20 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 20 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Village

► Légende image : Le quartier de Jodipan, dans la ville indonésienne de Malang, revient de loin. Il y a quelques années, il s’agissait d’un bidonville, insalubre et dangereux, que le gouvernement envisageait de raser. C’est alors que des étudiant sont eu l’idée d’aider les habitants à la repeindre complétement. Si bien qu’aujourd’hui , « Kampung Warna Wami », le village coloré en indonésien, est devenu une vraie destination tourisitique. (@20minutes). Crédit photo : Chine Nouvelle / Sipa

#Energie

► Des frigos solaires pour réduire le gaspillage alimentaire en Afrique. Maintenir en état de relative fraicheur des produits agricoles afin d’éviter qu’ils pourrissent et terminent à la poubelle alors qu’ils auraient pu nourrir les populations locales, c’est l’idée de Dysmus Kisilu, un jeune ingénieur Kenyan, diplômé de l’université de Californie, en énergie renouvelable. Baptisée « Solar Freeze », l’entreprise qu’il a créée propose aux agriculteurs des conteneurs qui permettent de stocker les légumes et les céréales invendus et de les maintenir au frais grâce à l’énergie solaire. Cette opération contribue à réduire le volume des déchets alimentaires et nourrir plus durablement la population. L’ingénieur Kenyan explique que « 33% de la nourriture produite dans le monde n’est jamais mangée, ce qui représente un gaspillage de 1,3 milliards de tonnes gaspillées chaque année ». (@villeintelmag).

#Transport

► Pourquoi les services de trottinettes électriques ne sont pas rentables. La prolifération en quelques mois des services de trottinettes électriques à Paris (pas moins de douze désormais) a fait monter en flèche la nécessité de  réguler leur occupation de l’espace public . Toutefois, les réalités économiques pourraient bientôt se charger de faire le ménage, car la rentabilité est aujourd’hui inexistante. C’est ce que souligne le Boston Consulting Group (BCG) dans une étude publiée vendredi, qui souligne que le chemin pour parvenir à l’équilibre économique est aussi long qu’incertain. Certes, en moins de deux ans, le décollage du marché a été fulgurant . Même si elles ne sont pas adaptées aux circulations par temps de pluie ou pour transporter des charges encombrantes, les trottinettes ont séduit de nombreux utilisateurs pour les déplacements de courte distance (35 % des trajets sont inférieurs à 2 kilomètres). Le BCG estime le potentiel mondial du marché à l’horizon 2025 entre 40 et 50 milliards de dollars, dont de 12 à 15 milliards en Europe. (@LesEchos).

#Agriculture

► Langouët : le maire de la commune interdit les pesticides près des habitations. « On n’a pas la preuve que les pesticides sont bons pour la santé, qu’il faut en boire tous les jours comme un verre de vitamines, donc on n’en veut pas », a expliqué le maire à l’AFP, au cours d’un carnaval des Coquelicots qui a rassemblé une centaine de personnes. L’arrêté, signé samedi, interdit l’utilisation de produits phytopharmaceutiques « à une distance inférieure à 150 mètres de toute parcelle cadastrale comprenant un bâtiment à usage d’habitation ou professionnel ». Cette distance peut être ramenée à 100 mètres dans certaines conditions. L’utilisation de ces produits sera de fait interdite sur l’essentiel du territoire communal, en raison de la dispersion des habitations. Cette commune de 602 habitants, située à une vingtaine de kilomètres au nord de Rennes, compte cinq agriculteurs dont deux en agriculture biologique, selon le maire. Chaque habitant pourra trouver en mairie des formulaires de plainte-type à déposer pour « non respect d’un arrêté du maire », a précisé M. Cueff, vêtu d’une tenue d’apiculteur et de son écharpe tricolore. (@franceinfo).

#AgricultureUrbaine

►  Vitoria-Gasteiz, en Espagne, invente la ville verte de demain. « Ma parcelle, c’est la plus « hippie » », s’amuse Catalina, 38 ans, chapeau de paille et râteau à la main. Depuis un an environ, cette habitante de Vitoria-Gasteiz, capitale de la province d’Alava, au Pays-Basque espagnol, passe ses week-ends à bécher, arroser, enlever les mauvaises herbes, récolter ses beaux légumes. Car cette ville moyenne, 240.000 habitants, peut se targuer d’offrir une qualité de vie rare : chaque citadin vit à moins de 300 m d’un espace vert et certains peuvent même apprendre à cultiver écolo. Ce qui n’a pas échappé à la Commission européenne : Vitoria est devenue capitale verte en 2012. Depuis, les projets n’ont pas arrêté de sortir de terre. Lire la suite sur le site @20minutes.

#Métiers

► La quatrième révolution industrielle est aussi celle des métiers. Selon un rapport publié en 2017 par Dell et le think-tank californien l’Institut du futur, 85 % des métiers qui seront exercés en 2030 n’existent pas encore. Isabelle Rouhan, elle, en a une idée très précise. Dans son ouvrage « Les Métiers du futur », cette ancienne salariée de la communication, passée par Havas et Facebook, aujourd’hui à la tête de son cabinet de recrutement, analyse un marché du travail en pleine mutation et anticipe les besoins en main-d’œuvre de demain. « C’est une véritable révolution industrielle qui est en train de se produire sous l’impulsion de la transformation digitale et plus particulièrement de l’intelligence artificielle », analyse-t-elle. « En deux décennies, le changement s’est violemment accéléré. J’ai eu envie de concevoir des métiers qui sont en train de naître et de faire témoigner les femmes et les hommes qui contribuent à faire émerger ces nouveaux rôles », écrit celle qui considère que le développement des robots et de l’intelligence artificielle doit être vu comme une chance, un moyen de libérer l’homme des tâches rébarbatives et peu épanouissantes pour qu’il se consacre à l’utile. A lire aussi : L’emploi du futur se joue aujourd’hui (@Figaro_Economie).

#Entreprise

► L’Afrique, nouvel eldorado de la tech. Quelque 160 start-up africaines étaient présentes cette semaine au salon Vivatech, à Paris. Symbole du dynamisme du continent. Dans cet épisode de « La Story », Pierrick Fay raconte cette Afrique de la tech, qui aujourd’hui bouillonne. (@LesEchos).

#VillesEuropéennes (1/5)

► La Slovénie veut devenir le champion de la modernisation par le numérique, misant avant tout sur la blockchain, technologie révolutionnaire permettant de stocker et transmettre des données protégées, et les cryptomonnaies. Grâce à cela, ce pays européen de deux millions d’habitants a été surnommé « la Suisse des Balkans ». L’environnement digital de la Slovénie attire grand nombre d’investisseurs nationaux et étrangers, alors que les touristes s’y rendent surtout pour les paysages du pays. Des start-up spécialisées dans la blockchain se multiplient à la capitale Ljubjana, comme OriginTrail, qui a réussi à lever 20 millions d’euros auprès de contributeurs. La blockchain permet non seulement aux entreprises d’améliorer la traçabilité de certains produits et ce de manière décentralisée, mais elle est aussi au socle des monnaies virtuelles, comme le bitcoin. (@France24).

#IntelligenceArtificielle

► Laurence Lafont (Microsoft) : « L’intelligence artificielle devient présente dans notre quotidien ». Laurence Lafont, directrice opérationnelle de Microsoft France, chapeaute aussi le programme du groupe en matière d’IA en Europe. Le groupe vient d’annoncer le lancement d’une application pour les personnes aveugles et malvoyantes, Seeing AI : « Elles vont pouvoir reconnaître s’il y a une personne en face d’elles, lire un texte sur un livre, etc. Grâce à ces outils, elles pourront mieux s’épanouir dans leur environnement ». « On est face à une technologie qui avance très vite, qui capitalise aussi sur le potentiel du cloud (…) pour améliorer notre environnement. », explique Laurence Lafont. Le développement de l’intelligence artificielle est souvent critiqué. La dirigeante de Microsoft assure qu’elle en a conscience : « Il faut réfléchir au cadre d’usage pour s’assurer qu’on n’aille pas trop loin. Sur la reconnaissance faciale, par exemple, Microsoft a pris des engagements très forts ». (@franceinfo).

#JeuVidéo

► Dix ans d’histoire de « Minecraft », l’un des jeux les plus populaires du monde, en dix étapes. Ses graphismes simplistes et cubiques sont gravés dans les rétines, et son système de construction et de « crafting » a largement inspiré depuis l’industrie du jeu vidéo. Vendredi 17 mai, le jeu Minecraft, aujourd’hui disponible sur quasiment toutes les plates-formes, fête ses 10 ans. Une décennie qui a vu un petit jeu indépendant devenir une franchise pesant plusieurs milliards de dollars. 17 mai 2009 : le jeu indépendant sorti de nulle part. (@lemondefr).

#RevueDeLiens

► – Google porte un coup très dur à Huawei en le privant d’Android. Google commence à suspendre ses services à destination de Huawei, entreprise jugée « à risque » par Washington. Les applications phares, comme Gmail, YouTube et Chrome, ne seront plus disponibles sur les futurs modèles de la marque chinoise. Les fabricants américains de composants emboîtent le pas. La guerre technologique entre Pékin et Washington est lancée. (@LesEchos) ; – Le cinéma et la poule aux œufs de plomb. Les chaînes de télévision, à la base du financement du cinéma français, sont bousculées par les Netflix et consorts, qui n’ont pas les mêmes obligations culturelles. Sans sa poule aux oeufs d’or, l’industrie tricolore est affaiblie. Cela implique de changer radicalement de modèle, et vite. (@LesEchos) ; – Hewlett-Packard Enteprise rachète Cray et accélère dans la course mondiale aux supercalculateurs (@frenchweb) ; – Travailler plus pour gagner quoi ? (@frenchweb) ; – Taxis, auto-école, ambulanciers : front uni contre l’ubérisation. Des syndicats de taxis, d’ambulanciers et d’auto-écoles ont appelé à la mobilisation contre la loi mobilités et la réforme à venir du permis de conduire. (@lesEchos) ; – Les cinq questions que pose la fin des relations Huawei-Google. Google a annoncé, ce dimanche, qu’il va suspendre ses relations commerciales avec le fabricant de smartphones chinois Huawei, suite au décret Trump. Quelles sont les conséquences pour le groupe et pour ses clients ? (@Challenges) ; – Hopepunk : comment les start-up peuvent réconcilier le capitalisme et le mouvement punk (@frenchweb).

19 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 19 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#ÉnergiesVertes

► Les deux leaders mondiaux sont aussi les plus gros pollueurs. Le 15ème classement annuel du cabinet d’audit EY repose sur un paradoxe. En 2019, la Chine et les États-Unis y partagent respectivement la première et la deuxième place parmi les pays les plus attractifs en matière d’énergie renouvelables. Mais parallèlement, ces puissances économiques sont également les plus gros pollueurs de la planète: selon les dernières données de l’Agence internationale de l’énergie. En Chine, en plus d’être une question économique majeure, le développement des énergies renouvelables répond à un enjeu de santé publique. La pollution tue 1,6 million de personnes chaque année. Du côté des États-Unis, le climatoscepticisme de Donald Trump n’ont pas eu raison du dynamisme du secteur des énergies renouvelables. L’éolien, le solaire ou encore l’hydraulique représentent désormais 18 % de l’électricité produite dans le pays, deux fois plus qu’il y a dix ans. (@Figaro_Economie).Légende image : Champ de panneaux photovoltaïques, à Dunhuang en Chine. Crédits photo : STR/AFP.

#Agriculture

► Tarn : un éleveur ouvre le premier cabaret à la ferme de France pour sauver son exploitation… Et ça marche ! David Caumette est le dernier éleveur de bovins à Garrigues, dans le Tarn. Tous les autres ont abandonné le métier, de moins en moins rentable avec la crise du lait qui perdure. Après avoir créé une boucherie sur son exploitation pour ne pas disparaître à son tour, il a ouvert le premier cabaret à la ferme de France il y a près de quatre ans : Les Folies fermières. Un samedi sur deux, ce jeune paysan devenu patron de music-hall est rejoint par d’autres agriculteurs de la région, qui servent directement leurs produits aux clients lors de la soirée. Et quatorze personnes ont déjà été embauchées pour produire un grand spectacle mêlant French cancan, magie, chant et danseuses autour d’un repas composé des produits du terroir. (@franceinfo).

#Emploi

► Une automatisation bien gérée créera des emplois… et du bien-être. Les actualités relatives à « l’invasion » prochaine des robots dans notre vie suivent presque tous le même modèle désormais bien connu. A grand renfort de citations émanant d’influents rapports issus d’institutions et think tanks prestigieux, l’on met habituellement les lecteurs en garde, en leur présentant des estimations extravagantes autour des « emplois menacés » . On suggère aussi que le mariage entre l’intelligence artificielle et la robotique pourrait remplacer de si nombreux métiers que l’ère de l’emploi de masse risque de toucher à sa fin. (@LesEchos)

#Data

► Marseille : une ancienne base sous-marine transformée en data center. Interxion, deuxième opérateur mondial de data centers, a commencé l’installation d’un équipement sur le site d’une ancienne base sous-marine construite à Marseille en 1943 pendant l’occupation allemande. C’est dans ce lieu ultrasécurisé contre les cyberattaques que les données informatiques de clients vont être stockées et traitées. « Nous avons besoin d’espace d’hébergement des données informatiques de nos clients …nous avons choisi le port de Marseille et les bassins Est pour implanter deux nouvelles structures », explique Fabrice Coquio, président d’Interxion France. (@franceinfo).

#Climat

► L’Internet des médias sociaux aussi dangereux que la crise climatique. Impressionnante et très sombre keynote, de la semaine du 6 mai à Berlin, du professeur de droit de Columbia, Eben Moglen, sur l’urgence – dans l’intérêt de nos enfants et petits-enfants– de vite réguler les médias sociaux qui sont des machines à « collecter nos comportements », à les modifier, et à nous empêcher de réfléchir en réduisant notre espace intérieur. Pendant 40 minutes, cet informaticien américain a sidéré les centaines de geeks allemands réunis pour leur festival numérique annuel re;publica en dénonçant le modèle d’affaires parasitaire et destructeur (mais très fructueux) des médias sociaux et a comparé la tâche qui nous attend au défi du changement climatique. Lire la suite sur le site @metamedia.

#Cinéma

► Hollywood vs. Netflix : la bataille qui redessine l’industrie du cinéma. Par Julien Jourdan, Université Paris Dauphine – PSL. Aux premières heures de l’industrie cinématographique, deux visions pionnières s’affrontent. Le kinétoscope de Thomas Edison offre une expérience individuelle au spectateur qui visionne une œuvre projetée dans une boîte, tandis que cinématographe d’Auguste et Louis Lumière, inspiré de l’invention d’Edison, propose une expérience différente, collective : l’image sort de la boîte pour apparaître sur un grand écran. Lire la suite sur le site @metamedia.

#RevueDeLiens

► – Yann le Cun plaide pour l’investissement industriel dans l’intelligence artificielle en France (@RevueduDigital) ; – Lyft, Pinterest, Uber… les investisseurs seront-ils les pigeons des licornes ? (@FR_Conversation) ; – Audiovisuel : le petit village gaulois peut-il résister encore et toujours à l’envahisseur ? (@FR_Conversation) ; – Réglementation de l’intelligence artificielle: le Canada à la traîne (@lp_lapresse) ; – Les néo-commerçants prennent le contrepied des grandes chaînes. Ces entrepreneurs, notamment à l’origine de la création de la « Grande Surface » à Paris, souhaitent en finir avec le libre-service et les prix cassés.  (@Figaro_Economie) ; – Le petit commerce se réinvente pour reconquérir le chaland. La grande distribution n’est pas seule à riposter face à Amazon. En misant sur des assortiments originaux et des services, des entrepreneurs révolutionnent le secteur. (@Figaro_Economie).

18 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 18 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

x► Changement climatique, paralysie politique ? France Culture accueille Nathaniel Rich, journaliste et romancier, qui vient de publier « Perdre la terre » (Seuil), une enquête révélant que dès la fin des années 1970, les élites scientifiques et politiques américaines étaient informées du risque climatique à venir, et ont pourtant manqué à réagir à ce péril. « Cette idée, que la science est incertaine ou que notre compréhension du réchauffement climatique est un développement récent, est le produit de cette campagne qui a été lancée par l’industrie pétrolière, avec le soutien enthousiaste du parti républicain, dans les années 90, explique Nathaniel Rich. Nous sommes entrés dans une époque extrêmement dangereuse aux États-Unis, tous les droits fondamentaux que nous prenions pour acquis sont mis à l’épreuve. » (@franceculture). Légende image : Couché de soleil sur un épais nuage de vapeur d’eau et de poussière en suspension• Crédits : Alexandros Maragos / Getty

#Commune

► Participez à l’appel à candidatures « Fier(e) de ma commune » organisé par La Gazette avec l’AMF (Association des Maires de France et franceinfo, jusqu’au 10 juin . Vous êtes élus, agents territoriaux ou citoyens, et vous êtes fiers de votre commune, valorisez ses actions : apportez votre contribution ici avant le 10 juin 2019 ! Huit catégories pour inscrire pour votre commune : Solidarités, Aménagement et cadre de vie, Famille et jeunesse, Mobilités, Numérique, nature – environnement et participation citoyenne. (@franceinfo).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► La pub à la TV n’est pas morte ! À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Nous ne parviendrons pas à un public informé simplement en nous assurant que du contenu de haute qualité est accessible ; – L’Internet mondial est en train de se désintégrer ; – Le Drenche, journal de débats ; – Les médias français se polarisent. Mais pas comme nous l’espérions ; – « L’innovation dans les rédactions locales ne peut plus attendre ! »

#Télévision

► Les Européens multiplient leur consommation d’offres de télévision. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab. Regarder la télévision n’a jamais été aussi compliqué. Les téléspectateurs européens passent désormais — avec plus ou moins de dextérité — d’un service à l’autre pour pouvoir accéder aux contenus de leur choix. L’étude « Univers télévisuel – Royaume-Uni, Suède et Allemagne. Regardons la télévision d’aujourd’hui » réalisée par Gracenote, (groupe Nielsen) et nScreenMedia au premier trimestre 2019 met en lumière le taux d’adoption rapide des services en ligne (y compris de SVOD) qui sont la 2e source de contenus télévisuels la plus populaire après la télévision payante et devant la télévision gratuite. Lire la suite sur le site @metamedia.

#JeuVidéo

► Discord, nouveau terrain de jeu des organisations extrémistes et terroristes. Passer de « la place de village virtuelle » à l’équivalent numérique du « salon ». Depuis deux mois, Mark Zuckerberg répète en boucle cet élément de langage pour évoquer son virage vers les échanges en petits groupes et une meilleure confidentialité des conversations. Chez Discord, une start-up de 165 salariés installée dans le Design District de San Francisco, la métaphore semble étrangement familière. Lors d’une interview en août avec  Kara Swisher , Jason Citron, le PDG de cette plateforme de discussion, définissait son entreprise comme « un salon ou une cabane sur Internet ». Lire la suite sur le site @LesEchos).

#RevueDeLiens

► – Robotique et intelligence artificielle impliquent de nouvelles règles. Près de 80 ans après la création des lois sur la robotique par l’écrivain Isaac Asimov, la robotique moderne implique que de nouvelles règles soient édictées, estime le juriste américain Frank Pasquale, expert en intelligence artificielle. (@LObs) ; – Dasha, l’intelligence artificielle russe qui veut faire mieux que Google Duplex. Fruit du travail d’une petite start-up moscovite, Dasha est à la fois un assistant intelligent incroyablement performant mais aussi la première étape vers ce qui pourrait être une révolution des IA conversationnelles. (@01net).

17 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 17 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ecologie

x► Pourquoi la technologie ne nous sauvera pas ? « Jusqu’à présent, les rêves étaient d’un classicisme fou : « toujours plus vite, toujours plus haut, toujours plus fort ». […] S’ajoutent aujourd’hui les rêves d’une économie réparatrice : nettoyer les océans, ressusciter le mammouth. », explique Philippe Bihouix, ingénieur et auteur de « Le Bonheur était pour demain » (Seuil, 2019). Ainsi pour réussir notre transition écologique, il faudrait abandonner un certain nombre de croyances, ce qui semble plus facile à dire qu’à faire dans un monde habitué à l’idée que la technologie et la géo-ingénierie, qui sont pour beaucoup dans l’état actuel de la planète, pourraient aussi la sauver. Il s’agirait donc d’abord de « réparer » le monde plutôt que de le changer, d’agir à la source et de faire preuve de sobriété dans les solutions recherchées, à l’inverse, donc, des promesses spectaculaires des ingénieurs, scientifiques et entrepreneurs. (@franceculture).  Légende image : Arc-en-ciel sur le Vogelsberg (Hesse, Allemagne, 2019)• Crédits : Uwe Zucchi/picture alliance – Getty

#Transport

► Ile-de-France : le transport, premier facteur d’inégalité pour l’accès à l’emploi. Selon une étude du cabinet BCG, l’Ile-de-France est la 3e métropole mondiale la plus accessible en transports en commun. Une réalité cache de très fortes disparités entre Paris et sa lointaine banlieue. Ce qui a des effets sur les créations de richesse et l’accès à l’emploi. En Ile-de-France, certaines voies d’accès à l’emploi semblent irrémédiablement embouteillées. Noyés sous les flots de véhicules ou de voyageurs chaque matin, les routes et RER franciliens ne peuvent transporter toutes les personnes qui auraient besoin d’aller travailler à l’autre bout de la région. Conséquence : un Francilien sur trois a déjà refusé un emploi à cause d’un trajet domicile-travail trop long. (@TransportsIDF).

#Energie

► Un rapport établit que les « batteries vertes » ne seraient pas si vertes que ça. En 2017, selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), plus d’un million de véhicules hybrides ou électriques se sont vendus dans le monde. Ainsi le développement du marché des clean techs (voiture électrique, panneaux solaires, etc.) pourrait entraîner à l’avenir un « boom minier » afin de trouver suffisamment de métaux et de terres rares pour satisfaire la demande. Telle est la conclusion d’une étude menée par l’ONG Earthworks et l’University of Technology de Sydney. Les batteries lithium-ion qu’on trouve dans les voitures électriques nécessitent du lithium donc, mais aussi du cobalt, du manganèse et du nickel. Mais ces véhicules mobilisent aussi des terres rares, ces métaux particulièrement prisés par l’industrie technologique et dont l’extraction et le traitement polluent et produisent des déchets toxiques. Des métaux présents également dans la composition de certaines éoliennes et de panneaux solaires (tellure, gallium, argent, indium). La plupart des clean techs contiennent également du cuivre et de l’aluminium. (@usbeketrica).

#Banque

► Néobanques et banques en ligne, incontournables mais pas encore rentables. Les néobanques et banques mobiles se sont multipliées ces dernières années en France et voient leur clientèle gonfler rapidement, mais pour beaucoup, la rentabilité reste encore hypothétique. La Banque postale a dévoilé mardi 14 mai les contours de sa banque en ligne, « Ma French Bank », qui sera lancée le 22 juillet. Cette offre s’ajoute à un marché dense de néobanques et établissements dématérialisés, qui ont pris leur essor depuis les années 2000 face aux transformations des banques de détail (révolutions des usages bancaires, durcissements législatifs sur les pratiques tarifaires, taux d’intérêt durablement bas). Selon des chiffres de l’ACPR, le superviseur bancaire français, jusqu’à 6,5% des Français étaient clients fin 2017 de néobanques ou banque mobiles, soit 4,4 millions de personnes. Les néobanques se sont distinguées en proposant l’ouverture de comptes en ligne en quelques minutes, la fourniture d’une carte de paiement en quelques jours, la possibilité de paramétrer sa carte bancaire via smartphone… (@frenchweb).

#Ville

► J’ai testé la Smart City, voici 10 exemples concrets qui facilitent la ville au quotidien. La ville intelligente, ou Smart City, tout le monde en parle. Mais le sujet est tellement vaste – voire nébuleux – que l’on peut parfois s’y perdre, et que nombreux sont ceux qui ont du mal à appréhender ce dont il s’agit exactement, et d’en fournir une définition simple. Un sujet qui mêle technologie, infrastructures, environnement, citoyenneté, et pour couronner le tout (et certainement le compliquer un peu), politique… Au fil de ma veille, de mes lectures, de mes rencontres et de mes déplacements, j’ai eu l’occasion d’expérimenter différents exemples concrets d’applications intelligentes – et parfois de simple bon sens – mises en place ici et là, visant à faciliter la vie des habitants des villes. Voici dix exemples que j’ai retenus et que je vous décris dans cette vidéo. (@pressecitron).

#Économie

► Regards croisés sur l’économie collaborative, L’un réfléchit sur l’avenir en sa qualité de prospectiviste, l’autre est entrepreneur et travaille à le structurer. Les deux sont passionnés par l’économie collaborative, comme objet d’étude ou comme enjeu business. Fabien Giuliani (doctorant aux Arts et Métiers) a défini cinq grandes problématiques sur lesquelles il a échangé avec Edouard Dumortier (co-fondateur d’AlloVoisins). L’ubérisation de l’économie est souvent pointée du doigt pour ses effets pervers, comme le salariat caché ou le contournement des structures d’activité anciennes comme la licence des taxis. D’où une première question provocante mais légitime : L’économie collaborative est-elle productrice ou destructrice de valeur ? (@frenchweb).

#Environnement

► Des « terres rares » moins polluantes ? Par Michel Latroche, directeur de recherche CNRS à l’Institut de chimie et des matériaux Paris-Est (ICMPE), membre expert auprès de l’International Energy Agency. Pour des raisons environnementales et géopolitiques, les problèmes d’approvisionnement de ce groupe de métaux, malgré leur abondance sur la planète, pourraient freiner la transition écologique. La chimie a des solutions à proposer, comme le recyclage. Improprement appelées «terres rares», les lanthanides sont aussi abondants que d’autres métaux comme le nickel ou le cuivre mais beaucoup plus dispersés. Cette appellation de «terres rares» recouvre les 15 éléments situés entre le numéro atomique 57 (lanthane) et le numéro 71 (lutétium) de la table périodique des éléments ainsi que le scandium et l’yttrium. Ils ont été découverts entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle par des chimistes suédois, allemands et français. Ces 17 éléments ont alors été considérés comme rares parce que leurs minerais paraissaient alors peu abondants, assez dispersés et leurs métaux difficiles à séparer. Lire l’article sur le site @libe.

#IntelligenceArtificielle

► Toulouse veut avoir voix au chapitre. Après Grenoble, Nice et Paris, Toulouse et son projet « Aniti » (Artificial and Natural Intelligence Toulouse Institute) rejoignent la liste des instituts interdisciplinaires d’intelligence artificielle (3IA). Le gouvernement l’a annoncé fin avril, pour une ouverture à l’automne prochain. Pendant quatre ans – renouvelables –, près de 200 chercheurs provenant de 33 laboratoires de recherche (dont l’Institut de recherche en informatique de Toulouse, le LAAS-CNRS [robotique], l’Institut de mathématiques de Toulouse et le Cnes) vont travailler sur le campus Toulouse Aérospace. Leur objectif : faire de la Ville rose une place incontournable de l’intelligence artificielle dans le monde. Cette initiative peut permettre de faire rayonner la France dans le domaine. Le coordinateur du projet, Mohamed Kaâniche, s’est confié au @LePoint).

► Revoir L’Émission Forum Changer d’Ère du16 mai au Palais de la Découverte : Une envie de conquête : pour une société digitale « hyperhumaniste ». Autour de Joël de Rosnay : Maud Bailly, Caroline Faillet, Aurélie Jean, Philippe Mabille et Christian Regouby.

#Data

► Ce que « un jour sans fin » nous apprend sur l’overdose de data par Xavier Perret, conférencier et auteur de « Au secours, ma vie se digitalise ». Dans le film «Un jour sans fin» («Groundhog Day», en anglais), Phil Connors, interprété par Bill Murray, est un présentateur météo bloqué dans une boucle temporelle, le Jour de la Marmotte (la Chandeleur). Il est donc obligé de revivre indéfiniment la même journée. Et ce, jusqu’à ce qu’il fasse un certain nombre d’actions et séduise la ravissante Andrew Mc Dowell. Il aura besoin de 12 000 jours pour trouver la solution. Son défi, c’est de trouver la bonne combinaison d’actions à faire en 24 heures. Le problème de Bill Murray est en fait un problème complexe réputé en informatique : le problème du commis voyageur. Étant donné une liste de villes, des distances entre elles, comment déterminer un plus court chemin qui visite chaque ville une et une seule fois, et qui termine dans la ville de départ ? Bill Murray, c’est un voyageur de commerce cinématographique qui doit trouver la bonne combinaison d’actions à faire en moins d’une journée. Et il faut environ 70 actions, soit une complexité de 10^100 combinaisons potentielles. Avec la puissance des ordinateurs actuels, le temps de calcul dépasserait l’âge de l’Univers. Autant dire que la tâche est impossible. Lire la suite sur le site @Strategies.

Régions.news #377 – Edition du vendredi 17 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Après avoir été le fer de lance de l’économie française pendant la révolution industrielle, Lille s’est heurtée à une crise de l’emploi qui a mis à mal son tissu économique. Aujourd’hui, elle mise sur des technologies de pointe sans pour autant tourner le dos à son héritage industriel. « On veut favoriser l’émergence d’ouvriers spécialisés dans le numérique, sans tourner le dos à notre histoire mais pour entrer dans le futur. C’est ça l’économie de demain », explique Raouti Chehih, cofondateur et directeur d’EuraTechnologies, pôle d’excellence et d’innovation.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Le 29 avril, un jeune entrepreneur a décidé d’installer son bureau sur une place de stationnement du centre-ville de Toulouse pour protester à la fois contre le prix des loyers et contre la pollution générée par le nombre trop important de voitures. En faisant cela, le Toulousain s’est inscrit dans le mouvement #WePark, né en Californie de l’initiative de Victor Pontis. « Je vais installer un bureau et travailler sur une place de parking pour quelques heures afin de montrer que l’espace occupé par les places de stationnement pourrait être mieux utilisé. Souhaitez-moi bonne chance », avait alors tweeté le Californien.

► Originaires de la cité des Pâquerettes à Nanterre (Hauts-de-Seine), Bilal et Rachid se sont lancés à 25 ans dans l’auto-entrepreneuriat avec Kilavetout. « On n’a pas de bureaux, comme Uber. Nous, nous avons juste un site Internet et une camionnette », explique Bilal. Uber est le modèle dont ils souhaitent s’inspirer, avec son associé Rachid Salmi, 25 ans aussi, pour développer kilavetout.fr leur entreprise de nettoyage à domicile présentée comme 100 % écologique.

#Énergie

► A Saint-Nazaire, les acteurs des parcs éoliens offshore sont toujours dans l’attente. Le dernier recours pour le champ éolien, un parc offshore de 80 éoliennes, doit être examiné prochainement par le conseil d’État. Dans la région, 1 300 emplois sont liés aux énergies marines renouvelables. Les entreprises attendent un engagement de l’État pour développer la filière française. Attribués en 2012, les champs éoliens français peinent à voir le jour.

► Selon l’Ademe, le secteur numérique (utilisation de serveurs, réseaux, terminaux, etc.) représente à lui seul pas moins de 10% de la consommation énergétique mondiale. Les besoins en hébergement de données augmentent régulièrement. Ainsi d’ici 2020, la France devrait posséder au moins 200 centres de stockage de données qui vont solliciter de grosses ressources énergétiques pour leur alimentation comme pour leur refroidissement (3 TWh en 2015, soit l’équivalent de la ville de Lyon, selon l’Union française de l’électricité). Les hébergeurs tentent de répondre en optimisant leurs installations ou en réutilisant la chaleur dégagée.

Légende image. S’inspirant de l’acacia du désert d’Australie, l’eTree est une aubaine pour les usagers en quête d’une source énergétique pour recharger leur téléphone mobile, leur tablette numérique, surfer sur Internet, voire recharger leur vélo électrique… Le 29 mai 2017, le premier « eTree » d’Europe a été inauguré à Nevers (Nièvre). Crédit photo : eTree de Trenat en Belgique.

#Vivatech2019

► À l’occasion de la quatrième édition du salon VivaTech 2019, du 16 au 18 mai, @franceinfo et @lesechos proposent une série spéciale consacrée à l’innovation technologique à la française. Cinq épisodes, cinq tables rondes pour prendre le poul de cinq secteurs bousculés par la tech : les transports, l’environnement, la médecine, la finance et l’alimentation.

#Agriculture

► Les étudiants agricoles du lycée agricole de Rouffach (Haut-Rhin) ont organisé une journée vigne 4.0, entre viticulteurs et fabricants d’outils autour du thème des technologies du futur. L’occasion de réfléchir à l’avenir de ce secteur agricole où le travail manuel reste prépondérant. « Le tracteur autonome fonctionne avec des capteurs ultrason, une console en cabine permet à l’opérateur d’engager l’autoguidage puis de se libérer de la tâche de la trajectoire: il va pouvoir s’occuper de ses outils latéraux et arrière afin de ne pas endommager la vigne ou traiter le cas échéant », explique Youssef Karnani, responsable nouvelles technologies société AGCO. Avec une question : est-ce-que dans dix ans, les robots pourront travailler tout seul dans les vignes ?

► En Bretagne, des poules remplacent les pesticides dans des vergers. À Saulnières en Ile-et-Vilaine, un arboriculteur passé en bio depuis 12 ans a constaté que les poules noires locales, de Janzé, dévorent les insectes qui auparavant décimaient ses arbres fruitiers. Il élève aussi des moutons pour désherber ses parcelles. Le test a été concluant. « Nous avons fait un premier essai en mettant 80 poules en liberté sur 3 hectares, tout en laissant les autres parcelles sans aucun traitement », indique le producteur.

#Media

► Il y a deux ans, le Cahier de Tendances de Meta Media intitulé « Et si les médias redevenaient intelligents ? » s’intéressait à la propagation, déjà forte, de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur des médias. Depuis, la dissémination s’est étendue. Et très vite est venue l’angoisse du « grand remplacement technologique » avec comme éventualité : soit les algorithmes se substitueront à ceux et celles qui créent, informent et diffusent, soit nous apprendrons à travailler avec ce nouvel outil pour enfin réussir à co-créer et coproduire avec le public des œuvres et des contenus qui, lentement, se déverrouillent et deviennent « vivants », changeants, modifiables ? Ainsi pour la sortie du prochain Cahier de Tendances Printemps / Été, Meta-Media propose une « Cartographie des applicatifs IA dans les médias » où elle dresse les cas d’usage de l’IA dans toute la chaîne de production et de diffusion des médias. Le cahier sera disponible gratuitement, sur Méta-Media début juin. Lire l’article Médias automatiques ou complicité hommes-machines ? sur le site @metamedia.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Opération séduction pour Mark Zuckerberg de passage en France. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – L’info en continu a-t-elle pris le contrôle de la réalité ; – L’Internet des médias sociaux est aussi dangereux que la crise climatique ; – « L’intox c’est nous », une série de documentaires sur la désinformation numérique ; – Comment AirBnB a conquis le monde, et transformé les villes.

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16 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 16 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

► Envie d’installer des panneaux solaires ? Rueil vous aide à savoir si ça vaut le coup. Et si vous produisiez votre électricité sur le toit de votre logement ? La mairie de Rueil-Malmaison entend vous y aider avec un outil innovant : un cadastre solaire. Ce dispositif, rendu public lundi soir, prend la forme d’un site Internet imaginé par la société Cythelia Energy sur lequel on peut consulter le potentiel solaire de son toit à l’aide d’une carte interactive. « Nous avons modélisé le cadastre jusqu’à cette précision pour que les Rueillois puissent se rendre compte de l’inclinaison de leur toit, explique Benoît Lelong, le directeur de l’entreprise. Un toit incliné à 30 degrés plein sud va pouvoir produire beaucoup plus qu’un toit tourné vers le nord où le soleil est moins fort. Les ombrages vont aussi faire la différence d’une maison à l’autre. » A lire : Énergie : comment produire vous-même votre électricité. (@LeParisien_92). Légende image : Le site proposé par la ville de Rueil permet de connaître le taux d’ensoleillement de chaque toit de la commune. Plus c’est jaune, plus c’est ensoleillé et plus ça vaut le coup d’installer des panneaux. Capture d’écran du cadastre solaire.

#Quartier

► Nextdoor, le réseau de voisinage valorisé 2 milliards de dollars. Nextdoor veut remettre de l’humain dans les réseaux sociaux. Cette plate-forme de voisinage fondée il y a une dizaine d’années met en relation les personnes du même quartier. « Nous sommes un réseau social fondé sur la confiance, assure sa directrice générale Sarah Friar, arrivée il y a peu de la société de paiement, Square. Contrairement à d’autres plates-formes, nous nous assurons que derrière chaque utilisateur, il y a une personne réelle. Cela évite certains comportements haineux. Et nous rappelons régulièrement aux utilisateurs les règles de bonne conduite. » Nextdoor couvre ainsi plus de 236.000 quartiers, dans une dizaine de pays, parmi lesquels la France, où il s’est lancé l’an dernier. Plus de 8.400 quartiers y sont actifs, notamment à Paris, Lyon, Lille, Bordeaux ou Toulouse.  (@LesEchos).

#Ville

► S’il te plait, dessine-moi une « Smart City ». Thierry Courcet est Directeur du numérique à la Communauté d’agglomération Pau Béarn Pyrénées, un territoire qui s’investit dans une démarche Smart City. Pour répondre aux questions que chacun peut légitimement se poser, sur cette démarche, il a eu l’idée d’un dialogue imaginaire qui permet d’aborder le concept sous un angle pédagogique. Amusant, facile à comprendre et surtout efficace… (@villeintelmag).

#Médecine

► A Rennes, l’intelligence artificielle vient au chevet des grands prématurés. Le Big Data révolutionne depuis plusieurs années la recherche médicale avec des avancées considérables pour la santé des patients. Au CHU de Rennes, chercheurs et médecins travaillent main dans la main pour réduire la morbidité et la mortalité chez les grands prématurés, ces enfants nés entre la 24ème et la 32ème semaine de gestation. L’objectif du projet, baptisé Digi-NewB et financé intégralement par l’Union européenne, est de détecter au plus vite les risques d’infection chez ces nouveau-nés. (@20minutes).

#Technologie

► La « tech for good », cela peut rapporter gros. Pour la deuxième année d’affilée, Emmanuel Macron réunit à Paris un florilège de grands patrons sous le slogan « Tech for good ». Autrement dit, l’utilisation de la technologie au service du bien commun. Derrière ce slogan bien-pensant, a-t-on quelque chose à gagner en s’astreignant à un usage éthique du numérique ? McKinsey, qui a été mandaté pour organiser la journée de travail du deuxième sommet « Tech for good » de mercredi à l’Elysée, s’est penché sur le sujet cette année dans un rapport de 75 pages. Et la réponse du cabinet de conseil est sans appel. « D’un point de vue micro et macroéconomique, ‘Tech for good’ est aussi bénéfique pour les entreprises que pour la société, résume Eric Hazan, senior partner chez McKinsey, qui a chapeauté l’étude. On peut avoir le beurre et l’argent du beurre : une meilleure croissance économique et une meilleure vie. » (@LesEchos).

#Cyberharcèlement

► Bodyguard est une application dont son objectif est de protéger contre le cyberharcèlement. L’application a été développée par un Niçois de 23 ans et lancée il y a deux ans. Elle est utilisée par 27 000 personnes, dont des membres de la majorité, qui en font la publicité. Ce Niçois de 23 ans emploie presque systématiquement la première personne du pluriel pour évoquer l’activité de son entreprise. A la fois développeur, webmaster et gestionnaire de communauté sur les réseaux sociaux, le jeune homme est pourtant seul aux commandes depuis le lancement de son application, en août 2017. Faute de revenus générés par son programme, qui est gratuit et sans publicité, Charles Cohen vit d’ailleurs toujours chez ses parents, expliquait-il à Melty début avril.  (@franceinfo).

#Données

► L’intelligence artificielle et le pillage de nos photos personnelles. Toutes les photos publiées sur Facebook, Twitter, Instagram se retrouvent dans des machines puis sont utilisées par des entreprises qui s’en servent pour reconnaitre des algorithmes. « La qualité de l’intelligence artificielle se mesure à la qualité des données, explique le journaliste de France 3 Anicet Mbida. Aujourd’hui, on utilise des bases publiques de visages. Mais ces bases ont un problème, elles sont constituées de visages d’hommes, un peu clairs et quand on leur demande de reconnaître une femme avec un visage un peu sombre, on a des taux de reconnaissance qui chutent. » Et Anicet Mbida d’ajouter : « Les chercheurs expliquent qu’il faut diversifier le panel. Et ils vont cherchent ces photos sur internet. C’est comme ça qu’IBM s’est un peu fait prendre la main dans le sac. » Ces photos publiques sont donc utilisées sans le consentement des usagers. (@franceinfo).

#Media

► Trois places à gagner pour Le FIL, le festival de l’info locale tout sauf décousu. Save the date ! Ouest Medialab organise le festival de l’info locale les 27 et 28 juin au MEDIACAMPUS à Nantes. Au programme : deux jours d’ateliers et de conférences de professionnels venus de toute la France et d’Europe pour partager leurs expériences et bonnes pratiques sur l’information de proximité. Lire la suite sur le site @metamedia.

#Internet

► Violence en ligne : un « appel de Christchurch » pour une régulation d’internet. Etre plus rapide que les terroristes ou ceux qui diffusent leur propagande sur internet : voilà l’ambition de « l’appel de Christchurch » qui veut poser des axes de travail concrets et efficaces. Le président Emmanuel Macron copréside avec la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern une réunion internationale pour lancer cet appel de Christchurch à Paris, mercredi 15 mai. L’objectif est d’éviter que ne circulent des contenus terroristes sur internet comme on l’a vu après les attaques contre les mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande le 15 mars. Un suprémaciste blanc australien, Brenton Tarrant, a abattu 51 personnes en filmant le massacre qu’il commettait et en le diffusant en direct sur Facebook. (@franceinfo).

#MediaSociaux

► Ce que prévoit Facebook pour limiter la diffusion en direct d’images terroristes. Comment faire pour éviter que se reproduisent, sur Facebook, des diffusions en direct de vidéos abominables comme celles du 15 mars dernier ? Ce jour-là, un homme a assassiné cinquante personnes dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, et a retransmis les images en direct sur Facebook, sans que rien ne vienne entraver la diffusion, pendant dix-sept minutes, de la vidéo. Ce n’est pas la première fois que le service « Facebook Live », permettant aux internautes de diffuser des vidéos en direct sur le réseau social, pose problème : il a par le passé servi à retransmettre des meurtres, des suicides, des viols ou des tortures. (@lemondefr). A lire aussi : Appel de Christchurch : 26 États et géants du net s’engagent contre les contenus violents (@LExpress).

#RevueDeLiens

► – La start-up allemande Lilium lance son taxi volant à grande vitesse (@Challenges) ; – Trottinettes : Paris est la seule ville à s’être laissée déborder (@Challenges) ; – Facebook, l’empire du faux Faux. comptes, faux clics, fausses audiences et fausse protection des données personnelles. Face aux scandales, Facebook promet de changer. Peut-on encore y croire ? (@LExpress) ; – Qui peut contrôler Facebook ? En 15 ans, Facebook est devenu un monopole tellement puissant que même son cofondateur appelle à le démanteler pour protéger la démocratie (@franceculture) ; – Micromania-Zing lance l’école du jeu vidéo (@Challenges) ; – Alibaba poursuit sa percée dans le retail avec un investissement de 635 millions de dollars dans le « Ikea chinois » (@frenchweb) ; – DNA Script lève 35 millions d’euros pour faire de l’ADN synthétique un levier vers la médecine prédictive (@frenchweb) ; – OnDijon, laboratoire in vivo de la smart city. Inauguré le 11 avril, le projet de smart city OnDijon réunit autour d’un même poste de pilotage ses services d’éclairage, de transport, de gestion des encombrants ou encore de sûreté urbaine. Avec, à la clé, des services au plus près des citoyens et de substantielles économies. Mieux, c’est un nouveau modèle que la métropole entend inventer avec le monde de l’économie numérique, convaincue que la gestion des données est au cœur de ses nouvelles missions de service public (@LesEchos)  ; – Kai-Fu Lee, cerveau de l’intelligence artificielle en Chine. Kai-Fu Lee, petit prodige taiwanais des maths dans l’enfance, a fait carrière aux Etats-Unis comme chercheur informatique avant de devenir en Chine un investisseur-clé dans l’intelligence artificielle. Depuis Pékin et avant de participer à VivaTech, il nous a présenté les grands axes de son livre choc à paraître en septembre. Selon lui, l’Europe est en voie de marginalisation (@LesEchos).

15 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 15 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

► A travers son rapport « La face cachée du numérique », publié en novembre 2018, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) réaffirme que les émissions de CO2, liées à l’utilisation de l’informatique sont considérables. L’envoi d’un mail assorti d’une pièce jointe est autant énergivore qu’une ampoule allumée pendant 24 heures (sachant que chaque heure, des milliards de mails sont envoyés dans le monde). Pis, les mails professionnels de 100 salariés pendant un an représentent l’équivalent de 13 allers-retours Paris-New-York ! Cette pollution est produite par l’énergie consommée pour faire tourner et refroidir les serveurs, ces fameux centres de données (data centers) où sont stockées toutes les données d’Internet. Au fur et à mesure que la consommation mondiale de données explose, les centres de stockage se multiplient . Il en existe actuellement 4.438 à travers le monde dont 149 en France, selon le recensement de Data Center Map. (@EchosExecutives). Légende image : Ne pas nettoyer sa boîte mail bientôt aussi choquant que laisser ses déchets en plan après un pique-nique ? Crédits photo : Shutterstock

#Santé

► La télémédecine au secours des déserts médicaux de la région Centre-Val-de-Loire ? « Dans les zones où les médecins généralistes sont rares, les consultations en Ehpad sont très rapides parce que les praticiens courent partout. Il vaut donc mieux une consultation à distance pour que le médecin prenne du temps. C’est un outil de plus même si cela ne remplacera jamais l’examen clinique. », explique le Dr Cécile Biguier est gériatre à l’Ehpad de Bracieux dans le Loir-et-Cher. Elle a participé à la mise en place de la télémédecine dans l’établissement.

#Déchets

► Toulouse : le retour de la consigne pour les bouteilles en verre. « L’idée du container, c’est quand même de casser une bouteille. C’est stupide. Une bouteille en parfait état, au lieu de la casser, on la lave simplement et on la réutilise. » Et si les bacs des Recup’verres avaient assez vécu ? Si les consignes pour bouteilles en verre, disparues dans les années 70 avec l’avènement du plastique faisaient leur grand retour ? C’est le pari de Marion Lembrez et de son association, Consign’up. Elle mise sur « un concept abordable » pour inciter chacun à prendre part à ce mouvement vertueux d’économie circulaire. L’idée de Consign’up est toute simple : un simple autocollant sur une bouteille pleine qui indique qu’on pourra ensuite la rapporter vide dans le magasin où on l’a achetée. L’association a réussi à convaincre une  vingtaine de magasins et presqu’autant de producteurs de bière ou de vin de la région à jouer le jeu de ce recyclage alternatif. Une bonne idée pour ce directeur d’un magasin Biocoop du quartier des Minimes : « je pense qu’il y a des clients véritablement susceptibles d’acheter plus spécifiquement ces bouteilles-là » dit Benoît Hournon, « parce qu’il y a du contenu derrière, de la valeur ajoutée et de l’engagement ». (@franceinfo).

#Data

► RGPD : un an après, des objectifs non atteints. Le 25 mai 2018 entrait en application un nouveau règlement européen visant à mieux protéger les données personnelles des Européens : le RGPD. Quel bénéfice le citoyen peut-il réellement en tirer ? Première certitude, le RGPD aura permis de favoriser la sensibilisation des citoyens aux enjeux liés aux traitements de leurs données. En Europe, ce sont plus de 100.000 plaintes qui auront été déposées par des citoyens et associations en l’espace d’une année. Derrière ce nombre grandissant de plaintes, les sanctions prononcées par la CNIL et ses homologues européens n’ont pourtant pas encore réellement augmenté en volume. Or, c’est bien souvent le risque de sanction qui incite les acteurs privés comme publics à se mettre en conformité. (@EchosExecutives).

► Situé à Val-de-Reuil, « Normandie 2 », énorme data center, qui dispose de 5.000 m² de salles informatiques, sera opérationnel en 2020. Il doit permettre à Orange de faire face aux besoins exponentiels du groupe et de ses clients en matière de stockage, de gestion des données et de services « cloud » (informatique dématérialisée). « Au cours des deux dernières années, le monde a produit davantage de données que depuis l’origine de l’humanité. Est-ce que ça va ralentir ? Non, à l’évidence. Du fait notamment de la massification des objets connectés, on estime que d’ici 2030 on devrait avoir plus de 200 milliards d’objets connectés aux réseaux. On dit souvent que si Internet était un pays, il serait le 6e plus gros émetteur de CO2 sur la planète », Stéphane Richard, Pdg d’Orange, présent lors de la pose de la première pierre, explique l’enjeu de ces technologies.

#Reconnaissance Faciale

► San Francisco bannit la reconnaissance faciale. Nul n’est prophète en son pays. San Francisco, berceau des technologies, vient d’interdire l’une des plus prometteuses d’entre elles… mais aussi l’une des plus controversées. Le conseil municipal de la ville a adopté mardi une loi visant à bannir l’usage de la reconnaissance faciale par la police et ses différentes agences municipales. « Je pense que San Francisco, en tant que capitale de tout ce qui touche à la technologie, a une responsabilité particulière, a déclaré Aaron Peskin, qui préside le conseil. Nous avons une responsabilité énorme de réguler les excès de la technologie, précisément parce qu’ils sont hébergés ici. » (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Luc Julia : « Avec l’intelligence artificielle, 85% des métiers de 2030 n’existent pas aujourd’hui ». Luc Julia est l’un de ceux grâce auxquels on peut aujourd’hui dicter des ordres à nos smartphones. Pionner de l’intelligence artificielle, il co-dirige aujourd’hui l’innovation chez Samsung. Sur le plateau de Paris Direct, il revient sur les enjeux et les défis de demain pour les nouvelles technologies. (@France24).

#ÉlectionsEuropéennes

► L’Europe sur la cyberdéfensive. Le 4 avril, les experts du processus électoral et les spécialistes de la cyberdéfense des 28 Etats de l’UE se sont retrouvés au Parlement européen à Bruxelles pour un exercice inédit. Sous l’œil de représentants des institutions européennes, ils ont « déployé une batterie de scénarios de crise, testé la robustesse informatique et affiné leurs réponses technologiques, politiques, médiatiques… », raconte un participant. Les 28 se sont attachés à faire corps, une première dans deux domaines, les élections et la sécurité, si sensibles et régaliens. Face à un auditoire peu enclin à s’épancher et trop ronronnant à son goût, la commissaire à la Justice, Vera Jourova sonne alors le tocsin. « Je les ai prévenus que ces élections ne seraient pas ‘business as usual’ et qu’il fallait s’y préparer », raconte-t-elle. (@LesEchos).

#Internet

► Comment la France veut se placer en pivot des débats sur la régulation d’Internet. La France tente de s’installer en pivot des débats sur la régulation d’internet, avec le lancement mercredi à Paris avec la Nouvelle-Zélande d’un « appel de Christchurch » contre l’extrémisme en ligne et un nouveau sommet Tech for Good. Ces réunions de dirigeants politiques et économiques internationaux autour d’Emmanuel Macron seront suivies par le salon des start-up VivaTech du 16 au 18 mai à la Porte de Versailles, auquel se rendront le président français et la plupart des grands dirigeants de la tech conviés à l’Elysée. Après avoir beaucoup bousculé les cadres établis, l’internet doit désormais entrer « dans une phase de maturité » a expliqué cette semaine le secrétaire d’Etat au numérique Cédric O. « Si les seuls États qui savent efficacement réguler les réseaux sociaux et les grands acteurs de la technologie sont des pays peu démocratiques, alors c’est qu’il y a un problème dans le système », a-t-il souligné. (@frenchweb). A lire aussi : « Tech for good » : Macron ne relâche pas la pression. Un an après le premier sommet, le président réunit mercredi 15 mai à l’Elysée 80 patrons de la tech mondiale. Si les thématiques se sont enrichies, le gouvernement en profitera surtout pour faire le point sur les engagements pris en 2018 par les géants du secteur. (@LesEchos).

#Entreprise

► La question de l’évaluation des licornes chinoises. Par Olivier Ezratty, consultant et auteur, expert FrenchWeb. Je réagissais dimanche 12 mai 2019 à un tweet de Gilles Babinet sur une étude chinoise faisant état de 202 licornes dans le pays, battant les 172 licornes US. Il est de bon ton en ce moment de mettre en évidence le développement fulgurant des start-up chinoises et la perspective de voir l’Europe coincée entre la Chine et les USA et réduite à un rôle de figuration. Ce nombre de licornes étant très élevé, j’ai voulu en savoir plus et au passage, analyser l’impact que cela allait avoir sur les autres écosystèmes d’innovation. Cela a donné un fil Twitter d’une vingtaine de tweets que je remets ici en ordre pour les détailler. Lire la suite sur le site @frenchweb.

#RevueDeLiens

► – EuropaCity met l’emploi en avant pour convaincre ses opposants. Les promoteurs du projet de la Zac du Triangle de Gonesse lancent une plateforme pour dénicher les compétences de demain. Ils promettent que plus de 10.000 emplois seront créés lors de la phase d’exploitation du projet, et entre 3.300 et 4.200 durant sa construction. (@Challenges) ; – Pourquoi les écrans font grossir (@franceinfo) ; – Le poison Facebook. Devenu un outil d’influence lors des élections en permettant la diffusion de fausses informations et le déferlement de propos haineux, le réseau social est désormais la cible du monde politique et d’associations civiles, qui demandent davantage d’encadrement. Voire son démantèlement. (@LExpress) – Qwant propose un mode donation. L’utilisateur peut accepter davantage de publicités pour générer un revenu à verser à une association de son choix. (@LesEchos) ; – Facebook : les petits secrets d’un algorithme qui rend accro. Pour choisir le contenu visible sur votre page, le roi des réseaux scrute en profondeur vos habitudes de consultation. (@LExpress) ; – Theranos, l’escroquerie high-tech. Voici un essai d’investigation qui se lit comme un polar. L’histoire de Theranos, une start-up de la Silicon Valley qui n’était en réalité qu’une vaste escroquerie. (@LExpress) ; – Luko, une assurance numérique qui rembourse « en deux heures ». Cette start-up propose de numériser l’ensemble du service d’assurance habitation. En cas de sinistre, elle promet de dédommager ou d’envoyer un expert en quelques heures. (@LExpress) ; – L’intelligence artificielle star d’une exposition à Londres (@orangenewsfr).

14 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 14 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Technologie

► S’inspirant de l’acacia du désert d’Australie, l’eTree est une aubaine pour les usagers en quête d’une source énergétique pour recharger leur téléphone mobile, leur tablette numérique, surfer sur Internet, voire recharger leur vélo électrique… Le 29 mai 2017, le premier « eTree » d’Europe a été inauguré à Nevers (Nièvre). Une quinzaine au total ont jusque-là pris racine dans le monde. Crédit photo : eTree de Trenat en Belgique.

#Vivatech2019

► À l’occasion de la quatrième édition du salon VivaTech 2019 (16-18 mai 2019), @franceinfo et @lesechos proposent une série spéciale consacrée à l’innovation technologique à la française. Cinq épisodes, cinq tables rondes pour prendre le poul de cinq secteurs bousculés par la tech : les transports, l’environnement, la médecine, la finance et l’alimentation

► « VivaTech, le bon endroit pour développer des champions européens ». 9 000 start-up venues de 125 pays et plus de 100 000 visiteurs attendus : les chiffres de « VivaTech » donnent le tournis et incarnent bien l’évolution exponentielle qu’a connu ce salon de l’innovation sous toutes ses formes. Au-delà de son impact international, un tel événement permet également à l’écosystème français d’affirmer sa place en Europe. Vincent Ducrey, co-fondateur du think tank digital Hub Institute, livre son regard sur ce rendez-vous, son avenir et son rôle stratégique pour la France : « La France a su mettre en place un écosystème efficace pour l’innovation : des incubateurs partout, y compris en région, un tissu de fonds d’investissement, des aides publiques et une envie d’entreprendre chez les jeunes qui est assez nouvelle. Nous disposons de domaines d’excellence sur lesquels capitaliser, comme l’autopartage, la Fintech ou les services ». A lire aussi : Tout ce qui vous attend au salon Viva Tech 2019. (@LeParisien_Tech).

► Cybersécurité, data mining, machine learning….  l’intelligence artificielle de A à Z. L’intelligence artificielle s’affirme dans la vie des entreprises et le quotidien de tous. Alors que s’ouvre Viva Technology, dont nous vous présentons les moments forts, voici quelques fondamentaux pour l’aborder. L’intelligence artificielle pilote les applis des smartphones, anime les enceintes connectées, épluche des milliards de données pour proposer l’information, le bien ou le service optimal. (@LeParisien_Tec).

#IntelligenceArtificielle

► La crise de confiance. C’est devenu le mot le plus en vogue dans l’univers de l’intelligence artificielle : plus encore que les questions éthiques, la confiance dans les algorithmes est vue comme un enjeu majeur. IBM a publié l’an dernier ses principes pour une « IA de confiance » ; selon ceux de Partnership on AI, une association internationale réunissant des géants du numérique comme Google, Facebook ou Apple, il faut que la technologie soit « digne de confiance » ; enfin, l’Union européenne s’exprime en des termes identiques dans un rapport paru en avril, « Ethics guidelines for trustworthy AI ». Cet engouement ne doit rien au hasard : les exemples de malheureuses méprises de la machine apparaissent avec d’autant plus d’acuité que les systèmes se répandent à grande vitesse. (@LesEchos).

► Suède : quand l’intelligence artificielle s’occupe des tâches trop ennuyeuses pour les humains. Selon Joakim Wahlqvist, développeur pour le cabinet de conseil Sogeti, il est maintenant possible de remplacer un travail manuel coûteux par une automatisation en utilisant l’IA. Selon lui, cette technologie permettra d’améliorer le processus de fabrication et réduire le temps de maintenance des machines. Il cite l’exemple du fabricant d’emballages BillerudKorsnas AB. Une des applications possibles de l’IA à laquelle on ne pense pas forcément est la protection des forêts. Sogeti a en effet développé avec l’aide de Sveaskog AB, la plus grande société forestière de Suède, des algorithmes pour lutter contre les insectes. Le programme apprend de lui-même à détecter les attaques de dendroctones de l’épinette à partir des photos satellites.  (@Fredzone).

► Cinq tendances qui vont révolutionner 2019. Une myriade d’industries se verra affectée par la montée de l’intelligence artificielle à l’échelle internationale, à commencer par les géants technologiques qui investissent déjà d’énormes sommes dans la recherche de l’automatisation. L’an dernier, l’implémentation des intelligences artificielles a considérablement augmenté au sein de nombreuses plates-formes, outils et applications dans le monde entier. L’impact sur les secteurs de la santé, de l’éducation et d’autres secteurs a été considérable, de plus en plus de gens optant pour des solutions électroniques basées sur l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique. L’industrie automobile s’est également lancée avec des voitures 100% autonomes, ainsi que le secteur agricole qui se tourne vers des robots intelligents pour arrêter la pulvérisation d’insecticide sur les cultures. La liste est encore longue. (@wef).

#Ville

► OnDijon, la smart city est en marche : piloter l’espace public. La métropole de Dijon s’est lancé dans OnDijon, un projet smart city couvrant l’ensemble de sa métropole, inédit par son ampleur et sa durée. La première grande étape a été franchie le 11 avril 2019 avec l’inauguration du poste de pilotage unique des services municipaux, actuels et futurs. Les premiers cas d’usage sont déjà opérationnels. Le second volet  se tourne vers les citoyens, via un partage de données anonymes et des services et applications personnalisés. Une ambition qui ne va pas sans poser des questions sur le devenir de ces données et sur les choix faits par la métropole dans ce projet, comme nous le verrons, dans la suite de l’étude avec la question : comment intégrer les citoyens. (@Les Smartgrids).

#Transport

► Trottinettes électriques à Paris : une « charte de bonne conduite » et la menace d’une interdiction temporaire. Est-ce qu’une « charte de bonne conduite », non contraignante par définition, permettra vraiment de débarrasser les trottoirs parisiens des trottinettes électriques stationnées à la va-vite ? Difficile à dire. La mairie de Paris et les opérateurs de location en free floating viennent en tout cas lundi de signer un texte dans ce sens. Censé renforcer la régulation de la circulation et du stationnement, le lancement de la charte survient alors que le mode de transport est en plein boom dans la capitale. On compte en effet à Paris environ 15 000 trottinettes électriques, soit un état de « saturation » d’après la Ville. (@franceinfo). A lire aussi : Ne tirez plus sur les trottinettes ! (@LesEchos).

#Téléphonie

► 5G: Huawei se dit prêt à signer des accords de « non espionnage » Le président de Huawei a assuré mardi 14 mai que son groupe était prêt à signer des accords de « non espionnage », au moment où Washington tente de convaincre ses alliés occidentaux d’exclure l’équipementier chinois du déploiement de la 5G sur leur sol. « Nous sommes prêts à signer des accords de « non espionnage » avec les gouvernements, y compris le gouvernement britannique, à nous engager à ce que nos équipements respectent les normes en matière de non espionnage », a déclaré Liang Hua lors d’une conférence de presse à Londres. (@Challenges).

#RevueDeLiens

► – Slack vise le 20 juin pour son introduction à Wall Street. La messagerie collaborative instantanée, valorisée 16 milliards de dollars, est dans la dernière ligne droite. La date de son IPO pourrait toutefois encore changer, a déclaré lundi son vice-président, alors que d’autres géants de la tech comme Uber connaissent des débuts difficiles à Wall Street (@LesEchos) ; – Emmanuel Macron exhorte la France et l’UE à s’unir face à Netflix, Disney et Apple (@frenchweb) ; – Drogues, tabac, alcool: l’e-santé au secours des «addicts » (@frenchweb) ; – Les 23 start-ups internationales à ne pas manquer à VivaTech 2019 (@frenchweb) ; – Hommes/femmes: rompre avec les idées reçues (@frenchweb) ; – WhatsApp reconnaît qu’une faille de sécurité a été exploitée par un logiciel espion. Le logiciel de la société israélienne NOS a été retrouvé sur le téléphone d’un avocat impliqué dans la défense de militants des droits de l’homme. WhatsApp a fourni lundi une mise à jour de son application et indique enquêter sur l’ampleur du piratage. (@LesEchos) ; – Les dix choses que l’ntelligence artificielle fait mieux que l’homme (@cnews) ; – L’intelligence artificielle peut à présent prédire la mort mieux qu’un médecin (@BigData) ; – « Ma French Bank » : la Banque postale lance sa banque en ligne. Pour deux euros par mois, le client disposera d’un compte sans découvert, d’une carte Visa avec retraits sans frais, ou encore du paiement sans contact ApplePay. (@LExpress).

13 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 13 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009. 

#Agriculture

Nord : des parents inquiets par l’usage de pesticides interdits dans des champs, près des écoles. « Le champ, il est à moins de 100 mètres à vol d’oiseau, juste là derrière » dénonce Yves Dubray, parent d’élèves. « Et comme on a appris que c’était visiblement un champ de pommes de terre, et on sait que les pommes de terre, c’est très traité, on est quand même relativement inquiets pour la santé de nos enfants. » « Peut-être que dans les 6 mois, un an qui arrivent, ils auront rien, mais qui nous dit que dans 10 ans… ? » s’interroge-t-il. « On veut être rassurés par rapport à ça, on veut qu’il y ait des choses qui soient mises en place. » (@franceinfo).  Crédit photo : Valentin Le Roux / France 3.

► Les étudiants agricoles du lycée agricole de Rouffach (Haut-Rhin) ont organisé une rencontre, journée vigne 4.0, entre viticulteurs et fabricants d’outils autour du thème des nouvelles technologies. L’occasion de réfléchir à l’avenir de ce secteur agricole où le travail manuel reste prépondérant. « Le tracteur autonome fonctionne avec des capteurs ultrason, une console en cabine permet à l’opérateur d’engager l’autoguidage puis de se libérer de la tâche de la trajectoire: il va pouvoir s’occuper de ses outils latéraux et arrière afin de ne pas endommager la vigne ou traiter le cas échéant », explique Youssef Karnani, responsable nouvelles technologies société AGCO. Avec une question : est-ce-que dans dix ans, les robots pourront travailler tout seul dans les vignes (@franceinfo).

► L’agriculture urbaine nous avait habitués aux fraises, champignons, tomates et herbes aromatiques. Mais cette année, l’appel à projets lancé par la ville de Montrouge a laissé sa chance à une idée originale, née de l’imagination de quatre sœurs parisiennes : faire pousser du safran, cette épice aux accents iraniens, aux portes de Paris. L’installation est prévue en juillet et la plantation en août. (@LeParisien_92).

#Transport

► Un bus 100% électrique en test dans le secteur de Cannes. L’agglomération Cannes Pays de Lérins se mobilise pour apporter une réponse écologique aux transports en commun. Ainsi, la régie de transport teste pendant un mois un bus tout électrique avec un but : aller plus loin que la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte. Un seul chiffre : 35 % des gaz à effet de serre résultent des transports individuels mais aussi des transports en commun qui roulent au diesel. (@franceinfo).

► En Europe, la voiture électrique est-elle réservée aux pays riches ? Le taux d’électrification en Europe est on ne peut plus divers… en fonction du PNB par habitant. C’est ce qui ressort d’une étude de l’ACEA (Association des constructeurs européens d’automobiles). Le champion est évidemment la Norvège, où la part des voitures électrifiées (100% électriques et hybrides rechargeables) frise les 50% du marché total des véhicules neufs (49%). Logique, c’est le pays le plus riche du continent, avec un PNB de 73.200 euros par personne. Soit plus de deux fois le PNB moyen européen (30.600 euros). Les pays les plus pauvres de l’Union sont globalement ceux où la part d’électrification est la plus faible! La Pologne est à 0,2%, la Slovaquie à 0,3%. Ces deux Etats ont respectivement des PNB par habitant de 12.200 et 16.600 euros seulement. E (@Challenges).

#Numérique

► « La présence des femmes apportera une pluralité de pensées dans les équipes ». Rencontre avec trois jeunes femmes qui choisissent de se reconvertir pour devenir développeuse data et IA. Lisa, Garance et Frédérique sont bien conscientes de l’enjeu de la représentativité des femmes dans le secteur du numérique. Selon les derniers chiffres de l’enquête 2019 Besoins en Main d’Œuvre de Pôle Emploi les métiers de l’informatique se placent à la 5e position dans le classement des métiers les plus recherchés en France, (après les agents d’entretien, aides à domicile, aides-soignants et métiers dans la restauration) avec plus de 46.000 projets d’embauches cette année. Cette manne pour l’emploi échappera-t-elle aux femmes ? (@franceinter).

#Entreprise

► Originaires de la cité des Pâquerettes à Nanterre (Hauts-de-Seine), Bilal et Rachid se sont lancés à 25 ans dans l’auto-entrepreneuriat avec Kilavetout. « On n’a pas de bureaux, comme Uber. Nous, nous avons juste un site Internet et une camionnette », explique Bilal. Uber est le modèle dont ils souhaitent s’inspirer, avec son associé Rachid Salmi, 25 ans aussi, pour développer kilavetout.fr leur entreprise de nettoyage à domicile présentée comme 100 % écologique. Le principe est de pouvoir commander un lavage de voiture directement sur leur site Internet. (@LeParisien_92).

#GAFA

► Google, Apple, Facebook, Amazon: la vie sans eux vraiment ? Au pays des Gafa, le schizophrène est roi. Nos pires ennemis se révèlent nos meilleurs alliés : « Je ne suis pas du tout pour tuer les Gafa, prévient ainsi Amélie Oudéa-Castéra, directrice e-commerce et digital de Carrefour. Ils nous tirent vers le haut et leurs services ont considérablement simplifié la vie des gens.» Jean-Charles Naouri, PDG de Casino, déclarait, lui, le 14 mars : « Amazon nous apporte un flux de consommateurs auxquels nous n’avions pas accès. Dire que c’est le loup dans la bergerie est totalement faux. » La question est simple : quel coût pour quel avantage ? A ce sujet, l’université du Middlesex, en Grande-Bretagne, a fait cette découverte : l’utilisateur moyen de Facebook accepterait de supprimer son compte moyennant 1 000 à 2 000 dollars. Le prix d’une vie sans Gafa. (@Challenges).

#MediaSocial

► Le casse-tête Facebook. Les réseaux sociaux sont devenus trop puissants pour ne pas être régulés. Reste à trouver la bonne régulation… Un édito de David Baroux (Les Echos). On trouve rarement une réponse simple à un problème complexe. En ce XXIème siècle digital, plus personne ne peut nier que la toute-puissance des réseaux sociaux affecte en profondeur nos sociétés. A partir du moment où tous les citoyens ont dans leur poche un smartphone et qu’ils sont du réveil au coucher infusés par du contenu numérique, notre rapport au divertissement mais aussi à l’information a changé de nature. Nous vivons à l’heure de l’instantanéité et de la communication sans filtre. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#CivicTech

► L’application Citoyen veut devenir le « Wikipédia » des données. L’application Citoyen, qui se lance officiellement ce lundi 13 mai, propose plus de 200 statistiques sur des thèmes d’actualités et politiques. À l’image de l’encyclopédie en ligne Wikipédia, la plateforme recourt à des contributeurs. Une différence notable : seules les données officielles (gouvernement, institutions…) sont utilisées. Cette Civic Tech – ces startups et organisations qui donnent aux citoyens de nouveaux outils numériques pour peser dans le débat public -, permet aux utilisateurs de consulter des statistiques régulièrement médiatisées. « L’application est née d’une frustration personnelle. Je ne trouvais pas de service qui me permettait de trouver facilement, et sur une seule plateforme, certains chiffres-clés régulièrement utilisés dans les débats politiques et les informations », explique Mickaël Jordan, créateur de l’application. « Le but est de rendre accessible les données grâce à des cartes et graphiques simplifiés. Nous voulons démocratiser la culture de la donnée. » (@latribune).

#RevueDeLiens

► – Ouverture du musée Dali en Floride : le peintre ecréé par intelligence artificielle pour des animation interactives (@europe1) ; – A Calon Ségur, l’intelligence artificielle révolutionne le travail de la vigne (@LesEchos) ; – Creuse : Picoty SA rançonnée après une cyberattaque. C’est une rançon de plusieurs milliers euros qui est réclamée au négociant en produits pétroliers Picoty SA. L’entreprise, dont le siège est basé à Saint-Maurice-la-Souterraine (Creuse) a été victime, le 11 mai 2019, d’une cyberattaque. (@franceinfo) ; – Le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et la Suède, fers de lance des scale-up en Europe (@frenchweb) ; – Les temps forts de Viva Technology 2019 (@villeintelmag).

12 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 12 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Media

► Il y a deux ans, le Cahier de Tendances de Meta Media intitulé « Et si les médias redevenaient intelligents ? » s’intéressait à la propagation, déjà forte, de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur des médias. Depuis, la dissémination s’est bien sûr étendue et a rayonné. Et très vite est venue l’angoisse du « grand remplacement technologique » avec comme éventualité : soit les algorithmes se substitueront à ceux et celles qui créent, informent et diffusent, soit nous apprendrons à travailler avec ce formidable nouvel outil pour enfin réussir à co-créer et coproduire avec le public des œuvres et des contenus qui, lentement, se déverrouillent et deviennent « vivants », changeants, modifiables ? Ainsi pour la sortie du prochain Cahier de Tendances Printemps – Eté, Meta-Media propose « Cartographie des applicatifs IA dans les médias » où elle dresse les cas d’usage de l’IA dans toute la chaîne de production et de diffusion des médias. Le cahier sera disponible, sur Méta-Media en PDF gratuitement début juin. Illustration de couverture de Jean-Christophe Defline. Lire l’article Médias automatiques ou complicité hommes-machines ? sur le site @metamedia.

#Cyberguerre

► « La cyberguerre est une guerre permanente qui s’attaque aux fondements de la société ».Qui sont les hackers russes qui ont piraté en 2016 les mails du parti démocrate américain, qui sont probablement derrière la cyberattaque qui a paralysé tout un pays – l’Ukraine, en juin 2017 et coûté 10 milliards de dollars à l’économie mondiale ? Boris Razon et Etienne Huver relatent les fruits de leur enquête dans Les nouvelles guerres, sur la piste des hackers russes (ARTE Editions/Stock). A l’orée des élections présidentielles de 2017, Boris Razon est directeur des rédactions de Slate.fr et travaille avec Etienne Huver, journaliste au collectif d’investigation Slugnews. « Il y a les Macron Leaks. Et on parle alors de plus en plus d’hackers russes, d’une entité que personne n’est capable de nommer ou d’identifier. Comme une menace fantôme ». L’enquête est lancée. (@usbeketrica)

#Cybersécurité

► L’IA : la solution miracle contre les cyberattaquants ? Selon les données fournies par la Consumer Technology Association, le principal usage de l’intelligence artificielle en 2018 était la cybersécurité, en particulier pour détecter les intrusions. L’intelligence artificielle est-elle la solution à la multiplication des cyberattaques ? L’IA n’est certainement pas la seule solution, mais elle y contribue en automatisant des tâches. C’est la conclusion de cette étude. En s’appuyant sur le machine learning, les entreprises peuvent en effet repérer et bloquer plus rapidement des comportements suspects annonciateurs d’une tentative d’intrusion sur le Système d’information. (@ITSocial.fr).

#Metier

► « L’intelligence artificielle n’épargnera aucun métier ». L’économiste américain enseignant à Genève, Richard Baldwin, décrypte dans son dernier livre « Le soulèvement contre la globotique » la révolution de l’intelligence artificielle couplée à la mondialisation, qui affectera massivement les cols blancs. Il explique comment l’intelligence artificielle chamboulera rapidement la production et le travail : « Pour frapper les esprits, j’ai créé ce vilain néologisme, la «globotique», contraction de mondialisation (globalization, en anglais) et de robotique. Un « globot » désigne selon moi, soit un logiciel susceptible de remplacer un emploi. » Il ajoute que « c’est la troisième grande transformation de l’histoire économique, (…) celle de l’intelligence artificielle qui permet, entre autres exemples, des traductions de plus en plus précises, des diagnostics médicaux de plus en plus fiables. » (@Figaro_Economie).

#Journalisme

► Dix newsletters auxquelles les journalistes devraient s’abonner Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab. Tous les journalistes vous le diront : ils ont le nez dans le guidon de l’actu. Pas toujours évident de suivre les mutations du marché des médias, de faire une veille sur les nouvelles pratiques, les formats, les outils… Bonne nouvelle, de nombreuses newsletters vous mâchent le travail. Lire la suite sur le site @metamedia.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Opération séduction pour Mark Zuckerberg de passage en France. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – L’info en continu a-t-elle pris le contrôle de la réalité ; – L’Internet des médias sociaux est aussi dangereux que la crise climatique ; – « L’intox c’est nous. », une série de documentaires sur la désinformation numérique ; – Comment AirBnB a conquis le monde, et transformé les villes ; – Cinéma, Télévision, vidéo en streaming : le bilan 2018 du CNC.

#RevueDeLiens

► – Intelligence artificielle et numérisation, à quand notre perte d’identité ? (@usinenouvelle) ; – Intelligence artificielle et numérisation, à quand notre perte d’identité ? (@usinenouvelle) ; – Face à leur hyperpuissance, faut-il démanteler les GAFA ? L’hyperpuissance des géants de la tech – Google, Amazon, Facebook et Apple – est de plus en plus contestée aux Etats-Unis, comme en Europe. Au nom de la concurrence et des libertés. Mais de là à les taxer ou les démanteler… A Washington, le dossier est ouvert avant la présidentielle 2020. (@Challenges) ; – Le virage de Facebook vers les messages privés, un défi pour la régulation. Les contenus haineux échangés sur les messageries privées de Facebook, comme Messenger ou WhatsApp , sont plus difficilement détectables par le réseau social ; – Mark Zuckerberg : « Nous avons besoin de règles ». Lors de sa rencontre vendredi avec le président de la République, Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a admis que les Gafa devaient exercer un contrôle sur leurs contenus. Le tout est de trouver « le juste milieu entre un régime très peu régulé et un autre très draconien » ; – Paris, championne de la lutte en faveur de l’environnement.  Selon l’étude de CDP, moins de 15 % des 630 métropoles étudiées se montrent bonnes élèves. (@Figaro_Economie).