11 Jan

Régions.news #360 – Edition du vendredi 11 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

Rendez-vous sur le Blog de Régions.news, Twitter et Facebook
Conception et rédaction : Patrick Damien

Télécharger Régions.news#360 en version pdf

Légende image.  Cette fresque de l’artiste Fintan Magee affichée à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), est classée parmi les plus belles œuvres de street-art du monde en 2018 par la plateforme néerlandaise Street Art today. Intitulée « la vague de chaleur », elle représente un homme sur un vélo en train de fondre.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Dijon s’impose comme un modèle de ville intelligente humaine. Imaginer des zones urbaines économes en énergie, écologiques, agréables à vivre, le tout sans obligatoirement passer par les technologies digitales et sans rogner sur la dimension humaine de la ville, c’est l’objectif poursuivi par Dijon Métropole. Pour Denis Hameau, conseiller métropolitain, en charge de l’innovation, la ville intelligente repose sur trois piliers. Le premier est environnemental, « pour aider dans la lutte contre le réchauffement climatique en réduisant la consommation d’eau ou en facilitant la production ». Le second répond à un besoin d’inclusion. « Une ville n’est intelligente que si elle produit plus de vivre ensemble et moins d’exclusion ». Enfin, la ville intelligente est une opportunité « pour faciliter le développement économique en lien avec les universités ou les laboratoires de recherches grâce aux données que l’on récolte ».

► A Rennes, des citoyens traquent la pollution de l’air. Ainsi depuis 2016, Jacques Le Letty, salarié de la Maison de la consommation et de l’environnement, une structure qui réunit une vingtaine d’associations environnementalistes rennaises, a dirigé trois campagnes de mesures citoyennes dans les rues rennaises. Au total, une soixantaine de capteurs mobiles, tous financés par la municipalité, ont été baladés dans la ville, notamment dans trois quartiers parmi les plus exposés à la pollution atmosphérique. Les données, mises en ligne sur le Web en temps réel, seront compilées pour qu’elles soient connues des habitants.

► Revue de liens : – Après Nice, Nîmes, Marseille ou Valenciennes, Toulouse testent aussi des algorithmes pour rendre plus intelligentes leurs caméras de vidéosurveillance ; – La ville de Nice étudie la mise en place d’un système qui détecterait l’humeur des passagers dans le tramway et dresserait ainsi une « cartographie des émotions en temps réel » qui permettrait de donner l’alerte en cas de détection d’une ou plusieurs personnes potentiellement dangereuses ; – Comment Bordeaux est devenu un centre de création du jeu vidéo. « La particularité de l’écosystème bordelais est de compter des studios de taille intermédiaire qui font le lien entre les gros acteurs et les nombreuses petites structures », estime Fabrice Carré, président de Bordeaux Games.

Légende image. Œuvre de Ayatgali Tuleubek dont le titre est : « The Invisible Handjob of the New Economy ». A lire l’article aussi « How Much of the Internet Is Fake ? » sur le site de @intelligencer

#Mot2018

► Après paranoid (paranoïaque) en 2016 et populism (populisme) en 2017, le Cambridge Dictionary a récemment élu son mot de l’année 2018. Il s’agit de nomophobia, nomophobie en français. Il désigne « la peur ou l’inquiétude ressentie à l’idée de se trouver sans téléphone mobile ou d’être dans l’impossibilité de s’en servir ». Le préfixe nomo, consiste tout simplement en une contraction des mots no mobile phone (pas de téléphone mobile). Pour choisir le mot de l’année 2018, le Cambridge Dictionary a fait appel aux internautes. Sur les réseaux sociaux et sur le blog de l’institution, le public a élu son terme préféré parmi une sélection de quatre mots. Ecocide (destruction délibérée et complète d’un écosystème), no-platforming (pratique d’empêcher une personne de rendre ses idées publiques dans la mesure où l’on estime que celles-ci sont dangereuses ou inacceptables) et gender gap (différence entre les façons dont la société traite les hommes et les femmes).

#Travail

► À l’heure actuelle, le taux de personne qui pratiquent le télétravail avoisinerait 25% dans les entreprises françaises, selon une étude de Malakoff Médéric (janvier 2018), dont 6% le pratiquent de manière contractuelle. Mais ce taux devrait augmenter rapidement avec un cadre juridique devenu plus favorable depuis l’ordonnance n°2017-1387 du 22 septembre 2017 qui assouplit les règles régissant le travail à distance. Le télétravail peut s’effectuer depuis le domicile, un télécentre, un bureau satellite ou des espaces partagés (coworking) dans le cadre du travail salarié. L’histoire du télétravail en France commence en 1993 avec le rapport intitulé « Le télétravail en France, situation actuelle, perspectives de développement et aspects juridiques » commandé par le premier ministre de l’époque, Édouard Balladur.

► Dans les entreprises, de plus en plus de salariés souhaitent faire du télétravail un véritable mode de vie. Pour eux, la plateforme communautaire Remotive.io, spécialiste de l’emploi à distance dans la tech, a recensé 900 startups qui recruteront des télétravailleurs en 2019.

► Une enquête de Regus, spécialisé dans les espaces de travail dans 120 pays, montre que le travail à domicile et le coworking (espace de travail partagé) permettraient de rapporter jusqu’à 123 milliards d’euros en France d’ici à 2030. Près de 100 millions d’heures de travail seraient notamment économisées en temps de déplacement et les rejets de gaz seraient réduits de 7 millions de tonnes par an. D’importants gains de productivité seraient également trouvés grâce au travail partagé qui pourrait représenter entre 10,9 et 11,5% des emplois dans l’hexagone d’ici à 2030. À lire l’article, Les télétravailleurs sont plus efficaces que les employés de bureau, sur le site de @INfluencialemag

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► En 2019, le vent va-t-il définitivement se retourner contre les GAFAs ? À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Après les 5 innovations technologiques qui ont marqué 2018, voici les 7 sujets tech à suivre en 2019 et les appareils qui vont envahir votre vie en 2019 (ou pas) ; – Pourquoi certains redoutent l’IA ; – La Chine teste des uniformes intelligents sur ses élèves ; – La 5G arrive cette année et tout ce qu’il faut en savoir ; – Forbes a construit un robot pour pré-écrire des articles pour ses contributeurs.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.