09 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 9 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► Ville 2.0 : et si on mettait les immeubles à la diète énergétique ? 45% de la consommation d’énergie en France provient du secteur immobilier ; en clair, nos immeubles sont des passoires énergétiques. Ce gaspillage d’énergie est un enjeu majeur pour les villes de demain. L’ingénieur commercial leasing immobilier, Samy Driès, entend prendre ce problème à bras-le-corps avec son projet SL’IMMO. À la genèse de ce projet, il y a la plage de Diamond Beach en Islande. Le lieu est connu comme « la plage aux blocs de glace » qui se détachent du glacier Breiðamerkurjökul jusqu’à s’échouer sur la plage. Samy Dries y est en vacances quand l’électrochoc se produit : « Je voyais ce glacier qui fondait sous mes yeux. Même si j’étais sensibilisé au réchauffement climatique, que j’avais conscience de l’urgence de la situation, c’est en m’y confrontant que ma volonté d’agir s’est déclenchée. Il était impossible pour moi de revenir d’Islande en étant le même » confie-t-il. Dès son retour en France, Samy applique tout d’abord à lui-même le changement qu’il souhaite : « Cela passait par des choses simples, comme celle de mieux m’appliquer au tri des déchets. » (@LADN_EU). Légende image : Photo de Martin Reisch.

#Education

► Créatrice des ateliers Philomoos, Fanny Bourrillon, professeure de philosophie à Paris, a co-animé, en compagnie de l’artiste Angie Gadea, l’atelier « Philosophie et IA : les imaginaires du futur » destiné aux adolescents. Il a pour objectif d’instruire et de sensibiliser un jeune public aux différents problèmes et aux futures révolutions anthropologiques qui accompagnent l’essor des nouvelles technologies. Il s’agit de parvenir à mesurer l’impact éthique et social de l’intelligence artificielle aujourd’hui et d’imaginer, dans le cadre d’un atelier de création, les risques et les promesses qu’elle peut générer à l’avenir. (@usbeketrica).

#Travail

► À l’heure actuelle, le taux de personne qui pratiquent le télétravail avoisinerait 25% dans les entreprises françaises, selon une étude de Malakoff Médéric (janvier 2018), dont 6% le pratiquent de manière contractuelle. Mais ce taux devrait augmenter rapidement avec un cadre juridique devenu plus favorable depuis l’ordonnance n°2017-1387 du 22 septembre 2017 qui assouplit les règles régissant le travail à distance. « Le télétravail est une modalité d’organisation et/ou d’exécution d’un travail exercé à titre habituel par une personne physique dans les conditions cumulatives suivantes : le travail s’effectue à distance, c’est-à-dire hors des abords immédiats de l’endroit où le résultat du travail est attendu, en dehors de toute possibilité physique pour le donneur d’ordre de surveiller l’exécution de la prestation par le télétravailleur », est la définition donnée dans le rapport intitulé « Le télétravail en France, situation actuelle, perspectives de développement et aspects juridiques » publié en 1993. (@slatefr).

► Dans les entreprises, de plus en plus de salariés souhaitent faire du télétravail un véritable mode de vie. Pour eux, la plateforme communautaire Remotive.io, spécialiste de l’emploi à distance dans la tech, a recensé 900 startups qui recruteront des télétravailleurs en 2019. Il y a quatre ans, on comptait aussi quasi-exclusivement des jeunes pousses américaines, désormais un tiers des employeurs de la liste ont leur siège hors des Etats-Unis, notamment en Europe, Londres en tête (58), devant l’Allemagne (30) et la France (19 dont Clustree, Comet, Heetch, ou encore PeopleDoc). Selon Rodolphe Dutel, fondateur de Remotive.io, on assiste à un changement de paradigme. Ces startups ont démontré que choisir un mode de travail alternatif n’était pas un obstacle à la réussite, bien au contraire. Qu’importe la localisation de ses collaborateurs, seules comptent les compétences. (@LesEchos).

#SVOD

► La concurrence de la SVOD ne va que se renforcer pour les télévisions françaises. La vidéo par abonnement (SVOD) de type Netflix et Amazon Prime Vidéo ne connaît certes pas en France la même dynamique ascendante qu’aux Etats-Unis où les offres des télévisions payantes dépassent les 100 euros par mois et où les écrans de la télévision gratuite sont saturés d’interruptions publicitaires. N’empêche que la SVOD va poursuivre sa dynamique dans l’Hexagone en 2019 et que les acteurs locaux vont devoir batailler ferme, avec, diraient-ils en choeur, le boulet au pied d’une réglementation audiovisuelle qui les désavantage et dont on attend encore la réforme. En signant avec Free à l’occasion du lancement de sa nouvelle box pour être inclus dans les offres de l’opérateur de Xavier Niel, Netflix est, en effet, passé à la phase 2 de sa conquête de l’Hexagone. Après avoir conquis plus de 3,5 millions de foyers français avec une offre en direct, Netflix a décidé, comme dans d’autres pays, d’utiliser le levier de la puissance de distribution d’un opérateur télécoms, quitte à devoir lui verser une commission. Il pourrait signer avec d’autres opérateurs. Au Royaume-Uni, il est même inclus dans certains packs de Sky, l’équivalent de Canal+ outre-Manche, estimant que beaucoup de ses abonnés sont prêts à souscrire aux deux services. (@LesEchos).

#Cyberpiratage

► Dans le cyberespace nulle forteresse n’est impénétrable. L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) en a récemment fait l’amère expérience. Selon nos informations, le site web du gendarme de la cybersécurité en France, a été brièvement indisponible le 8 décembre après une série d’attaques menées par des hackers se revendiquant proches des gilets jaunes. Ces derniers ont également réussi à pénétrer les serveurs du ministère de la Justice dont le site internet est resté indisponible plusieurs dizaines de minutes. (@Challenges).

#JeuVideo

► « Fortnite », « League of Legends »… La DGSE s’intéresse aux jeux vidéo multijoueur. L’immense popularité de Fortnite, le jeu vidéo aux 200 millions de joueurs revendiqués, n’a échappé à personne. Surtout pas à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Le service de renseignement français s’intéresse à ce jeu de tir, et plus largement aux jeux vidéo multijoueur et à succès comme PUBG,World of WarcraftLeague of Legends ou Counter Strike. L’idée n’est pas de pimenter les pauses déjeuner des espions français. Elle est beaucoup plus sérieuse : la DGSE entend pouvoir écouter les échanges entre joueurs dans les espaces de discussion internes à ce type de jeux vidéo. (@lemondefr).

#LiensSauvages

► – Des initiatives citoyennes pour créer la ville africaine de demain (@RFI) ; – Des algorithmes pour épauler les professeurs : comment l’intelligence artificielle peut lutter contre l’échec scolaire (@LCI) ; – 10.000 startups au CES : et les gagnants sont…  @latribune ; – Streaming: Hulu revendique plus de 25 millions d’abonnés (@lemondefr) ; – En 2019, Zuckerberg organisera des débats sur « l’avenir de la technologie » (@LesEchos); – Tencent lance un assistant vocal pour WeChat (@LesEchos) ; – 2039 : nos relations avec les robots sexuels, utopie ou dystopie ? (@usbeketrica).

08 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 8 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

► Boulogne-sur-mer : une fresque classée parmi les plus belles du monde. Cette fresque du boulevard Saint-Beuve à Boulogne-sur-mer, dans le pas-de-Calais, est classée parmi les plus belles du monde en 2018. qui a distingué l’oeuvre de l’artiste australien Fintan Magee. Boulogne-sur-mer inscrit au patrimoine des amateurs de Street Art, grâce à cette fresque de l’artiste Fintan Magee. Réalisée au mois d’août, dans le cadre du deuxième festival de street-art, elle vient d’être classée parmi les 18 plus belles œuvres de 2018 par la plateforme néerlandaise Street Art today. Chaque année cette plateforme publie, publie un palmarès des plus belles oeuvres de rue réalisées dans l’année. L’immense tableau intitulé « la vague de chaleur » représente un homme sur un vélo en train de fondre. Une allégorie sur les vagues de chaleur qui ont touché le monde cet été.

#Web

► Gilets jaunes ou stylos rouges : le web carburant des débats. Depuis la mi-décembre, des milliers de professeurs en colère ont spontanément décidé de se regrouper sur Facebook sous le nom de « stylos rouges ». Exaspérés par leurs conditions de travail et menaçant de rétention de notes, ils espèrent faire entendre leur voix. Et, comme les gilets jaunes avant eux, plutôt que de s’orienter vers les syndicats, ils se sont tournés directement vers un autre acteur pour se faire entendre : Internet. Le rôle d’Internet et des grands acteurs du numérique, Facebook en tête, est crucial dans le processus démocratique. (@LExpress).

#Emploi

► Robots et emploi : le choc n’aura pas lieu, selon la Banque mondiale. Plus de 2,6 millions de robots, corvéables à merci, seront en service dans le monde en 2019. S’empareront-ils de nombre d’emplois, laissant les travailleurs à la rue ? Pas vraiment, estime la Banque mondiale dans son rapport annuel sur le développement dans le monde. L’avènement de l’automatisation n’a pour l’instant pas eu d’effet majeur sur les marchés de l’emploi à travers le monde. Et, à l’avenir, elle peut même être « source de croissance plus rapide » pour les entreprises. (@LesEchos).

#DonnéesPersonnelles

► Numérique : cybersécurité et données personnelles au menu de 2019. Entré en vigueur il y a un peu plus de six mois, le règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD) donne encore du fil à retordre à certaines sociétés. « Après avoir informé, formé et accompagné, nous entrons dans le dur du sujet, confirme Godefroy de Bentzmann. Emergent progressivement plusieurs points délicats, comme la question de la sous-traitance, qui ne sont pas tout à fait tranchés par la loi. » A en croire le président du Syntec numérique, les grands comptes, effrayés par l’ampleur des sanctions prévues par les textes législatifs, ont tendance à faire reposer toute la responsabilité d’une meilleure protection des données personnelles sur leurs fournisseurs et à les soumettre à des contraintes très fortes. « Nous devons nous employer à travailler avec les grands donneurs d’ordre, mais aussi avec la CNIL, pour mettre noir sur blanc les bonnes pratiques de gouvernance en la matière, préconise-t-il. La mise en place du RGPD a d’ores et déjà généré plus d’un milliard de chiffre d’affaires pour le secteur, mais nous ne sommes pas au bout du chemin au niveau de la gouvernance et de la jurisprudence. » (@EchosExecutives).

#Santé

► L’intelligence artificielle menace-t-elle nos données personnelles dans le domaine de la santé ? Smartphones, montres connectées et autres appareils nous fournissent aujourd’hui la possibilité de superviser notre état de santé et notre activité physique. Du compteur de pas à la mesure du rythme cardiaque, une quantité phénoménale de données sont collectées chaque jour par ces applications à la pointe de la technologie. Mais à quel prix ? C’est la question posée par une équipe de chercheurs de l’université de Berkeley. Avec ses collaborateurs, l’ingénieur Anil Aswani souligne qu’en l’état actuel, les lois et régulations concernant la confidentialité des données ne sont pas encore suffisantes pour protéger les informations concernant la santé d’un individu, lorsqu’elles sont collectées par ces programmes. Grâce à l’intelligence artificielle, il est en effet possible d’identifier des individus en observant simplement les données relevées par leurs applications. « Les résultats pointent vers un problème grave. Si vous retirez toutes les informations qui vous identifient, cela ne vous protège pas autant que vous le pensez. Quelqu’un peut revenir en arrière et rassembler les pièces du puzzle, avec le bon type d’informations », alerte Aswani. (@Maxisciences).

#JeuxVidéo

► Comment Bordeaux mène le jeu. Dead Cells, Northgard, Seers Isle. Trois titres en anglais, trois styles de jeu radicalement différents et trois succès critiques pour un seul lieu de naissance. Ces trois jeux-vidéo, publiés en 2018, ont été intégralement développés au cœur de Bordeaux avant de rencontrer un très large public ! Car derrière l’arbre Ubisoft, fraîchement implanté à Bordeaux, se cache une forêt de studios indépendants de jeux vidéo. « La particularité de l’écosystème bordelais est de compter des studios de taille intermédiaire qui font le lien entre les gros acteurs et les nombreuses petites structures », estime Fabrice Carré, le président de Bordeaux Games. Les 53 adhérents de cette association des professionnels de Nouvelle-Aquitaine représentent environ 400 emplois et 40 M€ de chiffre d’affaires dans la région, sans compter les enjeux d’image pour le territoire : « Le jeu vidéo est un produit culturel à forte valeur ajoutée, reconnu à l’international et qui emploie des profils qualifiés », rappelle Fabrice Carré. (@LaTribuneBdx).

#LiensSauvages

►  – Crypto-devises, monnaies digitales : les banques centrales encore prudentes (@latribune) ; – Au CES de Las Vegas, la tech se prépare à une année pivot (@LesEchos) ; – CES 2019 : trois innovations qui détonnent autour du globe (@LesEchos) ; – CES 2019: du rêve américain à la gueule de bois pour la « start-up nation » (@Challenges) ; – Amazon devient l’entreprise privée la plus chère au monde (@lemondefr) ; – Amazon a déjà placé Alexa dans 100 millions d’objets connectés (@LesEchos) ; – Baidu, le « Google chinois », a placé son assistant vocal dans plus de 200 millions de produits (@LesEchos) ; – Le nombre d’enceintes connectées dans les foyers américains a augmenté de 78% sur un an (@LesEchos) ; – L’effondrement, nouvelle religion de l’humanité ? (@usbeketrica).

07 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 7 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Internet

► Légende image : Œuvre de Ayatgali Tuleubek dont le titre est : « The Invisible Handjob of the New Economy » Lire l’article « How Much of the Internet Is Fake? Turns Out, a Lot of It, Actually » sur le site de @intelligencer.

#CES2019

► Quelles sont les tendances 2019 du CES de Las Vegas ? L’édition 2019 du « Consumer Electronics Show » de Las Vegas se déroulera du 8 au 11 janvier, va réunir plus de 4 000 entreprises dont près de 400 entrepreneurs français. Parmi les tendances cette année, les innovations autour de l’intelligence artificielle mais aussi dans le domaine de la téléphonie ou du transport. Joint par franceinfo, Gary Shapiro, le président du « Consumer Electronics Show » de Las Vegas explique les nouveautés de 2019 : « Vous verrez de l’intelligence artificielle, c’est l’une des choses les plus importantes pour notre futur. Vous verrez la 5G présentée par les principales compagnies de l’industrie des télécoms. Mais nous verrons aussi l’évolution de la mobilité, de la voiture autonome aux vélos électriques et aux véhicules électriques jusqu’à toutes les formes et tous les types de transports du futur. » (@franceinfo).

#Ville

► Dijon s’impose comme un modèle de ville intelligente humaine. Imaginer des zones urbaines économes en énergie, écologiques, agréables à vivre, le tout sans obligatoirement passer par les technologies digitales et sans rogner sur la dimension humaine de la ville, c’est l’objectif poursuivi par Dijon Métropole, territoire pionnier en France et modèle inclusif pour fournir des services publics et stimuler la croissance locale. Ainsi pour Denis Hameau, conseiller métropolitain, en charge de l’innovation, la ville intelligente repose sur trois piliers. Le premier est environnemental, « pour aider dans la lutte contre le réchauffement climatique en réduisant la consommation d’eau ou en facilitant la production ». Le second répond à un besoin d’inclusion. « Une ville n’est intelligente que si elle produit plus de vivre ensemble et moins d’exclusion ». Enfin, la ville intelligente est une opportunité « pour faciliter le développement économique en lien avec les universités ou les laboratoires de recherches grâce aux données que l’on récolte ». (@villeintelmag).

#Territoire

► Retour dans le département du Gers. était une première à l’échelle d’un département. Il y a 8 mois, le Gers avait appelé ses concitoyens au vote pour soutenir les projets qu’ils souhaitaient réaliser. Ainsi sur les 599 projets présentés, 41 ont été retenus, principalement orientés vers l’inclusion des personnes en situation de handicap, la culture, le sport et l’environnement, à l’issu d’un vote de 35 000 Gersois, soit 25% des électeurs du département.Un million d’euros, soit 3% du budget du département du Gers, financera ces projets, mis en place pour améliorer le quotidien des habitants. « Le projet qui a recueilli le plus de voix, c’est la démocratie », s’est réjoui Philippe Martin, le président du conseil départemental. (@europe1).

#Cybersécurité

► Numérique, technologie… Les Français redoutent l’avance chinoise. Le CES, Consumer Electronics Show à Las Vegas, qui se tient depuis le 8 janvier, grandit avec son marché. Aujourd’hui, tout est tech: les maisons sont intelligentes, les voitures autonomes, les objets connectés, la santé numérique… Un point commun relie tous ces univers : la sécurité. Elle s’est imposée avec la connectivité des objets du quotidien à Internet. Lune première vague de produits à la sécurité imparfaite, les fabricants, poussés par les utilisateurs, ont fait de la protection des données et de la vie privée un thème central. Qui voudrait installer des caméras de surveillance à son domicile et craindre à tout instant qu’elles soient utilisées par des yeux indiscrets ? La gestion des villes et des approvisionnements en énergie est tout aussi critique. Dans un monde où lampadaires et feux de croisement seront connectés, la protection des données et des réseaux est essentielle. (@Figaro_Economie).

#Robotique

► Japon : un robot prend le visage d’un proche disparu pour aider à faire son deuil. Fascinant ou franchement inquiétant ? Une société japonaise a mis au point un robot dont le visage peut être celui d’un proche disparu. Dans le détail, le projet Digital Shaman propose d’imprimer la réplique 3D du visage d’un mort sur le robot afin de faire son deuil. Une fois le programme installé, la durée de vie de la machine est de 49 jours, soit la durée du deuil au Japon, précise 20 Minutes, jeudi 3 janvier. La créatrice de cette invention raconte avoir eu cette idée après avoir perdu sa grand-mère. « Je me souviens clairement de l’enterrement. Du maquillage a été appliqué sur le visage de ma grand-mère décédée. On a mis des fleurs dans son cercueil. Après sa crémation, notre famille a ramassé les os de ses cendres. C’était un rituel choquant », raconte Etsuko Ichihara à Nippon TV. Pour fonctionner, le robot devra être programmé avant le décès de la personne et les proches devront préciser les caractéristiques physiques du futur défunt et les messages qu’ils souhaiteront entendre. (@franceinfo).

#LiensSauvages

► – CES 2019: 420 entreprises françaises présentes à Las Vegas (@FigaroTech) ; – Au CES de Las Vegas, les start-up françaises plus nombreuses que les américaines (@LesEchos) ; – Au CES, Valeo met un peu d’humain dans la voiture autonome (@Challenges) ; – Les tendances Tech 2019 en direct du CES de Las Vegas (@latribune) ; – 5G : les opérateurs allemands vent debout contre le régulateur (@latribune).

06 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 6 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Journalisme

► Journalistes, pourquoi êtes-vous si négatifs ? Par Ulrik Haagerup, journaliste, président fondateur du Constructive Institute, ancien directeur de l’information de la télévision publique du Danemark. Un jour, lors d’une petite fête de voisinage, je me suis retrouvé à côté d’une ado. Et en quelques minutes, j’ai réalisé que le journalisme était en train de mal tourner. « Alors, comment ça va l’école ? » lui ai-je lancé pour tenter de démarrer la conversation. « Ils nous ont donné des devoirs. Tellement pénibles », a-t-elle répondu. « On doit regarder les infos et lire un journal du début à la fin tous les jours pendant une semaine ENTIÈRE. C’est tellement déprimant. Pourquoi vous, les journalistes, êtes-vous si négatifs ? », m’a-t-elle interrogé derrière sa frange et son mascara maladroit d’élève de 3e. Lire la suite sur le site @metamedia. Crédit photo : Yosh Ginsu via Unsplash.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► En 2019, le vent va-t-il définitivement se retourner contre les GAFAs ?. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Après les 5 innovations technologiques qui ont marqué 2018, voici les 7 sujets tech à suivre en 2019 et les appareils qui vont envahir votre vie en 2019 (ou pas) ; – Pourquoi certains redoutent l’IA ; – La Chine teste des uniformes intelligents sur ses élèves ; – La 5G arrive cette année – tout ce qu’il faut savoir ; – Forbes a construit un robot pour pré-écrire des articles pour ses contributeurs.

#Mot2018

► Après paranoid (paranoïaque) en 2016 et populism (populisme) en 2017, le Cambridge Dictionary a récemment élu son mot de l’année 2018. Il s’agit de nomophobia, nomophobie en français. Il désigne « la peur ou l’inquiétude ressentie à l’idée de se trouver sans téléphone mobile ou d’être dans l’impossibilité de s’en servir ». Le préfixe nomo- consiste tout simplement en une contraction des mots no mobile phone (pas de téléphone mobile). Pour choisir le mot de l’année 2018, le Cambridge Dictionary a fait appel aux internautes. Sur les réseaux sociaux et sur le blog de l’institution, le public a élu son terme préféré parmi une sélection de quatre mots. Ecocide (destruction délibérée et complète d’un écosystème), no-platforming (pratique d’empêcher une personne de rendre ses idées publiques dans la mesure où l’on estime que celles-ci sont dangereuses ou inacceptables) et gender gap (différence entre les façons dont la société traite les hommes et les femmes).

#Education

► Initier les enfants au code, un apprentissage d’utilité publique. « Au triptyque lire, écrire, compter, nous ajoutons coder ! »avait lancé en 2015 Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre de l’Education nationale, pour annoncer l’entrée dans les programmes du code. Coder ? L’apprentissage de la pensée informatique est-il si indispensable, s’interrogeaient alors nombre d’enseignants et de parents. Où en est-on aujourd’hui ? Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a jamais eu autant d’ateliers payants proposant aux enfants des cours de code. Il existe une bonne vingtaine de sociétés, partout en France. Pourquoi l’école de s’emparer d’un tel enseignement du code ? « Aujourd’hui, l’apprentissage de l’informatique est inscrit dans les programmes mais il est laissé à la discrétion des professeurs de mathématiques ou de technologie motivés. Nous avons un grand besoin d’enseignants spécifiques et donc de réfléchir sérieusement à leur formation. En primaire, l’enseignement de l’informatique est suivi d’une manière inégale. Ce n’est pas une question de moyens, mais plutôt de savoir et de volonté des professeurs des écoles. Souvent, ils ne comprennent pas trop ce qu’on leur demande » précise Gille Dowek, chercheur à Inria et coordinateur du Conseil de la société informatique de France cher. (@telerama).

#Logement

► Comment l’immobilier est devenu un producteur d’inégalités de premier ordre. La question des inégalités est l’une des plus complexes que l’on puisse imaginer. Les inégalités de revenu ne sont pas le même sujet que les inégalités de patrimoine, les inégalités avant redistribution doivent être distinguées de celles qui existent avant redistribution, les inégalités peuvent être observées au sein d’un groupe de ménages à la composition comparable ou au contraire entre ménages quelle que soit leur composition etc. Il n’en reste pas moins que la France présente sur ce sujet, quel que soit l’angle que l’on retient, une particularité : chez nous, les inégalités sont très douloureusement vécues alors la statistique indique que, par comparaison avec la quasi-totalité des pays semblables, elles sont particulièrement faibles et stables dans le temps. (@Challenges).

#Voyage

► Cmycities, une start-up pour voyager autrement. Une autre façon de voyager. C’est la promesse de Cmycities, start-up française qui propose du sur-mesure pour les touristes, mais aussi les étudiants qui partent à l’étranger ou encore les cadres qui s’expatrient. Pas de risque de se retrouver dans un restaurant ou un hôtel que recommandent les mêmes éternels guides touristiques et autres algorithmes des sites internet spécialisés. Cmycities a monté un réseau d’une trentaine de correspondants, tous polyglottes et baroudeurs, partout sur la planète. Ces « guides », qui vivent sur place, vont livrer leurs conseils, adresses et bons tuyaux, et répondre à toutes les questions, même les plus saugrenues. Ils aident à organiser un voyage ou une expatriation de A à Z, et restent disponible pendant le séjour, qu’il soit de quarante-huit heures… ou de plusieurs mois. (@OleMag).

#LiensSauvages

► – Numérique, technologie… Les Français redoutent l’avance chinoise (@Figaro_Economie) ; – Les 23 principes pour une intelligence artificielle bienveillante (@pressecitron) ; – Le « travail du clic » : qu’est-ce qui se cache derrière l’intelligence artificielle ? (@franceculture) ; – Numérique, technologie… Les Français redoutent l’avance chinoise (@Figaro_Economie).

05 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 5 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Temps

► Quand il faut résister à la loi de l’horloge. Par Anne-Laure Sellier, Professeur Associé en marketing et membre du groupe de recherche CNRS-GREGHEC, HEC Paris Business School – Université Paris-Saclay. « Ma fille déboule dans la cuisine, un livre à la main. « Peux-tu me chronométrer ? Il faut que je lise un extrait de deux minutes à ma classe ». Voici la littérature, celle-là même qui, comme le rêve, suspend le temps, assujettie au diktat du chronomètre. Faut-il chronométrer toutes les tâches relatives au travail ? Si la réponse est bien intuitivement « non ! », encore faut-il comprendre pourquoi, et quelles tâches peuvent bénéficier d’être chronométrées. Le temps ordonne les événements. Nous nous penchons sur chacune de nos activités quotidiennes l’une après l’autre, en les échelonnant le long d’un continuum s’étirant du passé au présent, et du présent au futur. Cette loi fondamentale de la physique et de l’interaction sociale s’exprime de plusieurs façons dans les sociétés humaines. En particulier, notre espèce a recours à deux styles afin d’organiser ses activités : le temps horloger et le temps événementiel. » Lire la suite sur le site de @FR_Conversation. À lire aussi : Chronométrer les tâches des salariés, une vision archaïque de la performance. Légende image : L’amour de l’horloge est tangible dans nos sociétés modernes occidentales. Alexey Wraith/Shutterstock.

#Pollution

► A Rennes, des citoyens traquent la pollution de l’air. À Rennes, comme dans une dizaine d’autres agglomérations françaises, les seuils européens de dioxyde d’azote dans l’air sont régulièrement dépassés. Des activistes nourris à la culture geek ont mis en place des capteurs citoyens de la qualité de l’air. Avec l’espoir de « construire des communs » face aux pollutions. Depuis 2016, Jacques Le Letty, salarié de la Maison de la consommation et de l’environnement, une structure qui réunit une vingtaine d’associations environnementalistes rennaises, a dirigé trois campagnes de mesures citoyennes dans les rues rennaises. Au total, une soixantaine de capteurs mobiles, tous financés par la municipalité, ont été baladés dans la ville, notamment dans trois quartiers parmi les plus exposés à la pollution atmosphérique. En novembre, une quatrième saison a démarré et elle devrait couvrir l’ensemble du centre urbain. Comme les années précédentes, les données, mises en ligne sur le Web en temps réel, seront compilées pour continuer à tester la fiabilité des microcapteurs. (@Mediapart).

#Effondrement

► Lanceurs d’alerte ou survivalistes sectaires : qui sont vraiment les collapsologues ? On les appelle les « collapsologues ». Certains préfèrent se définir plutôt comme des « effondristes ». Mais peu importe : cette querelle sémantique est un peu vaine. Ce qui compte, c’est qu’en France, de plus en plus de citoyens considèrent que l’effondrement de notre civilisation moderne est déjà en cours. Pour eux, le développement durable, la croissance verte et même la transition écologique ne sont que des mirages, des réponses loin d’être à la hauteur de la crise systémique que nous vivons. Alors qui sont exactement les collapsologues ? Des lanceurs d’alerte extralucides ou bien des survivalistes à tendance sectaire ? (@usbeketrica).

#Nature

► Tanzanie : un parc national installe des caméras équipées d’une intelligence artificielle pour protéger ses éléphants. L’intelligence artificielle à la rescousse des animaux. Le parc national de Serengeti, en Tanzanie, a mis en place une nouvelle technologie pour protéger les éléphants des braconniers. « Nous perdons environ un éléphant toutes les 15 minutes », déplore Eric Dinerstein. Avec sa compagnie Resolve, spécialisée dans la protection de l’environnement, et des partenaires tels que la National Geographic Society et la fondation Leonardo DiCaprio, il a conçu des caméras équipées d’une intelligence artificielle « pour débusquer les braconniers », explique The Verge. La technologie, développée par Intel, est très petite et a une batterie qui peut durer jusqu’à un an et demi. Elle permet de distinguer les humains des animaux et des véhicules. (@franceinfo).

#Internet

► La polémique sur la mesure de l’audience en ligne est relancée. Quelle confiance avoir dans les chiffres d’audience donnés sur Internet ? Ce débat sensible a récemment été relancé par une chronique provocatrice du New York Magazine, titrée : « Quelle part d’Internet est “fake” ? Une grande partie, en fait. » Selon ce texte publié le 26 décembre, nous pourrions atteindre bientôt un point d’“inversion“, où le “faux“trafic, par exemple, des visites générées par des robots ou par des humains employés dans des « fermes à clics », dépasserait l’audience créée par de « vrais » internautes. Un jour, on ne prendra plus les fausses images pour des vraies, mais les vraies pour des fausses, ironisait l’auteur. Au-delà de ses abyssales implications philosophiques et démocratiques, une telle situation soulève un problème économique concret pour la publicité, nerf de la guerre de l’industrie des contenus en ligne. (@lemondefr).

#Medias

► Défiance envers les médias : « Il faut de la transparence ». Violences envers les journalistes, appel à la manipulation des médias par Eric Drouet, défiance de la part des gilets jaunes… On ne peut pas dire que les relations s’apaisent entre la presse, les chaînes de télévision et une partie de la population française, à tel point que Reporters sans frontières s’est inquiétée hier des violences contre les journalistes au sein du mouvement des gilets jaunes et des forces de l’ordre. Jean-Marie Charon, sociologue des médias, a répondu aux questions de @LExpress.

#RessourcesHumaines

► Êtes-vous prêt à être recruté par une intelligence artificielle ? L’intelligence artificielle sera l’arme secrète des recruteurs dans les années à venir, selon l’étude LinkedIn Global Recruiting Trends 2018. 76% des recruteurs interrogés estiment que l’impact de l’IA sur le recrutement sera important. En Corée du Sud, cette innovation est utilisée depuis mars dernier par le cinquième conglomérat le plus riche du pays, le groupe Lotte. Des milliers de CV et de lettres de motivation ont été analysés par une intelligence artificielle afin de procéder à 800 recrutements. Selon une étude du cabinet de recrutement Robert Walters, 40% des recruteurs et des candidats estiment que les algorithmes leur permettent de gagner du temps et/ou de l’argent. (@LesEchos).

04 Jan

Régions.news #359 – Edition du vendredi 4 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Légende image. Le barrage de Grand’Maison, construit dans les années 80, est connecté par des galeries souterraines à un second barrage, 930 m plus bas. Pomper l’eau en altitude vers ce lac artificiel permet un stockage gigantesque d’eau, et donc d’électricité. Une batterie géante au cœur des Alpes. photo : EDF

Régions.news vous présente ses meilleurs vœux pour 2019

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► En pleine ébullition, le marché des appareils reconditionnés, smartphones, ordinateurs et tablettes, séduit de plus en plus les Français. En 2017, environ 2 millions de téléphones recyclés ont été vendus, selon une étude de l’institut GFK. En quelques clics, plusieurs plateformes proposent aux particuliers d’estimer et de leur racheter leurs téléphones. Nombreuses sont les entreprises qui arrivent sur le marché comme Back Market, Smaaart, Recommerce, Remade ou HelloZack. Ainsi « notre objectif est de devenir un leader européen de l’économie circulaire, pour lutter contre l’obsolescence programmée », explique la directrice marketing de la jeune pousse parisienne HelloZack

► Revue de liens : – Angers se rêve à son tour en smart city. La municipalité investira jusqu’à 150 millions d’euros sur douze ans pour optimiser les services, en inventer de nouveaux et à meilleur coût ; – À Trélazé, ville de la métropole angevine, la municipalité vient de lancer un projet de construction de logements sociaux dans des containers. Une mode ou une vraie réponse à la crise du logement social ? ; – Le groupe de distribution Casino va profiter de la chaleur dégagée par des data centers, centres qui regroupant des dizaines d’ordinateurs, pour chauffer des entrepôts ou des supermarchés de l’enseigne.

#Ville

► La revanche des campagnes sur les villes. Aujourd’hui, 55% de la population mondiale vit dans les villes. Le pourcentage s’élèvera à 65% en 2050. Pour le sociologue et urbaniste Eric Charmes, spécialiste en sciences sociales appliquées à l’urbain, la distinction entre ville et campagne n’est donc plus opérante. « Les villes viennent à la campagne. La périurbanisation, définie comme l’intégration des campagnes dans l’orbite des villes, est l’une des manifestations les plus fortes de ce mouvement », écrit-il dans son ouvrage, « La revanche des villages » (Seuil). À lire aussi : La dernière édition du Forum Smart Territoire RURALITIC, en novembre.

► L’intelligence artificielle peut-elle jouer un rôle important dans la construction des villes de demain ? Elle « permet d’accompagner, plus que d’assister ou de remplacer l’humain », analyse Marjolaine Grondin, fondatrice de Jam. Une vision partagée par Alexandre Cadain, CEO d’Anima : « il y a un faux débat sur cette notion d’automatisation des tâches : il ne s’agit pas de supprimer le travail mais de remplacer des tâches qui sont souvent rébarbatives. Ce n’est pas parce qu’on peut automatiser qu’il faut automatiser, il y a des tâches qui sont nécessaires à l’humain pour faire le vide ou penser différemment ». Lire l’article Nature, IA, travail : ce qui nous rendra heureux demain sur le site de @bymaddyness.

Légende image. Ruches dans les champs près de Marion dans l’Oregon (États-Unis). Crédit photo : Ian Sane. « Nous avons beaucoup à apprendre de l’étude comportementale des abeilles. En constante interaction avec leur environnement naturel, cet insecte pollinisateur est un véritable baromètre écologique », estime Christophe Galvez, chef de projet API-Smart pour Somei, concepteur de solutions numériques de gestion de l’eau. « C’est pourquoi nous avons équipé les ruches de capteurs IoT [Internet of things ou Objets connectés] et d’un concentrateur de données afin d’étudier l’évolution des abeilles dans leur cadre de vie naturel. ».

#Autour_de_la_Planète

► Aux Pays-Bas où un quart de la surface du pays est sous le niveau de la mer. Pour faire face à la montée des eaux liée au réchauffement climatique, les Néerlandais multiplient les constructions flottantes, parfois dans des quartiers entiers. Ces maisons sont arrimées à deux piliers qui lui permettent de s’adapter au niveau de l’eau. « S’il pleut très fort, la maison monte un peu. Et on a une vue différente », explique Olaf Janssen. Avec déjà 2 000 maisons flottantes, les Pays-Bas veulent lutter contre les risques liés à la hausse du niveau de la mer mais aussi des rivières et des canaux.

► À Kamikatsu, petit village de montagne de 1 600 habitants situé au sud-est du Japon sur l’île de Shikoku, 80 % des ordures sont recyclées. Les poubelles sont partout, il y a en tout 26 catégories de détritus. À Kamikatsu. Pour une simple bouteille par exemple, il faut séparer trois éléments : l’étiquette, le bouchon, pour enfin rincer la bouteille et la jeter. Le recyclage pour eux est devenu un véritable mode de vie. Et ce n’est pas terminé, car après le tri domestique, deux fois par semaine, les Katayama doivent se rendre eux-mêmes à la déchetterie du coin.

#Algorithme

► Weapons of Math Destruction. How Big Data Increases Inequality and Threatens Democracy, le livre de la mathématicienne Cathy O’Neil, sorti en 2016 aux États-Unis et traduit en français en 2018 sous le titre « Algorithmes, la bombe à retardement », est un ouvrage qui nous plonge dans les cuisines des fabricants d’algorithmes. C’est un cri d’alarme citoyen : nous ne pouvons pas rester spectateurs d’un monde où nous sommes de plus en plus tributaires d’outils conçus de façon opaque, utilisés à des fins commerciales ou sécuritaires et ayant pour conséquence d’exacerber les inégalités. Ecouter l’émission de @franceculture : Cathy O’Neil, pour une éthique des algorithmes.

► Revue de citations de Cathy O’Neil extraites d’interviews donnés aux médias à la sortie de son livre en France : – « Quand une de mes amies a demandé des détails sur le modèle appelé « modèle de la valeur ajoutée » utilisé pour la notation des enseignants, on lui a répondu : « Ce sont des maths, vous ne pourrez pas comprendre. » On le lui a dit quatre fois, quatre personnes différentes. Pourquoi ces quatre personnes lui ont-elles dit exactement la même chose ? Parce que, la plupart du temps, ça marche. C’est un bouclier très puissant pour se protéger de la curiosité de la population. » Libération du 16 novembre.

– « Je pense surtout aux réseaux sociaux qui nous servent de l’information. Le problème est que leurs algorithmes ne s’attachent pas à nous donner des informations justes, mais des informations qu’on aurait envie de voir, en se basant sur les clics d’autres personnes qui nous ressemblent. Ce sont les fameuses bulles de filtre. » Le Monde du 7 novembre.

– « Le même algorithme peut être bon ou mauvais selon le contexte. La question que nous devons nous poser est : Est-ce que les droits d’une personne sont violés par cet algorithme ? » Les Echos du 7 novembre.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 4 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► L’énergie verte devance le charbon et le lignite en Allemagne. L’électricité a verdi en Allemagne l’an dernier. Les énergies renouvelables – solaire, éolien, biomasse et hydraulique – ont produit 40,4 % de l’électricité outre-Rhin, soit 2,2 points de plus que l’année précédente, selon des données publiées par l’institut de recherche solaire Fraunhofer ISE, une référence en Europe. Pour la première fois, l’électricité a davantage été produite à base de soleil, de vent, de biomasse ou d’eau qu’à partir de charbon ou de lignite (38 %, en baisse de 1,1 point). Les énergies fossiles restent malgré tout prépondérantes dans le mix électrique, l’électricité produite à partir de gaz ayant encore représenté 7,4 % du mix l’an dernier (en recul de 1,5 point sur un an). (@LesEchos). Légende image : Pour la première fois, l’électricité a davantage été produite à base d’énergies vertes qu’à partir de charbon ou de lignite (38 %, en baisse de 1,1 point). Crédit photo : Sepp Spiegel / ROPI-REA.

#Santé

► Internet et dépression : les adolescentes plus vulnérables. Ils nous rapprochent des autres, mais est-ce qu’ils ne risquent pas de nous faire du mal ? Une nouvelle étude, menée notamment par l’University College London et qui repose sur un panel de 11 000 ados anglais âgés de 14 ans, pose un constat inquiétant : les réseaux sociaux aggraveraient tout particulièrement les risques de dépression chez les adolescentes. Le taux de dépression est en effet plus élevé que chez les garçons, et serait notamment lié à un manque de sommeil et au harcèlement en ligne. (@Lexpress_Styles).

#CyberAttaque

► Allemagne : les données personnelles de centaines de responsables politiques divulguées sur internetUne attaque d’une ampleur inédite. Les données personnelles de centaines de personnalités politiques allemandes, dont la chancelière Angela Merkel, ont été publiées sur internet, a annoncé le gouvernement, vendredi 4 janvier. Aucune « donnée sensible » émanant de la chancellerie n’a toutefois été rendue publique. L’exécutif ne « peut ni confirmer ni démentir » à ce stade qu’il s’agit d’une cyberattaque comme l’Allemagne en a déjà connu, a précisé le porte-parole du ministère de l’Intérieur. L’Office pour la sécurité informatique (BSI) a jugé sur Twitter qu’il s’agissait d’une « cyberattaque contre des politiques ». Tous les grands partis politiques, de la CDU d’Angela Merkel aux Verts, ont été victimes de cette attaque, qui vise aussi bien des députés que des élus régionaux et même municipaux. (@franceinfo).

#Travail

► Derrière l’illusion de l’intelligence artificielle, la réalité précaire des « travailleurs du clic » Dans son livre enquête « En attendant les robots : enquête sur le travail du clic », le sociologue Antonio Casilli montre au contraire que ces avancées numériques ne fonctionnent pas sans digital labor, un travail humain invisibilisé et précarisé à grande échelle. En exposant les différentes facettes de ce que l’on appelle aussi le « travail du clic », des internautes qui alimentent gratuitement les réseaux sociaux aux travailleurs des « fermes à clic » en passant par les prestataires de l’économie « ubérisée », Antonio Casilli démystifie l’illusion du tout automatique. Il rappelle aussi que ces nouvelles formes de travail, exercées par des millions de personnes dans le monde, sont un enjeu majeur de l’économie du XXIe siècle. (@lemondefr).

► Revue de liens : – Qu’est-ce que le digital labor ? (Wikipedia) ; – Une très artificielle intelligence artificielle (@franceculture) ; – Le « travail du clic » : qu’est-ce qui se cache derrière l’intelligence artificielle (@franceculture) ; – « L’intelligence artificielle » Quelles réalités recouvre cette mystification ? (@MediapartBlogs) ; – Finland prévoit de former sa population à l’intelligence artificielle.

#Agriculture

► Des citoyens se battent pour créer « une ferme pour Tous » au pays du Mont-Blanc. Pour eux, pas question de lâcher une terre riche et fertile qui nourrit depuis quelques années déjà une partie de la population. Ces citoyens ont investi dans une ferme pour pérenniser l’activité agricole durable déjà sur place. Ils avaient lancé le combat en novembre dernier sur la ferme de Lépigny pour partager et inciter à l’achat collectif via une structure associative. L’aventure depuis fait son chemin, même si il leur reste encore 95 000 euros à trouver,  et que la participation des collectivités locales reste en discussion. (@franceinfo).

#LiensSauvages

► – Ces micro-influenceuses qui valorisent les marques (@lemondefr) ; – Exploitation. Les hommes asservis par l’intelligence artificielle (@humanite_fr) ; – Des abeilles à capteurs pourraient voler le boulot des drones agricoles (@motherboardfr) ; – Les 23 principes pour une intelligence artificielle bienveillante (@pressecitron).

03 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 3 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#ViePrivée

x► L’étonnante photo de Shanghai à 195 milliards de pixels. Immortaliser les expressions des badauds dans la rue depuis une tour de 230 mètres de haut, c’est le défi que relève la start-up chinoise Big Pixel. Avec son cliché à 360 degrés de Shanghai, pris depuis la tour de télévision la Perle de l’Orient, l’entreprise a réussi à créer une photo qui cumule 195 milliards de pixels et permet de zoomer jusqu’à des détails infimes. Trop de détails? Elle suscite aussi une certaine inquiétude quant au respect de la vie privée des passants et des habitants des immeubles photographiés. (@LExpress). Légende image : Vue générale de Shangaï sur la photo à 195 milliards de pixels de la start-up chinoise Big Pixel. Capture d’écran/Big Pixel.

#Information

► Après les fake news, la menace du «deep fake» prend de l’ampleur sur le web L’actrice la mieux payée d’Hollywood, Scarlett Johansson, vient d’ajouter son nom à la liste des personnalités qui s’engagent contre le phénomène des «deep fake» – ces vidéos ultraréalistes dans lesquelles les visages et les voix de ceux qui apparaissent à l’écran sont modifiés. Dans une interview accordée au quotidien The Washington Post, l’actrice dont la tête a été utilisée dans des dizaines de vidéos pornographiques s’inquiète de la montée en puissance de ces technologies: «Les personnes vulnérables comme les femmes, les enfants, et les personnes âgées doivent prendre des précautions supplémentaires pour protéger leur identité et leur contenu personnel» déclare-t-elle. (@FigaroTech).

#Transport

► Une association « Mobilités dans l’air » pour quoi faire ? Créée dans les Bouches-du-Rhône par Vincent Kieffer, le PDG de BookmyHelo, et Françoise Derout, présidente d’Air Space Drone, son but est bien de démocratiser la mobilité augmentée autant pour les biens que les personnes. Mais c’est plus largement la question de la mobilité dans sa globalité dont il est (aussi et surtout) question. (@latribunepaca).

#Videosurveillance

► Après Nice, Nîmes, Marseille ou Valenciennes. Toulouse testent aussi des algorithmes pour rendre plus intelligentes leurs caméras de vidéosurveillance. Il  faut rappeler que la reconnaissance faciale est limitée par la loi, au nom des libertés individuelles rendant impossible l’identification d’individus fichés par les caméras de vidéosurveillance, tant qu’ils n’ont pas commis d’infraction. L’intelligence artificielle alliée aux réseaux de vidéosurveillance permet de repérer plus vite, par exemple, un sac abandonné ou une bagarre dans la rue, de surveiller l’intérieur du métro, des trams et des bus bondés, mais aussi d’ouvrir ou fermer des accès au centre-ville piéton, modifier les feux de circulation et donc le trafic, d’intensifier l’éclairage public d’une rue, de maîtriser l’entrée de tel ou tel bâtiment public. (@ladepechedumidi). À lire aussi : Smart city : « Minority Report » bientôt dans le tram de Nice ? (webtimemedias).

#IntelligenceArtificielle

► Selon Rana el Kaliouby, CEO d’Affectiva, qui développe un logiciel capable de reconnaître les émotions humaines, 2019 verra l’instauration « d’un nouveau contrat social entre individus et IA ». Et ce dernier reposera sur une confiance réciproque : « Les êtres humains devront faire confiance à l’intelligence artificielle, mais l’intelligence artificielle devra aussi faire confiance aux humains en retour ». Pour cela, l’IA devra être capable de réagir en fonction des émotions humaines, et sera ainsi « jugée sur son intelligence émotionnelle ». (@clubic).

► Chez Forbes, l’intelligence artificielle conçoit des brouillons d’articles. Le nouvel outil rédactionnel du site américain va proposer aux contributeurs externes des squelettes d’articles autour des thématiques qu’ils couvrent habituellement, afin de les inciter à écrire plus souvent. Cet outil suggère, grâce à l’intelligence artificielle, d’écrire un article autour d’une actualité chaude sur Tesla. Pour l’aider, il a à sa disposition une sélection d’articles, publiés sur Forbes ou ailleurs, sur le sujet, mais aussi des images sélectionnées automatiquement pour illustrer son post. Surtout, l’intelligence artificielle lui a déjà bâti un «brouillon» d’article. Le texte est impubliable en l’état, mais constitue une bonne base pour se lancer dans l’écriture sans perdre trop de temps.. (@Figaro_Economie).

#LiensSauvages

► – Médias : d’où vient la défiance ? @franceculture) ; – Levée de fonds, de l’autre côté du miroir (épisode 1) (@bymaddyness) ; – Levée de fonds, de l’autre côté du miroir (épisode 2)  @bymaddyness) ; – Top 10 des startups françaises à suivre (de près) en 2019 @bymaddyness) ; – 3,2 milliards d’euros levés en 2018, le ticket moyen atteint des sommets (@bymaddyness) ; – « L’intelligence artificielle est incroyablement stupide » : pourquoi les machines ne sont pas près de nous remplacer (@europe1).

02 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 2 janvier 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Déchets

x► À Kamikatsu, petit village de montagne de 1 600 habitants situé au sud-est du Japon sur l’île de Shikoku, 80 % des ordures sont recyclées. le tri n’est pas un vain mot, les poubelles sont partout, il y a en tout 26 catégories de détritus. À Kamikatsu. Pour une simple bouteille par exemple, il faut séparer trois éléments : l’étiquette, le bouchon, pour enfin rincer la bouteille et la jeter. Le recyclage pour eux est devenu un véritable mode de vie. Et ce n’est pas terminé, car après le tri domestique, deux fois par semaine, les Katayama doivent se rendre eux-mêmes à la déchetterie du coin. (@franceinfo). Légende image : Au centre de recyclage de Kamikatsu, au Japon, le 2 octobre 2008. Photo Andy Nelson. Christian Science Monitor. Getty.

#Ville

► Smart Cities : des villes connectées à la réalité africaine. A la croisée des chemins, l’Afrique doit faire des choix de développement et d’aménagement de ses pôles urbains. Les Smart cities sont régulièrement présentées comme la solution face à l’urbanisation galopante du Continent. Mais le modèle de la Smart city classique est-il transposable en Afrique ? Oui, acquiescent les spécialisent de la ville intelligente qui soulignent néanmoins l’impératif de réaménager, de redéfinir et d’adapter le concept aux réalités africaines. (@LTafrique).

#Psychologie

► « Il y a moins de cons, mais  avec internet, ils se voient plus ». Rédacteur en chef du magazine “Le Cercle Psy”, Jean-François Marmion s’est spécialisé dans la vulgarisation de la psychologie. Il a notamment coécrit un livre consacré aux psychopathologies et aux manières de les traiter. Il explique : « On a l’impression qu’il y a de plus en plus de cons alors que, d’après les spécialistes, il y en a moins qu’avant. Les gens sont plus éduqués, ont plus de recul, mais le problème est qu’aujourd’hui chacun de nous est plus visible grâce à internet, que ce soit en vidéo, en photo ou par écrit. Fatalement, avec internet les cons se voient plus. C’est ce qui fait que sur le web comme dans une foule, on retiendra toujours le gros con, celui qui sera le plus ordurier, le plus violent, le plus provocateur. (@Midilibre).

#CES2019

► Le CES de Las Vegas, grand messe de la Tech, ouvre ses portes le 8 janvier. Le Consumer Electronics Show, le plus grand rendez-vous mondial de l’électronique grand public ouvrira ses portes le 8 janvier prochain, à Las Vegas (Nevada), avec, comme chaque année, une pluie de produits et technologies innovants, produits dans le monde entier. La ville intelligente sera au coeur des technologies digitales. Une fois de plus la Smart City va rassembler l’écosystème connecté pour présenter des technologies et des solutions de plus en plus tournées vers les usages. De l’IoT à la connectivité 5G, encore elle, en passant par les transports et l’automobile intelligente, l’énergie, la santé et la sécurité publique, la réalité virtuelle, l’intelligence artificielle et l’analyse de données. Ce marché porteur intéresse de plus en plus d’entreprises qui rivalisent d’ingéniosité pour présenter des technologies qui permettent aux gestionnaires de maitriser leurs dépenses énergétiques, mais aussi aux habitants de pouvoir vivre dans une ville qui proposent des services adaptés à leurs besoins. (@villeintelmag).

#LiensSauvages

► – Architecture : aux origines du rond-point, lieu emblématique des « gilets jaunes » (@Culturebox) ; – « JT de 20 heures”: la télé commande toujours! ». La tribune de Mathilde Aubinaud et Frédéric Vallois (@Lopinion_fr) ; – Smart cities : des modèles locaux pour réussir l’implémentation en Afrique (@LTafrique) ; – Netflix, Apple… Quand les géants du numérique censurent (@LExpress).