virtuelle. Lire la suite sur le blog Ondes Positives.

► Comment l’intelligence artificielle va bouleverser l’emploi dans la santé. Comme l’a pointé en mars dernier le rapport Villani, la santé sera l’un des principaux secteurs bouleversés par la déferlante de l’intelligence artificielle (IA). Au-delà des grands projets «Watson» d’IBM ou «DeepMind» de Google, de nombreux déploiements d’IA ont déjà cours dans les hôpitaux français. Et il y a urgence à s’adapter et à anticiper les conséquences sur l’emploi qui se profilent, alerte l’Institut Montaigne dans une étude réalisée par David Gruson, membre de la Chaire santé de Sciences Po et auteur de la note « IA et emploi en santé: quoi de neuf docteur ? » pour le think-tank. (@Figaro_Economie).

#Seniors

► Blois : le numérique pour les seniors. Le concept des ateliers «sos numérique» est simple ….des personnes compétentes répondront aux difficultés d’utilisation par les séniors de leur smartphone ou de leur tablette. Les séniors apprendront à optimiser leur téléphone intelligent, et à utiliser des fonctions nouvelles, celles qui posent problème. Souvent lorsqu’un un adolescent a son premier téléphone, il donne son contact, skype ou facebook à ses grands-parents, et là au secours ! Comment enregistrer un contact dans le répertoire ?  Comment écrire et envoyer un sms ou un mms ? Ces ateliers montrent également comment paramétrer et personnaliser sa tablette… Comment installer une application, enfin comment surfer sur internet. Ces ateliers sont gratuits mais n’auront pas pour but de résoudre un problème technique. Ils sont financés par le Conseil départemental du Loir-et-Cher, les ateliers « SOS numérique ». (@franceinfo).

#Journalisme

► Conseils aux journalistes pour savoir mettre une limite entre le pro et le perso en ligne. Par Cristiana Bedei, journaliste freelance et consultante. Billet invité. Sourcer un sujet, interagir avec le public, ouvrir des événements en direct, promouvoir ses travaux… L’ère numérique a fourni aux journalistes de nouveaux outils et canaux de travail. Cependant, à mesure que de plus en plus d’activités se font en ligne – en passant par les médias sociaux -, il devient de plus en plus difficile d’établir des limites entre le personnel et le professionnel en public. Ce n’est pas seulement la crédibilité et la réputation qui sont en jeu, mais aussi la protection de la vie privée et la sécurité. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#LiensSauvages

► – Pêcheur.com : la success-story d’une entreprise d’e-commerce de l’Allier (@franceinfo) ; – La fibre optique est enfin arrivée en Corrèze ! (@franceinfo) ; – RGPD: plus de 1 200 violations de données personnelles signalées à la Cnil depuis mai (@frenchweb) ; – Facebook: le 10-year challenge et la reconnaissance faciale, folklore ou réalité ? (@frenchweb) ; – Deliveroo condamné aux Pays-Bas pour ses méthodes de recrutement (@LesEchos) ; – Quand le fondateur de WeWork loue des bureaux à WeWork (@LesEchos) ; – Le passé était épouvantable ! (@LExpress) ; – IA et emploi en santé : quoi de neuf docteur ? (@institutmontaigne).

16 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 16 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

► Dijon : l’artiste urbain Stom 500 a réalisé une fresque murale de plusieurs mètres. C’est une fresque murale de plusieurs mètres de haut. L’artiste urbain Stom 500 a utilisé ses bombes de peinture et une nacelle pour la réaliser dans le centre-ville de Dijon. Après la chouette dijonnaise, place aux canards. « L’un est un jouet en bois. Et à l’intérieur, il y a un autre canard un peu explosé. C’est une balade entre deux canards complètement différents. C’est un petit délire », fait remarquer Stom 500, l’artiste alsacien qui a mis deux jours pour réaliser la fresque. Légende image : Le M.U.R mesure 7 mètres sur quatre, et accueille tous les trois mois une nouvelle production. Photo : France 3 Bourgogne. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► La ruée vers l’éthique de l’intelligence artificielle. Ce n’est pas tous les jours qu’une réunion des membres du G7 se tient dans une ancienne usine textile reconvertie en pépinière de start-up et laboratoires high-tech. C’est là, début décembre, dans les locaux d’Element AI, au coeur d’un ancien quartier industriel de Montréal en pleine reconversion, que Justin Trudeau a prononcé un discours mêlant fascination et inquiétude. « Nous devons reconnaître qu’avec l’intelligence artificielle, nous entrons dans des territoires inconnus. Aussi excitant que cela paraisse, cela s’accompagne de nombreux défis, et c’est pour cela qu’il faut s’attaquer aux questions éthiques que soulèvent ces technologies », mettait en garde le Premier ministre canadien. (@LesEchos).

► Les robots ne sont pas prêts à supplanter l’homme. Les progrès les plus rapides de l’intelligence artificielle se trouvent dans le jeu vidéo, où les machines sont maintenant capables de battre des humains à des jeux de stratégie très sophistiqués et dans l’imagerie médicale avec les analyses d’images pour trouver des cellules cancéreuses. Là où les progrès sont faibles, c’est dans la traduction et la compréhension du langage. Enfin, très peu d’innovations et de nouveautés en 2018 dans ce qui pourrait permettre à un robot de remplacer l’homme dans ses activités. (@franceinfo).

#Planète [Bienvenue dans l’anthropocène ! (4/4)]

► Des mondes à composer. A Montlahuc, le loup a surgi et, non sans drame, s’est fait « passeur de nature ». Un peu plus loin, dans une vallée du Haut-Diois, une école primaire apprend aux enfants à rester seuls dans les bois. Tandis qu’à Notre-Dame-Des-Landes s’invente une autre manière de vivre avec les humains et avec les non-humains. Définir, expérimenter d’autres cosmologies, d’autres manières de vivre et de concevoir notre place dans le monde et dans le vivant. Que peut nous enseigner la part sauvage du monde ? Comment apprendre à jouir de la diversité ? Quelle territorialisation pour quelle terrestrialisation ? (@franceculture).

#Politique&Digital

► Les « civic tech », initiatives citoyennes sur internet et les réseaux sociaux, fleurissent en Afrique. « Depuis plusieurs années, l’Afrique a prouvé sa capacité à innover dans les usages numériques, sociaux ou financiers », note l’étude de CFI, agence qui dépend des ministères français de l’Europe et des Affaires étrangères. Celle-ci porte sur quatre pays : Bénin, Kenya, Sénégal, Tunisie. « La civic tech africaine s’est ainsi développée progressivement, en s’appropriant les aspirations démocratiques de la société civile africaine… » (@franceinfo).

► Civic tech : un observatoire pour décrypter un marché en plein essor. Depuis quelques années, la démocratie est, elle aussi, le terrain de jeu de l’innovation publique et du numérique. Pour preuve, les civic tech se développent à vue d’œil. Pas moins de 157 collectivités utilisatrices d’outils numériques de participation citoyenne ont été recensées en avril 2018 par OpenCitiz. Pour autant, face à cet écosystème où les outils numériques de participation se multiplient et les nouvelles méthodes de co-production et de co-décision se développent, les collectivités territoriales seront parfois perdues. C’est pourquoi, le think tank Décider ensemble a décidé de créer un observatoire des civic tech et de la démocratie numérique « afin de répondre à une demande d’analyse, de décryptage et d’échange sur les enjeux politiques, économiques et sociaux des civic tech et plus largement de la démocratie numérique et de la gouvernance ouverte », explique Tatiana de Feraudy, chercheuse et désormais coordinatrice de l’observatoire. (@Lagazettefr). Publié le 27 septembre 2018.

► Revue de liens : – Civic Tech : « Nous devons réinventer le dialogue citoyen », explique Axel Dauchez, Make.org (@latribune); – Quand la Civic Tech réinvente la démocratie (@WTTJ); – Annuaire des acteurs de la civictech  (@CivicTechFR) ; – C’est quoi la Civic Tech ?  (@FrancoisG).

#Transport

► Pourquoi Google ou Uber ne domineront pas la mobilité urbaine. Par Joel Hazan, directeur associé au Boston Consulting Group. « Notre plus grande menace, c’est Google. » Les comités exécutifs d’entreprises de transport et les grands élus débattent tous du risque d’une domination mondiale de Google ou d’Uber dans la mobilité urbaine. Il est vrai que les exemples de « winner takes all » [« le gagnant rafle la mise », NDLR] sont nombreux dans le digital. Pourtant, avec la mobilité, il n’en sera rien. Google a investi dans de nombreuses couches nécessaires au développement d’une activité intégrée de mobilité urbaine : cartographie et direction avec Maps, planification et covoiturage avec Waze, véhicule autonome avec Waymo. La valeur future de l’intégration des couches est possible, pourtant à moyen terme, aucune des activités ne dispose seule d’un modèle d’affaires profitable. Même Maps, tête de pont de la stratégie, n’a pas de perspective de monétisation suffisante à ce stade. Lire la suite le site @LesEchos.

► Auto-partage à Paris : Car2Go se lance avec 400 Smart électriques. Et de trois. Après le groupe Renault (Moov’in), et PSA (Free2Move), c’est au tour de l’allemand Daimler de lancer à Paris son offre d’autopartage de voitures électriques. Le service Car2Go, disponible dès ce mardi, propose 400 Smart EQ Fortwo (100% électriques) à louer dans Paris intra-muros exclusivement. « D’ici la fin de l’année, la flotte sera renforcée et s’élèvera à 800 véhicules », a déclaré Olivier Reppert, le directeur général de Car2Go. (@TransportsIDF).

#Seniors

► OuiHelp réinvente l’aide à domicile. Comment accompagner au mieux ses proches vieillissants ? Une question qui, sans même parler de l’aspect financier, peut rapidement tourner au casse-tête administratif. OuiHelp a donc eu l’idée de faire parler la technologie pour proposer un service simplifié. Il suffit ainsi de remplir un rapide questionnaire en ligne pour qu’un responsable de secteur se déplace au domicile de la personne en situation de dépendance, afin d’en dresser un profil complet. Les équipes de la start-up s’occupent alors de tout le parcours administratif, notamment de l’immatriculation auprès de l’Urssaf des proches en tant que particuliers-employeurs, ainsi que de la question des remboursements. Ensuite, un algorithme spécialement développé par OuiHelp permet de trouver l’aide à domicile la plus adaptée en fonction des temps de trajets, des disponibilités et des pathologies à traiter. (@LExpress).

#LiensSauvages

► – Bienvenue à bord des taxis autonomes de Google ; – L’IA du futur se trouve peut-être dans le cerveau des insectes, selon la Darpa (@futurasciences) ; – Terrasses dans le métro, tunnels piétons et ferme à insectes : les projets pour « Réinventer Paris » (@lemondefr) ; – Comment des pirates ont infiltré la SEC aux Etats-Unis (@LesEchos) ; – « La voiture va jouer un rôle toujours central dans la mobilité de demain » (@lemondefr).

15 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 15 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Planète [Bienvenue dans l’anthropocène ! (3/4)]

x► La possibilité d’une ville verte ? « A l’agence régionale de la biodiversité, on a montré que, dans les milieux urbains et dans les dix dernières années, on a perdu 33% des papillons et 22% des oiseaux », explique Antoine Lagneau, chargé de projet à l’Agence régionale de la biodiversité en île de France, spécialiste en agriculture urbaine. Ainsi « depuis 1960, en Île de France, 100 000 hectares de terres agricoles ont été artificialisés. En France, on perd un département de terres agricoles tous les sept ans » Dans quel sens la pensée écologique peut-elle transformer la ville ? (@franceculture). Légende image : Parc Martin Luther King, Paris, 17ème arrondissement. Crédits : Ludovic Marin / AFP.

#DroitsVoisins

► Comment la presse s’organise pour négocier avec les Gafa. Encore quelques jours de patience et l’Europe disposera enfin de sa directive Copyright sur les droits d’auteur. Après deux ans de discussion. Ensuite, s’ouvrira un autre chantier : appliquer un texte posant un cadre juridique européen mais laissant les acteurs se l’approprier pays par pays. Comment mettre en musique la directive Copyright ? La question sera épineuse pour les éditeurs de presse, qui, pour la première fois, se verront reconnus des droits dits « voisins », c’est-à-dire voisins des droits d’auteur. Les agrégateurs d’informations comme Google News ou les médias sociaux comme Facebook seront tenus de négocier avec eux des accords de licence. (@Challenges).

#Travail

► Derrière l’intelligence artificielle, l’avènement d’un cyberprolétariat. L’intelligence artificielle a beau promettre un futur fait de machines autonomes prêtes à servir les humains, elle a encore besoin, en coulisses, de millions de petites mains pour fonctionner. Dans son ouvrage En attendant les robots(Seuil), le sociologue Antonio Casilli s’oppose au discours ambiant et prouve dans une enquête édifiante que l’heure n’est pas encore venue où les robots remplaceront l’homme dans son dur labeur. En près de 400 pages richement documentées (une centaine est dédiée aux sources), il dénonce un «spectacle de marionnettes», un «bluff technologique» auquel une foule d’acteurs voudrait bien laisser croire… Pour mieux masquer la réalité d’une transformation profonde du monde du travail, qui affecte pourtant chacun. Car derrière chaque plateforme numérique (Facebook, Google, Amazon…), chaque service innovant, se cache une armée de travailleurs d’un genre nouveau. (@FigaroTech).

#LiFi

► « Le Li-Fi donne aux villes une chance de redynamiser les quartiers et de repeser les moyens d’assurer la participation des habitants, voire de les inspirer et de les inclure dans les processus décisionnels. Services et commerces peuvent être connectés à un réseau de communication municipal qui sera plus utile aux habitants et moins cher que le système actuel d’un Web mondial régi par la publicité et le big data. », explique Gunter Pauli, entrepreneur, dans son dernier ouvrage « Li-Fi, la communication à la vitesse de la lumière »

► Qu’est que le Li-fi ? Un acronyme qui veut dire Light Fidelity (Light veut dire lumière en français). Comme celui de Wi-Fi (Wireless Fidelity), il trouve son  dans le mot Hi-Fi (High Fidelity). C’est Une nouvelle révolution technologique s’apprête à bouleverser notre vie quotidienne. Grâce au Li-fi, une simple ampoule LED installée sur la voie publique ou sur une lampe de bureau peut permettre d’échanger des données, texte, images, vidéos et autres documents, avec un ordinateur, une tablette ou un smartphone. C’est une connexion sans fil utilisant la lumière artificielle pour se connecter à Internet, à une vitesse 100 fois supérieure au Wi-Fi et sans ondes électromagnétiques. « Le Lifi ne va pas faire disparaître le WiFi ou le GSM (3G, 4G, 5G), mais viendra les compléter. Les services spécifiques qui en découleront restent à découvrir. L’étendue des champs d’application est immense », précise Suat Topsu, l’inventeur.

► Dès 2005, c’est au Japon et en France, que les premières expériences de communications Li-Fi avec des luminaires LED ont été développées par des chercheurs de l’université Keiō à Tokyo et ceux du Pr Suat Topsu à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Aujourd’hui, les solutions proposées ne sont pas encore assez nombreuses et ne sont pas encore à la portée de tout le monde. Mais l’arrivée sur le marché des ampoules LED au début des années 2000 a permis de l’améliorer l’utilisaion du Li-Fi et les premières solutions grand public commencent désormais à voir le jour. En France, ils sont plusieurs sociétés à s’être engagé sur ce marché comme Oledcomm, Lucibel ou Luciom, espèrent bien avoir pris une avance technologique suffisante pour pouvoir dominer le secteur. « On a la chance pour l’instant d’être sous les radars : les gros acteurs du secteur [les fabricants de terminaux] ont d’autres priorités. Notre stratégie est donc de développer des produits et du savoir-faire, pour que, quand ils se réveilleront, ils prennent une licence chez nous plutôt que passer deux ou trois ans pour développer leurs propres solutions », explique Benjamin Azoulay, le patron d’Oledcomm. Et le jeu en vaut la chandelle : selon le cabinet Market Research Future, le marché du LiFi pourrait peser pas moins de 51 milliards de dollars d’ici à 2023.

► À l’occasion d’une conférence TedX en juin 2017 organisée par des étudiants à l’Université de Versailles, l’ingénieur Suat Topsu est intervenu pour parler de sa découverte du Li-Fi (light fidelity). Il explique que « le Li-Fi est bon pour la planète parce qu’une LED consomme 80% d’électricité en moins qu’un éclairage classique. Et puis, avec le Li-Fi, on peut supprimer des bornes Wi-Fi… Cette technologie peut donc permettre de déployer les LED et a un meilleur impact écologique que le Wi-Fi. »

► Frédéric Granotier, fondateur de Lucibel, affirme : « Les avantages décisifs du LiFi par rapport au WiFi, notamment la sécurisation dans l’échange de données et l’absence d’émission d’ondes électromagnétiques, sont tels que cette technologie devrait s’imposer rapidement dans tous les segments de marché, y compris pour les particuliers, à compter de l’adoption du standard. Lucibel, pionnier sur cette technologie, se positionne comme le 1er fournisseur d’infrastructure LiFi et compte bien tirer profit des perspectives très prometteuses de ce marché en émergence ».

► Revue de liens : – Le Li-Fi entre dans la ville intelligente. Cette technologie séduit de plus en plus les collectivités, les commerces et les autres acteurs de ces villes à la recherche de leur intelligence numérique. Enquête publiée le 21 juillet 2015 sur le site @slatefr ; – La technologie Li-Fi pourrait représenter un marché de 2,7 milliards d’euros en 2028 selon Yole et Piseo (@ElectroniquesBz) ; –  Quels sont les enjeux du LiFi dans la Smart City ? https://hub-smartcity.com/nos-articles/tendances/quels-sont-les-enjeux-du-lifi-dans-la-smart-city, publié en novembre 2017 (@HubSmartCity).

#IntelligenceArtificielle

► Une intelligence artificielle capable de prédire l’avenir. Crise bancaire, conflit social, attaques terroristes… Beaucoup de responsables politiques rêvent certainement d’un outil informatique qui leur permettrait de mieux anticiper les grands événements de ce monde. C’est ce que veut mettre au point la DARPA, l’agence de recherche de l’armée américaine, qui est, rappelons-le, à l’origine d’internet dans les années 70. Celle-ci vient d’annoncer un projet baptisé KAIROS, un acronyme qui signifie à peu près « intelligence artificielle de raisonnement par les schémas ».Le système s’inspirerait des travaux du scientifique suisse Jean Piaget qui ont mis en évidence la manière dont les humains donnent un sens et organisent les événements dans leurs têtes. La DARPA prend l’exemple suivant : quand on fait ses courses dans un magasin, on effectue un certain nombre de tâches basiques (prendre des produits, passer à la caisse, payer…) qui s’inscrivent dans un schéma plus large (faire à manger, choisir un produit plutôt qu’un autre, etc.). L’idée serait de plaquer cette mécanique sur l’étude des médias et des réseaux sociaux, afin de repérer des tendances, politiques ou autres, d’établir des schémas et d’anticiper des événements. (@franceinfo).

#Espace

► La Chine veut imprimer une base lunaire en 3D. La Chine cherche à établir un jour une base internationale sur la Lune, peut-être en utilisant la technologie d’impression en 3D pour y construire des installations, a annoncé lundi 14 janvier 2019 l’agence spatiale chinoise qui vient de réussir avec la sonde Chang’e-4 le premier alunissage de l’histoire sur la face cachée de la Lune. Après Chang’e-4, quatre autres missions lunaires sont planifiées. La dernière de ces missions sera destinée à tester des équipements en vue d’une base internationale de recherche lunaire. « La Chine, les États-Unis, la Russie et l’Europe discutent tous de la construction d’une base ou d’une station de recherche sur la Lune », a précisé Wu Yanhua, chef adjoint du Programme d’exploration lunaire de la Chine. (@Sciences_Avenir).

#Il_était_une_fois

► Le 15 janvier 2009, un Américain de 23 ans se trouvait à bord d’un ferry quand il a vu un Airbus A320 amerrir en urgence sur le fleuve Hudson, en plein New York. Son réflexe serait banal aujourd’hui, mais il était rare à l’époque : il a brandi son iPhone, photographié l’avion et publié l’image sur Twitter. L’iPhone n’avait alors que 2 ans et Twitter, avec ses quelques mois supplémentaires, était encore un réseau social relativement confidentiel. Ce Tweet révolutionnait la transmission de l’information. Ce n’étaient pas les médias traditionnels qui rapportaient les premiers l’information, mais un citoyen équipé d’un simple smartphone. (@lemondefr).

#LiensSauvages

► – Microsoft remporte un contrat de 1,76 milliard de dollars avec le Pentagone (@frenchweb) ; – Carrefour veut réduire le gaspillage alimentaire grâce à l’intelligence artificielle (@siecledigital) ; – Gilets jaunes : pourquoi la vidéo l’a emporté sur le journalisme (@gunthert) ; – Comment empêcher Amazon de jeter des invendus ? (@Challenges) ; – Les sites de ventes entre particuliers désormais sous la surveillance du fisc (@lemondefr) ; – Vers une ouverture du ciel pour les drones aux Etats-Unis (@LesEchos) ; – D’« Unreal » à « Fortnite », l’itinéraire mouvementé de Tim Sweeney, première fortune du jeu vidéo (@lemondefr).

14 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 14 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

► Ca se passe en Europe : la mairie de Bari remboursera les kilomètres effectués à bicyclette. « Muvt » signifie « bouge-toi » dans le dialecte des Pouilles. C’est aussi l’acronyme choisi un projet de « mobilité urbaine vivable et technologique » financé par le ministère de l’Environnement italien. La ville pionnière en ce domaine est Bari, la principale ville de la région du Mezzogiorno. Si elle espère l’introduction du revenu citoyen promis par le M5S, la mairie aura avant cela un « revenu bicyclette ». Sur les 545.000 euros alloués au projet, 100.000 sont destinés au remboursement de 20 centimes par kilomètre parcouru par les 1.000 premiers habitants de Bari qui s’inscriront. Ils devront démontrer l’usage d’un deux-roues pour leurs déplacements entre leur domicile et leur lieu de travail, celui de vélos électriques divisant par deux leur gain. Ils pourront ainsi bénéficier jusqu’à 1 euro par jour et jusqu’à 100 euros en quatre mois. (@LesEchos). Légende image : Le contrôle des déplacements effectués interviendra grâce à une application sur le téléphone portable. Crédits photo : Andreas Solaro/AFP. 

#Démocratie

► Civic tech : de la marge au centre du jeu politique ? #AQuoiServentLesCivicTech : Les civic tech existent depuis dix ans en France. Grâce à des innovations technologiques, elles cherchent à améliorer le système politique. La crise des « gilets jaunes » et surtout le grand débat national les placent au centre du jeu politique. Le grand débat national organisé par la Commission Nationale du Débat Public à partir du 15 janvier s’appuiera sur une plateforme participative développée par une entreprise issue du champ de la civic tech. La crise des « gilets jaunes » agit comme un révélateur pour cet écosystème qui émerge depuis trois ans en France. Un écosystème d’une cinquantaine de structures partagé entre une partie militante et associative et une autre plus professionnalisée qui se développe en lien avec la demande des institutions publiques. (@franceculture).

#Planète [Bienvenue dans l’anthropocène ! 2/4)]

► L’écologie ou la mort. « Dennis Meadows a prédit dans les années 1970 l’effondrement des sociétés humaines entre 2030 et 2050 par des mécanismes liés à la pollution, la surexploitation des ressources naturelles, des problèmes d’alimentation et de baisse des ressources disponibles. » Vincent Bretagnolle , écologue, agronome, directeur du Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC). Autour de Montpellier – le plus grand centre de recherche en écologie du monde, on cherche à comprendre comment les systèmes biologiques basculent et comment ils résilient. Au Muséum d’histoire naturelle de Paris, on découvre que notre monde n’est que l’écume d’un autre, invisible, celui des microbes. A la ferme du Bec Hellouin, en Normandie, on prouve en acte combien le vivant peut être un nouveau paradigme. (@franceculture).

#Transport

► Aux Mureaux, les employés (Yvelines) de la mairie sont payés pour aller au travail à vélo. Aux Mureaux dans les Yvelines, les agents municipaux sont indemnisés lorsqu’ils utilisent le vélo pour se rendre au travail. C’est le « forfait mobilité durable » qui est appelé à se développer. La mairie des Mureaux dans les Yvelines est la première commune à avoir mis en place l’indemnité kilométrique pour ses employés cyclistes. Un petit bonus non négligeables pour les agents. « Il faut entretenir le vélo, mine de rien quand il y a un pneu à changer, ça permet de rentrer dans ses frais », explique Anne Delamotte. Une trentaine d’agents sur les 800 que compte la commune ont franchi le pas. La mairie a mis en place 30 km de pistes cyclables dont la plupart sont entièrement séparées de la route. (@franceinfo).

#Energie

► Rouen, 1ère mairie de France qui peut revendre de l’électricité grâce à sa chaufferie. La nouvelle chaufferie permet de fournir de l’énergie aux 18 000 mètres carrés de l’hôtel de ville. Fait plus original, elle produit un excédent d’électricité qui est revendu à ENEDIS. L’hôtel de ville de Rouen est une « grande maison ». La chauffer coûte cher. Des travaux d’isolation sont en cours. La chaufferie a été remplacée, sa sécurité a été renforcée. Un mini co-générateur a été installé. Une initiative astucieuse. La chaufferie produit un excédent d’électricité, réinjecté dans le réseau. Il est racheté par ENEDIS depuis le mois de novembre 2018. Cela représente une somme de 90 000 euros pour le premier hiver. (@franceinfo).

#Santé

► Doctolib déploie la téléconsultation chez les médecins. Suite à l’ouverture de la téléconsultation au remboursement par la Sécurité sociale sous certaines conditions, cette pratique, jusqu’à présent réservée à une clientèle particulière telle que les expatriés, pourrait se développer rapidement. Le remboursement de la téléconsultation est possible lorsque le praticien connaît déjà personnellement son patient, mais ce principe peut être contourné si le patient n’a pas de médecin traitant, ou si son médecin traitant n’est pas disponible. L’arrivée sur ce marché de Doctolib, qui a racheté mi-2018 son principal concurrent MonDocteur, et des 70.000 professionnels de santé qui utilisent son service de prise de rendez-vous en ligne, va changer la donne. (@latribune).

► – Revue de liens : – Téléconsultation: Doctolib va se déployer en France (@Challenges) ; – La révolution de la télémédecine : la santé au bout du clic (@LesEchos) ; – Les recettes de la Suède pour soigner mieux et pas plus cher (@Challenges) ; – Télémédecine, e-santé : pourquoi ça coince ? (@FR_Conversation).

#LiensSauvages

► – Comprendre, anticiper, se repérer. Territoires Intelligents, la nouvelle référence en matière d’innovation territoriale ; – [CES 2019] Les premiers retours d’Olivier Ezratty (@frenchweb) ; – « USA Today », l’un des plus grands quotidiens américains, pourrait être racheté (@LesEchos) ; – Relation client : ce que l’IA va changer (@EchosExecutives) ; – [Tribune] Branchés, gentrifiés, domestiqués… Retrouvons l’esprit défricheur des premiers tiers-lieux ! (@socialter) ; – Produits neufs jetés par Amazon: Poirson condamne ces pratiques (@Challenges) ; – ADEL : un assistant digital qui rapproche l’hôpital du patient (@villeintelmag).

13 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 13 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► Isère : lancement du plus grand chantier hydroélectrique de France. Pour EDF, c’est le plus grand chantier hydroélectrique de France qui se termine. Cette année, la centrale de Romanche-Gavet au sud-est de Grenoble va faire ses premiers essais avant le début de production en 2020. Ce projet consiste à remplacer 6 centrales et 5 barrages existants par un aménagement souterrain et un barrage prise d’eau. EDF a réalisé pour cela une galerie souterraine de 10 kilomètres de long. Les galeries et les cavernes souterraines représentent 250.000 mètres cubes de roches creusées dans la montagne, soit l’équivalent de 100 piscines olympiques (@franceinfo). Légende image : Le plus grand chantier hydroélectrique de France se termine et la centrale Romanche-Gravet va faire ses premiers essais. Crédit photo : Jean-Pierre Clatot / AFP.

#Ville

► Arvieu, ce village numérique qui défie le déclin démographique. Cette commune rurale de l’Aveyron a su conjurer son isolement géographique et sa désertification en misant sur le développement numérique. Grâce aux riverains et à des «geeks» du coin ou d’ailleurs, le village a attiré de nouvelles familles et a vu rentrer les jeunes au pays. « Le projet d’Arvieu montre que les jeunes générations préfèrent une certaine qualité de vie paysagère et sociale plutôt que des salaires élevés, constate Cédrick Allmang, géographe spécialisé dans les territoires ruraux à Paris Sorbone. Elles privilégient l’accomplissement personnel. Les jeunes familles avec enfants sont de plus en plus nombreuses à vouloir quitter les villes pour habiter à la campagne, à condition qu’il y ait un minimum de services dans la commune. » (@Le_Figaro).

#Santé

► L’e-santé française s’expose au CES de Las Vegas. Au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas (Nevada), qui s’est tenu jusqu’au vendredi 11 janvier, l’innovation n’est, heureusement, pas seulement au service du divertissement, de télévisions toujours plus grandes ou de casques audio plus performants. Les progrès de la technologie s’y révèlent également en faveur de causes plus utiles telles que l’e-santé. Dans cette catégorie, plusieurs start-up françaises ont pu y présenter des solutions intéressantes de prévention ou de suivi des pathologies. (@lemondefr).

#Planète [Bienvenue dans l’anthropocène ! (1/4)]

► Où le vivant s’effondre. « Au Sugarloaf State Park, au nord de la Californie, le paysage sonore jusqu’au début des années 2000 y était très riche. Depuis 2004 les choses se sont mises à changer radicalement à cause du réchauffement climatique. Depuis 2011, il y a une sécheresse dramatique. » Bernie Krauze, bioacousticien. A Niort, les oiseaux ne chantent plus, on y parle de printemps silencieux. A Palavas, on fait des recherches en aquaculture pour sauver les mers et l’océan. En Ardèche, on se bat pour la conservation d’habitats. (@franceculture).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► L’intelligence artificielle, star du CES. Mais attention à l’effet buzzword. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Comment la France s’est vendue aux GAFAM ; – Prospective et signaux faibles : pour créer le futur il faut désapprendre ; – Quand les pirates chinois ont déclaré la guerre au reste du monde ; – Médias et citoyens : l’origine du désamour et neuf pistes pour rétablir la confiance ; – « Le bitcoin est une monnaie en devenir ».

#Politique&Digital

► Les « Civic Tech » ont senti depuis longtemps les difficultés de la démocratie représentative. Make.org développe une plateforme de consultation massive pour plusieurs millions de citoyens baptisée « Civic Tech ». Une initiative visant à mettre un terme au problème de la démocratie représentative dans notre pays. La boîte, montée depuis trois ans, veut en effet améliorer la vie des Français et les réconcilier. Entretien avec Axel Dauchez, fondateur de Make.org. – Good Morning Business, du lundi 7 janvier 2019.

► Revue de liens : – « Citoyens, Etats et collectivités, mettons la technologie au service de la démocratie » @LObs ; – Les Civic Tech et les pouvoirs publics lancent une alliance mondiale pour sauver la démocratie (@latribune).

#LiensSauvages

► – Conversation avec Pascale Colisson : et si tout n’était pas de la faute des écoles de journalisme ?  (@FR_Conversation) ; – CES 2019: Le logement de demain, intelligent et frugal (@LesEchos) ; – Les États-Unis freinent sur la voiture électrique (@Figaro_Economie) ; – « Le Bird Box Challenge » déjà à l’origine d’un accident aux Etats-Unis (@20minutes) ; – Les deux principes à appliquer pour créer de l’intelligence collective (@Ageficom) ; – Autour du livre, de nouvelles pratiques alimentent l’intelligence collective http://theconversation.com/autour-du-livre-de-nouvelles-pratiques-alimentent-lintelligence-collective-107571  @FR_Conversation.

12 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 12 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Travail

► À quoi ressemblera le travail en 2030 ? Par François-Xavier de VaujanyUniversité Paris Dauphine – PSLAmélie BohasAix-Marseille Université Aurélie Leclercq-VandelannoitteIESEG School of ManagementJulie FabbriEM Lyon et Sabine CartonUniversité Grenoble Alpes. Billet originellement publié sur The ConversationLe travail se transforme et avec lui toute la société. Les débats sur son futur ont été particulièrement vifs ces trois dernières années, (re)lancés par les discussions autour du digital, du travail indépendant, des pluri-actifs (slashers), du revenu universel, ou encore de questions sur les nouvelles formes de management, de solidarité et de gouvernance. Centrés tantôt sur l’emploi, le travail ou encore les pratiques de management, ces débats ont eu un mérite : rendre visible la multiplicité des avenirs possibles du travail. Lire la suite sur le suite de @metamedia. Cette contribution est tirée de l’étude intitulée « Le futur du travail en 2030 : quatre atmosphères ? »

#Ville

► « Vivre à Angers », une application qui renforce l’intelligence du territoire. Regrouper toutes les applications digitales d’une ville, en une seule, l’idée n’est pas nouvelle. Mais faire en sorte qu’elle corresponde aux besoins des usagers, c’est une démarche plutôt novatrice. Angers qui ambitionne d’être un vrai territoire intelligent, vient de faire un grand pas avec son application mobile « Vivre à Angers », laquelle devrait permettre aux citoyens d’accéder aux services publics territoriaux et de s’informer de la vie de la cité en quelques clics. (@villeintelmag). A lire aussi : Christophe Béchu, maire d’Angers : « Nous sommes lancés dans une démarche de ‘smart city’, pour rendre intelligent notre territoire » (@europe1).

#Lifi

► Dans l’ombre de la 5G, le LiFi tente de percer en s’appuyant sur la lumière. Au CES de Las Vegas, la grand-messe annuelle de l’électronique grand public, difficile cette année de passer à côté de la 5G, cette nouvelle norme de télécommunication qui doit, à courte échéance supplanter la 4G, et permettre des débits de communications beaucoup plus élevés. Mais une autre révolution s’esquisse également, plus discrète mais tout aussi prometteuse : le LiFi pour Light Fidelity. Cette technologie pourrait dans les prochaines années rivaliser avec le réseau WiFi, ou au moins le compléter utilement. Concrètement, le LiFi s’appuie sur la lumière – plus précisément sur la modulation du clignotement d’ampoules LED – pour encoder des messages (mail, vidéo, etc.), puis les restituer à l’aide d’un récepteur. Le procédé n’est pas vraiment nouveau, puisqu’il a été développé dès 1881, par Alexander Graham Bell, l’inventeur du téléphone. Mais l’arrivée sur le marché des ampoules LED au début des années 2000 a permis de l’améliorer significativement et les premières solutions grand public commencent désormais à voir le jour. (@lemondefr).

#Application

► Comment les applications sociales impactent nos émotions. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab. Pourquoi utilise-t-on un réseau social plutôt qu’un autre ? Selon l’étude Apposphere* menée par Murphy Research pour Snapchat, il y a trois éléments de réponse à cette question : les applications impactent l’humeur de leurs utilisateurs ; ces derniers attendent quelque chose de spécifique pour chacune d’elles ; il y a de la place pour toutes ces apps dans leur quotidien. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#CES2019

► La tech au service de la résilience pour affronter un monde interconnecté.  « Aujourd’hui, toutes les entreprises deviennent des firmes technologiques », a bien résumé cette semaine Gary Shapiro, le patron du CES en ouvrant la plus grande foire mondiale de la tech. Résumé des épisodes précédents au CES : – 2015 : les objets commençaient à se réveiller à Las Vegas pour façonner l’Internet de tout ; – 2016 : la vraie nouveauté n’était pas exposée, mais en toile de fond invisible, l’intelligence artificielle, à la demande, partagée en temps réel, commençait à tout changer. – 2017 : la voix, nouvel OS de nos vies connectées, s’annonçait comme la nouvelle grande plateforme technologique. – 2018 : la voiture, bientôt autonome, entendait remplacer le smart phone, comme le prochain grand canal de distribution de contenus ; – 2019 : un cocktail de 5G, d’IA, d’AR, d’IoT (dire désormais Intelligence des Objets), mâtiné de blockchain et de robotique, est en train de conduire assez naturellement à un nouveau monde interconnecté, très horizontal, où fusionnent informatique et électronique, monde physique et numérique, dans la plupart des secteurs économiques (santé, sport, finance, agriculture, divertissement, mode, transports, infrastructures,…). Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Agriculture

► Pesticides : la graine de l’espoir du Bénin. C’est un arbre que l’on retrouve dans bien des villages en Afrique, qui pousse aussi en Amérique du Sud ou en Inde. En France, on l’appelle le margousier. Un arbre qui va peut-être changer la vie de nombreux agriculteurs. Depuis quelques années, des groupes de femmes à travers tout le Bénin ont commencé à ramasser ces graines issues du fruit tombé de l’arbre. Elles ont depuis peu la possibilité de les vendre, pour 0,2 € le kilo. Aujourd’hui, un homme leur achète ces graines. « Les parents ont dit qu’ils les utilisaient pour chasser les moustiques et autres. Je me suis dit, dans ce cas, il y a un principe actif qui est dedans, et qui est répulsif », explique Gildas Zodomé, fondateur de l’entreprise Biophyto. En réalité; l’huile de la graine contient un puissant répulsif contre les moustiques. D’où l’idée de Gildas Zodomé de trouver une alternative aux pesticides chimiques, qui est en plus la moins chère du marché. Ces pesticides biologiques ont tout pour séduire de plus en plus d’agriculteurs, au Bénin d’abord, en Afrique ensuite, et pourquoi pas au-delà. (@franceinfo).

#Commerce

► Grandes surfaces, e-commerce: pourquoi de nombreux magasins sont condamnés à disparaître. Les chiffres sont spectaculaires et contre-intuitifs. Ces dernières années, les surfaces commerciales continuent régulièrement d’augmenter. La France est même le pays le plus dynamique en Europe de l’Ouest depuis trois ans, avec 326 000 mètres carrés de centres commerciaux supplémentaires en 2017, selon le cabinet Cushman & Wakefield, auxquels il faut ajouter 459 000 mètres carrés de parcs de magasins à ciel ouvert. C’est trois fois plus qu’au Royaume-Uni, alors qu’en Allemagne une nouvelle législation freine considérablement le développement des centres périurbains. Pourtant, pas un mois ne se passe, ici, sans l’annonce de fermetures de magasins, comme chez Brice, Pimkie, Chaussexpo ou New Look, voire la disparition pure et simple de chaînes, telles que Mim, Toys R Us ou Scottage, rachetée en 2005 par le groupe Beaumanoir. Ses 100 boutiques tireront définitivement le rideau en août. (@Challenges).

#LiensSauvages

► – L’armée américaine développe une IA pour « prédire les évènements mondiaux » (@usbeketrica) ; – CES 2019: le match des titans entre Alexa d’Amazon et Google Assistant (@Challenges) ; – Les États-Unis freinent sur la voiture électrique (@Figaro_Economie) ; – CES 2019: Le logement de demain, intelligent et frugal (@LesEchos) ; – Les deux principes à appliquer pour créer de l’intelligence collective (@Ageficom) ; – AI4EU : face à la Chine et aux USA, l’Europe dévoile une plateforme pour la recherche en IA (@Numerama).

11 Jan

Régions.news #360 – Edition du vendredi 11 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#360 en version pdf

Légende image.  Cette fresque de l’artiste Fintan Magee affichée à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), est classée parmi les plus belles œuvres de street-art du monde en 2018 par la plateforme néerlandaise Street Art today. Intitulée « la vague de chaleur », elle représente un homme sur un vélo en train de fondre.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Dijon s’impose comme un modèle de ville intelligente humaine. Imaginer des zones urbaines économes en énergie, écologiques, agréables à vivre, le tout sans obligatoirement passer par les technologies digitales et sans rogner sur la dimension humaine de la ville, c’est l’objectif poursuivi par Dijon Métropole. Pour Denis Hameau, conseiller métropolitain, en charge de l’innovation, la ville intelligente repose sur trois piliers. Le premier est environnemental, « pour aider dans la lutte contre le réchauffement climatique en réduisant la consommation d’eau ou en facilitant la production ». Le second répond à un besoin d’inclusion. « Une ville n’est intelligente que si elle produit plus de vivre ensemble et moins d’exclusion ». Enfin, la ville intelligente est une opportunité « pour faciliter le développement économique en lien avec les universités ou les laboratoires de recherches grâce aux données que l’on récolte ».

► A Rennes, des citoyens traquent la pollution de l’air. Ainsi depuis 2016, Jacques Le Letty, salarié de la Maison de la consommation et de l’environnement, une structure qui réunit une vingtaine d’associations environnementalistes rennaises, a dirigé trois campagnes de mesures citoyennes dans les rues rennaises. Au total, une soixantaine de capteurs mobiles, tous financés par la municipalité, ont été baladés dans la ville, notamment dans trois quartiers parmi les plus exposés à la pollution atmosphérique. Les données, mises en ligne sur le Web en temps réel, seront compilées pour qu’elles soient connues des habitants.

► Revue de liens : – Après Nice, Nîmes, Marseille ou Valenciennes, Toulouse testent aussi des algorithmes pour rendre plus intelligentes leurs caméras de vidéosurveillance ; – La ville de Nice étudie la mise en place d’un système qui détecterait l’humeur des passagers dans le tramway et dresserait ainsi une « cartographie des émotions en temps réel » qui permettrait de donner l’alerte en cas de détection d’une ou plusieurs personnes potentiellement dangereuses ; – Comment Bordeaux est devenu un centre de création du jeu vidéo. « La particularité de l’écosystème bordelais est de compter des studios de taille intermédiaire qui font le lien entre les gros acteurs et les nombreuses petites structures », estime Fabrice Carré, président de Bordeaux Games.

Légende image. Œuvre de Ayatgali Tuleubek dont le titre est : « The Invisible Handjob of the New Economy ». A lire l’article aussi « How Much of the Internet Is Fake ? » sur le site de @intelligencer

#Mot2018

► Après paranoid (paranoïaque) en 2016 et populism (populisme) en 2017, le Cambridge Dictionary a récemment élu son mot de l’année 2018. Il s’agit de nomophobia, nomophobie en français. Il désigne « la peur ou l’inquiétude ressentie à l’idée de se trouver sans téléphone mobile ou d’être dans l’impossibilité de s’en servir ». Le préfixe nomo, consiste tout simplement en une contraction des mots no mobile phone (pas de téléphone mobile). Pour choisir le mot de l’année 2018, le Cambridge Dictionary a fait appel aux internautes. Sur les réseaux sociaux et sur le blog de l’institution, le public a élu son terme préféré parmi une sélection de quatre mots. Ecocide (destruction délibérée et complète d’un écosystème), no-platforming (pratique d’empêcher une personne de rendre ses idées publiques dans la mesure où l’on estime que celles-ci sont dangereuses ou inacceptables) et gender gap (différence entre les façons dont la société traite les hommes et les femmes).

#Travail

► À l’heure actuelle, le taux de personne qui pratiquent le télétravail avoisinerait 25% dans les entreprises françaises, selon une étude de Malakoff Médéric (janvier 2018), dont 6% le pratiquent de manière contractuelle. Mais ce taux devrait augmenter rapidement avec un cadre juridique devenu plus favorable depuis l’ordonnance n°2017-1387 du 22 septembre 2017 qui assouplit les règles régissant le travail à distance. Le télétravail peut s’effectuer depuis le domicile, un télécentre, un bureau satellite ou des espaces partagés (coworking) dans le cadre du travail salarié. L’histoire du télétravail en France commence en 1993 avec le rapport intitulé « Le télétravail en France, situation actuelle, perspectives de développement et aspects juridiques » commandé par le premier ministre de l’époque, Édouard Balladur.

► Dans les entreprises, de plus en plus de salariés souhaitent faire du télétravail un véritable mode de vie. Pour eux, la plateforme communautaire Remotive.io, spécialiste de l’emploi à distance dans la tech, a recensé 900 startups qui recruteront des télétravailleurs en 2019.

► Une enquête de Regus, spécialisé dans les espaces de travail dans 120 pays, montre que le travail à domicile et le coworking (espace de travail partagé) permettraient de rapporter jusqu’à 123 milliards d’euros en France d’ici à 2030. Près de 100 millions d’heures de travail seraient notamment économisées en temps de déplacement et les rejets de gaz seraient réduits de 7 millions de tonnes par an. D’importants gains de productivité seraient également trouvés grâce au travail partagé qui pourrait représenter entre 10,9 et 11,5% des emplois dans l’hexagone d’ici à 2030. À lire l’article, Les télétravailleurs sont plus efficaces que les employés de bureau, sur le site de @INfluencialemag

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► En 2019, le vent va-t-il définitivement se retourner contre les GAFAs ? À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Après les 5 innovations technologiques qui ont marqué 2018, voici les 7 sujets tech à suivre en 2019 et les appareils qui vont envahir votre vie en 2019 (ou pas) ; – Pourquoi certains redoutent l’IA ; – La Chine teste des uniformes intelligents sur ses élèves ; – La 5G arrive cette année et tout ce qu’il faut en savoir ; – Forbes a construit un robot pour pré-écrire des articles pour ses contributeurs.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 11 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Faut-il opposer la France des villes à la France des champs ? France Culture reçoit dans son émission « L’Invité des Matins » du 10 janvier, Eric Charmes, urbaniste, sociologue et auteur de « La revanche des villages » (2018). Il explique « Le périurbain est aussi un espace désirable, les gens veulent y vivre. Le périurbain c’est le mariage de la ville et de la campagne. C’est un espace avec habitat individuel mais sous l’influence des villes. Les gens s’installent dans des villages autour d’une grande ville et, avec leur voiture, auront accès aux bénéfices offerts par la ville tout en pouvant vivre à la campagne. » et « Ce sont ceux qui ont le moins de moyens qui se retrouvent les plus éloignés des centres. » Légende image : La commune de Frossay (Loire-Atlantique) avec ses 3 227 habitants, fait partie de la zone d’emploi de Saint-Nazaire et du bassin de vie de Saint-Père-en-Retz. Photo de Valery Inglebert / EyeEm – Getty

#Pollution

► L’appli gratuite lyonnaise qui traque la pollution. La pollution sous toutes ses formes est, chaque année, à l’origine de 9 millions de morts sur la planète, selon une vaste étude parue, en 2015, dans la revue scientifique britannique The Lancet. Un constat alarmant, qui a poussé la start-up Meersens à développer une application gratuite capable d’informer l’utilisateur sur les dangers potentiels menaçant la qualité de l’air et de l’eau : UV, ondes, pesticides, etc. La technologie repose sur une intelligence artificielle capable d’analyser des milliers de données disponibles en libre accès en ligne. En quelques secondes, un indice de risques s’affiche ainsi sur votre smartphone pour vous alerter sur le degré de dangerosité des éléments qui vous entourent. Le tout sur une échelle de 0 à 100. (@LExpress).

#Transport

► Les Espagnols découvrent la face chaotique de la nouvelle mobilité urbaine. Les Espagnols découvrent la face chaotique de la nouvelle mobilité urbaine. Ofo et oBike, deux compagnies asiatiques de location de bicyclettes partagées – Ofo venue de Chine et oBike de Singapour – avaient débarqué dans les villes espagnoles à l’automne 2017. Elles avaient déposé partout à Madrid leurs vélos en free floating, orange et gris pour oBike, jaunes pour Ofo qui avait aussi étendu ses services dans d’autres grandes villes comme Valence, Grenade, Malaga ou Marbella. Mais moins d’un an plus tard, après un grand gâchis de vélos perdus, vandalisés ou désossés, les deux compagnies se sont retirées du pays, en laissant derrière elles des milliers d’engins abandonnés, et des stocks encore flambant neufs pour certains. Ils se trouvent empilés dans des hangars sans que personne ne sache quoi en faire. (@LesEchos).

#Démocratie

► Civic Tech : vers une démocratie numérique ? Gilets jaunes, crise écologique : la mobilisation citoyenne passe-t-elle désormais toujours par la case numérique ? Comment ont émergé ces outils numériques ? Les Civic Techs offrent-elles la possibilité d’un renouveau démocratique ? Depuis une quinzaine d’années, tous les mouvements sociaux se servent d’internet pour se coordonner, organiser les débats et se structurer. En 2019, il ne s’agit plus seulement de se donner rendez-vous pour une manif via Facebook, mais de repenser la démocratie à travers des outils numériques. Ces outils, ce sont les civic tech, les « technologies citoyennes ». C’est une galaxie, voire un univers, qui va de la consultation directe, la pétition en ligne à des outils de contrôle de l’action publique, de « lobby citoyen » voire, lorsque les gouvernants tentent de se les approprier, de « civic washing » comme on parle de « green washing ». (@franceculture).

► Ce que « hacker la démocratie » veut dire. Pratiques et représentations des entrepreneurs de la civic tech. Par Tatiana de Feraudy, doctorante en première année de thèse, réalisée en conventionnement CIFRE avec l’association Décider ensemble au Centre Européen de Sociologie et de Science Politique. On parle de « civic tech », ou « technologies civiques », pour désigner des outils numériques conçus pour faciliter la participation et l’engagement citoyen (applications de signalement, plateformes de débat en ligne ou de propositions d’idées…). Cependant, la « civic tech » désigne également un groupe d’acteurs divers (individus, collectifs, entreprises de conseil, start-ups du numérique, associations…) qui développent, déploient et soutiennent l’usage de ces technologies. Cette thèse analyse dans quelle mesure ces acteurs constituent un nouveau groupe professionnel et comment ils se positionnent comme de nouveaux intermédiaires politiques entre gouvernants et gouvernés. (@franceculture).

#Information

► Les seniors partagent plus facilement des infox sur Facebook que les autres Américains. Une étude menée par trois chercheurs en science politique, publiée mercredi 9 janvier dans Science Advances, apporte un éclairage nouveau sur les personnes qui diffusent de fausses informations sur Facebook. Les chercheurs ont tiré des résultats deux enseignements majeurs. D’abord, le fait que le partage de fausses informations est un phénomène qui n’est pas si courant. La deuxième conclusion des chercheurs concerne le profil des personnes partageant le plus de fausses informations. Jusqu’à présent, les quelques études sur le sujet, basées sur la campagne présidentielle américaine de 2016, soulignaient surtout que les conservateurs américains relayaient davantage de fausses informations que les démocrates. C’était bien le cas dans le panel ici analysé, mais un autre facteur a été identifié : l’âge. (@lemondefr).

#PresseEnLigne

► De plus en plus de médias misent sur l’abonnement payant. Sur Internet, les contenus gratuits diffusés par les médias pourraient se faire de plus en plus rares, à en croire le rapport 2018 de l’Institut Reuters, publié jeudi 10 janvier. Pour ce baromètre annuel sur les pratiques numériques du secteur, le centre de recherche sur le journalisme de l’université d’Oxford a interrogé deux cents cadres dans environ 130 médias issus de vingt-neuf pays. En France Le Monde, Le Figaro, Ouest-France ou encore TF1 ont été sondés. Selon cette étude, une large partie des médias entend aujourd’hui miser sur l’abonnement en ligne payant. Plus de la moitié (52 %) des éditeurs interrogés veulent en faire leur principale source de revenus en 2019, contre 27 % pour les recettes publicitaires. (@lemondefr).

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle : une bulle ? Par Eytan Messika, fondateur de The Mansion. « “AI is the new electricity“. Cette phrase d’Andrew Ng, fondateur de Coursera et ancien directeur de l’IA de Baidu, était certainement l’une des plus marquantes au sujet de l’intelligence artificielle. Andrew Ng, expliquait au Stanford MSx Future Forum que l’intelligence artificielle est une révolution aussi forte que celle de l’électricité qui enclencha la 4e révolution industrielle.L’intelligence artificielle est une révolution. C’est vrai. Mais toute révolution soulève une question emblématique sur la nature de cette révolution et surtout sur son avenir. Ces questions peuvent être résumées par une interrogation unique de nos jours : valorise-t-on correctement cette révolution ou participe-t-on à la création d’une bulle ? » Lire la suite sur le site de @bymaddyness.

#LiensSauvages

► – Le très haut débit dans tout le département de Seine-Maritime d’ici 2023 ? Meersens, une entreprise villeurbannaise est dans l’air du temps, au point de recevoir un prix de l’innovation. Elle propose une box qui détecte la présence de polluants dans l’air, l’eau, ou encore le niveau d’ondes électromagnétiques. @Franceinfo) ; – Monde rural : la disparition des petits commerces en Lot-et-Garonne. Le Mas d’genais, 1 500 habitants, en est un exemple. Le bureau de tabac et une épicerie ont fermé leurs boutiques le 29 décembre. (@Franceinfo) ; – Les sept projets qui vont marquer les territoires en 2019 (@LesEchos) ; – Au CES 2019, l’ombre du RGPD (@LesEchos) ; – « Netflix de l’info » : la presse française est-elle prête ? (@LesEchos).

10 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 10 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

► Quelle intelligence artificielle l’Europe veut-elle ? Par Nozha Boujemaa, vice-présidente du groupe d’experts sur l’intelligence artificielle de la Commission européenne. « Le groupe d’experts de haut niveau sur l’intelligence artificielle de la Commission européenne (EC – AI HLEG : European Commission – Artificial Intelligence High Level Expert Group) a publié la première version de ses directives éthiques pour une intelligence artificielle (IA) de confiance. Ce groupe, dont je suis vice-présidente, est composé d’experts divers (scientifiques, juristes, philosophes, économistes…), de tous horizons (industriels, chercheurs, associations de consommateurs, etc.), indispensables à l’élaboration de cette vision européenne. Une consultation publique est ouverte jusqu’au 18 janvier 2019 sur le site de la Commission européenne pour permettre aux citoyens de commenter ce rapport et d’aider à finaliser ses recommandations, qui doivent être rendues en mars. Notre rapport met en avant une IA européenne qui maximise les bénéfices tout en réduisant les risques du déploiement et de l’usage de l’IA. Lire la suite sur le site du @lemondefr. Légende image : La commission europeenne réfléchit à la question de l’intelligence artificielle, et invite les Européens à s’exprimer sur le sujet. Crédits photo : AGE / Photononstop.

#Education

► L’intelligence artificielle capable de remplacer les professeurs de sciences. En fait, la machine va aider les élèves à faire leurs devoirs de mathématiques. Pour résoudre une équation au lycée, par exemple 2y – x = 8x + 2, on la prend en photo avec son smartphone et une application est capable de vous dire pas à pas ce qu’il faut faire avec toutes les étapes détaillées pour arriver à la solution. L’intelligence artificielle est aussi capable de résoudre un problème textuel. Après avoir photographié l’énoncé, elle indique quelle règle utiliser et donne un résumé du cours en question. C’est redoutable d’efficacité et c’est pour cela qu’il y a énormément d’investissement sur ce secteur actuellement, dans de nombreuses applications de ce type. Une application chinoise est même valorisée près de trois milliards de dollars. Pour le moment, ça ne fonctionne pas encore avec la grammaire ou l’histoire. Et ça pose le problème de l’évaluation des élèves. (@franceinfo).

#Politique

► Qu’est-ce qu’un conseil citoyen ? « Ce dispositif inscrit dans la loi Lamy de 2014 visait à impliquer les exclus de l’espace politique. Le problème, c’est que la démocratie participative est à la mode mais les élus n’en veulent pas ! D’abord parce qu’elle suppose un partage de pouvoir, même minime. Mais aussi du temps. Un temps long qui n’est pas le temps électoral… Ainsi dans les quartiers populaires d’Amiens « les choses ont été réalisées dans une urgence qui était contraire à la pédagogie que suppose la démocratie participative. Dans ce que j’ai pu observer ce tandem ne sait pas faire, ne sait pas écouter, ne sait pas donner la parole aux habitants. (…) Pour que les gens prennent les conseils citoyens au sérieux, il faut que les élus y croient, y adhèrent », explique Myriam Bachir, maître de conférences en science politique à l’Université de Picardie Jules-Verne à Amiens, sur le site du @courrierpicard.

► « La démocratie définit une manière de vivre en égaux. Cela suppose de lutter contre les séparatismes et d’avoir un bon Etat providence. Plus de singularité c’est un appel à vivre en égaux de façon plus forte, ce n’est pas vivre dans son coin. Chacun apporte quelque chose à la société, à la collectivité par sa singularité. Devenir l’artiste de sa propre vie pourrait être un idéal d’émancipation. Formons une société d’artistes ! », explique Pierre Rosanvallon, professeur au Collège de France, dans l’émission l’Invité Actu de Caroline Broué sur le site de @franceculture, le 5 janvier.

#Travail

► Une enquête de Regus, spécialisé dans les espaces de travail dans 120 pays, montre que le travail à domicile et le coworking (espace de travail partagé) permettraient de rapporter jusqu’à 123 milliards d’euros en France d’ici à 2030. Près de 100 millions d’heures de travail seraient notamment économisées en temps de déplacement et les rejets de gaz seraient réduits de 7 millions de tonnes par an. D’importants gains de productivité seraient également trouvés grâce au travail partagé qui pourrait représenter entre 10,9 et 11,5% des emplois dans l’hexagone d’ici à 2030. À lire l’article, Les télétravailleurs sont plus efficaces que les employés de bureau, sur le site de @INfluencialemag.

#CES 2019

► Que faut-il savoir sur le premier ordinateur quantique commercial d’IBM ? IBM avance sur le sujet de l’informatique quantique et veut le faire savoir. L’entreprise a donc profité de sa présence au CES de Las Vegas pour dévoiler ce qu’elle considère comme le premier système universel d’informatique quantique intégré conçu pour une utilisation scientifique et commerciale. « IBM Q System One constitue une avancée majeure dans la commercialisation de l’informatique quantique », a déclaré Arvind Krishna, directeur de la recherche pour IBM. « Ce nouveau système est essentiel pour étendre l’informatique quantique au-delà des murs du laboratoire de recherche, alors que nous travaillons au développement d’applications quantiques pratiques pour les entreprises et la science ». (@frenchweb).

#LiensSauvages

 

► – Le divorce de Jeff Bezos suscite des interrogations pour Amazon @LesEchos ; – Les petites mains de l’intelligence artificielle. Pour Antonio A. Casilli, le remplacement des hommes par des robots n’est que pur fantasme. Derrière le monde virtuel, c’est une nouvelle précarisation du travail humain. (@lemondefr) ; – Le futur du travail va tuer votre boss (@LADN_EU) ; – La voiture du futur sera électrique, autonome et partagée prédisent les experts. Mais personne ne peut prédire le rythme de cette révolution. Pour l’instant l’industrie auto est confrontée à des risques certains et des opportunités beaucoup plus floues (@LesEchos) ; – CES 2019 : « Neurosciences », le nouveau buzz word des start-up (@LesEchos) ; – Mounir Mahjoubi : « Le Next 40 donnera de la visibilité aux start-up » (@LesEchos).